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Deux hommes qui, lors de chaque match, se regardent constamment dans les yeux

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Academic year: 2021

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(1)

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(2)

LE BILLET

Le silence pour l'un, la tension pour l'autre. Deux hommes qui, lors de chaque match, se regardent constamment dans les yeux. Le premier respire l'exubérance. Il entre en scène d'un pas martial. Dès que le jeu a commencé, il arpente l'estrade et re¬

mue jambes et bras. C'est le président du HC Fribourg-Cottéron.

Le deuxième joue au contraire la carte de l'impas¬

sibilité, les yeux rivés sur ses vingt-deux joueurs, je¬

tant régulièrement un coup d'œil furtif du côté de l'adversaire. Il ne rompt son immobilité que lorsque le match «tourne» en faveur des visiteurs. C'est l'en¬

traîneur de l'équipe fribourgeoise.

De temps à autre, quand la tension est forte, les regards se croisent dans l'ambiance d'une patinoire pleine à craquer. Alors que dans les vestiaires per¬

sonne ne parle et chacun réfléchit, à la tribune offi¬

cielle le président et son comité se posent des ques¬

tions, tout particulièrement celle de savoir quelle tactique ou technique l'entraîneur va adopter au deuxième ou troisième tiers.

Avec les encouragements du public, les joueurs du bord de la Sarine affrontent un nouveau com¬

bat de vingt minutes. Pas un murmure n'échappe de la bouche de l'entraîneur figé sur la bande. Seul un frisson contenu et à peine extériorisé parcourt la patinoire. Spectateurs et joueurs communient dans cette interminable attente d'un goal et insou¬

tenable tension que les premiers ne vont rompre qu'à la fin de la partie sous le crépitement des ap¬

plaudissements.

Si tout n'est que silence et retenue dans les ves¬

tiaires, tout est par contre bruits et passions dans la patinoire de St-Léonard où se tient, en fait, le véri¬

table «spectacle». Debout devant ses «poulains», l'entraîneur dissèque les coups, décortique inlassa¬

blement les stratégies, soupèse les éventuelles pos¬

sibilités de marquer quelques buts, donne des con¬

seils aux joueurs et tente de maintenir le moral au beau fixe!

La sirène retentit, c'est la fin du match. Dans les vestiaires, l'entraîneur commente doctement tou¬

tes les erreurs commises, les mérites et les défauts de l'ensemble de l'équipe. Même la salle de presse n'échappe à cette fièvre du résultat acquis Et si par¬

fois les journalistes se trompent, ils sont très sou¬

vent près de la réalité Les commentaires des «mor¬

dus» ne relèvent pas seulement du sport: «Dans une compétition telle que le hockey sur glace, ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne, mais le plus solide moralement et physiquement.» Aussi, cha¬

cun y va de son appréciation sur l'état psychologi¬

que des deux équipes

IVlême si le HC Fribourg-Cottéron est entré dans la nouvelle année avec une plus grande sérénité, il se montre encore fragile. Il aurait même de la peine à rester en ligue A, si l'on en croit les connaisseurs des coulisses, en mal de confidences

Gérard Bourquenoud

LES COULISSES

DU MATCH

Où est le puck? Photo Fi

(3)

WM'WMUmt

4 Les rêves et la vie quotidienne

5 Le Rigi : une montagne au destin exceptionnel 7 Pour vous Mesdames...

9 Festival dans le ciel d'Ecuvillens 13 Chanteurs de Le Crêt en fête 15 Quand un dancing fait peau neuve 17 A vos skis... de fond

18 Le baromètre du foot en 2e ligue

22 II existe encore des dentellières en Gruyère 25 Portrait de Pierrot la Rose

27 Le charme du quartier du Bourg 33 En flânant dans les rues du Bourg

36 Message du président de l'Association des intérêts du quartier du Bourg

39 Cathédrale Saint-Nicolas: 365 marches

SOMMAIRE

■4- WH Présentation du quartier du Bourg dès la page 27.

L'art de la dentelle en Gruyère.

Voir pages 22 et 23.

Notre couverture

L'action de glisser sur la glace avec des patins remonte à l'origine des civilisa¬

tions. On en retrouve les traces chez les peuples du nord, notamment en Irlan¬

de. Le plus ancien patin connu était un os taillé et poli troué à ses deux extré¬

mités pour fixer les courroies. Le patin en fer composé d'une lame étroite est apparu au XIe siècle, en Hollande.

Mais le patinage est devenu réellement un sport qu'au XVIIIe siècle. Cette photo «Plaisir d'hiver» date de jan¬

vier 1907.

(4)

SCIENCE ET VIE

Synchronicité:

Ce sont deux phénomènes qui apparaissent simultané¬

ment dans la psyché (l'âme) et le monde physique, et qui sont réunis par un sens com¬

mun. Nous reviendrons à ce processus dans les analyses que nous allons faire tout à l'heure.

Condensation:

Lorsque plusieurs personnes en représentent une seule dans le rêve, nous nous voyons très souvent dans un rêve à travers d'autres person¬

nages que nous-mêmes.

Ressemblance phonétique de mots entendus dans un rêve:

Nous pouvons recevoir dans un rcve un mot (prénom de personne, nom d'un endroit, etc.) qui nous semble tout à fait étranger au contexte du rêve, il faut alors essayer de comprendre ce que ce mot fait résonner en nous.

11 y a plusieurs catégories de rêves : lorsque l'âme reste près du corps physique, rêves dé¬

cousus de désirs refoulés, d'actes oubliés. Rêves prémo¬

nitoires puisés en astral où les formes pensées se gravent, où les événements passés, pré¬

sents et futurs sont inscrits.

Exemple donné par R. Stei¬

ner «voir la fleur dans sa graine». Rêves ou plutôt son¬

ges, plus rares; ils sont réelle¬

ment vécus, l'âme entre en contact avec des sphères plus hautes (plan mental). Répon¬

se à questions spirituelles, éclairement d'un problème, car on peut demander le soir une réponse à une question qui nous préoccupe. Rencon¬

tres avec des désincarnés, souvent des êtres chers que nous avons perdus sur le plan physique, ou plus rarement rencontre avec un guide spiri¬

tuel faisant partie de notre fa¬

mille astrale ou de notre groupe d'âmes.

11 faut se souvenir que l'on peut être présent dans un rêve par l'intermédiaire d'un autre personnage et ce que repré¬

sente socialement ou affecti- 4

vement ce personnage prend toute sa signification.

Concernant un objet, ce n'est pas l'objet qui est important, mais la relation personnelle que nous avons avec cet ob¬

jet. Donc, pour l'interpréta¬

tion d'un rêve, il faut tenir compte des lois d'analogie, de synchronicité, du phénomène de condensation et de la res¬

semblance phonétique d'un mot avec quelque chose qui nous concerne. Mais il ne faut jamais oublier que c'est le rêveur lui-même qui peut le mieux interpréter son rêve.

Et comme le dit R. Steiner

dans son livre «connaissance initiatique», ce ne sont ni les images perçues ni le contenu des pensées qui importent, mais le cours dramatique du rêve ai-je éprouvé un senti¬

ment de joie ou de libération, ou ai-je été entraîné dans une catastrophe?

Nous avons tous des symbo¬

les qui nous sont personnels, c'est pourquoi il ne peut exis¬

ter de réelle clé des songes.

Par exemple, lorsque appa¬

raissent dans un rêve des fleurs, plantes ou fruits, il faut chercher de quoi ils sont composés, quelle est leur uti¬

lité dans la nutrition et pour les fleurs et plantes leur ac¬

tion sur le corps physique, c'est à nouveau la loi de l'ana¬

logie qui intervient.

Andrée Fauchère

Suite et fin

dans une prochaine parution

■lesrêvesH

ET LA

VIE QUOTIDIENNE

(5)

TOURISME

Dans un pays où plus de trente cimes dé¬

passent 4000 mètres, où la plupart sont célèbres par la majesté de leur silhouette, on peut donc s'étonner qu'une montagne dont l'altitude est insignifiante, l'accès simple et facile, ait conquis une renom¬

mée égale à celle des grands sommets de ce monde. Le Rigi ne s'élève qu'à 1800 mètres et de quelque côté qu'on le contemple, son charme caractérise idylli- quement les Préalpes, auxquelles il se rattache géographiquement. Pendant des siècles, il a accueilli des foules de curieux et de touristes. Il enregistre de nos jours, bon an, mal an, la visite d'un demi- million de voyageurs venus de tous les pays du monde.

LE

RIGI

Une montagne au destin exceptionnel

La montée en té¬

léphérique au sommet du Rigi

vous permet de découvrir un pa¬

norama excep¬

tionnel.

Sur les nuages pour adorer le soleil

Pour découvrir cette montagne au destin exceptionnel, il suffit de vous rendre à Weggis ou Vitznau, qui sont les stations de départ du téléphérique qui vous emmè¬

nera dans un magnifique paysage roman¬

tique. Vous y respirerez de l'air pur et vous y admirerez la beauté des Alpes.

La fascination du Rigi s'explique par la photo qui, du Pilate, nous montre une mer de brouillard si dense que les ombres des montagnes s'y dessinent aussi nette¬

ment que les sapins. Son admirable isole¬

ment se confronte au cirque immense des Alpes et sa position d'acropole érigée à l'avant-scène d'un prodigieux amphithéâ¬

tre nous offre un panorama exceptionnel lorsque le brouillard s'est dissipé.

Au berceau de la démocratie suisse

Ecrivains, musiciens, grands de ce monde, que de gens sont allés à l'aurore se recueil¬

lir au sommet de cette montagne, en face de la terre encore endormie, semblable à ce qu'elle devait être au second jour de la genèse, lorsque soudain le soleil jaillit à

l'horizon. Citons quelques noms: Goe¬

the, Walter Scott, Alexandre Dumas, Vic¬

tor Hugo, Alphonse Daudet, le tsar Alexandre de Russie, etc.

Ce panorama exceptionnel qu'offre le Rigi est aussi un décor historique en ce sens que les cantons qui l'entourent ont formé la Confédération helvétique et la configuration de la terre détermine l'his¬

toire des hommes qui la peuplent. En un mot, une citadelle avancée sur la route du Saint-Gothard qui mérite quelques minu¬

tes de suprême contemplation.

G. Bourquenoud 5

(6)

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Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences - B = Banquets de sociétés - C = Congrès N = Repas de noces - S = Séminaires.

District de la Glâne ORSONNENS 037/53 11 06 Auberge du Cheval-Blanc Jusqu'à 150 places - A - B - N - S PROMASENS 021 /909 50 49 Auberge de l'Etoile

Jusqu'à 300 places - A - B - N ROMONT 037/52 27 21 Restaurant de la Poularde 10 à 110 places - A - B - C - N - S ROMONT 037/52 22 97 Hôtel-Restaurant St-Georges Jusqu'à 80 places - A - B - C - N - S SI VIRIEZ 037/56 13 03 Hôtel de la Gare

Jusqu'à 360 places - A - B - C - N VAUDERENS 021/909 50 58 Auberge du Chamois

10 à 150 places - A - B - N District de la Broyé DOMDIDIER 037/75 12 56 Hôtel du Lion-d'Or

120 places - A - B - N District de la Gruyère ABLÄNDSCHEN 029/7 82 14 Hôtel de la Croix-Blanche Jusqu'à 160 places - A - B - N - S ALBEUVE 029/8 11 13 Auberge de l'Ange

Jusqu'à 300 places - A - B - C - N AVRY-DT-PONT 029/5 21 95 Hostellerie du Vignier

Jusqu'à 70 places - A - B - C - N - S BROC 029/6 15 24 Hôtel de la Grue

150 places - A - B - N

CERNIAT 029/7 11 36 Hôtel de la Berra

Jusqu'à 100 places - A - B - N - S ESTAVANNENS 029/6 21 14 Auberge des Montagnards 50 places - A - B - N

GRANDVILLARD 029/8 11 26 Hôtel de la Gare

80 à 300 places - A - B - C - N -S GRUYÈRES 029/6 19 33 Hostellerie des Chevaliers Jusqu'à 100 places - A - B - C - N - S LA ROCHE 037/33 21 09 Hôtel du Lion-d'Or

100 places - A - B - N

LA ROCHE 037/33 21 27 Auberge des Montagnards 20 - 40 et 80 places - A - B - N MARSENS 029/5 15 24 Hôtel de la Croix-Blanche 15 à 150 places - A - B - N MORLON 029/2 71 58 Café-Restaurant Gruvérien

10 à 120 places - A - B - N - S

NEIRIVUE 029/8 11 05 Auberge du Lion-d'Or

10 à 550 places - A - B - C - N - S SALES 029/8 81 12 Hôtel de la Couronne

25 à 350 places - A - B - N VUIPPENS 029/5 15 92 Hôtel-de-Ville

10 à 150 places-A-B-N District de la Sarine CHÉNENS 037/37 11 30 Buffet de la Gare

20 à 200 places - A - B - N ÉCUVILLENS 037/31 11 68 Auberge Paroissiale

300 places - A - B - C - N FRIBOURG 037/28 36 22 Restaurant de la Passerelle Salle rustique - 40 places - A - B - N GIVISIEZ 037/26 27 67 Hôtel-Restaurant-Bar L'Escale De 10 à 600 places - A - B - C - N - S LOSSY 037/45 12 44 Café-Restaurant Le Sarrazin 100 places - A - B - N

MARLY 037/46 44 41 Hôtel de la Croix-Blanche 10 à 150 places - A - B - C - N - S NEYRUZ 037/37 11 51 Hôtel de l'Aigle-Noir

20 à 500 places - A - B - C - N POSIEUX 037/31 11 70 Hôtel de la Croix-Blanche 10 à 160 places - A - B - C - N ROSSENS 037/31 14 41 Hôtel du Barrage

10 à 130 places - A - B - N TREYVAUX 037/33 11 53 Auberge de la Croix-Blanche 80 à 270 places - A - B - C - N VUIST.-EN-OGOZ 037/31 11 05 Hostellerie des Chevaliers d'Ogoz 30 à 150 places - A- B- C- N- S District de la Veveyse ATTALENS 021/947 41 08 Hôtel de l'Ange

250 places - A - B - C - N CHÂTEL-ST-DENIS/

LES PACCOTS 021 /948 71 20 Hôtel-Restaurant Corbetta 10 à 260 places - A - B - N - S LECRÊT 029/8 51 42 Hôtel de la Croix-Fédérale Jusqu'à 300 places - A - B - N PORSEL 021/907 71 81 Auberge-Restaurant de la Fleur-de-lys Jusqu'à 200 places - A - B - N REMAUFENS 021/948 70 55 Café de l'Avenir

Jusqu'à 150 places - A - B - N - S ST-MARTIN 021/907 71 94 Auberge de la Croix-Fédérale Salle rénovée 80 places - A - B - N 6

(7)

AU FÉMININ

... peut se manifester par la satisfaction, l'équili¬

bre intérieur qui émane d'elle, mais peut-être aus¬

si par le scintillement inimitable de ses yeux ou sa personnalité. Il n'existe en effet de manière plus personnelle et plus agréable de lui manifester vo¬

tre amour en lui offrant une magnifique pierre resplendissante dont la beauté fascine l'humanité depuis des temps immémoriaux. Un bijou serti d'un diamant reflète non seulement le style, mais peut surprendre une femme le jour de son anni¬

versaire. Un tel cadeau témoignera toute une vie durant votre grande amitié.

G. Bd

Veste courte, chaudement dou¬

blée, avec col de fourrure amo¬

vible. Un pantalon jean mou¬

lant extensible en largeur. Dans toutes les tailles.

Photo Mustang

En matière de mode, la STRUCTURE SOCIALE est devenue très fluctuante. A peine a-t-on repéré une tendance qu'il en ap¬

paraît une autre. Cela s'explique par l'aspiration vers l'indivi¬

dualisme et le fait que plusieurs styles se trouvent en concur¬

rence. Et comme toujours, la vague vient d'outre-Atlantique.

L'étiquette «Flyers» s'applique aux jeunes âgés de 13 à 25 ans qui découvrent un monde qui leur plaît, tout comme leur plaît le contraste entre l'authenticité traditionnelle et le débraillé créatif, c'est-à-dire tout ce qu'on trouve dans un bon jean de marque. Parmi les nombreuses marques de ce genre de vête¬

ment, Mustang occupe une place de premier plan qui apparaît d'emblée comme un partenaire digne de confiance.

G. Bd

(8)

ASTUCES — — I

Dès maintenant,

du chocolat avec des liqueurs de marques!

GOLDKENN, le fabricant genevois qui a mis sur le mar¬

ché, voici cinq ans, avec le

succès que l'on sait, les lin¬

gots d'or en chocolat, lance une nouvelle offensive avec

des bâtonnets et des plaques de 100 g qui sont remplis de liqueurs de marques de re¬

nommée mondiale.

Les chocolats à liqueur GOLDKENN sont actuelle¬

ment livrables avec les alcools de grandes marques suivants:

Scotch Whisky Johnnie Wal¬

ker, liqueur de Cointreau, Cognac Camus Napoléon, Vodka Smirnoff, Williams Bon Père, Gordon's Gin. Cet¬

te année encore, l'assortiment sera complété par des bâton¬

nets et tablettes de chocolat au Kirsch Fassbind. Des né¬

gociations avec d'autres fabri¬

cants d'alcools de marques sont en cours.

La distribution est assurée par Choco-Diffusion S.A., Le Locle, qui en quelques années a pris une place prépondéran¬

te parmi les distributeurs de confiserie en Suisse. •

(kfs) Comme chacun sait, les pneus se gardent le mieux quand ils sont empilés de fa¬

çon «aérée» dans un local obscur, sans qu'ils ne se tou¬

chent. A cet effet, le com¬

merce d'accessoires tient à disposition des étagères à rayonnages. On peut aussi suspendre les roues avec les pneus contre le mur. Toute¬

fois, il s'agit là d'être prudent, car les flancs des pneus ne doivent pas toucher la paroi.

Mais qu'en est-il lorsqu'on empile les roues par terre ou qu'on les appuie l'une contre l'autre dans un coin? Car c'est bien le cas habituelle¬

ment. Il est le moins pénible et ne coûte rien.

En principe, il n'y a pas d'ob¬

jection à cela, si les pneus sont séparés par des pièces de bois intermédiaires - si le sol

est en béton ou en carreaux.

Cependant, les sols en béton dans les garages et les caves sont souvent vernis avec des

peintures spéciales ou enduits de matières synthétiques.

Non seulement cela présente un meilleur aspect, mais per¬

met également un nettoyage plus facile.

Un entreposage incorrect peut détruire les pneus

Petits

trucs utiles Ramonage de votre cheminée Pour ramoner tout naturelle¬

ment une cheminée, il vous suffit de brûler des épluchu- res de pommes de terre sèches dans votre feu de bois.

Quand le bouchon est trop gros

Lorsque votre bouchon s'avè¬

re trop gros pour fermer vo¬

tre bouteille de vin, faites-le simplement tremper pendant quelques minutes dans de l'eau bouillante. Vous l'enfon¬

cerez alors sans problème.

Efficace contre l'odeur Le lait a débordé sur vo¬

tre cuisinière électrique. Pour éviter que se dégage une mau¬

vaise odeur, déposez rapide¬

ment deux ou trois clous de girofle sur la plaque bouillan¬

te. Un truc qui s'avère effi¬

cace.

Ils ne se cassent pas...

Savez-vous ce qu'il faut faire pour ne pas casser les œufs lors de la cuisson? C'est très facile. Il suffit de mettre deux allumettes dans l'eau.

Du pain au son

Si vous souffrez de paresse in¬

testinale, prenez l'habitude de remplacer le pain blanc par du pain au son complet.

Bain tonifiant

Mélangez à l'eau du bain un litre d'infusion faite avec 125 grammes de thym et de serpolet, ou 125 grammes de romarin et de thé noir. Dou¬

blez la dose si la fatigue est grande.

t.. irii'SlMHlr-

(9)

LES AILES

«Air 88 Fribourg»

à Ecuvillens

Avec sa piste en dur de 800 mètres, l'aéro¬

drome régional de Fribourg-Ecuvillens est aujourd'hui doté d'un équipement qui lui permet d'exercer un rôle de premier plan et cela durant toute l'année. En plus de sa vocation sportive, il est à même de rendre d'éminents services à l'économie et au tourisme du Pays de Fribourg, deux secteurs en pleine expansion dans notre canton. Sa reconnaissance officielle par les instances tant fédérales que cantonales de l'aviation sera marquée l'automne pro¬

chain par UN MEETING «Air 88 Fri¬

bourg», pour lequel les organisateurs at¬

tendent quelque 25 000 personnes. Cette grande fête aérienne évoquera l'avion à travers le temps avec la présence de Jean de Salis, célèbre aventurier du ciel. Il y aura également des parachutistes che¬

vronnés, des ballets aériens et des attrac¬

tions multiples.

G. Bd

Verra-t-on un tel spectacle dans le ciel fribourgeois?

Les sauts en parachute sont aussi spec¬

taculaires. Photos G. Bd

Ouvrez l'oeil!

Huit différences entre ces deux dessins. Serez-vous assez perspi¬

cace pour les découvrir?

Casse-tête par «Pécé»

Remplacez chaque nombre par une lettre. Même nombre et même lettre sont valables pour l'ensemble du jeu. Une

lettre est déjà indiquée. Trois mots sont à découvrir.

Thème: localités vaudoises.

37 39 38 34

33 31 36 30

32 33 35 40 P

Solution

dans notre prochaine édition.

Solutions

de nos précédents jeux:

La figure N° 6.

Colonne 1: Châtain.

Colonne 3: Violacé.

(10)

RIRE ET SOURIRE...

J'étais alors assistante de direc¬

tion et conduisais mon patron vers un rendez-vous d'affaires.

Nous avions eu des mots et j'étais exaspérée.

Un énorme chauffeur de ca¬

mion, à qui je venais de faire par mégarde une queue de poisson, se mit à m'invectiver:

- Quand apprendras-tu à con¬

duire guenon?

- Lorsque tu seras descendu de ton arbre, gorille! répliquai-je, furieuse.

- Attention! protesta mon pa¬

tron, inquiet. Il est beaucoup plus fort que moi, voyons - Justement, sifflai-je entre mes dents, j'essaie de faire d'une pierre deux coups..

S-Jt

> oiA®1- M

ÉVITER LE LAXISME

irvHwt

Il y a des années, j'étais installé à un bar avec des copains Nous avions une vue imprenable sur une table où venaient de s'ins¬

taller deux jeunes femmes à l'aspect fort attrayant. «Vous allez voir que ces deux beautés vont nous rejoindre au bar en moins de temps qu'il ne faut pour le dire», me vantai-je en me dirigeant vers leur table

«Excusez-moi, mais ne nous sommes-nous pas déjà rencon¬

trés quelque part?» demandai- je à l'une d'elles «C'est fort pro¬

bable», répondit-elle, «je travail¬

le au service des poursuites ju¬

diciaires»

Je revins à mon point de dé¬

part aussi penaud que bre¬

douille

On sonne à la porte Elle va ou¬

vrir.

- Je suis l'accordeur de piano, madame

- Mais je ne vous ai pas appelé - En effet..., ce sont vos voisins

On parle souvent de lutte contre l'alcoolisme et no¬

tamment de répression contre les chauffards ivres.

Les récentes fêtes de fin d'année ont à nouveau mis ce douloureux problème sur la sellette

Dans ce domaine, malheu¬

reusement, il existe aussi des privilèges et selon son nom, sa fortune ou sa posi¬

tion sociale, on peut mon¬

ter dans sa voiture complè¬

tement «bourré» et sans trop de problèmes Preuve en est la scène qui s'est dé¬

roulée récemment dans une grande localité de no¬

tre canton où une person¬

nalité fort connue a pris le volant alors qu'elle était dans un état d'ébriété

- Sais-tu ce qu'on met dans une voiture pour la faire marcher?

demande un père à son fils de deux ans.

- De l'argent! répond l'enfant du tac au tac.

Lorsque mon filleul âgé de sept ans nous rendit visite récem¬

ment, il m'aida à installer un se¬

cond téléphone Le travail ac¬

compli, je l'envoyai au salon, à l'autre appareil, pour vérifier

avancée et que sa voiture était parquée devant le ...

poste de police. Et devant plusieurs témoins, ce mon¬

sieur a démarré en trombe vers de nouvelles aventu¬

res jalonnées de bistrots et de rencontres arrosées. Si ce genre de fait divers n'a aucun effet sur le récidivis¬

te anonyme, il peut tout de même inciter à une certai¬

ne réflexion sur l'égalité des traitements infligés aux citoyens qui commet¬

tent des délits Or, dans le cas de l'alcoolisme au vo¬

lant, il faut à tout prix évi¬

ter le laxisme.

Il y va de la sécurité et de la vie d'automobilistes et de piétons innocents.

Jean-Marie Rolle

que la ligne fonctionnait. A la sonnerie, mon filleul décrocha et j'articulai clairement: «Ap- pel-test; deux, quatre, six, huit, m'entends-tu?» - «Oui, parrain, mais les numéros impairs ne marchent pas»

Grand-père fêtait son centiè¬

me anniversaire, et tout le monde le complimentait sur son excellente santé

- Je vais vous dire mon secret, dit-il. Je me suis marié il y a soixante-quinze ans, et, lors de notre nuit de noces, ma fem¬

me et moi avons pris un enga¬

gement: en cas de dispute, ce¬

lui qui se trouverait avoir tort sortirait faire un tour. J'ai beau¬

coup vécu au grand air ces soixante-quinze dernières an¬

nées!

Ayant accumulé tous les échecs dans sa vie, un homme s'était mis entre les mains d'un

psychiatre afin de restaurer un peu sa confiance en soi. Un ma¬

tin, il se précipite dans le bu¬

reau du médecin en criant:

- Docteur, ma mauvaise passe est terminée Regardez: j'ai lais¬

sé échapper ma tartine, et elle n'est pas tombée sur le côté beurré!

Le psychiatre examine la pièce à conviction et soupire en la lui rendant:

- Mon pauvre monsieur... Vous l'avez beurrée du mauvais côté

Je congratulais sur sa bonne mine un montagnard de qua- tre-vingt-quinze ans

- Ouais! répond-il, certains meu¬

rent jeunes, d'autres atten¬

dent la dernière minute.

- Papa, qu'est-ce qu'on entend par une petite heure? deman¬

de Olivier.

- A peine une heure, cinquante minutes environ, répond son père

- Et par une bonne heure?

- Un peu plus d'une heure, soixante-dix minutes peut- être

- Et par une bonne petite heure?

Son père reste perplexe pen¬

dant un moment, puis il éclate de rire:

«Ecoute, je pense que ça doit faire une heure pile, mais je n'en suis pas très sûr!»

Ce n'est déjà pas si mal de lais¬

ser des empreintes sur les sa¬

bles du temps, mais il est beau¬

coup plus important de s'assurer qu'elles vont dans la bonne direction.

WJa::

10

(11)

LE PASSÉ AU PRÉSENT

Que de filles ◦

Vuisternens- dt-Romont!

C ette photo de la classe des filles de Vuisternens-dt- Romont date de 1911. Au centre, nous voyons l'institutrice, M"e Ridoux, accompagnée de sa sœur. Elles sont entourées par le curé Tissot et le chapelain Broquet qui étaient chargés d'ensei¬

gner le catéchisme aux élèves. Etant donné que la photo a été

réalisée il y a 77 ans, il y a peu de chances pour que les filles se reconnaissent et soient encore toutes de ce monde.

Merci à notre fidèle abonné, M. André Grivel, de Vuisternens- dt-Romont, de nous avoir adressé ce souvenir d'école de son village. G. Bd

Ja kotse dm patl

LE VIYE KOTYÊ

No j'an pri d'ia méjon, On bi grô kotyê.

Pye grô tyè dè réjon, Dèpâchè le tê.

Kan chin vin la chêjon, Di kotyè n'in tsê.

On piti krebiyon, Ke katso adrê.

Mon chènya l'a bin fan, Dè le betâ bâ.

Mè ke l'i tinyo tan, Ne chu pâ d'akouâ.

Moujo a mè j'anhyan, K'vinyon la vèprâ.

Lou j'achtâ chu le ban, Po lou j'alonbrâ.

Chin mè farè on kou, Che n'in fan di lan.

Kan bin rapouârtè pou, Por mè l'âmo tan.

I lochè kotyè kou, K'min ti lè j'infan.

Mè brêno k'min on fou, Pindu pê lè man.

Bin kotyè j'an pye tâ, On dzoua dè tsotin, L'è j'ou to kartyalâ, Pê le fu dou tin.

L'è adon k'ié moujâ, Ke to prenyi fin.

Dè mè j'anhyan amâ, Le ban achebin.

André a Dzojè a Marc

(12)

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BULLETIN DE SOUSCRIPTION

Je souscris à un abonnement d'un an à la revue FRIBOURC ILLUSTRÉ au prix de Fr. 78.50, que je paierai à la réception du bulletin vert.

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G**

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asfc'

Vivre sobrement, être

«raisonnable», voilà qui n'est pas difficile pour le Capricor¬

ne. Non qu'il n'aime pas bien manger, mais il n'y attache pas une importance exagérée.

Par exemple, il n'aura guère l'idée de faire un grand détour uniquement pour manger dans quelque restaurant répu¬

té. C'est que le Capricorne se préoccupe d'autres choses,

moins futiles à ses yeux, et avant tout de sa carrière pro¬

fessionnelle!

Il est donc rare de voir le Ca¬

pricorne s'activer dans sa cui¬

sine. Or, s'il s'y décide tout de même ou qu'il y soit obligé, l'on voit alors apparaître toute

son application ainsi que sa discipline rigoureuse. Surtout les femmes natives du Capri¬

corne s'attaquent même à des menus compliqués compor¬

tant plusieurs plats. Ce fai¬

sant, elles ne laissent rien au hasard: on suit à la lettre les instructions du livre de cuisi¬

ne, on pèse les ingrédients au gramme près, on rectifie soi¬

gneusement l'assaisonnement et c'est montre en main qu'on surveille le temps de cuisson.

Grâce à leur zèle minutieux, les cuisinières et les cuisiniers Capricornes n'ont aucune pei¬

ne à réaliser le menu de leur choix

12

(13)

W NOTES MUSICALES

Déjà un quart de siècle d'existence pour

«La Persévérance» de Le Crêt

Au mois de décembre dernier, le chœur mixte « La Persévéran¬

ce» de Le Crêt a donné un concert de très haute tenue pour mar¬

quer ses vingt-cinq ans de présence dans la vie culturelle de la pa¬

roisse. Forte aujourd'hui de quarante-sept membres, dont la

moyenne d'âge est de vingt-cinq ans, cet ensemble vocal a, en 1985, grâce à Mlle Aline Frossard qui assumait la direction par intérim, participé aux Céciliennes de Châtel-Saint-Denis, mani¬

festation qui fut retransmise par la Télévision romande.

A l'heure actuelle, son comité est formé de Raphaël Grandjean, président; René de Phouly, vice-président; Claude-Eliane Grandjean, secrétaire; Anne-Lise Currat, caissière; Sylvia Vial, adjointe; et Romuald Sapin qui, depuis deux ans, est le distin¬

gué directeur de ce chœur mixte auquel nous souhaitons bon vent.

L. M. - G. Bd

Le chœur mixte

«La Persévéran¬

ce» de Le Crêt.

Dans le petit groupe debout, à droite de la pho¬

to avec le bred- zon, M. Ro¬

muald Sapin, directeur, et à sa gauche M. Oscar Moret.

Photo Thierry Vial,

Le Crêt 'O'

JPU

«Au Fil du Temps»

crée un spectacle:

• . " ^ f- ROMONT

OU LA COLLINE RONDE

Le groupe costumé «Au Fil du Temps» fêtera, en juin 1988, ses cinquante ans de façon originale. Il créera «Colline ronde», un spectacle dansé, joué et chanté qui raconte quelques temps forts de l'histoire romontoise.

Daniel Stern, responsable des festivités, souligne que, si les exé¬

cutants sont des amateurs, les auteurs de «Colline ronde» sont tous professionnels. Louis Page est remonté dans le temps de l'histoire romontoise pour écrire le texte. Le comédien Gil Pi- doux en fait l'adaptation scénique, notamment celle de l'incen¬

die de la ville, et Pierre Kaelin crée la musique du spectacle qu'il dirigera.

Le groupe costumé «Au Fil du Temps», son orchestre renforcé, la Cécilienne et le Théâtre des Remparts interpréteront, au cours de six représentations en plein air, dans la cour du château, du 21 au 26 juin 1988, cette création locale. Quatre groupes étran¬

gers danseront en première partie des spectacles et animeront la soirée du samedi.

Après le succès de la «Pastorale gruérienne», «Colline ronde»

ressuscitera le charme et l'ambiance des spectacles en plein air dans la cour du château de Romont.

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CHARMEY:

«Le Derby» fait

peau neuve

Claudie Repond (à gauche), tenancière du dancing «Le Derby», pariant avec une cliente.

* "Su*-"

>-2 - ■ t/n accueil sympathique autour d'un bar bien conçu.

v * r*

Dirigé et exploité par Claudie Repond,

«Le Derby» à Charmey a fait peau neu¬

ve et s'est agrandi. Situé au cœur de la localité, cet élégant dancing offre main¬

tenant 150 places assises réparties dans un cadre fort judicieusement pensé et conçu. Un bar agréable et confortable autorise les discussions à voix basse, tout comme d'ailleurs le jardin d'hiver qui prolonge cette zone calme où l'on peut trouver de quoi apaiser les petites faims.

Sur la piste de danse, cependant, les branchés peuvent s'éclater sur les tubes les plus actuels. La programmation est assurée par un disc-jockey efficace; une installation acoustique sophistiquée ain¬

si qu'un superbe light-show complètent l'équipement de cette boîte de plus en plus courue. A noter également que de nombreuses places de parc à proximité rendent son accès facile.

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ESTAMINETS DE CHEZ NOUS

«Le Derby» fait peau neuve

Le sens de l'accueil

A la barre du Derby, Claudie Repond a le sens de l'accueil et un charme qui con¬

fèrent une atmosphère particulièrement chaleureuse.

En pleine saison de ski, «Le Derby»

connaît déjà une affluence prometteuse et on y rencontre tous ceux qui appré¬

cient la magie de la nuit, ces instants pré¬

cieux que l'on partage avec les gens qu'on aime. Dans son nouveau décor,

«Le Derby» est rapidement devenu, et à juste titre, le nouveau rendez-vous des noctambules fribourgeois.

Jean-Marie Rolle

Une piste où se retrouvent les meilleurs danseurs de la région.

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Dancing «Le Derby»

Charmey

Ce reportage sur le dancing «Le Derby»

à Charmey a pu être réalisé grâce à l'appui publicitaire des entreprises figurant

sur les pages 14,15 et 16 et que nous recommandons vivement

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SPORJSßiMJVER

Avec du retard sur les prévisions habituelles, la neige est enfin ve¬

nue blanchir nos Alpes et nos montagnes qui ont pris une di¬

mension hivernale communiquant au paysage un aspect artistique re¬

marquable. Si le ski alpin reste au centre de l'offre des sports d'hiver dans la plupart des stations fri- bourgeoises, le ski de fond est, lui aussi, en nette progression. Com¬

me le ski de promenade, il est à la portée de tous. Du bambin qui ac¬

compagne son papa et sa maman à travers champs et bois enneigés, jusqu'à l'arrière-grand-père qui ne voit pas pourquoi il renoncerait à son sport favori. C'est une disci¬

pline sportive où l'on se rend par¬

faitement compte de ses forces physiques. Le risque de surmena¬

ge et d'accident n'existe pas.

'h

M-

Un sport universel

Le ski de fond demande à l'organisme un effort régulier et harmonieux, à l'inverse des sports qui ne sollicitent qu'une partie du corps. Les courses populaires ont beaucoup de succès. Tous les amateurs de ski de fond s'y rencontrent: cham¬

pions et débutants, espoirs de demain et skieurs qui ont leur avenir sportif derriè¬

re eux. Rares sont ceux qui aspirent vrai¬

ment à la victoire. Ils recherchent tous le rythme qui leur convient et l'exaltation de l'effort individuel.

Mais il n'y a pas que les courses populai¬

res. Dans la plupart des stations du Pays de Fribourg, des itinéraires pour le ski de promenade et des pistes de fond sont ou¬

verts durant chaque saison hivernale.

Le ski de fond sur les Monts-de-Riaz

Chacun peut ainsi connaître en tout temps la JOIE de l'effort partagé.

Et puis le skieur de fond est en étroite communion avec la nature. Il doit lutter contre elle pour franchir un passage gelé, il prend plaisir à voir évoluer le paysage,

Photo Prisma

il se laisse glisser au fond des vallées et éprouve une joie profonde à vaincre les montées. Pour lui, la nature est tout à la fois amie et ennemie, aide et obstacle, partenaire et adversaire.

G. Bd

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(18)

LES SPORTS

Les caissiers de la deuxième ligue, notamment ceux des clubs bien gérés - et ils sont plusieurs - ne nous contredi¬

ront pas. C'est effectivement autour de leur terrain de jeu, chez ceux que l'on appelle communément les sans- grade, que l'amateur de foot¬

ball se rencontre le plus faci¬

lement.

Pourquoi? La réponse est simple. De Fétigny à Farva- gny, des hauteurs du Guintzet à Morat, le spectateur peut encore s'identifier à des gens de chez nous, pas encore for¬

cément corrompus par l'ap¬

pât d'un gain trop facile. Et où, de surcroît, il n'est pas né¬

cessaire d'être le remplaçant d'un remplaçant d'un club huppé du pays pour gagner la confiance de dirigeants qui, en matière de transferts, font parfois preuve d'une incom¬

pétence condamnable.

L'avis du patron

Depuis vingt années au comité de l'Association fribourgeoise de football - il en assure la prési¬

dence depuis une décennie - Bernard Carrel, le grand patron de nos footballeurs, sait donc de quoi il parle lorsqu'il affirme:

« La deuxième ligue, c'est le ba¬

romètre de la qualité de notre jeu. Dommage que, compte tenu de l'effectif de la «Canto¬

nale», nous ne soyons pas mieux représentés à l'échelon supérieur. Toujours est-il que si

notre deuxième ligue bénéficie d'un respect incontestable, nous le devons à notre championnat attractif, un championnat com¬

posé par des clubs et des diri¬

geants qui apportent du soin à leur propre gestion. Notre champion cantonal n'a plus rien à envier aux autres lauréats ro¬

mands. Preuve en est les ré¬

centes promotions de Châtel- Saint-Denis, puis de Central, au détriment des champions neu- châtelois et vaudois. Et ce n'est peut-être pas fini... Mon favori

CHAMPIONNAT FRIBOURGEOIS DE DEUXIÈME LIGUE

LE VRAI „

BAROMETRE DE

LA VALEUR DE NOTRE FOOTBALL stavayer-Farvagny 0-1 : le seul

ut du match.

18

(19)

LES SPORTS

pour le titre qui sera décerné au printemps? Beauregard, à mon avis, me semble l'équipe la mieux fournie en hommes d'ex¬

périence. Et si elle joue son football, sans tomber dans le rythme de l'adversaire, elle pos¬

sède indiscutablement ce petit

« plus » dont tout candidat à une place en catégorie supérieure doit se prévaloir. »

Promotion - mérite Au sujet des lauriers gagnés par ces équipes, Bernard Car¬

rel sait aussi évoquer un point sensible: «Toute accession à une ligue supérieure résulte d'un travail en profondeur. On l'a vu avec Marly qui possè¬

de un excellent entraîneur, on l'a vu aussi avec Richemond.

Ces équipes sont arrivées en deuxième ligue parce qu'elles ont entrepris un effort d'in¬

frastructure qui s'est révélé payant. Je souhaiterais qu'un tel aboutissement sourie à

Beaucoup de détermination dans

> le regard de ce joueur de Courte- pin qui tente d'échapper à la sur-

{ veillance de deux footballeurs de

^ Fétigny\

Domdidier au niveau d'une évoluer chez nous, en ligue na- entrée dans le championnat de tionale A ou B. Mais il faut te- première ligue. Parce que tout nir compte, aussi, de l'intérêt ce qui se fait en Basse-Broye a des joueurs en question. S'ils dynamisé le football de cette sont partis - et il y a aussi Tor- région. Il est regrettable que nare à Zurich et Duc à Lau- cette année Domdidier piétine sanne - c'est parce qu'ils ne quelque peu. Je m'explique ce rencontraient plus chez nous phénomène négatif par une le club qui leur permettait de indiscutable usure dans les progresser encore ou parce responsabilités exigées pour qu'on n'a pas su découvrir suf- tenir continuellement une pla- fisamment tôt les immenses ce au top-niveau. » qualités qu'ils détenaient.

C'est là un petit reproche que je ferai à quelques soi-disant Lexode des cracks recruteurs de talents, lesquels Brillants en deuxième ligue, -n'ont souvent pas assez d'hu- quelques footballeurs fribour- milité pour se déplacer sur des geois font maintenant les terrains de campagne où ils beaux jours des «grands» du auraient l'occasion de voir à football helvétique. Que l'on l'œuvre quelques jeunes foot- songe seulement à Mottiez balleurs spécialement doués.

(ex-Morat et Beauregard), à Mais quoi qu'il en soit, notre Corminbœuf (ex-Domdidier), deuxième ligue se porte bien, à Fasel (ex-Montet et Payer- Le fair-play est respecté, les en- ne), à Chassot (ex-Fribourg) traîneurs sont compétents. Et et bientôt à Chablais (ex-Esta- je me dis aussi que si quelques vayer) qui exercent leurs ta- jeunes réussissent ailleurs, le lents à la Maladière sous les mérite en revient également à couleurs de Neuchâtel Xa- nos instructeurs qui ont su max. Cet exode des cracks provoquer le déclic qui peut laisse Bernard Carrel mi- aboutir à une belle carrière.»

figue, mi-raisin. «Bien sûr que

je préférerais voir ces joueurs Marcel Brodard

(20)

HUITIÈME DISTRICT

Une rubrique «hors-les-murs» de Gérard Bourquenoud

AJB et monument ont trente ans

C'est en effet le 22 septembre 1957, au Musée gruérien, à Bulle, sous l'initiative de feu Ernest Grivet, de Bâle, que l'Association Joseph Bovet a été fondée. Celle-ci comptait à l'époque treize sociétés fri- bourgeoises du dehors, alors qu'aujourd'hui elles sont au nombre de trente-sept. Le même jour, en présence de di¬

zaines de milliers de person¬

nes, un monument érigé à la mémoire du célèbre composi¬

teur était inauguré sur la place St-Denis.

Soirée de fin d'année du Cercle

tri bourgeois de Nyon Selon la tradition, cette fête

est surtout celle des enfants des membres du cercle, con¬

crétisée par la venue du Père Noël accompagné de son fidè¬

le serviteur le Père Fouettard.

Pour la circonstance, l'arbre de Noël avait été dressé à la grande salle de la Colombière.

Ainsi, après le thé (selon une recette du président d'hon¬

neur Marcel Grandjean), ac¬

compagné de la tresse, les trente-cinq enfants s'avancè¬

rent vers le Père Noël pour re¬

cevoir un cornet garni. A la grande joie des parents et amis présents, plusieurs d'entre eux entonnèrent et récitèrent des chansons et des poèmes.

Dans son allocution, le prési¬

dent Maurice Tinguely, après avoir adressé un chaleureux message aux enfants, releva la présence de la doyenne du cercle, Mme Rohrbasser, et du doyen, M. Vial, membre d'honneur. Un cadeau fut remis aux jubilaires: Mme

Götschmann pour ses septan¬

te ans et M. Léo Vonlanthen, ancien président et membre d'honneur, pour ses quatre- vingts ans. Ces membres ont été applaudis en guise de re¬

connaissance pour leur fidéli¬

té et leur dévouement.

BEN

M. Maurice Tinguely, président du cercle (à gauche), félicitant M. Léo Vonlanthen pour ses 80 ans.

Bien que trente ans se soient écoulés depuis cette lumineuse journée, aucune cérémonie n'a marqué cet anniversaire l'an passé. Cela est dû au fait que l'automne dernier une grande manifestation était organisée à Sion et que l'Association Jo¬

seph Bovet a été frappée par le décès de son président, Ray¬

mond Perroud, de Bâle.

Le comité de l'AJB est cons¬

cient que les trente ans d'exis¬

tence de l'Association Joseph Bovet se doivent d'être mar¬

qués par une cérémonie de¬

vant le monument dédié au barde fribourgeois, étant don¬

né que cette année il n'y aura probablement pas de pique- nique aux Colombettes en rai¬

son des travaux de transfor¬

mation du chalet qui vont débuter en février et se prolon¬

ger durant plusieurs mois.

Texte et photo G. Bd 20

(21)

LE MONDE LITTÉRAIRE LA VOIE CRUELLE

par Ella Maillait

Une Ford de dix-huit che¬

vaux emmène deux voya¬

geuses expérimentées vers l'Afghanistan, par Istan¬

bul, Trébizonde, Téhéran, Hérat. Elles affrontent les douanes, les routes en construction, les fonc¬

tionnaires vétilleux, les foules, les déserts. Juin 1939, Ella Maillart con¬

naît déjà le centre de l'Asie, pourtant elle y re¬

tourne en compagnie de Christina.

Mais Christina est malade - gravement - son âme est malade. Sa santé physique est faible et la drogue dans laquelle elle puise des forces de rébellion l'anéantit peu à peu. Elle raconte dans ce récit bou¬

leversant la lutte de cha¬

que jour: passant à Ab¬

bas Abad, traversant le Turkestan où elle lit des li¬

gnes qui semblent écrites pour Christina:

«La volonté qui sait, la mémoire, la pensée

Les Rencontres poétiques internationales en Suisse romande ouvrent un con-

Un enfer et la vie elle- même un piège.

Ce sont les hommes les plus sobres qui portent Le blâme des drogues et

de l'ivresse

Pour se libérer de la cons¬

cience de soi. » A Bamiyan, l'auteur se laisse envahir par la dou¬

ceur du jour... «Les pre¬

mières heures de la jour¬

née me donnèrent de la joie. Les couleurs étaient vives mais fondues, com¬

me bordées de nacre - l'émeraude de l'herbe courte, l'orange et le violet des falaises, le jaune des champs, les brillantes feuilles des peupliers. Et là-haut régnait le bleu du ciel, un bleu riche et pro¬

fond semblable à celui qui domine les champs de neige en Suisse. »

A Kaboul, l'état de Chris¬

tina empire... «Je me fai¬

sais du souci au sujet de Christina. Fiévreuse, elle fumait plus que jamais... » Et c'est la fin du voyage.

Pour Ella il faut noter les récits de voyages, écrire...

pour Christina, c'est enco¬

re la recherche à une paix intérieure.

LA VOIE CRUELLE est un récit captivant, intéres¬

sant, et si nous visitons en compagnie de Christina et Ella les pays dont nous rê¬

vons, nous voyageons également dans d'autres pays à l'intérieur de l'Etre, si inconnus parfois.

Aux Editions 24 Heures.

Andrée Fauchère

cours original aux poètes suisses de langue françai¬

se, aux jeunes poètes en

particulier. Le lauréat se verra offrir par la Ville d'Yverdon-les-Bains la somme nécessaire pour couvrir les frais d'un voyage et d'un séjour pla¬

cés sous le signe d'une

«rencontre poétique».

Le règlement du concours

Après l'aventure du livre en terre fribourgeoise, la Bibliothèque cantonale et universitaire propose celle des Fribourgeois sur la planète.

Cette femme et ces hom¬

mes ont quitté les pru¬

niers de leur maison pour vivre l'inconnu, Tailleurs, l'aventure. Au lieu de jouir des douceurs du pays natal, ces individus ont risqué la liberté à pied, à cheval ou à la voile.

Alors les Fribourgeois sont devenus industriels à Paris ou à New York. Ils ont exploré le Paraguay, la Nouvelle-Zélande ou l'Ethiopie. Ils ont été journaliste en Chine, peintre à Chicago ou poè¬

te en Argentine. Artistes, ils ont embelli les pays du Danube par des orgues ou par des monuments. Ils ont fêté la bénichon à Pondichéry ou à Lenin¬

grad. A Noël, ils ont bu leur vin en Australie ou dégusté le chocolat d'Amazonie.

peut être obtenu jusqu'au 31 janvier 1988 à l'adresse suivante:

Rencontres poétiques in¬

ternationales en Suisse ro¬

mande

Case postale 1913 2002 Neuchâtel.

La Bibliothèque cantona¬

le et universitaire est fière de raconter par un livre et par une exposition l'his¬

toire de ces conquérants.

Leurs destins brisent un cliché tenace: l'audace est aussi fribourgeoise. La vie de ces personnages émer¬

veillera le lecteur ou le visiteur comme un vrai roman. Car ces Fribour¬

geois ont apprivoisé pour nous le lointain, l'extraor¬

dinaire, le redoutable.

Pendant plusieurs mois et avec une longue passion, des auteurs se sont ren¬

contrés à la Bibliothèque.

Pour décrire la vie de leur héros, ils ont recherché des documents dans le canton, en Suisse et dans le monde. Mais ils savent qu'il reste encore beau¬

coup de sources à exploi¬

ter. De plus et surtout de nombreux personnages manquent à l'appel: des missionnaires, des soldats et la foule des petites gens qui ont émigré pour man¬

ger leur pain quotidien.

Cette manifestation vise aussi un objectif à long terme. En collaboration avec toute la population, la Bibliothèque cantonale et universitaire souhaite compléter patiemment la liste des fils et des filles du Moléson et du Lac-Noir partis sur la planète. Car leur histoire fait partie in¬

tégrante de notre patri¬

moine. Avec eux, nous cé¬

lébrerons dans le temps et dans l'espace des retrou¬

vailles riches d'espoir et de progrès.

Diffusion: Editions du Cassetin, 19, rue Louis- Braille, Fribourg.

Rencontres poétiques internationales en Suisse romande CONCOURS OUVERT

AUX POÈTES

LES FRIBOURGEOIS SUR LA PLANÈTE

(22)

ART ET ARTISANAT

Photo F. Rausser Tirée du livre:

« Kugue au Pays de Gruyère», édition hors commerce

ab

u Pays de Gruyère, il n'y a pas que le folklore, te chant et ta mu¬

sique, le fameux chocolat et le savou¬

reux fromage, il y a aussi les dentel¬

les. En effet, celles-ci se travaillent encore à la main au moyen d'un pro¬

cédé ancestral qui n'a pas changé au cours des siècles. Certains historiens ont rapporté de hauts faits d'arme où ta guerre se faisait, semble-t-il, en dentelles! Peut-être qu'aujourd'hui devrions-nous parler de ta guerre des dentelles. Celle qui oppose les dentel¬

lières aux procédés mécaniques. Il est vrai que les dentelles, grâce à la fines¬

se de leur dessin, rehaussent encore telle pièce de l'habillement. Mais de plus en plus elles sont fabriquées à la machine, tout particulièrement en Suisse alémanique et en France, alors qu'en Belgique il existe encore des ar- tisanes qui exécutent les dentelles à la main. Comme en Gruyère.

Et pourtant, quelle poésie ne perçoit- on pas dans le cliquetis des fuseaux qui s'entrechoquent sur le coussin.

Les doigts habiles de la dentellière, de cette fée devrait-on dire, les fait vire¬

volter de-ci, de-là, de gauche à droite, de droite à gauche. Et les fils de lin qui s'entrecoisent créent des arabes¬

ques étonnantes qui constituent petit à petit le filet de la dentelle. Pour te profane, cela tient presque de la ma¬

gie. Il y a sur le coussin un modèle de papier que parfois la dentellière a conçu elle-même. Mais ensuite com-

22

l

ment retrouve-t-elle parmi ses 12 à 50 paires de fuseaux? Un mystère!

A Bulle comme à Gruyères, le touris¬

te peut acquérir aujourd'hui encore une telle œuvre d'art. II n'a qu'à en¬

trer dans un magasin spécialisé. Son choix pourra se porter sur de ravis¬

sants napperons ou des tapis de for¬

me ronde ou rectangulaire et de toutes grandeurs. Qu'ils soient mou¬

choirs, nappes d'autels ou services à thé, ces magnifiques produits d'un ar¬

tisanat gruérien sont tous ornés de ré¬

putées et merveilleuses dentelles de Gruyère.

Pour l'amour du beau, ces artistes à domicile doivent se contenter d'une rétribution bien modique, afin que ces merveilleuses ajourées soient à portée de bourse des acheteurs.

Puissent les dentellières de la Gruyère faire cliqueter encore longtemps les fuseaux de buis pour que la tradition

se maintienne et pour la joie des amateurs de belles choses, ne fussent- elles que des souvenirs qu'ils empor¬

tent de leur séjour au Pays de Fri- bourg.

G. Bourquenoud

# W "1

*< A ' L ' -\\\1

Photo G. Bd

(23)

LES ARTS

A lexandre Cala- me, peintre de l'Ecole ge¬

nevoise, est le plus impor¬

tant artiste du paysage alpestre en Suisse. Les for¬

ces grandioses de la natu¬

re, tantôt paisibles, tantôt violentes, sont le thème de son œuvre, où les paysa¬

ges de montagne alternent avec des lacs et des plai¬

nes.

Qui est Alexandre Cala- me? Il est né à Vevey, fils de Samuel-David Cala- me-Rosset, marbrier, bourgeois du Locle, de La Brévine et de Valangin, Neuchâtel, Prusse, et de Julie, née Borel. Dès l'âge de seize ans, il dut subve¬

nir non seulement à ses propres besoins, mais aus¬

si à ceux de sa mère, et en¬

core fut-il obligé de régler les dettes résultant de l'hospitalisation de son père. Et, plus tard, à for¬

ce de travail, il produisit des oeuvres que les plus grands marchands et les têtes couronnées d'Euro¬

pe se disputaient. Quelle destinée! Venu au monde avec une déformation aux pieds, il perdit de surcroît l'œil droit dans un acci¬

dent alors qu'il avait dix ans. 11 dut quitter l'éco¬

le dans sa quinzième an¬

née pour devenir, peu de temps après, le soutien de la famille. Et pourtant, ce peintre marchera des heu¬

res et des heures pour peindre le détail d'une cime et deviendra un vir¬

tuose du rendu des feuil¬

lages ou des rochers.

En 1855, il vend son Lac des Quatre-Cantons à Na¬

poléon III, lors de l'Expo¬

sition universelle, pour 15 000 francs or.

Calame voyage en Hol¬

lande, en Italie, en Alle¬

magne. Il admire avant tout la peinture hollan¬

daise au XVIIe siècle et s'insurge contre la «tou¬

che lâche» de l'Ecole fran¬

çaise. Il expose au Salon de Paris, où il connaît le succès avec l'Orage à la Handeck, manifeste de la peinture des cimes, acheté à Genève par souscription nationale. Et chaque été

Le Wetterhorn (inachevé)

d'histoire, Genève. 1863 Huile sur toile - Musée d'art et

ALEXANDRE CALAME ( VEVEY 1810 - MENTON 1864)

AU-DELÀ DES CIMES il voyage en Suisse, afin

de rejoindre la montagne où il peint avec des élèves pour faire des esquisses et des études qui serviront, l'hiver, à exécuter les grands tableaux d'atelier.

En parcourant les lettres de Calame, on peut se rendre compte de ses

«campagnes» de travail:

« Départ de Genève par diligence à midi, arrivée le même soir à Lausanne à 5 heures, y dîner à l'Hôtel Gibbon, tout près de la poste. Départ de Lausan¬

ne pour Berne à 6 h 30.

Arrivée à Berne le lende¬

main matin à 4 h 30, en partir pour Thoune à 5 h 30. Arrivée à Thoune à 8 heures, y déjeuner à l'Hôtel de Bellevue, près du bateau à vapeur. Le bateau part pour sa pre¬

mière course à 8 h 30, pour la deuxième à 2 heu¬

res, mais en prenant le deuxième départ, il faut coucher à Interlaken pour prendre le bateau de Brienz le lendemain à

11 heures». Ensuite, après de tels voyages, la pluie, désespoir des peintres paysagistes ! « La pluie, toujours la pluie - écrit-il à sa femme - et aucune ressource pour passer le temps, pas la moindre pe¬

tite étude à faire d'une fe¬

nêtre ou d'un endroit qui offre un abri...» Ou enco¬

re : « Les chemins sont des torrents et il pleut d'une manière phénoménale, impossible de mettre un pied dehors, aussi tout en faisant un croquis de ma fenêtre, je m'amuse à voir des sociétés de Messieurs et de Dames faisant, avec une conscience digne d'éloges, leur métier de touristes, pataugeant jus¬

qu'à mi-jambe, faisant fi de la pruderie tradition¬

nelle des Anglaises, en montrant des bas couleur de boue, des jupons re¬

troussés, se moquant de la forme fabuleuse de leur chapeau de paille et ad¬

mirant quand même le Staubbach noir comme de

l'encre, des montagnes in¬

visibles et l'admirable ver¬

dure des prés verts comme des émeraudes (c'est que l'eau ne leur manque pas) trouvant tout cela super¬

be avec un sang-froid du meilleur ton; mais res¬

semblant pas mal, par leur tournure ridicule et piteuse, à l'arrière-garde d'une armée en déroute.

Tout ce monde arrive, ad¬

mire cinq minutes, puis repart pour aller payer leur tribut à quelque au¬

tre merveille de la nature, et de retour chez eux, ils s'imaginent avoir une idée juste de la Suisse, ils en parlent doctement, heu¬

reux encore qu'ils n'écri¬

vent pas des impressions de voyage».

On connaît Calame com¬

me le peintre des orages, alors qu'il a donné une tout aussi grande quantité d'œuvres sereines, aux heures et aux couleurs les plus tendres d'une nature amie. Il a peint les matins clairs, transparents, les rivages du Léman aux courbes douces et aux lointains baignés de soleil, les chaleurs écrasantes de l'été, quand les blés sont mûrs et que tout est im¬

mobile sous la canicule.

Drame, harmonie et ma¬

jesté: les trois thèmes de l'œuvre de Calame sont reliés à la fois aux grands thèmes romantiques et à la religion personnelle du peintre. Il n'est pas besoin de mettre en évidence l'as¬

pect dramatique de l'art de Calame. Depuis son premier tableau célèbre, l'Orage à la Handeck, jus¬

qu'à sa dernière gran¬

de œuvre, le Wetterhorn (inachevé), les tempêtes du romantisme ont souf¬

flé tout au long de sa car¬

rière. Les sapins sont se¬

coués par les éléments déchaînés tout comme le sont les hommes par les orages de la vie. A notre époque, un tel pathos peut nous étonner, car nous avons perdu contact avec le monde végétal dont on commence tout juste, avec la mort des fo¬

rêts, à se souvenir.

Valentina Anker

(24)

PORTRAIT DARTISTE

Ii rt-ssé?!Il Rose ba\a chanso"s A.

oT&Ue de Va Suisse- c^ m.

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PIERROT

LA

ROSE

LA TENDRESSE DU POÈTE

Un artiste authentique.

Pierrot la Rose passe de table en table et avec de petits re¬

frains éternels chantés du bout du cœur il nous remet en mémoire les mots magi¬

ques des grands auteurs, no¬

tamment Charles Trenet. En¬

tre deux chansons, il prend le temps de changer les rou¬

leaux de son orgue fabriqué, il tient à le préciser, en 1882, et profite de la manipulation pour nous conter quelques œuvres personnelles. Et là Pierrot la Rose se découvre,

mais on l'avait déjà deviné, Pierrot la Tendresse. Avec un talent exquis, il réinvente Montmartre, Paris et, compa¬

gnon indissociable, l'amour.

Détail surprenant mais ô combien agréable : le répertoi¬

re de Pierrot la Rose touche tous les publics. Jeunes et moins jeunes en redemandent et le bonhomme ne se fait pas prier, tout heureux qu'il est de distiller autant de bonheur.

Encore un détail: si vous croyez avoir déjà vu sa tête quelque part, vous avez rai¬

son : il a joué son propre rôle dans le célèbre film «Trois Hommes et un Couffin».

Jean-Marie Rolle 25

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REGARDS SUR...

QUARTIER DU BOURG:

CHARME ET COURTOISIE

Le quartier du Bourg et sa mer de toits anciens.

Photo Jean Mülhauser, Fribourg

Le quartier du Bourg est cher au cœur des Fribourgeois et les rai¬

sons de cet attachement ne man¬

quent pas. Véritable témoin de notre histoire, cette partie de la capitale a autrefois abrité le til¬

leul de Morat, dont l'emplace¬

ment est encore jalousement surveillé de haut par la cathédra¬

le St-Nicolas. Mais le quartier du Bourg sait aussi jouer la carte du présent, puisque notre gouver¬

nement y siège non loin de plu¬

sieurs services administratifs ré¬

partis dans les diverses belles maisons bourgeoises qui don¬

nent à l'ensemble un charme iné¬

galable.

Dans son roman «Jonas», l'écri¬

vain Jacques Chessex situe de nombreuses actions dans le quartier du Bourg, l'un des rares de la cité à avoir gardé une âme profonde. Et l'homme de lettres, qui a étudié à Fribourg, a lui aussi subi son envoûtement.

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ment de graves brûlures aux person¬

nes et d'importants dégâts au bâti- v! ment.

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Références

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