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La Shoah : le génocide juif

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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La Shoah : le génocide juif

 C’est la première entreprise systématique de destruction d’une communauté, avec des moyens modernes et d’une façon systématique.

Même si dans l’histoire il y a eu aussi d’autres « génocides » :les vendéens, les arméniens, les indiens…il y a une spécificité de la Shoah.

A voir le film de Lanzmann.

 Un “ crime contre l'humanité ” à l'échelle de l'Europe dont la cause est presque exclusivement raciste

 Rendu possible grâce a la complicité passive ou active d’autres pays (notamment de l’Etat Français).

 Cependant à partir de 1943 le peuple français « refusa » cette persécution .Il en résulte de nombreux sauvetages.

L’exception italienne :en zone d’occupation italienne (Côte d’Azur et Savoie) les juifs ont été « protégés »par l’armée italienne Voir témoignage de Serge Klarsfeld

 Il y a cependant une spécificité de l’holocauste (la Shoah) qu’il faut connaître pour éviter un retour de cette violence sur les minorités et les hommes les plus fragiles.

I. La théorie raciale des nazis

A. Une hiérarchie des races

• Cette doctrine nazie est fondée sur un détournement de la pensée scientifique (théorie de Darwin, médecine, histoire).

• Elle affirme qu'il existe une “ race ” supérieure (les Aryens dont les Allemands sont des descendants), des “ races ” inférieures (les Latins), des

“ races ” d'esclaves (les Slaves) et des “ sous-hommes ” (les Juifs) à éliminer.

B. Le mythe aryen

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Hitler en avait besoin pour ressouder le peuple allemand autour d'un ennemi suprême, incarnation de tous les maux dont l'Allemagne a souffert (l'humiliation du Diktat de 1918, la crise de 1923, la crise économique et sociale de 1929-1933, etc.).

II. Les étapes de la politique anti-juive du Reich hitlérien

A. L'exclusion de la société

• Elle commence par la définition : qui est Juif ?

• Elle se poursuit par l'expropriation (lois de Nuremberg, 1935), le marquage (l'étoile jaune).

B. La concentration et la déportation

• La guerre rend possible l'injonction faite aux Juifs de se regrouper dans des ghettos (Varsovie, Lodz).

• Les Juifs d'Europe centrale furent d'abord déportés à Theresienstadt, lieu de regroupement avant “ le grand voyage ” vers les camps et la “ solution finale ”.

C. La “ solution finale ” de la question juive

• La volonté d'extermination s'affirme avec l'offensive contre l'URSS : les Einsatzgruppen ou “ groupes d'intervention ” en sont chargés (dès 1941) partout où la domination nazie s'impose.

• L'échec militaire et le désir de vengeance incitent les dirigeants nazis à trouver une méthode d'extermination plus efficace.

• La conférence de Wannsee (qui réunit, le 20 janvier 1942, de hauts dignitaires du Reich) met en place les rouages de la phase finale de

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l'extermination de 11 millions de personnes (chiffre donné par Heydrich, organisateur de la conférence) : les camps de la mort sont peu à peu installés, la technique du gazage permet la mise à distance des bourreaux et des victimes, et les fours crématoires servent à effacer toute trace des crimes.

Conclusion

Une remise en cause de la notion de progrès moral de l’humanité.

Un contraste entre la culture et la barbarie La culture protége t elle ?

Ne pas oublier pour que ce genre de « comportement » collectif ne recommence plus ( vigilance contre toutes attaques contre les minorités !).

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Se questo è un uomo (“ Si c'est un homme ”)

(titre du livre, paru en 1947, de Primo Levi (1919-1987), chimiste et écrivain italien déporté à Auschwitz et ayant survécu).

L'extermination rationnelle, faisant usage des moyens techniques les plus modernes (gaz, fours crématoires, chemin de fer, installations de type industriel), remet en question la civilisation occidentale qui a rendu possible l'extermination d'hommes par d'autres hommes.

Primo Levi a insisté sur la “ désolation intérieure ” des victimes, et aussi celle des bourreaux, et, toute sa vie, il s'est fait le témoin de “ la sinistre nouvelle de ce que l'homme, à Auschwitz, a pu faire d'un autre homme ”.

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