Alimentation des animaux de ferme
L’herbe et les autres plantes fourragères constituent l’essentiel de la ration des animaux d’élevage (61 % de l’ensemble de la matière sèche disponible en 2015-2016). Les autres aliments sont constitués d’éléments plus concentrés, comme les grains et graines (céréales, oléagineux) et leurs coproduits (tourteaux). Ils sont utilisés tels quels ou sous forme d’aliments composés élaborés par l’industrie.
Touchée par la sécheresse et des phénomènes météorologiques extrêmes (inondation), la production d’herbe dans les prairies durant la campagne 2015-2016 est faible, bien en dessous de celle des quatre campagnes précédentes. Elle est inférieure de 23 % à la production moyenne des dix dernières campagnes et de 14 % à celle de la campagne 2014-2015. La consommation de céréales augmente légèrement. La forte hausse de blé fourrager est contrebalancée par une diminution marquée de celle de maïs grain. Celle de tourteaux continue d’augmenter et atteint un nouveau record.
En 2015-2016, l’utilisation de tourteaux de soja augmente à nouveau. Elle ne représente plus que 47 % des utilisations de tourteaux contre 70 % en 2001-2002, la moindre part de marché du soja s’étant faite au profit des tourteaux de colza (31 %) et de tournesol (18 %).
L’ a l i m e n t a t i o n d e s a n i m a u x e s t essentiellement issue de la production agricole nationale. 8 % de matières premières utilisées ont été importées en 2015-2016. Un peu moins de la moitié est constituée de tourteau de soja en provenance du continent américain.
Ressources en fourrages et en aliments concentrés
145 2017
Ressources en aliments concentrés
1996-97 00-01 14-15 15-16 millier de tonnes de matière sèche Aliments concentrés 31 822 33 435 30 962 31 017
dont céréales (y c. riz) 17 492 19 375 17 705 18 062 blé 8 374 9 914 6 635 8 416 maïs grain 4 266 4 878 5 790 4 522 orge 3 003 2 700 2 776 2 823 pois protéagineux 1 408 1 113 265 246 tourteaux 5 427 5 944 7 176 7 316 soja 3 392 3 878 3 014 3 462 sous-produits
céréaliers 2 372 2 156 2 144 1908 luzerne
déshydratée 776 977 498 521 lait et produits
laitiers 573 538 405 392
autres aliments
d’origine animale 895 530 66 64 Les chiffres présentés ici correspondent à la partie des aliments concentrés qui est utilisée pour nourrir les animaux de ferme. Ils prennent en compte la production nationale, les variations de stocks, les importations et les exportations.
Source : Agreste - Bilans fourragers
Ressources en fourrages
1996-97 00-01 14-15 15-16 millier de tonnes de matière sèche Fourrages 76 126 91 858 81 880 70 523 dont fourrages annuels 17 649 19 456 21 218 18 280 maïs fourrager 15 757 17 556 20 400 17 427 prairies 56 708 70 632 58 894 50 474 Les chiffres de ce tableau correspondent à la production de fourrage, hors constitution et utilisation de stocks.
Source : Agreste - Bilans fourragers
millier de tonnes de matière sèche
40 000 50 000 60 000 70 000 80 000
15-16 12-13 08-09 04-05 00-01 1996-97
Prairies
4 000 8 000 12 000 16 000 20 000 24 000
15-16 12-13 08-09 04-05 00-01 1996-97
Tourteaux
Maïs fourrager Céréales et produits issus des céréales Divers
Tourteaux 7 % 7 %
Céréales 18 %
Autres fourrages 18 %
Prairies 50 % 2015-2016
Les ressources des prairies sont basées sur l’estimation de la pousse d’herbe. Cette disponibilité en herbe peut différer de la production effectivement prélevée (soit fauchée soit broutée par les herbivores dans les prés), ou de celle effectivement consommée par les animaux. Elle est déterminée hors constitution ou utilisation de stocks.
Aliments concentrés : consommation apparente par les animaux de ferme, déterminée à partir de la production nationale, des variations de stocks, des importations et des exportations.
Source : Agreste - Bilans fourragers
10
Aliments composés pour animaux
En 2016, la production d’aliments composés pour animaux s’établit à 20,4 millions de tonnes, en recul de 3,2 % par rapport à 2015.
Les aliments pour vaches laitières baissent fortement (- 10,8 %), conséquence de la crise du lait en 2016. La production d’aliments pour bovins recule pour une deuxième année consécutive. Les volumes d’aliments pour la filière porcine, également en crise au début de l’année 2016, continuent de diminuer (- 3,4 % en 2016). Enfin, la production d’aliments pour volailles se réduit (- 3 %), mais de manière plus conjoncturelle. Elle subit les effets de l’épisode d’influenza aviaire, qui a fortement pesé sur la production pour palmipèdes (- 17 %), mais aussi sur celle pour les poulets de chair, dont les exportations ont reculé.
Les industriels fabriquant les aliments composés pour animaux de ferme utilisent principalement des matières premières d’origine végétale. Les céréales représentent 48 % des matières premières incorporées.
Les tourteaux, plus riches en protéines, sont les autres ingrédients des aliments composés (30 %). Les tourteaux de soja dominent mais leur utilisation tend à se réduire au profit des tourteaux de tournesol.
Production d’aliments composés pour animaux
10
million de tonnes
2 4 6 8 10
2016 10 05 2000 95 90 85 1980
Aliments pour volailles
Aliments pour porcins
Aliments pour bovins
2000 2014 2015 2016
Aliments millier de tonnes
Volailles 9 758 8 680 8 824 8 536 dont poulets de chair 3 333 3 264 3 408 3 336 palmipèdes 1 326 1 462 1 452 1 205
Porcins 6 872 5 146 5 068 4 897
Bovins 4 379 5 515 5 329 5 118
dont vaches laitières 3 123 3 367 3 101 2 765
mash /// 879 1 073 1 187
Allaitement 519 346 337 338
Ovins-caprins 517 621 665 688
Lapins 582 368 355 336
Autres animaux(1) 482 478 490 486 Total aliments
composés 23 109 21 154 21 068 20 399 Aliments pour chiens
et chats 2 000 1 829 1 851 1 824
(1) Chevaux, gibier, poissons et autres animaux.
Sources : Agreste - IPI, SNIA, Coop de France Nutrition animale, Facco
Lecture : en 2015, 6 306 milliers de tonnes de tourteaux ont été utilisés, soit 30 % du total des matières premières incorporées. Parmi ces tourteaux, 45 % (2 833 milliers de tonnes) sont de soja.
(1) Aliments d’allaitement exclus.
Source : Agreste - Enquêtes sur les matières premières utilisées pour la fabrication d’aliments composés pour animaux de ferme
Matières premières incorporées dans les aliments composés pour animaux
2006 2009 2012 2015 Matières premières(1) millier de tonnes Céréales 10 624 10 272 10 560 10 257
dont blé tendre 6 019 4 920 4 931 4 619 maïs 2 453 3 029 3 586 3 706 Tourteaux 5 477 6 171 6 373 6 306 dont tourteaux de soja 3 027 3 097 2 902 2 833 tourteaux de colza 1 464 1 916 1 980 1 181 Co-produits
de transformation 2 400 2 353 2 656 2 582 dont sons et issues
de céréales 1 619 1 271 1 243 1 163 Graines
d’oléoprotéagineux 806 393 294 306
dont pois 505 106 81 40
Autres (minéraux,
farines animales...) 1 989 1 793 1 926 1 818
%
0 10 20 30 40 50 60
2015 12 09 06 03 2000 97 94 91 88 85 82
1979 Graines d'oléoprotéagineux
Co-produits de transformation Céréales
Tourteaux
Taux d'incorporation
0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000
Autres Tournesol Colza
Soja
2015 2012 2009 2006
55 % 27 % 12 %6 %
50 % 31 % 15 %4 %
46 % 31 % 19 % 4 %
45 % 30 % 22 % 3 % millier de tonnesNature des tourteaux utilisés
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Bovins
cheptel
De 2015 à 2016, l’effectif du cheptel bovin se stabilise (- 0,5 %) par rapport à la hausse tendancielle observée depuis 2013, pour atteindre 19,3 millions de têtes. La baisse du cheptel laitier s’accentue en 2016 avec un repli de 1,7 % des effectifs alors que le cheptel allaitant se maintient (+ 0,3 %). En particulier, l’effectif de vaches laitières recule de 0,8 % (- 31 000 animaux) alors que celui de vaches allaitantes augmente légèrement de 0,4 % (+ 17 000 têtes).
Le nombre d’exploitations françaises détenant des bovins continue de baisser.
En 2016, avec 177 000 unités en France métropolitaine, il recule de 8 % par rapport à 2010. Ce phénomène s’accompagne d’un accroissement de la taille des cheptels.
En 2016, un élevage bovin compte 109 animaux en moyenne contre 101 en 2010. Les exploitations de plus de 40 vaches représentent près de 52 % des exploitations bovines et élèvent 85 % des vaches.
En 2016, les régions Bretagne, Pays de la Loire et Normandie concentrent plus de 51 % des effectifs de vaches laitières. L’élevage bovin allaitant reste, quant à lui, localisé dans les régions herbagères du centre de la France. Avec plus de 160 000 têtes chacun, les cinq départements Cantal, Aveyron, Creuse, Allier et Saône-et-Loire regroupent plus d’un cinquième des effectifs de vaches allaitantes.
147 2017
Élevages et effectifs bovins
indice 100 en 1970
0 50 100 150 200
2016 10 05 2000 95 90 85 80 75 1970
Effectif de vaches laitières Effectif total de bovins
Exploitations ayant des bovins
Effectif de vaches allaitantes
1983(1) 2000 2010 2015 2016
Cheptel millier de têtes
Bovins 23 518 20 259 19 506 19 406 19 305 Vaches laitières 7 195 4 193 3 720 3 661 3 630 Vaches nourrices 2 901 4 314 4 136 4 211 4 228 Exploitations avec
cheptel(2) millier
Bovins 612 282 193 183 177
Vaches laitières 427 128 82 90 86 Vaches nourrices 224 167 121 131 127 Cheptel moyen par
exploitation(2) nombre moyen de têtes par exploitation
Bovins 38 72 101 106 109
Vaches laitières 17 33 45 41 42
Vaches nourrices 13 26 34 32 33
(1) Année précédant l’instauration des quotas laitiers.
(2) Cheptel moyen par exploitation en France métropolitaine.
Voir glossaire « exploitations agricoles », « BDNI ».
Sources : Agreste - Enquêtes cheptel 1983 et 1990 - Recensements agricoles 2000 et 2010, BDNI bovine à partir de 2008 pour le cheptel (y c. Dom) et à partir de 2014 pour le nombre de détenteurs de bovins
Effectifs au 31 décembre 2016 en France métropolitaine.
Source : Agreste – BDNI bovine
Structure des élevages bovins
0 10 20 30 40 50 60
plus de 100 vaches de 70 à 99
vaches de 40 à 69
vaches moins
de 40 vaches
Nombre de détenteurs de vaches Nombre de vaches
% 2016
Source : BDNI bovine, traitements SSP
Localisation des vaches
2016
millier de têtes 30 120 240 Vaches
allaitantes Vaches laitières
10
Bovins
production et échanges extérieurs
En 2016, la reprise de la production française de viande bovine amorcée en 2014, se poursuit. Elle est supérieure de 1,5 % au niveau de 2015, conséquence de la hausse des abattages de vaches.
En 2016, les exportations totales de bovins vivants s’accroissent pour la deuxième année consécutive. Ainsi, malgré la détection d’un foyer de fièvre catarrhale ovine ayant perturbé les ventes des cinq derniers mois de l’année 2015 et en début d’année, les exportations totales de bovins maigres dépassent en 2016 les niveaux atteints en 2015 de près de 3 %.
Les ventes vers l’Italie, principale destination de la France, ont progressé de 9 %, mais le marché turc, resté fermé, pèse fortement sur les ventes de broutards légers. Pour la quatrième année consécutive, les importations de bovins vivants reculent.
En 2016, les exportations de viande bovine se maintiennent alors que les importations continuent de baisser. Ces échanges se font quasi exclusivement au sein de l’UE.
La consommation de viande bovine calculée par bilan se replie légèrement par rapport à 2015.
En Europe, la France est le premier pays producteur de viande bovine, suivi par l’Allemagne et le Royaume-Uni. De 2015 à 2016, les abattages de bovins ont augmenté de près de 3 %. La majorité des principaux pays européens a été concernée.
10
Production et consommation de viande bovine en France
millier de tonnes-équivalent-carcasse
1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 2 000 2 200
2016 10 05 2000 95 90 85 80 75 1970
Production(1) de viande de bovins
Consommation(5) de viande de bovins Production(1) de viande
de gros bovins(2)
1990 2000 2015 2016P millier de tonnes-équivalent-carcasse Production(1) 1 912 1 768 1 702 1 728 gros bovins(2) 1 599 1 462 1 463 1 494
veaux(3) 313 307 239 234
Importations(4) 433 347 350 325
Exportations(4) 618 555 458 470
Consommation(5) 1 685 1 561 1 594 1 583 Variation des stocks 42,0 - 56,7 0,0 0,0
kg-équivalent-carcasse Consommation
par habitant(4) 29,8 25,7 23,9 23,7 Taux d’auto %
approvisionnement 113,5 113,3 106,8 109,1 (1) Production indigène brute.
(2) Animaux vivants de plus de 220 kg jusqu’en 1992, de plus de 300 kg depuis 1993.
(3) Veaux de boucherie et bovins maigres (ou broutards).
(4) Animaux vivants et viande.
(5) Consommation indigène brute.
Champ : France y compris les Dom à partir de 1997.
Sources : Agreste, Douanes, FranceAgriMer
Cheptels et abattages de bovins dans l’Union européenne
• Cheptels(1)
(1) Les 13 pays sélectionnés représentent 90 % du cheptel de l’UE à 28 en 2016.
(2) Les 10 pays sélectionnés représentent 90 % des abattages totaux de l’UE à 28 en 2016.
Source : Eurostat
2016
millier de têtes 0 4 000 8 000 12 000 16 000 20 000 Danemark
Portugal Autriche RoumaniePays-BasBelgique Pologne EspagneIrlandeItalie Royaume-Uni
AllemagneFrance 2000 2010 2015 2016
millier de tonnes UE à 28 pays - 7 973 7 583 7 784
France 1 528 1 521 1 451 1 462
Allemagne 1 304 1 187 1 124 1 133
Royaume-Uni 707 924 883 912
Italie 1 154 1 075 788 810
Espagne 632 607 626 638
Irlande 577 559 564 588
Pologne - 386 471 501
Pays-Bas 471 389 383 416
Belgique 275 263 268 278
Autriche 204 225 229 227
• Abattages(2)
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Bovins
prix
E n 2 0 1 6 , l e s p r i x c o u r a n t s à l a consommation de viande de bœuf et de veau augmentent de nouveau mais à un rythme moins soutenu que les années précédentes.
Depuis 1990, l’augmentation quasi continue des prix à la consommation contraste avec la fluctuation des prix à la production, marquée notamment par les deux crises bovines de 1996 et de 2000. Après le pic atteint en 2013, les prix à la production continuent de reculer et se replient en 2016 de 5 % par rapport à 2015. En 2016, les prix des aliments pour animaux reculent de 4 %, sur un an.
Depuis 1990, les prix à la production des veaux de boucherie augmentent tendanciellement tout comme le prix des aliments pour veaux. Mais la forte croissance des prix des aliments depuis 2009 ne s’accompagne pas d’une hausse aussi importante des prix à la production. En 2016, les prix des aliments chutent de 4 % par rapport à 2015 et les prix à la production s’accroissent légèrement (+ 0,7 %).
149 2017
Prix dans le secteur gros bovin
60 70 80 90 100 110 120 130 140
2016 2010
05 2000 95 1990
Prix des aliments gros bovins
Prix à la production
Prix à la consommation de viandes de bœuf et de veau(1) indice base 100 en 2010
2000 2010 2015 2016 indice base 100 en 2010 Prix à la production
des gros bovins 94,0 100,0 120,36 114,4 Prix des aliments
pour gros bovins 83,0 100,0 121,99 116,8
€/ kg carcasse Prix des vaches
de type « O3 »(2) 2,43 2,65 3,26 3,04 Prix des jeunes bovins
de type « R3 »(2) 2,85 3,13 3,75 3,64 (1) À compter de 2016, l’indice des prix à la consommation calculée par l’Insee regroupe la viande de bœuf et la viande de veau. Les valeurs de ce nouvel indice ont été reportées jusqu’en 1996.
(2) Cotation moyenne entrée-abattoir en €/kg carcasse.
Sources : Insee - Ippap, Ipampa, IPC, FranceAgrimer
Prix dans le secteur du veau de boucherie
2000 2010 2015 2016 indice base 100 en 2010 Prix à la production des
veaux de boucherie 92,0 100,0 106,40 107,2 Prix des aliments pour
veaux de boucherie 83,3 100,0 110,00 105,6
€ par tête Prix du veau
de 8 jours(1) - - 89,29 91,88
€ par kg net Prix du veau
de boucherie(2) 5,31 5,69 5,83 5,74 indice base 100 en 2010
60 70 80 90 100 110 120 130 140
2016 10
05 2000 95 1990
Prix des aliments veau
Prix à la production
Prix à la consommation de viandes de bœuf et de veau(3)
(1) Veau de 8 jours, conformation standard, race laitière, mâle, de 45 à 50 kg. Prix disponible à partir de mai 2012. Le prix moyen 2012 est calculé sur 8 mois. À partir de 2013, le prix moyen est calculé sur l’année entière.
(2) Valeur 1990 rétropolée, Il y a un changement de série dans la cotation du veau de boucherie, qui est passée d’une cotation par kg vif à une cotation par kg net (carcasse).
(3) À compter de 2016, l’indice des prix à la consommation calculée par l’Insee regroupe la viande de bœuf et la viande de veau. Les valeurs de ce nouvel indice ont été reportées jusqu’en 1996.
Sources : Insee - Ippap, Ipampa, IPC, FranceAgrimer
10
Lait de vache
collecte
En 2016, 24 milliards de litres de lait de vache ont été collectés auprès des agriculteurs et livrés à l’industrie laitière, soit un recul sensible de 2,5 % par rapport à 2015. Ce repli résulte d’une mauvaise année fourragère mais aussi de la mise en œuvre des engagements de réduction de la production laitière dans le cadre des plans français et européen.
La collecte laitière européenne s’est stabilisée en 2016 après une année 2015 très dynamique (+ 2,2 %) provoquée par la suppression des quotas laitiers. Parmi les principaux pays producteurs européens, les évolutions sont contrastées : + 0,3 % pour l’Allemagne, - 4,3 % pour le Royaume-Uni, + 7,5 % pour les Pays-Bas.
En France, en 2016, le prix du lait standard recule de 7 % par rapport à 2015 et s’établit en moyenne à 294 € pour 1 000 litres. Le cheptel laitier se replie légèrement avec un rajeunissement du troupeau (moins de vaches laitières et plus de génisses). Parallèlement, le coût des aliments pour vaches laitières reste élevé. Les régions Bretagne, Pays de la Loire et Normandie concentrent à elles seules plus de la moitié des livraisons à l’industrie laitière.
Dans la plupart des régions, le nombre de producteurs-livreurs continue de diminuer mais à un rythme moins soutenu.
10
Producteurs livrant du lait de vache à l’industrie laitière
1983(1) 2000 2010 2016P millier de producteurs
Bretagne 66,1 22,1 14,2 11,7
Auvergne-Rhône-Alpes 61,4 19,7 12,6 9,5
Normandie 51,2 17,3 10,5 8,4
Pays de la Loire 49,8 15,6 10,0 8,1 Hauts-de-France 24,4 10,1 6,7 5,1
Grand Est 30,4 9,7 6,3 4,9
Bourgogne-Franche-C. 22,6 7,7 5,4 4,5 Nouvelle-Aquitaine 45,7 8,9 4,7 3,1
Occitanie 20,4 6,8 3,9 2,8
Centre-Val de Loire 10,9 2,0 1,1 0,9
Autres régions 2,0 0,5 0,4 0,3
France 384,9 120,4 75,8 59,3
(1) Année précédant l’instauration des quotas laitiers.
Champ : France y compris Dom à partir de 2010.
Source : Agreste - Enquête annuelle laitière
Collecte de lait de vache
(1)million de litres
21 000 22 000 23 000 24 000 25 000 26 000
16P 10 05 2000 95 90 85 1980
2000 2010 2015 2016P million de litres
Lait de vache 22 625 22 890 24 586 23 974 (1) Collecte livrée à l’industrie.
Champ : France y compris Dom à partir de 2010.
Source : Agreste - Enquête annuelle laitière
Livraisons de lait de vache à l’industrie laitière
(1)2016P
million de litres
1 300 3 300 5 300 s
s s
s s
(1) Livraisons selon la région de localisation des producteurs. (2) Année précédant l’instauration des quotas laitiers.
Champ : France y compris Dom à partir de 2010.
Source : Agreste - Enquête annuelle laitière.
1983(2) 2000 2010 2016P million de litres Bretagne 5 566 4 712 4 909 5 287 Pays de la Loire 3 716 3 296 3 418 3 794 Normandie 3 741 3 290 3 456 3 647 Auvergne-Rhône-Alpes 2 459 2 496 2 476 2 509 Grand Est 2 385 2 103 2 140 2 277 Hauts-de-France 2 274 2 162 2 137 2 284 Nouvelle-Aquitaine 1 898 1 469 1 481 1 258 Bourgogne-Franche-C. 1 546 1 568 1 442 1 574
Occitanie 1 093 1 006 903 820
Centre-Val de Loire 556 444 440 447
Autres régions 86 78 88 78
France 25 320 22 625 22 890 23 976 Télécharger les données au format tableur
Lait de vache et produits laitiers dans l’UE
En 2016, la collecte de lait de vache dans l’Union Européenne à 28 atteint 152 millions de tonnes. Elle augmente faiblement de 0,5 % par rapport à 2015. Le plan d’aide à la réduction volontaire et temporaire de la collecte laitière adopté en septembre dans la plupart des pays a contribué au ralentissement de la collecte laitière en fin d’année. Le prix du lait continue de reculer dans de nombreux pays européens.
Au sein de l’UE à 28, la France est la seconde puissance laitière avec 16 % de la collecte, précédée de l’Allemagne (21 %).
Les autres principaux pays producteurs sont le Royaume-Uni (10 %), les Pays-Bas (9 %), la Pologne (7 %) et l’Italie (7 %).
En 2016, les fabrications de beurre et de poudres de lait écrémé ont progressé fortement dans la plupart des pays européens.
Cependant la baisse des exportations de poudres de lait écrémé a incité les industriels à utiliser massivement le stockage privé et public. Ainsi, pour la poudre, les stocks privés ont atteint 66 000 tonnes et les stocks publics 351 000 tonnes fin 2016. Pour le beurre, les stocks privés se sont élevés à 25 000 tonnes.
En lien avec une collecte de lait ralentie, les fabrications de fromage ont crû modérément.
Malgré l’embargo russe les exportations ont fortement augmenté.
151 2017
Collecte européenne de lait de vache
0 5 10 15 20 25 30 35
Portugal Finlande Rép. tchèqueDanemarkPays-BasEspagneAutrichePologneIrlandeSuèdeUEBLItalie Royaume UniAllemagneFrance
million de tonnes 2016P
Sources : Eurostat, Agreste
Collecte de lait de vache
Beurre MGLA+ (1)
Poudre de lait écrémé
Fromages au lait de vache millier de tonnes
Allemagne 31 973 516 436 2 285
France 24 744 435 427 1 736
Royaume Uni 14 543 148 … 432
Pays-Bas 14 324 153 71 889
Pologne 11 130 204 143 816
Italie 10 773 93 0 1 005
Espagne 6 864 41 15 224
Irlande 6 852 199 118 …
Danemark 5 276 58 47 423
UEBL 4 237 56 162 104
Autriche 3 091 35 4 195
Suède 2 862 22 44 87
Rép. tchèque 2 793 28 24 127
Finlande 2 390 64 … 84
Portugal 1 843 31 19 61
UE à 28 152 414 … … …
dont UE à 15 130 390 … … …
* Données provisoires. (1) MGLA : matière grasse laitière anhydre.
Sources : Eurostat, Agreste
Collecte et fabrication de produits laitiers en Europe en 2016*
Stocks publics communautaires
(1)millier de tonnes
0 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400
2016P 10 05 2000 95 90 85 1980
Poudre de lait écrémé Beurre
2000 2010 2015 2016P millier de tonnes Beurre
Espagne … 0 0 0
Irlande 24 0 0 0
Portugal … 0 0 0
Italie … 0 0 0
Royaume-Uni 10 0 0 0
Pologne … 0 0 0
France 0 0 0 0
Allemagne 1 0 0 0
Pays-Bas 0 0 0 0
Autres pays 24 2 0 0
UE à 28 59 2 0 0
Poudre de lait écrémé
Royaume-Uni 3 17 1 6
Irlande 0 32 2 37
Allemagne 0 63 0 59
France 0 24 2 67
Pays-Bas 0 17 0 29
Autres pays 0 41 24 153
UE à 28 3 195 29 351
(1) Stocks au 31 décembre et UE à contour évolutif.
Source : Eurostat
10
Lait et produits laitiers
prix à la production
En 2016, les prix à la production de l’ensemble des produits laitiers transformés en France se replient de 3,9 % par rapport à 2015, une baisse plus élevée que celle de l’année précédente (- 2,9 %). Avec une collecte européenne de lait en très légère hausse et un repli de la demande internationale, les prix à la production des produits industriels secs se réduisent fortement : (- 19 %) pour les caséines et caséinates, (- 7,8 %) pour les poudres de lait. Les opérateurs français et européens ont eu recours au stockage pour réguler les prix. Les exportations de matières grasses sont restées dynamiques, y compris vers les États-Unis et l’Asie, et le prix du beurre n’a baissé que de 3 %.
Écoulés principalement sur un marché intérieur déprimé, les prix des autres produits laitiers, notamment les yaourts et fromages, se réduisent également dans les mêmes proportions.
En lien avec la réduction du prix des produits laitiers, le prix du lait standard payé aux producteurs est passé de 316 € pour 1 000 litres en moyenne en 2015 à 294 € pour 1 000 litres en 2016, soit une baisse de 7 %. Parallèlement, le prix des aliments composés pour gros bovins s’est réduit pour la troisième année consécutive (- 4,5 %).
Prix à la production des produits laitiers transformés
indice base 100 en 2010
80 90 100 110 120 130 140
2016P 14 12 10 08 06 04 02 2000
Laits secs
Total produits laitiers
Laits liquides Fromages
Yaourts
2000 2010 2015 2016P indice base 100 en 2010 Laits liquides 92,7 100,0 112,3 109,5 Produits frais 96,7 100,0 105,8 102,0 dont yaourts 92,1 100,0 107,8 104,5 desserts lactés frais 108,2 100,0 104,5 100,8
Beurre 96,5 100,0 110,7 106,9
Fromages (tous laits) 93,9 100,0 109,8 106,3 Laits secs 106,9 100,0 102,5 94,5 Caséine et caséinates 86,8 100,0 122,1 99,2 Total produits laitiers nd 100,0 107,3 103,1 Source : Insee – IPP
Prix du lait et des aliments pour gros bovins
Sources : Insee, Agreste indice base 100 en 2010
50 60 70 80 90 100 110 120 130 140
2016P 10 05 2000 95 90 85 1980
Prix du lait de vache à la production
Prix des aliments gros bovins
2000 2010 2015 2016P indice base 100 en 2010 Prix du lait de vache
à la production (Ippap) 99,3 100,0 103,9 96,6 Prix des aliments
composés pour gros
bovins (Ipampa) 83,0 100,0 122,3 116,8 indice base 100 en 2015 Prix du lait demi-écrémé
ou écrémé (IPC) 76,4 91,6 100,0 101,8 euro par 1 000 litres Prix du lait de vache
standard 38/32 297 299 316 294
Prix du lait de vache
à teneurs réelles 312 316 333 310 Prix de vente au détail
du lait UHT demi-écrémé 615 718 800 820
10
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Lait et produits laitiers
fabrication et commerce extérieur
Les fabrications françaises de produits laitiers sont constituées de produits de grande consommation pour les trois-quarts et de produits industriels pour un quart. La plupart des produits laitiers ont été affectés par le recul de la collecte de lait. C’est le cas du lait conditionné (essentiellement du lait UHT). Les fabrications de yaourts et desserts diminuent et pâtissent depuis 2014 d’une consommation intérieure atone. Les volumes de fromages (hors fromages fondus) baissent tendanciellement.
En 2016, parmi les produits industriels, les fabrications de poudres de lait écrémé et de beurre se replient, affectées par le recul des disponibilités nationales. Cependant, avec des conditions de marché à l’export défavorables, une partie de ces productions ont alimenté les stocks, tant publics que privés. Les fabrications de caséines et caséinates ont baissé, de même que celles de poudre de lactosérum.
En 2016, l’excédent commercial français des produits laitiers atteint 3,4 milliards d’euros, en chute de plus de 8 % par rapport à 2015. Les prix des produits industriels ont continué de décroître depuis 2014, seuls ceux de la poudre de lait écrémé se sont stabilisés grâce à la mise en place de mesures de stockage prises en 2015.
153 2017
Fabrication de produits laitiers
millier de tonnes
200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 600 1 800 2 000
2016P 10 05 2000 95 90 85 1980
Fromages de vache(1)
Beurre Poudre de lait
écrémé vrac(2)
2000 2010 2015 2016P millier de tonnes Laits conditionnés(2) 3 894 3 729 3 479 3 457
dont UHT(2) 3 441 3 551 3 345 3 317 Yaourts et laits
fermentés 1 336 1 689 1 565 1 458 Desserts lactés frais 519 637 658 664
Beurre 369 342 368 364
Fromages tous laits
Ensemble sauf fondus 1 726 1 914 1 950 1 919 dont fromages frais 577 672 682 653
Fromages fondus 140 127 132 139
Poudre de lait écrémé
vrac(3) 279 320 457 427
Produits dérivés
Poudre de lactosérum 606 638 553 539 Caséinates et caséines 52 38 44 37 (1) Fromages fondus exclus.
(2) En poids (1 million de litres = 1,03 million de tonnes).
(3) y compris réengraissé.
Source : Agreste - Enquête annuelle laitière
Commerce extérieur des produits laitiers français
2000 2016P
Export Import Export Import
Quantité millier de tonnes
Laits liquides(1) 775 738 983 332
Beurre(2) 44 125 72 171
Fromages tous laits(3) 516 213 671 331 Poudre de lait
conditionnée 149 10 155 63
Poudre de lait vrac 191 92 313 49
Valeur million d’euros
Laits liquides(1) 295 300 418 244
Beurre(2) 120 359 293 518
Fromages tous laits(3) 1 944 710 2 969 1 358 Poudre de lait
conditionnée 391 32 757 198
Poudre de lait vrac 407 210 635 90 (1) conditionnés et vrac (y compris aromatisé). (2) Y compris beurre anhydre de crème (MGLA) converti en équivalent beurre.
(3) Y compris fondus. Champ : France y compris Dom à partir de 1997.
Source : Douanes milliard d'euros
- 0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0
2016P 10 05 2000 95 90 85 1980
Fromages(3) Ensemble
Beurre(2) Poudres de lait
• Solde du commerce extérieur
10
Ovins et caprins
En 2016, le cheptel ovin français s’établit à 7,16 millions de têtes. Il se situe à la sixième place au niveau européen, loin derrière le Royaume-Uni, 1er cheptel européen d’ovins.
Il se replie de 10 % par rapport à 2010 et de 24 % par rapport à 2000. Si l’effectif de brebis laitières se maintient, celui de brebis nourrices continue de décliner et perd 15 % par rapport à 2010. À la différence du cheptel ovin laitier, concentré dans trois bassins, le cheptel ovin allaitant est plus dispersé et présent dans toutes les régions du sud de la France.
Le nombre total d’exploitations ovines continue de baisser. En 2016, il s’établit à près de 41 800, soit 26 % de moins qu’en 2010 et 56 % de moins qu’en 2000.
Le léger rebond de la production ovine, constaté en 2014 semble se confirmer.
Ainsi, en 2016, la production ovine française progresse de 3,2 %. Par ailleurs, la consommation de viande ovine continue de reculer et à un rythme soutenu (- 4 %). La baisse des importations de viande ovine se poursuit. Elles sont inférieures de près de 8 % à celles de 2015. Ainsi, 44 % de la viande ovine consommée en France est désormais importée, contre 52 % en 2010.
En 2015, les cours de l’agneau reculent, confrontés à une baisse de la demande intérieure.
En 2016, les effectifs de chèvres baissent à nouveau mais la collecte de lait augmente de 1,5 %. Avec 6,9 milliers de téc, la production de viande caprine progresse de 2,6 %.
10
(1) Production indigène brute. (2) Animaux vivants et viande. (3) Consommation indigène brute. Champ : France y compris Dom à partir de 1995.
Sources : Agreste, Douanes, France Agrimer
1990 2000 2015 2016 millier de tonnes- équivalent-carcasse Production(1) 168,1 130,8 98,7 101,9 Importations(2) 152,6 185,0 103,1 95,0 Exportations(2) 16,2 16,3 13,4 13,3 Consommation(3) 307,9 299,4 188,4 183,7
kg-équivalent-carcasse Consommation
par habitant 5,4 4,9 2,82 2,7
Taux d'auto- %
approvisionnement 54,6 43,7 52,4 55,5
€ par kg Prix à la production des
agneaux 3,34 4,23 6,32 6,2
Production, échanges, consommation, prix de viande ovine
millier de tonnes-équivalent-carcasse
0 50 100 150 200 250 300 350
2016 10 05 2000 95 90 85 1980
Consommation(3)
Production(1) Importations(2)
Effectifs ovins
2000 2010 2015 2016 Exploitations
ayant des ovins
millier d'exploitations 95,7 56,5 41,4 41,8
millier de têtes Total ovins 9 416 7 955 7 056 7 157
dont brebis 6 580 5 305 4 656 4 644 brebis nourrices 5 200 3 976 3 385 3 370 brebis laitières 1 380 1 329 1 271 1 273
2016
millier de têtes
nd 200 800 2 300
• En France
Sources : Agreste - Enquête cheptel 2016, Eurostat
• Dans les principaux pays de l’UE en 2016
0 5 10 15 20 25
FranceGrèceItalie RoumanieEspagne Royaume-Uni
million de têtes
Effectifs caprins
1979 2000 2015 2016 millier d'exploitations Exploitations
ayant des caprins 123,3 27,3 10,6 10,4 millier de têtes Total caprins 1 197 1202 1230 1199
dont chèvres 950 841 846 818
Source : Agreste - Recensements agricoles, enquêtes cheptel
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Lait de chèvre et brebis
En 2016, les entreprises laitières françaises ont collecté 468 millions de litres de lait de chèvre. La collecte progresse pour la troisième année consécutive (+ 1,5 % après + 0,7 % en 2015 et 2014). La collecte française représente environ 32 % de la collecte européenne. La production de lait de chèvre est essentiellement destinée à l’industrie laitière (77 % de la production finale). La région Nouvelle-Aquitaine est la principale région productrice de lait de chèvre avec 34 % du cheptel, 40 % de la production totale et 48 % de la collecte pour l’industrie. Elle fabrique près des trois quarts des fromages industriels de chèvre (73 %).
En 2016, avec 277 millions de litres, la collecte de lait de brebis augmente nettement (+ 5 % après + 2 % en 2015). Depuis 2000, la collecte de lait de brebis a progressé de 21 %. Elle représente 15 % de la collecte européenne, essentiellement réalisée par la Grèce, l’Espagne et l’Italie. L’industrie absorbe la quasi-totalité de la production laitière pour la fabrication de fromages, notamment le Roquefort en Occitanie et l’Ossau-Iraty en Nouvelle-Aquitaine, les deux principales régions productrices.
155 2017
Collecte de lait de chèvre et de brebis
(1)million de litres
0 100 200 300 400 500 600
2016P 10 05 2000 95 90 85 1980
Lait de chèvre
Lait de brebis
2010 2012 2014 2015 2016P million de litres
Lait de chèvre 515,7 492,1 458,0 461,0 468,0 Lait de brebis 258,2 261,8 258,2 263,4 276,6 (1) Collecte livrée à l'industrie.
Source : Agreste - Enquête annuelle laitière
Producteurs livrant du lait de chèvre et de brebis à l’industrie laitière
• Lait de chèvre
2010 2014 2015 2016P nombre de producteurs
France 3 155 2 648 2 563 2 474
dontNouvelle-Aquitaine 1 317 1 083 1 060 1 029 Centre-Val de Loire 441 374 359 349 Pays de la Loire 358 331 327 300
Occitanie 381 331 325 310
Auvergne-Rhône-Alpes 476 360 324 315
• Lait de brebis
2010 2014 2015 2016P nombre de producteurs France 4 047 3 821 3 561 3 523 dontOccitanie 2 250 2 084 2 062 2 042 Nouvelle-Aquitaine 1 505 1 485 1 255 1 218 Source : Agreste - Enquête annuelle laitière
Principaux pays producteurs européens
• Lait de chèvre
2010 2014 2015
%
France 41 35 32
Espagne 26 27 31
Pays-Bas 14 17 17
Grèce 12 9 8
Autres pays 7 12 12
Union européenne (28 pays) 100 100 100
• Lait de brebis
2010 2014 2015
%
Grèce 31 30 29
Espagne 21 26 29
Italie 25 21 21
France 15 15 15
Autres pays 8 8 6
Union européenne (28 pays) 100 100 100 Source : Eurostat
Production finale
(1)de lait de chèvre et de brebis
million de litres
100 200 300 400 500 600 700
2016P 10
05 2000 95 1989
Lait de chèvre - Nouvelle-Aquitaine Total
lait de brebis Total
lait de chèvre
Lait de brebis - Occitanie
(1) La production finale correspond à la production totale traite à laquelle on retranche les pertes et le lait trait utilisé pour l’alimentation des jeunes animaux.
Source : Agreste - Statistique agricole annuelle
10
Équidés
En 2015, le nombre d’équidés présents dans les exploitations agricoles s’établit à près de 427 000 têtes (- 2 % par rapport à 2014 et - 6 % par rapport à 2000).
Avec près de 80 % des effectifs, le nombre de chevaux de selle, sport, loisir et course se replie de 2 % par rapport à 2014 et de 4 % par rapport à 2000. Leur implantation couvre tout le territoire national, mais quatre régions regroupent près de 60 % du cheptel : Normandie, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle- Aquitaine et Pays de la Loire. La région Normandie concentre près de 23 % des effectifs.
L’effectif de chevaux lourds, 61 000 têtes en 2015, a diminué de 19 % depuis 2000, mais reste stable depuis 2010. Ils sont présents majoritairement en zone de moyenne montagne. La région Auvergne-Rhône-Alpes rassemble plus de 22 % des effectifs. Avec près de 30 000 têtes, la population asine recule de 6 % par rapport à 2000.
La production équine recule en 2016 de 10 % par rapport à 2015 et de 44 % par rapport à 2000, dans un contexte de baisse des échanges extérieurs. Les importations et les exportations totales diminuent respectivement de 8 % et de 13 % par rapport à 2015 (- 61 % et - 36 % par rapport à 2000).
En 2016, la consommation apparente de viande d’équidés continue de reculer : - 6 % par rapport à 2015 et - 62 % par rapport à 2000.
10
Effectifs
(1)des équidés
* Total y compris juments et ponettes poulinières.
Champ : France y compris Dom.
Source : Agreste - Recensements agricoles, statistique agricole annuelle
Effectifs
(1)de chevaux lourds
2015
têtes 1 000 7 000 14 000 Total France : 61 milliers de têtes
nd
(1) Dans les exploitations agricoles.
Source : Agreste - Statistique agricole annuelle (1) Production indigène brute.
(2) Animaux vivants et viandes.
(3) Consommation indigène brute.
Champ : France y compris les Dom à partir de 1997.
Sources : Agreste, Douanes
1990 2000 2010 2015 2016P millier de tonnes-équivalent-carcasse Production(1) 10,2 11,7 11,4 7,3 6,6 Importations(2) 51,4 31,5 23,0 13,5 12,4 Exportations(2) 3,9 10,4 10,1 7,7 6,7 Consommation(3) 57,7 32,8 19,8 13,1 12,3
kg-équivalent-carcasse Consommation
par habitant 1,0 0,5 0,3 0,2 0,2
% Taux d’auto-
approvisionnement 17,7 35,7 57,6 55,7 53,7
Production, échanges, consommation de viande de cheval
millier de têtes
nd nd 0
100 200 300 400 500
Ânes, mulets, bardots Chevaux
lourds*
Chevaux de selle*
Total équidés
2015 2000 1989 1979
2015
têtes 17 000 47 000 77 000 Total France : 337 milliers de têtes
nd
Effectifs
(1)de chevaux de selle, sport, loisir et course
(1) Dans les exploitations agricoles.
Source : Agreste - Statistique agricole annuelle
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Porcins
cheptel
En 2016, le cheptel porcin français s’élève à près de 12,8 millions de têtes, dont près de 1 million de truies. C’est le troisième troupeau de l’Union européenne derrière l’Espagne et l’Allemagne, et devant le Danemark et les Pays-Bas. Depuis 2000, le cheptel porcin français recule : il se replie de 1,1 % entre 2015 et 2016.
Durant cette période, la taille des élevages porcins français a fortement augmenté : 710 animaux en moyenne en 2016 contre 220 en 2000. En 2016, les élevages de plus de 2 000 porcs représentent 12 % des exploitations porcines (contre 2,3 % en 2000) et regroupent plus de 60 % du cheptel (un tiers en 2000). À l’inverse, les plus petits élevages (moins de 20 porcs) représentent 46 % des exploitations porcines, mais seulement 0,3 % du cheptel.
Le grand Ouest s’affirme d’année en année comme la plus grande zone d’élevage porcin avec près de 3/4 du cheptel français. La Bretagne prédomine toujours avec 56 % des porcins français contre 12 % pour les Pays de la Loire et 6 % pour la Normandie.
Le cheptel porcin européen recule de 1,1 % entre 2015 et 2016. Parmi les principaux producteurs, les cheptels espagnol et polonais augmentent respectivement de 3 % et 5 %. À l’inverse, tous les autres troupeaux importants diminuent sur un an.
157 2017
Structure des élevages porcins
2000 2016
Nombre de
porcins millier d’expl. millier
de têtes millier d’expl. millier
de têtes
1 à 19 47,6 134 8,3 35
20 à 499 10,7 2 181 3,8 868
500 à 999 4,1 2 950 1,7 1 241
1 000 à 1 999 3,5 4 799 2,0 2 906 2 000 ou plus 1,5 4 937 2,1 7 741
Total 67,4 15 002 17,9 12 791
dont truies
1 à 4 6,6 12 1,7 7
5 à 49 4,3 83 0,8 48
50 à 99 3,1 233 0,8 70
100 à 199 3,6 492 1,5 220
200 ou plus 1,7 624 1,6 641
Total 19,4 1 443 6,4 986
23 10 7 0,3 21
10 11 12
46
Taille en têtes
pourcentage pourcentage
% d’exploitations % de porcins 2016
0 10 20 30 40 50
60 0 10 20 30 40 50 60
1 à 19 à 49920 à 999500 à 19991000
ou plus2000 60
Source : Agreste - Recensement agricole 2000 et enquête cheptel 2016
Effectifs de porcins
millier de têtes
7 200 1 200 200
2016
Sources : Eurostat, Agreste - Recensement agricole 2000 et enquête cheptel 2016
2000 2016
millier de têtes
France 15 002 12 791
dont Bretagne 8 161 7 203
Pays de la Loire 1 725 1 475 Nouvelle-Aquitaine 1 081 794
Normandie 755 722
Hauts-de-France 696 548
Occitanie 597 399
millier de têtes
0 10 000 20 000 30 000
2000 20152016p Italie
Pologne Pays-Bas Danemark France Allemagne Espagne
2016P 20152000
• Les cheptels les plus importants de l’UE
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