MISE EN SITUATION
Il existe plusieurs types de procédé de démarrage des moteurs asynchrones triphasés permettant de diminuer le courant d’appel à la mise sous tension qui existe avec un démarrage direct :
- étoile/triangle - Résistance statorique - autotransformateur.
L’évolution de l’électronique de puissance a permis l’émergence d’appareil compact, sans entretien, intégrant la protection : les démarreurs progressifs.
Principe
La tension du réseau d’alimentation est appliquée progressivement au stator du moteur grâce à des interrupteurs électroniques : les thyristors.
La variation de la tension statorique est obtenue par la variation continue de l’angle(α) de retard à l’amorçage des thyristors du modulateur d’énergie.
Ainsi, le courant est limité. Le couple est lui aussi limité dans les mêmes proportions.
Dans l’exemple ci-dessus :
- donner la valeur du rapport ID/IN dans les 2 cas.
- mesurer le temps de démarrage dans les 2 cas.
Il peut être intéressant, si les démarreurs progressifs n’en sont pas équipés, d’utiliser un contacteur comme by pass du démarreur une fois le démarrage terminé. Cela évite des échauffements inutiles des thyristors.
Certains démarreurs progressifs peuvent aussi être utilisés comme ralentisseurs progressifs. Le but est là aussi, de limiter les à coups mécaniques.
Application
Une machine de tri comporte 4 agitateurs identiques. L’accouplement « motoréducteur - arbre agitateur » d’un agitateur est réalisé par une liaison encastrement (emboitement des deux arbres et soudure) comme le montre la figure de principe suivante.
Les agents du service maintenance signalent que l’accouplement casse très souvent :
«Malgré la qualité de la soudure, celle- ci ne résiste pas » précisent-ils.
L’installation d’un seul démarreur progressif pour les quatre motoréducteurs permettra la modernisation de l’installation dans l’objectif d’une meilleure productivité.
Trois structures sont représentées sur le document suivant. KMXD : contacteur fermé pendant la phase de démarrage. KMXL : contacteur « ligne » fermé une fois le démarrage terminé.
La structure à retenir doit permettre de répondre aux trois spécifications suivantes :
- en régime normal, seul un des quatre agitateurs qui correspond au compartiment « à vider » est en fonctionnement ;
- lors d’un réglage ou d’une maintenance, tous les agitateurs peuvent être mis en fonctionnement par démarrage direct (pilotage des sorties automates qui commandent les contacteurs) ;
- lors d’un réglage ou d’une maintenance, il est possible de mettre progressivement en rotation un agitateur indépendamment de l’état des autres qu’ils soient en marche ou à l’arrêt.
Indiquer des causes probables de la rupture de l’accouplement et proposer des solutions techniques pour éliminer ce problème.
Donner le nom et la fonction de : - Q9 :
- D9 : - KM9 :
Solution N°1 : est-il possible de piloter automatiquement les motoréducteurs de façon individuelle ?
Solution N°2 : est-il possible de piloter automatiquement les motoréducteurs de façon individuelle ? Est-il possible d’avoir un fonctionnement indépendant d’un agitateur indépendamment des autres ?
Solution N°3 : est-il possible de piloter automatiquement les motoréducteurs de façon individuelle ? Est-il possible d’avoir un fonctionnement indépendant d’un agitateur indépendamment des autres ? A quelle condition
Quelle solution faut-il retenir pour satisfaire le cahier des charges
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