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LA SCIENCE POLITIQUE EST-ELLE UNE SCIENCE?

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Academic year: 2022

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L A S C I E N C E P O L I T I Q U E

EST-ELLE U N E S C I E N C E ?

(3)

D O

Collection dirigée par Michel Serres

et Nayla Farouki

(4)

BÉATRICE BONFILS-MABILON B R U N O É T I E N N E

LA SCIENCE POLITIQUE

E S T - E L L E U N E S C I E N C E ?

Un exposé pour comprendre Un essai pour réfléchir

DOMINOS

Flammarion

(5)

B é a t r i c e B o n f i l s - M a b i l o n . Docteur en science politique et spé- cialiste d'épistémologie, Béatrice Bonfils-Mabilon est professeur agrégé au lycée Victor-Hugo de Carpentras. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la didactique des sciences sociales, notam- ment Didactique des sciences économiques et sociales (Nathan, 1997).

B r u n o É t i e n n e . Professeur des universités, Bruno Étienne est membre de l'Institut universitaire de France et enseigne la science politique à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence. Il a publié plusieurs ouvrages sur le monde arabe et sur les religions en France, dont Abdelkader (Hachette, 1994) et Être bouddhiste en France (Hachette, 1997).

© Flammarion 1998 ISBN : 2-08-035561-9

Imprimé en France

(6)

La première fois qu'apparaît un mot relevant d'un vocabulaire spécialisé, explicité

dans le glossaire, il est suivi d'un *

(7)

Avant-propos

C

omme dans de nombreux cas de recherche, la théorie avancée pour résoudre un problème produit une explication qui pose à son tour pro- blème. Répondre à la question de la scientificité ou non de la science politique implique en effet que l'on se mette d'accord au préalable sur ce qu'est une science. Or, les débats actuels sur ce sujet traduisent le recul des certitudes scientistes qui ont forgé la notion elle-même jusqu'au début du XX siècle. La position hégémonique qui veut que seul ce qui est quantifiable soit connaissable apparaît comme bien plus dogmatique qu'objective.

Les critères actuels de scientificité semblent être au nombre de trois : la réalité est exprimable en lan- gage mathématique ou en termes de systèmes ; seul ce qui est reproductible en laboratoire est scientifique;

et enfin - pour paraphraser le philosophe Karl

Popper - une théorie est scientifique non seulement

parce qu'elle semble rendre compte des données ou

des phénomènes auxquels elle s'applique, mais aussi

(8)

parce qu'elle donne les moyens de sa propre réfuta- tion. Une théorie est scientifique non parce qu'elle est « vraie », mais parce qu'elle permet de laisser

démontrer son erreur.

Pour la science politique, l'obstacle principal ne tient pas à la difficulté, morale, de l'expérience en laboratoire, mais bien plus au fait qu'elle n'a pas pro- duit une problématique partant des conditions sociales de l'erreur, c'est-à-dire de l'opinion du citoyen et du sens commun populaire opposés au chercheur spécialiste ! En revanche, elle a plutôt bien géré l'obstacle constitué par l'idéologie scientiste et aujourd'hui elle dit clairement que, par-delà les moti- vations subjectives des savants, la signification de la science ne peut plus être recherchée uniquement dans le savoir en tant que tel mais dans le pouvoir que le processus cognitif produit et confère. La science politique - mais pas elle seule - propose d'introduire le sujet observateur-concepteur dans toute définition, dans toute connaissance de la société.

La science politique n'échappe pas au postulat qu'une société ne se pose un problème que si elle peut ou sait le résoudre : l'enjeu de savoir si la science politique est une science concerne aujourd'hui les professionnels de la politologie, mais il est sans grand intérêt pour les professionnels de la politique et sans doute l'est-il encore moins pour les citoyens.

Cette contradiction majeure est pour beaucoup

dans le statut marginal de la science politique en

France, comme nous l'exposerons dans la première

partie. Dans la seconde partie, nous montrerons que la

(9)

LA S C I E N C E P O L I T I Q U E E S T - E L L E U N E S C I E N C E ?

science politique est véritablement une science, mais que sa position périphérique dans le champ politique et scientifique facilite un jugement erroné sur sa véri- table nature.

L a cité idéale.

Nul n'entre ici s'il n'est géomètre : l'organisation scientifique de la cité produit de l'harmonie architecturale, mais peut déboucher sur le contrôle totalitaire,

le Panoptikon, le lieu d'où le pouvoir voit tout.

Détail de La Cité idéale, attribué à L. Laurana, Galerie nationale des Marches, Urbino.

Ph. © G. Dagli Orti.

(10)

La science politique

comme science sociale

(11)

De la politique à la science politique

T outes les questions fondamentales, éthiques, philosophiques, voire ontologiques* ayant été

posées par les Grecs, l'apparition d'une science de

l'homme (anthropologie), d'une science de l'homme

vivant en société (sociologie) et mieux encore d'une

science de l'homme animal politique, la science poli-

tique, ne date pas d'hier. Et pourtant, il nous faut bien distinguer entre ce

qu'ont été les sciences « humaines » et ce que devien-

nent aujourd'hui les sciences « sociales » : ce change-

ment de taxinomie indique un changement qualitatif

d'une telle importance que l'on ne peut pas les com-

parer terme à terme. En effet, nées avec la révolution

industrielle, les sciences sociales - et surtout la socio-

logie telle que la concevait Émile Durkheim - étaient

un projet de physique sociale. Par-delà la connais-

sance scientifique de l'homme, la sociologie devait

dire quel était le meilleur mode d'organisation de la

vie en société. Or, au même moment, l'homme en

tant que tel, individu autonome et pourvu de droits,

(12)

se définissait avec plus de précisions dans le même mouvement; la sociologie bute tout de suite sur un obstacle qui n'est toujours pas résolu : s'il faut « trai- ter les faits sociaux comme des choses », selon le vœu de Durkheim, comment alors décompter les activités des hommes comme Buffon le faisait avec une cohorte de fourmis?

Ce problème, sur lequel le juriste et sociologue Max Weber devait se pencher avec force et vigueur, s'est aggravé lorsque l'être humain a fait l'objet d'études et de manipulations prétendument « scienti- fiques » par les nazis, ce qui rend désormais éthique- ment impossible l'application à l'homme des méthodes expérimentales des sciences naturelles.

La sociologie - terme générique sous lequel Durkheim pensait l'ensemble des sciences sociales - a d'abord rempli une fonction idéologique et même politique : comprendre la révolution industrielle et lui fournir les instruments dont elle avait besoin pour réduire les survivances de la vieille société.

L'instrument mathématique pose aux sciences sociales de nombreuses difficultés : peut-on compter des hommes comme des cailloux ou des insectes?

Comment « appareiller » un groupe humain, dans une enquête comportementale de sociologie politico- religieuse par exemple, pour pouvoir le comparer avec le groupe test non appareillé?

Passer de l'étude des mécanismes qui régissent

les choses à celle des mécanismes humains, puis à

l'étude de ceux qui régissent les sociétés humaines,

n'est pas chose aisée.

(13)

avant par Claude Lévi-Strauss à partir des structures élémen- taires de la parenté et du langage.

T h é o r i e des d e u x c o r p s d u r o i : théorie émise par Ernst H. Kantorowicz (The King's Two Bodies : a Study in Mediaeval Political Theology, Princeton University Press, 1970) selon laquelle le roi - comme plus tard la nation chez Joseph Sieyès - a un corps vivant périssable et un corps politique porteur du projet qui unit les sujets du royaume.

(14)

Bibliographie

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(15)

Table des références

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p. 6 4 : STENGERS, I., SCHLANGER, J., Les Concepts scientifiques : pouvoir et invention, G a l l i m a r d , 1 9 8 8 , p. 24.

p. 65 : ELSTER, J., « C r i t i q u e des a n a l o g i e s s o c i o b i o l o g i q u e s :

(16)

Plaidoyer pour l'autonomie des sciences », Revue française de sociologie, XVIII, 1977, p. 369.

p. 66 : BOURDIEU, P., « Le champ scientifique », Actes de la recherche en sciences sociales, n 2-3, juin 1976; interview au Monde, 5 décembre 1995.

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p. 94 : Collectif, département de recherches sur les didactiques des disciplines et les enseignements généraux. ASTER, Procédures d'apprentissage en sciences expérimentales, INRP, 1985.

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FEYERABEND, P., Contre la méthode, Seuil, coll. « Points », 1975, p. 20.

p. 104 : VUILLERME, J.-L., op. cit., p. 123.

(17)

p. 107 : FAVRE, P., Regards sur la science politique française, op. cit., p. 10.

p. 109 : BOURDIEU, P., « Sciences sociales et démocratie », in Manuel de Sciences économiques et sociales, terminales ES, La Découverte, 1995, p. 673.

p. 109-110 : GRAWITZ, M., LECA, J., Traité de science politique, PUF, 1985, p. XXIV.

(18)

Index

(Les pages en italique renvoient aux illustrations.) Abric (Jean-Claude), 96 anthropologie, 10, 46, 62,

74, 90-91

apprentissage (processus d'), 92, 94, 99, 103

A r e n d t ( H a n n a h ) , 23 a u t o n o m i e ( d ' u n e science),

16, 25, 52, 65, 85, 87, 89 autorité, 18, 26, 29, 33-34,

37-38, 43, 47

(scientifique), 67, 79, 82 Bachelard (Gaston), 61, 98 Bendix (Reinhard), 57 Berlin (Isaïah), 14

B o t t o m o r e ( T h o m a s B.), 27 B o u d o n ( R a y m o n d ) , 15 Bourdieu (Pierre), 15, 36,

66-67, 69, 82, 94 B o u t m y (Émile), 81, 85 capitalisme, 52, 54-56

césaro-papisme, 18, 47 c h a m p (politique), 8, 18, 21,

26, 50, 58, 66, 83, 86, 106-113

(scientifique), 8, 16, 48, 50, 52, 58-60, 64-72, 77- 79, 81-105

(social), 50, 57-58, 66-67, 80, 83, 105

charisme, 28-29

citoyens, 7, 36, 38, 48, 92, 94, 106-107, 110-111 cohésion sociale, 26, 34, 52,

111

concurrence, 16, 42, 60-61, 65, 80, 82, 89, 94, 107-111

conflits, 18, 20, 26, 28, 34, 37-38, 47, 59, 6 8 , 7 1 , 100-101, 104

connaissance, 10, 14, 24, 39, 50-52, 58, 69, 81-82, 86, 91, 98-100, 104, 106-111 consensus, 62, 68-69, 109 contrainte, 31, 33, 39

(19)

croyance, 11, 26, 28, 33, 46, 64, 100

Crozier (Michel), 35 démocratie, 42-43

dépendance (théorie de la), 54-56, 77-78

désordre, 32, 74-77, 11 1 développement (théorie du

retard de), 54-56 didactique, 92-105

discipline (méthode d'une), 10, 51-52, 59, 61, 63-65, 67-68, 70-73, 78-79, 81, 111

(objet d'une), 12, 15-18, 23, 25-30, 37-38, 46-47, 51-52, 59-63, 65, 67-68, 70-71, 76, 81-83, 85-86, 89, 91, 107-109, 111-112 (pratique d'une), 59, 67- 68, 75, 77, 81, 90, 112 Dogan (Mattéi), 78 domination, 17, 20, 28-29,

33-37, 40, 69, 77 droit, 22, 28, 33, 53

(public), 16, 25, 52, 90 (facultés de), 25, 86-88, 90 Durkheim (Émile), 10-13,

24, 47, 84, 96-97 Duverger (Maurice), 84, 87 échanges

(interdisciplinaires), 77-79 économie, 13, 52, 54-59, 62,

77-78, 93, 108 (politique), 23, 90 Église, 25, 34

Eisenstadt (Shmuel N.), 57 électeurs, 26, 42, 109 élites, 26-27, 101 Elster (Jon), 65

enjeux (scientifiques), 7, 38, 59, 66-67, 69-72, 82-83 épistémologie, 12, 51, 53,

57, 60, 63, 69, 71-72, 74,- 75, 77, 84, 92, 98-99 État, 17-19, 22, 24, 31, 34,

44-45, 51-52, 56, 62, 71, 82, 86, 111

Favre (Pierre), 60-62, 84-85 Feyerabend (Paul), 98 fonctionnalisme, 34, 73-74,

91

force (rapports de), 31-32, 36, 66, 75

Freitag (Michel), 51 Friedberg (Erhard), 35 Goffman (Erving), 30 Grosser (Alfred), 39-40, 42 groupes (d'intérêts), 34,

39-40

(quasi-), 39-40

(de pression), 14, 42, 88 Gurvitch (Georges), 12 Halbwachs (Maurice), 57-58 Heidegger (Martin), 62 Héritier (Françoise), 112 histoire, 12, 21, 23-24,

46, 55, 62, 66, 85 Hobbes (Thomas), 22, 71 idéologie, 7, 11, 15-16, 20,

40, 62-63, 69, 77,.

(20)

100, 107, 110

individualisme, 15, 19, 51 institutionnalisation, 34, 51,

85-87, 89, 92, 104 institutions, 19, 21, 26-30,

33, 37, 47, 61, 66, 101 Instituts d'études politiques

(IEP), 87, 98, 100-101 intégration, 19, 51, 56 journalistes, 14, 16, 80, 106,

109-111

Kantorowicz (Ernst H.), 46 La Boétie (Étienne de), 17,

25-26, 33

Lacroix (Bernard), 84 Lavau (Georges), 91 Leca (Jean), 87, 90, 106 Legendre (Pierre), 20 légitimité, 12-13, 16-21,

25-26, 28, 31, 33, 36-39, 41-42, 44, 47, 51-52 (scientifique), 59, 64, 66-67, 71-72, 79, 82, 85- 88, 91, 93, 105, 107-110 Lévy-Leblond

(Jean-Marc), 61 liberté, 14, 24, 32, 46 loi, 20, 22, 28 Loubet del Baye

(Jean-Louis), 83 Machiavel, 22

Malinowski (Bronislaw),74 marchés (de la

connaissance), 16, 106 Marx (Karl), 23, 39

marxisme, 13, 15, 91 méconnaissance, 24, 59,

108, 111

modernité, 51-52, 81, 89 mondialisation, 19, 46 morale, 21-22, 27-28, 67 M o r e n o (Jacob L.), 30 M o r i n (Edgar), 99

M o s c a (Gaetano), 27, 39, 91 nation, 22, 56, 62

obéissance (civile), 17-18, 20, 25, 34-39

objectivation, 58, 60, 73-74 ordre, 18, 20-22, 32, 36, 74,

90, 92, 109, 111 (moral), 28-29 (social), 51, 74 organicisme, 71-72 organisation, 27-30, 39-40 Pahre (Robert), 78

Parsons (Talcott), 34-35, 69 participation, 38, 40-47 Passeron (Jean-Claude), 57 Percheron (Annick), 43 philosophie, 22, 52, 89-90

(politique), 15, 22, 38, 82-83, 109

politiciens, 16, 19, 45 politiques (publiques), 14,

16, 19-20

(partis), 14, 28, 34, 44 (systèmes), 17, 26-27, 37, 43

«politiquement correct », 33, 44, 47, 88, 101

(21)

politistes, 16, 38, 74, 82, 84, 87

politologie, 7, 17, 21 politologues, 14, 16, 20, 25,

33, 35-39, 42-45, 67-68, 75, 79, 83, 88, 105, 107, 109-110, 112

Popper (Karl), 6 pouvoir, 17, 19, 25-30,

31-41, 51, 82, 84, 100, 104-105, 107, 110-111 raison, 12, 17-18, 22, 47, 51 rationalité, 17, 52, 64, 70-

72, 74

réalité, 6, 40, 46, 76, 94, 96, 101

réel (appréhension du), 64, 73-74, 94-95, 98

régulation sociale, 31-40, 42 religion, 46-47, 66

représentations (sociales), 57-58, 75, 77, 89, 93, 95-99

révolution industrielle, 11, 13, 52

Rostow (WaltW.), 54 sanctions, 33, 35, 101 savoir, 65, 67-68, 92-94,

97-101, 103-104, 107, 110

Schlanger (Judith), 64 sciences (de la «périphérie»),

69-70, 72, 74, 77-78, 89, 92-93

(de la nature), 57, 60-61, 63, 67, 70-73, 90, 110

(du «centre»), 69-70, 72, 74-75, 90, 93

(exactes), 57, 59, 69-71, 73, 75-76, 110

(humaines), 10, 22, 50, 69-72, 74, 81, 84, 108 (sociales), 10-11, 14-15, 17, 21-22, 50-53, 56-57, 59-63, 67, 70-71, 73-74, 76-78, 81, 83-84, 89-91, 94

scientisme, 7, 12, 15, 33 sens (commun), 7, 98-100 socialisation, 33, 40-43 sociologie, 10-14, 17, 21,

24, 27, 52, 56-57, 62, 71-72, 74, 83, 85-87 sondages, 80, 107, 109 soumission (volontaire), 17,

20, 25-27, 34-35, 43, 45 Spencer (Herbert), 71 Stengers (Isabelle), 64 structuralisme, 15, 74, 91 Tarde (Gabriel), 84 taxinomie, 10, 77, 83,

101, 103 Tocqueville

(Charles Alexis de), 15 totalitarisme, 23-24, 45 violence (légitime), 31, 37 Vuillerme (Jean-Louis), 89,

104

Weber (Max), 11, 17, 24, 28, 34-35, 84

(22)

Dans la même collection

D r o i t , é c o n o m i e , p o l i t i q u e n° 3 - Politiques agricoles de Lucien Bourgeois n° 7 - Le Moyen-Orient de Georges Corm n° 18 - Les Prisons de Jean Favard n° 20 - La Chine de Lucien Bianco

n° 22 - Les Marchés financiers de Jean Saint-Geours n° 25 - Quelles régions pour l'Europe ? de Jean Labasse n° 26 - L'A frique noire de Thérèse Pujolle

n° 27 - Allemagne d'Alfred Grosser et Hélène Miard-Delacroix n° 30 - L'État et le Politique d'Odon Vallet

n° 35 - Les Balkans de Paul Garde n° 36 - Crimes et Lois de Jean de Maillard

n° 55 - Environnement et Choix politiques de Dominique Dron n° 57 - L'Aménagement du territoire de Jean-Paul Lacaze n° 61 - La Ve République de Jean Foyer

n° 62 - La Paix, demain ? de Federico Mayor n° 70 - Administration et Pouvoir d'Odon Vallet n° 81 - La Responsabilité médicale de Guy Nicolas n° 83 - La Monnaie de Jean Cartelier

n° 85 - L'Asie du Sud-Est de Philippe Richer n° 86 - Le Divorce de Colette Holstein

n° 93 - L'Économie de marché de Roger Guesnerie n° 94 - Les Transports au futur de René Joatton n° 95 - Les Indiens d'Amérique de Philippe Jacquin n° 97 - La Pollution des mers de Jean-Claude Lacaze

(23)

n° 106 - La Philosophie politique d'Anne Baudart n° 112 - Les Juges d'Yves Benhamou

n° 115 - Les Circuits de l'épargne de Roland Monet n° 125 - L'Antarctique de Claude Lorius et Roger Gendrin n° 126 - Les Politiques de l'emploi en Europe de Jean-Claude Barbier n° 133 - La Démocratie de Guy Hermet

n° 135 - Les Ressources de la mer de Jean Chaussade n° 138 - L'Europe et la Mondialisation de Frédérique Sachwald n° 142 - Europe de l'Est, la transition économique de Jérôme Sgard n° 143 - Les Politiques du logement de Jean-Paul Lacaze n° 144 - L'Entreprise de Michel Vigezzi

n° 146 - L'Économie est-elle une science ? de Lionel Honoré n° 147 - L'Euro de Philippe Sassier

n° 151 - Le Racisme de Pierre-André Taguieff

n° 152 - La Maîtrise des finances publiques de Jean-Luc Mathieu n° 154 - Le Service public de Pierre Bauby

n° 155 - L'Espagne de Jordi Bonells n° 157 - La Comptabilité de Jean-Guy Degos

Religion, arts et culture

n° 14 - La Bande dessinée de Benoît Peeters

n° 29 - La Mort dans les religions d'Asie de Bernard Faure n° 42 - Jésus-Christ de Michel Quesnel

n° 45 - Musiques, Médias et Technologies de Michel Chion n° 48 - Les Religions dans le monde d'Odon Vallet n° 68 - La Logique de Gilles Dowek

n° 77 - Le Paysage de François Béguin n° 79 - La Métaphysique de Nayla Farouki n° 90 - Le Jazz de Philippe Hucher n° 92 - Lire la Bible de Roland Meynet n° 96 - Le Cinéma de Youssef Ishagpour n° 98 - L'Idéologie du New Age de Michel Lacroix n° 100 - Architecture et Modernité de Daniel Pinson

n° 105 - Les Théories de la connaissance de Jean-Michel Besnier n° 108 - Le Coran d'Azzedine Guellouz

n° 109 - Le Bouddhisme de Bernard Faure n° 119 - La Langue française d'Ada Giusti

(24)

n° 120 - L'Art contemporain de Catherine Millet n° 122 - Le Protestantisme de Laurent Gagnebin

n° 128 - Sagesses chinoises de Jean de Miribel et Léon Vandermeersch n° 145 - Le Métissage de François Laplantine et Alexis Nouss n° 149 - Odeurs et Saveurs d'Alain Gullino

n° 153 - La Franc-Maçonnerie de Pierre Simon

M a i s n'oubliez pas, D o m i n o s , c'est aussi les sciences, la m é d e c i n e , les techniques,

la société, l ' é d u c a t i o n . . .

Références

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