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Bruno Restif, « Bannières », in Jean-Christophe Cassard, Alain Croix, Jean-René Le Quéau, Jean-Yves Veillard (dir.), Dictionnaire d’histoire de Bretagne, Morlaix, Skol Vreizh, 2008, p. 84-85 :

Bannières

Sous l’Ancien Régime, la bannière principale d’une paroisse est, en Haute-Bretagne notamment, presque toujours de velours ou de damas pourpre, la couleur de la magnificence convenant particulièrement bien pour un objet qui joue le rôle de drapeau de la paroisse. Dans le Trégor et le Léon du XVIIe siècle, ce sont les riches broderies d’or et d’argent qui confèrent à la bannière sa magnificence. L’une des faces figure généralement la Crucifixion, tandis que le saint patron est représenté sur l’autre.

Au XVIIe siècle, la création des confréries de dévotion s’accompagne de l’apparition de nouvelles bannières, qui affirment la puissance de ces associations. Les confréries du Rosaire possèdent ainsi des bannières blanches sur lesquelles sont figurées la Donation du Rosaire, ce qui leur permet de jouer un rôle pédagogique qui s’insère dans le cadre de la Réforme catholique. Mais le port des bannières est également l’occasion pour les jeunes gens de se distinguer, notamment dans la Basse-Bretagne des « pardons ».

Au XIXe siècle, les bannières, désormais achetées sur catalogue et souvent réalisées à Lyon, ont une taille plus réduite, mais elles ont des couleurs plus variées et leur nombre augmente. Certaines sont destinées spécifiquement aux femmes ou aux communiants. Les bannières continuent à diffuser les nouveaux cultes, par exemple celui de Jeanne d’Arc dans les années 1920-1930. Après 1950, le port de la bannière est surtout lié à la célébration de l’Assomption.

Bruno Restif

Références

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