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Annexe 5: Procédure en cas de déversement accidentel

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Academic year: 2022

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L’intervention en cas de déversement doit toujours se faire en fonction des dangers liés à la matière et des conditions du lieu de travail.

Etape 1. Dégager la zone affectée.

a. Établir un périmètre de sécurité

b. Évacuer les personnes à l’intérieur du périmètre Etape 2. Identifier la substance déversée et ses dangers potentiels.

Etape 3. Contacter les services d’urgence (au besoin).

Etape 4. Revêtir les équipements de protection appropriés.

Etape 5. S’il y a lieu, éteindre tous les appareils, instruments et équipements qui pourraient représenter une source d’ignition.

Etape 6. Maîtriser la source du déversement.

a. Arrêter la fuite, si possible, notamment en fermant les vannes associées. Si la fuite vient d’une cuve, transférer le contenu de la cuve vers un autre ouvrage

b. Endiguer ou isoler le déversement avec de la terre, du sable ou un autre matériau absorbant qui ne réagit pas avec le produit déversé.

c. Empêcher le produit de rejoindre les égouts, les drains ou les espaces clos en utilisant les équipements adaptés (plaque obturante, fermeture de la vanne au niveau du bassin d’orage).

En cas de déversement la nuit, la vanne en amont du puits est déclenchée à distance.

d. Prévenir la dispersion de la poussière et des vapeurs dans d’autres endroits.

Etape 7. Absorber le produit déversé avec un absorbant compatible.

Etape 8. Récupérer le produit déversé et l’absorbant dans des contenants appropriés.

a. Ramasser ou pelleter le produit déversé dans des contenants adéquats, étiquetés et munis de couvercles.

b. Manipuler l’absorbant contaminé comme s’il était aussi dangereux que le produit déversé.

c. Éliminer correctement les déchets, conformément à la législation applicable.

Etape 9. Décontaminer les lieux.

a. Récupérer tout l’équipement pour le décontaminer ou l’éliminer.

b. Rincer l’endroit du déversement à grande eau, s’il est sécuritaire de le faire, et confiner le ruissellement pour élimination ultérieure.

c. S’assurer que les vêtements, l’équipement et les outils sont dûment décontaminés après le nettoyage du déversement.

d. Tous les employés impliqués doivent se doucher aussitôt que possible.

Etape 10. Préparer et rédiger les rapports nécessaires.

a. Analyser les causes du déversement ou de la fuite et planifier pour que cette situation ne se reproduise plus.

b. Reprendre les opérations seulement si tous les équipements sont opérationnels et sécuritaires.

c. Aviser les autorités gouvernementales s’il y a eu rejet à l’environnement.

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Biogaz - services

Manuel de formation

Gestion d’une unité de méthanisation

Ces consignes font partie du mode d’emploi BIOGAZ SERVICES de l’installation de méthanisation.

Le mode d’emploi BIOGAZ SERVICES contient des consignes et des éléments importants concernant la sécurité.

Il doit par conséquent être lu par le personnel compétent avant tout travail et doit toujours être disponible sur le lieu d’exploitation.

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1. Table des matières

• Démarrage d’une installation ... 3

La mise en service ... 3

La biologie ... 3

La maintenance ... 3

La panne ... 3

Les cuves : Digesteurs / Post digesteurs / Stockage ... 4

Les Soupapes de sécurité ... 4

Les Hublots ... 4

La Sonde de Trop Plein. ... 5

Le Ventilateur de Toit ... 5

Les vannes gaz automatiques ... 5

Les sondes de température et de niveau ... 5

Les Agitateurs ... 6

Le PROCESS ... 6

Le Paddle ... 6

Le Biobull ... 6

Le TMR ... 6

Les Préfosses ... 7

Le PROCESS ... 7

La sonde de Niveau ... 7

Les TMR ... 7

Les Pompes hacheuses ... 7

La station de pompage ... 8

Le PROCESS ... 8

Les Vannes Pneumatiques ... 8

Le compresseur ... 8

Le Débitmètre ... 8

La pompe centralisée ... 9

Le CC-Mix ... 10

La trémie - Big Mix ... 10

La vis de gavage ... 12

La pompe d’alimentation... 12

La chambre de mélange ... 12

La pompe à rotor excentrée ... 12

12 12

La séparation de phases ... 12

La pompe d’alimentation... 12

Le séparateur ... 13

La pompe de vidange ... 13

Les équipements auxiliaires ... 14

La torchère de sécurité ... 14

Le puits de Condensation ... 14

L’analyseur de gaz ... 14

Débitmètre gaz ... 14

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Le générateur d’oxygène ... 14

Les équipements de distribution électrique ... 15

L’armoire électrique principale ... 15

Les protections Moteurs ... 15

Les départs Puissance ... 17

Les démarreurs Progressifs ... 17

Le circuit ondulé ... 17

Les protections Monophasées ... 17

Les variateurs ... 18

L’automate ... 19

Les coffrets de communication ... 20

Les risques ... 21

Zones ATEX (Atmosphère Explosive) ... 21

Risques Electriques ... 22

Risques mécaniques ... 22

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Démarrage d’une installation

La mise en service

La mise en Service est une étape clef dans la gestion de votre unité de méthanisation. Elle va se dérouler en plusieurs parties, selon le planning de lancement des différents éléments (mise en chauffe, lancement du

PROCESS, lancement du séparateur de phase, premières maintenances…). Du fait de la complexité d’une unité de méthanisation il est important que chaque exploitant puisse être formé par un technicien Biogaz Services, au fur et à mesure de la mise en service. Des dates seront fixées par la société Biogaz Services. Nous formerons alors les exploitants. Il est aussi important de comprendre que l’ensemble de l’unité ne pourra être fonctionnelle suite à la première étape de la mise en service.

Afin d’assimiler un maximum d’information, nous vous proposons un suivi personnalisé à distance de votre installation pour une durée d’un mois. Durant cette période vous aurez un interlocuteur dédié en dehors des heures d’astreinte chez Biogaz Services. Cela vous permettra de pouvoir poser des questions selon vos besoins au technicien qui a mis en service votre installation. A la suite de cette période vous devrez appeler la ligne

d’astreinte directement 04-58-82-82-90, et nos techniciens répondront également à vos éventuelles questions.

Tous les techniciens Biogaz Services connaissent votre installation et les différents paramètres qui ont été mis en place.

Il est important notamment durant la phase de démarrage de bien suivre les indications qui vous ont été

prescrites par nos services, faute de quoi vous vous exposez à des risques, par exemple une mauvaise production de gaz ou encore une formation rapide de croute…

La biologie

La biologie est un élément très important dans le processus de méthanisation, c’est pourquoi la société Biogaz Services possède son propre Service de Biologie. Pour tous les calculs de rations notamment c’est par ce service que l’exploitant devra passer.

La maintenance

Votre installation fonctionne 24h/24 et tous les moteurs, équipements de sécurité et de contrôle sont soumis à une utilisation intensive. Il est à la charge de l’exploitant de veillez quotidiennement au bon fonctionnement de chaque composant de son installation. Pour cela il faut se référer au plan de maintenance et de suivi qui vous a été remis.

La société Biogaz Services dispose également de ses propres techniciens de maintenance formé sur nos installations. Ainsi nous proposons des contrats de maintenance incluant diverses options ajustables selon vos besoins.

Nous proposons également un service d’astreinte téléphonique 24/24. Nos techniciens vous répondent sous 2h maximum. La plupart des problèmes peuvent se résoudre par téléphone. Dans le cas contraire un technicien pourra se déplacer et le délai d’intervention sera ajusté en fonction du degré d’urgence du problème.

En appelant cette ligne d’astreinte la semaine en journée vous serez mis en relation avec notre standard au bureau de Biogaz Services et nos collègues vous transfèreront vers un technicien présent dans nos locaux. Pour un appel en soirée, de nuit ou le week-end vous serez mis en relation directement avec notre technicien d’astreinte.

Il est important de comprendre qu’aucun test ne pourra être effectué sans la présence d’un exploitant sur site et ce pour des raisons de sécurité.

La panne

Lorsqu’un problème survient sur votre installation, il est important d’appeler la ligne d’astreinte directement.

Vous serez mis en relation avec un de nos techniciens.

Tous nos techniciens sont formés en électricité, automate et maintenance. Ils connaissent votre installation et pourront répondre à vos questions.

Ligne D’astreinte téléphonique : 04-58-82-82-90

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Les cuves : Digesteurs / Post digesteurs / Stockage

Les cuves de méthanisation sont équipées de différents éléments qui ont pour chacun d’entre eux des utilités et des fonctionnements différents qui nécessite dans tous les cas d’une attention particulière

Les Soupapes de sécurité

La soupape est un élément de sécurité évitant des pressions de gaz dangereuses pour le gazomètre, via une garde hydraulique. Son rôle est d’évacuer un « trop plein de gaz » contenu dans la cuve (partie basse). Les pressions d’enclenchement sont de -0.5 mbar en dépression et 6 mbar en surpression.

L’exploitant du site doit vérifier quotidiennement les niveaux de la garde hydraulique (tubes liquides). Pendant la période hivernale, les soupapes doivent être remplies de liquide antigel du commerce garantissant une protection contre le gel jusqu’à -30°C. Du fait de la condensation qui se forme dans la soupape et du risque de gel, il est important en période de froid d’effectuer tous les jours des contrôles et de faire l’appoint en antigel.

Le bon fonctionnement de la soupape de surpression peut se vérifier en poussant la poignée de la soupape vers le haut. Celle-ci doit redescendre immédiatement dès relâchement. La soupape contient 2 compartiments d’une contenance de 4.5 litres chacune. Le remplissage peut se faire à partir du bouchon des tubes de contrôle. Lorsqu’il n’y a aucun risque de gel de l’eau peut être utilisé. Le niveau doit se situer au moins à la moitié des tubes de contrôle.

Du Biogaz peut s’échapper à tout moment de la soupape de sécurité. Le biogaz peut entraîner des risques : incendie, explosion, empoisonnement par inhalation. Des mesures de sécurité sont donc à prendre afin d’interdire toute étincelles et flammes à proximité. Seule une personne habilitée et équipée des EPI adéquates peut intervenir sur les parties mécaniques des soupapes.

En cas de niveau élevé, croûtage, apparition de mousse, la soupape peut être polluée. Une intervention par un technicien Biogaz Services est alors nécessaire.

Les Hublots

Les cuves couvertes par une toiture double membranes sont équipées d’une plaque hublot. Celle-ci à plusieurs rôles.

Tout d’abord elle permet à l’exploitant de visualiser l’intérieur de cuve. Celui-ci doit contrôler quotidiennement différents paramètres : Niveau de digestat (au maximum 15 cm en dessous des hublots), formation de croûte, apparition de mousse, mouvements à la surface du digestat, homogénéité du digestat…

Il est important pour le bon fonctionnement de votre unité de veiller tous les jours sur ces paramètres. Afin de vous permettre de voir correctement l’intérieur de la cuve, les hublots sont équipés d’un système de nettoyage avec une arrivée d’eau ainsi que des essuie-glaces. Lors de la mise en service nous vous fournissons une lampe ATEX qui devra obligatoirement être utilisée dans cette zone.

L’utilisation d’une lampe non ATEX vous expose à des risques d’explosion liés à la possible présence de Biogaz

La plaque est également être équipée de différentes arrivées.

• Arrivée des condensats du puits de condensation (les clapets anti-retours devront être nettoyés régulièrement (2x/an)

• Arrivée d’eau pour le nettoyage des hublots

• Arrivée d’air ou d’O2 depuis la désulfurisation ou le générateur d’O2

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La Sonde de Trop Plein.

Les cuves couvertes par une double membranes sont équipées d’une sonde de trop plein, cet élément de sécurité vous permet de contrôler le niveau maximum de votre cuve, et d’éviter d’envoyer du digestat dans la conduite de gaz ou la soupape. Lorsque cette sonde rentre en contact avec la matière elle va tout d’abord stopper toutes les incorporations de matière dans votre cuve. Il faudra obligatoirement baisser le niveau avant de pouvoir de nouveau incorporer. Vous recevrez également un SMS afin de vous avertir que le niveau maximum de la cuve est atteint, et une alarme s’affichera sur votre ordinateur.

Les digesteurs sont équipés d’une sonde de trop plein pouvant détecter l’apparition de mousse, dans ce cas il faut mettre un litre d’huile (de colza de préférence, 1 litre minimum) dans votre digesteur et relancer l’agitation.

Cette sonde nécessite un nettoyage régulier, il est difficile de déterminer une fréquence de nettoyage, chaque site étant différent. Lors du contrôle quotidien de votre cuve il faudra contrôler la propreté de cette sonde. Pour la nettoyer il faut sortir la tige de la sonde, l’essuyer avec un chiffon et la remettre en place.

Lorsque la sonde de trop plein est déclenché l’ensemble des process d’incorporation sont bloqués

Le Ventilateur de Toit

Le ventilateur a pour rôle de gonfler la bâche supérieure, il doit tourner en permanence pour éviter

l’accumulation d’eau ou de neige sur la bâche. Cet élément ne demande que peu d’entretien, il faut veiller à ce qu’il tourne en continu et que l’entrée d’air ne soit pas obstruée. En cas de panne ou coupure d’électricité un second ventilateur est installé il faudra alors le faire fonctionner grâce, par exemple, à un groupe électrogène.

Les vannes gaz automatiques

Les vannes gaz automatiques ont pour rôle d’ouvrir ou de fermer l’arrivée du gaz au moteur ou à la torchère de sécurité. Elles se contrôlent depuis votre l’interface de votre ordinateur. Leur fonctionnement est géré par l’exploitant. Elles ont un rôle de sécurité, en cas de niveau de gaz inférieur à 5% celles-ci vont se fermer afin de protéger le gazomètre.

Les sondes de température et de niveau

Les digesteurs et post digesteurs sont équipés d’une plaque accessoire en bas de cuve sur laquelle vous retrouvez une sonde de niveau ainsi qu’une sonde de température. Le retour de ces informations se fait sur l’interface de votre automate programmable. C’est également sur cette plaque que se situe la prise d’échantillon de votre cuve.

Pour les cuves de stockage il est possible de retrouver une sonde de niveau plongeante.

Les sondes devront être nettoyées régulièrement (2x/an).

Si un jour un dysfonctionnement est constaté (différence d’affichage entre la sonde et l’écran) veuillez contacter le SAV.

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Les Agitateurs

Le PROCESS

Pour l’ensemble des cuves il est important d’avoir un produit homogène et à bonne température.

L’agitation doit être régulière, la rotation du produit à l’intérieur de la cuve se fait dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Les temps d’agitation et de repos seront ajustés en fonction de l’évolution biologique et physique du digestat. Il faudra également veillez à maintenir une température idéale dans vos cuves (entre 39°C et 43°C), attention en cas de baisse trop importante de la température vous serez obligé de louer une chaudière fioul afin de la faire remonter en température.

Un contrôle quotidien visuel de la surface des cuves doit-être fait.

Le Paddle

Le paddle est un agitateur à arbre horizontal à vitesse lente. Le moteur se situe à l’extérieur de la cuve, il tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Pour une utilisation optimale les pâles doivent dépasser de 10cm du digestat lors de l’agitation. Le remplissage minimal de la cuve est de 1,6m au-dessus de l’arbre principal.

Sa vitesse d’agitation est variable et peut être réglée.

Le Biobull

Le Biobull est un agitateur oblique à grande pâles, il a pour rôle de créer une agitation vers le bas à l’aide de ses deux jeux de pâles. En fonctionnement normal le Biobull ne peut tourner uniquement dans une cuve pleine.

Sa vitesse d’agitation est variable et peut être réglée.

Le Biobull est équipé d’une garde hydraulique qui doit faire l’objet d’un contrôle régulier, il faudra refaire l’appoint en eau régulièrement (plus souvent en été)

Le TMR

Le TMR est un agitateur immergé orientable horizontalement et réglable en hauteur. Pour un fonctionnement optimal il ne doit pas être mis en route avec moins de 50cm de produit au-dessus de ses hélices. De plus le mélangeur ne doit pas provoquer de tourbillons avec entrée d’air au niveau de l’aspiration.

Vous devez veiller à ce que le câble inox soit toujours tendu, celui-ci doit faire l’objet d’un graissage

hebdomadaire. Pour un graissage optimal il convient de la faire lorsque celui-ci est en haut, il faut ensuite le descendre au fond afin que l’ensemble du filin soit graissé.

Chaque semaine le TMR doit être descendu au fond et brasser pendant 2 ou 3 heures en continu.

Le TMR doit être manœuvré uniquement lorsqu’il est à l’arrêt. (Risque de rupture du filin, coût moyen d’intervention 3 000 €).

En fonction de l’apparition de certains symptômes il vous faudra agir rapidement :

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endommager. La croûte bloquera la sortie du gaz et à terme le processus de méthanisation. Les

conséquences en termes de perte d’exploitation et de dépannage sont importantes et nécessitent votre vigilance.

2. Niveau de digestat trop haut : tout d’abord il faut savoir qu’en fonction du taux de matière sèche le niveau réel de votre cuve et celui inscrit sur l’interface pourront être différents. C’est pourquoi le contrôle visuel de la cuve est essentiel. En fonction de cela il vous faudra modifier le niveau cible de vidange de votre cuve.

3. Apparition de mousse : Pour rappel la sonde de trop plein du digesteur peut détecter cette mousse, si elle est propre. Dans tous les cas il faut agir rapidement en introduisant un litre d’huile (de colza de

préférence) dans votre cuve et relancer l’agitation. L’incorporation de cette huile se fera depuis la plaque hublots.

4. Perte de gaz : Si vous détectez une baisse importante et anormale du niveau de gaz ou une augmentation du niveau d’O2 il faut vérifier le remplissage de la soupape ainsi que la garde hydraulique du Biobull et au besoin refaire l’appoint.

Les Préfosses

Le PROCESS

Le rôle des préfosses est de stocker les intrants de votre unité avant leur incorporation régulière dans le

digesteur. Un niveau minimum sera réglé depuis votre interface afin de ne pas mettre en route votre pompe s’il n’y a pas suffisamment de produit.

Les produits stockés dans ces préfosses doivent être suffisamment liquide pour ne pas endommager le matériel.

L’exploitant devra également contrôler l’homogénéité du produit, si le produit n’est pas suffisamment homogène il faut intensifier les cycles de brassage.

La sonde de Niveau

Votre préfosse est équipée d’une sonde de niveau plongeante (dans un tube PVC percé), le niveau de produit sera visible depuis votre interface graphique. Cette sonde ne nécessite pas d’entretien, il faudra toutefois éviter d’orienter le TMR en direction de celle-ci

Les TMR

Pour les TMR vous pouvez vous référer au paragraphe 5.7.3

Le TMR doit être manœuvré uniquement lorsqu’il est à l’arrêt. (Risque de rupture du filin, coût moyen d’intervention 3 000 €)

Les Pompes hacheuses

La pompe hacheuse a pour rôle de pomper et de broyer grossièrement la matière contenue dans la préfosse et de l’envoyer vers la pompe du pompage centralisé (toutes deux auront un fonctionnement simultané). Ces pompes ne nécessitent que peu d’entretien, il faudra cependant veiller à ne pas introduire d’objets indésirables dans votre préfosse qui pourraient endommager votre pompe. L’utilisation de celle-ci est exclusivement réservée aux

produits liquides, type lisiers (attention à la corrosion en cas de présence de lactosérum). Tout autre produit solide devra être incorporé par la trémie (en cas de doute sur le ou les produits à incorporer veuillez contacter un technicien Biogaz Services).

En cas de blocage vous pourrez sortir la pompe en la faisant coulisser le long du mât de fixation afin de pouvoir retirer l’objet qui bloque le fonctionnement.

Pensez à disjoncter le moteur dans l’armoire principale avant toute intervention

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La station de pompage

La station de pompage est le cœur de votre installation elle permet de faire circuler la matière à travers votre installations grâce à différents éléments.

Le PROCESS

Le pompage nécessite une attention particulière, l’exploitant devra contrôler que l’ensemble des transferts programmés sur la journée ont eu lieu. Dans le cas contraire il faudra comprendre pourquoi (ex : Niveau max Digesteur, Pompe en défaut…).

Les transferts doivent être répartis de manière régulière sur l’ensemble de la journée.

Il est très important d’entretenir et nettoyer régulièrement l’espace du pompage afin de pouvoir prévenir au mieux d’éventuelles pannes.

Les rations d’alimentation de votre unité vous seront données par notre biologiste en fonction de vos stocks disponibles tout au long de l’année. La productivité de votre installation est calculée sur la base de cette ration. Si vous changez celle-ci sans nous consulter vous risquez une perte de production qui ne pourra pas nous être imputée. En cas de doute contactez notre service de biologie, il vous aiguillera sur votre gestion de matière.

Les Vannes Pneumatiques

Les vannes pneumatiques sont commandées automatiquement grâce à votre automate. Elles sont équipées de deux arrivées d’air, ainsi que de deux capteurs de fin de course nous permettant de contrôler leur état (ouvert ou fermé). La commande de ces vannes se fait grâce aux modules orange que vous retrouvez sur le pompage.

Leur rôle est d’ouvrir ou d’isoler les différents circuits afin de réguler la circulation des substrats ou digestat dans votre unité.

Une accumulation de matière peut se faire au niveau des vannes pneumatiques, ce qui peut provoquer des alarmes « fin de courses vannes ». La matière accumulée ne va plus permettre à la vanne de se fermer

entièrement, de ce fait le capteur fin de course ne détectera plus la position de la vanne. L’exploitant pourra alors au moyen d’une clef de 8, déplacer légèrement le capteur de fin course. En attendant un nettoyage, qui

permettra d’éviter le colmatage.

Le compresseur

Afin de permettre le fonctionnement des vannes pneumatiques, votre installation est équipée d’un ou plusieurs compresseurs d’air. Son rôle doit se limiter à l’alimentation de ces vannes. Il doit faire l’objet d’un suivi régulier.

La pression d’air est réglée à 8 bars sur le régulateur dédié. Celui-ci est muni d’un réservoir pour capter la

condensation, il doit être régulièrement contrôlé et vidangé. Le réservoir d’air du compresseur doit être vidanger une fois par semaine (vanne sous le réservoir)

Le Débitmètre

Son rôle est de comptabiliser la quantité de matière liquide qui circule au sein de votre unité, c’est grâce à cela que nous pouvons réguler les quantités de matières entrantes ou sortantes. Il permet également d’avoir le débit instantané qui nous est utile dans différents process. Le débit peut vous permettre également de contrôler l’usure de vos lobes (un débit lent ou très variable est un bon indicateur d’usure).

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La pompe centralisée

La pompe à lobes

Son rôle est de transférer les substrats et le digestat à travers le réseau installé sur votre installation, sa vitesse est variable de 20 à 70Hz. Elle est prévue pour une utilisation avec un taux de matière sèche inférieure à 10%.

Il est important également de maintenir une bonne pression du liquide de blocage (bocal Plastique fixé sur la pompe). La pression est à ajuster à l’aide de la pompe à air également fixée sur la pompe. Ce liquide permet d’isoler les éléments mécaniques des liquides circulants.

PRESSION DE RESERVOIR :

La pression du réservoir doit être supérieure d’environ 0,5 bar à la pression moyenne de la pompe.

Pression du réservoir = 0,5 bar + (pression côté aspiration + pression côté refoulement) /2 Exemple :

Une pompe aspire avec 0,4 bar de sous-pression et refoule avec 2 bars de surpression Pression côté aspiration : -0,4bar

Pression côté surpression : 2,0 bars

Pression du réservoir = 0,5 + (-0,4 + 2) / 2 = 1,3 bar (La pression moyenne est de 1,5 bar)

Les sondes en amont et en aval de la pompe vous permettent de contrôler la pression dans les canalisations. Si un bouchon se forme l’exploitant peut manuellement procéder à une marche arrière de la pompe. Elles permettent de protéger la pompe et les canalisations contre les dépressions et surpressions (cavitation, rupture de

canalisation…)

Il est important de contrôler quotidiennement le niveau de liquide de blocage. Si le niveau n’est pas suffisant ou si la pression de l’huile n’est pas bonne vous risquez d’endommager votre pompe

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Le CC-Mix

Le rôle du CC-MIX est d’incorporer la matière solide dans le digesteur, pour cela l’exploitant devra remplir quotidiennement sa trémie. Celle-ci va amener la matière au niveau de la vis de mélange, le produit va ensuite être transporté par la vis de gavage jusqu’au CC-MIX. La matière solide est mélangée au digestat dans la chambre de mélange recirculé depuis le digesteur grâce à une pompe. Le liquide pompé est malaxé avec l’arbre malaxeur et transporter jusqu’au boîtier de la pompe. Les corps étrangers sont séparés dans le séparateur de lourds. Le produit est envoyé dans le digesteur à l’aide de la pompe à rotor excentré installée dans la continuité.

La trémie - Big Mix

La trémie sert à stocker les matières solides avant leur incorporation dans le digesteur. Elle permet également de doser la quantité de matières entrante grâce à son système de pesée. Le remplissage de la trémie se fait

librement par le haut. Attention toutefois le remplissage ne devra se faire qu’en dehors des périodes de fonctionnement de cette dernière, une alarme « défaut poids bol » interrompant l’incorporation.

Une fois la trémie chargée, les produits vont être convoyés au moyen des tiroirs commandés par le groupe hydraulique. Le produit est acheminé jusqu’à la vis de mélange de la trémie. Le convoyage de la marchandise à l’intérieur de la trémie est régulé grâce à une sonde à ultrasons située au-dessus de la vis de mélange. Elle va permettre une arrivée de produit régulière sans pour autant bloquer la vis de mélange (protégé par un boulon de sécurité).

Le BIG-MIX est régulé via son propre automate. L’exploitant pourra s’il en a le besoin contrôler manuellement l’ensemble des tiroirs ainsi que la vis de mélange depuis l’écran de la trémie. D’autre part il existe également un mode de remplissage accessible depuis l’écran situé sur l’armoire de la trémie, ce mode activera uniquement la vis de mélange pendant le chargement.

L’exploitant a donc le choix entre 3 modes de fonctionnement : Manuel, Remplissage et Automatique.

Le dernier mode étant celui qu’il faut sélectionner pour faire fonctionner le PREMIX

Pour un fonctionnement optimal du PREMIX, le chargement de la trémie est une étape clef. Afin d’éviter tout risque de « bourrage », il vous faudra apporter une attention toute particulière à cette étape.

1. Charger la trémie à la manière d’un « mille feuilles », en juxtaposant matière lourdes puis légère et ainsi de suite.

2. Charger la trémie sur l’ensemble de sa longueur

3. Ne pas charger la matière directement sur la vis de mélange

4. Lorsque vous chargez des produits compacts, tel que du fumier humide, veillez à décompacter au maximum la matière au moyen de petits mouvements du godet (« Balancer » un godet complet et compact sans ménagement dans la trémie entrainera systématiquement des soucis d’incorporation, au niveau de la vis de gavage ou du Rotacut.

5. Veillez à ne pas dépasser le poids maximum. Tout dépassement est enregistré dans le système et entraine une perte de garantie.

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L’arbre de transmission du mélangeur est équipé d’un boulon de sécurité

Le niveau d’huile doit faire l’objet d’un contrôle régulier

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La vis de gavage

La vis de gavage achemine la matière solide de la trémie jusqu’au CC-Mix. Sa vitesse est variable. Dans le mode automatique de l’alimentation sa vitesse va être variée en fonction de la pression en sortie de CC-Mix. Plus la pression en sortie sera élevée moins la vitesse de la vis sera élevée et inversement. Une valeur de consigne de pression est réglée par l’utilisateur qui correspond au taux de matière sèche souhaité.

La pompe d’alimentation

Afin d’incorporer de la matière solide dans votre digesteur, il faut que vos intrants soient pompable ainsi la pompe d’alimentation du CC-Mix va permettre d’envoyer du digestat liquide en recirculation depuis votre digesteur dans la chambre de mélange. La vitesse de la pompe va être définie et ajustée automatiquement en fonction du niveau de remplissage de la chambre de mélange. Une valeur de remplissage (en pourcentage) est définie par l’utilisateur.

La chambre de mélange

Afin de pouvoir garantir un mélange optimal du liquide pompé, des matières solides et liquide suffisants doivent toujours être disponibles dans la chambre de mélange du CC-Mix durant le fonctionnement. Le niveau de remplissage de mélange est mesuré par un capteur d’angle relié à un flotteur, la valeur de niveau est rapportée en pourcentage.

La chambre de mélange est également équipée d’une unité de sondes de niveau conductive qui sert de sécurité de surpression. Si le niveau de remplissage de la chambre de mélange devient trop important et donc que le niveau maximum de remplissage est atteint, l’unité de sondes de niveau va envoyer un signal dans l’automate afin d’arrêter la pompe d’alimentation.

La pompe à rotor excentrée

Le rôle de la pompe à rotor excentrée est d’évacuer le produit mélangé dans le digesteur. Cette pompe fonctionne à vitesse constante, elle est équipée d’une surveillance de la marche à sec afin d’éviter une usure prématurée du stator. Son ampérage est surveillé en continu afin d’éviter les risques de bourrage.

Pour le mélange des matières solides avec des liquides, une longueur des fibres de 60 mm ne doit pas être dépassée.

Le liquide pompé malaxé doit être pompable et son taux de matière sèche doit être inférieur à 15%

La séparation de phases

La séparation de phases va permettre de dissocier le digestat en deux phases, une « solide » et une autre

« liquide »

La pompe d’alimentation

La pompe en amont du séparateur va alimenter en digestat la cuve de réception. Sa vitesse est constante. C’est une pompe à lobes rotative. Dans son fonctionnement normal elle va démarrer lorsque la cuve de réception du séparateur sera au niveau bas et sera coupée lorsque le niveau haut sera atteint. Elle doit faire l’objet d’un

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Le séparateur

Une fois le produit acheminé jusqu’au séparateur, le processus de séparation démarre. Le produit est pressé grâce à une vis sans fin sur un tamis de filtre à lamelles. La partie fibreuse du digestat s’accumule contre un cône.

La partie liquide du digestat sort par le tamis sous la pression. La phase liquide se concentre en volume et est évacuée, la phase solide quant à elle va s’accumuler autour du cône de pression et va ensuite tomber dans la zone de stockage prévu à cet effet. L’humidité résiduelle de la partie solide peut être réglée en continu via le

pressostat.

La pression d’air exercé sur le vérin relié au cône est réglable par l’exploitant en fonction du digestat et du degré d’humidité voulue. Cette pression se règle grâce au pressostat positionné en dessous du séparateur (la pression doit être comprise entre 2 et 6 bars).

Le séparateur est équipé d’un détecteur de pression qui va pouvoir couper le process lorsque la pression du vérin est inférieure à 1,5 bar.

Le régulateur de pression d’huile alimente l’approvisionnement en huile avec une pression de 0,4 bar, permettant une lubrification à l’huile du joint d’étanchéité rotatif. La pression au niveau du régulateur est réglée en usine et ne doit pas être modifiée.

Le séparateur est équipé d’un réservoir d’équilibre, celui-ci permet que seule la quantité de produit nécessaire soit pompé. Il va permettre de faire des économies d’énergie et de garantir une exploitation optimale et une grande durée de vie du séparateur. Cette cuve est équipée d’une sonde de niveaux à trois tiges nous permettant d’avoir un niveau bas et un niveau haut de la cuve.

La pompe de vidange

Une fois le digestat séparé, la phase liquide est évacuée dans le stockage à l’aide d’une pompe à lobes rotatifs. Sa vitesse de fonctionnement est régulée en fonction de la pression du produit en amont. Plus la pression amont est importante plus la vitesse de la pompe sera importante.

Il convient de contrôler quotidiennement cette pompe, se référer au paragraphe sur la pompe à lobes.

(23)

Les équipements auxiliaires

La torchère de sécurité

Son rôle est de brûler l’excédent de gaz, ou de palier à un arrêt du cogénérateur ou de l’épurateur. Elle est considérée comme un organe de sécurité, elle permet de préserver le gazomètre. La torchère est associée à un surpresseur qui va permettre d’avoir une pression de gaz suffisante. Elle doit faire l’objet d’un contrôle de fonctionnement régulier. Une purge est présente au pied de la torchère et doit être régulièrement ouverte pour vider l’eau présente (3x/semaine si pluie). La torchère est également équipée d’un détecteur UV qui va contrôler la présence de flamme lors du fonctionnement. Si celui-ci ne détecte pas de flamme alors que la torchère est en fonctionnement celle-ci se mettra en défaut. Il peut arriver que ce détecteur soit obstrué (exemple : nid

d’insectes), dans ce cas la torchère pourra démarrer mais se coupera après quelques secondes, il convient donc de contrôler ce détecteur. Après avoir coupé l’alimentation celui-ci pourra être démonter pour être contrôler visuellement.

Le puits de Condensation

Le puits de condensation permet de récupérer une partie de l’eau contenue dans le gaz. Le gaz est à 40°C dans les digesteurs et est à saturation en eau. En passant dans les conduites enterrées le gaz descend en température et l’eau condense. Les canalisations gaz sont posées en respectant une pente régulière en direction du puits. Celui-ci est au point le plus bas de la canalisation. Celui-ci est composé dans sa partie basse de deux compartiments. Le premier étant la garde hydraulique avec la ou les arrivées de la tuyauterie gaz. C’est ici que vont s’écouler les condensats. La garde hydraulique empêche le gaz de s’évacuer. Il est de la responsabilité de l’exploitant de veiller régulièrement à maintenir le niveau de la garde hydraulique à son niveau maximum. Ce contrôle devra être accentué en période de fortes chaleurs. Le deuxième compartiment, qui se rempli par débordement à partir du premier compartiment, sert à l’évacuation des condensats. Une pompe y est positionnée. Son fonctionnement est totalement autonome. Les condensats vont être évacués dans une cuve (ex : au niveau d’une plaque hublot). Le bon fonctionnement de la pompe doit être contrôlé. Une pompe ne fonctionnant pas n’évacuera pas les

condensats et ceux-ci vont donc s’accumuler dans les canalisations et ainsi nuire au bon fonctionnement du moteur ou de votre injection (blocage du passage du gaz dans la canalisation).

L’analyseur de gaz

L’analyseur va contrôler de façon automatique la qualité du gaz en entrée de valorisation (cogénérateur ou épurateur). Deux analyses sont effectuées, une avant filtre à charbon et une après filtre à charbon (et si possible après groupe froid pour limier la présence d’eau).

Les valeurs enregistrées par l’analyseur sont ensuite envoyées directement sur votre interface. Le Multitec 540 Sewerin positionné sur la gauche du tableau est en location, le contrat prévoit deux remplacements par an de cet appareil. Il est de la charge de l’exploitant de procéder à cet échange, directement avec la société Sewerin.

Nous ne sommes pas habilités à intervenir sur cette console en cas de dysfonctionnent.

Débitmètre gaz

Un débitmètre gaz est également installé en entrée de valorisation. Il permet de contrôler la quantité de gaz qui arrive et estimer la production de gaz de l’installation (le gaz qui est torché n’est pas décompté).

Le générateur d’oxygène

En injection gaz des générateurs d’O2 sont installés afin de maintenir un taux d’H2S raisonnable. Elles fonctionnent en permanence et leur débit est réglable directement sur l’appareil.

(24)

Les équipements de distribution électrique

L’armoire électrique principale

Cette partie nécessite une attention d’autant plus importante qu’il y a des risques. Il est impératif de suivre une formation aux risques électriques (Habilitations Electriques). La société Biogaz Services peut exiger les habilitations des salariés. L’exploitant peut être amené à intervenir dans l’armoire pour des choses simples comme couper l’alimentation d’un moteur avant une intervention mécanique. Il peut être également amené à réaliser de petites interventions de recherche de pannes, toujours sous la direction d’un technicien Biogaz Services.

Tous les exploitants doivent être conscient du risque, un technicien Biogaz Services peut stopper une intervention à distance si celle-ci met en danger l’exploitant. Dans ce cas un technicien habilité devra intervenir.

Dans le cas où l’exploitant ne se sent pas les capacités d’intervenir dans l’armoire il doit le signaler au technicien Biogaz Services.

Dans tous les cas, chaque exploitant, indépendamment de son niveau de connaissances électriques, doit

connaître l’architecture de son armoire électrique, pour ce faire voici quelques photos de votre armoire avec des explications.

Les protections Moteurs

Ce sont les protections des moteurs de votre unité (agitateurs, pompes, ventilateurs de toit …). Ce sont eux qui vont notamment vous permettre de couper l’alimentation électrique d’un moteur avant toute intervention mécanique. Ces disjoncteurs vont protéger les câbles contre les surintensités. En cas de moteur bloqué par exemple, le disjoncteur va se déclencher (voir photos ci-dessous). Lorsque qu’un disjoncteur déclenche il est important d’identifier le problème et le résoudre si possible avant de relancer le moteur.

Si un moteur disjoncte plus de deux fois de suite, il est impératif d’appeler le SAV Biogaz Services.

Des étiquettes sont collées au-dessus de chaque disjoncteur vous permettent d’identifier chaque moteur.

Lorsque qu’un disjoncteur est en défaut, il faut enclencher la manette de commande sur la gauche (Reset) avant de la remonte. Sans cela vous ne pourrez pas réarmer votre disjoncteur.

Protection en défaut Disjoncteur enclenché Moteur Disjoncté

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Protections Moteurs

Démarreurs Progressifs

Départs Grosses Puissance (bol, bâtiment…)

Protections Monophasé 230V

Protections Réseau Ondulé

Bornes de raccordements

(26)

Les départs Puissance

Ces disjoncteurs vont alimenter la trémie, le bâtiment, etc. Lorsque l’un d’eux se déclenche, il faut appeler le SAV Biogaz Services

Les démarreurs Progressifs

Il existe deux possibilités pour commander un moteur. La première est un mode « marche/arrêt ». Dans ce cas la vitesse des moteurs n’est pas variée. C’est le cas par exemple des TMR, des pompes hacheuses, du Rotacut…

Afin d’augmenter la durée de vie des moteurs, les démarreurs progressifs vont permettre au moteur de démarrer progressivement. Dans un fonctionnement normal l’exploitant n’a pas à intervenir sur ce matériel, mais les démarreurs peuvent se mettre en défaut pour diverses raisons (comme la perte d’une phase). Il est important de pouvoir identifier un démarreur progressif en défaut. Si l’un d’eux est en défaut, il faut appeler le SAV Biogaz Services.

Le circuit ondulé

Afin de garantir un fonctionnement minimum lors d’une coupure de courant, la partie commande de votre installation est branchée sur un onduleur qui va prendre le relais en cas de défaut ou de coupure de courant.

L’onduleur émet un « BIP » d’alarme et un SMS vous est envoyé. Vous retrouvez donc ici la protection de l’onduleur, ainsi que les protections des différents éléments de l’automate. Si l’un de ces disjoncteurs est enclenché il faut contacter le SAV Biogaz Services.

Les protections Monophasées

Une partie de votre installation est alimentée en monophasé 230V. Vous retrouvez donc ici l’ensemble de leur protection (Compresseur, Débitmètre, Pompe O2…). Lorsque l’un d’eux est disjoncté il faut appeler le SAV Biogaz Services.

LED allumée en permanence

LED verte clignotante : démarrage en cours LED verte stable : moteur en

fonctionnement LED rouge : défaut

Pour réinitialiser le défaut il convient de couper l’alimentation du démarreur

progressif

Opération sur la borne A1 avec un technicien Biogaz Services

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Les variateurs

Le deuxième élément capable de piloter un moteur est le variateur de fréquence. C’est grâce à celui-ci que nous pouvons faire varier la vitesse du moteur (pompes, Paddle, Vis de gavage du PREMIX…). Lorsqu’un variateur est en défaut veuillez contacter le SAV Biogaz Services. Chaque variateur est étiqueté avec le nom du moteur qu’il commande.

Figure 1: Variateurs de vitesse DANFOSS

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L’automate

La dernière partie de l’armoire contient notre automate de contrôle. Toute intervention dans cette partie de l’armoire devra se faire impérativement sous la direction d’un technicien Biogaz Services

Protection 24V

Transformateur 24V

Automate Omron

Passerelle ASI

Module EWON (Envoi de SMS)

Prises Ondulées

Noyaux RJ45

Borniers Commande

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Les coffrets de communication

Dans votre unité de méthanisation différents coffret de communication sont installés. Ils nous permettent de récupérer l’ensemble des informations dont nous avons besoin pour le pilotage de votre unité. Ces coffrets sont étanches et doivent être maintenus fermés. L’exploitant ne doit pas intervenir dans ces coffrets. Toute

manipulation effectuée sans l’assistance d’un technicien habilité risque d’engendrer des dysfonctionnements sur votre unité.

(30)

Les risques

Zones ATEX (Atmosphère Explosive)

Il est important de connaître et de comprendre les risques liés à la présence de zones ATEX.

Vous trouverez dans votre DOE un plan de zonage ATEX.

Définition de la Directive Européenne ➔ Atmosphère Explosive ou ATEX : « le mélange avec l’air, dans les conditions atmosphériques, de substances inflammables sous forme de gaz, vapeurs, brouillards ou poussières, dans lequel, après inflammation, la combustion se propage à l’ensemble du mélange non brûlé.

Caractérisation des zones ATEX

ZONE 0 1000 heures/an

Atmosphère explosive présente en permanence ou pendant de longues périodes, en fonctionnement normal

Ex : Digesteur, Post Digesteur

= Danger permanent, de longue durée ou fréquent ZONE1

Entre 10 et 1000 heures/an ou plus

Atmosphère explosive présente occasionnellement en fonctionnement normal

Ex : Soupape

= Danger occasionnel ZONE 2

Moins de 10 heures/an

Atmosphère explosive présente accidentellement en cas de dysfonctionnement ou pendant de courtes durées

Ex : Biobull

=Danger rare ou de courte durée

Les Principales Zones ATEX de votre unité

• La torchère de sécurité, sur un rayon de 3 mètres autour de la flamme (Zone 1 et 2)

• Les cuves avec double membranes, sur un rayon de 3 mètres autour de la bâche, jusqu’à 2 mètres en dessous de l’arase béton

• Les soupapes de sécurité, sur un rayon de 3 mètres (Zone 1 et 2)

• Puits de condensation, sur un rayon de 3 mètres (Zone 1 et 2)

Dans les zones ATEX il est important de prendre les précautions nécessaires à cause de la présence de gaz : flamme nue interdite, portez votre détecteur de sécurité avant toute approche.

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Exposition à l’H2S (Aucune intervention en zone gaz est prescrite, celle-ci nécessite des EPI spécifiques et du personnel qualifié.

2-5 min 100 PPM

Perte de l’odorat Irritation des yeux 10-15 min

500-700 PPM

Perte de connaissance Cessation de la respiration 1-5 min

1000 – 2000 PPM

Perte soudaine de connaissance

 L’individu peut décéder même en cas d’intervention rapide des secours Risques Electriques

Les risques électriques comprennent les risques de contacts directs ou non, avec une pièce nue sous tension, le risque de court-circuit, et le risque d’arc électrique. Ses conséquences sont l’électrisation, l’électrocution, l’incendie, l’explosion…

La prévention du risque électrique repose, d’une part, sur la mise en sécurité des installations et des matériels électriques (pose et raccordement des matériels effectués dans le respect des normes par nos techniciens) et, d’autre part, sur le respect des règles de sécurité lors de leur utilisation ou lors d’opérations sur ou à proximité des installations électriques.

Tous les salariés devront obligatoirement disposer d’une habilitation électrique. Pour les exploitants non-salariés nous conseillons fortement d’avoir cette habilitation.

Pour certaines interventions à distance, la société Biogaz Services pourra demander un interlocuteur habilité. Si cela n’est pas possible un technicien devra se déplacer.

Dans tous les cas, tous les exploitants, gérants et salariés, doivent être conscients des risques. La société Biogaz Services ne pourra être mis en cause si une mauvaise manipulation est réalisée.

Les techniciens Biogaz Services peuvent décider d’arrêter une intervention à distance s’ils estiment que toutes les conditions de sécurité ne sont pas réunies.

Risques mécaniques

Lors d’une intervention sur un moteur il est obligatoire de couper l’alimentation de ce dernier directement dans l’armoire principale.

Lors de la présence de plusieurs exploitants sur votre unité, il est important de signaler la coupure dans l’armoire afin d’éviter tout réenclenchement de la part d’une tierce personne

(consignation).

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PROCEDURE D’ARRET D’URGENCE ET DE MISE EN SECURITE DE L’INSTALLATION NUMEROS D’URGENCE

Responsable de l’établissement SAMU

Pompiers Police

SOS mains Centre

anti-poison Urgence EDF

ACCIDENT

Mettez le lieu de l’accident en sécurité

Prévenez le SAMU

Prévenez le responsable de l’établissement

Prévenez le centre spécialisé concerné

INCENDIE Gardez votre calme Prévenez les secours

Déclenchez l’arrêt d’urgence du moteur

Fermez les vannes gaz

Feu de gaz

Laissez brûler et éloignez-vous

Feu d’autres combustibles

Attaquez le foyer au moyen des extincteurs sans prendre de risques

FUITE Fuites de gaz

Eloignez-vous

Prévenez le responsable d’exploitation

Eviter toute source d’ignition

Fuites de digestat

Prévenez le responsable d’exploitation

Mettez en œuvre les dispositifs d’isolement du réseau de collecte

AVANT CHAQUE INTERVENTION

Prévenez le responsable de l’établissement

Etablissez la procédure

d’intervention avec le responsable de l’établissement

Etablissez si besoin :



le permis d’intervention



le permis de feu

Avant la reprise de l’activité, une vérification des installations est effectuée par l’exploitant

Interdiction

d’apporter du feu

Ne pas mélanger de produits

incompatibles

PREVENTION

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PRODEVAL – Parc du 45ème Parallèle – 11, rue Olivier de Serres – 26300 Châteauneuf-sur-Isère T : 04 75 40 37 37 | F : 04 75 40 22 74 | M : prodeval@prodeval.eu

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INSTRUCTION TECHNIQUE

Procédure d’arrêt & redémarrage

N° document INST-4-10301-IT Version Initiale 04/04/2016 Mise à jour 30/07/2018

N° de révision Version Fait par Vérifié par

01 Création du document J. Savarzeix -

02 Mise à jour J. Savarzeix -

03 Mise à jour pour arrêt prolongé M. Jaouën J. Savarzeix

11, rue Olivier de Serres – Rovaltain – Parc du 45ème parallèle – 26300 CHATEAUNEUF SUR ISERE www.prodeval.eu | prodeval@prodeval.eu | 04 75 40 37 37

(45)

SOMMAIRE

I. INTRODUCTION ... 3

BUT DU DOCUMENT ... 3

DOCUMENT DE REFERENCE ... 3

II.

PROCEDURE D’ARRET ... 3

ARRET NORMAL ... 3

ARRET POUR MAINTENANCE ... 3

PROCEDURE ARRET PROLONGE ... 3

III. PROCEDURE DE DEMARRAGE ... 3

APRES UN ARRET COURT (INFERIEUR A 24 HEURES) ... 3

APRES UN ARRET LONG (SUPERIEUR A 24 HEURES) OU POUR MAINTENANCE ... 4

REDEMARRAGE EN MAINTENANCE (ACCES MAINTENANCE) ... 4

(46)

PRODEVAL – Parc du 45ème Parallèle – 11, rue Olivier de Serres – 26300 Châteauneuf-sur-Isère T : 04 75 40 37 37 | F : 04 75 40 22 74 | M : prodeval@prodeval.eu

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I. I NTRODUCTION

But du document

Le présent document a pour but de décrire les actions à mener lors d’une mise à l’arrêt normal et un démarrage normal de l’unité

Document de référence

PID

Descriptif de fonctionnement

II. P ROCEDURE D ’ ARRET

Arrêt normal

Pour arrêter l’installation, les étapes à respecter sont les suivantes :

1. Depuis la supervision, déclencher un arrêt normal de l’unité (bouton « ARRET NORMAL »)

Arrêt pour maintenance

Lors d’une maintenance de l’unité nécessitant une intervention sur le réseau biogaz, les opérations suivantes sont à réaliser :

1. Fermeture des vannes manuelles d’entrée & sortie de l’unité

2. Si disponible, fermeture de la vanne manuelle en entrée de plateforme (Vanne dans le coffret pompier) Lors d’une maintenance de l’unité nécessitant une intervention sur un équipement électrique, les opérations suivantes sont à réaliser :

1. Sectionnement de l’alimentation de l’armoire électrique et cadenassage du sectionneur

Procédure arrêt prolongé

Lors d’un arrêt prolongé de l’installation (supérieur à 1 semaine), il faut 1. Isoler les unités via

a. Général

i. Fermeture de la vanne manuelle de coupure générale (MV111 - Coffret pompier) b. Unité VALOPUR

i. Fermeture de la vanne manuelle d’alimentation biogaz épuration (MV501) ii. Fermeture de la vanne manuelle de départ biométhane (MV545)

iii. Fermeture de la vanne manuelle de départ Offgas (MV548)

2. Effectuer l’inertage de l’installation au CO2 de manière à garantir la bonne conservation des membranes.

III. P ROCEDURE DE DEMARRAGE

Après un arrêt court (inférieur à 24 Heures)

Pour redémarrer l’unité après un arrêt court

1. Effectuer un acquittement des défauts sur la supervision si nécessaire 2. Vérifier l’absence de défaut sur la supervision après acquittement

3. Sur la page « Valogaz » : Vérifier le fonctionnement du prétraitement (Surpresseur, etc ...) 4. Sur la page « Dem / Arr » : Vérifier les conditions de démarrage et d’arrêt normal et rapide 5. Sur la page « Dem / Arr » : Lancer la séquence de démarrage (Bouton « start »)

6. Vérifier le bon déroulement de la séquence de démarrage

7. Après la séquence de démarrage, faire un contrôle physique de l’unité

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Après un arrêt long (supérieur à 24 Heures) ou pour maintenance

Pour redémarrer l’unité après un arrêt long ou pour maintenance 1. Vérifier la qualité du biogaz en entrée d’unité.

2. Vérifier que la vanne manuelle en entrée d’unité est ouverte 3. Vérifier l’absence d’eau dans le skid de filtration Haute Pression

4. Vidanger la bouteille B503 (point de vidange en fond de bouteille) et vérifier l’absence d’eau ou de condensats.

5. Vidanger les condensats sur surpresseur (Très important si celui-ci est de type « Canal latéral ») 6. Vérifier la présence de tension

7. Effectuer un acquittement des défauts sur la supervision si nécessaire 8. Vérifier l’absence de défaut sur la supervision après acquittement

9. Sur la page « Valogaz » : Vérifier le fonctionnement du prétraitement (Surpresseur, etc ...) 10. Sur la page « Dem / Arr » : Vérifier les conditions de démarrage et d’arrêt normal et rapide 11. Sur la page « Dem / Arr » : Lancer la séquence de démarrage (Bouton « start »)

12. Vérifier le bon déroulement de la séquence de démarrage

13. Après la séquence de démarrage, faire un contrôle physique de l’unité

Redémarrage en Maintenance (Accès maintenance)

Il est possible de redémarrer l’unité sans tenir compte des autorisations extérieur en provenance de la méthanisation ou du poste d’injection. Ceci est autorisé uniquement par les opérateurs de maintenance

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(49)

Date Entreprise Evènement Equipement/

canalisation testé

Conclusion Commentaire

12/12/2019 Biodynamics Mise en service

Digesteur, post- digesteur, stockage

liquide, préfosse

Etanche au

digestat -

30/04/2020 SARL Molina &

Fils Mise en service Totalité du circuit et cuve

Etanche au

gaz -

23/05/2020 Méthalac Mise en service Canalisations Etanche au

gaz -

26/08/2020

Membrane Systems

Europe

Mise en service Gazomètres Etanche au

gaz -

(50)

N.V. BIO-DYNAMICS S.A. TEL: +32 9 210 31 60

Groenstraat 55 FAX: +32 9 210 31

65

BE-9800 DEINZE INFO@BIO-

ATTESTATION D’ETANCHEITE

Concernant les silos:

Client: SAS VERT ENERGIE

Adresse chantier: 38510 Saint Victor de Morestel

Sujet: Digesteur 1 Øintérieur 25m x 6m Hauteur Digesteur 2 Øintérieur 25m x 6m Hauteur

Cuve Stockage Digestat 1 Øintérieur 33.5m x 7m Hauteur Cuve Stockage C Øintérieur 8m x 4m Hauteur

Commande n°: Réalisation d’une unité de méthanisation – Contrat Lot Genie Civil – Cuves -Contrat Travaux Lot GC-20171.204/1

Exigence étanchéité: Ouvrages de classe A telle que définie à l’article I.2.2.1 du fascicule 74.

Par ce document Bio-Dynamics atteste que les ouvrages sont construit celon les calculs statiques qui respectent le fascicule 74 de l’Eurocode Française 2008.

L’ensemble du mode opératoire de construction ainsi que les matériaux utilisés ont fait l’objet de controle par Socotec afin de valider la réalisation d’ouvrages étanches pour ce projet de méthanisation.

Fait à Deinze, le 12/12/2018

Ing. Jan Derycke Ingénieur de projet

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Mai 2021

Dossier d’évaluation simplifiée des incidences Natura 2000

SAS VERTENERGIE – Saint-Victor-de-Morestel Maël Ray – 06 22 53 60 94– sasvertenergie@orange.fr

Dossier réalisé avec le concours de Scara Conseil

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SOMMAIRE

1 EVALUATION SIMPLIFIEE DES INCIDENCES NATURA 2000... ERREUR !SIGNET NON DEFINI. CARACTERISTIQUES DU PROJET ET MESURES MISES EN PLACE ... 3 LOCALISATION DU PROJET PAR RAPPORT AU RESEAU NATURA 2000 ... 5 ANALYSE DES INTERACTIONS POSSIBLES ENTRE LE PROJET ET LE RESEAU NATURA 2000 ... 8 EVALUATION SIMPLIFIEE DES INCIDENCES DU PROJETS SUR LES SITES NATURA 2000 ... 9 CONCLUSION SUR LES INCIDENCES DU PROJET SUR LES SITES NATURA 2000...13

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PLACE

L’unité de méthanisation de la société VertEnergie se situe sur la commune de Saint- Victor-de-Morestel (38), sur une parcelle agricole. L’unité de méthanisation traite uniquement des effluents d’élevage et des matières végétales (résidus de cultures et CIVE) issues des exploitations agricoles partenaires de l’installation. L’unité de méthanisation est actuellement en fonctionnement sous la rubrique ICPE 2781-1a en déclaration ICPE. Le projet consiste à faire évoluer l’installation vers la rubrique

ICPE 2781-1 en enregistrement ICPE pour pouvoir traiter davantage de matières

agricole et matières végétales brutes.

L’unité de méthanisation produit un digestat solide et un digestat liquide. Ces digestats sont épandus sur les parcelles agricoles des exploitations fournisseuses de matières, afin de les fertiliser. L’épandage est réalisé dans le cadre d’un plan d’épandage contrôlé.

Les mesures mises en place par l’exploitant sont :

- Les distances d’implantation : l’unité est implantée à plus de 35 m des cours d’eau et 50 m des habitations,

- Imperméabilisation : les voiries sont goudronnées et les zones de stockages sont bétonnées.

- La gestion des eaux : les eaux pluviales du site sont collectées et traitées par une noue d’infiltration avant rejet. Les jus et les eaux souillées sont renvoyées dans le procédé de méthanisation. Les rejets de l’unité sont donc maîtrisés et ne génèrent pas de pollutions. Les mesures sont détaillées ci-après.

- La rétention : le site est équipé d’une rétention réalisée par talutage afin de confiner les matières en cas de rupture d’une cuve.

Concernant la gestion des eaux, toutes les mesures ont été prises afin de

garantir l’absence de rejets dans le milieu naturel en fonctionnement normal et en cas d’accident :

- Eaux souillées : Toutes les plateformes de stockage de matière solide (effluents d’élevage, ensilage de cultures intermédiaires, digestat solide) et les zones potentiellement souillées (trémie d’incorporation) sont étanches et équipées de regards permettant de collecter les jus et les eaux souillées. Ces jus sont collectés et envoyés dans le méthaniseur où ils sont traités par méthanisation avant d’être épandus dans les parcelles agricoles.

- Eaux pluviales : les eaux pluviales de voiries et de toiture sont collectées via un réseau séparatif et traitées sur site par noues d’infiltration.

- Eaux usées : un système d’assainissement non collectif sur site permet de traiter les eaux usées.

- Déversement accidentel : En cas de fuite d’une cuve de méthanisation ou de

stockage de digestat liquide, le site est équipé d’un merlon réalisé par talutage

permettant de maintenir sur site tout déversement accidentel. Le merlon est positionné

en point bas du site, au niveau des limites Sud et Ouest de l’installation. Il permet de

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L’épandage des digestats respecte l’arrêté ministériel du 12 aout 2010. Une étude préalable à l’épandage a été réalisée. Le périmètre d’épandage respecte les distances minimales d’interdiction d’épandage. De plus, les parcelles ou morceaux de parcelles situés en zones humides ou en zone Natura 2000 ont donc été exclus des zones épandables.

Le cahier d’épandage permet d’assurer la traçabilité de l’épandage. La fertilisation est

réalisée afin de répondre au besoin des cultures (respect de la balance azotée). Il est

à noter que les apports de digestats viendront en substitution des épandages

d’effluents agricoles et des apports d’engrais de synthèse. Ils seront intégrés aux

programmes prévisionnels de fertilisation et aux bilans de fertilisation des exploitations

agricoles.

(63)

NATURA 2000

L’installation de méthanisation est située à proximité d’une zone Natura 2000, l’Ile Cremieu.

Cette Zone Natura 2000 directive habitat est morcelée. Le site de méthanisation n’est pas situé dans la zone réglementaire mais certaines parcelles de la zone Natura 2000 sont situées à proximité.

Les parcelles d’épandage du plan d’épandage ne sont pas directement concernées.

La zone Natura 2000 est l’Isle Crémieu FR8201727. Elle est de type B (SIC, ZSC) et concerne donc la directive habitat.

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Références

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