• Aucun résultat trouvé

StéphaneATTAL.–Une nouvelle sous-espèce de Callicore atacama (Lep., Nymphalidae) Callicore atacama folschveilleri n

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "StéphaneATTAL.–Une nouvelle sous-espèce de Callicore atacama (Lep., Nymphalidae) Callicore atacama folschveilleri n"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Bulletin de la Société entomologique de France, 113 (3), 2008 : 388.

StéphaneATTAL.–Une nouvelle sous-espèce de Callicore atacama (Lep., Nymphalidae) Callicore atacama folschveilleri n. ssp.

HOLOTYPE : ♂ "Uvita, 17.II.2006, Péninsule d'Osa, COSTA RICA" (coll. de l'auteur).

PARATYPES : 3 , idem, (1 , 23.II.2006, 2 , 2008) ; 1 , "Aguablanca, 1200 m (Puntarenas), 3-2- 1993, COSTA RICA" (coll. Pierre Boyer) ; 2 , "Butterfly colony, Uvita de Osa, Costa Rica, 24.2.06" (coll.

Vaclav Pacl) ; 1 , "Veraguas, Panama" (DEVRIES, 1987, pl. 25, fig. 22) ; 1 "Pozo Azul de Piris, CR"

(DEVRIES, l. c., pl. 25, fig. 22) ; 1 sans indication de provenance (MNHN).

En 1867, BATES décrit Catagramma faustina de l'isthme de Panama. En 1987, DEVRIES

donne des précisions sur sa répartition qui semble limitée à la façade atlantique de l'isthme et signale la présence de "Callicore manova". L'examen des illustrations de ce "C. manova"

ainsi que celui de plusieurs exemplaires provenant de la même région permettent de distinguer une sous-espèce reconnaissable par des caractères stables, dont l'aspect proche de C.

atacama manova (Fruhstorfer, 1916) permet une description comparative. Les indications de provenances données pour l'exemplaire figuré au recto par DEVRIES (1987, pl. 25, fig. 22) semblent montrer sa présence vers le littoral opposé. Les ailes antérieures portent une bande transversale jaune constamment plus étroite. La tache anale bleue au recto des postérieures est généralement plus développée et plus homogène, alors que sa réduction chez manova qui est plus accentuée encore chez apollinarius (Oberthür, 1916) tend à laisser une tache isolée vers l'angle anal. Envergure de l'holotype : 47,5 mm. Cette sous-espèce suit une tendance observée chez plusieurs espèces genre dans la réduction de la tache jaune des ailes antérieures et le développement du bleu des postérieures : Callicore brome avec la sous-espèce angusta Attal, 2000, et Callicore lyca aerias (Godman & Salvin, 1883) par rapport à Callicore mionina mionina (Hewitson, 1855). Je dédie cette sous-espèce à Patrick Folschveiller qui m'a gracieu- sement cédé les quatre exemplaires en ma possession.

Callicore atacama folschveilleri n. ssp., holotype.

BIBLIOGRAPHIE

ATTAL S., 2000. – Nouveaux Nymphalidae néotropicaux (Lepidoptera, Rhopalocera). Bulletin de la Société entomologique de France, 105 (2) : 177-180.

BATES H.W.,1867. – Entomologist's Monthly Magazine, vol. III, n° X, p. 134.

DEVRIES P.J.,1987. – Butterflies of Costa Rica: p. 165; pl. 25, fig. 22, 23, 24.

FRUHSTORFER H.,1916. – Neue Neotropische Rhopaloceren. von H. Fruhstorfer. Societas Entomologica, XXXI, p. 4.

GODMAN F.D.&SALVIN O,1883. – Biologia Centrali-Americana, Rhopalocera, I, 1883, p. 259.

HEWITSON W.C.,1855. – Illustrations of New Species of Exotic Butterflies, Nymphalidae Catagramma I, fig. 1, 2.

OBERTHÜR C.,1916. – Etudes de Lépidoptérologie Comparée, XI : p. 67, 69 et 70 ; p. 68 pl. D ; pl.

CCCLII, fig. 2912 et 2913.

(St. A. : 5-15 rue Olivier-Noyer, F – 75014 Paris <stephane.attal@wanadoo.fr>)

_________________

Références

Documents relatifs

Dans l’estomac d’un serpent Crotalus durissus terrificus, mort à l’Institut Butantan, São Paulo (nécroscopie n° 1610), nous avons trouvé 36 exemplaires de

Une bande brune discale proximale droite, une bande orangée discale distale carac téristique présentant une inflexion en forme de pointe vers l’extérieur au niveau de la nervure

Pronotum moins transverse, ses côtés un peu plus obliques ; élytres plus de trois fois et demie plus longs que le pro- notum, les côtés moins convergents vers le sommet,

Antennes (fig. 2) (antenne droite réduite à 6 articles et antenne gauche amputée du 11 e article), courtes, dépassant la moitié du pronotum mais n’atteignant pas les

se différencie du genre Pleonomoides par le dernier article des palpes maxillaires faiblement sécuriforme, les antennes très longues chez le mâle, courtes chez la femelle,

– Tant pour les mâles que pour les femelles, la moitié distale des ailes antérieures et postérieures sont un peu plus larges et plus transparentes que pour ceux du Rwanda :

Description. – Mandibules bien développées, falciformes, acérées, non dentées, le troisième article des palpes maxillaires sub-ovoïde, les sutures pro- sternales doubles, à

Diffère du mâle par la tête plus petite, plus étroite, avec les joues ne débordant pas les yeux, la partie en avant de l’épistome jusqu’à la marge antérieure faiblement