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POISSONS. Attaché à la Direction des Pêcheries de Norvège. Naturaliste de l Expédition

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

POISSONS

(2)

P O I S S O N S

Mémoire de M. E i n a r K O E F O E D Attaché à la Direction des Pêcheries de Norvège

Naturaliste de l’Expédition

Au cours de l’Expédition du D uc d’Or l é a n s, les récoltes de la faune m arine se firent surto u t au m oyen d ’engins pélagiques em ployés dans les couches superficielles, au-dessus des grandes profondeurs océaniques. Ce n’est que pendant le séjour de la Belgica dans les eaux du Spitsbergen et dans celles du G rönland q u ’il nous fut donné de pêcher quelques poissons. C’est pourquoi nous n ’avons capturé d u ran t cette croisière q u ’un p etit nom bre de spécimens de cette partie de la faune.

Nos engins étaient de petites dim ensions et à m ailles fines, et ils n ’ont été em ployés q u ’à de faibles profondeurs ; aussi ont-ils ram ené principalem ent de jeunes exem plaires : alevins ou larves, et peu d ’adultes.

Les espèces capturées sont les suivantes : Aux abords du Spitsbergen :

C O T T ID Æ

Gymnacanthus tricuspis Reinh.

Cottus scorpius L . Icelus bicornis Reinh.

Triglops pingelii Reinh.

D IS C O B O L I

Cyclopterus spinosus O. F . M üller.

Liparis liparis L . Liparis fabricii Kr.

(3)

486 P O IS S O N S

B L E N N IID Æ

Lumpenus lampetriformis W alb .

P L E U R O N E C T I DÆ

Hippoglossus hippoglossoides W alb.

Drepanopsetta platessoides F ab r.

E n outre, nos pêches nous ont fourni des œufs dém ersaux de

D ans la M er du G rönland :

B L E N N IID Æ

Anarrhichas latifrons Steenstr.

Aux abords du G rönland oriental :

C O T T ID Æ

Triglops pingelii Reinh.

D IS C O B O L I

Liparis fabricii Kr.

Liparis reinhardti Kr.

Z O A R C ID Æ

Lycodes pallidus Collett.

Lycodes seminudus Reinh.

G A D ID Æ

Gadus saida Lepechin.

Ces poissons se distribuent de la m anière suivante le long

S t a t i o n 4 . — y g ° 5 T N , i i ° 3 7 ' E .

D ans le chenal qui sépare l’île Vogelsang de Cloven Cliff.

Profondeur : 24 m ètres. F ond sablonneux.

12 ju ille t ig o 5.

A ppareil : drague traînée sur une longueur de 100 m ètres.

poissons.

de nos stations :

U n œuf de poisson de 2.5 m illim ètres de diam ètre, sans globule huileux, pourvu d ’un em bryon, non transparent.

2 Drepanopsetta platessoides F a b r., m esurant respectivem ent 40 et 41 m illim ètres.

(4)

P O IS S O N S 4 8 7

S t a t i o n 5. D e 79o 5 4 ' N,# 12o 27' E , à 79o 55' N , i 3°oo' E . 16 ju in igo5.

C halut pélagique traîné à 2 mètres de profondeur pendant deux heures quarante- cinq m inutes.

2 Cottus scorpius L ., m esurant respectivem ent io et i 3 m illim ètres.

S t a t i o n 6 . — Baie de T reurenberg. 7 9 0 55' N, i6° 55' E . 17 ju in ig o 5.

L a drague traînée sur une longueur de i 5o m ètres.

Profondeur : 8 0 à 20 m ètres. F ond argileux et pierreux. T em pérature : —i 0.

U n œ uf de poisson m esurant 2.5 m illim ètres de diam ètre, pourvu d’une gouttelette huileuse et d ’un em bryon. A côté se trouvent les restes de l’enveloppe d’un autre œuf;

il sem ble donc que les œufs aient été pondus en masse.

1 Icelus bicornis R einh., 5 1 m illim ètres.

21 ju in .1905.

L e chalut pélagique, em ployé à deux reprises comme seine, dans la région littorale.

F o n d pierreux recouvert en partie de Lam inaires.

3 Gymnacanthus tricuspis Reinh. ayant une longueur respective de 43, 41 et 36 m illim ètres.

io alevins de la même espèce, m esurant 12.7 à 10.7 m illim ètres.

2 Cottus scorpius L ., m esurant 46 et 42 m illim ètres.

60 alevins de la même espèce, dont la longueur varie entre 16.5 et 8 millimètres.

4 Triglops pengelii R einh., alevins m esurant de i 3 à io m illim ètres.

3 Cyclopterus spinosus M üller, alevins m esurant i 3, 12 et 11 m illim ètres.

3 Liparis liparis L ., m esurant 7 0 , 63 et 4 0 m illim ètres.

1 alevin de la même espèce m esurant 11 m illim ètres.

2 Liparis fabricii K r., alevins de 8.5 et 7 . 5 m illim ètres (?).

12 Lumpenus lampetriformis W alb , alevins m esurant de 25 à 20 m illim ètres.

i Hippoglossus hippoglossoides W alb ., alevin de 24 m illim ètres.

24 ju in ig o 5.

F ile t pélagique de i m ètre de diam ètre, traîné entre deux eaux, pendant dix minutes.

2 Liparis liparis L ., alevins de 12.5 et 9 m illim ètres.

St a t i o n 9. — Ile O uter N orw ay. 79o 5i ' N , i i ° 5 2 ' E .

29 ju in ig o 5.

D rague triangulaire traînée sur un fond sablonneux couvert de Laminaires.

i Liparis liparis, L ., de 56 m illim ètres de longueur.

(5)

488 P O IS S O N S

B aie Virgo, 79°44' N , i i ° i o ' E . L e 3 ju ille t ig o 5.

F ile t pélagique de i m ètre de diam ètre, traîn é pen d an t q uatre m inutes à la surface.

i Cottus scorpius, L ., alevin de 12 m illim ètres.

S t a t i o n i o . — Green H arbour. 7 8 o 0 4 ' N , 1 4 o i3 E . 5 ju illet ig o 5.

L e chalut pélagique est em ployé à deux reprises comme seine, dans la région littorale.

Profondeur d ’environ 7 mètres.

F ond pierreux et sablonneux.

5 Gymnacanthus tricuspis R einh., m esurant de 3g à 35 m illim ètres.

U n e quantité innom brable d ’alevins de la même espèce, de io à i 5.5 m illim ètres.

14 Cottus scorpius L ., de 58 à 38 m illim ètres.

Q uantité considérable d ’alevins de la m êm e espèce, m esurant de 18 à 11 m illim ètres.

5 Triglops pingelii R einh., alevins m esurant respectivem ent 22, 21, 20.5, i g .5 et 18.5 m illim ètres.

12 Cyclopterus spinosus M üller, alevins de 16.5 à i 3 m illim ètres.

N om breux alevins de Liparis liparis, L ., m esurant de i 5.5 à 7 m illim ètres.

S t a t i o n i5. — 8 o ° o3' N, 2 0 4 7 ' E.

io ju ille t ig o 5.

C halut pélagique traîné pendant trois heures, à environ 100 m ètres de profondeur.

i Anarrhichas latifrons Steenstr., alevin de 43 m illim ètres.

S t a t i o n 3i . — 75° 47' N , i2°5g' W . 23 ju illet ig o 5.

C halut pélagique traîné à environ 200 m ètres de profondeur, p en d an t trois heures et demie.

i Triglops pingelii R einh., alevin de 16.5 m illim ètres de longueur.

St a t i o n 32. — 75° 58' N, i4°o8' W . 24 ju ille t ig o 5.

C halut pélagique traîné au voisinage du fond, p ar 3oo m ètres, p en d an t deux heures environ.

F o n d : argile brune et grise.

7 Triglops pingelii R einh., se décom posant comme suit : trois femelles m esurant 107, io 3 et 82 m illim ètres, et quatre mâles m esurant 97, 88, 80 et m illim ètres.

i Lycodes pallidus Coll., de 114 m illim ètres.

i Liparis reinhardti K r., de 44 m illim ètres.

(6)

P O IS S O N S 4 8 9

S t a t i o n 36b . — De 7 6 o 4 9 ' N et 1 8 ° 13' W à 7 6 o 58' N et 1 8 ° 0 0 ' W . 28 ju ille t ig o 5.

C halut pélagique traîné à environ 100 m ètres de profondeur, pendant q u atre heures quarante-cinq m inutes.

i Liparis fabricii K r. (?), de 12 m illim ètres.

St a t i o n 38. — 770 35' N, 180 15' W .

29 ju illet ig o 5.

Lignes de fond amorcées avec du hareng salé et placées à environ io m ètres au-dessus du fond.

i Gadus saida L ep., m âle m esurant 33o m illim ètres.

St a t i o n 4 5 . — 77° 3 i ' N, 1 8 ° 2 4 ' W . 3 août ig o 5.

C halut traîn é à 2j5 mètres de profondeur, pendant une heure.

1 Liparis fabricii K r., de 4g m illim ètres.

2 Lycodes pallidus Coll., m esurant 82 et 64 m illim ètres.

i Lycodes seminudus R einh., de 184 m illim ètres.

io Gadus saida Lep. L e plus grand m esurait 3io m illim ètres. L a taille des trois individus les plus petits était respectivem ent de 220, 160.5 et 140.5 m illim ètres.

L ’étude des poissons, et principalem ent celle des alevins rapportés par l’E xpédition, nous a am ené à faire une série d ’observations intéressantes au point de vue systém atique.

G y m n a c a n th u s tric u sp is

R e i n h a r d t

D ans son ouvrage : « Skandinaviens F iskar », S m i t t écrit que chez les adultes de cette espèce, par suite de la présence de petites pointes, la peau est granuleuse sur le som m et de la tête, sur la région des joues et sur l’opercule. Nous avons observé la m êm e granulation chez les G. tricuspis jeunes. Ceci est en contradiction avec ce que signalent Sm i t t et L ö n n b e r g. D ’après ces auteurs, chez les jeunes exem plaires la peau de ces régions est lisse.

Les nageoires pectorales arrivent ju sq u ’au niveau du 4e ou 6e rayon de la seconde nageoire dorsale. L a grande pointe supérieure qui orne le pré-opercule n ’est pas encore granuleuse, mais dans la peau épaisse qui recouvre cette région on aperçoit, derrière la pointe, l’ébauche d ’une dent latérale et, à peu près au m ilieu, une seconde.

(7)

4 9 0 P O I S S O N S

C o l l e t t d it égalem ent, dans la description des poissons de la « N orwegian

N o rth -A tlantic E xpedition », que chez les individus de 8 0 m illim ètres la base n ’est encore que subdivisée.

L e tableau suivant indique le nom bre des rayons dans les nageoires dorsales et anale :

L ongu eu r totale de l ’individu

D i D z A

L ongu eu r de la tête en p. C.

de la longu eu r totale

4 8 .5 m illim ètres 12 15 17 2 8 .8

4 0 .5 » 11 16 17 2 7 .7

38 » 11 14 17 2 8 .7

38 » 11 16 17 2 7 .9

38 » 11 14 17 2 8 .9

37 » 11 15 18 2 9 .0

36 » 11 14 17 2 8 .3

36 11 16 18 2 8 .3

L a tête est mesurée depuis l’angle antérieur de l’interm axillaire ju sq u ’à l’angle postérieur de l’opercule.

Ainsi que nous l’avons dit plus haut, nous avons péché, dans la baie de T reu ren b erg et dans Green H arbour, de grandes quantités de Gymnacanthus tricuspis a y an t une longueur de io et i 5 m illim ètres.

Les plus jeunes stades décrits m esurant respectivem ent 15 et 18 m illim ètres [deux exem plaires décrits par E h r e n b a u m ( i ) et par J e n s e n ( 2 ) ] ; nous devrons donc pour justifier notre déterm ination décrire nos spécimens ; nous le ferons en nous basant sur la planche L X X V III.

Au début, avant la form ation des nageoires m édianes, la distance qui sépare l’anus de la pointe du museau est plus petite que le tiers de la longueur totale ; par contre, lorsque la form ation de ces nageoires a commencé, cette distance est supérieure au tiers de la longueur totale. Le facies de la tête est caractérisé par une courbe a llan t du somm et de la tête ju sq u ’à la lèvre supérieure, et par une ligne p a rta n t de la lèvre inférieure et se prolongeant en arrière sur la face inférieure de la cavité abdom inale. L e tube digestif est tellem ent ram assé sur lui-même q u ’il n ’est pas possible de d istinguer ses parties constituantes.

L e développem ent des rayons des nageoires s’effectue avant que l ’anim al atteigne l 5 m illim ètres. Ainsi chez les exem plaires de la baie de T reurenberg de io m illim ètres

(1) E . E h r e n b a u m : E ier und Larven von F isch en ; X. (la première partie), dans : N ordisch es P la n k to n , ig o 5 . (2) A . S.. Je n s e n : T h e fishes o f East-Greenland, dans : M eddelelser om G rön lan d, v o l. X X IX , 1904.

(8)

P O IS S O N S 4 9 I

de long, l’urostyle est à peine courbé, les os de soutien de la queue, m ais non les rayons, sont en form ation. P a r contre, dans les nageoires pectorales, qui n ’atteig n en t pas l ’anus, les rayons sont développés. D éjà à n m illim ètres on trouve des rayons définitifs dans la caudale et la courbure de l’urostyle augm ente ; en même tem ps les articles basilaires des rayons de la seconde dorsale et de l’anale font saillie le long du dos et du ventre, de sorte que le contour du corps devient denticulé comme une scie.

A i 3 m illim ètres les rayons définitifs apparaissent dans ces nageoires. Chez les spé­

cim ens de Green H arbour, au contraire, le développem ent des rayons de la nageoire anale peut avoir commencé à p artir de la taille de io à i 3 m illim ètres; nous avons pu voir des spécim ens chez qui tous les rayons des nageoires m édianes étaient développés selon la form ule D i : 10-11 ; D2 : 14-16 ; A : 16-18. Chez ces individus les nageoires pec­

torales ne dépassent pas encore l’anus.

Les jeunes de 15 m illim ètres possèdent des dents à la préopercule.

On trouve de grandes étoiles pigm entaires noires sur la p artie supérieure de la tête. Au niveau de l’origine de la nageoire em bryonnaire elles s’ordonnent en deux lignes qui se continuent sur une petite distance des deux côtés de cette nageoire. On peut aussi trouver un peu de pigm ent le long de la partie postérieure du dos. M ais ce pigm ent dorsal n ’attein t son com plet développem ent q u ’après que la nageoire dorsale s’est formée ; alors on trouve le pigm ent à la base de cette nageoire et on en voit souvent aussi sur la m em brane.

A la face ventrale il y a du pigm ent, d ’abord sur une ligne m édiane préanale, ensuite le long de la base de la nageoire em bryonnaire (plus tard le long de la base de la nageoire anale) et ju sq u ’à la nageoire caudale. Celle-ci est pigm entée irrégulièrem ent à la base et entre ses rayons ; d ’ici le pigm ent se continue souvent vers le h au t au to u r de l’urostyle et en dehors vers la partie supérieure de la nageoire caudale em bryonnaire.

L e péritoine, de couleur noirâtre, recouvre la cavité abdom inale.

S ur les faces latérales il y a une ligne pigm entaire plus ou m oins com plète qui n aît en m êm e tem ps que les rayons des nageoires m édianes. O n peut observer, en outre, le pigm ent décrit par E h r e n b a u m autour de la chorde.

Cottus s c o rp iu s

L i n n é

(Fig- 4)

L e sac vitellin n ’est pas encore résorbé chez les petits exem plaires do n t la taille est inférieure à io m illim ètres ; on aperçoit dans la figure 4 le dernier reste du sac v itellin sous forme d ’une partie claire, de forme trian g u laire, située en avant de la portion term in ale de l’intestin. C ependant la bande pigm entaire caractéristique qui entoure le corps est déjà faiblem ent développée.

(9)

492 P O IS S O N S

T rig lo p s p i n g e l i i

Re i n h a r d t

(Fig. 5 à 7)

L e tableau ci-dessous indique le nom bre des rayons des nageoires dorsales et anale chez trois individus adultes péchés aux abords du G rönland oriental.

D i D 2 A Longueur totale Sexe

I I 25 25 io 3 m illim ètres femelle

IO 26 26 107 » ))

IO 27 26 97 m âle

N ous avons capturé, en outre, quelques alevins.

L a distance qui sépare l’anus de la pointe du m useau est égale au tiers de la longueur totale. Ce rap p o rt devient un peu plus grand avec l’âge, comme le m ontrent les chiffres suivants :

Longueur totale D istan ce entre la pointe

du m useau et l ’anus

R apport de cette distan ce à la lon gu eu r totale

io m illim ètres 3.7 m illim ètres 3 7 p. c .

i 3 » 4-5 )) 35 »

16.5 » 6 )) 36 »

18.5 » 7 )) 38 »

21 » 8 )) 38 »

22 » 8.5 )) 3g »

L a tête devient de plus en plus anguleuse. L ’angle postérieur de la m âchoire inférieure fait tout d ’abord une saillie ; puis l’œil s’élève progressivem ent, en même tem ps que le front devient concave parce que le nez qui chez l’adulte porte deux pointes, augm ente en h auteur ; enfin apparaissent les deux épines nuchales lorsque les nageoires m édianes sont formées.

Le développem ent des rayons des nageoires m édianes se fait dans l’ordre suivant : lorsque l’anim al a attein t 11 m illim ètres, les rayons apparaissent dans la nageoire caudale; à 12.5 m illim ètres, on n ’en voit encore aucun dans les nageoires dorsales ou anale : ce n’est q u ’à 17 m illim ètres que le nom bre des rayons est com plet dans les nageoires m édianes. L e petit nom bre d ’exem plaires que nous avons pu recueillir en divers points ne nous a pas perm is de trancher définitivem ent cette question.

Il nous sem ble que les spécimens du G rönland et de T reu ren b erg sont moins avancés dans leur développem ent que ceux de même taille capturés à Green H arbour.

D ’une part, nous possédons, un exem plaire provenant du courant polaire, à l’est du G rönland, de 16.5 m illim ètres de longueur, chez qui le développem ent de la prem ière dorsale en est seulem ent à son début; et, nous avons capturé dans la baie de T reurenberg,

(10)

P O IS S O N S 4 93

des jeunes de 12.5 m illim ètres, n ’ayant pas encore des rayons dans la nageoire anale.

D ’autre p art, tous les exem plaires de Green H arbour, y com pris le plus p etit d ’entre eux qui n ’a que 18.5 m illim ètres, ont les rayons des nageoires com plètem ent développés, m êm e dans la prem ière dorsale.

Voici des chiffres qui prouvent que ces alevins appartiennent incontestablem ent à Triglops pingelii :

L ongu eu r des exem plaires Origine D l D2 A

16.5 m illim ètres G rönland oriental 2 5 2 5

18.5 )) Spitsbergen I I 2 2 2 1

i g .5 )) )) ( il) 2 1 2 2

20.5 )) » — 2 1 2 2

21 )) )) i l 22 22

22 )) )) 22 21

Chez tous les stades jeunes que nous possédons de cette espèce, le dessus de la tête et la partie antérieure du dos, où naîtra plus tard la prem ière dorsale, sont couverts de chrom atophores étoilés. Chez les to u t petits spécimens qui n ’ont que io m illim ètres, le dos est libre de pigm ent en dehors de cette partie antérieure ; m ais chez ceux qui sont un peu plus grands, le m ilieu du dos est parcouru par une ligne pigm entaire qui se retrouve le long de la base de la deuxièm e dorsale.

U ne autre ligne pigm entaire s’étend sur la face ventrale, depuis l’anus jusqu’à la nageoire caudale. Celle-ci est pigm entée à sa base.

L e péritoine possède une pigm entation très dense, m ais on distingue encore facilem ent les lim ites des chrom atophores.

Q uand l ’anim al attein t 11 m illim ètres, on voit apparaître du pigm ent à la partie supérieure de la chorde.

L ’exem plaire provenant du G rönland oriental, et dont la pigm entation générale est plus riche que celle des autres individus de la collection, possède une ligne m édiolatérale bien développée.

On rencontre souvent ensem ble les trois espèces de Cottides dont nous venons de parler. Aussi croyons-nous utile de dresser un tableau in d iquant leurs caractères différentiels :

G ym nacanthus tricuspis Re i n h.

i. Le dessus de la tête est arrondi régulièrem ent depuis son sommet jusqu’à la bouche. E n bas, la tête est limitée par une ligne droite qui se continue avec la paroi abdom inale.

Cottus scorpius L.

i. — Le dessus de la tête est arrondi régulièrement depuis son sommet jusqu’à la bouche. En bas, la tête est limitée par une ligne droite qui se continue avec la paroi abdominale.

Triglops pingelii Re i n h.

i. — Déjà à la taille de i o m illi­

mètres la mâchoire inférieure est tellement proéminente que la tête a un aspect anguleux. Bientôt les yeux et l’os nasal deviennent également saillants.

(11)

494 P O IS S O N S

2. — La distance entre l’anus et la pointe du m useau est plus petite que le tiers de la longueur totale de l ’anim al.

3. — Le tube digestif est très ramassé sur lui-mêm e, de sorte que l’intestin term inal est contigu au reste des viscères.

4. — Le pigm ent péritonéal est très dense.

5. — Ligne pigm entaire médiane préanale.

6. — Pas de bande pigmentaire transversale.

2. — Cette distance est plus grande que le tiers de la longueur totale.

3. — L ’intestin term inal est sé­

paré du reste des viscères.

4. — Les chromatophores péri- tonéaux sont séparés les uns des autres, au m oins dans leurs rangées inférieures.

5. — Pas de ligne pigm entaire préanale.

6. — Après résorption du sac vitellin, il se forme une bande tran s­

versale de pigm ent noir, im m édia­

tem ent derrière l’anus.

2. — Cette distance est environ égale au tiers de la longueur totale.

3. — L ’intestin term inal est isolé, mais cependant le tube digestif est plus ramassé sur lui-même que chez Cottus scorpius.

5. — Pas de ligne pigm entaire préanale.

6. — Pas de bande transversale pigm entaire.

C y c lo p te r u s sp in o su s

o . F . M o l l e e (Fig. 8)

L orsque l ’anim al a attein t 12.5 m illim ètres on peut constater l ’apparition de diverses épines. Les parties colorées du corps sont rouge brun, en harm onie avec la couleur des algues ; cette espèce vit, en effet, parm i les Laminaria et les Rhodymenia.

L ip a r is f a b r ic ii

Ke ô y e r (Fig. io et 11)

Chez un jeune recueilli au G rönland oriental et dont la longueur est de 49 m illim ètres, la m ensuration donne les résultats suivants :

H au teu r du corps au niveau de la ventouse : io m illim ., soit 20.4 p. C. de la longueur totale L ongueur de la t ê t e ...12 » 24.7 « » »

» des nageoires pectorales . . . 7.5 » 15.3 » « « L a dorsale a 47 rayons, la caudale en a 12, l ’anale 40 et les pectorales 36.

(12)

P O IS S O N S 495

L a peau gélatineuse recouvre le dessus de la tête comme un capuchon tra n s­

parent. E n dehors de l’abdom en qui est recouvert par le péritoine bleu foncé, le corps est bien tran sp aren t, et orné partout d’un pointillé de pigm ent qui s’arrange en lignes le long du dos et du ventre. L a ligne dorsale se continue jusque dans une partie très pigm entée située au som m et de la tête. Le pigm ent de la queue forme quatre bandes transversales qui s’étendent sur les nageoires anale et dorsale. E n dehors de cela ces nageoires sont dépourvues de to u t autre pigm ent. L a prem ière bande transversale ne s’entend pas sur la nageoire anale.

N ous attribuons aussi à cette espèce deux larves de 8.5 et 7.5 m illim ètres recueillies au Spitsbergen, et une autre de 12 m illim ètres provenant du G rönland oriental; nous nous en rapportons pour cela à la figure d ’un spécimen de 16 m illim ètres donnée p ar Eh r e n b a u m, dans « N ordisches Plankton », où il d it que cette espèce est plus pigm entée que les L iparides voisins, notam m ent dans la partie postanale du corps et à la nageoire anale. Notons, d ’autre part, que les larves de L . fabricii de 6 à 7 m illim ètres étudiées par Eh r e n b a u m avaient l’aspect de L . liparis.

L es deux larves rapportées du Spitsbergen par l’E xpédition de la Belgica ne sont pigm entées en arrière de l’anus que dans la partie tout à fait postérieure de la queue, alors que la larve du G rönland oriental est partout très pigm entée, excepté sur une petite surface im m édiatem ent en arrière de l ’anus, chez cette dernières, les os hypu- raux sont formés.

L a distance qui sépare de l’anus la pointe du m useau équivaut au tiers de la longueur totale.

L ip a r is r e i n h a r d t i

Kr ô y e r

L a couleur de cette espèce est rouge clair, avec des chrom atophores gris c e n d r é s .

N ous avons noté d ’après l’échelle des couleurs de Sa c c a r d o griseus et roseus ; l e s d e u x

teintes sont toutefois un peu plus claires que dans cette échelle.

L u m p e n u s la m p e tr i f o r m is

W a l b a u m

L a distance entre la pointe du m useau et l’anus était de 9 m illim ètres chez u n e larve de 20 m illim ètres. U ne autre larve de 25 m illim ètres avait q uarante-huit r a y o n s

dans la nageoire anale.

A n a r r h ic h a s la tifro n s

St e e n s t r u p

(Fig. 1-2)

U n exem plaire, longueur totale : 43 m illim ètres. N om bre d e s r a y o n s d e s n a g e o i r e s :

dorsale, 78 ; anale, 48 ; caudale, 20 ; pectorales, 19.

(13)

496 P O IS S O N S

Les rangées de dents de l’os palatin sont plus longues que celles du vomer.

L a tête surplom be assez fortem ent les yeux, en sorte que la distance qui sépare les yeux du bord supérieur de la tête est plus grande que le dem i-diam ètre des yeux.

L ’anus est placé un peu en avant du m ilieu : la distance entre la pointe du m useau et l’anus est de 21 m illim ètres, soit 48.8 p. C. de la longueur totale.

N ous n ’avons pas noté la couleur au m om ent de la pêche, m ais elle est heu reu ­ sem ent bien conservée ; elle est uniform ém ent brun bleuâtre, castaneus d ’après Sa c c a r d o,

avec une légère indication de raies transversales. Au niveau de la cavité abdom inale, la coloration bleuâtre est plus accentuée q u ’ailleurs. L a pigm entation se continue, d ’une p art, sur les nageoires anale et dorsale sans en attein d re le bord ; d ’autre p art, elle s’étend sous forme de lignes étroites le long des rayons de la pectorale. L a cavité buc­

cale est aussi légèrem ent pigm entée.

L y c o d e s p a l l i d u s

Co l l e t t

Nous avons exam iné en détail trois exem plaires de cette espèce.

P rem ier exem plaire :

L ongueur totale : 114 m illim ètres. L a nageoire dorsale a 18 rayons.

D istance entre la pointe du m useau et l ’anus : 45.3 m illim ètres, soit 40 p. C.

de la longueur totale.

D istance entre la pointe du m useau et le com m encem ent de la dorsale : 3 1 m il­

lim ètres, soit 27.2 p. C. de la longueur totale.

H au teu r du corps au niveau de l’anus : 11 m illim ètres, soit 9.6 p. C. de la longueur totale.

Longueur de la tête (mesurée ju sq u ’au niveau de l’angle postéro-supérieur de l’opercule) : 24.5 m illim ètres, soit 21. i p. C. de la longueur totale.

D iam ètre longitudinal de l’œil : 6.5 m illim ètres, soit 5.7 p. C. de la longueur totale.

D istance entre la pointe du m useau et le bord antérieur de l ’œil : 7.8 m illi­

m ètres, soit 6.8 p. C. de la longueur totale.

L a distance entre les deux yeux est plus petite que le diam ètre vertical d ’un œil. Les yeux n ’atteignent pas le front ou, en to u t cas, ne le dépassent guère.

O n distingue nettem ent une ligne latérale ventrale. L a ligne m édiolatérale est clairem ent indiquée sur le côté gauche par une rangée de douze pores ; un peu plus en arrière on aperçoit encore quelques pores ; sur le côté droit on en voit égalem ent quelques-uns.

Sous la ligne latérale ventrale se trouvent deux rangées d ’écailles et l’indication d ’une troisièm e. T o u t le revêtem ent écailleux se continue ju sq u ’à l’extrém ité de la queue.

(14)

P O IS S O N S 497

L a couleur fondam entale est brune, m ais il y a sept bandes transversales sombres qui, à l ’exception de la prem ière et des deux dernières, sont un peu plus claires au m ilieu. E lles sont le plus foncées à la partie supérieure de la nageoire dorsale, alors que du côté de la face ventrale elles tendent à se confondre avec la couleur fonda­

m entale du corps, qui est à ce niveau plus foncée que dorsalem ent. En arrière de la dernière bande transversale, la nageoire anale est som bre ; m ais la dorsale et l’extrém ité de la queue sont claires. Les écailles apparaissent comme des points brillants, m ais elles sont cependant toutes couvertes de pigm ent brun.

U n Crustacé parasite a été trouvé sur l’opercule de ce Poisson.

D euxièm e exem plaire : L ongueur totale : 82 m illim ètres.

N ageoires pectorales : 20 rayons. Longueur : 9.9 m illim ètres, soit 12 p. C. de la longueur totale.

D istance entre la pointe du museau et l’anus : 34 m illim ètres, soit 41.5 p. C.

de la longueur totale.

D istance entre la pointe du museau et la dorsale : 23 m illim ètres, soit 28 p. C.

de la longueur totale.

H au teu r du corps au niveau de l’anus : 8.7 m illim ètres, soit 10.6 p. C. de la longueur totale.

Longueur de la tête : 18.3 m illim ètres, soit 22.3 p. C. de la longueur totale.

D iam ètre longitudinal de l’œil : 5 m illim ètres, soit 6.1 p. C. de la longueur totale.

D istance entre la pointe du m useau et le bord antérieur de l’œil : 6 m illim ètres, soit 7-3 p. C. de la longueur totale.

L a hauteur de la tête, mesurée au niveau du cou, est de io m illim ètres, elle dépasse donc la m oitié de sa longueur. De profil, la tête a la même hau teu r depuis le cou ju sq u ’au-dessus des yeux ; là il existe un angle, et le profil descend en ligne droite en bas et en avant vers la pointe du m useau.

O n aperçoit la ligne latérale ventrale.

L e revêtem ent d ’écailles cesse en avant des deux dernières bandes brunes tra n s­

versales.

On trouve chez cet individu sept bandes brunes transversales, qui sont le plus foncées à la partie supérieure de la nageoire dorsale. Les deuxièm e, troisièm e, quatrièm e et cinquièm e bandes sont un peu plus claires en leur m ilieu. Les bandes se perd en t en bas sur la face ventrale. L a nageoire anale est brun som bre dans sa partie située entre la troisièm e bande transversale et l’extrém ité de la queue. L es autres parties du corps sont très claires, à l ’exception de la région abdom inale où la pigm en­

tatio n interne se voit par transparence.

Les écailles apparaissent comme des points brillants.

(15)

498 P O IS S O N S

Troisièm e exem plaire : L ongueur totale : 64 m illim ètres.

N ageoire pectorale avec 19 rayons, et longue de 8.2 m illim ètres, soit 12.8 p. C.

de la longueur totale.

D istance entre la pointe du m useau et l’anus : 25.7 m illim ètres, soit 40.2 p. C.

de la longueur totale.

D istance entre la pointe du m useau et l ’origine de la dorsale : 17 m illim ètres, soit 26.6 p. C. de la longueur totale.

H au teu r du corps au niveau de l’anus : 6.8 m illim ètres, soit 10.6 p. C. de la longueur totale.

L ongueur de la tête : i3 . 2 m illim ètres, soit 20.6 p. C. de la longueur totale.

D iam ètre longitudinal de l’œil : 4 m illim ètres, soit 6.3 p. C. de la longueur totale.

D istance entre le m useau et le bord antérieur de l’œil : 4.1 m illim ètres, soit 6.4 p. C. de la longueur totale.

H au teu r de la tête au niveau du cou : 7 m illim ètres.

L e profil de la tête et la coloration sont sem blables à ceux du spécim en précédent. Il n ’y a pas encore trace de ligne latérale ni d ’écailles.

L a coloration répond à celle de l’exem plaire de 82 m illim ètres.

L y c o d e s s e m in u d u s

R e i n h a r d t

L ongueur totale : 184 m illim ètres.

Les nageoires pectorales ont 21 rayons et sont longues de 20.5 m illim ètres, soit l í p. C. de la longueur du corps.

L a distance entre la pointe du m useau et l’anus est de 86 m illim ètres, soit 41 p. C. de la longueur totale.

L a ligne latérale est m édiolatérale ; en outre, on voit entre elle et la base de la dorsale une rangée de pores très éloignés les uns des autres.

Sur le m ilieu de la face latérale, le revêtem ent d ’écailles se continue ju sq u ’à l’origine de l’anale.

Voici la notation des couleurs faite sur le vivant d ’après Sa c c a r d o : Umbrinus avec des raies fuligineus et albus le long du dos. Avec Je n s e n (i) nous pouvons la décrire comme suit : la couleur de fond est terre d ’om bre ; m ais le long du dos on trouve hu it raies transversales brun-café. Au niveau du tronc et de la prem ière m oitié de la queue, ces raies se confondent avec la couleur du fond environ à la h au teu r de la ligne

( i) Ad. S. Je n s e n : T h e North european and Greenland L ycodinae. The danish I n g o lf E x p e d itio n , v o l. I I , 4, 1904.

(16)

POISSONS 499

m édiolatérale. Les trois bandes postérieures, par contre, sont séparées p ar des raies claires qui courent transversalem ent sur le corps. L a dernière de ces lignes claires se continue sur l’anale et délim ite la pointe de la queue qui est sombre. Les deuxièm e, troisièm e, quatrièm e et cinquièm e bandes foncées transversales sont doubles : une ligne claire les divise en deux p ar leur m ilieu. S ur le cou il y a une bande transversale claire, lim itée en avant et en arrière par une bande som bre. L a coloration correspond environ à celle indiquée dans la figure I a, planche I X , de Je n s e n.

G a d u s s a id a

L e p e c h i n

O n sait que le Gadus saida n ’est pas un poisson benthique. Près de la côte du G rönland oriental nous n ’avons pas pu en capturer un seul à la ligne de fond. P ar contre, nous en avons péché dans un filet traîné à une certaine distance au-dessus du fond.

L e contenu de l ’estom ac était composé d ’une Nereis pelagica et de quelques crustacés planktoniques, notam m ent Calanus finmarchicus, Calanus hyperboreus, Euchaeta sp., Metridia longa, Euthemisto libellula.

D ans les eaux du S pitsbergen, et notam m ent dans la baie de T reurenberg, nous avons vu plusieurs fois entre les dalles de glace, des poissons de couleur som bre qui étaien t apparem m ent des m orues polaires. N ous en avons observé aussi, plus au large, à la station 25 ; m ais c ’était un jeune de 3 centim ètres environ, que nous ne réussîm es pas à capturer. L ’individu m âle péché à la station 38 m esurait 33 centim ètres de long et avait de grands testicules. U ne des femelles prises à la station 45 avait des ovaires de S j m illim ètres de lo n g ; ses œufs m esuraient de 1.2 à 0.9 m illim ètre.

H ip p o g lo s s u s h ip p o g lo s s o id e s

W a l b a u m

(Fig- 9)

L a forme du corps, de 1a. tête et de la chorde, de notre spécimen, concordent avec la figure i de Sc h m i d t (i) , m ais c’est u n stade plus jeune qui n ’offre pas encore trace de rayons dans les nageoires anale et dorsale.

L a pigm entation est clairem ent indiquée sur notre dessin.

(i) J. Sc h m i d t : On p ela g ic post-larval halibu t. M eddelelser f r a K om m issionen f o r H avundersögelser. Serie : F ish eri. B d I, N 1' 3, 1904. — C openhague.

(17)

6

i o

6 6

3i io

6 6 6

4 s i 5

PLA N C H E LXXVIII

1 . — Gymnacanthus tricuspis R e i n h a r d t . . .

2. — » » » .

3. — » » » . . .

4 . — Cottus scorpius L i n n é ...

5. — Triglops pingelii R e i n h a r d t ...

6. — » d » ...

7 . — » » » ...

8 . — Cyclopterus spinosus M ü l l e r ...

9 . — H ippoglossus hippoglossoides W a l b a u m . .

1 0 . — Liparis fa b ric ii K r ö y e r ...

11. — » » » ...

1 2 . — Anarrhichas latifrons S t e e n s t r u p . . . .

de 10.7 m illim ètres de long, capturé à la

de 12.7 » » »

de 15.5 » » »

de 9 .5 » » »

de i 3 » » »

de 1 6 .5 » » »

de 22 « » »

de 11 » » »

de 24 » » »

de 8.5 » » »

de 4 9 » » »

de 43 » » »

(18)

p l i e )>’ < J K t f c * N S — C R O U tlC H K O c K A N O C R . U ’I I I Q t F M u.LXJCVIIl.

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