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HORUS. Development Finance DIRECTION DE LA MICROFINANCE ÉTUDE DE FAISABILITÉ PROJET MOBILE BANKING MUTUALISÉ RAPPORT D ÉTUDE DE FAISABILITÉ

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(1)

Mars 2010

HORUS

Development Finance

39 rue La Fayette – 75009 PARIS – Tél. +33 1 53 32 75 75 – Fax + 33 1 53 32 75 76 contact@horus-df.com – www.horus-df.com

DIRECTION DE LA MICROFINANCE ___________

ÉTUDE DE FAISABILITÉ

PROJET MOBILE BANKING MUTUALISÉ ___________

RAPPORT D’ÉTUDE DE FAISABILITÉ

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- HORUS Development Finance -

S O M M A I R E

INTRODUCTION ... 4 

1. PRÉSENTATION DU CONCEPT DE MOBILE BANKING – RAPPEL ... 12 

1.1. DÉFINITIONS ... 12 

1.2. INTÉRÊTS DU MOBILE BANKING EN MICROFINANCE ... 13 

1.3. CONTEXTE GLOBAL ... 16 

2. ENVIRONNEMENT ... 21 

2.1. LE SÉNÉGAL ... 21 

2.2. SECTEUR FINANCIER ... 25 

2.3. SECTEUR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS AU SÉNÉGAL À MI-2009 ... 31 

2.4. ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRE ... 36 

2.5. TECHNOLOGIES MOBILES UTILISABLES AU SÉNÉGAL ... 40 

2.6. LE MOBILE BANKING AU SÉNÉGAL ... 42 

2.6.1. DEMANDE POTENTIELLE ... 42 

2.6.2. OFFRE DE MOBILE BANKING ... 49 

2.6.3. LIMITES DE L’IMPACT DES INITIATIVES EN COURS... 54 

3. LE PROJET MOBILE BANKING MUTUALISÉ ... 58 

3.1. FINALITÉ ... 58 

3.2. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES ... 58 

3.3. PÉRIMÈTRE DU PROJET MOBILE BANKING MUTUALISÉ ... 59 

3.4. COMPLÉMENTARITÉ ET ARTICULATION AVEC LES INITIATIVES MB EN COURS ... 61 

3.5. RÔLE ET ORGANISATION DES ACTEURS DU PROJET ... 63 

3.5.1. DISPOSITIF INSTITUTIONNEL D’ENSEMBLE DU PROJET ... 63 

3.5.2. RÔLE ET ORGANISATION DU COMITÉ DE PILOTAGE ... 66 

3.5.3. RÔLE ET ORGANISATION DE L’UNITÉ DE GESTION ... 67 

3.5.4. RÔLE, PÉRENNITÉ ET ORGANISATION DE L’OPÉRATEUR MOBILE BANKING ... 79 

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- HORUS Development Finance -

4. L’OPÉRATEUR MOBILE BANKING – DESCRIPTION DETAILLÉE ... 83 

4.1. PARTENAIRES ... 83 

4.1.1. CLIENTS FINAUX ... 83 

4.1.2. IF ADHÉRENTES ... 85 

4.1.3. RÉSEAU DE L’OPÉRATEUR MB ... 87 

4.1.4. AUTRES PARTENAIRES DE L’OPÉRATEUR MB ... 96 

4.2. MARCHÉ ET SERVICES ... 98 

4.2.1. SYNTHÈSE DE L’OFFRE DE SERVICES ET DES PUBLICS CIBLES ... 98 

4.2.2. DESCRIPTION DES SERVICES ... 100 

4.2.3. VOLUME ET MONTANT DE TRANSACTION ... 114 

4.2.4. TARIFICATION DES SERVICES MOBILE BANKING ... 116 

4.3. PLATEFORME DE SERVICES MOBILE BANKING ET INFRASTRUCTURES ... 117 

4.3.1. CHOIX DE LA TECHNOLOGIE MOBILE BANKING ... 117 

4.3.2. ARCHITECTURE GLOBALE ET LIAISONS... 118 

4.3.3. HÉBERGEMENT DE LA PLATE-FORME ... 119 

4.3.4. FONCTIONNALITÉS DE LA PLATE-FORME ... 120 

4.3.5. APPUI À LA MISE À NIVEAU DES SIG DES IF PARTENAIRES ... 121 

4.4. ORGANISATION ET ÉQUIPES DE L’OMB ... 122 

4.5. PROCESSUS CONTRACTUELS ... 124 

4.6. SUPERVISION ... 126 

5. PROJECTIONS D’ACTIVITÉS ET FINANCIÈRES ... 130 

6. COÛT DU PROJET ET PLAN DE FINANCEMENT ... 137 

6.1. COÛT DE L’ÉQUIPE GESTIONNAIRE ... 137 

6.2. COÛT DU DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT ... 138 

6.3. BESOIN EN SUBVENTIONS DE L’OMB ... 139 

6.4. SUBVENTIONS D’INCITATION AUX IF, AGENTS, MARCHANDS ET CLIENTS ... 141 

6.5. COÛT TOTAL DU PROJET ... 144 

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7. CALENDRIER DU PROJET ... 146 

LISTE DES DOCUMENTS ANNEXES ... 148 

ANNEXE 1 : LISTE DES PERSONNES RENCONTRÉES ... 149 

ANNEXE 2 : LISTE DES DOCUMENTS COLLECTES ... 155 

ANNEXE 3 : INDICATEURS DU SECTEUR BANCAIRE ... 159 

ANNEXE 7 : CADRE LOGIQUE DU PROJET MOBILE BANKING MUTUALISÉ ... 164 Les annexes 4, 5 et 6 sont dans des documents séparés.

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LISTE DES ACRONYMES

ACDI Agence Canadienne de Développement International ADIE Agence de l'Informatique de l'Etat

ANSD Agence Nationale de La Statistique et de la Démographie ACEP Alliance de Crédit et d’épargne pour la Production

APBEF Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers AP/SFD Association Professionnelle des SFD

ARTP Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes BAfD Banque Africaine de Développement

BCEAO Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest

CAURIE Caisse Autonome pour le Renforcement des Initiatives Économiques par la Micro Finance

CDMA Code Division Multiple Access (technologie mobile) CEDEAO Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest CENTIF Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières

CGAP Consultative Group to Assist the Poor. (Groupe consultatif d’assistance aux pauvres)

CIF Centre d’Innovations Financières (devenue Confédération des Institutions Financières)

CMS Crédit Mutuel du Sénégal

CNC Conseil National de Concertation

CNCAS Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal

CONOBAFI Comité Ouest Africain d’Organisation et de Normalisation Bancaire et Financière

CRAMPE Centre de Recherche et d’Appui à la Micro et Petite Entreprise

CTB Coopération technique Belge

CVEC Caisses villageoises d’épargne et de crédit

DFID Department for International Development (ministère britannique du Développement international)

DCEF Direction de la Coopération Economique et Financière DDI Direction de la Dette et de l’Investissement

DID Développement International Desjardins

DMC Direction de la Monnaie et du Crédit DMF Direction de la Microfinance

DRS Direction de la Réglementation et de la Supervision FENU Fonds d’Équipements des Nations Unies

FONGS Fédération des Organisations Non Gouvernementales du Sénégal GIABA Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment en Afrique GEC Groupements d’Épargne et de Crédit

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GIM-UEMOA Groupement Interbancaire Monétique de l’UEMOA

IF Institution financière

IMF Institution de Microfinance

ISP ou FAI Internet Service Provider – Fournisseur d’Accès à Internet

ITU ou UIT International Telecommunication Union - Union Internationale des Télécommunications

KfW Kreditanstalt für Wiederaufbau

LBA/CFT Lutte contre le Blanchiment d’Argent et le Financement du Terrorisme LBC Lutte contre le Blanchiment de Capitaux

LPS Lettre de Politique Sectorielle

MB Mobile Banking

MEC Mutuelle d’Épargne et de Crédit

MFSAEFMFPE Ministère de la Famille de la Sécurité alimentaire de l'Entreprenariat féminin de la Micro finance et de la Petite Enfance de la République du Sénégal

MPME OMB

Micro, Petites et Moyenne Entreprise Opérateur Mobile Banking

ONG Organisme Non Gouvernemental

PADEC Projet d’appui au Développement Économique en Casamance

PADEMAS Programme de Développement des Marchés Agricoles et agro alimentaires du Sénégal

PALPS Programme d’Appui à la Lettre de Politique Sectorielle

PAMECAS Union des mutuelles du Partenariat pour la Mobilisation de l’Épargne et le Crédit au Sénégal

PAMIF Programme d’Appui à la Microfinance PARMEC

PDV PDA

Programme d’Appui à la Réglementation des Mutuelles d’Épargne et de Crédit

Point de vente

Personal Digital Assistant

PEJU Promotion de l'Emploi des Jeunes en Milieu Urbain PME Petites et Moyenne Entreprise

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement REMECU Réseau de Mutuelles d’Épargne et de Crédit

RTC Réseau Téléphonique Commutée

SA Société Anonyme

SAFIR-PROMER Service d’Appui à la Finance Rurale du PROMER SSCC Structures Sous Convention Cadre

SFD Système Financier Décentralisé SIG Système d’Information de Gestion SMS

SSCC

Short Message Service

Structure Signataire Convention Cadre

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- HORUS Development Finance - STA

STK

Société de Transfert d’Argent Sim Tool Kit

SU Service Universel (téléphone) TELCO

TPE

Opérateur de Télécommunications Terminal de Paiement Electronique

UE Union Européenne

UEMOA Union Économique et Monétaire Ouest Africaine UMOA Union Monétaire de l’Ouest de l’Afrique

U-IMECEC Union des Institutions Mutualistes Communautaires d’épargne et de Crédit UMEC Union des Mutuelle d’Épargne et de Crédit de la région de Sédhiou.

UMF Union des Mutuelles Financières UM-PAMECAS Union des Mutuelles de PAMECAS

USAID United States Agency for International Development USSD Unstructured Supplementary Service Data

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INTRODUCTION

CONTEXTE DE L’ÉTUDE

Les systèmes financiers de proximité (systèmes financiers décentralisés –SFD– ou institutions de microfinance, IMF) sont bien développés au Sénégal, ce qui permet une assez bonne couverture des besoins de financement des micro et petites entreprises (MPE), à l’exception toutefois de certains types de besoins tels que le financement des investissements à moyen terme. Mais l’un des points faibles des systèmes financiers décentralisés au Sénégal réside dans le développement comparativement faible de leur réseau en milieu rural, ce qui constitue un obstacle au développement des activités économiques dans ces zones.

De nombreux SFD envisagent d’avoir recours à des solutions à fort contenu technologique pour développer de nouveaux services et/ou atteindre de nouveaux clients. Même si les expériences ne sont pas encore très développées, il apparaît notamment que l’utilisation du téléphone portable pour effectuer des transactions financières (informations sur le compte, dépôts, remboursements, transferts d’argent, etc.) présente de nombreux avantages aussi bien pour l’institution financière que pour le client. Sur ce plan, le recours à de telles solutions apparaît comme un moyen efficace pour renforcer l’inclusion financière et permettre un accès du plus grand nombre à des services financiers de qualité, tout en assurant aux institutions financières d’être plus efficientes. Mais à l’heure actuelle, la plupart des SFD ne possèdent pas les capacités financières et l’expertise technique pour mettre en place des projets opérationnels dans ce domaine.

La Coopération Financière sénégalo – allemande accompagne le renforcement du secteur financier depuis 2005 à travers son engagement « Promotion de l’Emploi des Jeunes en Milieu Urbain » (PEJU), dont l’objectif est de renforcer le potentiel du secteur privé, notamment des MPE/PME (formelles et informelles), à travers l’amélioration de leur accès à des services financiers adaptés, efficacement mis à leur disposition par des intermédiaires financiers performants. Les intérêts et remboursements des fonds mis à disposition par le programme à trois IMF sont utilisés par le Ministère des Finances du Sénégal pour financer des « mesures particulièrement dignes d’encouragement dans le cadre de la stratégie sectorielle de la microfinance ». Le financement de la présente étude s’inscrit dans ce cadre.

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OBJECTIFS DE L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ

Le présent rapport d’étude de faisabilité du Projet Mobile Banking Mutualisé constitue le deuxième livrable d’une « étude de faisabilité mobile banking » commanditée par la Direction de la Microfinance, avec l’appui de la Coopération allemande. Le premier livrable est une étude d’opportunité et un document « aide mémoire » associé.

Le Ministère des Finances du Sénégal et la Coopération Financière allemande ont souhaité diligenter une étude pour analyser dans quelle mesure cette dernière pourrait, dans le cadre de son futur programme évoqué plus haut, contribuer au lancement d’un projet de développement de nouveaux canaux de distribution de services financiers, notamment par l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

Un tel projet doit permettre de faciliter l’accès aux services financiers aux populations qui en sont exclues, notamment dans les zones rurales et contribuer ainsi à atteindre l’objectif global de la Lettre de Politique Sectorielle Microfinance, qui est de « favoriser l’accès à des services de microfinance viables et durables à une majorité de ménages pauvres ou à faibles revenus et des micro entrepreneurs sur l’ensemble du territoire d’ici à 2015, grâce à des SFD viables s’intégrant dans le système financier national ».

Les objectifs de cette étude de faisabilité étaient les suivants :

Analyser les contraintes au développement de services financiers à destination des clients en zone rurale au Sénégal.

Identifier et étudier les différents dispositifs ayant recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication qui pourraient être mis en place pour contribuer à l’amélioration de l’offre de services financiers, en particulier dans les zones rurales. Pour contribuer au développement du système financier dans son ensemble, ces dispositifs devraient être ouverts à :

tous les acteurs du secteur financier qui le souhaitent (banques, SFD) ;

tous les clients des institutions financières couverts par un réseau de téléphonie mobile, quel que soit leur opérateur et les caractéristiques de leur équipement

Faire une analyse comparative et étudier la faisabilité technique d’un des dispositifs identifiés.

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- HORUS Development Finance -

CONCLUSIONS DE L’ÉTUDE D’OPPORTUNITÉ

L’étude d’opportunité a étudié deux scenarii pour la mise en œuvre d’un projet multi- institutions et multi-opérateurs, avec l’objectif de faciliter l’accès aux services financiers aux populations qui en sont exclues, notamment dans les zones rurales :

Un scénario « Porte-monnaie électronique », qui s’appuierait sur des produits existants afin de démarrer rapidement, et dont on organiserait ensuite l’évolution vers la cible.

Un scénario « Plate-forme Mobile Banking (MB) pour les SFD et banques », qui consiste à construire dès le démarrage un outil et un réseau conformes à la cible.

Plate‐forme  MB Banques et SFD

Client IF 

Agent

Sonatel Tigo Expresso SU SIG

Non‐Client IF

Scénario 2 : «Plate-forme MB pour les IF»

Dispositif

Orange  Money

Banques et SFD

Client IF 

Agent

Sonatel SIG

Tigo

Non‐Client IF 

Scénario 1 : «Porte-monnaie électronique»

SIG

Expresso SU Dispositif

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Les forces, opportunités, faiblesses et menaces (SWOT) de chaque scénario ont été étudiées, avec les différents partenaires concernés par le projet, notamment au cours d’ateliers de restitution et d’entretiens individuels. Ce travail collaboratif a permis de retenir le scénario « Plate-forme MB pour les SFD et banques ».

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MÉTHODOLOGIE DE L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ

Sur la base des travaux et conclusion de l’étude d’opportunité, la deuxième phase de l’étude a consisté à approfondir la faisabilité d’un dispositif de mobile banking ouvert à l’ensemble des acteurs :

 étude des besoins des SFD, des banques et des clients finaux ;

 étude de faisabilité opérationnelle (construction d’un réseau d’agents et marchands, relations avec les différents acteurs…) ;

 étude de faisabilité technique ;

 étude règlementaire et juridique ;

 étude financière avec, le cas échéant, un plan d’affaires accompagné de projections financières, pour une entité qui gérerait des services communs aux autres entités faisant partie du système de distribution.

Ces travaux ont été menés en :

 impliquant les acteurs potentiellement concernés par le Projet : après l’étude d’opportunité, trois missions au Sénégal ont été consacrées à des entretiens individuels de réflexion et collecte d’information, à un atelier de travail avec les SFD organisé avec le support de l’AP/SFD, une séance de restitution des travaux.

De nombreux échanges à distance ont également permis d’approfondir les études ;

 étudiant les offres Mobile Banking actuellement déployées dans le monde, même si aujourd’hui il n’existe pas d’offre comparable de type multi-opérateurs et multi- institutions.

La liste des personnes rencontrées et interviewées pendant l’ensemble de l’étude est jointe en annexe 1.

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COMPOSITION DU PRÉSENT RAPPORT

Le présent rapport est composé de 7 chapitres, en plus de cette introduction, et de 7 annexes.

7 chapitres :

 Présentation du concept de Mobile Banking – Rappel

 Environnement

 Le projet Mobile Banking Mutualisé

 L’Opérateur Mobile Banking

 Projections d’activités et financières du Projet

 Coût du projet et plan de financement

 Calendrier du Projet

7 annexes :

 Annexe 1 : Liste des personnes rencontrées / interviewées

 Annexe 2 : Liste des documents collectés

 Annexe 3 : Indicateurs du secteur financier au Sénégal

 Annexe 4 : Etude détaillée des technologies mobile utilisables au Sénégal

 Annexe 5 : Projections d’activités et projections financières du Projet

 Annexe 6 : Etude de l’environnement réglementaire

 Annexe 7 : Cadre logique du Projet

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SYNTHÈSE DU PROJET MOBILE BANKING MUTUALISÉ

Le Projet est détaillé dans ce rapport et les annexes associées.

Les éléments clés sont les suivants :

Définition d’un Projet Mobile Banking Mutualisé, c'est-à-dire :

Permettant à toutes les Institutions Financières d’offrir des services Mobile Banking et à l’ensemble de leurs clients, quel que soit leur opérateur télécom.

Permettant à chaque Sénégalais quel que soit son opérateur télécom, de réaliser un transfert d’espèces (cash à cash).

Cette orientation de mutualisation rend ce projet innovant et précurseur, les offres Mobile Banking existant dans le monde sont soit :

Mono-IF et mono ou multi-telco.

Sans lien avec les IF et mono-telco.

Ce Projet est organisé, sur 5 ans, par une Unité de Gestion, en charge de :

Piloter le Projet et en assurer la communication.

Organiser, dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé, la sélection de l’Opérateur Mobile Banking, notamment définir ses objectifs et moyens, répondant aux objectifs spécifiques du Projet, et dont la réalisation déclenchera l’attribution de subventions.

Définir les principes de subventions d’incitation pour les autres acteurs, et dont la gestion est déléguée à l’OMB.

Suivre la mise en œuvre des moyens et l’atteinte des objectifs ainsi que l’affectation des subventions.

Construire et mettre en œuvre un Dispositif d’Accompagnement des SFD (SIG / Opérations MB) et des clients finaux (Sensibilisation, formation et information) ; ce dispositif est mis en œuvre en grande majorité par des programmes d’appui promus par la DMF et financés par des PTF. Il contribue au développement des différentes offres Mobile Banking, l’offre Mutualisée comme les offres mises en œuvre indépendamment par des SFD.

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L’Opérateur Mobile Banking (OMB) est une société privée, en charge d’assurer de façon pérenne une offre de services MB mutualisés.

L’OMB n’émet pas de monnaie électronique, par principe pour ne pas se mettre en situation de concurrencer ses clients, les Institutions Financières. D’une façon générale, il s’interdira de délivrer en propre tout service qui pourrait être proposé avec la même efficacité par ses IF partenaires.

Une offre de 15 services potentiels a été identifiée et a été particulièrement étudiée avec les SFD lors de l’atelier de travail du 18 février :

1 service cash à cash ouvert à l’ensemble des Sénégalais.

14 services destinés aux clients ayant un compte dépôt ou un crédit auprès d’un SFD ou banque, ayant adhéré à l’OMB.

L’OMB diffuse son offre via un réseau reconnu d’agents et marchands sélectionnés et encadrés :

3 types d’agents : indépendants, liés à un réseau, guichets d’IF.

2 types de marchands : indépendants, liés à un réseau.

Un acteur du réseau de proximité peut être marchand et agent.

Les IF sont encouragées à être les promoteurs-garants des agents indépendants ; rôle assumé par le responsable de réseau pour les agents affiliés à un réseau.

De même les IF sont encouragées à être les promoteurs des marchands indépendants ; rôle assumé par le responsable de réseau pour les marchands affiliés à un réseau.

 Les opérations MB, réalisées par les différents acteurs, sont pilotées, sécurisées et enregistrées par une plateforme technique MB sélectionnée et mise en place par l’OMB. Cette plateforme repose sur une infrastructure solide et est interfacée avec les systèmes des Opérateurs Télécom et ceux des IF adhérentes.

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1. PRÉSENTATION DU CONCEPT DE MOBILE BANKING – RAPPEL

1.1. DÉFINITIONS

(1) La « banque à distance » est définie comme l’offre de services financiers en dehors des guichets « bancaires » traditionnels (agences bancaires, guichets des IMF…).

Cette offre est souvent effectuée par l’intermédiaire d’agents (commerçants détaillants par exemple) et elle nécessite des NTIC pour la transmission des détails relatifs aux opérations : en général, des terminaux points de vente (PDV) équipés d'un lecteur de carte et /ou des téléphones portables.

Le développement de la banque à distance se fait à ce jour essentiellement par des modèles et formules axées sur l’usage de la téléphonie mobile. Mais d’autres modes de prestation de services bancaires à distance suscitent également un intérêt grandissant dans certains pays, notamment ceux dotés d’un environnement commercial plus développé (chaines de magasins, nombreux locaux commerciaux en

« dur »). Des études du CGAP citent notamment l’expérience des banques brésiliennes qui ont constitué un réseau de plus de 95 000 « correspondants bancaires » : bureaux de poste, points de vente de billets de loterie et commerces locaux équipés de terminaux de paiement électronique (TPE) à lecteur de cartes et de codes barre.

(2) La banque à distance peut être additive ou transformationnelle.

Elle est additive lorsqu’elle se borne à élargir la gamme de choix existants ou accroît la commodité de la clientèle actuelle des établissements financiers traditionnels ; elle est transformationnelle lorsqu’elle touche des clients qui n’auraient jamais pu être desservis par les services financiers traditionnels offerts par les « agences bancaires » (définitions du CGAP ; le terme « d’agence bancaire » doit être compris au sens large).

Compte tenu du défi à relever au Sénégal, à savoir faciliter l’accès aux services financiers à une population défavorisée, notamment en zones rurales, la présente étude d’opportunité porte sur le développement de dispositifs à même de favoriser la

« banque à distance transformationnelle ».

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(3) Le mobile banking est l’utilisation du téléphone portable (« mobile phone ») pour fournir des services financiers :

Échanges d’informations financières.

Transactions financières.

Le concept de mobile banking est étroitement associé à celui de « banque à distance ». Les services financiers appuyés sur le téléphone portable peuvent être :

 Des échanges d’informations financières : qu’elles soient initiées par l’institution financière (alerte d’échéance de prêt, offres commerciales, confirmation d’opération), ou par le client (consultation de solde, demande de relevé, configuration).

 Des transactions financières : qu’il s’agisse de dépôts, de retraits, ou de virements, transferts et paiements (en espèces, de compte à compte, entre clients, ou entre non-clients).

1.2. INTÉRÊTS DU MOBILE BANKING EN MICROFINANCE

(1) Le mobile banking est basé sur l’idée d’utiliser en microfinance un moyen de communication, le téléphone portable, qui s’est très fortement répandu ces dernières années, pour :

 faciliter l’accès aux services financiers des populations non bancarisées ;

 diversifier et améliorer l’offre de services financiers auprès de la clientèle actuelle ;

 réduire les coûts de transaction pour les clients comme pour les institutions financières dans les zones éloignées ;

 sécuriser les transactions financières dans des contextes, notamment ruraux, où les autres moyens de communication (connexions internet, lignes de téléphonie fixe, etc.) sont inopérants et ne permettent pas de lien en continu (et donc de suivi) vers les systèmes d’information et de gestion des institutions financières.

La forte pénétration de la téléphonie cellulaire fait de cet outil technologique un véhicule particulièrement intéressant pour atteindre une population et des zones géographiques n’ayant pas ou peu accès à des services financiers de base, mais où l’usage de la téléphonie mobile est maintenant très répandu.

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Tableau 1 : Evolution du taux de pénétration du téléphone portable (Source : WirelessIntelligence)

Cette pénétration du téléphone mobile est sans commune mesure avec les autres canaux de distribution de services financiers. Au niveau mondial, on peut estimer qu’il y a 500 000 agences bancaires, environ 1 millions de DAB-GAB…et 3,5 milliards de téléphones mobiles (source CGAP ; données : GSMA et autres sources statistiques).

(2) Un autre enjeu majeur de la « banque à distance » est de pouvoir réduire les coûts d’infrastructure.

Ce point est particulièrement important en microfinance, où la faible valeur unitaire des transactions financières obère la rentabilité d’investissements en locaux et équipements coûteux. Cela est encore plus vrai dans des zones géographiques où la densité de population est plus faible, la demande solvable plus ténue et où par

~28m

~3.5 M

~1m 500k 665k

250k

Western

Union Agences

Bancaires

Bureaux de Poste

DAB-GAB TPE Téléphones Mobiles

Points de présence

Estimation au niveau mondial

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conséquent la modestie des transactions unitaires ne peut être compensée par un

« effet volume » suffisant.

(3) Le mobile banking apporte au client proximité, commodité et sécurité.

Du point de vue du client, le mobile banking est à même d’apporter les avantages suivants :

 une plus grande proximité du point de service lui permettant d’effectuer les transactions les plus courantes (dépôts, retraits, transferts d’argent), d’où une économie de temps et de coût ;

 La commodité de pouvoir effectuer ces transactions auprès d’agents de proximité locaux, qu’il connaît mieux et avec lesquels il entretient par ailleurs d’autres liens économiques et sociaux ;

 La sécurité d’accéder à des services financiers par l’intermédiaire d’une entité régulée.

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Logique de réduction des coûts de l’infrastucture

Source: CGAP Agence Classique

$250,000

Guichet

commerce

$50,000

DAB/

GAB

$10,000

Pas d’agent

“cashless”

“$0”

Agent avec TPE

$2,000

Agent avec mobile

$400

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1.3. CONTEXTE GLOBAL

(1) Bien que récentes, les expériences de mobile banking connaissent un essor spectaculaire dans certains pays du monde, et tout particulièrement certains systèmes initiés par des opérateurs téléphoniques proposant des services de transferts d’argent.

Les expériences les plus connues de mobile banking en microfinance dans le monde ont été à l’initiative d’opérateurs téléphoniques : on les nomme « telco-led ». Parmi ces expériences, il convient de citer plus particulièrement :

 M-PESA au Kenya, dont l’opérateur est Safaricom (Vodaphone). Le pilote fut lancé en octobre 2005 avec une aide publique de DFID. Le déploiement commercial démarra en mars 2007. A juin 2009 : 9000 agents de proximité, plus de 6 millions d’utilisateurs inscrits (1 adulte sur 4) qui utilisent M-PESA essentiellement pour effectuer des transferts d’argent domestiques et de l’épargne sur porte monnaie électronique ;

 SMART Money (Smart Communications, en partenariat avec Banco de Oro) et GCash (Globe Telecom)) aux Philippines : 9 millions de clients inscrits (dont 3 millions actifs), 9000 agents au total.

Le succès rencontré par ces initiatives d’opérateurs téléphoniques peut s’expliquer par de nombreux facteurs, le premier d’entre eux étant que leurs initiateurs ont su identifier puis répondre à un des besoins majeurs des populations non ou mal bancarisée : celui de pouvoir effectuer des transferts d’argent de façon sécurisée, à moindre coût que par les moyens formels (sociétés de transferts d’argent) ou informels préexistants. Les opérateurs téléphoniques disposaient en effet d’un certain nombre d’atouts: une approche marketing particulièrement soucieuse de connaître et de répondre aux besoins d’une clientèle qu’il s’agit d’étendre et de fidéliser en dépit de très fortes pressions concurrentielles, le besoin de créer de nouveaux services à valeur ajoutée à même de compenser une baisse tendancielle du revenu moyen par client, la capacité organisationnelle et financière de déployer des projets innovants très rapidement, la maîtrise technologique du canal mobile.

(2) Cependant, nombre d’expériences sont à l’initiative d’institutions financières ou d’opérateurs indépendants.

De nombreux systèmes de mobile banking ont vu le jour à l’initiative d’institutions financières souhaitant améliorer la desserte de leur clientèle et étendre leur réseau.

D’autres expériences cherchent de façon plus résolue à atteindre une population non encore bancarisée. Un exemple célèbre est celui de WIZZIT, opéré par une société de

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prestation de services bancaires appartenant à la South African Bank of Athens, lancé en 2005, utilisé maintenant par plus de 250 000 personnes.

Le tableau 3 ci-dessous donne un aperçu de plusieurs de ces expériences de Mobile Banking. Nombre d’entre elles ont été appuyées par le CGAP.

Tableau 3 : Aperçu des principaux projets de Mobile banking (Source : CGAP)

(3) Les systèmes de mobile banking peuvent être catégorisés selon qu’ils suivent, en matière réglementaire, un modèle de base de type « bancaire » ou un modèle « non- bancaire ». Des modèles hybrides se développent également.

La différence essentielle entre les modèles dit « bancaires » ou « non-bancaires » ne réside pas dans la nature de l’organisme qui est à l’origine du système ou qui le pilote, mais dans la relation entre le client du mobile banking et l’institution financière. Le CGAP résume ainsi les deux modèles (source Focus Note 43) :

Dans le modèle bancaire, les clients ont une relation contractuelle directe avec une institution financière agréée et soumise au contrôle prudentiel —via un compte de transaction ou d’épargne, un prêt ou une combinaison d’instruments—, même si le client a parfois uniquement affaire avec les agents du ou des détaillant(s) retenus pour effectuer des transactions pour le compte de la banque (ainsi, même les transactions occasionnelles, telles qu’une opération de paiement, sont effectuées par une institution financière).

Dans le modèle non bancaire, les clients n’ont pas de relation contractuelle directe avec une institution financière pleinement agréée et soumise au contrôle prudentiel. Ils s’adressent plutôt à un détaillant, auquel ils versent un montant en espèces en échange d’un enregistrement électronique de même valeur. Ce

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compte virtuel est enregistré sur le serveur d’une institution non bancaire, tel qu’un opérateur de téléphonie mobile ou un émetteur de cartes prépayées. Dans les deux cas, il y a nécessairement création de monnaie électronique détenue dans un porte-monnaie électronique (PME). Une fois que le client a noué une relation avec le prestataire non bancaire, il peut donner des ordres de virement au profit de tout membre du réseau et recevoir des paiements de n’importe quel participant. Dans le cas d’un système fondé sur un réseau de TPE et des cartes en plastique, le client se rend chez un détaillant participant chaque fois qu’il veut effectuer une transaction. Dans le cas d’un système fondé sur le téléphone mobile, le client ne se rend chez le détaillant que pour approvisionner son compte électronique [« cash-in »] ou reconvertir cette monnaie électronique en espèces [« cash-out »].

Il convient de noter que, même dans le « modèle non bancaire », les banques interviennent généralement dans le dispositif (l’opérateur non bancaire place les fonds garantissant la monnaie électronique sur des comptes de dépôts de gros dans des banques commerciales agréées).

Notons que la dichotomie entre modèle bancaire et non bancaire tend à s’estomper, avec des systèmes qui tendent à combiner ces deux modèles.

Des modèles « bancaires » cherchent de plus en plus à diversifier leurs offres de services et à gagner en efficacité en ouvrant leurs systèmes à d’autres institutions financières que l’institution d’origine (mutualisation de moyens) et en développant des services de paiements ouverts à des non-clients.

Des modèles « non-bancaires » cherchent à développer des partenariats avec des établissements financiers. Ainsi, le service GCash de Globe Telecom (qui propose des comptes virtuels prépayés aux abonnés de téléphonie mobile) travaille en partenariat avec les établissements membres de l’Association des banques rurales des Philippines. Les clients peuvent faire un dépôt en espèces auprès d’un agent de GCash pour approvisionner leur compte virtuel et utiliser ensuite leur téléphone mobile pour envoyer par SMS des ordres de remboursement de prêt, de dépôt, de retrait ou de transfert à partir d’un compte d’épargne.

(4) Les technologies utilisées sont variées, un même système pouvant utiliser une combinaison de plusieurs d’entre elles.

Le mobile banking peut utiliser des technologies variées, allant du SMS (le plus

« simple ») au WAP (disponible sur peu de téléphones), en passant par exemple par l’USSD (la technologie utilisée dans les menus de rechargement). Le choix des

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technologies résulte d’un arbitrage entre facilité d’utilisation, de déploiement, compatibilité avec le parc de téléphones, coût, sécurité, et évolutivité.

Le tableau ci-dessous esquisse un comparatif générique des principales technologies utilisées :

Il est important de noter que les plateformes de mobile banking peuvent souvent gérer plusieurs technologies, parfois en les combinant (par exemple : l’usage de sessions USSD pour faciliter la saisie de la transaction par le client et l’envoi de messages de confirmation par SMS).

De plus, le mobile banking peut intégrer l’usage d’autres équipements : ainsi pour des agents de proximité effectuant un grand nombre de transactions, il peut être efficace de prévoir des terminaux plus sophistiqués que le téléphone.

Une étude détaillée des technologies utilisées au Sénégal et utilisables dans le cadre du projet Mobile Banking mutualisé a été réalisée. Un extrait est présenté dans le chapitre 2.5 Technologies mobile utilisables au Sénégal. Le rapport détaillé de cette étude est joint en annexe 4.

(5) Pour permettre de rapprocher les transactions cash des clients, le mobile banking recourt à des réseaux d’agents de proximité.

Lorsque le mobile banking est utilisé pour effectuer des transferts en espèces, des dépôts ou des retraits, l’opération d’encaissement ou de décaissement physique est

Technologies Portables Opérateurs Facilité de Déployment

Facilité d’usage

pour le client

SMS TOUS TOUS - MOYENNE

USSD TOUS MAJORITE - MOYENNE

Sim ToolKit GSM

uniquement GSM MOYENNE FACILE

BREW CDMA

uniquement CDMA DIFFICILE MOYENNE Java (J2ME) MAJORITE TOUS DIFFICILE MOYENNE

WAP (CHER) TOUS - MOYENNE/

DIFFICILE Technologies Portables Opérateurs Facilité de

Déployment

Facilité d’usage

pour le client

SMS TOUS TOUS - MOYENNE

USSD TOUS MAJORITE - MOYENNE

Sim ToolKit GSM

uniquement GSM MOYENNE FACILE

BREW CDMA

uniquement CDMA DIFFICILE MOYENNE Java (J2ME) MAJORITE TOUS DIFFICILE MOYENNE

WAP (CHER) TOUS - MOYENNE/

DIFFICILE

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réalisée auprès d’un agent de proximité agréé par l’Opérateur MB. La validation et le suivi de l’opération physique est réalisée grâce au téléphone portable ou à un autre type de connexion (ex : internet) en fonction des équipements contextes. Ces agents peuvent être des guichets de banques, de SFD, de la poste, des commerçants, etc.

La constitution et l’animation d’un réseau d’agents sont au cœur des dispositifs de mobile banking ayant pour but d’offrir la possibilité d’effectuer des opérations en espèces de proximité.

(6) Principaux enjeux et difficultés.

Les principaux challenges des dispositifs de mobile banking sont liés :

aux aspects réglementaires (Cf. Partie 2.4. Environnement réglementaire) ;

 au fonctionnement d’un réseau d’agents lorsqu’il existe : identification, suivi- contrôle, gestion de la trésorerie, …

 à la mise en place d’un dispositif le plus large possible, permettant un accès à tous les clients quel que soit leur opérateur téléphonique ;

 à la répartition des coûts d’investissement et des revenus entre les acteurs impliqués : opérateurs téléphoniques, institutions financières, agents, fournisseurs de solution technique. Le modèle économique doit permettre de servir les clients à un coût raisonnable afin que le dispositif ait un intérêt ;

 à l’adoption par les différents segments de clientèle visés, et notamment par les plus pauvres ;

 dans le cas d’un système lié à des institutions financières, à la capacité de leur SIG à être compatible avec un tel dispositif ;

 à la sécurité du dispositif, qui conditionne sa pérennité et la confiance des clients.

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2. ENVIRONNEMENT

2.1. LE SÉNÉGAL

(1) Tableau synoptique du contexte économique, et de l’accès aux services financiers et à la téléphonie mobile

      Sénégal     UEMOA 

Indicateur de développement humain (2007‐2008; 

UNDP)    156/177   152 à 176

Revenu National Brut par habitant (2007; USD ; Banque 

Mondiale)    830   576

Population totale (2008; ANSD; Banque Mondiale)    11 807 207   88 600 000

% de population rurale (2008; ANSD; Banque Mondiale)    59,30%   73,00%

Taux d’alphabétisation    42,6%    

Nombre de clients microfinance sur population totale 

(2008 ; DMF et calculs; BCEAO)    10,90%   5,25%

Taux de bancarisation de la population totale (2007; 

BCEAO)    4,50%   3,90%

Taux d'accès de la population aux services financiers 

(calculs*)    15,40%   9,15%

Part de la population ayant un téléphone mobile (2008; 

ITU)    44,13%   34,90%

Part de la population vivant dans une zone couverte par 

un signal mobile (2007; ITU)    85%    

              

* surestimé si certains membres de SFD sont aussi clients de banques         

Le Sénégal est classé dans les « marchés émergents» du point de vue des marchés financiers. La population sénégalaise, dont la majorité est en zones rurales, vit dans un contexte social et démographique encore fragile, avec un taux d’alphabétisation faible. Le faible taux de bancarisation est insuffisamment compensé par la couverture des systèmes financiers décentralisés. Le taux d’accès de la population aux services financiers formels n’atteindrait pas 16% de la population (donnée estimée).

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Le Sénégal est un pays d’émigration. Les flux de transfert internationaux reçus au Sénégal par le seul canal des sociétés de transfert spécialisées étaient estimés à 380 milliards FCFA en 2005 (source : note de synthèse du CAPAF, octobre 2006). Une étude de la BafD estimait le montant global des transferts à plus de 820 milliards FCFA en 2005. A ces transferts internationaux, il convient d’ajouter les transferts d’argent domestiques, dont le montant nous est inconnu mais dont l’ensemble de nos interlocuteurs s’accordent à souligner l’importance grandissante.

(2) La densité de population est inégale selon les régions. La répartition des infrastructures de base donne une bonne idée de la localisation de la majorité de la population.

Carte : densité et principaux axes routiers (Carte SEMIS)

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Carte : écoles primaires (Carte SEMIS)

En l’absence de données de densité de population plus détaillées que par région, la carte des écoles primaires donne une idée de la répartition de la population au sein des régions.

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Carte : Infrastructures de base (Carte SEMIS)

(3) Les conditions économiques et sociales du Sénégal sont plutôt favorables au développement du mobile-banking, si l’on compare à d’autres pays où des expériences sont en cours. Le point délicat est un taux d’analphabétisme plus élevé.

Region Country

Mobile  Penetration  (%)

Financial  Services (%)

Urban  Population  (%)

Adult  Literacy Rate 

(%) GDP PPP ($)

Inbound  Remittances 

% of GDP

Total Inbound  Remittances  ($)

Africa Tanzania 34,55 5 41,06 1353 0,09 19

Africa Kenya 53 10 45 85,1 1712 4,9 1692

Africa Senegal 46,44 27 59 42,58 1739 9,75 1288

Africa South Africa 75,16 46 59,04 88 10136 0,3 823

Asia PacPhilippines 70 26 63 93,4 3515 11,2 18643

Asia PacMongolia 49,59 25 59,47 97,28 3547 3,8 200

SOURCE : Données GSMA Mobile Money for the Unbanked programme (http://www.wirelessintelligence.com/mobile- money) – tableau Horus

Différents éléments économiques et sociaux montrent que l’environnement économique et social du Sénégal semble présenter des conditions favorables à la mise en œuvre de services MB. Le taux de possession d’un téléphone mobile est monté à

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51% en juin 2009 (source ARTP), très proche de celui du Kenya. L’analphabétisme beaucoup plus fort devra être pris en compte dans la conception du programme.

2.2. SECTEUR FINANCIER

(1) Le secteur bancaire du Sénégal est en assez bonne santé. Il se caractérise par :

Un taux de bancarisation faible, quoique supérieur à la moyenne UEMOA, à 11,6%

de la population active.

Une concurrence qui s’accroît, induisant une réduction des rendements.

Une efficacité supérieure à celle des autres banques de l’UMOA qui lui permet de dégager une meilleure rentabilité de ses fonds propres malgré un rendement inférieur de son portefeuille.

Taux de bancarisation : 11.6%. Faible ; place le Sénégal au second rang dans la zone, derrière le Togo. Taux très en deçà de celui des pays du Maghreb ou d’Afrique Australe: Tunisie 60%, Maroc 40%, Zambie 33%, Botswana 54%, Namibie 55%, Afrique du Sud 63%. 609.658 comptes fin 2007 contre 517.691 fin 2005 (+18%).

Structure : 17 banques dont 13 sont des banques généralistes ; une banque spécialisée sur le financement de l’agriculture (CNCA), une sur le financement de l’habitat (Banque de l’habitat) et deux sur le financement des micro entreprises (BRS et BIMAO) Les trois plus grandes banques totalisent 55% des actifs du secteur fin 2007 (les deux plus grandes 42%).

Capital : 70% du capital des banques appartenait à des non nationaux fin 2007 (59% fin 2005).

Dynamique : Forte croissance des encours mais accompagnée d’une dégradation des portefeuilles ; Soutenue par les bonnes performances économiques du pays, les concours des banques à l’économie du Sénégal ont connu une croissance nettement plus forte que celle dans l’ensemble de l’UMOA en 2007 et 2006. Cependant, cette croissance s’est aussi traduite par une augmentation des prêts en souffrance, principalement en raison des difficultés rencontrées par les grandes entreprises publiques ou semi-publiques.

Performances : Selon le “Economist Business Intelligence Unit”, le secteur bancaire du Sénégal est en assez bonne santé, bien que le volume des prêts en souffrance soit

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élevé, principalement en raison des difficultés rencontrées par les grandes entreprises publiques ou semi-publiques.

Les banques établies au Sénégal sont plus efficaces que l’ensemble des banques de l’UMOA : Malgré des marges globales et des rendements de leurs portefeuilles de prêts plus faibles, elles dégagent de plus hauts rendements de leurs fonds propres. La baisse des rendements des fonds propres et celle des rendements des prêts au Sénégal indiquent un accroissement de la compétition sur le marché bancaire.

Ces éléments sont extraits de l’annexe 3 qui présente des indicateurs complémentaires, notamment sous forme de graphiques.

(2) Le réseau postal est fonctionnel, avec une bonne couverture de l’ensemble du territoire. Il est largement utilisé notamment pour les transferts domestiques et internationaux.

Le réseau postal se compose de 165 points de service : la Poste est présente dans pratiquement toutes les communes et a mis en place l’interconnexion de 140 de ses bureaux et établissements par VSAT (réseau de communication par voie satellitaire) dans le cadre de son Projet VSAT qui devrait couvrir 100% des bureaux à fin 2010. Par ailleurs, la Poste a un projet avec Oxfam de boutiques « Panale » destinées à la vente de produits locaux de femmes organisées en coopératives, dans les locaux de la poste le plus souvent (sauf quand il manque de place comme parfois à Dakar) : 2 boutiques existent déjà – 300 sont prévues, ce qui pourrait conduire à une augmentation du réseau de bureaux de poste.

Sa filiale PosteFinances offre des services financiers (gestion de comptes chèques postaux et Caisse d’ Epargne) dans ses 21 agences et les bureaux de poste interconnectés ; elle prévoit l’ouverture de 5 agences supplémentaires en 2010.

La Poste est en outre un acteur majeur dans l’offre de services de transfert d’argent.

Pour les transferts domestiques, outre le mandat-fax traditionnel, elle offre depuis octobre 2008 un service de mandats électroniques (télémandats du Sénégal) dans ses points de services connectés, avec l’appui du fournisseur technique sénégalais CSI (Cellular Systems International). Sous le nom de « CallMoney », ce système facilite la communication en envoyant des SMS, au destinataire d’un transfert pour l’informer de la disponibilité du transfert, et à l’expéditeur lorsque le mandat a été remis.

Pour les transferts internationaux, la Poste est agent Western Union, Eurogiro et Money Express. Elle a refusé tout contrat d’exclusivité, ce qui a conduit à supprimer la clause d’exclusivité des contrats des sociétés de transfert d’argent internationales, et a pour

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politique de valoriser son réseau en multipliant les offres qu’il relaie. Dans cet esprit, elle a signé une convention de partenariat avec Orange Money au mois d’octobre mais reste intéressée à une collaboration avec un autre projet mobile banking.

La carte ci-dessous montre la large implantation rurale du réseau postal, sur les principaux axes routiers. Elle ne comporte que les points de service interconnectés et n’inclut donc pas les 25 bureaux de poste non connectés.

Carte : Localisation des points de service connectés de la Poste (Carte SEMIS)

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(3) Le secteur de la microfinance est mûr et performant avec plus d’un million de clients, un taux de pénétration estimé à 10,9% de la population totale ; la maîtrise du risque se dégrade toutefois en 2009. Il est dominé par trois grands réseaux qui représentent 74% des clients, 86% de l’activité (épargne comme crédit) et 53% des points de service.

Suivi du secteur de la microfinance au Sénégal au 31 décembre 2008

Montants en MFCFA sauf encours moyen par emprunteur

SFD CMS ACEP PAMECAS Autres SFD de

l'échantillon DMF TOTAL

Pts services 118 39 63 197 417 220 53%

Mbres/Clients 376 766 71 328 362 384 283 360 1 093 838 810 478 74%

% femm es 26% 60% 52% 54% 44% 41%

Encours dépôts 61 818 4 904 22 200 13 914 102 837 88 922 86%

Encours crédit 63 604 25 467 25 321 18 113 132 506 114 392 86%

encours m oyen par emprunteur 867 083 912 341 356 773 216 216 517 569 664 141

PAR >90 1,34% 4,77% 4,71% 4,91% 3,13% 2,85%

Nbre d'Agents de Crédit 217 49 110 118 494 376 76%

Ratio emprunteurs/membres 19% 39% 20% 30% 23% 21%

Produits 19 088 6 349 7 771 3 110 36 318 33 208 91%

Charges 16 030 4 183 7 292 2 450 29 955 27 505 92%

Résultat retraité 3 058 1 250 461 265 5 034 4 769 95%

Total Actif 97 637 30 158 35 600 21 361 184 756 163 395 88%

Total Fonds propres 20 531 20 157 8 317 3 896 52 901 49 005 93%

SOURCE : Données de suivi DMF retraitées par Horus

3 grands

Ces chiffres sont extraits de l’échantillon suivi par la DMF qui représente environ 95% de l’activité du secteur de la microfinance.

(4) La population urbaine est mieux desservie par les SFD que la population rurale, avec un taux de pénétration de la population active relativement élevé en zone urbaine (41,2%) mais très faible en zone rurale (5%).

Cette différence de taux de pénétration se reflète également dans le nombre d’habitants par point de service des SFD – 13 086 en zone rurale pour 8 602 en zone urbaine. Il renforce la difficulté d’accès aux services financiers des SFD en zone rurale due à la plus faible densité de population : à taux de pénétration équivalent les distances d’accès sont plus élevées.

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Tableau : Indicateurs du taux de pénétration de la microfinance au Sénégal

(estimations à fin 2008)

(5) Une proportion significative des points de service ruraux risque de disparaître avec la mise en œuvre de la nouvelle réglementation, ce qui renforcera le déséquilibre.

Toutefois le projet de création d’un réseau mutualiste rural lié à la FONGS pourrait permettre de maintenir une partie des points de service ruraux menacés.

La carte ci-dessous montre un maillage territorial des SFD relativement dense dans l’Ouest du pays et à la frontière Nord et Nord-Est, ainsi que le long des principaux axes routiers, qui sont les zones regroupant les principaux centres urbains et la majorité des activités commerciales. Les régions plus enclavées sont moins bien servies par les SFD (ainsi la région de Fatick compte en moyenne 1 SFD pour 10 935 habitants alors que celle de Matam n’en compte qu’un pour 19 787 habitants).

Les GEC représentent 29% des 1 067 points de services recensés en 2007 lors de la cartographie du secteur et desservent davantage les zones rurales que les zones urbaines : en effet, ils sont pour 84% situés en zone rurale alors que les points de service affiliés à des réseaux et les MEC isolées sont nettement mieux représentés en zone urbaine (64% et 62%) qu’en zone rurale. La carte ci-dessous montre la répartition des SFD sur le territoire par type (appartenant à des réseaux, MEC isolées, GEC ou SSCC).

urbain rural total

Membres/clients :

taux de penetration sur population totale* 22,8% 2,8% 10,9%

taux de penetration sur population active (15-64 ans) 41,2% 5,0% 19,7%

Nombres de comptes actifs sur population totale** 8,2%

Nombre d'emprunteurs actifs sur population totale*** 2,6%

*** : ratio nombre d'emprunteurs sur nombre de membres de 23,41% (source échantillon DMF)

** : estimation 25% de comptes inactifs (source cartographie des SFD)

* : estimations d'après le nombre total de membres au 31 dec 2008 (source échantillon DMF; accru des 25% de membres non représentés dans l'échantillon) , et la clef de repartition urbain/rural de la clientèle (cartographie des SFD; données 2005)

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Carte : Localisation des points de service des SFD en fonction de leur nature (Données 2007, Carte SEMIS)

Remarque : les directions nationales des réseaux sont aussi représentées alors qu’elles n’accueillent pas forcément de clientèle.

La nouvelle réglementation impose aux GEC (uniquement soumis à déclaration dans l’ancienne réglementation) d’obtenir un agrément en tant que MEC et aux MEC isolées de s’affilier à un réseau. Ceci va nécessairement conduire à la disparition d’un certain nombre de petites structures isolées qui ne parviendront pas à se transformer ou se rattacher à un réseau, et les disparités entre zones urbaines et rurales en termes de présence de SFD vont alors s’accroître au détriment des régions rurales. A titre de simulation, la carte ci-dessous illustre quel serait le maillage des SFD si tous les GEC disparaissaient, et peut être comparée à la carte ci-dessus.

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Carte : Points de services des SFD sans les GEC (Données 2007 ; Carte SEMIS)

Parmi les 305 GEC recensés en 2007 lors de la cartographie du secteur, un nombre significatif ont été créés par des organisations paysannes membres de la FONGS (pas de recensement disponible parce que la FONGS n’a pas les moyens de les suivre individuellement mais ils seraient selon les sources entre plus de cent et plusieurs centaines). Un projet est en cours pour créer un réseau sur la base de 9 des MEC agréées liées à la FONGS (17 mutuelles agréées – dont 6 sont déjà constituées en union agréée depuis 2005, l’Inter-Crec de Biniona, et 1 a rejoint le REMEC Niayes) et des 35 mutuelles en formalisation (23 dossiers constitués et 12 dossiers à constituer) ; les GEC des associations paysannes membres de la FONGS ont pour stratégie la mutation en points de services ou guichets et le regroupement en MEC. Ceci devrait permettre de maintenir une partie des points de service ruraux menacés.

2.3. SECTEUR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS AU SÉNÉGAL À MI-2009

Le secteur des télécommunications au Sénégal est réglementé par l’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP).

L’activité du secteur est largement dominée par l’opérateur historique Sonatel avec le soutien très actif du groupe français Orange qui détient 42% du capital.

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En dépit d’une concurrence quasi- inexistante dans la téléphonie fixe et l’internet et limitée jusqu’à fin 2008 dans la téléphonie mobile, le secteur des télécommunications au Sénégal est plus développé que dans la plupart des pays africains présentant un niveau comparable de revenu (PIB).

Le nombre total d’abonnés aux différents services de télécommunications est passé de 2 millions d’abonnés en 2005 (18% de la population) à 5,6 millions à fin 2008 (+42% par an) et plus de 6,5 millions à mi-2009 (+16%).

Dans l’activité « voix », cette évolution très dynamique résulte d’une stagnation de la téléphonie fixe et d’une croissance exponentielle de la téléphonie mobile.

En termes d’accès à Internet, le Sénégal présente un taux d’usage (1 million d’utilisateurs estimés à fin 2008 soit près de 9% de la population) et un taux de pénétration du service (47 000 abonnés soit 0,4% de la population à fin 2008 et plus de 55 000 à mi-2009) supérieurs à ceux observés dans la sous-région. Le fait le plus remarquable est le développement de l’accès haut-débit dont bénéficient plus de 95% des abonnés à Internet.

Ce bilan est sans conteste à porter au crédit de l’opérateur historique qui fait preuve d’une stratégie ambitieuse au plan technologique et commercial tout en affichant une forte rentabilité.

Pop. 2008 (millions)

PIB/hbt (USD

px courant) Fixe Mobile Internet Broadband utilisateurs

Guinée Bissau 1,58 255 0,29 31,75 2,35

Guinée 9,83 272 0,52 26,44 0,92

Mali 12,71 576 0,65 25,71 0,08 0,04 0,98

Ghana 23,35 364 0,62 70,8 0,11 0,07 4,27

Sénégal 12,21 987 1,95 44,13 0,39 0,38 8,35

Cote d'Ivoire 20,59 984 1,73 50,74 0,09 0,05 3,21

Cameroun 19,09 1 109 1,04 32,28 0,14 15,42

Egypte 81,53 1 668 14,17 50,62 3,64 0,94 15,42

Maroc 31,61 2 406 9,46 72,19 1,55 1,53 32,59

Tunisie 10,17 3 487 12,18 84,27 2,77 2,24 27,53

Afrique du Sud 49,67 5 770 9,22 90,6 7,51 0,77 8,43

Source: UIT Taux de pénétration en 2008 (%)

Taux de pénétration - Fixe (Source UIT)

0,29 0,52

0,65 0,62

1,95 1,73

14,17 9,46

12,18 9,22

Guinée Bissau Guiniée M ali Ghana Sénégal Cote d'Ivoire Egypte M aroc Tunisie Afrique du Sud

Références

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