M2 CITE – 2021-2022
D. Glaymann – Formation, travail et emploi
Master 2 Sociologie CITE (Conseil et intervention dans
le travail et les entreprises)
La formation tout au long de la vie est un continuum incluant la formation initiale, générale ou professionnelle, la formation continue et l’ensemble des situations où s’acquièrent des compétences à tous les âges.
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
École
primaire Collège Lycée Enseignement supérieur Situations diverses
Formation initiale (obligatoire de 3 à 16 ans)
Formation continue (en emploi, au chômage, en activité
bénévole, à la retraite, etc.) Formation tout au long de la vie
F ORMATION : SITUATIONS ET TEMPORALITÉS
La formation désigne toutes les actions et situations conduisant à transmettre, construire ou perfectionner des connaissances et des savoir faire.
T RAVAIL ET EMPLOI , DEUX TERMES DISTINCTS ET LIÉS
Travail
Mise en œuvre d’énergie et de savoirs pour créer une utilité Combinaison de moyens humains et de moyens matériels, techniques…
Usage de dispositifs visant un objectif et permettant un résultat Emploi
Forme institutionnelle de l’activité de travail dans son cadre social Concrétisé par un statut, un métier, une qualification Ouvrant un ensemble de devoirs et de droits
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
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D. Glaymann – Formation, travail et emploi Structures et finalités de
la formation initiale
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
Source : ministère de l’Éducation nationale
L ES ENSEIGNEMENTS PRIMAIRE ET SECONDAIRE
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
11 RERS - 2017
1 .1
1 .1. LES PRINCIPALES FILIÈRES DE FORMATION À LA RENTRÉE 2016
LES PRINCIPALES FILIÈRES DE FORMATION À LA RENTRÉE 2016
Cycle I (apprentissages
premiers) Moyenne section Grande section Cycle II
(apprentissages fondamentaux)
Cours élémentaire deuxième année Cours moyen première année Cours élémentaire première année
Cours préparatoire Cours moyen deuxième année
Classes d’initiation et d’adaptation Cinquième
Sixième Troisième Quatrième Cycle IV
(approfondissements)
Diplôme national du brevet (DNB) Cycle
terminal
Seconde professionnelle
Première professionnelle
Terminale professionnelle
Seconde BT Première BT Terminale BT
Seconde générale et technologique Première
générale Terminale
générale Terminale technologique Première technologique
Bac général Bac technologique BT Bac pro
1re année CAP 2de année CAP CAP Paces
1 1 1
2 2 2
3 3 3
4 4 4
5 5
6 6
7 7
8 8
9 9
10 11
Licence 1 Licence 2 Licence 3 Licence pro
BTS 1 BTS 2 DUT 1 DUT 2 DE docteur
en phar- macie DE docteur en médecine
DE sage- femme
Cycle de détermination
Petite section 6 ans
Prépa 1 Prépa 1 Prépa 2 Prépa 2
3 3
4 4
5 5
6
1 1
2 2
3 3
4 4
5 Diplôme 6
d’école d’ingénieur
DE secteur social ou paramédical
Diplôme d’architecte
Diplôme d’école spécialisée (art, commerce, journalisme, tourisme etc.) Master
pro/rech. 2 Master pro/rech. 1 Doctorat 1 Doctorat 2 Doctorat 3
Diplôme d’école vétérinaire Diplôme d’IEP
et d’école de commerce Doctorat
CPA / Clipa / DIMA Filières des écoles
spécialisées
BT Examen terminal Passage d’une formation à une autre Études à l’université Études de techni-
ciens supérieurs Filières des classes prépa- ratoires et grandes écoles
Sixième à troisième Segpa Première
d’adaptation 1
2 3 4 5 6 7 8 9 DE docteur en chirurgie dentaire
© DEPP Cycle III
(consolidation) Cycle III (consolidation)
Enseignements adaptés, ASH Le cycle III couvre la fin de l’enseignement élémentaire et la 6e en collège
Source : ministère de l’Éducation nationale
1.1
1.1
Cinquième Sixième
111Cycle d’observation et d’adaptation
Troisième Quatrième Cycle central
Cycle d’orientation
Brevet Cycle
terminal
1re année CAP 2nde année
CAP Seconde
BEP Terminale
BEP Seconde professionnnelle
Première professionnnelle
Terminale professionnnelle
Seconde BT Première BT Terminale BT
Seconde générale et technologique Première
générale Terminale
générale Terminale technologique Première technologique Première
d'adaptation (1)
Bac général Bac technologique BT Bac pro
BEP CAP
CollègeLycée
PACES
1 1 1
2 2 2
3 3 3
4 4 4
5 5
6 6
7 7
8 8
9 9
10 11
Licence 1 Licence 2 Licence 3 Licence pro
BTS 1 BTS 2 DUT 1 DUT 2 DE docteur
en pharmacie DE docteur en médecine
DE sage- femme
Cycle de détermination
(1) Classe d’accueil pour titulaires d’un BEP Prépa 1 Prépa 1 Prépa 2 Prépa 2
3 3
4 4
5 5
6
1 1
2 2
3 3
4 4
5 Diplôme 6
d’école d’ingénieur
DE secteur social ou paramédical
Diplôme d’architecte
Diplôme d’école spécialisée (art, commerce, journalisme, tourisme...) Master
pro 2 Master
pro 1 Master rech. 2 Master rech. 1 Doctorat 1 Doctorat 2 Doctorat 3
Diplôme d’école vétérinaire Diplôme d’IEP
et d’école de commerce Doctorat
CPA / CLIPA / DIMA Filières écoles
spécialisées
Études à l’université Études de
techniciens supérieurs
Filières classes préparatoires et grandes écoles
Sixième à troisième de SEGPA
L’ ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
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D. Glaymann – Formation, travail et emploi
L ES FINALITÉS DE LA FORMATION INITIALE
L’instruction pour favoriser l’émancipation.
La transmission de savoirs pour donner accès à un « socle commun ».
L’éducation pour socialiser et permettre le vivre ensemble.
La préparation de citoyens.
La formation de travailleurs.
« Le but de l'école est d'aider à apprendre à vivre. »
(Morin E., Dialogue sur la connaissance, éd. de l’Aube, 2002)
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
Sources : Insee & ministère de l’Éducation nationale
L A MASSIFICATION ET L ’ ALLONGEMENT DE LA FORMATION INITIALE
M2 CITE - « Formation, travail et emploi » Effectifs
1950-1951 Effectifs 1960-1961 Effectifs
2019-2020 Évolution 1950-2019 1er degré 5 200 000 6 370 700 6 763 800 + 31 % 2d degré 1 100 000 3 158 100 6 094 800 + 454 % Supérieur 200 000 309 700 2 929 100 x 14,6 TOTAL 6 500 000 9 838 500 15 787 700 + 143 %
241 RERS - 2015
8 .11
Évolution de la proportion de bacheliers dans une génération selon la voie, en %.
Champ : France métropolitaine jusqu’en 2000, France métropolitaine + DOM hors Mayotte depuis 2001, Public + Privé.
Évolution de la proportion de bacheliers dans une génération selon la voie et le sexe, en %.
1
2
L
A PROPORTION DE BACHELIERS DANS UNE GÉNÉRATIONChamp : Public + Privé.
8.11. LA PROPORTION DE BACHELIERS DANS UNE GÉNÉRATION France métropolitaine France métropolitaine + DOM hors Mayotte
1980 1990 2000 2001 2001 2005 2007 2009 2010 2011 2012 2013p 2014p
Bac général
Garçons n.d. n.d. n.d. 26,5 26,3 26,5 27,3 29,0 29,0 30,3 32,3 32,8 32,2
Filles n.d. n.d. n.d. 39,1 38,9 39,2 40,3 40,8 40,0 41,8 43,7 44,6 44,0
Ensemble 18,6 27,9 32,9 32,7 32,5 32,8 33,7 34,8 34,3 35,9 37,9 38,6 38,0
Bac technologique
Garçons n.d. n.d. n.d. 16,9 16,8 16,0 16,0 15,2 15,2 15,0 15,0 14,8 15,1
Filles n.d. n.d. n.d. 19,7 19,6 18,0 16,9 16,6 17,4 17,3 17,3 17,1 17,3
Ensemble 7,3 12,8 18,5 18,2 18,2 17,0 16,4 15,9 16,3 16,1 16,1 15,9 16,2
Bac professionnel
Garçons - n.d. n.d. 12,7 12,7 13,1 14,1 16,1 16,0 21,0 28,7 23,7 24,5
Filles - n.d. n.d. 9,7 9,8 9,7 11,1 13,0 12,7 17,2 19,9 17,0 23,8
Ensemble - 2,8 11,4 11,2 11,2 11,4 12,6 14,6 14,4 19,1 24,4 20,4 24,1
Tous baccalauréats
Garçons n.d. n.d. 56,9 56,0 55,8 55,6 57,4 60,3 60,2 66,4 75,9 71,3 71,8
Filles n.d. n.d. 69,1 68,4 68,3 67,0 68,3 70,4 70,1 76,2 80,9 78,6 85,1
Ensemble 25,9 43,5 62,8 62,1 61,9 61,2 62,7 65,2 65,0 71,2 78,3 74,9 78,3
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Professionnel
Technologique
Général
2010 2005 2000 1995 1990 1985 1980 1975 1970
1986 : création du baccalauréat professionnel
2009 : création de l’épreuve de rattrapage du baccalauréat professionnel 2011-2012 : réforme de la voie professionnelle
%
Source : ministère de l’Éducation nationale Environ 20%
au début des années 1970
Près de 80%
depuis les années 2010
L A GÉNÉRALISATION DE L ’ ACCÈS AU BACCALAURÉAT
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
Source : Données du ministère de l’Éducation nationale
L’ AUGMENTATION DU NOMBRE D ’ ÉLÈVES ET D ’ ÉTUDIANTS DU SUPÉRIEUR
M2 CITE - « Formation, travail et emploi » 200 000
309 700 850 600
1 181 100 1 717 100
2 149 700 2 318 700
2 785 000
0 500 000 1 000 000 1 500 000 2 000 000 2 500 000 3 000 000
1950-51 1960-61 1970-71 1980-81 1990-91 2000-01 2010-11 2020-21
Effectifs multipliés par 14 en 70 ans
Sources : Insee & ministère de l’Éducation nationale
Sans
ou CEP Brevet CAP ou BEP Bac pro ou
techno Bac général BTS ou
DUT DEUG et + TOTAL
1980 28% 11% 30% 4,5% 8,5% 4% 11% 725 000
1998 13% 7,5% 18% 13% 11% 13% 27% 726 000
2017 6% 7% 9% 23% 9% 12% 34%1 746 000
L’ ÉLÉVATION DU NIVEAU DE DIPLÔME EN FIN DE FORMATION INITIALE
M2 CITE - « Formation, travail et emploi » 1. Bac + 3 et au-delà en 2017
« Tandis que la scolarisation devenait le mode de socialisation dominant en France, comme dans la plupart des sociétés industrielles développées, celui-ci était mis en cause par diverses forces sociales et singulièrement dans cette période où la demande scolaire s’exprime majoritairement en termes de compétences et de qualifications qui puissent être reconnues sur le marché du travail. »
Tanguy L. (Dir.), L’introuvable relation formation emploi, La documentation française, 1986.
F ORMATION INITIALE ET ATTENTES SOCIALES
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
M2 CITE – 2021-2022
D. Glaymann – Formation, travail et emploi
« Les missions du service public de l'enseignement supérieur sont : 1° La formation initiale et continue ;
2° La recherche scientifique et technologique, la diffusion et la valorisation de ses résultats ;
3° L'orientation et l'insertion professionnelle ;
4° La diffusion de la culture et l'information scientifique et technique ; 5° La participation à la construction de l'Espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche ;
6° La coopération internationale. »
Article L.123-3 du Code de l’éducation (depuis la loi LRU de 2007).
L A PRÉPARATION À L ’ EMPLOI DEVENUE MISSION EXPLICITE DE L ’ ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
Fonctionnement et objectifs de la formation professionnelle continue
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
L ES ACTEURS DE LA FPC EN F RANCE
ACTEURSPUBLICSETPARAPUBLICS État - Conseils régionaux
Pôle emploi
PARTENAIRESSOCIAUX Syndicats de salariés Organisations patronales PRESTATAIRES
Organismes d’information Centres de bilans de compétences Organismes de formation publics et privés
ENTREPRISES, FRANCE COMPÉTENCES &
OPCO Formation des salariés
Financement Appels d’offres
BÉNÉFICIAIRES
Actifs en emploi - Demandeurs d’emploi - Inactifs M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
L’État oriente la FPC via le ministère du Travail, de l'Emploi et de l’Insertion, le ministère de l’Éducation nationale et France compétences.
Les régions signent les Contrats de plan régionaux de développement des formations professionnelles (CPRDF) avec l’État (Préfet et Recteur).
Les employeurs financent la FPC en passant désormais par France compétences et par les OPCO, la déterminent et l’organisent pour partie, avec un droit d’information des IRP.
Pôle emploi prescrit des formations à certains demandeurs d’emploi.
Les organismes de formation mettent en œuvre des actions de formation : organismes publics (notamment GRETA), parapublics (notamment AFPA) et privés (80% de la FPC).
L E RÔLE DES ACTEURS DE LA FPC EN F RANCE
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
L ES GRANDES DATES DE LA CONSTRUCTION DE LA FPC EN F RANCE
1919 Loi Astier organisant l’enseignement technique, industriel et commercial.
1925 Création d’une taxe d'apprentissage.
1939 Décret-loi créant un cadre administratif et financier de la formation professionnelle.
1946 Constitutionnalisation du droit à la formation professionnelle.
1949 Création de l’AFPA (Association pour la formation professionnelle des adultes).
1966 Première loi concernant un service public de formation professionnelle.
1968 Accords de Grenelle prévoyant une négociation sur la formation pro (lancée en 1969).
1970 Accord national Interprofessionnel sur la formation professionnelle.
1971 Lois Delors (double objectif de la FCP, obligation de financement par les employeurs).
1975 Loi instaurant un contrôle de l’État sur les organismes de formation.
1978 Loi sur le droit individuel à la formation des salariés à leur initiative.
1990 Loi définissant le crédit formation individualisé et créant un droit individuel à la qualif.
2002 La loi de modernisation sociale crée la VAE (Valorisation des acquis de l’expérience).
2002 Loi chargeant les régions de définir le schéma régional des formations de l’AFPA.
2004 Loi créant le DIF (Droit individuel à la formation) : 20 h par an, cumulables sur 6 ans.
2014 Création du CPF (Compte personnel de formation) remplaçant le DIF.
2018 Loi du 5 septembre « pour la liberté de choisir son avenir professionnel »
L ES TYPES DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN E UROPE
Catégories Types de formation Formations
« formelles » Cours et stages suivis à l'intérieur ou à l'extérieur de l'entreprise.
Formations
« informelles »
Formations en situation de travail.
Formations par rotation ou échange de postes, détachement, doublon ou autres expériences.
Formations en cercle d'apprentissage, d'études, de projet ou de qualité (incluant les démarches de « résolution de problèmes ») .
Formations
« non formelles »
Conférences, séminaires, foires commerciales ou salons.
Autoformation.
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
Source : Enquête Adult Education Survey
M2 CITE – 2021-2022
D. Glaymann – Formation, travail et emploi
L ES MODÈLES
Graphique 4. Taux d'accès des salariés à la formation en 2010 : troisNATIONAUX DE FORMATION EN E UROPE EN 2010
groupes de pays
Source : [45].
Graphique 5. Taux d'entreprises formatrices (tous types de formation) selon leur taille
3.
un taux faible (France, 13 % ; Italie, 9 %) ou moyen (Belgique et Slovaquie, 22 %) d'adultes suivant des FEST. Dans ces pays, les grandes entreprises sont toutes formatrices, mais c'est aussi le cas des PME (70 % en France, Belgique ou Espagne) ;
les pays polyformateurs, ayant à la fois un taux élevé de personnes suivant des cours ou stages (République tchèque, 62 % ; Suède, 48 %, pour une moyenne de 38 %) et un fort taux d'adultes déclarant des FEST (Royaume-Uni, 30 % ; Slovénie, 25 % ; Suède, 24 %, pour une moyenne de 20 %). Dans ces pays, presque toutes les entreprises, grandes ou petites, sont formatrices, sous une forme ou une autre.
Il faut aussi lier cette configuration de pays en matière de formation continue aux 15 types de relation entre formation initiale et formation continue d'une part, initiative des employeurs et initiative des personnes d'autre part. La France cumule une forte coupure entre formations initiale et continue, liée à la valeur prépondérante des diplômes scolaires acquis en formation initiale dans l'accès à l'emploi (et la faible reconnaissance des diplômes acquis en formation continue), ainsi qu'à la prépondérance de la « forme scolaire » dans les représentations de la formation, avec une forte diffusion de l'« initiative de l'employeur » liée à la législation. On arrive ainsi au paradoxe suivant : la France arrive en tête des pays de l'UE pour les dépenses des entreprises en FPC et le taux de formations initiées par elles, mais arrive en queue de file pour le taux de formations initiées par les personnes et débouchant sur un diplôme reconnu. Monoformatrice, la France est aussi enserrée dans un réseau de pratiques, mais aussi d'acteurs et d'institutions (cf. chapitre v), qui n'encouragent guère les initiatives personnelles et autonomes, surtout si elles ne prennent pas la forme (scolaire) de cours ou stages, mais celle de l'autoformation et des cercles de formation collective, particulièrement développés dans les pays protestants scandinaves (cf. les cercles d'études en Suède), contrairement aux pays catholiques du Sud.
IV. Comparaisons internationales : quel modèle français de format... http://www.cairn.info.ezproxy.u-pec.fr/article_p.php?ID_ARTIC...
6 sur 9 11/03/16 16:45
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
Source : Enquête Adult Education Survey
Qui accède à la formation en France ?
Taux d’accès annuel à la formation dans la population totale en 2016
M2 CITE - « Formation, travail et emploi » Données de l’Insee Selon l’âge
18-24 ans 55
25-34 ans 60
35-44 ans 59
45-54 ans 50
55-64 ans 35
Selon le genre
Femmes 53
Hommes 48
Selon la situation par rapport à l’emploi En emploi à la date de l'enquête 59 Au chômage à la date de l'enquête 44 Au chômage à l'entrée en formation 32 Selon le diplôme le plus élevé détenu
Diplôme du supérieur long 74 Diplôme du supérieur court 68
Baccalauréat 55
CAP-BEP 42
Brevet des collèges 35
Aucun diplôme ou CEP 22
Ensemble 51
La professionnalisation de la formation initiale
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
Hommes Femmes Sans diplôme ou Brevet des collègues 15,4 15,7
CAP, BEP ou équivalent 8,6 9,7
Baccalauréat ou BP 8,5 9,9
Bac + 2 ET PLUS 5,3 4,9
Ensemble 8,4 8,5
Le taux de chômage des actifs en 2019 selon le diplôme le plus élevé
L ES LIENS STATISTIQUES ENTRE CHÔMAGE ET NIVEAU DE DIPLÔME
Source : enquête emploi de l’Insee
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
La professionnalisation peut concerner :
- une activité (changement de son statut, de sa structuration, de sa préparation), - un groupe (fondation d’une association, d’une déontologie, d’un droit d’accès), - des savoirs (validation et légitimation de savoirs « professionnels » selon divers critères), - des personnes (apport de savoirs, de compétences, de conduites adaptées),
L A PROFESSIONNALISATION UN TERME POLYSÉMIQUE
- une formation (préparation à une activité professionnelle plus ou moins spécifique).
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
La professionnalisation prend différentes formes : Les principaux objectifs de la professionnalisation :
- Diversifier et enrichir la formation.
- Faire vivre des expériences en situation de travail.
- Développer le projet professionnel.
- Préparer l’accès à l’emploi.
L A PROFESSIONNALISATION DE LA FORMATION INITIALE
- Rapprochement des contenus d’enseignement des attentes des employeurs du secteur visé.
- Réalisation d’enseignements par des praticiens des métiers ciblés.
- Envoi des élèves et étudiants en stage.
- Apporter des compétences en rapport avec le travail.
- Développement des filières, cursus et diplômes professionnels.
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
M2 CITE – 2021-2022
D. Glaymann – Formation, travail et emploi
Qu’appelle-t-on adéquation et inadéquation »?
Comment mesurer l’adéquation ? Le problème du déclassement.
A DÉQUATION INADÉQUATION ET DÉCLASSEMENT
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
L’insertion dans l’emploi des sortants de formation initiale
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
L A SITUATION DES 15-24 ANS EN F RANCE EN 2015
Source : ministère de l’Éducation nationale M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
L’état de l’École 2016 n Résultats 71
Le diplôme et l’exposition au chômage 29
11,6 % (p) 24,2 % (p) 51,4 % (p)
19,9 % (p)
0 10 20 30 40 50 60
Diplôme d'enseignement su périeu r
CAP/BEP, baccalau réat et équ ivalents Brevet ou au cu n diplôme
Ensemble
2015p En %
Source : Insee, enquêtes Emploi ; calculs : MENESR-DEPP.
29.2 – Taux de chômage des jeunes sortis de formation initiale depuis un à quatre ans, en fonction du diplôme le plus élevé, de 1978 à 2015
p : données provisoires.
Lecture : en 2015, 19,9 % des jeunes actifs ayant terminé leur formation initiale depuis un à quatre ans sont chômeurs, au sens du BIT.
Note : jusqu’en 2002, les enquêtes Emploi étaient réalisées en début d’année, le plus souvent en mars. Depuis 2003, l’enquête est continue sur l’ensemble de l’année. Par ailleurs, il existe une rupture de séries entre 2012 et 2013, due à un changement de questionnaire.
Champ : France métropolitaine, 2013-2014-2015 données provisoires ; les jeunes ont quitté la formation initiale depuis un à quatre ans et actifs.
BTS terminale diplômés
BTS terminale non diplômés
Bac pro.
terminale diplômés
Bac pro.
terminale non diplômés
CAP terminale diplômés
CAP terminale non diplômés Lycée Apprentissage
6 0 ,4 5 2 ,1
4 4 ,3
3 0 ,2 2 7 ,1 1 4 ,0 7 7 ,4
6 4 ,4 6 6 ,0
5 1 ,7 5 4 ,8 3 1 ,7 29.3 – Taux d’emploi au 1er février 2015 des sortants de lycée et de CFA,
en fonction de la classe de sortie
Lecture : au 1er février 2015, 60 % des jeunes sortants d’un BTS en lycée en ayant obtenu le diplôme en 2014, occupent un emploi. C’est le cas de 77 % des jeunes ayant suivi ce BTS en apprentissage.
Champ : France métropolitaine + DOM.
Source : MENESR-DEPP, enquête IVA-IPA 2015.
8 % 8 %
2 1 %
8 % 5 5 %
Cumul études initia les et emploi Ina ctivité
Emploi Chôma ge (a u sens du BIT ) Études initia les1
Source : Insee, enquêtes Emploi ; calculs : MENESR-DEPP.
29.1 – La situation des jeunes âgés de 15 à 24 ans en 2015 (en %)
1. Dont les 1 % de jeunes en formation initiale qui sont au chômage au sens du BIT.
Lecture : en 2015, 55 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans sont en études initiales sans cumul avec de l’emploi. 8 % des jeunes se déclarent à la fois en situation d’emploi et d’études initiales.
Champ : France métropolitaine, données provisoires.
0 20 4 0 6 0 8 0 1 0 0
Allemagne Pays-Bas Au stralie Finlande Royau me-Uni États-Unis moyenne OCDE 2 France Hongrie Espagne1 Italie
% 1 5-29 ans
Étu des (sans emploi) Emploi et étu des Emploi (sans étu des) Ni étu des ni emploi 29.4 – Emploi et études de 15 à 29 ans (1er trimestre 2014) (en %)
Source : OCDE, Regards sur l’éducation, 2015.
1. 16-25 ans. 2. Moyenne sans Japon ni Corée.
Note : pays classés selon leur proportion de jeunes âgés de 15 à 29 ans n’occupant pas d’emploi et ne poursuivant pas d’études ni de formations formelles.
Pour rappel, taux de chômage des 15-24 ans en 2015 : 24% (selon l’Insee)
Source : données des enquêtes emploi de l’Insee
L E SUR - CHÔMAGE DES MOINS DE 25 ANS EN F RANCE (1975-2020)
M2 cite - « Formation, travail et emploi » 0
5 10 15 20 25 30
1975 1977 1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015 2017 2019 Taux de chômage des actifs de moins de 25 ans Taux de chômage de l'ensemble des actifs
En pourcentage de la population active par classe d’ge
18.5
7.1 21.1
7.8 18.2
8.1 8.8
4.7
0.0 2.5 5.0 7.5 10.0 12.5 15.0 17.5 20.0 22.5
15/16-24 25+ 15/16-24 25+ 16-24 25+ 15-24 25+
OCDE Europe États-Unis Japon
2007-T3 2010-T3 Taux de chômage dans les pays de l’OCDE des
15-24 et des 25 ans et + (en 2007-2010)
Source : OCDE, 2010
Variation des taux de chômage dans l’UE des – de 25 ans et des 25-74 ans (de 2003 à 2014)
D’après des données d’Eurostat 0
5 10 15 20 25
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Taux de chômage des actifs de moins de 25 ans Taux de chômage de l'ensemble des actifs
U N PHÉNOMÈNE COMMUN AUX PAYS RICHES
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
Le taux de chômage en 2019 selon le diplôme le plus élevé et l’ancienneté de la fin de FI Niveaux et ancienneté des
sorties de formation initiale Enseignement supérieur Bac, CAP-BEP et
équivalents Brevet, CEP et sans diplôme Ensemble
- depuis 1 à 4 ans 9,6 22,0 47,1 16,8
- depuis 5 à 10 ans 5,0 13,8 34,2 10,7
- depuis 11 ans et plus 4,0 7,0 12,5 6,8
L E TAUX DE CHÔMAGE SELON LE NIVEAU DE DIPLÔME ET L ’ ANCIENNETÉ DE SORTIE DE FORMATION INITIALE
Source : données de l’enquête emploi de l’Insee
M2 CITE – 2021-2022
D. Glaymann – Formation, travail et emploi
1 0 0
5 0
0 en %
nov.-
0 4 nov.-
0 5 nov.-
0 6 nov.-
0 7 nov.-
0 8 nov.-
0 9 nov.-
1 0 nov.-
1 1 Inactivité Formation - études
Chômage Emploi à durée
déterminée
Emploi à durée indéterminée En 7 ans, les EDI passent
de 24% à 71%
En 7 ans, les EDD passent de 40% à 13%
En 7 ans, le taux de chômage passe de 24,5% à 10%
Source : Insee, d’après des données du Céreq
La « Génération 2004 » étudiée par le Céreq désigne les personnes ayant quitté la formation initiale en fin d’année 2003-2004, quel que soit leur diplôme le plus élevé. Le Céreq a suivi une cohorte représentative de la Génération 2004 durant 7 ans.
É VOLUTION DE LA SITUATION DE LA « GÉNÉRATION 2004 »
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
Source : Insee, d’après des données du Céreq
EDI EDD EDI CHÔ EDD
CHÔ
13%
44%
36%
36%
22%
26%
30%
40%
21%
82%
11% 5%
É VOLUTION DE LA SITUATION DES NON DIPLÔMÉS ET DES DIPLÔMÉS DU SUPÉRIEUR DE LA « GÉNÉRATION 2004 »
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
L’insertion professionnelle des diplômés de l’université (Master, DUT, LP) Confrontés à un contexte économique moins favorable, les diplômés 2010 de Master, licence professionnelle ou DUT sont un peu moins nombreux à être en emploi en décembre 2012, 30 mois après leur entrée dans la vie active, que ne l’étaient leurs prédécesseurs un an auparavant : 90 % contre 91 % en Master, 91 % contre 92 % en LP et 88 % contre 89 % en DUT. Les diplômés de Master ont bénéficié d’une forte augmentation des embauches dans l’enseignement public qui a recruté 6 % des diplômés de Master 2010 contre 4 % de la promotion précédente.
Au moment de l’enquête (1er décembre 2012) les jeunes sortis en 2010 de l’université après l’obtention d’un Master, d’une licence professionnelle (LP) ou d’un DUT sont confrontés à un contexte économique moins favorable que celui qu’ont connu un ou deux ans avant leurs prédécesseurs sortis en 2009 ou 2008 : le taux de chômage en France métropolitaine a augmenté de 0.8 point entre le quatrième trimestre 2011 et le quatrième trimestre 2012 passant de 9.4 % à 10.2 %. La situation de ces jeunes vis-à-vis de l’emploi reflète cette évolution. Aussi bien en Master qu’en LP et en DUT, leur taux d’insertion est inférieur d’un point à celui mesuré un an auparavant sur la promotion précédente : 90 % contre 91 % en Master, 91 % contre 92 % en LP et 88 % contre 89 % en DUT. Ainsi, malgré leur âge, leur taux de chômage n’a pas réagi plus fortement à la conjoncture économique que celui des plus âgés. Par rapport aux promotions précédentes, la dégradation de la conjoncture n’a pas non plus conduit un nombre plus grand d’entre eux à poursuivre ou à reprendre des études, sans doute parce qu’elle est intervenue 18 mois environ après l’obtention de leur diplôme (graphique 01).
1 - Poursuites d'études et insertion pour les diplômés de DUT, licence professionnelle et Master
87 88
59 70
92
30 26
91
73 80
96
38 40 90
87
74 93
45 1460
1600 1900
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
% poursuites études taux d'insertion % emplois niveau cadre ou prof.intermédiaire
% emplois stables % emplois à temps
plein Taux de mobilité salaire mensuel net médian des emplois à temps plein
DUT Licence Pro Master
En Master, comme les années précédentes, les diplômés de Droit-Economie-Gestion (DEG) et Technologies-Sciences-Santé (TSS) bénéficient de conditions d’embauche nettement plus favorables que ceux de Sciences humaines et sociales (SHS) et de Lettres-Langues-Arts (LLA), aussi bien en termes d’insertion qu’en termes de qualité des emplois occupés et de niveau de salaire (graphique 2). Ces différences subsistent malgré le fait que la dégradation du contexte économique semble avoir affecté les diplômés de TSS plus que les autres : leur taux d’insertion diminue d’un point, de 92 % à 91 %, alors qu’il se maintient globalement dans les autres domaines.
La meilleure insertion des diplômés de DEG et de TSS par rapport à ceux de LLA et de SHS se retrouve au niveau des revenus perçus par les diplômés. Le revenu net mensuel médian des salariés à temps plein est autour de 2 000 € pour les premiers alors qu’il est de 1 700 € en SHS et de 1 630 € en LLA.
Source : MESR, 2013
S ITUATION EN 2012 DES DIPLÔMÉS ( DUT , L PRO ET M ) SORTIS DE FORMATION INITIALE EN 2010
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
2 - Insertion professionnelle des diplômés de Master selon le domaine de formation
92
86
81
97
86
74
64
86 88
85
60 84 91
94
78 97
2000
1630 1700
1990
40 50 60 70 80 90 100
taux insertion (%) % emplois niveau cadre ou
professions intermédiaires % emplois stables % emplois à temps plein salaire mensuel net médian des emplois temps plein
Droit-Economie-Gestion (DEG) Lettres-Langues-Arts (LLA) Sciences humaines et sociales (SHS) Technologies-Sciences-Santé (TSS)
Six diplômés de master sur dix travaillent dans une entreprise privée, deux dans la fonction publique et un dans une association. L’évolution déjà perceptible l’année précédente se poursuit : les recrutements dans les entreprises privées diminuent (62 % cette année contre 63 % l’an dernier et 66 % deux ans auparavant) et ceux de la fonction publique augmentent (20 % cette année contre 18 % l’an dernier et 15 % deux ans auparavant), plus précisément dans l’enseignement public, qui a recruté 6 % des diplômés de Master 2010 contre 4 % de la promotion précédente. Ces recrutements supplémentaires concernent tous les domaines de formation sauf le DEG.
3 - Répartition des emplois occupés par les diplômés de Master par type d'employeur selon la discipline (en %)
13
16 6
17 25
34
16 37 17
27 19 5 5
23
62 70
47 67 83
62 51
39 31 24 65 35 71
58 73 88 90 53
9 7 9
9 4 13 11
16 12
9 18
5 7 2 2
16 20
40 26
47
25 8
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Ensemble Ens. DEG droit économie gestion autre DEG LLA Ens. SHS histoire-géo.
psycho Info com autre SHS Ens. TSS SVT sc. fond.
sc. ingénieur informatique autre TSS Fonction
publique Entreprise publique Entreprise privée Association Autre
Source : MESR, 2013
S ITUATION EN 2012 DES DIPLÔMÉS DE MASTER SORTIS DE FORMATION INITIALE EN 2010
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
Un processus parfois long.
Un processus souvent heurté.
Un processus qui ne s’arrête pas à l’accès au premier emploi.
« Un processus par lequel des individus n’ayant jamais appartenu à la population active, accèdent à une position stabilisée dans le système d’emploi. »
Vernières M., L’insertion professionnelle, analyses et débats, éd. Economica, 1997
L ’ INSERTION PROFESSIONNELLE
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Formation
initiale Vie active Retraite
à 14-25 ans à 60-65 ans à 65-75 ans
Formation initiale
à 22-23 ans
Vie active et transitions professionnelles
à 60-65 ans
Retraite à 80-85 ans Les trois phases de vie typique dans la période fordiste
Les parcours de vie dans la période actuelle
L A STABILISATION DANS L ’ EMPLOI , UNE NOUVELLE PHASE DE LA VIE
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
M2 CITE – 2021-2022
D. Glaymann – Formation, travail et emploi
L’inexpérience
L ES DIAGNOSTICS SUR LA SITUATION D ’ EMPLOI DES JEUNES
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
L’inexpérience Le coût excessif
« Il faudrait qu’on puisse entrer dans l’entreprise avec un salaire adapté un peu moins élevé que le Smic de façon transitoire et temporaire. »
(Pierre Gattaz, 15 avril 2014)
L ES DIAGNOSTICS SUR LA SITUATION D ’ EMPLOI DES JEUNES
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
L’inexpérience Le coût excessif La formation déficiente
« On observe encore une véritable inadéquation entre la formation initiale des jeunes diplômés et les offres des entreprises sur le marché du travail. Si elle porte parfois sur les savoirs et les compétences, cette inadéquation concerne aussi les savoir faire. Semblant résulter d’un fort cloisonnement entre l’université et le monde du travail, elle explique la longue attente entre l’acquisition du diplôme et l’insertion durable dans l’entreprise, ainsi que la diversité des étapes, souvent laborieuses, de l’entrée sur le marché du travail. »
(Sénateur Emorine, 2006).
L ES DIAGNOSTICS SUR LA SITUATION D ’ EMPLOI DES JEUNES
M2 CITE - « Formation, travail et emploi »
Face aux manques d’expérience, de compétences, et/ou de productivité, les politiques publiques recourent à :
- des tentatives de rapprocher les modalités et les contenus de formation des attentes des employeurs pour professionnaliser les cursus et les diplômes.
- des incitations financières à l’embauche et des dispositifs dérogatoires aux normes de l’emploi qui instituent les jeunes en catégorie d’actifs à part ;
Ces politiques sont répétées sous des formes variables depuis 1977 en dépit de leur absence d’efficacité et au risque d’effets néfastes, dont la stigmatisation des jeunes au sein du système d’emploi.
L ES POLITIQUES PUBLIQUES POUR L ’ EMPLOI DES JEUNES
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Source : Glaymann D., Agora débats/jeunesses, n°85, 2020 M2 CITE - « Formation, travail et emploi »