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Magazine. PÉRIODIQUE TRIMESTRIEL - 37 ème ANNÉE - N JUILLET / SEPTEMBRE La «Maison De Viron»

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Magazine +

Édité par :

«Présence francophone+» et

l’Association Culturelle de Leeuw-St-Pierre ASBL

PF

PF+ aussi sur internet:

www.leeuw-saint-pierre.be

Dépôt: BRUXELLES X - Agréation: N° P 204095 Exp: Association Culturelle de Leeuw-St-Pierre

Watermolenlaan 3 — 1600 Sint-Pieters-Leeuw

PÉRIODIQUE TRIMESTRIEL - 37 ème ANNÉE - N° 147 - JUILLET / SEPTEMBRE 2022

La «Maison De Viron» voir page 2

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A LEEUW VIE PRATIQUE

CONSEILS JURIDIQUES

Pour les abonnés à «PF+», un «service» de consultance et de conseils juridiques est disponible gratuitement.

Jusqu'à présent c’était Kenny Fetter, juriste,

fonctionnaire dans une administration communale de l’agglomération bruxelloise qui était en charge de cette activité.

Nous avons le plaisir d’annoncer qu’une juriste, qui vient de rejoindre l’équipe de PF, sera également en charge de cette activité.

C’est Jennifer Lombi, fonctionnaire dans une administration fédérale, qui, en équipe avec Kenny, viendra en aide à celles et ceux qui sont confrontés à une difficulté dans le domaine juridique.

Pour bénéficier de ce service il convient d’adresser un courriel soit à kenny@leeuw-saint-pierre.be soit à jennifer@leeuw-saint-pierre.be

Ce courriel reprendra, outre les données de l’expéditeur, soit nom adresse et téléphone, une description, même brève, du sujet à traiter.

Dès réception Kenny ou Jennifer prendra contact, soit par courriel soit par téléphone.

Avis et conseils sont toujours gratuits, notez toutefois que ce service ne remplace pas les prestations réservées aux seuls avocats.

NOUVEAU !

N’hésitez pas à rejoindre notre page Facebook pour suivre toute notre actualité et profiter de toutes nos informations.

Notre page:

PF Présence Francophone Leeuw Saint Pierre Ruisbroek Vlezenbeek | Facebook

RESTAURATION DE L’ÉGLISE ST PIERRE

L’église Saint Pierre est située au centre de la commune de Leeuw et c’est autour de cet édifice, érigé à la fin de la période gothique, que s’est progressivement développé le Leeuw que nous connaissons aujourd’hui.

Une date précise pour sa construction n’est pas connue, mais des documents nous apprennent que déjà en 1460 une première restauration de l’église a été entreprise ! Au fil du temps d’autres travaux importants ont été effectués et vers 1780 une rénovation en profondeur réalisée.

En ce début de XXIème siècle, le bâtiment nécessite une nouvelle remise en forme et c’est dans ce cadre qu’un subside de 840.000 vient d’être accordé par la Région flamande. Divisée en plusieurs phases – les deux premières sont déjà achevées – le subside financera la 3ème étape et ainsi toute la partie extérieure sera entièrement rénovée.

Plus tard, une dernière phase concernera l’intérieur de l’édifice.

Ce prestigieux monument, classé en 1938, sera donc préservé pour de nombreuses années encore.

LE CHÂTEAU COLOMA ET LA MAISON DE VIRON RÉUNIS DANS UN MÊME

DOMAINE

C’est en 2017 – cinq ans déjà ! - que le conseil communal, à l’unanimité, a validé la proposition du collège communal d’acquérir un domaine situé rue Joseph Depauw.

La propriété qui se trouve entre le Rink et le domaine Coloma était une habitation privée.

Le plus important est sans doute que l’ensemble est mitoyen du parc Coloma et que le regroupement avec le parc de la propriété acquise rue Joseph Depauw permet d’offrir au public l’accès à un domaine encore plus vaste. En outre il y a aussi une amélioration dans l’accès au parking dont la capacité a été doublée.

La commune a déboursé 725.000 € pour acquérir ce bien qui comporte, outre un très grand parc

magnifiquement boisé, un bâtiment d’habitation avec dépendances.

Le bâtiment était en assez mauvais état et une rénovation «lourde» - et donc coûteuse – a été indispensable avant toute nouvelle utilisation de cette grande construction. Ces travaux sont maintenant terminés.

Le service «jeunesse» et la bibliothèque communale sont maintenant installés dans la «MAISON DE VIRON», dans des locaux confortables et dans un environnement particulièrement agréable.

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VIE PRATIQUE

CHAUFFAGE DOMESTIQUE PAR RÉCUPÉRATION DES CALORIES DES EAUX D’ÉGOUT

C’est une évidence que, tous, nous constatons dans la vie courante. Tout augmente !

Tous les prix sont à la hausse, tous, avec une mention spéciale pour les produits énergétiques: gaz, électricité, mazout de chauffage, carburants pour véhicules, essence et diesel.

Alors, les recherches sur d’autres sources d’énergie s’accélèrent.

C’est le cas pour, entre autres, la riothermie, car il s’agit d’une technique prometteuse qui est basée sur la récupération des eaux d’égouts.

LA CHALEUR DES EAUX USÉES RÉCUPÉRÉE

Chaque ménage, mais aussi certains opérateurs économiques comme, par exemple, l’horeca, versent à l’égout, chaque jour, une quantité importante d’eaux «usées».

Ce qui est évacué par les

canalisations provient principalement de l’utilisation sanitaire au sens large soit bain, douche, toilette et aussi du rejet d’eau du lave-linge, lave vaisselle.

Tout ceci représente une quantité qui est en moyenne de 10.000 litres par mois et par ménage.

Or, la température de ces eaux versées au collecteur oscille entre 10°

et 20° Celsius.

Récupérer une partie de cette chaleur est tout à fait possible.

COMMENT ÇA MARCHE ?

Le principe est, à la base, assez simple.

Dans la partie inférieure du collecteur - l'égout - et tout le long du trajet suivi par les eaux usées vers la station d'épuration, se trouve une canalisation distincte, parfaitement étanche, dans laquelle se trouve un liquide dit «caloporteur».

Ce liquide, de l'eau additionnée de glycol, est donc totalement séparé des eaux usées mais il va «recevoir»

une part non négligeable des calories présentes dans les eaux usées.

Ce liquide, donc chargé de calories, va être traité par une pompe à chaleur qui peut alors porter sa température à près de 60° Celsius!

Injecté dans un réseau distinct vers l’utilisateur final, ce liquide très chaud peut alors être utilisé pour alimenter des radiateurs et devenir une source de chauffage.

EN PRATIQUE

VIVAQUA – ex CIBE (Compagnie Intercommunale bruxelloise des Eaux) - a déjà une large expérience en riothermie.

On se souvient que pour des (mauvaises) raisons politiques, les autorités locales ont retiré notre commune de l’intercommunale bruxelloise, qui pourtant, et pendant des décennies avait presté des services impeccables en matière de distribution d’eau et de gestion des eaux usées. Nous nous sommes donc coupés d’un opérateur qui, dès 2013, avait procédé, avec succès, à des essais à Molenbeek.

Actuellement, à Uccle, un complexe administratif est alimenté en eau chaude par un système de riothermie totalement opérationnel.

C’est Aquafin, société régionale pour la Flandre, qui gère les projets de riothermie dans notre région.

Mais seuls des essais sont actuellement en cours.

Cette fois, la Flandre est largement dépassée par Bruxelles…

Ci-contre des tuyaux destinés à collecter les eaux usées.

Dans la partie inférieure de ces tuyaux on trouve, strictement séparés, des tuyaux de plus petite dimension, les 3 en bleu sur l’image, ce sont les caloporteurs.

Le liquide contenu dans ces tuyaux va donc «recevoir», sans contact, de la chaleur indirectement transmise depuis l’égout principal qui coule juste au-dessus.

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VIE PRATIQUE HISTOIRE

FÊTE DE LA COMMUNAUTÉ FLAMANDE LA BATAILLE DES ÉPERONS D'OR

Chaque année, le 11 juillet, la Flandre célèbre la fête de la Communauté flamande.

Cette date commémore un «fait d'armes» vieux de plus de 700 ans: l'écrasante victoire des milices flamandes sur l'armée de Robert d'Artois, petit-fils de Saint-Louis, roi de France, soit la bataille des éperons d’or.

UNE AFFABULATION

La signification historique de cet évènement n'a d'importance que pour ceux qui veulent, à tout prix, lui conférer une valeur politique contemporaine.

En effet situer l'éveil de la conscience flamande, telle qu'elle est comprise aujourd'hui, dans la foulée d'une bataille qui s'est déroulée le 11 juillet 1302 relève de l'affabulation.

Le mouvement flamand qui, jour après jour, détache la Flandre de la Belgique est né au 19ème siècle et pas en 1302.

L'image romantique, mais fausse, de la bataille des Éperons d'Or à bel et bien été inventée au 19ème siècle par le romancier Henri Conscience.

C'est dans le contexte économique et social de cette époque que l'épisode sanglant, mais sans lendemain, de 1302 a servi de base à une création lyrique à usage du flamingantisme naissant.

FÊTE OFFICIELLE : À LEEUW AUSSI

Récupérée et embellie pour les besoins d'une cause actuelle, la victoire flamande de 1302 est, depuis 1973, devenue la date officielle de la fête de la Communauté flamande.

A cette occasion les autorités communales organisent des activités qui mettent en valeur la culture flamande. Le tout agrémenté de discours dont la tonalité, invariable d’année en année, revient sur l’appartenance de Leeuw à la Flandre et que le flamand (pardon… le néerlandais) en est donc la langue officielle, ce que nous savons déjà, ils nous le répètent assez souvent…

Le tout agrémenté d’allusions déplaisantes à l’égard de ceux qui ne sont pas Flamands.

L’orateur (ou les orateurs, parfois ils s’y mettent à plusieurs) arrive toujours à la même conclusion: ceux qui ne sont pas Flamands doivent s’intégrer, et ceci n’est possible qu’en pratiquant la langue dominante et dominatrice.

L’assimilation – car c’est bien de cela qu’il s’agit – est donc le but poursuivi et il passe, nécessairement, par

l’éradication de la langue française.

Pour cela, et depuis des années, des moyens, quasi illimités, sont mis en œuvre, mais voilà, en 2022, et pour le plus grand déplaisir de cette Flandre intolérante, mesquine et sectaire, les francophones sont toujours là…

AVIS IMPORTANT

ACCÈS À LA MAISON COMMUNALE

Depuis le début de la pandémie de la covid, les services de l’administration communale ne sont accessibles que sur rendez-vous pris par téléphone au 02 371.22.11

Un accès libre, donc sans prise de rendez-vous, est toutefois prévu le mercredi après-midi entre 13h et 15h.

Or, et c’est une disposition déjà ancienne, les locaux sont fermés l’après-midi pendant les mois de juillet et août.

Aussi, l’accès libre, pendant ces deux mois, est déplacé au mardi matin de 8 h à midi.

Les publications éditées par l’ASBL

«Association Culturelle de Leeuw-Saint-Pierre»

et par le groupe PF+, depuis 2008, sont accessibles sur le site internet:

www.leeuw-saint-pierre.be Les avis et suggestions des lecteurs sont toujours examinés avec attention.

L’adresse courriel pour communiquer avec PF+ : info@leeuw-saint-pierre.be

Le contenu rédactionnel de ce périodique a été préparé et rédigé, de bonne foi, et avec le plus grand soin.

Toutefois l’éditeur ne peut pas garantir que toutes les informations sont complètes et correctes, aussi il décline toute responsabilité en cas d’informations incomplètes ou erronées.

Le contenu de cette publication peut être utilisé librement à toutes fins non commerciales.

(5)

HISTOIRE

LA VÉRITABLE HISTOIRE DE LA…

BATAILLE DES ÉPERONS D'OR

Le comté de Flandre a été fondé en 866 comme fief du royaume de France. Il se développe au cours des siècles, tant en étendue qu'en prospérité.

Le XIIème siècle est celui de son apogée politique: les comtes de Flandre acquièrent alors une large indépendance, tout en exerçant une importante influence sur la conduite du royaume de France.

Toutefois, à partir de 1180, et dans le cadre de sa politique centralisatrice, le pouvoir royal limite progressivement leur autonomie.

Les comtes entrent alors en lutte politique — et parfois même armée — contre la couronne française.

La remise sous tutelle de la Flandre est consacrée par la bataille de Bouvines, remportée par Philippe II de France le 27 juillet 1214.

AU XIII

ÈME

SIÈCLE, LA FLANDRE EST DONC BIEN FRANÇAISE

A cette époque l’industrie textile se développe rapidement en Flandre.

Les tisserands, commerçants et toute une classe moyenne voient leurs revenus augmenter.

Le commerce avec l’Angleterre est l’un des facteurs déterminant de cette nouvelle prospérité. Le roi de France, Philippe le bel, tant pour se procurer des revenus que pour contrarier l’Angleterre – ennemi héréditaire de la France – va imposer des taxes élevées aux produits textiles, ce qui va aussi pénaliser l’industrie de la Flandre.

C’est donc pour des raisons purement économiques et pas pour des motifs

«patriotiques» que le mécontentement des Flamands débouche sur un conflit avec le roi de France.

LA RÉBELLION DU COMTE DE FLANDRE

En janvier 1297, le comte de Flandre, Guy de Dampierre – qui est aussi comte de Namur - se rebelle ouvertement contre le roi de France, Philippe le Bel.

Le comte est emprisonné et un gouverneur est nommé par le roi de France: Jacques de Châtillon, ce qui provoque aussitôt des troubles dans les grandes villes du comté de Flandre.

À Bruges, le mouvement se mue en révolte suite à la suppression des libertés communales et à l'occupation armée de la ville. L'insurrection est conduite par le chef de la corporation des bouchers, Jean Breydel, et par un tisserand, Pierre de Coninck.

LES MÂTINES BRUGEOISES

Elle mène bientôt, au petit matin du 18 mai 1302, au massacre des soldats de la garnison française et des partisans flamands du roi de France. Cet épisode, entré dans l'histoire sous le nom de «Mâtines brugeoises», donne le coup d'envoi d'un soulèvement populaire général à travers le comté.

Une importante armée française est aussitôt dépêchée par Philippe le Bel, avec à sa tête un cousin du roi, le comte Robert d'Artois. Elle se compose de 8.500 à 10.000 combattants environ, dont un millier de chevaliers. Quant à elles, les troupes flamandes disposent à peu près du même nombre d'hommes, mais leurs effectifs sont

essentiellement constitués de milices communales et de gens du peuple, sommairement armés.

L'affrontement se déroule dans la plaine de Courtrai, le 11 juillet 1302.

La précipitation des chevaliers français cause leur perte: trop lourdement armés, ils s'embourbent dans les marécages. Ils sont alors taillés en pièces par les combattants flamands.

Au soir de la bataille, les vainqueurs dépouillent les cadavres de leurs ennemis de leurs éperons d'or, qu'ils emportent en guise de trophées.

AOÛT 1304 : RETOUR À LA FRANCE

Le comté de Flandre acquiert ainsi de facto son autonomie vis-à-vis du royaume de France.

Mais celui-ci prend sa revanche dès août 1304, par la victoire de Mons-en- Pévèle.

La Flandre retourne alors sous autorité royale pour plusieurs siècles, et les éperons d’or retournent à la France, exposés à la cathédrale de Dijon.

Ce ne sera que par les traités de Madrid du 14 janvier 1526 et de Cambrai du 5 août 1529 que sera aboli le lien entre la France et le comté de Flandre, ce dernier étant cédé par le roi de France, François Ier au Saint-Empire romain germanique de Charles Quint.

LA BATAILLE DU 11 JUILLET 1302 VUE PAR UN HISTORIEN FLAMAND

Ainsi, si effectivement, elle a bien eu lieu le 11 juillet 1302, la bataille est jugée comme suit par le professeur Jozef Janssens – historien flamand –

«La bataille a été une horrible boucherie et n'est véritablement pas un fait d'armes qui mérite d'être commémoré. Dans cette bataille les Flamands ont, sur tous les plans, été déloyaux, sans aucun respect des usages de la guerre qui, à cette époque, étaient observés par tous les belligérants.

Ils se sont comportés d'une façon ignoble, et si cette bataille est devenue une fête c'est par l'image romantique, mais fausse, qui a été inventée par le romancier Henri Conscience.

C'est la vision du 19ème siècle qui lui a inspiré cette création.»

Sources:

Cédric Istasse,

«Histoire et mémoire: de la bataille des Éperons d’Or du 11 juillet 1302 à la fête de la Communauté flamande», les analyses du CRISP (Centre de recherche et d’information socio- politiques).

Jozef Janssens,

professeur en philologie Germanique, vice-recteur de la K.U. Brussel, primé par l’Académie Royale Flamande de Langue et de Littérature.

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INFO PRATIQUE

PROPRIÉTAIRES D’UN BIEN IMMOBILIER CECI DEVRAIT VOUS INTÉRESSER :

TAXE COMMUNALE SUR LES BIENS IMMOBILIERS REVALORISATION DU REVENU CADASTRAL :

LES COMMUNES ENTRENT EN ACTION !

Le revenu cadastral (RC) est le revenu annuel net théorique (revenu des loyers moins les frais divers) qu’est censé rapporter – ou pourrait rapporter – un bien immobilier.

Ce revenu, fixé, au moment de la construction de l’immeuble, par l’administration du cadastre, devrait être révisé, par cette administration, tous les dix ans.

Jusqu’en 1975 cette adaptation a, en effet, été réalisée. Mais, depuis près d’un demi-siècle, les montants n’ont plus été adaptés. Il est vrai que depuis 1991 ils ont été indexés.

Pour les villes et communes, la détermination de ce RC est très importante puisqu’il détermine la base sur laquelle elles peuvent taxer les biens immobiliers situés sur leur territoire.

Pour l’ensemble des villes et communes de la Région flamande – il s’agit d’une taxe régionale – cette fiscalité représente une recette totale de 2,4 milliard d’€ !

Pour Leeuw-Saint-Pierre il s’agit, chaque année, de 10.000.000 € ! La non adaptation des RC peut représenter une perte importante de revenus pour les villes et communes.

En effet, et malgré l’indexation, la base imposable ne représente pas toujours la valeur objective qui sert de base au calcul de la taxe. Ainsi, il faudrait que les améliorations apportées ultérieurement à la construction du logement, comme l’installation d’une salle de bains, d’un chauffage central, l’ajout d’une pièce, l’aménagement de greniers en surfaces habitables, et autres soient notifiées au cadastre qui, sur base de cette déclaration, corrige le RC.

Lorsque, pour effectuer certains travaux, une demande de permis d’urbanisme doit être introduit au service communal compétent (Stedebouw – urbanisme) comme pour l’ajout d’une pièce, donc l’extension de la surface habitable, la commune communique les données techniques à l’administration du cadastre.

Lorsque les travaux ne nécessitent pas de permis d’urbanisme (comme par exemple installer le chauffage central) c’est le propriétaire qui doit – devrait – en informer le cadastre, mais l’expérience démontre que cette démarche est rarement effectuée…

Celui qui a, selon la règle, informé le cadastre paiera donc chaque année, au titre de précompte immobilier, un montant plus élevé.

Les villes et communes, considèrent qu’elles perdent chaque année des recettes importantes de par le simple fait que la base de taxation n’est pas toujours correcte car de nombreuses améliorations apportées à des bâtiments n’ont pas été déclarées.

Certaines ont donc décidées d’entreprendre des actions en vue de rechercher et corriger les RC qui ne sont plus conformes.

Un projet pilote est actuellement en cours dans la ville de Lier, en province d’Anvers.

Cette petite ville présente quelques similitudes avec Leeuw-Saint-Pierre, comme, par exemple, le chiffre de sa population, soit 34.200 habitants. A Leeuw nous sommes 35.500…

L’administration communale de Lier a obtenu du cadastre la liste des habitations de la commune qui sont censées ne pas posséder de salle de bain ou de chauffage central (ou les 2), soit 4.500 logements.

Par un simple courrier, la ville a questionné les propriétaires, ceux-ci devaient simplement compléter et renvoyer un questionnaire. Environ 80% ont répondu.

Les 20% qui ont négligé de le faire ont alors reçu un courrier de rappel, cette fois par recommandé.

Finalement ceux qui n’avaient toujours pas réagi ont reçu la visite d’un fonctionnaire communal, assermenté, spécialement formé par l’administration du cadastre, afin d’établir un constat de la situation réelle du logement.

Selon les premières données disponibles, la ville de Lier devrait voir le produit de la taxe communale précompte immobilier et suite aux corrections des RC, augmenter d’environ 200.000 € par an. C’est évidemment un montant appréciable mais ne représente tout de même qu’un accroissement de 2% de cette recette spécifique.

A Leeuw-Saint-Pierre – pour le moment – on observe avec attention l’expérience en cours…

COMMENT FONCTIONNE LA FISCALITÉ COMMUNALE SUR LES

BIENS IMMOBILIERS

Où va le produit de la taxe annuelle précompte immobilier (cadastre) en néerlandais onroerende voorheffing ? Le montant à payer chaque année est destiné pour 68% aux finances communales, 12% à la Région flamande et 20% pour la province du Brabant flamand.

Un exemple concret permet de mieux comprendre l’impact de cette fiscalité sur le budget communal.

Le revenu cadastral (RC) non- indexé d’une maison d’habitation moyenne est de, environ, 1.600 € brut.

Après indexation ce montant est porté à 3.000 €, base de calcul de la taxe qui sera, dans le cas cité, de 1.000 € (environ un tiers du RC indexé).

Donc, la taxe de 1.000 €, va rapporter 680 € à la commune, 120 € à la Région flamande et 200 € à la province du Brabant flamand.

Attention: ceci concerne uniquement le précompte immobilier, la fiscalité relative à l’impôt sur les revenus des personnes physiques est un autre sujet.

(7)

A LEEUW

VIENT DE PARAITRE

On croit les criminels organisés, méthodiques, efficaces…

Ce n’est pourtant pas toujours le cas. Et parfois cela donne lieu à des situations quelques peu cocasses…

Le crime parfait n’existe pas, mais pour les bandits de petit chemin, l’échec était déjà inscrit avant même le commencement de l’exécution du délit.

C’était déjà perdu d’avance. Pour le meilleur et pour le rire.

Quand on appelle la police alors qu’on vient de se faire voler ses plants de cannabis, quand on s’évanouit sur les lieux du crime, quand on essaye de vendre de la cocaïne à un policier en uniforme ou quand on s’endort sur les lieux de son cambriolage, comment obtenir son diplôme du Crime ?

C’est le récit de plus de 300 faits divers, avec les criminels les moins qualifiés et surtout les plus … cons de l’Histoire.

Amusant, à lire sans se casser la tête.

Ici pas d’intrigue mais plus de 300 anecdotes, un moment relax garanti…

«Les criminels les plus cons de l’Histoire» Editions First.

Disponible à la bibliothèque.

LE BONHEUR DE LIRE…

BIBLIOTHÈQUE FRANCOPHONE

La bibliothèque de l'ASBL «Association Culturelle de Leeuw-Saint-Pierre» est située au 423 de la chaussée de Mons.

Les animateurs de la bibliothèque vous y accueilleront de 9 h à midi, chaque samedi (non férié).

La collection de livres qui est offerte en lecture compte plus de 9.000 titres de tous genres.

L'inscription est gratuite et la redevance pour un prêt de livre, pour deux semaines, n'est que de 0,20 €.

(Pas de fermeture annuelle, la bibliothèque sera accessible en juillet et août).

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LANGUE FRANÇAISE

Nous sommes francophones et fiers d’appartenir à une vaste communauté, répandue à travers le monde entier et qui pratique une langue au rayonnement universel.

Aussi, il est important de maitriser, le mieux possible, cette belle langue française

A cet effet, nous poursuivons, la publication des rubriques rédigées par Madame Michèle Lenoble- Pinson.

Chaque francophone soucieux de maîtriser le mieux possible notre langue, prendra connaissance avec intérêt et plaisir des textes publiés dans cette rubrique.

Madame Michèle Lenoble-Pinson, spécialiste reconnue de la langue française, est:

Vice-présidente du Conseil international de la langue française (Paris) Professeur émérite de l’Université Saint-Louis (Bruxelles)

Présidente des Championnats d’orthographe de Belgique.

Pour sa contribution exceptionnelle au rayonnement de la langue française le président de la République française a attribué à Madame Michèle Lenoble-Pinson la prestigieuse Légion d’honneur.

Nous la remercions bien vivement pour nous avoir permis de reproduire ici ces textes fort utiles pour mieux connaître notre belle langue française.

Nouveau : le «Dictionnaire des francophones» (DDF)

Les Belges ont le brol, des problèmes communautaires et des ministres-présidents, les Québécois disent bonjour pour au revoir à leur dépanneur (petit magasin d’alimentation), les Suisses disent huitante et participent aux votations. Le français «s’est émancipé de la France» pour devenir «cette langue monde»; il se construit à partir d’autres lieux, constate le président Emmanuel Macron qui, en mars 2018, souhaita l’élaboration d’un Dictionnaire des francophones. À la demande de Bernard Cerquiglini, président du comité scientifique, Michèle Lenoble, entre autres, participa à son élaboration.

Particularités lexicales belges

Sept membres belges du Conseil international de la langue française (CILF) – Willy Bal, Albert Doppagne, André Goosse, Joseph Hanse, Michèle Lenoble, Jacques Pohl et Léon Warnant –

préparèrent le recueil Belgicismes. Inventaire des particularités lexicales du français en Belgique (Duculot, 1994). Le livre est épuisé. Sa

numérisation permet l’entrée de 1750 belgicismes dans le DDF, donnant au recueil belge une nouvelle vie.

Dictionnaire panfrancophone Lancé à Paris en mars 2021, le DDF compte plus de 500 000 mots, fournis par le Wiktionnaire et des bases de données lexicographiques du Québec, d’Afrique et d’ailleurs. Il répertorie mots et locutions appartenant à plus de 50 pays, dans 110 localisations : de la Côte d’Ivoire au Québec en passant par le Maghreb, la Louisiane et l’océan Indien.

Dictionnaire numérique, cumulatif, participatif et évolutif

Ce dictionnaire numérique, accessible sur l’internet, présente trois qualités.

Cumulatif, le DDF contiendra bientôt un million de mots grâce à des liens avec des lexiques

existants, dont certains sont peu ou pas accessibles.

Depuis octobre 2021, il accueille France Terme, base de données de 8500 termes scientifiques, techniques et industriels, publiés au Journal officiel de la République française.

Participatif, le DDF est ouvert à tous. Il s’enrichit de l’apport des locuteurs francophones eux-mêmes.

Une enseignante sénégalaise a ajouté parcœuriser,

« apprendre par cœur ».

Évolutif, le DDF enregistre, par exemple, la mise à jour de données du Grand Dictionnaire

terminologique du Québec. En 2023, il mettra en regard des synonymes dispersés et rendra accessibles en audio les inflexions de parlers français. Néanmoins, nous ne pouvons pas introduire n’importe quel vocable. Le DDF est contrôlé par des linguistes experts qui sélectionnent les entrées.

Le DDF donne en partage la diversité lexicale française. Il bâtit la francophonie plurielle, ouverte, tolérante, dynamique et moderne. Les mots de l’aire géographique du consultant apparaissent en premier lieu.

Adresse :

https://www.dictionnairedesfrancophones.org

Michèle LENOBLE-PINSON

Vice-présidente du Conseil international de la

langue française (Paris)

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LANGUE FRANÇAISE

C’est un brillant spécialiste de la langue française que nous avons le grand plaisir d’accueillir dans ce

«PF+ Magazine».

Robert Massart a été professeur de français et d’espagnol. Il a quitté le professorat depuis quelques années et joue maintenant un rôle de plus en plus actif dans le monde associatif de l’enseignement et dans la diffusion du français.

Il est secrétaire de l’Association belge des Professeurs de français.

Il publie régulièrement des articles dans diverses revues culturelles, notamment dans «Nouvelles de Flandre» et le «bulletin de l’Association Culturelle de Dilbeek».

Nous publions ci-dessous, avec son aimable autorisation, une «CHRONIQUE LANGAGIÈRE» fort utile pour mieux connaître notre belle langue française.

Nous en retiendrons que très (trop ?) souvent des mots ou expressions étrangères peuvent être évités.

CHRONIQUE LANGAGIÈRE

Township

Ce mot recouvre de nombreuses acceptions, toutes dans le champ lexical du concept de «division administrative»:

canton, commune, quartier…

En Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Inde et même en Chine. En Afrique du Sud, à l’époque du régime de l'apartheid, un township était, dans les grandes villes, un quartier périphérique réservé aux non-blancs: somme toute, une sorte de ghetto. Parler des «townships du Sénégal» comme je l'ai vu dans Le Soir, est une

aberration. Le Sénégal n'a jamais connu de régime raciste et, s'agissant d'un État francophone, on parlera mieux de banlieues ou de quartiers populaires, de cités

défavorisées, voire, malheureusement, de bidonvilles.

Mapping

A map, c'est une carte géographique (du latin mappa, comme dans mappemonde), mot qui a donné en anglais le verbe to map: cartographier. Mapping veut dire « cartographie ››. Ce terme anglais possède pas mal d'autres significations: schématisation, configuration, modélisation...

Depuis quelques années un nouveau genre de spectacle remplace de plus en plus le bon vieux «son et lumière», il consiste à animer la façade d'un monument, un palais, une cathédrale, pour le faire vivre, évoquer son histoire.

C'est une technique de projection à partir d'un programme numérisé qui modifie l'aspect de l'architecture.

On parle alors de projection d'images en mapping, de vidéo-mapping. Il est possible de le dire en français : un spectacle de carto-projection, ou une cartoprojection.

Voire en raccourci, de manière elliptique, «une carto».

Car sharing

Dans l'univers de la voiture partagée, ou du partage de voitures, deux familles se font jour qui remportent de plus en plus de succès. D'abord la formule la plus ancienne: les voitures en station based, celles que l'on emprunte et que l'on rapporte au même endroit. Les Clés anglaises vous proposent de les appeler désormais «en dépôt fixe». Ensuite les voitures que l'on dépose n'importe où après usage, en free floating, comme les vélos et les trottinettes. Pourquoi ne pas dire: «en dépôt libre»?

C‘est tout de même plus clair.

La pédagogie et l'enseignement sont — entre autres choses — l'art de la répétition! C'est pourquoi j'ai décidé de revenir sur deux mots que j'ai déjà eu l'occasion de traiter plus d'une fois :

Timing

Tiens, un mot fourre-tout ! Un mot à-tout-dire. To time, en anglais, signifie «régler ou gérer le temps». Le timing, c'est proprement la répartition dans le temps d'une série de tâches à effectuer. Le français n'avait donc pas de mot pour ça? Tiens? Et un programme, un calendrier, un agenda, un emploi du temps… Ce n'est pas la même chose? Et l'horaire, la grille-horaire, le minutage, le planigramme (pour planning), non plus? Si? Alors, pourquoi cette fixette sur timing? Véritable anglo-tic de langage que certains nous servent intempestivement sans aucune discrimination au point de lui prêter des sens que l'anglais ne connaît pas: «C'était pas le bon timing» pour dire que ce n'était pas le bon moment. Ou encore: «Untel est doté d‘un sens du timing hors pair», disons qu‘il calcule bien son temps, qu‘il le gère parfaitement, et n'allons plus chercher midi à quatorze heures.

Booster

Voilà un verbe mis a toutes les sauces, c'est l‘exemple même du mot «fourre-tout»: boostez votre ordinateur — boostez votre vie sentimentale — boostez votre appétit

— boostez vos vacances, votre physique, votre carrière…

Etc. Continuons donc à booster tout ce que nous voulons, si ça nous fait plaisir, mais sachons que nous pouvons aussi le dynamiser, le renforcer, l'améliorer, le fortifier, le remonter, le stimuler, le rendre plus beau, plus grand, plus agréable, l'amplifier, l'accroître, le pousser, le vitaminer, le gonfler, lui donner un coup de fouet, et j'en passe !

Ce verbe (dont la graphie ne suit pas les normes de notre orthographe: le double «o» n'a jamais la valeur du son

«ou» en français) provient de l'anglais boost (stimulant) et booster qui désigne le propulseur auxiliaire d'une fusée. Mais aussi, dans la langue médicale, le rappel... de vaccin.

Le rappel, c'est le nom que nous avons toujours utilisé...

Jusqu'au moment où la fameuse «troisième dose» contre le coronavirus est passée sous le couperet de

l'anglosnobisme.

Robert Massart

(10)

RUISBROEK

PROJET IMMOBILER KERKEVELD:

LA RÉGION REFUSE LE PERMIS D’URBANISME

Il y a déjà 6 ans qu’un promoteur immobilier se porta acquéreur du site

«ACV» de Ruisbroek, soit un ensemble de bâtiments industriels et administratifs d’une superficie de plus de 20.000 m².

Déserté par la célèbre firme – une référence en matière de chaudières domestiques et industrielles – qui, faute d’extensions possibles à Ruisbroek était partie s’installer dans le Brabant wallon, le site était à l’abandon.

L’objectif de l’acheteur était de démolir les vieux bâtiments et de construire ensuite un ensemble de logements modernes.

Le nouveau projet, appelé

«Kerkeveld», est d’une énorme importance pour le centre de Ruisbroek.

En effet, la construction de 140 nouveaux logements, donc l’arrivée, dans le quartier déjà très densément peuplé, d’environ 350 personnes supplémentaires, impactera

nécessairement la qualité de vie dans ce quartier.

2017 : UNE PREMIERE DEMANDE DE PERMIS

Dès 2017 une demande de «Permis d’Urbanisme» est déposée par le promoteur auprès de l’administration communale.

Une enquête publique, conformément aux dispositions légales, a aussitôt été organisée. L’examen du projet déposé, complété par les résultats de l’enquête publique, débouche sur le rejet du permis de bâtir tandis que le permis de démolition des anciens bâtiments était délivré.

2018 / 2019 : NOUVELLES TENTATIVES

Une nouvelle demande a alors été déposée au printemps 2018.

Mais, cette fois encore,

l’administration communale n’accepta pas, tel quel, le projet et refusa de délivrer le permis de construire.

Les discussions, infructueuses, entre l’administration et le promoteur, ont débouché, en avril 2019, par le dépôt d’une nouvelle demande transmise directement au niveau provincial pour avis avant accord final.

La commission provinciale

compétente est tenue de formuler un

«avis», et, dans ce cas-ci, il a été totalement négatif et véritablement ravageur pour le projet.

LEEUW ACCORDE, ENFIN, LE PERMIS

Pourtant, à la surprise générale, le collège N-VA / CD&V a tout de même accordé le permis.

Il n’a donc pas été tenu compte de l’«avis» de la commission provinciale pourtant motivé et extrêmement précis.

…ET UN RECOURS EST AUSSITÔT INTRODUIT

Les opposants au projet, forts de l’avis, défavorable, de la commission provinciale, ont alors introduit un recours auprès du «Raad voor vergunningbetwistingen» (1), soit la juridiction compétente pour «juger»

les litiges concernant l’attribution de permis urbanistiques. Cette juridiction est un véritable tribunal. Elle est composée de juges, nommés à vie, ce qui devrait les rendre totalement indépendants et imperméables aux influences politiques.

Ce tribunal prend une décision qui est (presque) définitive (2).

Son arrêt, en ce printemps 2022, vient de tomber: le permis est, une fois encore, refusé !

Quelle suite le promoteur va-t-il maintenant donner à cet encombrant dossier ?

1) Conseil pour les litiges concernant les permis d’urbanisme

(2) Un recours, long et coûteux, devant le Conseil d’État est l’ultime démarche possible.

(11)

INFO POLITIQUE

Jeroen Bergers vient d’être élu à la présidence des Jeunes N-VA.

Son mandat court jusqu'en 2024, année des élections.

Âgé de 21 ans, étudiant en droit à la KU Leuven, déjà membre de la direction de l'organisation de jeunesse du parti nationaliste, Jeroen Bergers a emporté la présidence avec 57% des voix contre Glen De Waele, trésorier et délégué des Jeunes N-VA au sein du Conseil du parti.

Le nouveau président a affirmé ses convictions nationalistes «Ensemble, nous irons vers une patrie flamande indépendante, une bière à la main», a-t-il déclaré, et insisté sur l'activisme des Jeunes N-VA qu'il entend perpétuer.

En 2018, le jeune homme, originaire de Vilvorde, avait suscité la polémique après être apparu dans un reportage consacré au mouvement d'extrême-droite «Schild &

Vrienden» qui avait fait grand bruit. Il avait alors été écarté du Conseil flamand de la jeunesse mais avait conservé la confiance du parti!

Dans un clip de campagne, on voit Jeroen Bergers piétiner le drapeau belge ou l’utiliser comme torchon pour essuyer une table.

Moins sournois que les «vieux» de son parti, le nouveau président des «jeunes» ne tourne pas autour du pot. Il y va donc franchement…

La Belgique et donc aussi les Belges font l’objet de son mépris, illustré par des images qui démontrent, sans la moindre équivoque, ce qui anime ce sinistre individu.

Ceci confirme, encore une fois, que la N-VA est une nuisance - n’ayons pas peur des mots - car porter à la tête de son organisation «jeunes» un tel personnage est aussi un message politique.

Les jeunes N-VA et son président ne sont pas que quelques gamins en crise de puberté, ils sont l’avant- garde, les cadres de demain, de ce parti.

Tout ceci est donc un signal qui confirme, encore une fois, que cette formation politique met notre pays, mais aussi nos libertés, en grand danger !

Sources : Agence belga, Twitter, site 7 S 7

HONTEUX !

LE NOUVEAU PRÉSIDENT DES JEUNES N-VA INSULTE

LA BELGIQUE !

Dans un clip de campagne, on voit Jeroen Bergers

piétiner le drapeau belge ou l’utiliser comme torchon

pour essuyer une table

.

(12)

Les publications éditées par l’ASBL «Association Culturelle de Leeuw-Saint-Pierre» et par le groupe «PF+», ainsi que les coordonnées des mandataires francophones de la commune sont accessibles sur le site internet:

www.leeuw-saint-pierre.be

Les avis et suggestions des lecteurs sont toujours examinés avec attention.

P F + v o us in fo rm e:

C O L L E C T E D E S D É C H E T S M É N A G E R S SE C O N D S E M E ST R E 20 22

P O U R L ’E N SE M B L E D U T E R R IT O IR E C O M M U N A L

1 ) S a cs « N O IR » : ch a q u e V E N D R E D I . S a u f 1 1 n o ve m b re a va n cé a u J E U D I 1 0 n o ve m b re

2 ) S a cs « B L A N C » : ch a q u e M A R D I. S a u f 1 e r n o ve m b re re p o rté a u J E U D I 3 n o ve m b re

3 ) S a cs « B L E U » :

0 5 /0 7 , 1 9 /0 7 , 0 2 /0 8 , 1 6 /0 8 , 3 0 /0 8 , 1 3 /0 9 , 2 7 /0 9

1 1 /1 0 , 2 5 /1 0 , 0 8 /1 1 , 2 2 /1 1 , 0 6 /1 2 , 2 0 /1 2

4 ) P a p ie r/c a rt o n :

2 8 /0 7 , 0 8 /0 9 , 0 6 /1 0 , 0 3 /1 1 , 0 1 /1 2

5 ) C o lle c te à d o m ic ile d u v e rr e :

0 7 /1 0

6 ) D é c h e ts e n c o m b ra n ts à d o m ic ile (P a ya n t):

(A tte n tio n : u n iq u e m e n t s u r a p p e l p a r t é lé p h o n e a u : 0 2 /3 3 4 .1 7 .4 0 ).

2 7 /0 8 , 1 9 /1 1 P F + v o us in fo rm e:

L ist e d es p o in ts d e v en te d es sa cs o b lig a to ire s

(*)

* Colruyt Halle, Edingsesteenweg 300, 1500 Halle* Delhaize Halle, Basiliekstraat 130, 1500 Halle* Basteleus Freddy, Georges Wittouckstraat 45 1600 Leeuw* Livres et journaux Guy Gazet, Gagstraat 217, 1600 Leeuw* Colruyt, Chaussée de Mons 201, 1600 Sint-Pieters Leeuw* Delhaize Pajot, Chaussée de Mons 65/67, 1600 Leeuw* Drankenservice Schoentjes, Chaussée de Mons 747, 1600 Leeuw* Negenhof, Sint Stevensstraat 62, 1600 Leeuw* Maison communale, Pastorijstraat 21, 1600 Leeuw* Papeterie et journaux Cindy, Brusselbaan 232, 1600 Leeuw* Routan, Pastoor Vendelmansstraat 22, 1600 Leeuw* Makro, Chaussée de Mons 427, 1600 Leeuw* Oz Edos, Chaussée de Mons 313, 1600 Leeuw* Boucherie Wauters, Rink 32, 1600 Leeuw* Chin Chong, Kerkplein 22, 1601 Ruisbroek* TRQ (station service), Paul Gilsonlaan 18,1601 Ruisbroek* Van Cutsem Didier AVEVE, Meerweg 45,1601 Ruisbroek* Zarin, Fabriekstraat 144, 1601 Ruisbroek* Librairie papeterie De Markt, Postweg 136,1602 Vlezenbeek* Carrefour Drogenbos, Avenue Paul Gilson 455, 1620 Drogenbos* CORA, Drêve Olympique 15, 1070 Anderlecht (*) Sous réserve

Ont contribué à la réalisation

de ce

«PF+ Magazine»:

Tony Berckmans, Jean Cornand, Patricia De Busscher,

Lydie De Smet, Michèle Monnet.

Références

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