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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Bulletin n° 11 / 2017 Mercredi 26 avril 2017

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Faits marquants :  

Pommier & Poirier : 

  - Développement végétatif : diamètre des fruits

Pommier : 15-25 mm ; Poirier : 15-20 mm (secteur Basse Durance)

- Tavelure : la période à haut risque se poursuit. Dégâts importants sur Williams.

- Oïdium : présence fréquente

- Feu bactérien : sortie de symptômes. Risque selon les conditions climatiques.

- Puceron cendré : présence modérée sur pousses

- Carpocapse : début du vol en secteur Basse Durance, 1ères pontes en cours, 1ères éclosion attendues courant semaine prochaine selon conditions climatiques.

Poirier : 

- Tavelure : sortie importante sur Williams

- Psylle : stade œufs jaunes orangés, toutes 1ères larves de 2ème génération en plaine - Puceron mauve : activité en augmentation, à surveiller.

Cerisier : 

- Développement végétatif : J à début véraison

- Drosophila suzukii : légère baisse des niveaux de population - Mouche de la cerise : début des vols sur certaines parcelles

Toutes espèces : 

- Campagnol : activité en cours. Jeunes vergers à surveiller.

- Adventices : conditions très favorables; quelques parcelles avec pression fétuque élevée

Pour des raisons indépendantes de notre volonté,

ce BSV ne publie pas les données des modèles,

les animateurs épidémiosurveillance arbo étant dans l'impossibilité d'accéder à la plateforme Inoki centralisant les modèles utilisables en arboriculture

.

COMITE DE REDACTION DE CE BULLETIN :

Animatrice Filière Pomme/Poire : Myriam BERUD (Station d’Expérimentation La Pugère) Animatrice Filière Cerise : Clémence MAILLOT (Domaine Expérimental La Tapy) Suppléant : Vincent RICAUD (Chambre d’Agriculture de Vaucluse)

LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR : Chambres d’Agriculture de Vaucluse, des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute Provence,

(2)

D

EVELOPPEMENT VEGETATIF

 

Au 24 avril : Secteur Basse Durance : toutes variétés fruits 15-25 mm ; Alpes (sud) : Golden 12-14 mm.

C

LIMATOLOGIE

 

Un épisode de gel a touché la région entre le 18 et 21 avril.

Dans les Alpes, les dégâts sont importants sur certains secteurs sur des vergers non couverts par l’aspersion antigel.

Des températures minimales sous abri très basses ont été enregistrées sur les secteurs du Haut Buech et de La Motte du Caire (– 5.3°C, le 20 avril).

En secteur Basse Durance, quelques dégâts sont observés sur les secteurs de Charleval, Mollégès, Isle sur la Sorgue, Caumont, variables selon la mise en œuvre des protections anti-gel.  

 

Photos : petits fruits gelés sur Braeburn (source : GRCETA BD)

     

  

T

AVELURE

 

Les derniers épisodes pluvieux datent de début avril sur toute la région. Il n’y a pas eu d’épisodes contaminants durant la quinzaine écoulée. La maturation des spores s’est poursuivie, la prochaine pluie pourrait induire une projection importante de spores (dans la nuit de mardi 25 au mercredi 26 avril).

Pour les vergers ayant subi des aspersions (lutte anti-gel), des projections de spores sont intervenus sans contamination.

En secteur Basse Durance, des sorties de taches importantes sont observées depuis le 15-20 avril sur témoins non traités ou en vergers avec défaut de protection.

Pour les secteurs ayant eu une contamination le 6 avril, les sorties de taches théoriques étaient prévues au 17 avril (Isle sur la Sorgue, Cheval Blanc, Mallemort, Villelaure, Charleval).

Dans les Alpes, les 1ères taches ont été observées le 19 avril sur la Motte du Caire sur feuilles de rosette et le 24 avril sur le secteur de Monetier.

Les données du modèle Tavelure DGAL-Onpv/Inoki® ne peuvent pas vous être communiquées - cf. notes en rouge en 1ère page

Estimation du risque : Période à risque élevé en tous secteurs. Surveiller les prévisions météorologiques. Les prochaines précipitations pourront projeter un stock de spores important et induire une contamination selon les températures et durées d’humectation.

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POMMIER             Bulletin n° 11 / 2017 Mercredi 26 avril 2017  

 

       Secteurs Basse Durance & Alpin (suite)  

  

O

ÏDIUM

 

En tous secteurs, des repiquages sont observés (contaminations secondaires) de façon régulière comme chaque année depuis ces dernières campagnes.

Ces symptômes sont le résultat de l’infection de l’année passée. Les fleurs issues des bourgeons contaminés sont atrophiées, les rameaux sont courts et affaiblis. D’avril à juin, les contaminations secondaires se font en faveur d’une forte hygrométrie (la germination des conidies se fait en l’absence d’eau) avec des températures comprises entre 10°C et 33°C.

Estimation du risque : La gestion des parcelles vis-à-vis de l’oïdium devra s’effectuer en tenant compte de la sensibilité variétale et de l’importance des dégâts observés l’année dernière.

Méthode alternative : Les mesures prophylactiques sont à privilégier en supprimant les rameaux oïdiés qui constituent l’inoculum de départ.

  

F

EU BACTERIEN 

 

En secteur Basse Durance, des symptômes confirmés ont été recensés en vergers sensibles (Pink Lady). Les conditions climatiques ont été favorables au feu bactérien, surveiller attentivement les symptômes douteux.

Estimation du risque : La présence des dernières fleurs ou floraisons secondaires représente une porte d’entrée privilégiée de la bactérie, notamment en cas de pluie et surtout d’orage. Surveiller attentivement les vergers et porter une attention particulière aux jeunes vergers (plantations tardives et floraisons latérales au bois de 1 an).

Méthode alternative : Les mesures prophylactiques sont à privilégier en supprimant les organes atteints.

  

C

ARPOCAPSE

 

En secteur Basse Durance, le début du vol est confirmé, entre le 4-15 avril selon les secteurs (selon les captures de papillons sur les parcelles à pression du réseau - environ 25 parcelles). Les pontes sont en cours. Les premières éclosions devraient intervenir courant semaine prochaine.

Dans les Alpes, le vol n’a pas démarré.

Estimation du risque :

Les données du modèle Carpocapse DGAL-Onpv/Inoki® ne peuvent pas vous être communiquées - voir notes en 1ère page

Méthode alternative : La confusion sexuelle est mise en place dès le début du vol (au plus tard au 15 avril) en respectant les contraintes de pose (nombre de diffuseurs par ha, taille minimale de parcelles, pression maitrisée).

Papillon Cydia pomonella sur plaque engluée piège Delta

(4)

       Secteurs Basse Durance & Alpin (suite)  

 

  

T

ORDEUSE ORIENTALE

 

Un ralentissement des captures est enregistré dans les pièges à phéromone en secteur Basse Durance. Les éclosions de 1ère génération sont encore en cours.

Estimation du risque : La période de sensibilité à ce ravageur démarre à la chute des pétales. Les larves issues de la 1ère génération ne provoquent quasiment que des dégâts sur les pousses. Toutefois, il est important de maitriser cette génération afin de limiter l’impact de la prochaine génération qui, elle, pourra occasionner des piqures sur fruits.

Méthode alternative : La confusion sexuelle est mise en place dès le début du vol en respectant les contraintes de pose (nombre de diffuseurs par ha, taille minimale de parcelles).

  

P

UCERON 

C

ENDRE

 

En secteur Basse Durance, des foyers sont présents mais leur développement est limité.

La dynamique est d’un niveau plus faible que celle de l’année dernière ; il est signalé la présence d’auxiliaires (coccinelles, forficules).

Estimation du risque : Sur pommier, le risque de déformation des fruits et d’impact sur le retour à fleur l’année suivante est important avec le puceron cendré. La simple présence de ce puceron constitue le seuil de nuisibilité.

Méthode alternative : La gestion raisonnée de la fertilisation permet de limiter la pousse végétative et de réduire l’attractivité du verger pour le puceron cendré. L’aménagement de la protection et de l’environnement du verger peut contribuer à favoriser l’implantation et le développement des auxiliaires.

 

  

P

UCERON LANIGERE

 

En secteur Basse Durance, les colonies qui hivernent dans les crevasses des écorces, les chancres, les broussins se multiplient et ont commencé à migrer vers le bois de deux ans.

Il n’est pas encore observé de parasitisme.

Estimation du risque : Surveiller le développement des foyers sur pousses de l’année jusqu’à l’arrivée du parasitoïde Aphelinus mali, très bon régulateur de ce ravageur en période estivale.

Seuil de nuisibilité : Présence sur pousses de l’année et absence de régulation l’année précédente par Aphelinus mali  

   

  

P

UCERON 

V

ERT MIGRANT

 

Ce puceron est observé très ponctuellement en secteur Basse Durance.

Estimation du risque : Ce puceron provoque une légère crispation des feuilles. Il n’est généralement pas considéré comme nuisible, malgré son apparition précoce et ses colonies denses. Sa migration sur les racines de graminées intervient rapidement au cours du printemps.

 

  

H

OPLOCAMPE

Une parcelle sensible (Granny à Avignon-Montfavet) présente des dégâts significatifs:

observation de larves dans les fruits. Peu de dégâts dans les autres parcelles du réseau.

(5)

POMMIER             Bulletin n° 11 / 2017 Mercredi 26 avril 2017  

 

       Secteurs Basse Durance & Alpin (suite)  

 

  

A

CARIEN ROUGE

 

En secteur Basse Durance, on observe la dilution des populations dans la frondaison en développement. Des typhlodromes sont présents.

Estimation du risque : Avec le développement du feuillage ces populations printanières se « diluent » habituellement mais les conditions climatiques favorables (sécheresse et chaleur) peuvent entraîner un développement rapide et important. Réaliser des contrôles fréquents.

Seuil de nuisibilité : 50% de feuilles occupées par au moins une forme mobile d’acarien rouge en l’absence d’acarien prédateur, 80% en présence d’acariens prédateurs.

Méthode alternative : L’introduction d’acariens prédateurs peut permettre de limiter le développement des acariens rouges à condition d’aménager la protection du verger toute au long de la saison et en particulier en fin d’été (femelles hivernantes).

  

P

UNAISE

Présence faible et peu significative.

A cette époque, des piqures de nutrition sur petits fruits peuvent être à l’origine de déformations qui s’observeront lors du grossissement des fruits dans certains vergers (surtout les variétés bicolores Gala, Pink Lady®), souvent en bordure de parcelles, le long de haies, bois. Les fruits présentent des piqûres en cuvette avec un méplat dans le fond.

  

Z

EUZERE

Prévoir la pose des pièges en secteur Basse Durance en parcelle avec historique.

(6)

D

EVELOPPEMENT VEGETATIF

 

Au 24 avril : Secteur Basse Durance : Guyot Williams 15-20 mm Au 18 avril : Secteur Alpin zone nord : Louis Bonne (12 mm)

  

T

AVELURE Cf. § POMMIER.

 

Sortie importante de taches sur Williams sur fruits y compris sur parcelles protégées.

Estimation du risque : Le risque se poursuit. Les prochaines précipitations pourront induire une contamination importante selon les températures et les durées d’humectation.

  

F

EU BACTERIEN 

 

En secteur Basse Durance, la présence de la maladie est modérée (en nombre de parcelles atteintes et en intensité des symptômes). Cependant, des nouvelles parcelles touchées sont recensées notamment sur Guyot, n’ayant pas forcément un historique feu bactérien. Des symptômes sont également visibles sur Conférence et Alexandrine.

Dans les Alpes, pas de symptômes signalés.

Estimation du risque : La période à risque se poursuit. En particulier en vergers atteints les années précédentes, le risque de contamination est possible selon les conditions climatiques.

La présence des dernières fleurs ou floraisons secondaires représente une porte d’entrée privilégiée de la bactérie, notamment en cas de pluie et surtout d’orage. Surveiller attentivement les vergers et porter une attention particulière aux jeunes vergers (plantations tardives et floraisons latérales au bois de 1 an).

Méthodes alternatives : Cf. § POMMIER

  

C

EPHE

 

Cf. BSV n°9. NE PAS CONFONDRE AVEC DU FEU BACTERIEN.

Estimation du risque : Ces dégâts n’ont pas d’incidence en verger adulte. Une forte pression peut être pénalisante en pépinières ou jeunes plantations.

 

  

P

SYLLE

 

En secteur Basse Durance, des œufs jaune-orangés sont observés (stade majoritaire) avec les toutes 1ères larves jeunes. Les parcelles avec présence de psylle sont peu nombreuses et présentent en moyenne 10 à 20% de pousses occupées. Quelques parcelles présentent des niveaux de présence élevées (90% de pousses occupées). La présence de thrips est signalée.

Dans les Alpes, des adultes et des œufs blancs et jaunes orangés sont présents.

Estimation du risque : Les dégâts induits par les larves de 2ème génération et des générations suivantes peuvent être préjudiciables à la récolte à cause du miellat et du développement de la fumagine sur fruits.

Méthode alternative : A mettre en place à partir du mois de mai : lessivage, égourmandage.

  

P

UCERON 

M

AUVE

 

Activité en augmentation avec présence d’auxiliaires variables (forficules, syrphes).

Estimation du risque : La gestion des parcelles en préfloraison permet la maitrise de ce puceron. La virulence de ce puceron peut conduire à des dégâts majeurs induisant des pertes de récolte et des problèmes de retour à fleur l’année suivante.

Méthode alternative : Cf. Puceron cendré POMMIER

(7)

POIRIER Bulletin n° 11 / 2017 Mercredi 26 avril 2017  

 

  Secteurs Basse Durance et Alpins (suite)

  

P

HYTOPTE DES GALLES ROUGES

 

Idem BSV n°9 : quelques dégâts localisés et ponctuels, sont observés sur feuilles et poirettes.

Estimation du risque : En cas de présence du ravageur, l’infestation peut prendre de l’ampleur très rapidement. Contrôler les vergers sensibles.

  

A

NTHONOME DU POIRIER

 

Dans les Hautes-Alpes, présence d’adultes et de nymphes dans les bourgeons attaqués.

L’émergence des adultes est attendue.

Rappel du cycle : Les œufs pondus en automne à l'intérieur des bourgeons éclosent à la fin de l'hiver et au début du printemps. La larve se développe aux dépens du bourgeon à fleurs, dévorant les boutons floraux qui ne s'ouvrent pas ou parfois se dégagent irrégulièrement et se dessèchent avant, ou en pleine floraison. Les adultes apparaissent en avril-mai pour 5 à 6 semaines d’activité puis estivent et pondent en septembre. Certains individus peuvent hiverner et ne pondre qu'au printemps.

Estimation du risque : Les attaques de ce ravageur dans les bourgeons floraux peuvent être importants et causer des pertes pouvant aller jusqu’à la quasi-totalité de la récolte dans les cas extrêmes.

  

S

TEMPHYLIOSE

 

L’apparition de taches nécrotiques brunes – rougeâtres aux dimensions réduites, est à surveiller. Pas de symptômes observés en plaine à ce jour.

Estimation du risque : La période à risque s’étend de la floraison jusqu’à la récolte (automne). Les conditions chaudes et humides (rosées, irrigation) sont très favorables au développement du champignon pathogène.

Stemphyliose sur feuille avec halo rouge (à gauche) et sur fruits (à droite), pourriture sur la joue du fruit

souvent en cercles concentriques

(source : La Pugère)

   

  

S

EPTORIOSE

 

Les 1ères taches sont signalées en secteur Basse Durance.

Estimation du risque : Dans le cas d’attaques importantes, la défoliation précoce menace le verger.

Septoriose sur feuille avec pycnides (ponctuations noires) visibles au centre des taches.

(source La Pugère)

  

R

OUILLE GRILLAGEE

 

Des symptômes visibles mais peu fréquents.

(8)

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800

26-mars 31-mars 5-avr. 10-avr. 15-avr. 20-avr. 25-avr.

Malaucène Apt - Napoléon La Motte d'Aigues Carpentras - AB Carpentras - Belge Carpentras - Summit L'isle sur la Sorgue - Summit Ménerbes - Summit

Modène - Summit

D

EVELOPPEMENT VEGETATIF

 

Stade J Début véraison

Stades J à début véraison, selon les variétés et les zones géographiques. Le développement végétatif est en avance d’une dizaine de jours par rapport à 2016.

VARIETES Burlat Folfer Summit Belge

STADE PHENO. Début véraison

Début

véraison J J

 

D

ROSOPHILA SUZUKII

  S

ITUATION ACTUELLE

 : 

Le vol continue à s’intensifier depuis début avril (cf. graphique ci-dessous). Dans l’ensemble, les vols ont légèrement diminué cette semaine à cause des conditions venteuses de la semaine dernière.

 

Nombre de D. suzukii capturées dans différentes parcelles du secteur depuis le 16 Mars 2017

Estimation du risque :

Le risque d’attaque est présent dès la véraison des premières variétés.

Les suivis de piégeage révèlent la présence de femelles de Drosophila suzukii prêtes

(9)

 

CERISIER   Bulletin n° 11 / 2017

Mercredi 26 avril 2017

 

Mesures prophylactiques

Tous les facteurs qui favorisent les conditions humides au verger sont propices au développement de la drosophile : vigueur et irrigation excessives, enherbement haut...

 

P

UCERON NOIR

 

E

LEMENT DE BIOLOGIE

 

Le cerisier est l’hôte primaire du puceron noir. Les pucerons pondent les œufs à l’automne sur le cerisier qui hivernent sous cette forme. Les œufs éclosent au printemps au tout début de la floraison (stade D). Ils donnent naissance aux fondatrices : larves femelles qui vont créer les foyers. Plusieurs générations de pucerons se succèdent alors. Au cours de l’été, les pucerons prennent une forme ailée et quittent le cerisier pour migrer sur des plantes-hôtes secondaires (Gaillets,

Véroniques). Ils ne reviennent sur le cerisier qu’à l’automne, au moment de la ponte.

 

S

ITUATION ACTUELLE

 : 

Pas de foyers observés.

 

Estimation du risque :

Il est nécessaire d’être vigilant et de surveiller attentivement les vergers. Une fois les fondatrices installées, les colonies se développent rapidement. Protéger tout particulièrement les arbres greffés sur Tabel® Edabriz, porte-greffe sensible.

Méthode de lutte alternative

Favoriser et entretenir les auxiliaires naturels (Coccinelles, Syrphes, Chrysopes, Cécidomyies,…)

 

M

OUCHE DE LA CERISE

  S

ITUATION ACTUELLE

 : 

Le vol a débuté sur deux parcelles du réseau (Modène et Carpentras).

Les pièges chromatiques jaunes englués doivent être posés si cela n’a pas déjà été fait.

 

Estimation du risque :

Les premières pontes de la mouche ont lieu en théorie 7 à 10 jours après l’émergence de

(10)

M

ONILIOSES DES FRUITS

  E

LEMENT DE BIOLOGIE

 

Les Monilioses du cerisier sont principalement dues à deux champignons, Monilia laxa et Monilia fructigena. Morphologiquement et biologiquement distinctes, ces deux espèces sont cependant assez voisines au niveau des dégâts engendrés et des moyens de lutte mis en œuvre. Un troisième champignon engendre également des monilioses, Monilia fructicola.

Monilia laxa et M. fructicola attaquent les fleurs et les fruits ; Monilia fructigena n’attaque que les fruits.

 

S

ITUATION ACTUELLE

 : 

Rien à signaler.

 

Estimation du risque :

La cerise est sensible aux monilioses des fruits de la véraison à la récolte. La contamination a lieu si les conditions climatiques sont favorables à la germination des spores du champignon (pluies, humectation longue, absence de vent), si des blessures existent sur le fruit (éclatement, piqures d’insectes, microfissures, …) et en fonction du stock de conidies présent dans le verger.

Etre vigilant selon les conditions météorologiques annoncées sur les premières maturités d’ici la fin du mois.

G

EL

 

S

ITUATION ACTUELLE

 : 

Au niveau du réseau, une seule parcelle a été touchée à 100%.

Le gel a causé sur la majorité des vergers du réseau environ 10% de dégâts et principalement sur l’extérieur des arbres.

N.B. Ce Bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire, celle‐ci  ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d’Agriculture et l’ensemble des partenaires du BSV dégagent toute  responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun 

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