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Saint-Malo, le 5 novembre 1944

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Academic year: 2022

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Saint-Malo, le 5 novembre 1944

« Ma chère maman, chers tous,

Je viens en ce beau dimanche, froid mais ensoleillé, faire une grande causerie avec vous et aussi répondre à la longue lettre datée du 23 que maman nous a envoyée.

Nous sommes heureux de vous savoir tous en bonne santé, et pas trop privés de nourriture. Ici, la santé est meilleure, nous avons tous repris du poids sauf mon pauvre Louis qui a terriblement vieilli, ayant beaucoup souffert, mais avec un superbe courage. Les grands reprennent courage ; mais moi ce sera plus long. Il faut pourtant vivre quand même puisque la mort nous a épargnés. Mais parfois le courage m'abandonne, surtout que depuis la fin d'août mes 3 hommes ont la gale.

15 jours après mon retour, je l'ai attrapée avec Louis et maintenant Guy l'a puisqu'il couche avec Lily. Rien ne peut nous en débarrasser, les pharmaciens n'ont plus aucun produit ; nous n'avons rien pour prendre des bains et pas assez de linge pour nous changer, et pas de savon pour nous laver. Il faut vous dire que St Malo est aux 9/10ème réduit en cendres et que nous n'avons ni eau, ni gaz, ni chauffage au charbon. L'électricité va être mise à toutes les maisons qui restent debout. Ici nous l'avons, chez tante Titine aussi, Henri est allé ce matin lui mettre tout en marche et elle y vient tout à fait jeudi ou vendredi car elle est mise à la porte de la villa qu'elle occupait avec toute la famille Dion. René a acheté la maison du petit Placitre à mademoiselle Gabrielle, il prend le café qu'Yvonne doit tenir. Louise et ses enfants reprennent aussi leur logement car cette maison n'a rien non plus. Tante Titine aura un bel appartement où était Josset, elle le meuble avec ce qu'il reste à elle du 3ème et d'autres meubles achetés ici ou là. Moi je vis

complètement en garni dans les 3 pièces du fond chez Mme Guerrier mais je paie 400 francs par mois. J'ai déjà des ennuis avec les vieux Bourhis, qui ne veulent pas que je lave dans la cour. Quand donc retrouverai-je mon chez moi ? Ce n'est certes pas avec les 6000 francs que la ville m'a donnés que je pourrai acheter du meuble, puisque une chambre en bois teinté coûte 20 000 francs. Louis et Louise de Paramé m'ont donné les torchons et serviettes de toilette qui t'appartenaient, des chemises, caleçons et mouchoirs aux trois hommes, qui n'avaient rien pour se changer. Et moi les petites Thomas "garçons de café" m'ont donné du linge à leur mère qui est morte, mais il faut tant de choses encore. J'ai essayé d'avoir des draps dans une vente, mais impossible : 670 francs + 20 pour 100 un malheureux petit drap de divan très usagé ; les bons draps montaient à 1600 – 1800 francs pièce. Il faut donc nous résigner à attendre de longs mois. Puisque notre santé est bonne, c'est l'essentiel. À St Malo la nourriture est parfaite. Pain presque blanc à

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discrétion, nous en mangeons 9 livres presque tous les jours, boucherie tous les jours avec bœuf, veau, mouton, charcuterie comme avant guerre avec le porc frais 3 jours par semaine ; les légumes, les pommes, les châtaignes à foison, mais par contre aucune épicerie, ni café, ni sel, ni savon, ni lessive et très peu de lait, le tout faute de transport. Tu vois ma chère maman que le principal ne nous manque pas.

Mais aussi nous avions besoin de cela. Les petits vont en classe rue de Toulouse à l'école laïque des filles qui fait école mixte. Le curé habite chez la bonne Guittaux, rue Ste Anne, les autres prêtres à Paramé. La chapelle des frères sert de

Cathédrale. 2 mariages y ont été célébrés la semaine dernière ; Lily a repris son poste à Rocabey et Henri est toujours électricien à la C.E.N.I.E. et mon Louis est à Rocabey lui aussi, quoique à St Malo la poste n'est pas complètement détruite, certains bureaux peuvent servir. Mais comme presque toute la population habite Rocabey, Courtoisville et Paramé, toutes les administrations sont en banlieue. Mme Guerrier est bien, ainsi que ses enfants et petits-enfants, les petites vont en classe avec Myèse, ainsi que Joëlle Vimont. Nénette et Cécette ont un peu de nouvelles de leur mari et Albert sait l'anéantissement de sa maison et l'exode des siens. De Thé- Thé les nouvelles sont très bonnes : après avoir fui Péronne quelques jours, ils ont retrouvé leur maison un peu abîmée mais habitable. Armand, tout en étant à la Chambre de Commerce, donne un cours d'anglais à des enfants, et est interprète d'une unité américaine cantonnée dans la ville et Thé-Thé a chez elle en pension un colonel américain. Mme Vimont est de retour à St Malo elle aussi, à la pension Sainte-Thérèse intacte qui est louée par appartements ; il y a 1 mois elle a eu un beau petit garçon de 8 livres qui n'a vécu qu'1/2 heure. Ils en ont beaucoup de chagrin. Elle a retrouvé presque tout son meuble qu'elle avait emporté avec elle.

Son mari a repris son travail à la compagnie Lebon. Mme Viard est partie à Laval et n'a pas revu St Malo. Son mari ayant été blessé grièvement ne va pas encore très bien. L'oncle Alfred et tante Marie sont bien ; mais après être allé voir St Malo et assister au service d'Alfred P., ils sont repartis pour Fougères où ils n'ont que des carreaux cassés. Geneviève a une belle petite Anne-Marie depuis le 28 août et tous 3 doivent venir à Noël. André trouve le temps long là-bas, et a bien hâte d'être en France. Il sait ce qui se passe ici mais n'a rien appris pour son frère.

Il écrit des lettres qui ne mettent pas 1 mois à venir. René est contre-maître au déblaiement et son neveu Henri Juhel et Elie Tardivel sont sous ses ordres. Louise est toujours la même et Jeannine ne fait rien ; à elles deux, elles ont assez du petit à s'occuper, qui est superbe. De Léocadie je suis sans nouvelles fraîches mais, vers la mi-septembre, son cousin est venu nous voir à Paramé et nous a dit qu'elle se remettait très lentement, ayant été 1 mois auparavant violée dans un champ par des nègres américains qui l'ont laissée à demi-morte sur le terrain. Je vais lui écrire un de ces jours car ce long silence m'inquiète.

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Je vais maintenant vous dire de mon mieux ce que nous avons subi depuis la fin de juillet. Le samedi 29 juillet, Louis et Lily sont payés de leur mois mais doivent rester à la poste, malgré l'absence de trains et de courrier. Chaque matin, ils doivent signer leur présence au bureau donc impossible de partir. Henri est licencié, mais nous ne voulons pas partir et en laisser deux derrière nous. Il est trop tard pour envoyer du meuble ou autre, nous sommes bloqués dans St Malo, plus le droit de sortir pour faire les courses. La semaine du 23 au 30, il fallait faire vite et ne pas rester dans les rues, les obus tombaient partout. Le dimanche 30, nous commençons nos nuits dans les caves, sans dormir naturellement. Pendant les messes, le clocher est atteint ; la vie n'en continue pas moins avec de rapides descentes à la cave dans la journée, car nous montions encore manger là-haut ce jour-là. Toute la semaine fut dure du 30 au 6 août. Presque pas à manger car nous ne pouvions quitter nos maisons, les uns ou les autres tremblaient quand l'un de nous partait chercher du pain. Nous étions : nous 4, Mme Vimont mère, Mr Mme Viard et François, Mme Lemée et ses deux fils, Mme Thomas-Pépin, Mr Lossois, un vieux de 65 ans, et Melle Hingant. Nous couchions sur des matelas, fauteuils garnis d'oreillers, chaises longues, etc. Il fallut s'organiser pour manger et à partir de ce moment, nous avons entamé les conserves, biscuits, sucre, thon, viande, beurre, oeufs,

tomates. Nous mangions toujours froid. Quand il y avait accalmie, nous montions un peu dans le couloir prendre l'air, mais les boches tiraient sur tous ceux qui se montraient dans la rue. Par les uns et les autres on entend dire que les messes auraient lieu. Moi je vais à 7 heures, c'est assez calme, il fait beau, c'est le 6 août.

Depuis 8 jours déjà nous étions à peine débarbouillés. Les garçons se préparent pour l'autre messe mais déjà la mitraille crache partout car les Allemands sont dans St Malo et les Américains sont sur le Sillon, le quai Duguay-Trouin, la gare. Paramé est libéré depuis quelques jours déjà, si bien que les Américains veulent anéantir la Cité, la Hollande et Cézembre, qui tirent à tout casser sur la ville et la banlieue. Mais les obus des uns et des autres tombent sur la ville, l'angoisse nous prend. L'aviation arrive et les bombes pleuvent, plus moyen de sortir. À une accalmie, Henri court à l'église, sur la porte c'est écrit : « plus de messe ». Il revient comme un fou, la ville brûle déjà à la Porte St Vincent. L’église est de nouveau atteinte dans l'après-midi du dimanche 6, sous un beau soleil.

Malgré la mitraille, nous montons chez nous voir par les fenêtres ce qu'il se passe.

Le clocher est tombé, les maisons flambent. La nôtre est intacte. Par la fenêtre de la salle, nous voyons près des écluses les bateaux allemands sabordés, la porte de Dinan en est obstruée. L'aviation ne cesse, le siège de St Malo s'aggrave. Vite nous redescendons à la cave, pour ne plus en sortir jusqu'à la fin pensions-nous, et on croyait que le lendemain tout serait fini. Vers 9h le soir, ce terrible dimanche 6, les Allemands sont descendus dans les abris, et sous la menace de leurs mitraillettes,

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ont sommé tous les hommes de se rendre au Château comme otages. Tous les nôtres dans la cave sont partis, la séparation fut atroce. Quelle nuit nous avons eue...Au matin, nous avons su par les voisins que tous n'étaient pas partis, certains vivaient cachés derrière des barriques et les autres, au nombre de 365, venaient de partir au Fort National sous une pluie de bombes et d'obus. Là, ils ont vécu des maigres réserves que je leur avais données, et de ce que la défense passive pouvait leur porter. Peu de chose. Le lundi 7 vers 7h du soir, notre maison est frappée d'un obus en pleine façade. Nous avons été ébranlés jusque dans la cave. Le 1er émoi passé, je suis montée seule me rendre compte des dégâts car en tout nous n'étions plus que 6 femmes seules. Les dégâts intérieurs étaient plus grands que ceux extérieurs ; je demande le calme et nous recommençons nos prières, en commun. 3 hommes de la défense passive viennent et nous disent d'évacuer l'immeuble. Les autres abris étaient déjà pleins. Mme Viard est recueillie par Mme Moisan, et moi par Mme Billon. Nous étions dans l'abri Augrain, au 15 rue de Toulouse. Avec le chagrin, les émotions, me voilà indisposée ; je passe une serviette, le lendemain je passe un torchon, et ma serviette sale je me sauve pour la jeter dans mon baquet dans ma cour. J'étais seule dans la rue quand un obus de 220 tiré de la Cité, comme celui qui a atteint notre maison, tombe sur le comptoir d'escompte à 4 ou 5 mètres de moi.

La fumée, la poussière m'aveuglent. Je n'ai pas crié, je n'ai rien eu, mais je ne voyais rien. Je ne sais pas comment j'ai regagné l'abri au milieu des verres, des pierres, des fils électriques et téléphoniques. On m'a réconfortée car je venais de l'échapper belle, et je ne suis ressortie que le mercredi 9, au moment où le feu gagnait l'hôpital. Malgré les Allemands qui ne voulaient pas qu'on l'éteigne, on demande des volontaires. Avec d'autres je pars, la bombe était tombée rue des Hautes-Salles (ndlr : actuelle rue des Bouchers), le feu prenait partout, on

faisait la chaîne, bien impuissants que nous étions à le maîtriser. Une maison à côté s'écroule. Prise à nouveau sous l'avalanche de débris et de poussière, je perds

l'équilibre et voulant me retenir, enfonce mon pied de tout mon poids sur la

charpente du toit remplie de grosses pointes rouillées. Je n'ai pu me dégager seule : 3 hommes qui s'étaient camouflés ont pu arracher le madrier dont la pointe s'était repliée dans mon pied, d'où déchirure à la sortie, mais je ne souffrais pas. Montée sur le dos d'un jeune homme, j'ai fait mon entrée à l'hôpital. D'autres femmes étaient légèrement blessées à la tête. Seuls les docteurs Descottes et le père Page étaient là pour soigner les blessés qui mouraient comme des mouches et que l'on enterrait sans cercueil sur le grand Placitre, dans les tranchées-abris évacuées. Les autres docteurs étaient enfermés au Rosais, au service des Allemands. Tous les blessés étaient dans une cave, et cela sentait bien mauvais. Après une piqûre anti- tétanique au ventre et un pansement sommaire, sœur Odile présente là vient me voir, mais je perds connaissance. Il était midi 1/4. Elle m'a dit après l'inquiétude des

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docteurs à mon sujet, car d'autres blessés plus graves venant d'arriver, les infirmiers m'ont retransportée à mon abri, avec le jeune homme qui m'a bien

soignée. Pierre Perzo se sauvait sous le feu pour voir ce que je devenais et refaire mon pansement, mais je n'ai repris connaissance qu'à 6h du soir après avoir eu 2 piqûres de camphre. La nuit, j'ai un peu reposée sur mon brancard. Le lendemain, j'ai appris que le Fort National était touché par des obus allemands et

américains, et qu'il y avait morts et blessés. Un homme avec un drap blanc sur le dos s'était sauvé chercher du secours ; vous jugez de mon angoisse. Mme Viard va voir les blessés à l'hôpital quand on a su qu'ils étaient arrivés, elle y voit son mari avec les bras cassés, blessé à la tête et au dos. Les miens vivants, toujours là-bas.

Ils ont enterré les morts au nombre de 11 sur le fort, mais le courage de Louis a été grand, car les deux gars ont été terrifiés, ainsi que les fils Lemée. Ils ne

connaissaient pas la guerre et tant de sang leur a fait peur toute la nuit. Louis avait les blessés près de lui et ses gars et les fils Lemée en syncope. Les morts et les blessés étaient allongés, mais les autres debout n'ayant pas de place. Les miens avaient chacun leur couverture, ils en ont donné 2 pour les blessés et ne les ont pas revues. Le blessé que Lily avait près de lui avait la cervelle qui sortait à chaque respiration, un autre près de Louis avait le ventre ouvert. En tout, au Fort, il y eu 19 morts. L'inquiétude et la faiblesse me gagnaient et mon pied me faisait mal. La fièvre m'a prise et sans cesse je disais que je ne reverrais pas mes 3 hommes. Le samedi 12, la place Brevet prenait feu. Il ne restait que la rue de Toulouse comme abri et les rues St Philippe et d'Orléans pour les 2000 personnes. Je nous voyais brûler vifs dans nos caves. Depuis 3 jours, je n'avais plus de pansements de fait, plus moyen de sortir personne. Le feu crachait de toute part, on était en enfer. Je souffrais beaucoup, la fièvre montait. Le dimanche 13 août, la défense passive vient donner l'ordre d'évacuer la ville de toute urgence, ayant obtenu une trêve d'une heure des deux belligérants. Mon chagrin fut sans borne quand j'ai vu que

personne ne pouvait m'emmener sur mon brancard, chacun essayant d'emporter le plus d'objets. Je fus quand même remontée avec combien de difficultés de notre cave Augrain. Là, les blessés de l'hôpital se rendaient rue de Toulouse et de Dinan pour faire convoi. Un blessé, puis d'autres, sont amenés à dos d'homme. Il fallut donner mon brancard. Le petit Millon est allé dans mon couloir chercher ma

remorque et c'est ainsi que je partis, souffrant le martyr avec 40° 2/10 de fièvre, frôlant la mort à chaque tour de roue entre les mines. Les Américains étaient à Franklin, et à la grotte aux fées les camions et ambulances nous ont bien soignés.

J'ai d'abord été transportée à Moka et à 10h le soir aux Chênes, car il fallait que mon pied soit opéré. Posée sur un lit sans drap, sans couverture, la nuit a quand même passé. Mais mes hommes, combien j'ai pensé à eux. Le lundi matin 14, mes trois hommes entrent dans la salle, méconnaissables de crasse et de fatigue autant

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que d'épouvante. C'est dans les larmes que nous nous sommes retrouvés. Quand ils ont vu les civils quitter la ville, un homme s'intitulant le chef a donné l'ordre de fuir le Fort, et sous la mitraille tard le dimanche soir les miens ont pu passer à travers les balles et les éclats d'obus. Quelle joie de se revoir. Ils ont été aux Chênes 8 jours, couchés et nourris, ainsi que Mme Guerrier et Cécette échouées là elles aussi. Mais le 19 ils sont allés chez Louis, car ils avaient besoin de de débarbouiller tous et de changer de linge, depuis 3 semaines qu'ils n'avaient rien retiré de dessus leur corps pas plus que leurs chaussures. Moi non plus du reste, j'étais couchée en robe.

Le 15 août, j'ai pu communier mais souffrant beaucoup. Ce jour-là, notre maison a été touchée sur le toit, dans la chambre d'Henri, d'un deuxième obus, et c'est là, le 18 ou le 19, qu'elle a brûlé nous a dit un pompier. J'ai été opérée le 16 août, ouverte sous le pied et le 24 au soir j'étais emmenée chez Louis, où Louis et Louise venaient d'arriver car le lendemain, avec Mme Guerrier qui n'a pas quitté mes hommes, on fêtait la St Louis. Trois semaines après, car je ne pouvais toujours pas marcher, j'entrais en garni chez Mme Guerrier, c'est-à-dire le 15 septembre. Le 5 octobre, les 2 petits étaient de retour parmi nous. Mais triste réalité de ne rien retrouver de tout ce qui vous est cher, et c'est si difficile d'oublier, d'avoir vu de si près ce que nous avons vu. Enfin, quand tu reviendras, les maisons ne seront plus délabrées car la place sera nette, toutes les pierres étant emmenées dans les grèves de Chasles. Je pense que mon récit bien abrégé vous intéressera et vous fera plaisir.

Vous vivrez un peu notre triste réalité. Reprends courage ma pauvre maman, il le faut bien. Tante Titine est très courageuse.

Au revoir tous, je pense que les petits sont de bons écoliers. Et dis à Didile que

Monique est sûrement au ciel ; elle a été tuée sur le coup dans son abri par un éclat d'obus qui lui a mis la cervelle à nu. Le mardi 8 au soir, l'obus est entré dans

l'abri, il y eut morts et blessés. Je t'envoie notre nouveau journal régional (ndlr : Ouest-France), il te donnera des nouvelles de notre cité malouine. Tous les 6 nous nous unissons pour vous embrasser bien affectueusement en commençant par maman, Germaine, tonton Paul, Michel, Didile et bonnes amitiés à la famille Dhainaut. »

Marie-Thérèse

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