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Academic year: 2022

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les chantiers

LEROY MERLIN Source 2021 N°46

tous les savoirs de l’habitat

Djaouidah SEHILI, sociologue du travail Patrick ROZENBLATT, sociologue du travail Tanguy DUFOURNET, sociologue du travail Sandra VILLET, dessinatrice et designeuse

Synthèse

L’essor du « Travail multi-situé chez Soi »

et les modalités spécifiques d’organisation du travail

Vers des idéaux-types de maîtrise des espaces et des temps ?

VOLET 2

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les chantiers

LEROY MERLIN Source

L’émergence du « Travail chez soi » ...3 Le « Travail multi-situé chez Soi » : l’enjeu de la maîtrise

des temps et des espaces de l’habiter ...5 Six idéaux-types du « Travail multi-situé chez Soi » ...6 Un apprentissage du « Travail multi-situé chez Soi »

par tâtonnement ...8

Djaouidah SEHILI, sociologue du travail Patrick ROZENBLATT, sociologue du travail Tanguy DUFOURNET, sociologue du travail Sandra VILLET, dessinatrice et designeuse

Synthèse

L’essor du « Travail multi-situé chez Soi »

et les modalités spécifiques d’organisation du travail

Vers des idéaux-types de maîtrise des espaces et des temps ?

VOLET 2

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Dans le volet 1 (2015-2018) de la recherche « L’essor multi-situé du

“Travail chez Soi” : Vers de nouveaux enjeux de sociabilité et d’affectivité spatio-temporels ? », nous avons confirmé, à l’instar d’autres recherches en sociologie du travail, que de nouvelles formes particulières de mise au travail sont apparues. Également dites, un temps, « atypiques », du fait qu’elles se distinguent du modèle dominant des années 50 à 70 (CDI, temps plein et unicité de l’employeur), ces formes complexes de mise au travail redéfinissent fondamentalement les organisations collectives, jusqu’alors principalement fondées sur les métiers et les professions, et durablement situées dans un même espace de production.

Elles combinent des noyaux de permanent.e.s, parfois sous statuts différents (CDI/CDD/Intérim), l’usage de travailleur.se.s en régie in situ, l’usage de services externalisés. Et elles introduisent, surtout depuis ces vingt dernières années, une mixité des temps et des lieux de l’intervention productive permettant de déplacer « hors les murs » de l’entreprise tout ou partie de la réalisation des missions inscrites dans les contrats de travail, dans un travail « multi-situé »,

vers l’extérieur (coworking) et vers le domicile (« Travail chez Soi »).

Depuis 2015, notre équipe de trois sociologues étudie le « Travail chez Soi » en tant que mutation spécifique du travail qui s’installe dans le domicile. Cette transformation se trouve au croisement d’une pluralité de processus imbriqués liés à : l’essor de la numérisation (TIC), l’accélération des rythmes de travail sur le mode de l’urgence et de l’immédiateté, la raréfaction de l’emploi conduisant les individu.e.s à produire leur propre activité professionnelle (incitation forte à l’auto-entreprenariat et au statut d’indépendant.e.s), etc.

L’émergence du

« Travail chez Soi »

La recherche explore le travail professionnel qui se déroule en d’autres lieux notamment quand il investit, sous des formes originales, le domicile dans une forme que nous avons alors d’abord conceptualisée comme étant « le Travail chez Soi ».

LES CHANTIERS LEROY MERLIN SOURCE SEPTEMBRE 2021 SYNTHÈSE | L’ESSOR DU « TRAVAIL MULTI-SITUÉ CHEZ SOI » ET LES MODALITÉS SPÉCIFIQUES D’ORGANISATION DU TRAVAIL

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Face au modèle dominant d’un travail représenté un temps comme concentré et contrôlé dans des espaces productifs délimités, comme l’usine ou le bureau, le volet 01 a exploré le travail professionnel qui se déroule en d’autres lieux notamment quand il investit, sous des formes originales, le domicile dans une conception que nous avons alors d’abord conceptualisée comme étant « le Travail chez Soi ».

Ce volet a étudié principalement comment ce phénomène se déploie, au regard de populations très diversifiées, afin d’établir les organisations et les conditions de la mise au travail et d’éclairer la résolution des enjeux de sociabilité et d’affectivité reliés

à l’appropriation du logement.

Trois approches méthodologiques ont été

investiguées : l’observation exploratoire in situ menée dans les magasins LEROY MERLIN ainsi qu’un techshop, complétée

ultérieurement par des observations menées dans plusieurs lieux de co-travail ; une approche statistique menée à partir d’un questionnaire ; et enfin, une approche ethnographique menée auprès de

20 personnes et qui comprend des entretiens qualitatifs, un recueil de photos et de plans ; des entretiens filmés. Les résultats nous ont permis d’identifier et de mettre en perspective quatre rapports sociaux qui, selon nous, mutent considérablement. Soit les rapports : à l’espace extérieur (hors du domicile), à l’espace intérieur (au sein du domicile), aux temps sociaux et à la représentation de soi.

Anticipation de la circulation de travail et intime au sein du logement d’Élise.

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LES CHANTIERS LEROY MERLIN SOURCE SEPTEMBRE 2021 SYNTHÈSE | L’ESSOR DU « TRAVAIL MULTI-SITUÉ CHEZ SOI » ET LES MODALITÉS SPÉCIFIQUES D’ORGANISATION DU TRAVAIL 5 retour sommaire

↗ S’appuyant sur ces premiers acquis de recherche, le volet 2 (2018-2021), « L’essor du “Travail multi-situé chez Soi” et les modalités spécifiques d’organisation du travail : Vers des idéaux-types de maîtrise des espaces et des temps ? », approfondit ces mutations en les interrogeant à l’aune des rapports du genre, de l’âge, des professions et des insertions sociales afin de mieux expliciter les modes de sociabilité domiciliaire (type de relation entre les habitant.e.s).

↗ Progressivement, et en lien également avec les mesures de confinement de 2020, nous avons reformulé la notion de « Travail chez Soi » en « Travail multi-situé chez Soi ». Le concept de « multi-situé » implique de prendre en compte d’autres dynamiques qui contribuent à l’éclatement des logiques du travail et de l’habiter.

Comme nous le démontrons, celles-ci ont à voir avec les formes de mobilité ou de déplacement promues par le lexique managérial et politique du « travail nomade », logiques constitutives de représentations contrastées qui permettent de mieux comprendre les traits généraux et les pratiques sociales plurielles qui peuvent en découler. Nous avons ainsi renforcé notre hypothèse selon laquelle trois logiques donnent à voir l’imbrication et la complexité des dynamiques propres à l’essor du « Travail multi-situé chez Soi » :

- la logique de l’habiter qui se déploie au sein de l’intérieur du domicile et correspondrait à la régulation des rythmes, des temps et de l’occupation des espaces (intimes et collectifs). Comme pour l’horloge,

sa mécanique est rodée, continue, fluide : chaque individu.e au sein de la maisonnée y trouve sa place, son ancrage, et, pour ainsi dire, sait quel rôle habiter ;

Le « Travail

multi-situé chez Soi » : l’enjeu de la maîtrise

des temps et des espaces de l’habiter

- la logique de l’asynchrone est, quant à elle, l’expression d’une extériorité propre aux injonctions du travail : la collusion de l’immédiateté et de l’urgence produisant sur l’habiter et son « ordre » une forme d’anarchie.

En somme, cette logique est inhérente à l’intrusion du « Travail multi-situé chez Soi » et vient « perturber » les arrangements propres à la logique « ancrée » de l’habiter ;

- la logique de « l’open space » est celle de la déstructuration des espaces et des temps, transformant l’habitant.e sédentaire en un.e nomade travailleur.euse : « partout, tout le temps, sur tous les supports ». Elle est celle

de l’hybridation des individu.e.s et de leurs outils de travail. Pour répondre aux injonctions du travail, le téléphone et l’ordinateur deviennent des prothèses mémorielles, assurant

la connectivité et la gestion des flux de l’immédiateté.

↗ C’est au travers de ce cadre conceptuel que le volet 2 questionne et analyse particulièrement : - l’expansion du « Travail multi-situé chez Soi »

telle qu’elle a été initiée dans le premier chantier de recherche volet 1 ;

- l’approfondissement des trois logiques contrastées de gestion de l’espace et du temps à l’aune des tensions et des processus de résolution des conflits ; des conséquences pratiques sur les types de relation (dimensions temporelle, spatiale, matérielle

et émotionnelle) et les modes de sociabilité domiciliaire ;

- la distinction de ces logiques et leurs

conséquences à l’aune d’une approche situant le genre, l’âge, les professions et insertions sociales des habitant.e.s.

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Six idéaux-types

du « Travail multi-situé chez Soi »

À partir de la trilogique présentée plus haut

et de l’approfondissement de notre enquête qui s’est focalisée, dans ce volet 2, sur quinze configurations particulières

(représentatives d’une approche longitudinale sur quinze enquêté.e.s et leur entourage), nous avons abouti à l’élaboration

de six idéaux-types1 :

Le « Travail multi-situé chez Soi encadré » : les modalités du travail sont régulées par une gestion rationnelle des temps et des espaces ;

Le « Travail multi-situé chez Soi non encadré » : les rapports aux temps et aux espaces sont complètement aliénés au rapport au travail ;

Le « Travail multi-situé chez Soi domestiqué » : les rapports aux temps, mais aussi plus subtilement les rapports aux espaces sont appropriés, afin de mieux vivre le rapport à l’emprise du travail ;

Le « Travail multi-situé chez Soi non domestiqué » : l’intrusion du « Travail multi-situé chez Soi » est peu maîtrisée par une gestion de son espace et de son temps malgré un processus d’apprentissage et d’expérience en cours ;

Le « Travail multi-situé chez Soi ritualisé » : les rapports aux espaces, mais aussi plus subtilement les rapports aux temps sont appropriés par la mise en œuvre de ritualisation permettant de mieux les ajuster à l’intrusion du « Travail multi-situé chez Soi » ; Le « Travail multi-situé chez Soi non ritualisé » : les rapports aux espaces et aux temps sont déstructurés du fait d’une absence de mise en œuvre d’une ritualisation ne permettant pas de formaliser les transitions de temporalité et d’une activité à une autre.

1 - L’idéal-type est un objet-outil classique de la sociologie. Nous pourrions le définir comme « une construction intellectuelle obtenue par accentuation délibérée de certains traits de l’objet considéré. Cette création conceptuelle n’est pas sans lien avec la réalité observée, mais elle en présente une version volontairement stylisée ». L’idéal-type implique non seulement une façon caractéristique de concevoir, conceptualiser, penser ses analyses, mais il sous-entend aussi une manière spécifique de percevoir et concevoir l’activité sociologique (comme celle qui détermine des régularités et des schémas généraux) et, enfin, une façon particulière d’analyser ses données.

Le « Travail multi-situé chez soi non encadré » : un rapport aliéné au travail chez Justinien.

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Les idéaux-types enrichissent, complètent

et déploient le modèle trilogique en l’illustrant. Nous les avons conçus pour

« situer » nos quinze configurations en fonction de leur maîtrise du temps et de l’espace selon plusieurs caractéristiques qui leur sont constitutives en lien avec les situations personnelles (genre et situation maritale), les formes de l’habiter (type de résidence et statut d’occupation) et les modalités et rythmes de travail (type d’activité, usage des TIC et de sas de décompression).

Pourquoi examiner plus particulièrement

la « maîtrise » alors que nous avons travaillé jusqu’alors plus largement le « rapport » aux temps et aux espaces ? Parce que d’une part les rapports aux temps et aux espaces doivent se penser comme imbriqués, les uns avec les autres. Et d’autre part, parce que le niveau de maîtrise de l’un et/ou de l’autre est très variable, voire profondément inégal, selon les personnes. En somme, la « maîtrise » permet de penser les disjonctions de l’espace- temps du Travail, et in fine de situer chacune de nos configurations dans l’un de ces deux ensembles.

Ainsi, pour ce volet 2, les six idéaux-types

permettent de réorganiser nos analyses non plus de manière transversale selon les rapports aux temps, aux espaces, à soi, mais de manière à donner à voir comment ces rapports se (co-)construisent spécifiquement au sein de chacun d’eux. Ce faisant, si nous interrogeons à nouveau nos configurations à l’aune du rapport au travail (statut/profession

/outils), du rapport aux temps (synchrone/

asynchrone), aux espaces (intérieur/extérieur) et du rapport à soi (bien-être/mal-être, santé mentale, aliénation/jouissance, etc.), nous complétons l’analyse produite lors du volet 01. Autrement dit, la reprise de ces différents rapports sociaux se nourrit des résultats précédents et les complète, autant que possible, dans une perspective multifactorielle imbriquant, en particulier, le genre, la classe, l’âge.

C’est pourquoi, dans le protocole

méthodologique, aux entretiens s’est adjoint une approche graphique importante puisque nous avons également voulu rendre compte des rapports sociaux étudiés en mobilisant l’usage du dessin. Ainsi, une dessinatrice et designeuse a rejoint notre équipe. Le dessin nous a paru être une manière spécifique et complémentaire de l’approche sociologique pour travailler le rapport à l’espace et aux temps, tout autant que leur maîtrise. Il a été présent à toutes les phases de la recherche notamment pour analyser et comprendre les différentes configurations et leurs

rattachements aux idéaux-types. En tout état de cause, nous pouvons distinguer plusieurs niveaux et registres de l’image : le relevé de plan habité qui documente l’espace et qui est aussi le support d’une médiation avec les habitant.e.s ; le dessin qui rend compte de l’interprétation des habitant.e.s ; le dessin qui rend compte de l’interprétation des sociologues ; le dessin qui rend compte de l’interprétation de la dessinatrice.

Le travail multi-situé chez soi domestiqué en situation : tâtonnement, formation et apprentissage du Travail chez Soi chez Pierrette.

Délimitation symbolique du « Travail multi-situé chez Soi ritualisé » chez Lucie et Hugo.

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En se saisissant des conséquences de ces mutations structurelles sur l’organisation du travail, ainsi que sur les systèmes et les conditions d’emploi, nous avons tenté de répondre à la question suivante : que produisent les mutations du travail en cours sur les représentations de l’espace et du temps de l’habiter, ainsi que sur les relations que nouent les habitant.e.s au sein de leur maisonnée produisant ainsi des configurations et idéaux-types spécifiques ?

Un apprentissage du « Travail multi-situé chez Soi » par tâtonnement

L’essor du « Travail multi-situé chez Soi » implique des phases

d’apprentissage par tâtonnement. Mais, contrairement aux cadres habituels de formation, le « Travail multi-situé chez Soi » impose aux individu.e.s de construire leur propre structure professionnalisante comme une forme d’appropriation nouvelle des espaces-temps de leur chez-soi.

Ainsi, les données recueillies auprès des enquêté.e.s mettent en relief le processus d’apprentissage qui continue à s’imposer aux un.e.s et aux autres. De ce point de vue, le chez-soi est bien un espace dans lequel nous devons dorénavant apprendre à travailler en y habitant.

Cela confirme une hypothèse forte qui concluait le rapport du volet 1

sur l’émergence d’une forme hybride que nous avons nommée « Trabitat ».

Elle est cette logique propre aux transpositions du modèle organisationnel de l’open space de l’entreprise au domicile qui vient s’imposer durablement et troubler les frontières classiquement admises entre l’ordre « productif » et « reproductif ». Elle façonne toutes les représentations encore actuelles sur l’intimité propre à l’habitat et les façons d’habiter.

Elle est une forme originale brouillant la perception des espaces et des temps entre impératif du travail et intimité du chez-soi. Le « Trabitat » n’a plus qu’à construire le cadre juridique de sa légitimité. Mais n’est-ce pas, in fine, ce qui s’est produit de manière fulgurante avec la mise en place des confinements dans le cadre de la pandémie de Covid-19 ?

Le chez-soi est un espace

dans lequel nous devons dorénavant

apprendre à travailler en y habitant.

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les chantiers

LEROY MERLIN Source

Direction de la publication : Carine Negroni, directrice de l'éditorial et des savoirs de l’habitat

Coordination scientifique et éditoriale : Pascal Dreyer,

coordinateur, LEROY MERLIN Source Coordination graphique - maquette :

Emmanuel Besson Corrections - relectures :

Béatrice Balmelle

Septembre 2021

tous les savoirs de l’habitat

www.leroymerlinsource.fr

Créé par LEROY MERLIN en 2005, LEROY MERLIN Source réunit des chercheurs, des enseignants et des professionnels du champ de l’habitat qui ont accepté de partager leurs savoirs et leurs connaissances avec les collaborateurs de l’entreprise.

Au sein de trois pôles – Habitat et autonomie, Habitat, environnement et santé, Usages et façons d’habiter – ils créent des savoirs originaux à partir de leurs pratiques, réflexions et échanges, sur les évolutions de l’habitat et les modes de vie, principalement par le recours à la recherche en sciences humaines et sociales.

Ils travaillent de manière transversale au sein de chantiers de recherche dont les thèmes sont définis annuellement par la communauté des membres des groupes de travail, en dialogue avec les axes stratégiques de l’entreprise.

Ces travaux sont construits avec des collaborateurs de l’entreprise et ouverts à des partenariats avec des acteurs de l’habitat.

Les résultats de ces chantiers sont transmis d’une part aux collaborateurs de LEROY MERLIN sous des formes adaptées à leurs préoccupations, et d’autre part à tous les acteurs de la chaîne de l’habitat intéressés dans une diversité de supports : rapports de recherche et synthèses, films, expositions, événements publics, etc.

Toutes ces productions donnent lieu à des publications à découvrir sur le site de LEROY MERLIN Source.

Images de recherche du rapport et de la synthèse : © Sandra Villet

Références

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