• Aucun résultat trouvé

Analise transcendante. Nouvelle méthode pour l'intégration de l'équation linéaire du premier ordre à deux variables

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Analise transcendante. Nouvelle méthode pour l'intégration de l'équation linéaire du premier ordre à deux variables"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

L. C. B OUVIER

Analise transcendante. Nouvelle méthode pour l’intégration de l’équation linéaire du premier ordre à deux variables

Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 15 (1824-1825), p. 41-44

<http://www.numdam.org/item?id=AMPA_1824-1825__15__41_0>

© Annales de Mathématiques pures et appliquées, 1824-1825, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Annales de Mathématiques pures et appliquées » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale.

Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

4I

ANALISE TRANSCENDANTE.

Nouvelle méthode pour l’intégration de l’équation linéaire

du premier ordre à deux variables ;

Par M. L. C. BOUVIER, ex-officier du génie , ancien élève

de

l’école polytechnique.

ÉQUATION LINÉAIRE

DU PREMIER ORDRE.

ON

se

tromperait étrangement

si l’on

croyait

avoir tout fait dans

l’analise, lorsqu’on

a trouvé une méthode propre à résoudre cha-

cune des

questions qui dépendent

de ses

procédés.

Outre

qu’en

effet les divers chemins

qui

conduisent au même but

peuvent

fort bien n’être pas tous

également

aisés à

parcourir ;

il arrive souvent

que, tandis que certaines méthodes sont exclusivement propres à

l’objet particulier

pour

lequel

elles ont été

imaginées, d’autre4 ,

au

contraire,

semblent ouvrir devant elles une voie

nouvelle y

et être

de nature à s’étendre à un

grand

nombre de recherches

analogues.

Ces réflexions nous serviront

d’excuse,

si nous revenons ici un

moment sur un

sujet qui

semble

épuisé depuis long-temps 3

en

indiquant,

pour

parvenir

à

l’intégration

de

l’équation

linéaire dit

premier

ordre entre deux

variables,

un

procédé

tout-à-fait nouveau,

et

qui

nous

paraît susceptible

d’être étendu au-delà de cette

appli-

cation

particulière.

Soit

l’équation

Tom.

XV,

n.°

II,

I.er août

I824.

6

(3)

42 ÉQUATION LINÉAIRE

- dans

laquelle PI

et

QI

sont

supposés

des fonctions

quelconques

de x sans y. En la

différentiant,

on trouve

ou, en mettant pour

dy dx

sa valeur donnée par la

proposée,

de sorte

qu’en posant

on aura

P 2 et Q2

seront encore, comme

dans (I),

des fonctions

de-

x sans y.

n est

clair, d’après cela ,

que, si l’on pose ,

on aura.

P

3 et

Q3

seront

toujours

des fonctions de x sans y ; de

manière

qu’en continuant ainsi ,

on aura , en

général,

(4)

43

DU PREMIER

ORDRE.

Pn

et

Qn

seront encore des fonctions de x

sans y ,

et n un

nombre entier

positif quelconque.

Si ,

dans cette dernière

équation ,

on suppose n = o, elle deviendra

d’où

d’où l’on voit que

l’intégration

de la

proposée

se réduit finalement à déterminer les deux fonctions

Po

et

Qo. Or,

c’est là une chose

très-facile,

ainsi

qu’on

va le voir.

En différentiant

l’équation (2),

on a

ou en mettant

dans

le second membre

pour dy dx

sa

valeur donnée

par

l’éqitation (I),

Faisant,

dans cette

dernière,

n=o, elle deviendra

Celle-ci devant être

identique

avec

l’équation (1),

on aura

(5)

44 ÉQUATION LINÉAIRE

DU

PREMIER

ORDRE.

La

première

de ces

équations

donne

d’où en

intégrant

C étant la constante ;

c’est-à-dire ,

On tire ensuite de l’autre

d’où,

en

intégrant,

substituant enfin

les valeurs de

Qo

et de

I-Po

dans la formule

(3) ,

on aura

c’est la

formée

connue dans

laquelle,

comme l’on

volt 3

il ne faut

point ajouter

de constante à

l’intégrale P1dx, mais

seulement à

l’integrale e.-fPIdxQIdx.

Références

Documents relatifs

Essai sur une méthode propre à se délivrer des équations étrangères que l’on peut rencontrer dans la recherche des solutions particulières des équations différentielles du

avec les variables de toutes les manières diverses admises dans l’ana- lise comme moyens de combinaison. Le problème inverse) c’est - à - dire , celui où étant

et on pourra profiter de l’indétermination de l , m, n pour rendre trois des coefficiens égaux à trois nombres donnés ; d’où il suit que, dans les deux séries

Si nous ’admettions deux termes de plus à la valeur hypothétique de y, , en opérant d’une manière semblable, nous trouverions, pour troisième

sont des constantes, rcutrcra dans celle de l’équation qui va nous occuper, et s exécutera par des

Au total il existe dans chacun des quatre quadrants du plan xOy un faisceau de courbes intégrales tangentes à la courbe particulière .r=o; et de plus, en outre des deux courbes Ci et

donne lieu, par l'élimination de la constante arbitraire, à une équa- tion que l'on reconnaît aisément être une équation de Jacobi, dont l'équation caractéristique admet une

étant des constantes que l'on peut regarder comme connues, qui, si l'on donne, par exemple, les valeurs au point A de la fonction qui satisfait !A l'équation différentielle et de