• Aucun résultat trouvé

Maladie de Parkinson

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Maladie de Parkinson"

Copied!
36
0
0

Texte intégral

(1)

Maladie de Parkinson

Cours IFSI Dr DUPONT Gwendoline

(2)
(3)

Epidémiologie

Prévalence

150 pour 100 000 habitants

soit 1,5% de la population après 65 ans

Age moyen : 60 ans (mais tout âge possible 10% < 40 ans)

Sex ratio : légère prédominance masculine

Deuxième cause de handicap moteur chez le sujet âgé

(4)

D’où ça vient?

Idiopathique ++

Multifactoriel : facteurs

génétiques et environnementaux, interaction gène / environnement

Dégénérescence de la SN (pars compacta) et donc de la voie dopaminergique nigro striatale

Dégénération > 50% = déficit en

dopamine = signes moteurs

(5)

D’où ça vient?

(6)

D’où ça vient ?

Atteinte d’autres structures :

Locus coeruleus, dorsal raphé, noyau pédonculopontin >

symptômes non moteurs

(7)

Clinique

Triade parkinsonienne?

Début progressif , asymétrique et insidieux

Tremblement de repos

Bradykinésie

Rigidité

(8)

Clinique :

1) Tremblement de repos

Présent au repos et disparaissant lors du mouvement.

Lent (4–6 Hz).

Touchant les membres, les lèvres ou le menton.

Epargne le chef

Unilatéral ou asymétrique.

Aggravé par les émotions et le calcul mental.

Tremblement d’attitude dans 5 à 10% des cas

Le tremblement de repos est quasi pathognomonique, mais pas obligatoire pour le diagnostic (absence chez un tiers des patients).

(9)

Clinique

2) Bradykinésie

Lenteur de l’initiation et de l’exécution des mouvements alors que la force musculaire est normale.

marche à petits pas, perte ballant des bras

Ecriture perturbée : micrographie

visage moins expressif, rareté du clignement palpébral

troubles de l’élocution

réduction de l’expression gestuelle, perte de l’aisance naturelle des gestes

difficultés à réaliser 2 actions simultanément

(10)

Clinique

3) Rigidité plastique

Hypertonie extrapyramidale : augmentation du tonus musculaire au repos

Diffuse, prédomine sur les fléchisseurs : attitude fléchie, penchée en avant

Plainte du patient = Raideur +- Douleur

Peut générer des déformations articulaires

A l’examen

Résistance constante à la mobilisation passive, cède par à-coups, phénomène de roue dentée, sensibilisation par la manœuvre de Froment.

(11)

Clinique

4) Signes non moteur ?

Précédant la maladie :

Anosmie

Trouble du comportement en sommeil paradoxal

Constipation

Associé :

Trouble de l’humeur : dépression, anxiété

Trouble du sommeil: insomnie, inversion du cycle nycthéméral

Trouble cognitif : trouble attentionnel et syndrome dysexecutif

Dysautonomie (hypotension orthostatique, trouble vésico sphinctérien)

Douleurs , crampes nocturnes

Stade tardif

signes axiaux ++ (chute, trouble déglutition, dysarthrie, freezing)

majoration des troubles cognitifs et hallucinations visuelles

(12)

Diagnostic

Syndrome parkinsonien = MPI

(13)

Diagnostic de MPI = clinique

Triade clinique

Début asymétrique

Dopa sensibilité

Absence de drapeaux rouges

Pas de prise de neuroleptique

Pas besoin d’examens

complémentaires si typique et > 40

ans

(14)

Si doute entre MPI ou origine iatrogène

(15)

Si sujet jeune < 40 ans

Consultation génétique

Eliminer maladie de Wilson : IRM cérébrale et bilan cuivre

(16)

Evolution

Stade de déclin les TT sont de moins en moins efficaces et les handicaps se multiplient

Lune de miel

vie presque normale, les TT sont efficaces

Stade de fluctuations motrices

akinésies (blocages, notamment en fin de dose)

Dyskinésies : mouvements

involontaires du chef et des MS en pic de dose

60% des malades après 5 ans d’évolution

(17)

Au stade avancé

Multiplications des symptômes non moteur et peu dopasensbile

Dysarthrie (et dysphagie), hypersialorrhée en raison de la diminution de la déglutition spontanée.

Troubles de la marche :

enrayement cinétique (freezing) : les pieds restent « collés au sol » à l’initiation de la marche ;

festination : brutal emballement de la marche qui devient incontrôlable, risque de chute.

Troubles de la posture : triple flexion, camptocormie (flexion du tronc en avant), syndrome de Pise (flexion latérale du tronc).

Troubles de l’équilibre postural avec chutes en arrière.

(18)

Stade avancé

Troubles cognitifs et comportementaux

Syndrome dysexecutif, évoluant vers une démence (30 % des patients, 80

% après 15 à 20 ans d’évolution).

Le traitement dopaminergique peut provoquer des hallucinations, voire un véritable délire (notamment paranoïaque). La survenue de ces troubles peut être indicatrice d’une évolution de la maladie vers un état démentiel.

Troubles dysautonomiques

Ils s’accentuent avec le temps, associant selon les cas : constipation, hypotension artérielle orthostatique, troubles vésico-sphinctériens (impériosités mictionnelles).

(19)

Traitement de la maladie de Parkinson

Purement symptomatique

Améliorer les symptômes, la gêne fonctionnelle et la qualité́ de vie des patients.

Importance de la kinésithérapie motrice, du maintien d’une activité́ physique et orthophonie si besoin+++.

(20)

Traitements médicamenteux

Agonistes dopaminergique

Levodopa

Anticholinergique

Traitement continu : pompe à Apokinon

Traitement continu : duodopa

Traitement continu : stimulation cérébrale profonde

(21)

Agonistes dopaminergiques

Agit directement sur les récepteurs dopaminergiques D2

Retarde l’apparition de dyskinésies

Chez le sujet jeune, en monothérapie

ES +++

Syndrome de Dysrégulation dopaminergique +++

Somnolence diurne excessive, attaque de sommeil

Hallucinations visuelles

Décompensation psychiatrique

Aggrave camptocormie

Piribédil (Trivastal®) Ropinirole (Requip®) Pramipexole (Sifrol®) Rotigotine (Neupro ®)

Traitements médicamenteux

(22)

Traitement médicamenteux:

Levodopa

SINEMET® ou MODOPAR®

Sous forme dispersible, standard ou à libération prolongée.

Précurseur de la dopamine (transformation intracérébrale en dopamine par la dopa décarboxylase [DDC])

Meilleur effet anti parkinsonien

Moins d’effets indésirables

Mais apparition de complications motrices à long terme

Balance efficacité / complications à long terme

(23)

temps dispersible

standard

LP

(24)

Choix du traitement en première intention

Patient < 50 ans

Très dopa sensible

Augmentation du risque de complications motrices

Diminution du risque d’Es

AGONISTES DOPAMINERGIQUES Ou abstention thérapeutique : si

peu de gêne

Patient > 70 ans

Moins de dyskinésies / jeunes

Intérêt d’avoir une efficacité rapide

Troubles cognitifs plus fréquents

L DOPA Patient entre 50 ans et 70 ans

En fonction de l’état clinique

AGONISTE SEUL ou AGONISTE + faible dose de L DOPA

(25)

Cas particulier = forme tremblante invalidante

Anticholinergique : Artane ou Parkinane

ES centraux: troubles cognitifs ++

et périphérique : glaucome, rétention urinaire, sécheresse buccale

Si invalidant ++ et/ou résistant au traitement et/ou ES +++ ?

Stimulation du NST ou si trop âgé : discuter Vim

Efficace sur tout type de tremblement tant que voie thalamo corticale intègre

(26)

Au stade de fluctuations motrices

Fluctuations motrices avec dyskinésies de pic de dose / fin de dose akinésie fin de dose, akinésie nocturne / matinale,

effet ON / OFF

+- fluctuations psychiques

Majoration progressive des doses Fractionnement des prises

Ajout d’un ICOMT : augmente la biodisponibilité de la dopa

Si fluctuations persistantes malgré ttt optimal : Indication à traitement continu

Toutefois les récidives sont fréquentes, pouvant atteindre 28% des patients, souvent en rapport avec une nouvelle augmentation de poids.

(27)

Stimulation cérébrale profonde

Pratiquée depuis 1993

Implantation d’électrodes de stimulation dans les deux noyaux sous thalamiques Boitier sous cutané́ programmable

réversible et modulable

Indications:

- MPI au stade de fluctuations motrices - Évolution de la maladie > 5 ans

- Bon état général - Âge <70 ans

- Cognition ok - Humeur ok

(28)

Pompe à Apokinon

(29)

Pompe à duodopa

(30)

Cas particuliers des syndromes parkinsoniens atypiques

peu ou pas de réponse au traitement dopaminergique.

Progression plus rapide et durée de survie diminuée par rapport à la maladie de Parkinson.

Le syndrome parkinsonien s’associe à d’autres symptômes

(31)

Traitement non médicamenteux

Kinésithérapie motrice :

Maintenir les activités et/ou inciter aux exercices physiques

Pallier l'atteinte de la motricité automatique

Solliciter la motricité volontaire

Rééducation de la posture et de l'équilibre

(32)

MSA

Syndrome parkinsonien asymétrique

Syndrome cérébelleux.

Dysautonomie (incontinence urinaire, hypotension orthostatique sévère)

Irritation pyramidale.

(33)

PSP

Signes axiaux

Instabilité posturale

Paralysie de la verticalité

du regard

(34)

MSA ou PSP?

(35)

DCB

Syndrome parkinsonien asymétrique.

Troubles cognitifs et démence précoces avec hallucinations spontanées et fluctuations de la vigilance.

Hypersensibilité aux neuroleptiques.

DCL

Syndrome parkinsonien asymétrique.

Myoclonies, dystonie distale des extrémités.

Signes corticaux (apraxie, aphasie, troubles sensitifs).

« Main capricieuse » ou « étrangère ».

(36)

Drapeaux rouges

chutes précoces

troubles sphinctériens

Dysautonomie

troubles mémoire, hallucinations

signes bilatéraux d’emblée

troubles oculomoteurs

Syndrome cérébelleux

Références

Documents relatifs

sie, daß sie ihn doch in diesem Augenbli­ cke nicht verlassen sollten. Kaum hatte er dieß gesagt, so fieng er am ganzen Lei­ bern zittern an, und sprach:&#34; Ach mich Elenden!

1 La démence dans la MP La plupart des auteurs reconnaissent aujourd'hui, selon leur état neuropsy­ chologique, trois sous-populations de patients parkinsoniens : ( 1 )

The use of quality index charts was judged as a satisfactory means of presenting the tensile test results, and for assessing the effects of the Ni, Zr and micro-particulate (AI2O3,

Toutefois, dans une tâche de conduite sur simulateur avec un système d’alerte anti- collision (sans freinage autonome), Bliss et Acton (2003) ont observé que les

de l’échantillon présentent ainsi des tableaux contrastés : dans l’une, la plupart des élèves en difficulté sont pris en charge à l’école via différents dispositifs d’aide,

The importance of the charge distribution anisotropy is revealed by the fact that adsorption of a neutral copolymer bearing positively and negatively charged chain segments in

In the case of chi-squared mass distribution, it is shown that truncated Tsallis distributions seem to describe in a relevant way deviations from the Tsallis statistics.

Etienne Philot (1606-1617), qui connaît un certain succès commercial en imprimant des manuels scolaires à l’usage des étudiants du Collège, Guillaume Darbellay (1635-1651) qui