• Aucun résultat trouvé

Choix des individus concernés et codage des questions par groupe dans une enquête : cas des créateurs qui développent leur entreprise

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Choix des individus concernés et codage des questions par groupe dans une enquête : cas des créateurs qui développent leur entreprise"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

L ES CAHIERS DE L ’ ANALYSE DES DONNÉES

A. K OUTSANDRÉAS

F. D OSSOU

Choix des individus concernés et codage des questions par groupe dans une enquête : cas des créateurs qui développent leur entreprise

Les cahiers de l’analyse des données, tome 11, n

o

1 (1986), p. 57-66

<http://www.numdam.org/item?id=CAD_1986__11_1_57_0>

© Les cahiers de l’analyse des données, Dunod, 1986, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Les cahiers de l’analyse des don- nées » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http:

//www.numdam.org/conditions). Toute utilisation commerciale ou impres- sion systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

Les Cahiers de l'Analyse des Données Vol XI-1986 -n°l- pp. 57-66

CHOIX DES INDIVIDUS CONCERNES ET CODAGE DES QUESTIONS PAR GROUPE DANS UNE ENQUÊTE : CAS DES CRÉATEURS

QUI DÉVELOPPENT LEUR ENTREPRISE [DEVELOP. ENTREPRISE]

par A. Koutsandréas*, F. Dossou **

0 RappzZ 6uK V znqaztz : p/iobZzmz zt mztkodz : Dans la conjoncture économique difficile des années 80, la création d'entreprises dynami- ques apparaît à tous grandement souhaitable. Les pouvoirs publics en- couragent des modes nouveaux de formation à la création d'entreprises.

Au ministère du travail le Centre d'études de l'emploi a, au cours de l'été 1983, lancé une vaste enquête par correspondance sur les "Effets des initiatives locales et des formations à la création d'activités sur le développement des entreprises et sur l'emploi". Proposant à une po- pulation très hétérogène de créateurs potentiels, plus de 150 questions réparties en 11 thèmes, le centre a reçu quelque 800 bordereaux de ré- ponses exploitables. Les tendances générales révélées par l'enquête sont exposées dans un premier article auquel nous renvoyons (cf. [CREA- TEURS D'ENTREPRISE] in CAD Vol X n° 4, 1985). La structure complexe des thèmes et questions emboîtés, a occasionné de nombreuses non-réponses, étudiées pour elles-mêmes ailleurs (cf. [NON REPONSE] in CAD Vol X n° 4 , 1985). loi nous concentrons notre attention sur une classe d'enquêtes particulièrement intéressante : les créateurs qui développent leur en- treprise. Au § 1 nous exposons en détail la méthode suivie pour trier les individus et coder l'information pertinente. Au § 2 nous donnons une vue d'ensemble des résultats, sans entrer dans le détail des moda- lités de réponse au questionnaire.

/ ÇhoÀ-x zt codage, de. V<Lnhon.ma.tÀ.on pzn.tsLno.ntz : Nous considérerons successivement le choix des individus (§ 1.1) et le codage des groupes ae questions qui offrent successivement plusieurs modalités de réporfse

non exclusives à un même problème (§ 1.2). Dans le cadre du présent ar- ticle, nous ne pouvons donner le détail des questions retenues, mais seulement la structure du tableau analysé avec l'enchaînement des ana- lyses faites ou à faire (§ 1.3).

1.1 Cko-cx. dzà <Lnd4.v<Ldu& : Pour définir une classe d'individus d'après leurs réponses à une enquête, on se fixe généralement une variable "clé", qui sert de critère : un seul passage du fichier permet d'extraire la sous-population recherchée. Une voie prometteuse pour améliorer le tri des individus nous semble être de faire préalablement une typologie d'après les non-réponses que présentent leurs bordereaux. Mais ici, non seulement la structure du questionnaire est complexe, mais la saisie des réponses n'a pas été assez fine : dans bien des cas, la réponse NON et l'absence de réponse, ou non-réponse NR sont confondues dans une seu- le modalité, que nous noterons en bref NNR. Dès lors on connaît mal les mobiles réels d'un sujet qui a omis de fournir à une question une ré- ponse positive explicite : est-il non concerné ? Dissimule-t-il par pru- dence une information qui pourrait être utilisée contre lui par les

( *) Docteur de l'université P. & M. Curie en statistique mathématique.

(**) Chargé de recherche au Centres d'études de l'emploi - Ministère du travail, Emploi et Formation professionnelle.

Les cahiers de l'analyse des données - 0339-3097/86/01 57 10/$ 3.00/ © Gauthier-Villars

(3)

58 A. KOUTSANDREAS, F. DOSSOU

inspecteurs des impôts ? (cf. infra § 2 : le plan (2,3)) ; ou a-t-il répondu N O N ? D'autre part, fait sur lequel nous reviendrons au § 1.2 pour réformer le codage, plusieurs blocs de questions auxquelles on de- mande des réponses distinctes successives, n'offrent en fait que des modalités de réponse non exclusives une seule question : par exemple , si l'on s'enquiert des "obstacles rencontrés" on demande successive- ment A est-il un obstacle ; B est-il un obstacle ; F est-il un obs- tacle ; alors que le nombre des obstacles peut varier de 0 à 6.

Dans ces conditions, l'algorithme de choix des individus, nous parait devoir traiter des informations multiples sous forme de disjonc- tions ("ou") et de conjonction ("et").

Dans le cas présent, nous partons de l'hypothèse que les créateurs d'entreprise qui envisagent un développement se signalent par des ré- ponses fournies aux questions du Thème 8, intitulé "Votre entreprise demain", et comprenant 21 questions numérotées de 86 à 104. Outre une question générale 94 les questions forment trois blocs.

(84-88) : créations d'emplois au cours des deux ans à venir ; pour ces questions on distingue NON de NR.

(89-93) : moyens de recrutement envisagés pour les emplois en CSP;

pour ces questions, on ne distingue pas NON de NR, mais il y a une seu- le modalité NNR.

94 : objectifs pour l'entreprise : développer ? Consolider ? Réduire ?

(95-104) : divers obstacles à surmonter (trouver un marché, etc.);

pour ces questions on distingue NON et NR.

Selon nous, un individu qui, à la fois, a NON à toutes les ques- tions du bloc (84-88) et NNR à toutes celles du bloc (89-93) 'est un créateur qui ne prévoit pas de nouveaux emplois. Par contre un créateur qui a NR à toutes les questions du bloc (84-88) et NNR à toutes celles au bloc (89-93), n'est pas concerné par le thème 8. Enfin, l'individu qui a répondu à la question 94 peut s'atteler au développement s'il a répondu OUI à l'une au moins des questions du bloc (95-104), signalant ainsi un ou plusieurs obstacles dont il est effectivement préoccupé.

Sur ces principes on a conçu un algorithme, qui a retenu 300 indi*- vidus considérés comme des créateurs qui développent leur entreprise.

Les analyses dont rend compte le § 2 semblent montrer qu'il en est bien ainsi ; à ceci près que quelques individus dont l'entreprise est en cours de création présentent des projets dont on peut mettre en doute la solidité (cf. cl 587 dans le quadrant (FI + F2-) du plan (1,2)>.

/. 2 Codagz conjoint dz6 n.z'pon&zà à an gn.oapz dz quz&tÂ.on6 : Le ques- tionnaire offre plusieurs exemples de groupes de questions, auxquelles

on demande des réponses distinctes successives, mais qui ne sont en fait que 1'énumération des modalités de réponse non exclusive à une seule question. Nous prendrons ici pour exemple le groupe G3 du thème 10 : "obstacles à surmonter pour réaliser de nouveaux projets de créa- tion". Le tableau ci-dessous (dont le contenu sera complètement expli- qué dans la suite) montre qu'il s'agit de six questions, numérotées de

135 à 140, ayant chacune deux modalités de réponse OUI et NNR (le cas de trois modalités : OUI, NON, NR, se traiterait de la même manière ; car notre recodage en une seule question prend seulement en compte les réponses OUI) .

(4)

[DEVELOP. ENTREPRISE] 59

ANCIEN

QUE ST.

135

136

137

138

139 M O

GODE

SIGLE 135A 135B 136A 136B 137A 137B 13BA 138B 139A 139B 140A 140B

l£S OBSTACLf S À SURMONTER (THÈME 10)

MODALITE

Trouver un nouveau marché : OUI NNR.

Trouver du personnel qualifié: OUI NNfc Réaliser de nouv. investiss. : O U I

NMK, Lancer un nouveau produit : O U I

NNR.

Trouver d'autres partenaires : O U I NMR„

Autres obstacles - OUI NNR,

1 item au groupe 3

NON o u N.R. a u groupe 3

EFFECT.

NOUVEAU

SIGLE

28 135o 786

21 136o 793

62 137o 752

29 138o 785

16 139o 798

40 140o 768

G3^1 G 3 »

C O D E

TDrrrjoL 25 19

56

26

14

36

756 6 9 6

f ^ L i r e VviariAXA,flAA, \

(5)

60 A. KOUTSANDREAS, F. D0SS0U

Une question unique complétant toutes les informations apportées par le groupe G3 devra d'abord comprendre 6 modalités, une pour chaque obstacle prévu, héritière des réponses OUI à chacune des 6 questions.

Il faut encore une modalité G3N qui sera propre aux sujets ayant four- ni le réponse NNR à chacune des 6 questions. Le cas embarrassant est ce- lui des sujets ayant adopté plusieurs modalités d'obstacles qui leur étaient proposées. Mettre plusieurs fois 1 revient à donner à ces su- jets un poids supérieur à celui des autres ; ce qui est peu justifié dans la mesure où les multiples obstacles ne sont peut être pas pris au sérieux autant qu'un obstacle unique. Diviser la masse 1 entre tous les obstacles cités nous a paru aller trop loin dans l'émiettement , d'autant plus que les sujets qui citent deux obstacles méritent d'être crus à l'égal de ceux qui en citent un seul. Finalement, compte tenu de ces desiderata contradictoires, on a créé une modalité G3 < 1 qui vaut 0 pour les sujets ayant donné plusieurs obstacles, et 1 pour ceux qui en signalent 0 ou 1. Le tableau ci-dessous, où les obstacles sont désignés par les six lettres A, B,..., F indique clairement comment l'on a procédé.

A

2

6

^ 4 B

1

v

z

\

C

2

6

2

U

D

* 4 E F

1 1

N=0 N<1 1

TOTAL 2 2 2 2

\

1 1 2

La modalité F a été adoptée

Les modalités B et F ont été adoptées Les modalités A, B et C ont été adoptées Les modalités A,B,C et D ont été adoptées

N.R. ou NON à la question

On remarque que pour tout individu le total des valeurs écrites dans l'ensemble des colonnes est 2. En revenant au tableau placé en tête de ce §, on voit, (e.g.), qu'à l'obstacle "réaliser de nouveaux investissements" cité par 62 sujets sur 814, il correspond une colon- ne dont le total est seulement 56 ; parce que, quand un sujet cite cet obstacle avec deux autres ou davantage, le nombre inscrit dans la co- lonne n'est pas 1 mais 2/3 ou 1/2 etc. .

Il va sans dire que le codage adopté ici n'est pas le seul possi- ble : en particulier si on accepte un poids variable, on peut suppri- mer la colonne G < 1 (où seuls ont zéro les individus ayant donné stric- tement plus d'un obstacle). L'essentiel est d'avoir groupé en une seu- le question toute l'information ; en faisant disparaître cette série de six modalités NNR (NON ou Non Réponse) qui n'a pas de sens réel,dans la mesure où un sujet qui a répondu OUI à une au moins des 6 questions initiales, n'a pas adopté une attitude négative.

1 . 3 Lz ta.btza.ix dz dzAcn.4.ptlon zt 6on analyéz : Sans entrer dans le dé- tail , ~anrsôlïiriJÛë"~Tri~ël<peT^ de multiples analyses , nous a permis de diminuer le volume des données retenues. Le tableau principal 300 * 173 croise les 300 individus (choisis comme on l'a dit au § 1.1), avec 173 modalités qui concernent plus particulièrement l'en- treprise et son développement (thèmes 5, 7, 8, 9) ; à quoi on a adjoint 228 colonnes supplémentaires. Ce tableau de description, du fait du co- dage des choix- multiples expliqué au § 1.2, comporte outre des zéros et des uns, quelques valeurs fractionnaires. Toutefois le total est le mê- me pour toute ligne. Ceci permettrait de créer un tableau de BURT kb par

(6)

[DEVELOP. ENTREPRISE] 61

la formule usuelle :

kb(3,j') = E{k(i,j) k(i,j')|i e I},

l'analyse de ce tableau, donnant les mêmes facteurs sur J que celle du tableau de description, mais avec une normalisation différente (les v.

propres étant élevées au carré) ; et les mêmes facteurs sur I (adjoint en ligne suppl. au t. de Burt), sans changement de normalisation.

(D'ailleurs même si les lignes sont inégales en poids, on peut consi- dérer un Burt généralisé, kbg :

kbg(j,j')= E{k(i,j) k(i,j'/k(i)|i e 1}

dont l'analyse se rapporte à celle du tableau k initial, comme l'ana- lyse d'un t. de Burt usuel à celle du tableau disjonctif complet dont il est issu). L'intérêt de l'analyse du t. de Burt étant qu'il donne une appréciation plus juste des taux d'inertie afférents aux facteurs, ainsi que des contributions COR de ceux-ci aux modalités j . Toutefois les résultats publiés ici (§ 2) sont issus de l'analyse du tableau de description k lui-même.

On a de plus effectué une classification ascendante hiérarchique sur chacun des ensembles ,1 et J . Sur les graphiques on a mis les centres de gravité des 11 classes de la partition définie par les 10 noeuds supérieurs de la hiérarchie construite sur I (classes d'indivi- dus) . Nous ne dirons rien de la hiérarchie sur J {classes de modalité) parce que son interprétation met en jeu le détail du questionnaire. Il importe de rappeler ici qu'en croisant deux partitions C et D choisies respectivement sur I et J on obtient un tableau cumulé C * D , avec :

k(c,d) = £{k(i,j)|i e c ; j e d};

tableau qui aide grandement à interpréter les deux partitions l'une par l'autre (cf. e.g., Amalberti et coll. : [QUEST. RECH.] in CAD Vol IX n° 4 1984).

Z RzAuZtaté d1 ana.£y&z : Comme on l'a expliqué au § 1.3, nous nous bornerons à rendre compte de l'analyse factorielle du tableau de des- cription I x J ; avec sur les graphiques la partie supérieure d'une hiérarchie construite par CAH sur l'ensemble I des 300 individus* re- tenus (cf. § 1.1).

2.7 Le pn.zm4.zn, axz : On a du côté (F1+) , des sujets jeunes, (nés a- près 1958), issus de milieu ouvrier agricole, dépouvus d'instruction au-delà du niveau élémentaire, bénéficiant d'un Livret d'Epargne Ma- nuel (LEM) pour créer une entreprise de caractère artisanal. A l'oppo- sé (F1-), on trouve des créateurs plus âgés pourvu d'une instruction secondaire ou supérieure, ayant derrière eux une vie active longue

(et éventuellement mouvementée), ayant souvent pour situation, à la date de réponse au questionnaire, d'être salarié (gérant) dans leur entreprise dont la forme juridique était le plus souvent celle d'une société (SARL).

2.2 Lz dzu.X4.zmZ axe : L'interprétation de cet axe apparaît si l'on considère la suite ordonnée des réponses à la question des projets d'avenir quant aux créations d'emplois sur les deux ans à venir. La réponse Non est du côté (F2+) ; la réponse maxima (10 ou davantage) est du côté (F2-)* Mais il est frappant que la réponse dubitative (?) se trouve aussi du côté (F2-). Pour préciser l'interprétation de l'axe 2, il est indispensable de tenir compte de l'axe 1 ; c'est-à-dire de considérer l'interprétation propre aux divers quadrants du plan (1,2).

(7)

6 2 A. KOUTSANDREAS3 F. DOSSOU

(8)

[DEVELOP. ENTREPRISE] 63

<u i U (0 H C t^

+ J 0 0 +J -H U rd -P u 01 <u

* <u +>

— 3 c I O1' * tN

rH w + /(B -P -H C tu d> -H

^ 01 o

•P 0 c a c a w ano ÎH '0 a)

«j c H 3 <u w

o1 3

= H d) <u a r H ÏH

•H \<U w (d -u C -H -H (0 O ï r H 'O td fd -P T3

•P w o

«U +J -P

— - H JL) H H fl) (d o o o

•• e <u

>

— «j fd

* -P

— o

•H • * s -P

«sj <]J G Û.+J O -P H çj (d -p

—J (d a) 3

— h -P

«M -P -H

* o oi

«M c =

d)

r i 0 o c c d) a)

U (0 (U ri 0) S

•H d) U -P a (d i a> a> i

•H « w "O rd H 0 -H -P

(d w h w w

0 0 0 3

e a n o

W M C 0 i o rH C

o o O C r i 3 -P D1 W O

a) >

H * a - w . . C +J <-. <o w

•H C r^ vi M (d (D—-P o

(d +> a) w d> G <u- o W t7> T3 r-1

•H -H = n w o -P u Qj 01 -H -H

<U H H rj> G u P rt rd a)

•P t r a - >

c o oi (d

<U G r i - - O -P H T3 rH S C H

ai m eu r^ - +J +) n3 E-"H G d)

•P * a) e o c: c 'O a) M ai o -P a 01 s c w

\<D O d) X

ÎH m -H m 3 a En -P -H (d

(d c +i W W rd -P

•P u o (d

\<D - H = - 3 - rd — D1

H - P — = C m d) -P

«d O ^ M 0) Ë 0

•P iQ) 01 U •"

C H 0) C

ro a e ai c 3 Qi«D O t r 3 J 3 o -H

0) JJ +» -P c oi (d O 01 X H «D

•H \<u 3 X n 4J+J rd o o

i _ . -H m 0) 3 -P =

- 5 -P

*o oi td ai d) - -P ri 3 01 ai 0 - H O ) C 01 3 "O

= a> D1 o 01 g en ai -p oi

• -P -H 3 (U -P rH rH

— rd td ft r H T J eu m o *

> g o

•H 01 H 01 3 - r H (d H 0)

> Q*= O

*d>

01 0) 0) 01 >

C -H O -P

• 0)

• <0 0) tn a>

rd O a o +J c

«1) 0) C 0)

^ a rd M ai > \a>

d) n rd m C d) T3 M-i 3 a -H

3 -O 0) 01 O r i d) rd -P * 0 0] rH

C -H d) -P O /rd

d) « H

x a - p

•H ~ g G O = d) rd .C (^ r i

O TD

I H rd 0) rH ^ ^

d) ai -p \Q) \Q)

C r i r i o o o

C) - 0 ) n 01 > _ •

•H -H W - rd O d) d) S

•H rH \d) \0) t ^ 04 r-l r i /fO

c c - O O "D 4J 4J 3 H H H O >

O H H b Oi 3

»3 » & » £ £ £ £ & £ &â&

(9)

64 A. KOUTSANDREAS, F. DOSSOU

Dans la quadrant (FI- , F2-) on trouve des sociétés en activité dont le succès semble attesté par des projets d'embauché réaliste ("2 à 5 " ) -

Au contraire, dans le demi-plan (F2+), c'est au mieux la stabili- té, voire la baisse du chiffre d'affaire ; en particulier dans le qua- drant (F1+ , F2+) on a des entreprises artisanales dont la prospérité laisse à désirer. Quant au quadrant (FI- ; F2+) , il est relativement moins chargé en individus que les trois autres, ou plus précisément, il compte relativement peu d'individus écartés de l'origine, ainsi qu'on en peut juger d'après la charpente de la classification dessinée dans le plan (1,2) ; les points de ce quadrant représentent des entreprises véritablement déjà créées, mais dont l'activité laisse à désirer.

2, 3 Le, pZan [2,3] : Certains types de créations reconnus dans le plan (1,2) se montrent dans tout leur relief dans le plan (2,3). Du côté (F2+) , il y a peu d'étalement suivant l'axe 3 , et nous n'apprenons rien de plus quant aux entreprises qui n'annoncent pas de projets d'em- bauché et d'expansion. Mais du côté (F2-) les différentes formes que revêtent ces projets apparaissent bien différenciés. Dans le quadrant

(F2- , F3+), on retrouve la classe des stagiaires créant leur entrepri- se grâce au LEM, jeunes ouvriers ayant bénéficié des services de la

"boutique ESPACE" (Nord et Pas-de-Calais) : ils ont peu à dire quant à la création effective (thème 9 : modalité T9 Non) , mais sont fertiles en nouveaux projets (T10 Oui): des points d'interrogations pour le pré- sent, des assertions pour l'avenir.

iSn(AZ)

(10)

[DEVELOP. ENTREPRISE] 6 5

S'

O T5NON

JL l 3 . G E S t i o n

axe 3

\

—*\

ijlaé STAg î a i r e

s&$ AO ° T9N0N \ ° ( ^ L I V r e t 1

\ O t - ^ O U V r i e r o « ^ ^ 5 L I V r e t

!<_>&

\

o ' è ^ o ^ t / E S P A C E 8 2 / 8 3 °

7M0IS \ ISPACE80 \

o f^%^/t

\

o / ^ S i

/ o ( S > ^ 3 E r 4 P l o i s '• \

x °®% \

0>HBG. ESPACE .

— - , o ^ S c O M m e r c i a l V

\ yv E ^ E S P A C E _ / 0 (^

iT?ïôôui •**

J V ^ 2 E M P 1 O I S ;•

rlAN

&EMPloye ° S C ^ / / M 0 1 n s 2 5 %

^ ^ 2 5 % o u +

^ ¾ ¾ ¾ ½ MOI n s 2 5 %

,+ lOEMPlois

P L U s i e u r s o < ^ 2 / T . S U I t e

. T7NON - " J " ; % & £ £ „ " * © l ^ F I N a e r o

< 2 / ^ ^ E P C ^.. . - ^ ^ ^ R T i s a n \ - + ^ ^ l N D é p:

/ D E V e l o p p e r

* > . ^ C . S U P o o ^ < 2 3 ^ P L U s i e u r s

n c i e r e s

o T ^ J ^ ^ ê MO I n s 25 % ÔEPC

î C . S U P .

<Q£?7fcESI82/83

\+(s£r

M SARL

:

« . y ^ A R T i s a n # 7 ^ - ^ ^ S T A b l e

- S ^ ^ S S e d i c g g g l E M P I n i ' : +^ X e 2 ^

^ j r s p u i :; -f"....- " " b g £ , B A I s s e

'cONsolider

. ; o ^ 7 b c o p v ^+

Q£ff /

• • . . o | ^ y A U T r e s /

/

\ ot^tf/*

oSJ3^/6

.S++ * /

) U I ^ /

(11)

6 6 A. KOUTSANDREAS, F. DOSSOU

Tout au contraire dans le quadrant {F2- , F3-) , on a des sociétés (notamment des SCOP) qui sans pouvoir dissimuler le présent, évitent de révéler l'avenir vraisemblablement par méfiance envers le fisc qu'ils imaginent cachés derrière les enquêteurs.

Sans entrer dans l'examen détaillé des classes de la CAH, nous soulignons que leurs centres de gravité offrent un schéma utile de la densité du nuage des "créateurs" ; et engageons le lecteur à en compa- rer la disposition dans les plans (1,2) et (2,3). En particulier les deux classes 586 et 589 très proches dans le plan (1,2), se séparent suivant l'axe 3 ; le syndrome de méfiance (F3- ; nombreuses omissions quant aux projets d'avenir, indices de prospérité présente) étant par- ticulièrement caractéristique de la classe 589.

2.4 le quatn.le.mz axz : Comme on peut le voir sur le nuage des entre- prises, projeté par exemple sur le plan (2,4) (non figuré ici), la dis- tribution des individus sur l'axe 4 est nettement dissymétrique :1a ma- jorité est concentrée du côté (F4-) ; mais lui font équilibre du côté

(F4 + ) , des individus moins nombreux mais plus dispersés, constituant les classes 586 et 574. Quant à l'interprétation nous dirons que ces individus ont bénéficié d'une formation spéciale.

Il se peut que la dette contractée envers le for- mateur rende ceux de la classe 586 plus loquaces, moins circonspects, que leurs homologues de la classe 589 (cf. supra plan (2,3)) .

2.5 Le. cA.nguA.zme. axz : Sur cet axe, l'opposition concerne principale- ment les moyens personnels ou familiaux dont les créateurs ont pu dis- poser. Du côté (F5+) ces moyens sont importants, pouvant aller jusqu'à

fournir la totalité du capital requis ; corrélativement, les créateurs signalent comme difficulté qui les préoccupe le plus les rapports avec l'administration ; leurs incertitudes sont relatives à la difficulté de trouver du personnel qualifié, et aussi des marchés. Du côté (F5-), les créateurs, qui ont parfois reçu la totalité du capital nécessaire d'un service d'aide aux demandeurs d'emplois, ou d'une banque, ont du fait de cette dépendance toutes autres préoccupations.

3 CoYiQ.luhX.on

La création et le développement de petites entreprises recèlent , on le sait, beaucoup de possibilités d'emploi, dont la mise en valeur est engagée.

La C.A.H. subdivise les créations en un certain nombre de groupes distingués par les caractéristiques et conditions du démarrage, l'évo- lution de la main d'oeuvre et celle du chiffre d'affaires, les objec- tifs de développement et les obstacles à surmonter. Sous une même for- me juridique (e.g. dans les sociétés SA, SARL, etc.) on constate sou- vent une diversité qui rend bien compte des conditions de vie des en- treprises naissantes. A côté des petites entreprises et coopératives de type traditionnel, on trouve des unités ayant un potentiel de crois- sance et qui pourraient accélérer leur développement à des conditions qui sont, selon les cas, techniques, commerciales, ou de financement.

Mais il reste beaucoup à faire pour en assurer le succès.

Références

Documents relatifs

(Les renards mangent les lapins ; comme il y en a plus de lapins que de renards, la population de renards croit et celle des lapins diminue ; puis comme il n’y

2 Cla&amp;àÀ.&amp;ïc.ati.on &amp;uK Z'zn&amp;zmblz 'dz&amp; quzÂtÂ.on^ .dzdoablzzé : Sans pu- blier la liste complète des questions, on peut rendre compte de la CAH effectuée sur D

Après une réflexion sur l’identité dans le développement professionnel des ap- prenti-e-s, nous allons discuter comment différents facteurs – prestige des métiers, conditions

Si votre projet échoue, vous pouvez demander à bénéficier d’une reprise de vos droits si vous êtes amené à cesser votre activité dans les 4 ans et 11 mois suivant le 1er

caisse de sécurité sociale (à l’exclusion de l’accident de trajet), votre salarié ou sa famille peuvent rechercher votre responsabilité en tant qu’employeur s’il prouve

Afin de mieux évaluer les aides mises en œuvre pour favoriser la création d’entreprises par les demandeurs d’emploi, la DARES et la DGEFP souhaitent recueillir, par cette

[r]

CABINET PHILIPPE DARRÉ – Les choix juridiques et fiscaux - Salon de l’entreprise 2021...