• Aucun résultat trouvé

nus de la tête aux pieds aussi longtemps que le thermomèt¬ re voudra le leur permettre

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "nus de la tête aux pieds aussi longtemps que le thermomèt¬ re voudra le leur permettre"

Copied!
43
0
0

Texte intégral

(1)

v_y

REFLETS FRIBOURGEOIS

L'AIDE SUISSE AUX MONTAGNARDS

Une expression de respect pour le travail

0 Revue bimensuelle 21 juin 1985 N° 12 Fr. 3.50

(2)

Le naturisme n'a rien à cacher M audissant les frimas et le gel, ils rongent leur frein tout au long de la mauvaise sai¬

son, guettant impatiemment dans le ciel l'apparition du premier rayon de soleil, signe annonciateur de jours plus cléments. Et si, quand l'été est enfin sur le point de s'ins¬

taller pour de bon, bien des Suisses se demandent avec angoisse ce qu'ils vont bien pouvoir se mettre sur le dos, eux, au contraire, loin de partager ces préoccupations futiles, ne pensent qu'à se déshabiller enfin et à vivre Vivre en harmonie avec la nature.

nus de la tête aux pieds aussi longtemps que le thermomèt¬

re voudra le leur permettre...

E ux, ce sont les naturistes, les «nudistes», comme on di¬

sait plus volontiers autrefois.

Des familles entières. Des pépés et des mamies, des tontons Léon et des tantes Jeanne. Des grands, des gros, des maigres, des petits, des moyens, des vilains et des beaux gars. Des ingénieurs et des ouvriers, des avocats et des industriels, des fonction¬

naires et des cheminots, des Photo E. F.

gendarmes et des politiciens.

Et même des princesses qui, laissant leur robe sinon aux orties du moins au vestiaire, se mêlent, anonymes, à la foule paisible de ces Adam et de ces Eve pour qui vivre nu est plus une «philosophie»

qu'une passade, des convain¬

cus fort de l'adage voulant que «tout est nu sur la terre, hormis l'hypocrisie».

A vrai dire, le naturisme, qu'est-ce que c'est? «Une ma¬

nière de vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par une pratique de la nudité en commun, qui a pour but de favoriser le respect de soi- même, le respect des autres et celui de l'environnement», si l'on en croit la très officielle définition du mot, telle qu'elle est admise par les organisations naturistes de trente pays lors d'un récent congrès international sur le naturisme.

L'eau, l'air et le soleil direc¬

tement sur la peau: du pro¬

ducteur au consommateur, en quelque sorte... Un con¬

texte essentiellement naturel, sain, et sans malice cachée, propre à permettre à l'homme cravaté et harassé des villes de retrouver face au ciel et à la mer, face à la plaine et à la forêt, son équili¬

bre physique et psychique, en se montrant tel qu'il est à ses semblables, eux-mêmes dans le même appareil. «Une réin¬

sertion de l'homme naturel dans la nature humanisée», comme le dit un document de la Fédération internationale de naturisme.

Gérard Bourquenoud

2 FREOJPG

(3)

SOMMAIRE

FRIBOUR©"

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Imprimerie FragnièreS.A.- 31.

rte de la Glane ■ Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél.

037/24 75 75 • Télex 94 22 73 IFF CH

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Gruyère • Sarine - Lac).

Correspondants et collaborateurs:

Monique Peytregnet (Ans et culture - Glane et Ve- veyse).

Alfred Oggier - Marc Waeber (Société)

Rose-Marie Ksseiva (Social et éducation).

Marcel Brodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 115.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Publicité:

Assa - Annonces Suisses S.A. - 10. bd de Pérolles - 1700 Fri¬

bourg-Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

2 Le billet de Gérard Bourquenoud Le naturisme n'a rien à cacher 5 La ronde des districts

9 Le village de Sorens sous la loupe

19 Un nouveau rendez-vous pour les fins becs 21 Informations et divertissements pour les aînés 25 Avec les artistes peintres de notre canton 26 Le Cercle fribourgeois de Genève a 65 ans 28 Quelques images du passé

30 Cinquante ans d'existence pour les FC Central et Bulle 33 L'Aide suisse aux montagnards

38 Les six commandements du tourisme pédestre 39 Index des salles et année du patois

43 Fête des musiques de la Veveyse

V y

Couverture

Travail rude - bas salaire

Les ressources de maints paysans de montagne sont aujourd'hui encore très limitées. Sols pauvres, pentus, arides ou humides, période de végétation très courte, danger d'avalanche, etc. Un paysan de montagne qui doit abandonner sa terre, voilà qui est une rude épreuve pour lui et sa famille. C'est pourquoi il existe depuis plus de quarante ans une œuvre communautaire d'entraide et de soutien qui se nomme l'Aide suisse au montagnards.

Photos l^eo Hilber. Fribourg Voir notre reportage en page 33.

L'AIDE ttnUK KBX MOlfTKONAKM Un« expression de rarpect poux )• travail

FRIBOURG 3

(4)

SOCIÉTÉ

Le livret

«Football fair-play»:

pour les «fans» du football et ceux qui aimeraient le devenir

Un livret de 80 pages sur le football, avec beaucoup d'il¬

lustrations et s'adressant aussi bien aux initiés qu'aux non-initiés, vient d'être pu¬

blié par Zurich Assurances qui parraine le nouveau championnat des espoirs de la ligue nationale pour le trophée «Zurich».

Toutes les notions et règles importantes du football comme «offside», «libero»

ou «milieu de terrain» et beaucoup d'autres encore sont expliquées de façon sim¬

ple et compréhensible pour tous dans ce livret «Football fair-play».

Le but poursuivi est d'inté¬

resser les jeunes au football en tant que sport judicieux et favorisant l'esprit d'équipe - ce qui servira en outre à la promotion des espoirs.

La nouvelle publication, pouvant être retirée gratuite¬

ment dans toutes les agences

«Zurich», est toutefois aussi recommandée comme lec¬

ture à tous ceux qui se met¬

taient en colère les soirs de coupe d'Europe ou lors des championnats du monde parce que le football régnait en maître sur les écrans de télévision. Car le football est un sport qui comporte beau-

fair-pläy

*) ZURICH ASS'URAh La lalr-pbqr a lait nota* font.

coup plus de tactiques et de règles raffinées que ne le suppose le non-initié et pour lequel l'enthousiasme croît avec la compréhension.

Le prochain championnat du monde de football est pour bientôt: pourquoi ne pas ac¬

quérir à temps quelques no¬

tions de théorie du football pour pouvoir en discuter avec les autres?

Temps de parole

Félicitations au corps de musique de la Landwehr pour l'aubade qu'elle a donnée en ville de Fribourg au matin de la Fête-Dieu. Notes musicales matinales qui furent appréciées par la majorité des 5000 habitants du quartier de Beaumont.

Bravo donc à la Landwehr et à tous les autres corps de musique de la ville qui, année après année, jouent la diane dans les différents quartiers de la capitale.

Le coup de fil de Berne

Il ne va pas de mois ou de semaines sans que le Conseil fédéral ne se plante dans une nouvelle contradiction fon¬

damentale. Nous en donnons ici, depuis plus d'un an, de nombreux exemples.

La nouvelle organisation ju¬

diciaire projetée par les bureaux de Mmc Kopp n'échappe pas à cette cou¬

tume.

Ixs juges de Lausanne (Tri¬

bunal fédéral) et de Lucerne (Tribunal fédéral des assu¬

rances) sont débordés. Ils sont pourtant 30 à plein temps au bord du lac Léman et 9 au bord de celui des Quatre-Cantons. Et jusqu'en I 988 il y a encore 1 5 juges

La valeur des litiges pouvant être portés devant le Tribunal fédéral en matière civile pas¬

sera de 8000 à 30 000 francs et il faudra avoir auparavant épuisé les voies judiciaires cantonales. La gratuité pour les contestations d'assurance au Tribunal de Lucerne sera abolie. On jugera à trois juges et on utilisera une pro¬

cédure simplifiée d'où le pu¬

blic sera exclu.

Mais où se trouve la contra¬

diction avec la politique gé¬

nérale du Conseil fédéral?

Dans le fait que de plus en plus les nouvelles lois qui sont proposées prévoient le recours au juge. Prenons le nouveau droit du mariage ORGANISATION JUDICIAIRE:

UNE CONTRADICTION DE PLUS

suppléants. Malheureuse¬

ment, ces Messieurs préfè¬

rent de loin à leur travail régulier de longues séances d'arbitrage ou la rédaction d'avis de droit. Ça leur per¬

met de mettre du beurre (beaucoup de beurre) sur leurs épinards.

C'est pourquoi il va falloir faire quelque chose. Ce quel¬

que chose consiste à rendre plus difficile pour les simples citoyens l'accès à ces Tribu¬

naux fédéraux. Il faudra, avant d'être admis à y plai¬

der. passer par une «procé¬

dure d'admission» où les juges décideront eux-mêmes s'ils nous veulent ou pas. Il y aura bien quelques critères objectifs qui devront être res¬

pectés. mais rien n'empêche de penser que l'arbitraire sera monnaie courante, d'au¬

tant qu'aucun recours ne sera possible en cas de refus d'admission.

sur lequel nous devrons vo¬

ter le 22 septembre prochain.

Le juge y est mentionné pas moins de 18 fois, lorsque sur un sujet ou un autre on pense que les époux ne s'enten¬

dront pas.

De même dans le droit du travail et les projets relatifs aux limites à apporter au droit de licencier des travail¬

leurs. Cela parce que le Con¬

seil fédéral et le Parlement se refusent à fixer dans le texte lui-même des normes direc¬

tement applicables.

Alors d'un côté on freine l'accès des citoyens aux Tri¬

bunaux fédéraux, sous pré¬

texte que les juges (qui sou¬

vent font autre chose) sont surchargés et de l'autre on légifère pour donner des nou¬

veaux pouvoirs à ces der¬

niers.

Tant pis pour le simple ci¬

toyen-contribuable.

Alfred Oggier 4 FRIBOURG

(5)

LA RONDE DES DISTRICTS

Villarimboud: nouvel uniforme

Millésime 84 des vignobles fribourgeois Des vins plus légers et fruités

Ces vignerons du Vully sont déjà fort connus pour la qualité de leurs vins.

C'est à la Bonne Auberge des Bains à Montilier que la Confré¬

rie des vignobles fribourgeois a organisé cette année la présenta¬

tion des vins du canton du millé¬

sime 84. Parmi les personnalités qui encadraient le conseil de cette confrérie se trouvaient MM.

Jean-Marc Sauvant, secrétaire général de l'Assemblée fédérale, et Joseph Cottet, conseiller natio¬

nal. lesquels ont voué une atten¬

tion toute particulière à la dégus¬

tation des vins de Cheyres, Vully. Faverges et de la Bour¬

geoisie de Fribourg. que MM.

Du rameau qui devint le tilleul du souvenir Son petit-fils est accueilli à Avry

Le dimanche 2 juin 8 5. jour de la Trinité, fête patronale de cette communauté catholique, la po¬

pulation de la commune et pa¬

roisse d'Avry-sur-Matran mani¬

festait une joie toute spéciale sur la place du village sise à proxi¬

mité de l'école et de la chapelle.

Là. dans un décor de verdure où le culturel et le spirituel ne font qu'un, un petit-fils du tilleul ancestral a été planté pour rappe¬

ler qu'un des lointains ressortis¬

sants d'Avry. le seigneur Guil¬

laume d'Affry. mort en 1493.

prit une part glorieuse à la ba¬

taille de Morat qui eut lieu en 1476. Au soir de cette victoire des Confédérés sur le duc Char¬

les de Bourgogne, dit le Témé¬

raire, une estafette inaugurait le Morat-Fribourg, un rameau de tilleul à la main.

Au pied de ce tilleul, un bloc de serpentine, minéral constitué de silicate de magnésium hydraté, sur lequel a été scellée une plaque commémorative.

Une manifestation agrémentée par les productions de la fanfare, du chœur mixte et du chœur d'enfants, ainsi que par une allo-

C'est dans une allégresse géné¬

rale que la population de Villa¬

rimboud a pris part à l'inaugura¬

tion des nouveaux et seyants uniformes de sa chère fanfare, présidée par M. Michel Reynaud.

Défilé avec les anciens unifor¬

mes, suivis des nouveaux, messe, concours du chœur mixte, ban¬

quet officiel avec les traditionnel¬

les allocutions renforcèrent une belle amitié.

L. M.

Photo J.-L Donzallaz

André Bersier, Francis Chau- tems et Jacques Esseiva ont exalté pour le plus grand plaisir du palais des participants.

Cet apéritif servi sous le tilleul de... Montilier a été suivi de l'assemblée générale de la con¬

frérie, que préside le procureur Jean-Pierre Robatel, avec la col¬

laboration du sénéchal, M. Ro¬

bert Nicolet. Tous les membres du conseil ont accepté une nou¬

velle élection, ce qui fut fait par acclamations. Le prochain chapi¬

tre, cinquième du nom. aura lieu le vendredi 30 août, à Charmey.

Texte et photos G. Bd

De gauche à droite: M. Roland Berset, syndicd'Avry, et le Père Schmid, jetant un regard de reconnaissance sur la plaque commémorative et le nouveau tilleul qui la protégera.

cution de M. Roland Berset, syndic d'Avry. qui rappela que l'initiative de planter un tilleul à la mémoire de Guillaume d'Af¬

fry était née du concours d'em¬

bellissement du village qui a pour expert le Révérend Père Alfred A. Schmid. professeur.

Texte et photos G. Bd FRIBOURG 5

(6)

r.es«^

—-„ Ae Géfat(1

u-wMW „.«vo*

uoe «»ta*

vWtonde«e 4eC soieWVito^S5ttt

W0IÊÊÊ&;

gracie^ ' ^ inseclfr\ v e%cep«°n de t\va6e- ïSS^îSS^-"-

éga\etin

Des scooters

sans problème de bruit pi. Pour des raisons d'économie d'énergie et d'argent, le scooter a pris de l'importance au cours de ces dernières années. Il remplace dans bien des cas la deuxième voiture et il est devenu un moyen de transport fort apprécié pour faire les commissions du ménage. Ce véhicule économique est très facile à garer et ne nécessite pas de double garage. A partir de 1986. de nouvelles lois sur le bruit, très rigoureuses, entreront en vigueur en Suisse. Le scooter Benelli S 50 correspond déjà aujourd'hui à ces prescriptions à venir. En plus de son moteur silencieux, il nous offre un styling élégant et un siège très confortable.

Grand concours d'enregistrement de bruits de bateaux RFP. Jusqu'à mi-juillet aura lieu dans toute

la Suisse un grand concours «enregistre¬

ment-navigation». Organisé par l'Associa¬

tion des entreprises suisses de navigation, en collaboration avec le Cercle suisse des ama¬

teurs d'enregistrement sur bande, qui fête cette année ses 25 ans d'existence, ce con¬

cours est ouvert à chacun. Trois appareils Studer Revox de choix et de nombreuses cartes journalières pour des croisières sur les lacs suisses seront attribués aux gagnants. Le thème du concours est la création d'une symphonie de bruits de bateaux. 11 peut s'agir d'un reportage comportant une mélodie de cloches de bateaux, un concert de sirènes, le tourbillonnement de l'eau, la conversation des voyageurs, etc.. selon l'imagination créa¬

tive de chacun et de chacune. Les bulletins de concours peuvent être obtenus aux caisses des ports principaux, à la plupart des guichets CFF et dans de nombreux magasins radio et TV suisses. Ils sont également disponibles au Service de presse de l'AESN, «Bellevue».

62IOSursee. _ 6 FRBOURG

(7)

ENTRE L'ÉGLISE ET LA PINTE

ZrmaUlis et gens

de la Veveyse- la convei •rsaiiofl

En buvant trois décis...

Au moment où l'installateur procède au dernier réglage du poste de télévision, le père dit, à sa famille assemblée:

- Je voudrais que nous soyons bien d'accord en ce qui concerne l'usage de ce poste. Silence absolu pendant les retransmissions de football et de rugby. En revan¬

che, rires et commentaires à vo¬

lonté pendant les discours poli¬

tiques.

- Contrairement à ce que l'on entend souvent répéter, assure un célèbre pédiatre, il est très facile, pour un père de famille moderne, d'attirer sur lui l'atten¬

tion de tous ses enfants. Il lui suffit de se lever et d'éteindre brusquement la télévision.

Une dame examine la facture que vient de lui remettre le réparateur de télévision.

- Un déplacement à 45 francs, une demi-heure de travail à 60 francs de l'heure. 127 francs de pièces détachées, tout cela, je

veux bien, dit-elle. Mais que si¬

gnifie cette mention: «Cours par¬

ticulier d'électronique appliquée:

35 francs»?

- Ça, répond le réparateur, c'est pour avoir passé une demi-heure à répondre aux questions de vo¬

tre infernal gamin.

- Vous savez que la télévision payante existe déjà.

- En France?

- Parfaitement, en France. Ainsi, moi, je connais au moins cinq pères de famille qui. lorsqu'ils veulent regarder en paix une émission intéressante, doivent donner 10 francs à chacun de leurs enfants pour qu'ils consen¬

tent à aller se battre dehors.

L'entraîneur d'une équipe junior de football soupire:

- Je ne me suis vraiment rendu compte à quel point la télévision était entrée dans nos habitudes que la semaine dernière: quand un de mes gamins a absolument refusé de jouer à l'aile gauche

photo

sous prétexte que si les images du match devaient passer aux Ac¬

tualités régionales la caméra le prendrait alors sous son plus mauvais profil.

Un homme, qui vient d'épouser une comédienne, manque de s'étrangler de fureur en s'aperce- vant. au soir de sa nuit de noces, qu'un inconnu en petite tenue est allongé sous le lit conjugal.

- Qu'est-ce que cela signifie?

hurle-t-il.

- Mais, explique sa jeune femme, en habituée du théâtre, c'est tout simplement le souffleur, au cas où tu tomberais en panne.

Un vieux cabot raconte à un nouveau camarade de la troupe:

- En 1937, au grand théâtre de Pézenas où je jouais le Bossu, un soir, j'ai bien cru que je ne parviendrais jamais à quitter la scène.

- On n'en finissait pas de te rappeler?

- Ce n'est pas ça. Mais j'avais le talon de ma botte pris dans le plancher.

Un mari qui rentre chez lui demande, joyeusement:

- Qu'y a-t-il, ce soir, à la télévi¬

sion?

Et sa femme répond, d'un air sombre:

- Une lampe grillée.

Dix heures du matin. J'ai soif. Sur l'autoroute, un café. Derrière le comptoir, une pancarte: «Aucune boisson alcoolisée n'est ser¬

vie sans une prestation so¬

lide.»

Mademoiselle, s'il vous plaît, je suis Suisse.

Qu'est-ce que c'est qu'une prestation solide?

L'œuf de la soif ! - Un œuf dur, monsieur.

Du moins, c'est tout ce qu'il y a à cette heure-ci.

Je me désaltère sur la ter¬

rasse. assis sous un parasol aux miile couleurs. Puis:

«Voilà, mademoiselle, il semble que j'ai toujours cet oeuf...»

- Oh! le vilain, il ne l'a pas mangé! Mais si vous vou¬

lez encore une pression, il vous faudra encore un œuf dur. I.e règlement, c'est le règlement.

- Non, merci, je ne veux pas une autre bière. Je veux vous revendre cet œuf. Au prix de gros.

- Quel dévergondé! dit-elle à sa collègue. 11 veut me faire enquiquiner d'abord par la police et maintenant par le patron! Roublard!

- Mais non, c'est une bonne affaire. Cet œuf dur et durable, loué pour dix mi¬

nutes à chacun d'une série de clients assoiffés, risque de se révéler un œuf en or...

Pour que cette serveuse se repente de son ingratitude, je lui laisse, comme pour¬

boire, l'œuf.

Ix rat des champs

FRIBOURG 7

(8)

Résultats du concours du 24 mai 1985 L'image réelle portait le chiffre 2. Elle nous montrait l'église de Courtion avec, à gauche, le bâtiment scolaire.

Index des personnes qui nous ont donné la réponse exacte:

Michel Bongard, Cormérod; Monique Riedo, Ponthaux; Denise Bongard, Cormérod, Agnès Donzallaz, Vauderens; Alice Brulhart, Vauderens; Patricia Zosso, Pré St-Maurice B, Belfaux; Marcel Defferrard, Rosiers 4, Granges-Paccot; Max et Marie-Louise Gavil- let, Esmonts; Chantai Maillard, Chapelle-sur-Oron; Anonyme, Château-d'Oex; Paul Pesse, La Joux; Catherine Gavillet, étudiante, Courtion; Casimir Gumy, Cournillens; Marguerite Bongard, Cham- blioux 26, Granges-Paccot; Astrid Roubaty, Ecuvillens; Alice Aeby, Neyruz.

Le tirage au sort a désigné comme gagnante d'un abonnement de trois mois à notre revue:

Catherine Gavillet, étudiante, Courtion.

(Si la personne en question est par hasard déjà abonnée à FRIBOURG illustré, une autre personne de la famille ou un ami peut bénéficier de cet abonnement.)

* * * * *

* * 168 *

* 184 *

* 202 *

* 222 *

* * * * * *

* * * * *

* * 244 *

* 268 *

* 294 *

* 323 *

* * * * * *

* * * * *

* * 355 *

* 390 *

* 429 *

* 471 *

* * * * * *

* 510 ï î 625 ï 687 *

* * * * *

********************* r***********

**************************

* * * * Ï 536 ï 569 ï 601 ï

* * * *

*************************

Le bon choix par «pécé»

Ouvrez l'œil!

Notre metteur en page a commis une erreur lors du montage de notre revue.

Le lecteur devra nous indiquer l'image réelle par le chiffre qui se trouve sur la photo exacte en précisant l'endroit ou le sujet représenté.

Un jeu de logique...

Règle du jeu: quel nombre sur les trois indiqués sous la grille doit-on placer dans la case vide pour que l'ensemble de la grille obéisse à la même règle logique? La lecture de la grille se fait de gauche à droite et de haut en bas.

Solution quelque part dans le journal.

Délai: 30 juin 1985.

La réponse devra nous parvenir sur carte postale uniquement, à l'adresse suivante: Concours «Ouvrez l'œil», FRIBOURG illustré.

CP 331, 1701 Fribourg.

Pris sur le vif Un abonnement de trois mois à FRIBOURG illustré vous est offert.

Seule la personne concernée peut s'annoncer.

Annoncez-vous par écrit à la Rédaction de FRIBOURG illustré, rte de la Glane 31.

1701 Fribourg.

8 FRBOURG

(9)

VILLAGES DE CHEZ NOUS

Bonjour

Monsieur le syndic de...

Sorens Tel un balcon touristique, la

commune de Sorens est si¬

tuée sur le versant est du Gibloux, exposé au soleil levant, au milieu de prairies fertiles où l'agriculture

reste la toile de fond. A u bas de ce village, l'église, les magasins d'alimentation, les estaminets; entre deux, l'école, le foyer St-Joseph et une industrie; sur le haut, le camping «La Forêt» et par¬

tout des chemins reliant les fermes d'où le regard em¬

brasse un panorama excep¬

tionnel sur la Gruyère, son lac et ses montagnes.

A la tète de cette commune, une personnalité bien con¬

nue dans le canton, tant sur le plan industriel que poli¬

tique. Arrivé à Sorens en I920, avec ses parents qui, précédemment, vivaient en France, M. Désiré Ropraz était maître fromager de métier. En 1945, il repre¬

nait à son compte l'exploi¬

tation de la fromagerie de son père. Dix ans plus tard, il créait l'usine Milco qui est devenue au fil des années une source de prospérité pour la commune de So¬

rens.

Bien que très occupé par son activité professionnelle, cet homme au dynamisme qui dégage un sentiment de force, de sûreté, de fermeté,

s'est rapidement intéressé aux affaires publiques.

C'est ainsi qu 'il a siégé pendant trente ans comme député au Grand Conseil fribourgeois, où il était très

écouté. Entré au Conseil communal de Sorens en I954, il assume la fonction de syndic de cette commune depuis déjà vingt-sept ans.

Il semble altier... mais ce n 'est qu 'une illusion, car il n 'a pas l'ombre d'un mépris

ou d'un dédain dans son comportement. Il est volon¬

tiers familier et chacun peut l'aborder sans gêne ni com - plexeUl donne et laisse l'impression d'énergie et de décision. Il assume avec ai¬

sance ses responsabilités, ses obligations qui ne sau¬

raient l'accabler puisqu 'il a choisi de les accepter. Il est vrai que, s'il ne manque pas de présence, il manque en¬

core moins d'assurance. Ce sont les traits que nous avons découverts chez ce magistrat qui, avec le Con¬

seil communal, fait preuve d'esprit civique pour as¬

surer le destin de la com¬

munauté sorensoise. La rédaction de «FR IBOUR G illustré» a eu beaucoup de plaisir de le rencontrer le jour de ses soixante-huit ans, un anniversaire mar¬

qué pari 'affection de ses cinq fils et de Claudine, sa charmante épouse et pré¬

cieuse collaboratrice.

La commune de Sorens vue d 'avion.

S'entretenir avec M. Désiré Ropraz, syndic de Sorens, c'est faire le tour de la vie économique de la com¬

mune, de son évolution, de ses problèmes, du domaine

Un village qui garde son âme et sa

physionomie

culturel et spirituel, de l'avenir de la jeunesse et du bien-être des personnes âgées, comme des projets à l'étude pour une améliora - tion de la qualité de la vie.

A u cours d'une interview qui s'est déroulée à bâtons rompus, il nous a fait la genèse de ses sentiments sur l'ensemble des problèmes qui préoccupent les autori¬

tés communales de ce vil¬

lage gruérien.

Gérard Bourquenoud

Photo Gilbert Fleury. Fribourg

FRIBOURG 9

(10)

INTERVIEW

de Monsieur Désiré Ropraz, syndic de Sorens

FKIBOURG illustré - Monsieur le syndic, auriez-vous l'amabi¬

lité de nous présenter la situa¬

tion économique actuelle de vo¬

tre commune?

Désiré Ropraz - Vous le savez aussi bien que moi, l'autonomie des communes de ce canton a pris un sérieux ooup ces dernières années. Celle de Sorens n'y a pas échappé. Malgré ces contraintes et les nombreuses réalisations qui ont amélioré quelque peu la qualité de la vie des habitants de notre village, la situation Finan¬

cière de notre commune peut être

considérée comme saine. Cela est dû en premier lieu à l'effort qui est fait par les contribuables et à une excellente gestion commu¬

nale. Sur le million de francs de recettes que nous avons encaissé en 1984, les impôts représentent un montant de 700 000 francs, somme qui figure aux dépenses du compte de fonctionnement.

Notre commune est propriétaire de 450 poses de forêts qui nous ont laissé un revenu appréciable l'an passé. Le taux fiscal actuel du contribuable de Sorens est de un franc par franc payé à l'Etat, auquel il faut ajouter une contri¬

bution immobilière de 1,2 pour mille. La dette communale, qui était de 800 000 francs l'an passé, a été réduite il y a quelques mois par un amortissement de 280 000 francs.

FI - Qu'en est-il de l'infrastruc¬

ture?

D. R. - Le plan d'aménagement du territoire sera à nouveau mis à l'enquête du fait que nous devons y apporter quelques modifica¬

tions. Pour l'heure, il comprend des zones vertes, une zone indus¬

trielle, une zone artisanale et des

Le home Saint-Joseph qui va être agrandi et modernisé dans un proche avenir.

zones à bâtir bien déterminées.

L'approvisionnement en eau po¬

table est assuré par une source communale captée il y a quelques années au Gibloux. Son débit s'avère suffisant pour alimenter tout le village ainsi que la défense contre l'incendie. Une constata¬

tion très réjouissante, le nombre des abonnés au réseau d'eau aug¬

mente chaque année.

Les routes de la commune sont pour la majorité en bon état.

Celle qui traverse le village de¬

puis la route cantonale Fribourg- Bulle au Châtelard est très fré¬

quentée par les automobilistes, ceci en raison du camping «La Au premier plan, les appartements des enseignants. Au fond, le bâtiment scolaire.

*

Forêt» qui est très animé en été, du centre nordique qui, durant l'hiver, attire des milliers de skieurs de fond, et également parce qu'elle relie deux districts:

la Gruyère à la Glâne. Au cours

Autorités communales Désiré Ropraz Syndic

Administration communale Finances - Affaires sociales Michel Savary

Vice-syndic Forêts

Albert Romanens Conseiller Routes

Jean-Louis Privet Conseiller

Agriculture - Service du feu Maurice Aver

Conseiller Ecoles - Epuration Jean-Louis Romanens Conseiller

Bâtiments - Service des eaux Cimetière

Bernard Fragnière Conseiller

Aménagement du territoire Sports

10 FRßOURG

(11)

Une très belle ferme de Malessert.

FI - Etant donné que Sorcns n'a pour l'instant qu'une seule in¬

dustrie sur son territoire, est-ce que votre commune peut espérer sur un développement de carac¬

tère résidentiel?

D. R. - Notre village n'a pas connu une grande évolution sur le plan résidentiel, même si quel¬

ques villas ont été construites au cours de la dernière décennie. Le Conseil communal est favorable à l'implantation de maisons fa¬

miliales. à condition que cela se fasse harmonieusement et éviter que Sorens ne devienne une cité dortoir. Notre population tient à ce que notre village demeure ce qu'il est aujourd'hui.

de ces dernières années, notre commune a dépensé plus d'un million de francs pour l'aména¬

gement et la création de chemins vicinaux dont il reste encore quelques tronçons à réaliser.

Un brin d'histoire

Au XIe siècle, ce village se nommait Sorans. Un docu¬

ment datant de 1229 indique que c'est probablement une personne du nom de Soro qui a donné l'appellation actuelle de Sorens. En 1347 eut lieu un arbitrage entre les sires de Vuippens et les seigneurs d'Everdes au sujet des pâtu¬

rages de Vuippens, Gume- fens, Echarlens et Sorens. En 1384. on a découvert une reconnaissance de Produs de Sorens en faveur du cou¬

vent d'Humilimont et d'Ay- mo. seigneur d'Everdes. En 1829, on a trouvé aux envi¬

rons de ce village une mé¬

daille romaine en or et dé¬

couvert des fondements de murailles très anciens. En 1860. la paroisse de Sorens a été détachée de celle de Vuip¬

pens.

G. Bd

L'épuration des eaux est le pro¬

blème le plus épineux qui devra être résolu par les autorités loca¬

les. Indépendamment de la parti¬

cipation communale aux frais de construction de la STEP, la charge de la commune pour la réalisation du plan directeur des égouts. après déduction faite des subventions fédérale et canto¬

nale. sera probablement de l'or¬

dre de 500 000 francs.

FI - Est-il exact que Sorens est un village essentiellement agri¬

cole?

D. R. - Comme vous le dites.

l'agriculture reste la toile de fond de notre commune qui compte encore deux sociétés de laiterie (celle du village et celle de Males- sert). au sein desquelles sont réunis 33 producteurs qui livrent annuellement quelque 2,5 mil¬

lions de kilos de lait à l'usine Milco. Avec des domaines qui se sont agrandis au fil des années, l'agriculture est un secteur très important pour l'économie de notre village. I^a plupart des exploitations agricoles sont re¬

prises de père en fils, ce qui est très encourageant pour l'avenir de la paysannerie.

FI - Que découvre-t-on à So¬

rens?

D. R. - Les habitants de notre commune sont très accueillants et courtois. Sorens n'est-il pas le trait d'union entre la Glane et la Gruyère par cette route qui vous fait découvrir une contrée incom¬

parable? La vie quotidienne y est agréable en ce sens que nous avons à disposition trois maga¬

sins d'alimentation, une bouche¬

rie, deux restaurants, dont l'Hô¬

tel de l'Union qui, en février 1956, avait passé par les flam¬

mes, une forge, une scierie, un élevage de chevaux, une indus¬

trie. un camping avec restaurant.

Le Conseil communal de Sorens. De gauche à droite: Maurice Ayer, conseiller; Albert Romanens, conseiller: Jean- Louis Privet, conseiller: Désiré Ropraz, syndic; Michel Savary, vice-syndic; Bernard Fragniére, conseiller et secrétaire; Honoré Romanens, boursier; et Jean-Louis Romanens, conseiller.

FRBOURG 11

(12)

B. COMI-ROSSET 1631 SORENS

RENÉ TORNARE Alimentation générale

Primeurs - Art. de boulangerie Gruyère super choix

1631 SORENS - 029/5 15 85 (Livraison à domicile)

Entreprise OBERSON S. à r. I.

Maîtrise fédérale Charpente - Menuiserie 1631 SORENS - Tél. 029/5 17 19

MOBILIÈRE SUISSE ASSURANCES BULLE

Agent local: ÉRIC ROPRAZ - SORENS Tél. 029/5 24 85

Roland Ropraz Elevage de chevaux pur-sang et demi-sang 1631 SORENS - Tél. 029/5 18 73

SORENS

Société de développement OFFRE À SES ESTIVANTS:

1 hôtel, 3 restaurants

1 place de camping, 1 piscine chauffée Prochainement 1 court de tennis Centre nordique, 50 km balisés Chemins pédestres

Site tranquille, près des forêts

EN VUE D'UNE EXPOSITION D'ANCIENNES PHOTOS DE SORENS, NOUS CHERCHONS DES DOCUMENTS INTÉRESSANTS POUR CETTE MANIFESTATION (photos prise de vue, famille, fêtes, etc.)

SOCIÉTÉ DE DÉVELOPPEMENT SORENS Jean Tornare - Tél. 029/5 15 85

LOUIS ROMANENS Magasin de chaussures Cordonnerie

1631 SORENS - Tél. 029/5 19 65

ARTHUR GAY

Maréchalerie - Serrurerie Appareillage - Machines agricoles 1631 SORENS - Tél. 029/5 22 18

CAMPING LA FORÊT 1631 SORENS — Tél. 029/5 18 82

Ouvert toute l'année Piscine chauffée Petite restauration

CAFÉ-RESTAURANT CERCLE-DES-

AGRICULTEURS 1631 SORENS Menu du jour Carte variée

Chaque dimanche véritable jambon de campagne Autres spécialités sur commande Restauration chaude à toute heure Salle pour banquets,

noces et sociétés

Fam. Jules Fragnière Tél. 029/5 15 34 12 FRBOURG

(13)

s

VILLAGES DE CHEZ NOUS

Le camping «La Forêt», sur la roule Sorens-Le Chdtelard.

où un court de tennis sera amé¬

nagé prochainement, quelques artisans et une gravière exploitée par l'entreprise Grisoni, qui fa¬

brique du bitume.

FI - Pouvez-vous nous expliquer comment est organisée l'instruc¬

tion scolaire?

D. R. - Construit il y a une vingtaine d'années, le bâtiment scolaire abrite trois classes dans

lesquelles l'instruction aux en¬

fants est donnée par trois sœurs de M enzigen et un instituteur.

Dans cet immeuble fort bien conçu, il y a également la salle du Conseil communal, ainsi qu'une classe enfantine qui réunit des enfants de Gumefens, Avry-de- vant-Pont, Le Bry et Sorens. Les élèves du degré supérieur pour¬

suivent leurs études à l'Ecole secondaire de la Gruyère, à Bulle.

Permettez-moi de préciser que

l'autorité communale est très sa¬

tisfaite de l'éducation et de l'ins¬

truction qui sont données par le corps enseignant actuel.

FI - Est-ce vrai que votre com¬

mune dispose d'un home pour personnes âgées?

D. R. - Vous avez raison de poser cette question, car effectivement nous avons le foyer Saint-Joseph, dont la construction date de 1939. A ses débuts, cette institu-

Sociétés locales Société de musique Gérard Romanens, directeur Eric Ropraz, président Chœur d'hommes «La Céci- lienne»

Albert Sottas, directeur Gérald Romanens, président Chœur de dames «Cécilia»

Albert Sottas, directeur Françoise Romanens, prési¬

dente

Société de jeunesse Jean-Pierre Romanens. pré¬

sident

Groupement des dames Marie Grandjean, présidente Société de tir à 300 m Michel Sauterel. président Société de tir à air comprimé Michel Sauterel, président Football-Club Sorens Denis Romanens, président Société de laiterie du village Casimir Maradan, président Société de laiterie de Males- sert

Marcelin Tornare, président

Que de fleurs pour embellir celle maison dont te «bourgo» protège le balcon Une jeune maman avec ses deux enfants que l'objectif de FI a saisi par des intempéries. hasard, face à l'église paroissiale.

FRBOURG 13

(14)

VILLAGES DE CHEZ NOUS

Le dernier maréchal de Sorens en train de ferrer un cheval de 24 ans que M.

Jacquy Romanens, agriculteur dans le village, garde pour effectuer des travaux sur l'alpage de ViUars-sous-Monl.

HOTEL DE L'UNION - SORENS Tél. 029/5 15 03

Restauration à toute heure Grande salle pour banquets et sociétés

Chambres avec confort Fermé le mercredi

Fam. Gremaud-Dupasquler

BLANCHISSERIE

A. PÉGAITAZ 0 (029) 5 13 45 1631 SORENS Maison spécialisée pour

HÔTELS-RESTAURANTS Dépôt de nettoyage chimique

BOUCHERIE - CHARCUTERIE FRANCIS JULMY

Spécialités et délices de la borne Prix-qualité, vente en gros et détail Service à domicile

1631 SORENS - Tél. 029/5 15 68

sote*!

Maréchal de père en fils La forge est un atelier campa¬

gnard qui devient de plus en plus rare dans notre canton, comme d'ailleurs le métier de maréchal qui a tendance à disparaître. Le village de Sorens dispose encore d'une forge qui a été ouverte par M. Arthur Gay, à une époque où il n'y avait que trois téléphones dans cette localité: à la poste, à la laiterie et chez le forgeron. Ce dernier ayant cessé son activité, cet atelier a été repris par son fils Henri qui l'a exploité jusqu'en 1982, date à laquelle celui-ci l'a remis à son fils Arthur, qui est l'exploitant actuel. Egalement maréchal au service militaire, ce dernier connaît bien son métier qu'il a complété par celui de serrurier. Il n'a plus que six

chevaux à ferrer par année dans le village, ainsi qu 'un âne pour lequel on ne trouve plus de fers sur le marché. Arthur Gay est donc contraint de les fabriquer lui-même. Un art qui n'est pas à la portée de tout le monde.

Comme aucun des fils du maré- chal-forgeron-serrurier actuel n'a choisi ce métier, il n'y a pas beaucoup d'espoir pour que la forge de Sorens existe encore lorsque l'heure de la retraite aura sonné pour Arthur Gay.

Souhaitons qu'il reste te plus longtemps possible au service de la population et de la paysannerie pour laquelle la forge est encore utile.

Texte et photo G. Bd

J.-LOUIS RUFFIEUX

ENTREPRISE DE MAÇONNERIE BÉTON ARMÉ CARRELAGE 1631 SORENS - Tél. 029/5 13 65

MADELEINE COMI

ALIMENTATION GÉNÉRALE, PAIN Produits laitiers, vin, bière, eaux minérales 1631 SORENS - Tél. 029/5 15 84

COMMERCE DE BÉTAIL

y w Louis FRAGNIÈRE

/ ] /M

1631 SORENS - 0 029/5 14 24

SCIERIE V I L L O Z COMMERCE DE BOIS 1631 GUMEFENS • 029/5 21 09 14 FRßOURG

(15)

On découvre plusieurs crucifix de ce genre dans le village de Sorens.

tion était destinée uniquement aux personnes âgées qui n'arri¬

vaient pas à se suffire à elles- mêmes. A l'heure actuelle, elle accueille quarante pensionnaires, dont 75% sont des gens de Sorens. Considérant que la con¬

ception de ce foyer ne répond plus aux exigences actuelles, la commune envisage de le restau¬

rer et de l'agrandir dans un proche avenir. Une commission ad hoc étudie actuellement diffé¬

rents projets de rénovation et de transformation qui seront sou¬

mis à l'Exécutif, puis à l'assem¬

blée communale. Nous sommes déjà en possession d'un devis qui se monte à trois millions de francs. Comme notre commune n'est pas en mesure de prendre à sa charge un montant aussi im¬

portant. elle souhaite pouvoir bénéficier de subventions fédé¬

rale et cantonale, ainsi que d'un prêt de la LIM. Le foyer Saint- Joseph a été dirigé pendant dix ans par M. et Mmc Del'Mastro, qui ont quitté Sorens pour le home d'Attalens. Pour assurer la

continuité de cette institution so- rensoise, le Conseil communal a choisi comme nouveaux respon¬

sables M. et Mmt Michel Bard, elle en qualité de directrice, lui comme cuisinier.

FI - Quel est votre sentiment sur les activités des sociétés locales?

D. R. - Quelles soient culturelles ou sportives, les sociétés de notre village sont très actives et ani¬

ment agréablement la vie quoti¬

dienne de la population. Nous avons un chœur d'hommes et un chœur de dames qui. lors de manifestations villageoises im¬

portantes, se réunissent pour donner une ou plusieurs presta¬

tions. Comme tout Fribourgeois naît chanteur ou musicien, notre commune a le privilège d'avoir une belle fanfare de 56 membres, dont un tiers de cadets qui sont venus renforcer les rangs de cette société qui, l'an prochain, fêtera son vingt-cinquième anniver¬

saire. Citons aussi la société de jeunesse qui organise la fête de la St-Nicolas pour les pension¬

naires du home, la fête des aînés et qui s'occupe de la décoration des autels de la Fête-Dieu. Et n'oublions pas le groupement des dames qui a pour mission de rendre visite aux malades et aux personnes âgées.

Sur le plan sportif, nous avons le FC Sorens qui, évoluant en 4e li¬

gue, a été promu ce printemps en

3e ligue. Nous pourrions égale¬

ment parler des sociétés de tir qui connaissent un regain d'activité.

Une constatation qui fait très plaisir, c'est l'engouement de no¬

tre jeunesse pour nos sociétés tant culturelles que sportives, où la relève est assurée.

FI - Qu'en est-il sur le plan spirituel?

D. R. - l.a paroisse de Sorens fêtera, en automne prochain, le cinquantième anniversaire de la construction de l'église dédiée à saint Michel. 1 x même jour, l'abbé Paul Crausaz, curé, fêtera également ses cinquante ans de sacerdoce.

FI - Ft les contacts humains, comment se font-ils?

D. R. - Par le biais des sociétés locales et des rencontres dans la rue, dans les commerces et res¬

taurants, lors des assemblées communales et des manifesta¬

tions. D'autre part, étant donné le développement du village sur le plan touristique et les tâches toujours plus nombreuses du Conseil communal, nous de¬

vrons envisager la création d'une administration communale per¬

manente, qui sera à même de rendre de grands services à la population et aux estivants, tant sur le plan de l'information que des contacts humains.

Evolution démographique

1811 408 habi 1831 429 "

1850 605 "

I860 662 "

1870 723 "

1880 771 1888 802 "

1900 801 "

1910 806 "

1920 767 "

1930 758 "

1941 784 "

1950 769 "

1960 672 "

1970 625 "

1980 612 "

1985 650 "

L'agriculture, toile de fond de ce village gruérien.

JT " « W», . ' 'S '

r*+ * j

*■'rv^{' -

- ' T:,. "• î" » V Ai"» » - *" »

FRßOURG 15

(16)

Administration communale

Bernard Fragnière Secrétaire

Honoré Romanens Boursier

Marcelin Tornare Agent AVS Michel Beaud Commandant du feu Michel Tornare Piqueur

M - Est-ce que la commune de Sorens a des projets à l'étude en vue d'améliorer la qualité de la vie de ses habitants?

D. R. - Il est évident que dans un proche avenir notre commune devra envisager la construction d'une halle polyvalente et de sport, ceci dans le but de permet¬

tre le développement des activités culturelles et sportives de nos différentes sociétés et aussi dans le but de garder les jeunes au village. Il nous faudra d'autre part aménager de nouveaux che¬

mins vicinaux, lesquels facilitent l'exploitation des domaines agri¬

coles et des forêts en particulier.

FI - Etre syndic de Sorens, est-ce une lourde charge?

D. R. - Il y a vingt-sept ans que j'assume cette responsabilité, je

sais ce qu'elle représente comme travail et dévouement pour la collectivité. C'est une fonction astreignante qui exige une grande disponibilité. Etre syndic d'une commune comme Sorens c'est faire preuve de tact, de clair¬

voyance et de compréhension. Ce qui importe pour moi, ce n'est pas de recevoir des félicitations de la part de la population, mais d'accomplir mon devoir de ci¬

toyen. Cette tâche m'apporte beaucoup de satisfactions, sur¬

tout lorsque tous les membres de l'Exécutif tirent à la même corde et qu'il règne un esprit construc- tif.

FI - Le Conseil communal a-t-il un souhait à exprimer?

D. R. - L'autorité communale a la profonde conviction qu'une

des tâches qui s'imposera de plus en plus à l'avenir d'une collecti¬

vité comme celle de Sorens sera d'assurer la qualité des relations entre les citoyens, de créer une ambiance propre à permettre aux gens de s'exprimer, de se réaliser et de vivre sainement en com¬

mun. Elle exprime le vœu pour que subsiste ce climat de con¬

fiance qui facilite grandement la tâche des autorités et qui sera un encouragement pour ceux qui, un jour, prendront des responsa¬

bilités et assureront la continuité.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

FRIBOUR©*

31. rte de la Glâne 700 Fribourg

i

Je désire faire cadeau

d'un abonnement à «FRIBOURG illustré» à réception de cette carte, au prix de Fr. 77.80.

Offert par:

Nom Prénom Rue NP et localité Il s'agit d'un nouvel abonné et non d'un renouvellement d'abonnement déjà en vigueur.

Bénéficiaire:

Nom Prénom Rue NP et localité Envoyez ce coupon à: FRIBOUR©'

Service des abonnements 31, rte de la Glâne 1700 Fribourg

16 FRBOURG

(17)

VILLAGES DE CHEZ NOUS

S otfÜi

Une heure avec...

Jean Tornare,

président de la Société de développement de Sorens

En flânant dans ce village, où la joviabilité est la qualité principale de ses habitants, je me suis arrêté le temps d'une conversation chez Roland et Florence Ropraz, qui sont les propriétaires d'un éle¬

vage de chevaux, une entreprise familiale où le ßls et les filles sont autant passionnés par le cheval que leurs parents.

Roland est le fils d'Olivier Ropraz qui, dans sa vie, a toujours eu des chevaux de trait pour le débar- dage du bois. Sa passion pour le cheval est venue de là. Il ne faut dés lors pas s'étonner qu 'il soit le fondateur et président des «Com¬

pagnons du cheval» qui, réguliè¬

rement, organisent des courses populaires de chevaux attelés, montés, de trot, de galop et des courses de chars. L'une de ces courses a lieu chaque année à Bulle. Il est d'autre part le dyna-

Le hasard fait parfois bien les choses. En effet, quelle ne fut pas ma surprise, en regardant dans mon objectif fixé sur un témoin du patrimoine ancestral de ce vil¬

lage, d'apercevoir sur le «banc devant la maison», une figure pittoresque, avec laquelle j'ai eu beaucoup de plaisir à converser quelques instants. Je veux parler de Jean Tornare, commerçant, qui depuis vingt et un ans assume la présidence de la Société de développement de Sorens, fondée sous son initiative en 1964, avec ta précieuse collaboration d'une quinzaine d'habitants de cette localité. L'objectif principal de cette organisation locale, forte aujourd'hui de trente-cinq mem-

mique président de l'Association romande des courses de galop, raison pour laquelle il pratique l'élevage de chevaux demi-sang du pays, dont le physique convient admirablement pour les courses.

«Fabiola» avec sa pouliche «Eglan Une».

bres, est de promouvoir le tou¬

risme et d'accueillir les estivants sur ce coin de terre que la popula - lion nomme le balcon de la Gruyère. Cette société très active encourage non seulement l'em¬

bellissement du village, mais par¬

ticipe financièrement à l'aména¬

gement de chemins pédestres pour lesquels une somme de 1000 francs est allouée chaque année.

Elle a également pris à sa charge la restauration de deux grands crucifix dont le coût s'est élevé à plus de 5000francs. Elle a d'au¬

tre part, avec la Société de déve¬

loppement de Marsens, patronné le centre nordique du Gibloux.

Prochainement, elle organisera une exposition de photos sur la vie du village.

Mais qui est Jean Tornare? Un homme simple, courtois, jovial, qui vit proche de la terre et de tout ce qui fait la richesse du patri¬

moine. Il a été 33 ans commis¬

saire de district pour les cultures et 25 ans secrétaire du syndicat bovin pie-rougt. Membre du co-

Son épouse Florence qui, comme toute sa famille, est très sensible à l'amitié pour le cheval, s'occupe tout particulièrement des soins et de l'affouragement.

Venons-en à leur fille Françoise, vingt-trois ans, institutrice à Gu- mefens qui, elle aussi, est une passionnée du cheval. Depuis 1979, elle a déjà participé à quelque 50 courses au cours desquelles elle a obtenu 20 victoi¬

res ainsi que de nombreux deuxièmes et troisièmes prix. La majorité des trophées a été ga¬

gnée avec le cheval «Keltengast», qui a aujourd'hui dix ans. A l'heure actuelle, elle monte «Pas¬

tel», une jument de quatre ans qui, récemment, s'est distinguée à Yverdon. Celle-ci est la fille de

«Fabiola», onze ans, qui elle aussi a gagné un certain nombre de courses et qui vient de mettre au monde une pouliche baptisée

«Eglantine».

Le fils de Roland Ropraz a égale¬

ment son propre cheval, «A rpad», âgé d'un an, avec lequel il adore effectuer des promenades dans la nature.

mité des patoisants delà Gruyère, il prépare actuellement un abrégé de l'argot de Sorens et un réper¬

toire des maisons qui portent une inscription ancestrale. Il va en faire un dossier complet qui sera complété de diapositives. Jean Tornare, il faut le dire, est un peu historien durant ses heures de loisir qu'il partage avec son épouse Yvonne et ses cinq enfants.

Fondateur de plusieurs sociétés locales, membre du chœur mixte paroissial, il porte avec fierté la distinction papale qui lui a été remise il y a quelques mois en reconnaissance de ses cinquante ans de fidélité au chant sacré. Et n'oublions pas qu'il y a déjà quarante ans qu'il assume la fonction de tuteur général pour la

commune de Sorens.

FRIBOURG illustré lui souhaite de vivre encore de longues années dans sa maison de bois qui a fière allure au centre du village.

G. Bd

Roland et Florence Ropraz avec

«Pastel», jument avec laquelle leur fille Françoise fait actuellement les

courses.

Après cet entretien avec ce couple très sympa, j'avais moi aussi envie de m'offrir un cheval pour mes heures de loisir.

Texte et photos G. Bd Une Sorensoise

championne de courses de chevaux

FRIBOURG 17

(18)

-PUBLI-REPORTAGE-

Fabrique de produits alimentaires Milco S.A., Sorens ïïente ans de prospérité et une image de marque

/. usine MHa> SA, à Sorens.

[•'ondée en 1955 par un homme qui a toujours eu du dynamisme à revendre, Milco SA est une entreprise familiale qui joue un rôle primordiale dans l'économie du village de Sorens et du Pays de l'ribourg.

Cette fabrique de produits ali¬

mentaires est dirigée par un Conseil d'administration com¬

posé de son fondateur. M.

Désiré Ropraz. et de trois de ses cinq fils: Jacques, spécia¬

liste en technologie alimen¬

taire. assume la direction de l'exploitation; Kric, avec sa formation commerciale, est responsable de la distribution et de la vente des produits frais; Claude, le laborant en industrie laitière, est chef du département de l'arrivage et de la production du lait en pou¬

dre.

A ses débuts. Milco ne fabri¬

quait que du lait en poudre pour l'industrie chocolatière.

Au fil des ans. elle a passé à l'industrie alimentaire et à un

secteur particulier que sont les produits de lait en poudre pour l'alimentation des veaux blancs. En 1980, cette entre¬

prise toujours à l'avant-garde du progrès a diversifié ses produits et fabrique toute une gamme de produits frais tels

l'hotos Jean Mulhauser. l'ribourg que yogourts, desserts, crème de consommation, crème à café, etc.. dont la distribution est assurée par la maison elle- même dans les cantons de Fribourg, Vaud. Neuchâtel et la ville de Genève. Chaque année, une certaine quantité de Les trois pis de M. Désiré Ropraz. De gauche à droite■ Eric. Claude et Jacques.

lait est vendue à la Confédéra¬

tion pour les oeuvres humani¬

taires à l'étranger, tout parti¬

culièrement pour les pays d'Afrique. Cette entreprise dispose également d'un labora¬

toire qui contrôle avec sérieux la qualité des matières pre¬

mières et des produits finis.

A l'heure actuelle. Milco ré¬

colte le lait d'une vingtaine de sociétés de laiterie, de la région Gruyère-Veveyse tout spécia¬

lement. Elle réceptionne aussi, dans une certaine mesure, le surplus de lait des centrales laitières, tel que lait entier ou écrémé. Elle se charge d'autre part de la mise en valeur du petit-lait d'un nombre impor¬

tant de fromageries de la ré¬

gion. qu'elle transforme en poudre ou concentré liquide pour l'industrie diététique et alimentaire. Ainsi, en récol¬

tant ce surplus de lait et de petit-lait des fromageries et centrales laitières. Milco rend un service exceptionnel à l'agriculture et à l'économie laitière.

Cette entreprise fribourgeoise traite annuellement 35 mil¬

lions de kilos de lait entier, environ 30 millions de kilos de lait écrémé et 20 millions de kilos de petit-lait. Son chiffre d'affaires annuel approche les 50 millions de francs. Sur les 40 personnes qu'elle occupe.

75% d'entre elles sont de So¬

rens et de la région.

Milco Sorens: une fabrique de produits alimentaires dont l'image de marque est réputée jusqu'au-delà de nos fron¬

tières.

I RIBOt RC. illustré La fabrication des yogourts. La condensa lion du lait avant Conditionnement et desserts. Contrôle de la qualité.

séchage.

18 FRIBOURG

(19)

ESTAMINETS DE CHEZ NOUS

Hostellerie du Vignier, Avry-devant'Pont

Nouveau

rendezvous des fins becs

De gauche à droite: MM. Jacques Zurbuchen, chef de cuisine; M' Henri Steinauer, secrétaire de Vignier S.A.; Georges Macheret, president CA Signier S.A.; Mm' Erika Zurbuchen, directrice de l'Hoslellerie du Vignier;

Louis Piolet, vice-président de Vignier S.A.

Le tourisme n'a de vertu que s'il ménage la surprise, la décou¬

verte. Dans le choix des itinérai¬

res, le hasard est une direction.

Celle de la «Route du lac de la Gruyère» (sorties de l'autoroute à Bulle ou Rössens) vous conduit à l'Hostellerie du Vignier. à Avry-devant-Pont, un paradis de verdure, une terre généreuse où les ressources naturelles contri¬

buent à perpétuer les traditions d'hospitalité légendaires. On y accourt de partout pour y admi¬

rer la grandeur et la beauté des montagnes qui se mirent dans le lac. mais aussi pour y découvrir et apprécier la chaude intimité de ce restaurant rénové où le bois est aussi brillant que le nappage des tables est éclatant, une ambiance qui rehausse encore la chaleur de l'accueil que vous réservent les nouveaux maîtres de céans. Jac¬

ques et Erika Zurbuchen. Lui devant ses fourneaux en qualité de chef de cuisine, elle à la réception des hôtes et au service des mets.

Ceux et celles qui, au mois de mai dernier, ont eu le privilège et le plaisir de se mettre sous la dent le succulent menu préparé par ce chef et sa jeune brigade, et de

déguster les meilleurs crus de Suisse et de France, ont été en¬

thousiasmés par cet art culinaire que Jacques Zurbuchen propose tel un art de vivre.

Comme l'a si bien relevé dans son allocution M. Georges Ma- cheret. président du Conseil d'administration de Vignier

S.A., qui était accompagné à cette soirée gastronomique de M.

Louis Piolet, vice-président, et de Mc Henri Steinauer, secré¬

taire. Ont également manifesté leur satisfaction sur la réussite de la restauration de cette salle à manger, MM. Kdouard Gre- maud. conseiller d'Etat; Pierre Maillard, lieutenant de préfet;

Gérald Gremaud, vice-syndic de Bulle; et Roger Cardinaux, syn¬

dic d'Avry-devant-Pont.

L'Hostellerie du Vignier est donc un restaurant où l'esprit et la langue parfaitement accordés à l'art culinaire vous invitent à l'une des plus grandes joies de la vie... la célébration versatile qu'est la gastronomie, avec ses gourmandises hautes en couleur et en goût.

Bien secondé par son épouse, Jacques Zurbuchen est ferme¬

ment décidé à faire de l'Hostelle¬

rie du Vignier une escale des fins becs dans ce «pays du lait et du miel» qu'est la Gruyère. L'étoffe ne lui manque pas.

MENU Salade de caille aux noix

Filet de sandre au coulis de poivrons et à la mousseline de Fendant

Gigot d'agneau à la broche Pommes nouvelles rôties

Printanière de légumes Fromages de la contrée Farandole de desserts

LES VINS 198.1 Mont-sur-Rolle Domaine de Salis

19X4 Y vor ne Creux du Loup

1983 Hrouilly Domaine de Saburin

1981 C Iwt eau neuf-du-l'u pe

<<Pierre André»

Café et eaux-de-vie Texte et photos G. Bourquenoud

Un restaurant qui brille de tout son éclat.

FRBOLPG 19

(20)

LE MONDE LITTÉRAIRE ——r

ELISABETH HAICH

initiation

Pour les «mordus» du football

«Ce que tout gardien devrait savoir»

AU SIGNAL LAUSANNE

Elisabeth Haich INITIATION

Llisabelh I laich, coauteur des célèbres livres sur le yoga donne, dans le cadre de ce roman mys¬

tique et biographique, la descrip¬

tion de la grande initiation dans l'Ancienne Lgypte et d'impor¬

tants extraits de l'enseignement du grand prêtre Ptahhoiep qui dévoile les lois occultes de l'uni¬

vers. de l'âme humaine et du destin. I.e lecteur trouvera dans ce livre un nombre impression¬

nant de pensées, d'événements et d'experiences touchant à tout le domaine mystique et illustrant de manière exceptionnelle les lois du karma et de la réincarnation, l e témoignage d'Llisabeth llaich représente un guide de valeur dans ces temps chaotiques.

Aussi diverses que soient les sphères mises en lumière - l'étrange sensibilité d'une jeune fille, les coups du sort qui accélè¬

rent sa maturité d'esprit et. au plus profond de la crise, condui¬

sent à la remarquable révélation d'une existence antérieure of¬

frant un contraste éclatant avec les horreurs de la dernière guerre mondiale - tout ce récit extraordi¬

naire et authentique est dominé par la très forte personnalité de l'auteur qui a su émerger de la confusion pour élever sa cons¬

cience au niveau de l'unité.

Ce livre dans lequel se confon¬

dent roman, biographie et ensei¬

gnement occulte donne une image captivante des mystères de l'initiation dont la vérité pro-

Vous les jeunes qui désire/, deve¬

nir gardien de football, l'ouvra¬

ge de l.ouis Ciavillet et Michel l 'Ieury vous est vivement recom¬

mandé. air il est cou vu d'une telle façon qu'il vous fournit tous conseils utiles sur la condition physique, la technique et la tac¬

tique que doit posséder un vérita¬

ble gardien de football, Ln quel¬

ques lignes, il vous renseigne sur

«Ce que tout gardien devrait savoir».

Vous qui êtes passionné par ce jeu qu'est le football qui attire les foules dans les stades, il est temps d'en savoir plus sur le rôle très important du gardien lors de chaque match, l'our cela, il vous suffit de commander ce livre très instructif auprès de M. Louis Ciavillet. rte de St-Légier 45.

• j - ' -• *•» . « U;

f CtQWTWCMÉMKVMITSftVOM

■ I Ulli Mit I#"

1800 Vevey. ou à l leury-Ldi- tions. 1411 Orges-sur-Yverdon.

Il est également en vente dans les

librairies. G Bd

l.'KNTRAÎNKMKNT DU (; \RI)IKN

Le rôle de gardien revêt une importance telle qu'il est indis¬

pensable de lui donner un en¬

traînement particulier. Il n'est plus concevable, de nos jours, d'entraîner exclusivement le gar¬

dien dans les mêmes conditions que les joueurs du champ. Ceci ne signifie nullement que le gar¬

dien ne doive jamais s'entraîner avec ses partenaires, bien au contraire.

l'our donner un entraînement complet, tous les exercices doi¬

vent être exécutés aussi bien du côté gauche que du côté droit. 1 .es exercices qui nécessitent la parti¬

cipation d'autres joueurs doivent être entraînés en recréant autant que possible la réalité de la com¬

pétition.

I.'entraineur a la possibilité d'améliorer les exercices du pré¬

sent fascicule en les modifiant ou en les complétant selon son ima¬

gination. Cela lui permettra de motiver le gardien pour certains exercices paraissant peut-être ré¬

barbatifs.

Il faut aussi compter avec le côté spectaculaire qu'offre l'entraîne¬

ment du gardien. Cela peut sou¬

vent représenter une motivation supplémentaire.

fonde a de tout temps séduit l'imagination.

Llisabeth llaich. pianiste-concer¬

tiste réputée en 1 longrie. a étudié également la sculpture à l'Acadé¬

mie des Arts de Budapest et réalisé plusieurs a-uvres monu¬

mentales dans cette ville qu'elle a dû quitter en 1448, Son idée était d'émigreren Amérique. Son che¬

min passant par la Suisse, elle y rencontra des amis qui l'ont ac¬

cueillie et elle s'y établit. Malgré un âge avancé, son activité débor¬

dante n'a jamais faibli. I\lleensei¬

gne le yoga à Zurich en hiver et au cours d'été de Ponle-Tresa

(canton du Tessin) qu'elle a fondé en collaboration avec Selvarajan

Yesudian.

l'n volume broché. 448 pages, format 15x22 cm. 48 francs, couverture 4 couleurs. 6 illustra¬

tions pleine page noir-blanc.

28 dessins trait. 3 graphiques 4 couleurs, iraduit de l'allemand par L'rancine Yesudian-Aegerter.

L'édition originale allemande at¬

teint son 8e tirage.

S'obtient en librairie ou directe¬

ment aux l.ditions du Signal, route du Pavement 19 - CII-IOIX Lausanne - Téléphone 021/36 25 26.

■ VALLEES SUISSES

Vallées suisses inconnues

Après avoir parcouru, sur l'ini¬

tiative des Lditions Silva, vingt vallées suisses figurant parmi les plus isolées et les moins connues de l'ensemble du territoire suisse.

Paul Rothenhausier (texte) et l.d- niond van lloorick (photos) pré¬

sentent leurs découvertes dans l'album illustré «Vallées suisses inconnues» venant tout juste de paraître. Les rencontres avec l'homme et la nature constituent le point central de leurs récils, accompagnés de 77 merveilleu¬

ses photos en couleurs. I .e lecteur et admirateur de ces illustrations ne pourra guère résister à l'envie de partir bientôt lui-même à la découverte de ces joyaux natu¬

rels. tous situés â l'écart des grandes voies de communica¬

tion.

«Vallées suisses inconnues», en vente auprès des Lditions Silva.

Zurich. 400 points +- 14 fr. 50 ( + frais d'envoi).

IKeJ ) l:'ncore un magnifique livre qui vous fail Jècouvrir tmilc la beauté naturelle </t-s vallées al¬

pestres Je noire pays que nous Jerons absolument protéger pour maintenir sa faune et sa flore.

Merveilleusement illustré. il trouvera certainement une place Jans votre bibliothèque privée 20 fRiiv:.x\

(21)

i m

m

Satisfaction dans la vieillesse un but que l'on recherche.

l'hoto Christof Sondcrcgger

vieillir,

un thème très explosif - mais pourquoi?

Jadis, au temps des familles nombreuses constituées de plusieurs générations, le vieillissement d'un membre de la famille était une afTaire de famille, un problème résolu selon les us et coutumes et les moyens disponibles.

A part les nombreux progrès souhaitables et des conditions de vie

«améliorées», notre siècle des conquêtes technologiques nous a aussi apporté la structure familiale parents-enfants qui. si elle augmente la liberté individuelle de chacun, accroît aussi l'isole¬

ment et la solitude.

Les difficultés qui en résultent vont au domaine public, écono¬

mique et politique, puisque des considérations d'ordre moral et

éthique contraignent notre Etat social à prendre en charge les cas problématiques. Inutile de débattre des avantages et désavantages de la mini-famille, elle est aujourd'hui un fait accompli. \jH plus pressant, me semble-t-il, est maintenant d'adapter la prise en charge des personnes dans le besoin aux exigences de notre temps.

Elles se sont modifiées au cours des décennies écoulées à mesure que croissait le niveau de vie.

Rentes AVS/AI:

une éventuelle augmentation La commission fédérale de l'AVS/AI envisage de proposer au Conseil fédéral une augmentation des rentes AVS/AI à partir du Ier janvier 1986. Le montant minimum de la rente simple de vieillesse augmenterait de 30 francs, passant ainsi de 690 à 720 francs par mois, alors que le montant maximum pourrait progresser de 60 francs, passant donc de 1380 à 1440 francs.

Si cette proposition était acceptée, les rentes pour couples seraient alors de 2160 francs par mois.

En ce qui concerne les prestations complémentaires, la commis¬

sion souhaite que les limites des revenus annuels soient élevées de la façon suivante: de 11 400 à 12 000 francs pour les personnes seules, de 17 100 à 18 000 francs pour les couples, de 5700 à 6000 francs pour les orphelins.

La commission demande enfin que les cantons puissent obtenir la compétence d'augmenter les déductions pour loyer lors du calcul des prestations complémentaires. Ces déductions passeraient ainsi de 3600 à 4000 francs dans le cas des personnes seules et de 5400 à 6000 francs pour les couples et les familles.

Il ne reste plus qu'à attendre pour connaître le résultat.

FRIBOURG illustré Elles pourraient bénéficier d'une hausse moyenne de 4,34 % .

gum IIP

raojRG

(22)

Vous qui désirez vous divertir...

... allez visiter le zoo de Servion ! C'est le 14 juin 1974 que les quatre

frères Bulliard ont ouvert le zoo de Servion au public. Us l'ont exploité ensemble jusqu'en 1984, date à la¬

quelle Gilbert et Meinrad ont quitté cette entreprise familiale pour occu¬

per d'autres activités. De grands sa¬

crifices ont été faits par cette famille pour que ce parc zoologique devienne ce qu'il est aujourd'hui, nous dit M.

Charly Bulliard, qui assume à lui seul toute la responsabilité de l'organisa¬

tion et de l'administration. Son frère Max, qui est maçon de métier, a comme tâches la construction de nou¬

veaux enclos et l'entretien du parc et de ses installations. Citons également M. Philippe Morel qui, depuis six ans, est responsable du secteur des oiseaux, alors qu'un neveu de M.

Bulliard s'occupe tout particulière¬

ment des soins et de la nourriture des animaux, sans oublier tout le person¬

nel qui travaille au restaurant.

Le zoo de Servion compte à l'heure actuelle plus de 200 oiseaux, y compris les quatre autruches d'Afrique que les res¬

ponsables sont allés chercher au zoo de Zurich. Considérée comme étant le plus grand des oiseaux, l'autruche mâle peut mesurer 2,5 m et son poids peut atteindre 150 kilos. Ces oiseaux que les visiteurs peuvent voir dans leur grand parc se nourrissent surtout d'herbe et de graines.

Ce n'est pas la seule attraction du zoo

de Servion, on y découvre aussi quelque 180 animaux (lions, tigres, ours, félins, loups, sangliers, etc.). Il y a lieu de préciser que ce parc zoologique ne prend pas d'animaux dont les responsables ne connaissent pas et qu'ils ne seraient pas à même de soigner et de nourrir convena¬

blement.

Dans un proche avenir, les propriétaires de ce zoo envisagent de construire de nouveaux enclos pour les bisons et les lions, à proximité du parc des autruches.

La sieste d'un tigre.

«

L'an passé, ce parc zoologique a enregis¬

tré plus de 110 000 entrées, parmi les¬

quelles un nombre croissant de personnes âgées et d'enfants. Lors de votre pro¬

chaine visite, n'oubliez pas de jeter un coup d'œil à une attraction unique en Suisse: la serre tropicale.

Récemment s'est créée une «Associa¬

tion des amis du zoo» qui a pour but de favoriser le développement du parc zoologique de Servion, de faciliter et de contribuer à l'acquisition de nouveaux animaux, à leur entretien et à leur repro¬

duction, ainsi qu'à la réalisation de nou¬

velles installations.

Si le cœur vous en dit...

Texte et photos G. Bd

Deux des quatre autruches acquises par le zoo Mère sanglier et ses petits. Un bison qui n a pas l'air d'apprécier la photo, de Servion.

FRBOURG

Références

Documents relatifs

Lorsqu’il est bien clair pour le pro- fessionnel que ce geste n’est pas une manifestation du désir d’emprise sur l’enfant-objet, mais bien une forme d’échange affectif qui

- En général, le houblon s'accommodc de sol assez variés, mais il exige un terrain bien égoutté et très fer l'Est du Canada, la majorité des houblonnières sont

Conjugue les verbes suivants à toutes les personnes du passé simple : donner – sauter.. Conjugaison : conjuguer des verbes du premier groupe au passé simple

« On ne force pas les professeurs ou les départements à passer à la formation en ligne [...] mais, de temps en temps, on leur rappelle que s'ils veulent se faire connaître,

En 2016, j’ai étudié plusieurs thématiques comme l’impact de l’extension du périmètre du Siom, l’organisation de la déchèterie de Villejust qui s’est notamment

Nous avons donc fait de Source Solde une priorité ministérielle, une priorité partagée par l’état-major des armées, la direction générale de l’armement et le

Pour les distinguer de la Vierge, des autres saints et du commun des mortels (non pourvu de nimbe et ainsi distingués de la Vierge et des autres saints qui ont

La piste est ensuite cloutée pour lui donner son aspect granité : cette phase est constituée d’un déversement de granulats 4/6 concassés, suivi d’un compactage