• Aucun résultat trouvé

Vous voici donc, immortalisés par la pel¬ licule de la photographe

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Vous voici donc, immortalisés par la pel¬ licule de la photographe"

Copied!
43
0
0

Texte intégral

(1)

Plein gaz sur

l'automobile

Olympic et ses buts

(2)

Sur le vif 400 reptiles... et des milliers

visiteurs Forum Fribourg ouvrait ses portes dernièrement à une ex¬

position de reptiles. Vous voici donc, immortalisés par la pel¬

licule de la photographe. Pour les serpents, vous en rencon¬

trerez quelques-uns à l'inté¬

rieur de l'édition.

Texte et photos:

N. Maillard / A. Fioravera

Pin M ß,, ' ■ i

Toutes les personnes qui se reconnaîtront

sur ces photos gagnent un abonnement de trois mois à notre revue.

Il suffit de s'annoncer par fil au 026/425 48 15

(Alexandra Martins) ou par écrit à Fribourg Illustré CP 331, 1701 Fribourg

(3)

Am-delà du réel...

Les inondes virtuels nous ouvrent de nouvelles visions.

Avant nous tournions autour des images, maintenant nous allons

tourner dans Ces images. De simples spectateurs, nous devenons des acteurs jouant avec le réel et l'irréel^ d'un monde à l'autre, assis entre dewc cfiaises.

Jl y a (e monde dans (equel nous vivons, p fus ou moins concret et palpab(e etily a aus¬

si [e monde dans (equel nous pouvons entrer, travailler, jouer.

Entraîné par (e vertige et (a puissance du virtuel, notre cor¬

tex sera habité, voire envahi sans foi, ni loi

Cet espace de syntfièse dans lequel nous avons (e senti¬

ment de nous déplacer physi¬

quement est très déstabilisant tant pour (e spécialiste averti que pour ['amateur curieux.

Cette impression s'obtient par [a conjonction de deux stimula¬

tions sensorielles: (a vision et (a sensation. En pratique, (a vi¬

sion est obtenue à l'aide d'un casque équipé de deux écrans à cristaux liquides, placés devant chacun des deux yeux. Quant à la sensation, elle s'acquiert gra¬

ce à divers capteurs placés sur (a tête et les membres et réagis¬

sant simultanément à l'image projetée. Ily a donc un lien inti¬

me entre le corps du spectateur- acteur et l'espace virtuel dans lequel il est entré.

D)après ['ouvrage «Vertus et vertiges» (Seyssel,

Champ Vaüon/TNA), (es pre¬

mières applications furent déve- ioppées dans [e miÛeu militaire.

En 1982 déjà le cockpit virtuel était opérationnel. Les informa¬

tions nécessaires au pilote sont regroupées dans une bulle pa¬

noramique tridimensionnelle.

Le pilote peut interagir en poin¬

tant un doigt vers le symboie de (a commande et en [a confir¬

mant verbalement. Plus éton¬

nant encore, grâce à un infra¬

rouge qui détecte (es mouve¬

ments du fond de [a rétine, ce système permet des commandes par [e regard. Des petits cous¬

sins d'air situés dans [es gants signalent rétroactivement qu'un Bouton a bien été poussé!

Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous [es ponts et aujourd'hui (es domaines (es plus divers tels la science, le sport, (a musique, (es jeux, etc.

trouvent dans (e virtuel un outil de travail intéressant. La mise en pratique et ('engouement ac¬

tuel du Web place (e virtuel sur une impressionnante rampe de lancement. Le frein technique est en train de se desserrer. Les dispositifs d'interaction sont de moins en moins encombrants et

gagnent en ergonomie. Le grand problème se situe au ni¬

veau de l'image de qualité supé¬

rieure qui ne peut actuellement être affichée en temps réel.

Ce monde impressionnant, mais pas moins dange¬

reux, est au seuil de notre porte.

Préparons-nous à y entrer, à nous y déplacer, à nous y re¬

trouver et à ne point nous y perdre. Ces espaces modulables selon nos désirs dans lesquels on goutte (a tenture et (a matiè¬

re pfus ou moins illusoire nous permettront de naviguer ou de s'embourber. A (a frontière du.

vrai et du faux, tromperie et sé¬

duction seront de puissants en¬

nemis à appréhender. Cette ten¬

dance ne doit en aucun cas devenir une référence pour des êtres de chair et de sang. P(aner avec son esprit est une chose, garder (es pieds sur terre en est une autre. La question que nous pouvons news poser est de savoir si (e virtuel nous rendra (a réalité p (us inteKigib(e ou si au contraire il (a rendra p(us opaque et incompréhensible en¬

core.

Nadia Maillard

(4)

Sommaire 3 mars 2000 - N° 5

Couverture:

La 607 Paladine en bleu céleste est une réalistion élaborée à partir d'une Peugeot 607 munie de tous ses raffinements

PHOTO PEUGEOT

21 Salon de Fribourg 22-23 Salon de Genève

25 Le métier de moniteur d'auto-école

26 La conduite en état d'ébriété 27 La conduite après 70 ans

Société

5 L'assurance invalidité voit rouge

7 Promotion du tourisme fribourgeois

29 Nouvelle politique agricole

Croque-musique

9 L'abbé Joseph Bovet: 50 ans après 11 Musique Piccand fête ses 20 ans 28 La fête des musiques en Gruyère

Nos amis les bêtes 13 Le «grand bleu» et ses

dauphins

14 Au secours des ours du monde

15 Exposition de reptiles

Fondé en 1945 Rte de la Glâne 31 - 1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois.

Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois

«hors les murs».

Rédaction et administration:

Route de la Glane 31

Case postale 331 - 1701 Fribourg Tél. 026/425 48 25

Fax 026/425 48 20 Rédaction et coordination:

Nadia Maillard Correspondantes:

Nathalie Balmat Gérard Bourquenoud Albert Bovigny Albert Jaquet Marinette Jaquier Jacqueline de Saint-Bon Paul W. Tekadiozaya Service des abonnements:

Alexandra Martins Tél. 026/425 48 00

Abonnements 2000 (TVA incluse):

Annuel: Fr. 82.50 Semestriel: Fr. 42.50 Etranger: Fr. 95.- Par avion: Fr. 120.—

Vente au numéro: Fr. 3.90 CCP 17-2851-7

Tirage: 5700 exemplaires Editeur:

Fribourg Illustré SA Route de la Glâne 31 1701 Fribourg Publicité:

Alexandra Langel Tél. 026/425 48 00 Natel 079/314 90 44 Mise en pages et graphisme:

Michel Brodard

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction. Celle- ci n'assume aucune responsabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

(5)

L'assurance invalidité

s'enfonce dans les chiffres rouges

Social

• « • • • Gérard Bourquenoud

ien que déficitaire depuis les années nonante, le compte finan¬

cier de l'assurance invali¬

dité (AI) accusait un déficit de 420 millions en 1993, pour atteindre près de 700 millions en 1998. Cette si¬

tuation financière catas¬

trophique s'explique prin¬

cipalement par les hausses constantes des dépenses de l'Ai qui ont quasiment doublé depuis dix ans, pas¬

sant de quatre à huit mil¬

liards de francs, alors que les recettes n 'ont pas suivi cette progression.

Les organes de l'Ai dans les cantons imputent les pro¬

blèmes financiers de l'assu¬

rance à l'augmentation supé¬

rieure à la moyenne des cas d'invalidité d'ordre psychi-

Communiquer: un besoin fondamental des personnes handicapées de la parole et de l'ouïe.

que, ainsi qu'à la situation économique et au taux de chô¬

mage élevé. Il faut savoir aus¬

si que pour bon nombre de chômeurs en fin de droit, l'in¬

validité était la seule issue, précise la SDES dans son en¬

quête réalisée il y a deux ans.

Un remède sans effet Le constat nous fait apparaître des déficits répétés de l'Ai de¬

puis quelques années. En 1995, les dettes de cette assu¬

rance dépassaient déjà le mil¬

liard de francs. Deux ans plus tard, elles avoisinaient les 2,2 milliards. Au début de l'année 98, l'Ai a bénéficié d'un répit grâce à un versement de 2,2 milliards en provenance du fonds des allocations pour per¬

te de gain. Ce transfert a per¬

mis à cette assurance d'amor¬

tir ses dettes. Mais malgré ce¬

la, l'Ai continue de dépenser plus qu'elle encaisse et ses dettes ont à nouveau atteint 686 millions à fin 98.

Le Conseil fédéral a tout d'abord proposé de l'amélio¬

rer en augmentant le taux de cotisation. En 1994, le Parle¬

ment a accepté de le faire pas¬

ser de 1,2 à 1,4%. Parallèle¬

ment, le taux de cotisation aux APG a diminué de 0,2%.

L'opération réalisée en janvier 98, a permis d'amortir les det¬

tes, mais elle n'a pas résolu le problème.

La cotisation AI s'envole Lors de la création de l'Ai en

1960, le taux de cotisation était de 0,4%. Une première hausse de 0,1 % a été enregis¬

trée en 1968, alors que sept ans plus tard, le taux de cotisa¬

tion avait passé à 1%. Depuis un lustre, il est de 1,4%, soit plus du triple de son niveau

Toujours plus de personnes han¬

dicapées ou invalides.

PHOTOS PRO INF1RM1S/

STEFAN RÖTHELI

d'origine. En automne 97, le Parlement a rejeté la proposi¬

tion du Conseil fédéral de rele¬

ver une fois le taux de cotisa¬

tion de l'Ai de un pour-mille.

Compte tenu du déficit actuel de cette assurance et selon le rapport de la Société pour le développement de l'économie suisse, une nouvelle hausse du taux de cotisation devra être envisagée dans un proche ave¬

nir.

Financée par qui?

L'AI est financée par les contributions des pouvoirs pu¬

blics (Confédération, cantons) et par les cotisations des assu¬

rés et des employeurs. En 1998, les cotisations ont rap¬

porté quelque 3,2 milliards de francs à la caisse de l'Aï, soit près de 44% du total des re¬

cettes. Et malgré la hausse mentionnée plus haut, la part des cotisations dans le finance¬

ment diminue régulièrement depuis une décennie.

Prochain article:

Assurance maladie et chômage

(6)

MifeqjBjBg Economie

Quand Fribourg cçée

des emplois L'équipe gagnante de l'économie

fribourgeoise, avec de gauche à droite: Thierry Mauron, Rudolf Zurkinden et le conseiller d'Etat

Michel Pittet.

PHOTO p. T.

• Paul W. Tekadiozaya

Après une diminution du nombre d'em¬

plois entre 1995 et 1998, Fribourg a connu l'an der¬

nier une redynamisation de son économie. En té¬

moigne l'implantation de 22 nouvelles sociétés à la¬

quelle il faut ajouter 6 ex¬

tensions. D'où, de belles retombées en matière de création d'emplois.

«En termes d'emplois nou¬

veaux, 1999 fut une année ex¬

ceptionnelle. Les nouvelles entreprises qui s'implantent dans le canton et les sociétés existantes qui se développent annoncent près de 900 emplois nouveaux», se sont réjouis en chœur Michel Pittet, le conseil¬

ler d'Etat chargé de l'éco¬

nomie, des transports et de l'énergie et Rudolf Zurkinden, le directeur de la Promotion écono- mique du canton de Fribourg lors de la présenta¬

tion des activités et des résul¬

tats de l'année 1999.

Les activités de ces nouvelles entreprises sont fort variées.

Elles vont de l'automatisation des machines à l'import-ex- port en passant par la produc¬

tion des jouets, de la vente des logiciels industriels ou de la manufacture de haute horloge¬

rie. Les principaux projets ont été réalisés par Usiflamme à Villars-sur-Glâne, Mapei Po¬

lymères à Sorens, CPAutoma- tion à Villaz-St-Pierre et Joker à Chiètres.

Sur le plan international, qua¬

tre sociétés américaines ont choisi de s'installer dans le canton. Il s'agit du groupe Schwinn à Givisiez, d'Advan¬

ced Fibre Communications International à Fribourg, de Reichhold Chemie à Granges- Paccot et de Page Masters à Fribourg. Dans le secteur ter¬

tiaire, on retiendra les nou¬

veaux projets à Fribourg ou dans la région de CFF Cargo et des sociétés diAx, Sellbytel et Billag.

Seule ombre au tableau, la ca¬

rence du personnel qualifié dans les domaines techniques tels les informaticiens, les électroniciens ou les automati- ciens. Raison pour laquelle la direction de l'économie sou¬

haite créer une nouvelle filière d'informaticiens à l'Ecole des métiers pour favoriser l'ap¬

prentissage de l'informatique et tripler le potentiel actuel, une formation en horlogerie, etc...

Pour l'an 2000, ce département en relation avec le développe¬

ment économique du canton veut s'atteler à diversifier et à accroître le potentiel écono¬

mique cantonal par le renfor¬

cement du tissu industriel et par la création d'emplois à for¬

te valeur ajoutée. La tendance au redressement économique qui s'est amorcée devrait donc se confirmer. «Sans anticiper, l'année 2000 s'annonce très fertile en perspectives», a esti¬

mé Michel Pittet. ■ A FJ \Êit I Récupération de pièces d'autos S.A.

U W lf ▼ Auto-Bestandteil-Wiederverwertungs-AG Zone industrielle 1

Tél. 026/476 66 10

1772 G roi ley Fax 026/476 66 15

OccNet

Recyclage moderne

Pièces d'occasions Si

VASS0 Nouveauté

mondiale

Recherchez vos pièces d'autos sur notre site Internet en direct

www.abwsa.ch

Réparer à prix léger avec nos pièces de bonne qualité

garanties 3 mois (vente aussi pour privé)

(7)

Tourisme

Le stand de l'Union fribourgeoi- se du tourisme au Salon des vacances et loisirs de Genève.

photos G. BD

Fendant fort long¬

temps, le concept des vacances en famille se li¬

mitait au camping, à la location de gîtes ou d'ap¬

partements en stations bal¬

néaires, des séjours d'une semaine à la campagne ou à la montagne, quand ce n'était pas chez la grand- mère qui s'occupait des en¬

fants pendant que les pa¬

rents profitaient d'un peu de détente en plein air.

Aujourd'hui, force est de re¬

connaître que les choses ont évolué et qu'il a fallu tirer un trait sur les palliatifs d'antan.

Les grands-parents actuels de¬

meurent actifs et s'offrent aus¬

si un changement d'air et de décor, sans être obligés de gar¬

der les petits-enfants qui ne sont pas toujours des anges.

D'autres paramètres entrent en lice pour le choix des vacances tant individuelles que fami¬

liales. Le coût est un élément essentiel, surtout pour ceux qui ont des enfants en âge de

scolarité et qui n'ont pas les moyens financiers d'y aller durant la haute saison, parce que trop cher.

Une palette de sports et de loisirs

C'est ce que recherche la ma¬

jorité des jeunes dans un mar¬

ché qui, à l'heure actuelle, fait

l'objet d'une information tou¬

ristique toujours plus abon¬

dante, pour que chacun puisse choisir la région, la station balnéaire, un endroit agréable à la campagne ou à la mon¬

tagne, qui lui procure un véri¬

table sentiment de liberté, tel que le Pays de Fribourg qui était présent au Salon «Va¬

cances, sports & loisirs» de Genève le premier week-end de février. L'Union fribour- geoise du tourisme avait en ef¬

fet aménagé un très beau stand à Palexpo où des centaines de personnes de tous horizons se sont arrêtées pour obtenir de la documentation ou bavarder quelques instants avec les hô¬

tesses, histoire de se rensei¬

gner sur les propositions de découvertes du Pays de Fri¬

bourg. Une promotion qui de¬

vrait, au fil des mois et des an¬

nées, porter ses fruits, sans toutefois négliger le tourisme pédestre qui a toujours plus d'adeptes, les vacances à la ferme et sur la paille qui connaissent également un suc¬

cès grandissant depuis quel¬

ques années en Suisse roman¬

de et dans notre canton.

Promotion du tourism

Salon des «vacances, s

7

(8)

Portrait de nos compositeurs

Laurent Mettraux,

c'est la valeur qui n'attend

pas le nombre des années

> Albert Jaquet

// est né à Fribourg le 27 mai 1970. Il étudie au Collège Saint-Michel en section littéraire, et suit les cours de piano, de vio¬

lon, de chant, puis les branches théoriques avec René Oberson au Conser¬

vatoire de Fribourg.

iMurent Mettraux poursuit ses études musicales à Ge¬

nève: écriture musicale avec Eric Gaudibert; ana¬

lyse de la musique contem¬

poraine avec I. Zelenka, la direction avec S.I. Chen, ainsi que la musique an¬

cienne et l'histoire de la musique. Parallèlement, il suit les cours de musicolo¬

gie et d' «Aufführungs¬

praxis» auprès du maître Luigi-Ferdinando Taglia- vini, à l'Université de Fri¬

bourg.

Sélectionné en 1997 pour suivre un stage de composition au Luxembourg auprès de

l'Institut européen de chant choral, il est invité à participer à des séminaires de composi¬

tion et, en 1998, il se voit attri¬

buer une bourse d'étude de la part de l'Association suisse des musiciens (Fondation Kie- fer-Hablitzel) dans le but d'ap- profondire ses études de com¬

positions musicales.

Sa «Symphonie pour Orches¬

tre de Chambre» créée en 1993 par l'Orchestre de Chambre de Lausanne placé sous la direc¬

tion de Jesus Lopez-Corboz, lui vaut le premier prix du pu¬

blic au premier Concours pour jeunes compositeurs suisses,

organisé en 1993.

En 1997, Laurent Mettraux est finaliste au Concours euro¬

péen de composition chorale organisé à Amiens (France), et en 1998, il reçoit le prix «Do- naueschingen Musiktage» dé¬

cerné pour sa composition

«Ombre» choisie parmi plus de quatre-vingts œuvres. Cette composition à été créée le 17 octobre 1999 à Donaueschin- gen par l'Orchestre sympho- nique de la Südwestrundfunk,

de Baden-Baden, placé sous la direction de Silvain Cambre- ling.

En 1998, il compose le

«Concerto n" 2», pour violon et orchestre à cordes créé à Budapest par Isabelle Lambe- let, l'Orchestre «Camerata Symphonica» de Budapest placé sous la direction de Ti- bor Varga. Ensuite, c'est «Pa- remboles» pour ensemble va¬

riable, créé en octobre à Mar del Plata et Buenos Aires par l'ensemble Triade.

Compositeur d'une surprenan¬

te puissance de travail et d'une étonnante fécondité, Laurent Mettraux met également sur pied des œuvres vocales, no¬

tamment cet oratorio pour soli, chœur et orchestre, créé les 1er

et 6 juin 1996 à Fribourg par le Chœur de l'Université, et inti¬

tulé: «Vers le soleil couchant», voire même «Lysistrata» com¬

posée en 1993 d'après Aristo¬

phane, pour troupe de théâtre, chœurs et percussion, qui eut l'honneur de onze représenta¬

tions à Gruyères, sous la direc¬

tion du compositeur.

Laurent Mettraux, jeune compositeur fribourgeois de Courtaman (Lac).

Si «Crucifixion», une œuvre pour chœur mixte a cappella composée pour le Chœur de Chambre de l'Université de Fribourg a été créée en juin 1999 au Festival de Greif¬

swald, en Allemagne, puis à Stettin, en Pologne, de nom¬

breuses créations non encore achevées sont d'ores et déjà annoncées en concert à partir de l'été prochain.

Laurent Mettraux, c'est une valeur fribourgeoise sûre qui n'attend pas le nombre des an¬

nées. Il habite Courtaman, dans le Haut-Lac.

Maître facteur de piano Klavierbaumeister

Vente et location

Réparations, accordages Atelier-magasin:

Grand-Rue 42 Tél. 026/322 54 74

1700 Fribourg Natel 079/437 09 44

(9)

Croque-musique

* *& m I*-*' X*«2J<JL^MS

fWS'rJf -"""

»^i:l

PÂ T»

i P

tjpfr

üüttll! '■ ,ir 4.ii

Si 'I

:.ïS^ 25

L'abbé Joseph bove

Une seconde vie cinquante ans après

• • • Jacqueline de Saint-Bon Deux mille composi¬

tions musicales dues à l'abbé Bovet, plus quel¬

ques autres non réperto¬

riées, sont un héritage mu¬

sical que le cinquantième anniversaire de sa mort permet de relever - re¬

mettre en mémoire parfois - et surtout de réunir en concerts ou autres formes d'animation.

Si le chanoine Bovet est mort en semi-abandon à Clarens en 1951, quelque peu oublié et même décrié, il serait tout confus, mais très heureux pour la musique qui était sa maniè¬

re de vivre son sacerdoce, de voir toutes les manifestations prévues en 2000-2001. Pour lui, ce serait - renouvelées par les voix d'aujourd'hui tout en restant dans le même cursus musical - des pièces compo¬

sées par lui mais qui n'ont pas d'âge tant elles se sont inté¬

grées dans l'âme du peuple.

L'abbé Bovet incarnait Fri- bourg et la Suisse tout comme

les anciennes cornettes des sœurs de saint Vincent de Paul représentaient la terre de Fran¬

ce jusque dans les pays les plus lointains. Avec l'un com¬

me avec l'autre, même aux an¬

tipodes on se sentait moins seul... Plus de place pour le blues!

La Radio et la Télévision suis¬

se romande, des concerts à l'université et à la cathédrale

ainsi qu'en divers lieux du canton, des expositions à Bul¬

le et Bellegarde seront de grands moments à vivre pen¬

dant cette période de mémoire et de reconnaissance à celui qui voyait tout à travers la mu¬

sique. Pour lui, d'infimes dé¬

tails, des circonstances parfois même banales donnaient lieu à ces sortes de «Haïkus» musi¬

caux où excellait son âme de poète musicien.

Un livre de Patrice Borcard,

«Joseph Bovet 1879-1951, iti¬

néraire d'un abbé chantant», relève avec une honnêteté re¬

marquable- la vie de ce prêtre au parcours hors du commun, avec ses heures de lumières et ses moments sombres. Les ru¬

meurs et les accusations ve¬

nues d'en haut n'y sont pas occultées, mais au contraire relatées avec une droiture qui redonne sa vraie place à la per¬

sonnalité injustement contes¬

tée de l'abbé Bovet.

«Joseph Bovet 1879-1951 Itinéraire d'un abbé chantant»

Patrice Borcard,

255 pages, format 23 x 30 Editions La Sarine, Fribourg.

Fr. 64.-.

9

(10)

«Kandinsky et la Russie»

Les arts

Martine Leiser

La Fondation Pierre Gianadda, à Marti- gny, se met aux couleurs de la Russie en présentant une quarantaine d'œuvres du peintre Wassily Kan¬

dinsky durant sa période russe. Une manière de plonger au cœur de l'art abstrait et de découvrir, à ses côtés, plus de huilante créations d'artistes russes.

«C'était à l'approche du cré¬

puscule, je revenais de chez moi avec ma boîte cft'tou leurs après une étude (...), lorsque j'aperçus soudain au mur un tableau d'une extraordinaire beauté, brillant d'un rayon in¬

térieur. Je restais interdit, puis m'approchais de ce tableau- rébus où je ne voyais que des couleurs et dont la teneur me restait incompréhensible. Je trouvais vite la clef du rébus:

c'était un tableau de moi qui avait été accroché à l'envers.

J'essayais le lendemain, à la lumière du jour, de retrouver l'impression de la veille, je n'y réussis qu'à moitié. Même à l'envers, je retrouvais «l'ob-

Kandinsky: «Composition D», papier sur carton, aquarelle, encre de Chine, pinceau, 1916.

PHOTOS FOURNIES PAR LA FONDATION PIERRE GIANADDA Kandinsky: «Improvisation des formes froides», huile sur toile,

1914.

Lentoulov:

«Basile-le-Bienheureux», huile sur toile, papier colle, 1913.

jet»... Je sus alors expressé¬

ment que les «objets» nui¬

saient à ma peinture», ex¬

plique le peintre Kandinsky dans son livre «Regard sur le passé». C'est dans cette anec¬

dote d'ailleurs que se trouve toute l'essence de sa peinture.

Car pour Wassily Kandinsky, plus que la chose peinte, c'est l'âme de l'objet qui importe.

Influencé par la culture artis¬

tique européenne et russe, na¬

tionale et contemporaine, une porte s'ouvre alors sur les ori¬

gines de l'art abstrait. En effet, l'évolution de son œuvre a amené Kandinsky à devenir le premier artiste en Russie à franchir le cap de la figuration et à réaliser des tableaux abs¬

traits.

Sa peinture nous entraîne dans un univers de formes origi¬

nales. où les couleurs sont le

reflet du travail en profondeur de l'artiste. Et c'est d'ailleurs ce qui donne toute la force à sa peinture. Avec «Composition VII», présentée pour la pre¬

mière fois en Suisse, on re¬

trouve cette passion des traits et des formes en mouvement dans une explosion de cou¬

leurs. Alors que «La Nuit du clair de lune» serait plutôt un clin d'oeil de l'artiste au monstre préhistorique du Loch Ness. Comme quoi la peinture de l'inventeur de l'art abstrait est aussi pleine d'humour.

Un peintre avant-gardiste L'exposition «Kandinsky et la Russie» retrace les deux dé¬

cennies de la période russe (1898-1921) du célèbre maître de l'avant-garde. L'objectif de la fondation étant de replacer son œuvre dans le contexte de l'art russe du XXe siècle. Car si depuis 1896, Kandinsky vi¬

vait en Allemagne, il revenait cependant souvent dans son pays natal où il participait acti¬

vement à la vie culturelle. Ces expositions lui servaient alors de moyen de communication avec les artistes de son pays.

Plus de quarante œuvres pictu¬

rales et graphiques du peintre, pour certaines inédites en Suis¬

se, sont exposées à la fonda¬

tion. A ses côtés, on découvre aussi une huitantaine de pein¬

tures et de dessins d'artistes qui ont travaillé ou exposé avec lui. Les nouveaux héros de la vie artistique russe s'ap¬

pellent alors Malevitch avec le fameux «Carré noir» et Tatli- ne. C'est en 1921 que s'achève la période russe dans l'œuvre de Kandinsky. L'artiste quitte alors pour toujours son pays natal, avant de mourir en

1938.

«Kandinsky et la Russie», Fondation Pierre Gianadda, Martigny, jusqu 'au 12 juin, tous les jours de 10 à 18 h.

(11)

FARVAGNy-LE-PETIT

Oyez, Oyez, braves gens

«Musique Piccand» fête ses 20 ans

Portrait

.Marinette Jaquier SS 1/ouloir, c'estpou-

>> V voir!», cette ma¬

xime oh! combien véri- dique, Claude Piccand de Farvagny-le-Petit, en a fait son égérie.

Portrait d'un homme obstiné!

L'idée de créer un magasin de musique en pleine campagne à longtemps germé dans l'esprit de Claude Piccand. Si tout le monde le traitait de farfelu et souriait de son audacieux pro¬

jet, lui au contraire y a tou¬

jours cru avec conviction. La musique a en permanence oc¬

cupé une place primordiale dans la vie de cet homme obs¬

tiné. D'un hobby, au fil des ans sa passion s'est transformée, elle est devenue un art de vivre. Doué pour la musique, il a très vite appris à jongler avec les instruments: l'accor¬

déon, le trombone à coulisse, la guitare, etc... Les souvenirs tout à coup resurgissent, le musicien aime à se rappeler

les délicieux moments passés au sein de l'orchestre «Les Tziganes», lorsqu'avec ses autres complices, ils animaient les bals aux quatre coins du canton. «C'était les années fa¬

buleuses, l'insouciance, l'en¬

thousiasme, les fans, tout une époque les années twist!», lan- ce-t-il. La fanfare du village a aussi beaucoup compté: 25 ans de fidélité. A aucun moment son idée de posséder son propre magasin ne l'a quitté, et enfin en 1979 il se décide. 11 va frapper aux portes des gros¬

sistes, il sillonne la Suisse, il essuie maints refus, avec pa¬

tience, il encaisse les sourires et les allusions ironiques, mais persévérant, il s'accroche à son rêve plus que jamais. Fi¬

nalement il rencontre un gros¬

siste important qui croit en lui et c'est le feu vert pour la grande aventure. Il transforme sa maison, et consacre tout le rez-de-chaussée à son futur magasin; il s'inscrit au Re¬

gistre du commerce, puis on lui livre les premiers instru¬

ments. Il engloutit dans son projet toutes ses économies!

Le maître des lieux, heureux et satisfait. photo m j.

Un authentique défi, car Clau¬

de Piccand est marié et père de famille. Il sait qu'il avance sur une corde raide, mais la Provi¬

dence est là qui veille sur lui.

Les débuts sont difficiles et les heures ne se comptent pas; se¬

condé par son épouse Edith, ils forment un couple soudé, décidé à se battre et à gagner.

Le bouche à oreille fonction¬

ne, les clients satisfaits lui sont fidèles, mais surtout, les fan¬

fares du canton lui font confiance, ce qui lui a donné un sacré coup de pouce. De fil en aiguille «Musique Piccand»

fait son chemin, le nom est dé¬

sormais connu loin à la ronde.

Le sérieux, la qualité et la compétence sont de mise à Farvagny-le-Petit. En plus d'une école de musique, le magasin est riche en diversité d'instruments, on y trouve de tout, sauf le violon et le vio¬

loncelle. En plus le commerce bénéficie d'une multitude de places de parc, l'avantage d'être situé à la campagne! Si¬

tué non loin de l'autoroute, la clientèle déborde jusqu'au bord du bleu Léman. Un servi¬

ce après-vente est assuré scru¬

puleusement par la maison Piccand et les réparations sont rapides et méticuleuses.

Vingt ans se sont écoulés, et lorsqu'il regarde en arrière, Claude Piccand se félicite d'avoir quelque peu tenté le diable, mais si son rêve s'est transformé en totale réussite, c'est grâce à un travail assumé avec constance et compétence.

Mais c'est surtout grâce à sa ténacité et à son caractère dé¬

terminé que le beau rêve s'est concrétisé. ■

Dessa

(Deborah Petroz-Abeles) est une artiste pluriculturelle. Elle puise son inspiration dans la musique. Eternelle enthousiaste à l'existence nomade, elle se laisse transporter par les notes. Dessa imprime à la toile des sentiments dont elle s'est laissée envahir en étudiant la vie des compositeurs.

Et comme la musique n'a pas de frontières, elle peint égale¬

ment sur soie ou sur papier marouflé une autre forme d'abs¬

traction inspirée de musique chinoise.

L'exposition est ouverte jusqu'au 30 avril 2000, au Musée de Pully, chemin Davel 2, au cœur du Vieux Bourg, 1009 Pully, tél. 021/729 55 81. ■

Renée Ducrey- Née à Braunschweig le 6.3.1942, elle s'établit en Suisse en 1963.

Elle vit à Miex sur Vouvry (VS). Son atelier est à Monthey.

Elle est inspirée par de nom¬

breux voyages à l'étranger, no¬

tamment au Sahara, en Israël, au Népal et en Namibie.

Ses techniques sont très di¬

verses. Jusqu'en 1990, la pein¬

ture à l'huile a dominé, puis la technique de la détrempe à l'œuf avec des couleurs qu'elle prépare elle-même a pris une place majeure dans son œuvre.

Elster

&

A V

Son amour pour les couleurs et la lumière donne à ses œuvres une atmosphère empreinte de dou¬

ceur et de transparence qui invite au rêve et provoque l'émotion.

Exposition ouverte jusqu 'au 26 mars 2000 à ta Galerie Antika, Maison de Planpraz, I6J7 Char- me\, tél. 026/927 12 57. ■

11

(12)

Portrait

. Marinette Jaquier

Ë~j n lisant la brochure M J «Petite histoire du Comté de Gruyère», écrite par Alexandre Overney, on pourrait supposer que l'auteur y est né et a gran¬

di entre les murs de la jolie cité médiévale. Pensée er¬

ronée, car cet ancien insti¬

tuteur, aujourd'hui à la re¬

traite, a vécu à Echarlens, au sein d'une famille de modestes paysans.

FRIBOURG Alexandre Overney: une oreille

pour les plus démunis Comme le comte Michel

Sa vie, l'octogénaire l'a tou¬

jours mise au service d'autrui.

Son métier d'abord: apprendre aux enfants, transmettre son savoir, instruire, expliquer les choses. Alexandre Overney a été un maître d'école très ap¬

précié, notamment à Montet (Broyé), Gruyères, Bulle et Fribourg. Après une formation de pédagogie curative, il fut directeur des «Buissonnets»

durant douze ans; c'est là qu'il a côtoyé beaucoup d'enfants retardés mentaux aux nom¬

breuses difficultés. Son meil¬

leur souvenir de toutes ces années écoulées reste son af¬

fectation comme instituteur à Gruyères en 1946. «Lorsque j'ai su, c'est comme si j'avais été le comte Michel, seigneur de l'époque», lance-t-il en plaisantant. Conquis par le site magnifique et la beauté de la petite cité, il s'est très vite aperçu que les enfants et mê¬

me les adultes avaient des

connaissances très limitées sur les annales de Gruyères et de la contrée. Avec l'autorisation de l'inspecteur il enseigne alors à la place de la fonda¬

tion de la Confédération et de la sempiternelle bataille de Sempach, l'histoire de Gruyè¬

res.

Histoire d'une brochure Le désir d'écrire une brochure relatant l'histoire de Gruyères naît alors dans l'esprit de l'ins¬

tituteur; il se documente au¬

près du Musée gruyérien, consulte des livres suscep¬

tibles de satisfaire sa curiosité, puis passionnément il rédige et raconte avec une plume aisée et assurée les origines du com¬

té de Gruyère, ses légendes, ses habitants, son architecture et son artisanat. Le succès de l'ouvrage est rapide mais aussi le tirage est vite épuisé. Avec l'appui de la commune con¬

cernée la brochure est rééditée après quelques améliorations.

L'instituteur retraité est heu¬

reux et satisfait de la réussite obtenue par son petit opuscu¬

le, même s'il affirme avec mo¬

destie être un néophyte en ma¬

tière d'écriture. On peut en douter, car Alexandre Over¬

ney a une plume facile et pro¬

lixe. Pour s'en assurer, il suffit de parcourir la rubrique «Vos lettres» du courrier des lec¬

teurs du quotidien «La Liber¬

té». Le Fribourgeois s'insurge contre l'injustice que subis¬

sent les gens défavorisés, il s'intéresse à leurs problèmes, allant jusqu'à les défendre.

C'est un homme disponible, qui se soucie d'autrui; d'un ca¬

ractère sensible, souvent cri¬

tique, il est ouvert à tous.

Depuis longtemps à la retraite, il est resté très actif, c'est aus¬

si un grand-père très présent.

A ses petits-enfants il a appris à lire bien avant l'âge ordinai¬

re. En excellente santé, il ne paraît pas du tout son âge; le doit-il à sa plume prospère ou

à l'habitude de gravir les dou¬

ze étages de son immeuble à pied chaque jour?

■ Cette brochure est en vente au prix de Fr. 6- dans les librairies et offices du tourisme de la Gruyère et chez l'auteur:

Alexandre Overney, rte de Beaumont 3, 1700 Fribourg, tél. 026/424 09 359

Alexandre Ovemey

Petite HISTOIRE du Comté de GRUYERE

(13)

«Grand Bleu», un univers menace

Du cœur pour.

• ••••••••< Martine Leiser Les dauphins ont de¬

puis toujours exercé une fascination sur l'hom¬

me. Pour Florence Chuard, étudiante fribourgeoise de 25 ans, c'est d'abord un rêve de petite fille, une en¬

vie de «Grand Bleu». Elle a donc décidé, il y a deux ans, de se battre au côté de l'Association de sauvegar¬

de des mammifères marins de Suisse (ASMS), pour la défense des cétacés. Ren¬

contre.

- Qu'est-ce qui t'a amenée à défendre la cause des mam¬

mifères marins?

- Il y a trois ans, je suis partie en Floride, à Panama City pour faire du «wahle-wat- ching», c'est-à-dire aller à la rencontre de dauphins sur un bateau. Mais sur place, cette pratique m'a rendue sceptique, bien que cette association met¬

tait un point d'honneur à ne pas perturber l'univers marin.

Par la suite, j'ai été confrontée à des cas d'abus d'associations qui ont fait énormément de mal à l'écosystème des céta¬

cés. C'est à ce moment-là que je me suis dit qu'il fallait faire

quelque chose. A mon retour de Floride, j'ai rencontré des membres de l'ASMS qui se battaient pour les causes que j'avais justement envie de dé¬

fendre.

- Quelle a été ta plus belle rencontre avec un dauphin?

- Je nageais près du bateau lorsque trois dauphins sont ar¬

rivés en face de moi, puis ont plongé vers le fond en dan¬

sant. C'était un moment gran¬

diose. Plus tard, un autre est aussi venu me goûter la main.

Mais il ne faut pas se faire de film, ce n'est pas le «Grand Bleu» où tu t'accroches à la caudale. Là-bas, tu entres dans leur espace, la mer c'est leur maison. C'est à toi de faire at¬

tention aux signes qu'ils te donnent. Certains te montre¬

ront clairement qu'ils ne veu¬

lent pas que tu approches alors que d'autres viendront vers toi. Mais c'est avant tout à eux d'établir le contact car tu es dans leur univers. Et trop sou¬

vent des gens viennent les dé¬

ranger.

- Que faut-il faire pour atti¬

rer leur attention ?

- Il n'y a pas de gestes à faire.

Comme ils adorent les petits bruits, tu peux par exemple ta¬

per avec une cuillère sur la coque du bateau. Mais le plus important est d'être créatif, il

faut les intéresser. Plus tu es imaginatif, en faisant des cul¬

butes par exemple, plus ils fe¬

ront attention à toi. Car il faut savoir que les dauphins pas¬

sent leur temps à chasser, jouer et faire l'amour.

- Tü as parlé des désagré¬

ments que causent le «wahle- watching». Qu'en est-il exac¬

tement?

- Cette pratique est malheu¬

reusement à la mode, que cela soit pour voir des baleines ou des dauphins. Le problème est que les bateaux vont la plupart du temps trop près, perturbant ainsi leur écosystème et pol¬

luant leur environnement. Il y a donc de nombreux abus car cette pratique rapporte évi¬

demment beaucoup d'argent.

Pour te montrer jusqu'où cela va, certaines personnes ont été jusqu'à verser de la bière et écraser des cigarettes dans l'évent du dauphin (orifice par lequel il respire), juste pour voir comment il réagirait. Les jets-skis posent aussi pro¬

blèmes lorsqu'ils s'approchent trop près d'une zone à dau¬

phins. Non seulement parce qu'ils polluent, mais aussi par¬

ce que l'hélice du jet-ski est cause de nombreuses bles¬

sures. L'un des objectifs de l'ASMS est de soutenir des projets de création de sanc¬

tuaires afin que les bateaux

gardent une certaine distance des mammifères marins. Ils pourront ainsi vivre en paix.

- Quelles sont vos activités au sein de l'association?

- Chaque été, une équipe part sur un voilier faire le recense¬

ment des cétacés. Autrement, c'est à nous de mettre des idées en avant et l'association appuie nos projets. Des séan¬

ces d'informations sont aussi mises sur pied afin de sensibi¬

liser le public, ainsi que des pétitions. D'ailleurs, les gens nous disent souvent: «Pour¬

quoi ne pas plutôt vous occu¬

per d'enfants malheureux?».

Je pense que tout problème à sa valeur et que c'est impor¬

tant que chacun s'occupe de ce qui lui tient le plus à cœur.

Si vous désirez devenir membre, ou actif au sein du comité, ou tout simplement effectuer une donation, vous pouvez contacter:

ASMS-Antenne Romande, Max-Olivier Bourcoud, Esparcette 5, 1023 Crissier.

Légende grecque

Voyageant un jour entre les îles grecques d'Icare et de Naxos sous l'aspect d'un jeune homme, Dionysos ap¬

prit que l'équipage de son navire voulait le vendre comme esclave. Métamor¬

phosant les rames en ser¬

pents et faisant pousser une vigne qui recouvrit bientôt tout le navire, il terrifia les marins qui se jetèrent à l'eau. Poséidon les prit en pitié et les transforma en dauphins. Par gratitude pour le sauveteur, ces derniers obéirent désormais à ses ordres et menèrent son char.

(14)

Du cœur p

Les images ne sau¬

raient être plus con¬

trastées: d'une part des instantanés de la vie ca¬

chée, paisible des ours bruns en liberté en Espa¬

gne et en Finlande; d'au¬

tre part des ours bruns à collier, malais, lippus, créatures tourmentées, as¬

servies leur vie durant et victimes d'actes de cruauté pervers auxquels ils ne peuvent échapper.

La Protection suisse des ani¬

maux PSA vient d'éditer la quatrième brochure de sa série

«Born for Freedom». Par ce nouveau titre «L'ours et son destin», la PSA veut attirer l'attention du public sur les grands ours en captivité dans maints pays, lesquels sont en butte à des mauvais traite¬

ments les plus injustes. Ils sont parfois détenus dans des con¬

ditions tout à fait contraire à leurs besoins naturels, notam¬

ment dans les cirques. D'au¬

tres fois, ils subissent des dres¬

sages extrêmement cruels pour leur apprendre à danser, attraction touristique légale ou illégale dans de nombreux pays.

Les combats en public avec des ours au Pakistan sont par¬

ticulièrement abominables; ils sont organisés illégalement, en

secret; les ours sont privés de leurs moyens de défense; ils doivent se laisser mettre en pièces par des chiens; ensuite ils sont soignés et serviront à de nouveaux combats. La Pro¬

tection suisse des animaux PSA finance un centre d'ac¬

cueil pour les ours séquestrés;

il est en cours de construction.

La méchanceté humaine et la cruauté atteignent leur pa¬

roxysme lorsque des ours sont détenus dans de petites cages disposées en batteries, avec des cathéters introduits à de¬

meure dont on tire journelle¬

ment de la bile, aussi long¬

temps que dure leur existence gâchée. La bile d'ours a la réputation en Chine et dans les pays de l'Extrême-Orient d'être un remède universel;

elle se vend extrêmement cher.

Les exploitants chinois de ces indescriptibles fabriques de bile ont des raisons évidentes, bien qu'infamantes, de faire souffrir ces animaux. Quand ils cherchent à se défendre en arguant la protection des es¬

pèces, ils font preuve d'un cy¬

nisme peu reluisant; on voit là toute la machination qui en¬

toure la tragédie des ours.

Comme on l'apprend par la

brochure «L'ours et son des¬

tin», l'appât du prix des vési¬

cules biliaires au marché noir a engendré le braconnage de toutes les espèces d'ours, à tel point que la demande de la Chine a posé un réel problème aux Etats-Unis et au Canada pour la survie des ours bruns et noirs, au mépris des prin¬

cipes de la protection de la na¬

ture et des espèces. Dans la brochure de la PSA, on a fait grâce aux lecteurs des images de l'enfer des ours; on peut la lire sans avoir le souffle coupé.

Cette brochure contrebalance moralement ces horreurs dans ces deux chapitres. L'auteur, Christian Speich, fait une ap¬

proche de la vie des ours et dé¬

crit ce qu'elle pourrait et de¬

vrait être, comment les ours bruns européens passent leur temps en pleine liberté. Il in¬

dique où et comment les ef¬

forts de réforme ont déjà porté leurs fruits: dans les stations d'accueil et de soins pour les victimes séquestrées, dans l'amélioration des conditions de détention dans les zoos et les parcs pour animaux sau¬

vages, par des mesures de ré¬

aménagement de l'environne¬

ment des populations d'ours vivant à l'état sauvage.

Im brochure «L'ours et son destin» peut être obtenue pour le prix de Fr. 14.90 auprès de la Protection suisse des animaux PSA, mention «ours», Dornacherstrasse 101, case postale, 4008 Bâle, tél. 061/361 15 15, fax 061/361 15 16.

comm.

tection suisse des animaux porte secours aux ours

* du monde entier

(15)

Forum Fribourg

Exposition de reptiles

Regards sur...

Nadia Maillard /Ë m Mm M reptiles et leurs bébés 1/ ont été présentés der¬

nièrement à Forum Fribourg. Mi¬

chel Guillod de Servion nous parle de ses reptiles:

- Comment est née votre passion des serpents?

- Lorsque j'étais petit, je partais souvent dans les marais avec des copains. On at¬

trapait des grenouilles et on découvrait la flore et la faune. Un jour, une couleuvre est passée près de moi et ça a été le coup de foudre !

- Quel a été votre premier serpent?

- A l'âge de 12 ans, j'ai reçu un boa. C'est un animal qui possède 6 rangées de dents (2 inférieures et 4 supérieures).

- Vous avez fait de votre passion votre métier, quel en a été le chemin?

- De fil en aiguille j'ai acquis d'autres reptiles et j'ai commencé par de petites expositions. L'engouement du public a été tel que j'ai pu en faire mon métier. Ac¬

tuellement je présente une dizaine d'expo¬

sitions en Suisse.

- Où vous procurez-vous vos reptiles?

- Tout d'abord par la reproduction de mon propre élevage, puis par des échanges ou des acquisitions dans des foires d'achat comme, par exemple, celle du groupe¬

ment Aquaterra club de Fribourg. Je voya¬

ge également dans le monde entier où je capture des espèces.

- Avons-nous des serpents venimeux en Suisse?

- Oui, mais ils ne sont pas très dangereux.

Il y a les vipères aspic et peliade.

- Avez-vous déjà été mordu?

- Oui, à trois reprises, par des vipères dans le cadre professionnel. Trois fois en vingt ans c'est raisonnable!

- Comment réagir en cas de morsure?

- Comme la plupart du temps on se fait mordre aux mains, il faut en premier lieu

ôter ses bijoux, car le membre va gonfler.

Si vous pouvez déjà enlever une partie du venin avec un aspi-venin ou en soutirant le liquide, c'est bien. Ensuite, on doit res¬

ter tranquille et se rendre rapidement chez un médecin ou à l'hôpital. Encore un conseil, il faut éviter de boire ou de man¬

ger! ■

/. Python royal blanc

(Afrique centrale, long. max. 150 cm) Il s'agit certainement du seul spécimen en captivité dans le monde. Il a été acheté une petite fortune en 1994!

2. Mamba noir

(Afrique du sud, long. max. 400 cm) Le serpent le plus dangereux d'Afrique.

Deux gouttes suffisent pour tuer un être humain adulte en un quart d'heure.

3. Ovipare

Sa caractéristique est son temps d'incuba¬

tion d'une variabilité impressionnante: de 70 à 327jours.

4. Mamba vert

(Afrique de l'est, long. max. 250 cm) Espèce arboricole très venimeuse. Elle est souvent confondue avec une couleuvre verte inoffensive.

5. Serpent roi

(Californie, long. max. 130 cm) Né en août 98, ce serpent a une anomalie puisqu 'il possède deux têtes. Il aurait dû y avoir deux jumeaux sortis du même œuf.

Il est nommé Tom & Jerry.

6. Cobra royal

(Birmanie, long. max. 550 cm)

En Birmanie, lors de rituels religieux, des prêtresses l'embrassent sur la bouche. Il en résulte de nombreux décès. Sa quantité de venin peut tuer un éléphant!

7. Crotale

(Mexique, long. max. 200 cm) Son venin est extrêmement toxique et il s'attaque au système sanguin (hemo- toxique). Il provoque des hémorragies internes ou des caillots de sang.

PHOTOS A. FIORAVERA el N. MAII.I.ARD

15

(16)

f!:;

Prévenir

Quand le

et la

partagent le même verre Les cocktails branchés peuvent

amener les jeunes à surestimer leurs capacités physiques et psychiques

Les mélanges com¬

posés d'alcool et de boissons énergisantes, le fameux Taureau rouge en tête, tiennent la ve¬

dette sur le marché des boissons destinées aux jeunes. Composés de ca¬

féine, de taurine et d'al¬

cools forts, ils profitent de l'image des «power drinks» et passent pour des boissons inoffensives destinées à augmenter les performances physiques et l'intensité du diver- tis¬

se ment. L'Institut suisse de prévention de l'alcoo¬

lisme et autres toxicoma¬

nies (ISPA), à Lausanne, reçoit de plus en plus de demandes d'information concernant ces mixtures.

De toute évidence, les consommateurs se distin¬

guent par leur ignorance et par une évaluation er¬

ronée quant aux effets de ces mélanges. Il serait faux par exemple de croi¬

re que la caféine conte¬

nue dans le Red Bull compense les défaillan¬

ces physiques provoquées par l'alcool fort qui se trouve dans les cocktails consommés au cours de soirées branchées.

Les boissons alcooliques des¬

tinées aux jeunes suivent la mode. Preuve en est la vague de mélanges qui submerge le pays, mélanges faits à partir des energy drinks, vendus en Suisse depuis des années, et d'alcool fort tel que la vodka.

Nombreux sont les jeunes qui ne jurent que par ces cocktails aux effets stimulants, voire carrément galvanisants, prin¬

cipalement consommés lors de soirées techno. Seulement voi¬

là, ces boissons contiennent, outre de la taurine (extrait de vésicule de taureau, aujour¬

d'hui souvent synthétique), de la caféine - excitante - et, sou¬

vent, de l'alcool - soporifique - en fortes proportions. Dès lors, on s'interroge: qu'ad- vient-il des performances phy¬

siques et psychiques lorsque le Taureau rouge imbibé d'alcool déploie tout son potentiel? Et pourquoi trouve-t-on, sur di¬

verses canettes et autres conte¬

nants de boissons énergisan¬

tes, une mise en garde contre les mélanges avec l'alcool?

Le mythe de l'association

«alcool-caféine»

Les mixtures composées d'al¬

cool et d'energy drink asso¬

cient deux substances aux ef¬

fets antagonistes. Stimulante, la caféine est censée neutrali¬

ser la sédation induite au ni¬

veau du système nerveux par l'alcool. Si, dans le grand pu¬

blic, on croit toujours que le café dégrise, les pharmaco- logues sont d'avis contraire:

les effets de la caféine - quelle que soit sa source - sont loin d'être assez puissants pour pallier les conséquences de l'absorption d'alcool, notam¬

ment au volant. A en croire la publicité, ces boissons mi¬

racles augmenteraient les per¬

formances et la forme phy¬

sique, entre autres effets. Le piège, c'est que, mélangées à l'alcool, elles ne suffisent pas à compenser les effets narco¬

tiques et la baisse de capacités dus à ce dernier. Ainsi qui¬

conque se sent pousser des

24% Vol. 70 cl LAïtlÂL lANZlNGftD

PHOTON. MAILLARD

ailes après avoir bu du Red Bull, et s'estime en mesure de conduire, risque de surestimer ses capacités: attention, miroir aux alouettes!

Comm.

EXPOSITION MIELE 16-17-18.03.2000 MACHINE À LAVER - SÉCHOIRS À LINGE

ASPIRATEURS - ÉLECTROMÉNAGERS 3 jours fous à des prix imbattables Location - Installation - Vente - Service après-vente Sortie autoroute A12-Rossens/FR

Z.l. In Riaux -1726 Farvagny Succursale: 1964 Conthey/VS

Tél. 026/411 9 411 Fax 026/411 9 410

(17)

Voleuse de temps:

une cigarette de plus =

onze minutes de moins

umer réduit l'espé- M. rance de vie, ce n 'est un secret pour personne, mais dans quelles propor¬

tions? La réponse - toute britannique - nous vient de chercheurs anglais de l'Université de Bristol:

chaque cigarette fumée re¬

trancherait onze minutes de vie... Que de temps per¬

du!

Les Anglais sont connus pour leur humour particulier. On ne s'étonnera donc pas qu'ils soient les auteurs d'une nou¬

velle preuve - nécessaire? - des conséquences néfastes de l'usage du tabac. L'Institut

suisse de prévention de l'al¬

coolisme et autres toxicoma¬

nies (ISPA), à Lausanne, insis¬

te régulièrement sur la réduc¬

tion de l'espérance de vie liée à une consommation élevée de tabac. Mais, à défaut de chif¬

fres, et sans base de comparai¬

son, difficile d'être convain¬

cant. Cette lacune est désor¬

mais comblée grâce à Mary Shaw, Richard Mitchell et Danny Dorling, spécialistes de la santé à l'Université de Bris¬

tol, qui ont calculé avec une précision toute britannique le temps volé par cigarette et nous démontrent par A plus B tout ce que nous aurions pu faire au lieu de fumer.

Une cigarette = un acte amoureux

Sans entrer dans les détails, ci¬

tons quelques données: un fu¬

meur perd 6,5 années de vie par rapport à un non-fumeur, et, au cours d'une «carrière»

moyenne (de 17 à 71 ans, soit durant 54 ans), il laisse partir en fumée quelque 311688 ci¬

garettes. En clair, chaque ciga¬

rette fumée lui aura coûté onze minutes de sa vie. Et les hu¬

moristiques Britanniques d'in¬

sister sur tout ce qui aurait pu occuper ce temps-là: lire le journal, faire l'amour avec fou¬

gue... Trop tard! La consom¬

mation de 20 cigarettes équi¬

vaut à trois heures et quarante minutes de vie perdues, soit le temps de deux matches de football ou un après-midi de lèche-vitrines. Si l'on avait re¬

noncé à une cartouche (200 ci¬

garettes), on aurait gagné un jour et demi, c'est-à-dire le temps nécessaire pour faire le tour du monde en avion ou vivre une longue nuit d'amour.

Une petite cigarette?...

Comm.

Solutions des mots croisés du N° 4

■M» * -V- « V

Ü1Ä

ËJ

m r- ^ fin

PHOION.MAU.LARI) -, /C

17

(18)

Les sports

Benetton Fribourg Olympic 1999/2000 De gauche à droite:

Ier rang: Kabi-Samba Makalam- ba, Guiseppe Ragusa (soigneur) 2e rang: Pierre-Antoine Seydoux, Rodney Hamilton, Alain Dénervaud (capitaine) 3e rang: Jan Lamka, Maxime Jaquier, Gaétan Bulliard, Valentin Wegmann 4e rang: Yann Mrazek, Eric Poole, Marko Verginella 5e rang: Milutin Nikolic ( assistant-entraîneur), Ken Scalabroni (entraîneur), Kurt Eicher (directeur technique).

Les ch< unirait/

à l'hérizên

rofilent

«nouveau»

A l'interview

■ ••••«••• Nathalie Balmat n mai 1999, le Benet- M J ton Fribourg Olym¬

pic remportait le titre de champion suisse pour la troisième année consécuti¬

ve et pour la treizième fois de son histoire. Mais voilà, la loi du sport fait que l'on doit parfois changer une

«équipe qui gagne». En effet, des joueurs clés com¬

me Patrick Koller, Harold Mrazek, Norbert Valis, Rodney Blake et l'entraî¬

neur Dusko Ivanovic dési¬

raient faire leurs preuves ailleurs... Aujourd'hui, l'équipe fanion présente donc un tout nouveau visa¬

ge. Elle est jeune, rapide et a fait des débuts très pro¬

metteurs. Sa 4e place au classement de LNA montre qu'elle est sur la bonne voie pour réécrire les plus belles pages du basket suis¬

se.

Un sentiment de satisfaction se lit sur le visage du président Alexandre Marangoni. Il nous parle de la nouvelle formation, de son entraîneur Ken Scala¬

broni et des objectifs futurs.

Interview

- Quelles ont été les consé¬

quences du départ de joueurs comme Koller et Mrazek?

- Il y a six joueurs qui sont partis. Actuellement, il en res¬

te deux qui étaient dans l'an¬

cienne formation. Nous avons pris un nouveau départ et nous nous donnons deux ou trois ans pour revenir au premier plan. L'équipe a été recons¬

truite avec trois étrangers et des joueurs que nous avons formés, pour la grande majo¬

rité. C'est une jeune forma¬

tion, la plus jeune du cham¬

pionnat suisse. Elle est en devenir, alors que l'autre était rodée.

Y ^ - Si vous deviez résumer en quelques mots la saison jus¬

qu'ici, que diriez-vous?

- Nous avons eu des problèmes avec la non-qualification de J.

Edwards, qui devait être un pion important de notre jeu. Il n'a pas pu recevoir de passe¬

port dans les délais; nous avons donc dû nous passer de lui.

Malgré tout, nous sommes très satisfaits des résultats car notre objectif était d'arriver dans les quatre meilleurs du classement régulier. C'est chose faite!

(19)

- Qu'en est-il du nouvel en¬

traîneur, Ken Scalabroni?

- Il a fait un très grand travail.

Avec lui, le jeu est devenu plus spectaculaire, plus rapide. Ce qui est beaucoup plus intéres¬

sant pour le public. Ken Scala¬

broni a hérité de la difficile tâche de faire de notre équipe, talentueuse mais inexpérimen¬

tée, une équipe qui sera le lea¬

der du futur.

- Quels sont les objectifs pour la fin de saison?

-Jouer les play-off. Viser le ti¬

tre est un peu exagéré... nous vou¬

lons finir dans les quatre meil¬

leurs. Le but est quand même d'aller le plus loin possible...

- La finale de la Coupe suis¬

se se jouera sans Fribourg Olympic. Des regrets?

- Oui, nous aurions aimé jouer la finale, mais l'équipe a perdu en quart contre Riviera. En huitième de finale, nos joueurs ont quand même réalisé un petit exploit en battant Lugano.

- Qui est le «leader» de Fri¬

bourg Olympic?

- Alain Dénervaud est le capi¬

taine, mais on peut considérer que Rodney Hamilton joue le rôle de leader.

- Selon vous, quel est le rayonnement de Fribourg Olympic en Suisse?

- Fribourg Olympic est un club phare, un exemple à suivre. Les nombreux titres de champion suisse remportés par les équipes espoirs, ju¬

niors, cadets et scolaires le prouvent. De plus, notre équi¬

pe fanion est la plus titrée du championnat suisse et évolue en LNA depuis près de qua¬

rante ans. Elle est la seule à n'avoir jamais connu de relé¬

gation, tous sports confondus.

Pour toutes ces raisons, la vil¬

le de Fribourg peut être consi¬

dérée comme «La Mecque» du basket en Suisse!

Sourire

En un clin

d'oeil:

Rodney Hamilton 23 ans, 176 cm et 69 kg,

professionnel, Memphis (USA) - Que feriez-vous si vous étiez président d'Olympic?

- Un parquet à Ste-Croix.

- Un cri du public que vous aimez?

- C'est égal, pour autant qu'il crie!

- Riche comme Jordan, que feriez-vous?

- Je construirais une maison pour chaque membre de ma famille.

Alain Dénervaud 24 ans, 193 cm et 90 kg,

capitaine, Marly

- Que feriez-vous si vous étiez président d'Olympic?

- J'essayerais d'avoir un par¬

quet à Ste-Croix.

- Un cri du public que vous aimez?

- N'importe quoi, pourvu qu'il crie.

- Riche comme Jordan, que feriez-vous?

- Rien, c'est son argent.

Coucou, je suis Jessali- ne, un vrai petit bout- en-train paraît-il. Je n'arrête pas de faire des bêtises et suis vive com¬

me un éclair avec un re¬

gard très malicieux!

Myriam a 11 ans, ell<

est passionnée d'accor déon. Depuis trois an elle en a fait son hobby Elle a été sélectionnéi et a récemment partici pé à la coupe suissi d'accordéon «concour bisannuel» à Reussbiih (LU). Elle a décroché li mention très bon dans 1:

catégorie préparatoire Il faut dire que dans 1;

famille de Myriam 1;

musique est dans li sang: avec un papa, ui grand frère et un grand papa dans la fanfare, el le sait de qui tenir!

(20)

IMISSAN

GARAGE SPORTING SA Vente - Réparations

toutes marques Dépannages

Audergon-Cuennet 1564 DOMDIDIER Tél. 026/675 15 59

NISSAN

LA NOUVELLE FIAT PUNTO.

UNE ESPECE À PART Une nouvelle espèce fait son apparition dans la jungle quotidienne: la nouvelle Fiat Punto.

Cette espèce élégante à cinq portes offre l'habitacle le plus spacieux ainsi que le meilleur équipement de sécurité de série proposé dans sa ca¬

tégorie. ABS, double airbags et air bags latéraux compris. S'y ajou¬

tent la direction assistée électrique Dualdrive™ et des détails aussi at¬

trayants que les 26 espaces de rangement ou le dispositif Follow-me-home™, une invention particulièrement ingénieuse.

La nouvelle star de la catégorie compacte existe en version 3 portes (à partir de Fr. 14750.-net) et 5 portes (à partir de 15350,-net). Elle vous attend dès aujourd'hui chez votre concessionnaire ou agent Fiat.

LA PASSION NOUS ANIME. WlfiB?

Route de la Glane 33-35 1701 Fribourg Tél. 026/425 43 00/01

Garage Marcel Brügger VW/Audi

1715 Alterswil Tél. 026/494 24 72

F. RODI SA FRIBOURG

Rue Chaillet 7 ® 026/322 33 20 FOURNITURES POUR L'AUTOMOBILE ET L'INDUSTRIE

• PORTE-CHARGES pour toutes voitures sans gouttières

• BATTERIES DE DÉMARRAGE garanties 2 ans, dès Fr. 115-

• HOUSSES pour sièges

• PEAUX DE MOUTON

• PORTE-SKIS

• POTS D'ÉCHAPPEMENT etc.

PORTE-VÉLOS POUR ARRIÈRE DE VOITURE

CARROSSERIE DÉNERVAUD Peinture au four, voiture de remplacement Dépannage 24/24 h

1744 CHÉNENS Tél. 026/477 21 08 Natel 079/639 93 26

CITY GARAGE José DULA -1784 Courtepln

Tél. 026/684 12 14

Votre agent officiel CITROEN Fax 026/684 32 14

HYUnUIII GARAGE A. JAQUIER

(21)

Un Salon de l'auto

pour Fribourg Propos recueillis par

• ••••••••• Martine Leiser Le Salon de l'automo¬

bile est en train de mettre les gaz pour sa deuxième édition qui aura lieu le 18 et 19 mars à Fo¬

rum Fribourg. Au pro¬

gramme, près de quatre cents voitures seront expo¬

sées. Entretien avec Rolf Felser, l'un des neuf orga¬

nisateurs de l'Union fri- bourgeoise des garagistes qui animent la manifesta¬

tion.

- Qu'est-ce qui vous a moti¬

vé à mettre sur pied un Salon de l'automobile à Fribourg?

- L'Union fribourgeoise des garagistes, section Lac, Singi- ne et Sarine, a d'abord organi¬

sé de nombreuses expositions de voitures neuves à Tavel.

L'année dernière, nous avons décidé de centraliser la mani¬

festation. Et Forum Fribourg s'est avéré être l'endroit idéal.

L'exposition a vu le jour, dans un premier temps, sous le nom de «Autosschau Forum Fri¬

bourg» avant d'être renommé pour cette deuxième édition

«Salon de l'automobile». De plus, en exposant à Fribourg, nous donnons l'occasion à bon nombre de garages de la ré¬

gion, petits et grands, de pré¬

senter leurs nouveautés. C'est une manière de montrer une unité entre les garagistes.

- Quels seront les points forts de ce salon?

- Cette année, près de quatre cents voitures seront présen¬

tées, avec plus de trente mar¬

ques différentes. Ce salon per¬

met donc aux visiteurs de découvrir les nouveaux mo¬

dèles et de comparer directe¬

ment sur place les différentes offres. C'est un service à la clientèle, une possibilité uni¬

que. De plus, de nombreux ga¬

ragistes seront sur place afin de conseiller les visiteurs. Et l'entrée est gratuite.

- Le Salon de Genève vous fait-il de l'ombre?

- Nous n'avons pas le même concept que le Salon genevois, c'est pourquoi l'on ne peut pas vraiment parler de concurren¬

ce. De plus, le nôtre est très lo¬

cal. Mais cela ne nous em¬

pêche pas de vouloir être les

Transports Opel Vectra Edition 2000.

PHOTO OPEL

meilleurs. D'ailleurs, nous de¬

vons fixer la date de notre sa¬

lon en fonction de celui de Ge¬

nève. En effet, les nouveaux modèles arrivent à ce moment- là. 11 nous serait donc impos¬

sible de le précéder.

- Combien de visiteurs at¬

tendez-vous pour cette deu¬

xième édition?

- L'année dernière, nous avons accueilli près de vingt mille visiteurs. Et nous en at¬

tendons autant pour cette édi¬

tion. De plus, trois restaurants seront ouverts et il y aura des animations pour les enfants.

- Quels sont vos projets pour l'an prochain?

- On va continuer à Forum Fri¬

bourg. Des petits détails vont certainement changer mais le principe restera le même. Peut- être même que l'on mettra sur pied une exposition de voitures utilitaires neuves, mais cela reste encore à voir. ■

H

GARAGE Ml— Tél. 026/675 13 13 EAT M/4BBCIIX Fax 026,675 37 00 Route de l'Estivage

S SUZUKI automobiles 3

Agence Daewoo nouveau à Avenches 1580 AVENCHES

R. Jolliet Automobiles

AGROLA O

Station-service Téléphone 026/424 19 19 Fax 026/424 04 64 Rte de Beaumont 6A

1700 FRIBOURG Achat-vente de voitures neuves et d'occasions 21

(22)

Forester Turbo 4WD «Club». PHOTO SUBARU

L'inauguration aura lieu, en

«grande pompe», le jeudi 2 mars à 10 h par le président de la Confédération, M. Adolf Ogi, accompagné du président du Conseil d'Etat de la Répu¬

blique et Canton de Genève, M. Guy-Olivier Segond, ainsi que par Mc Jean-Marie Revaz, président du Salon.

Nouveautés

Le Salon de Genève est le seul salon annuel automobile en Europe à vocation internatio¬

nale. 11 est réputé pour sa re¬

présentativité et son objectivi¬

té. Les grandes firmes ne s'y sont pas trompées, qui y pré¬

sentent régulièrement leurs nouveautés les plus significa¬

tives: quelque 105 premières mondiales et européennes, ainsi que 90 premières suisses.

Prix du Cabriolet

Créé en 1994 au Salon de Ge¬

nève, le Prix du Cabriolet de l'année y sera donc attribué pour la 7e fois consécutive!

Cette distinction, qui est dé¬

cernée par un jury de journa¬

listes professionnels qui font autorités dans leur domaine, correspond parfaitement à la renaissance du cabriolet et du roadster, renaissance confir¬

mée depuis maintenant plu¬

sieurs années par le monde grandissant des amoureux de la voiture.

Le marché automobile fribourgeois et suisse florissant en 1999

Signe de la reprise conjonctu¬

relle, les garagistes fribour¬

geois et suisses ont vendu plus

de véhicules l'année dernière.

En Suisse, 20000 voitures neuves de plus ont été ache¬

tées en 1999 par rapport à 1998, soit au total 318000. La branche renoue pratiquement avec les années record de la fin des années quatre-vingt. Une croissance de 6,9% qui vient rajeunir un parc automobile marqué par sept années de vaches maigres. Les voitures allemandes se taillent la part du lion, mais cèdent tout de même presque un point de part de marché. La France enre¬

gistre le taux de progression le

IMMATRICULATIONS

Nouvelles voitures Voitures d'occasion Total

Dans le canton en 1998 11892 28670 40562

Dans le canton en 1999 12726 29304 42030

Millésime 2000:

e

Affiche du Salon réalisée par l'agence Publipartner de Genève.

ro

Salon

international

de l'auto

m mu 2 au 12 mar.:prochain, le Salon international ie l'auto et de ses accessoires ouvrira ses portes à Palexpo Genève. Cette 70e édition est en fait... la dernière du millémre! Le thème était donc évident: «En nute vers le 3e millé¬

naire!» Parfaite illustration de l'avancée technologique qui bouleversera notam¬

ment le monde autouobile, l'affiche offi¬

cielle du Salon montre un levier de vites¬

se (passage à la vitesse supérieure!) dont le pommeau porte naturellement l'ins¬

cription «2000».

plus élevé. Avec une croissan¬

ce de 17% de ses ventes, elle augmente sensiblement ses parts de marché, tandis que le Japon recule, malgré la bonne performance de Honda et Su¬

baru. Au palmarès des mar¬

ques, VW prend la tête et re¬

lègue Opel au deuxième rang.

Marché de l'occasion Le marché de l'occasion se porte également très bien. Se¬

lon l'Office de la circulation et de la navigation, les Fribour¬

geois ont immatriculé 29304 véhicules d'occasion l'an der¬

nier contre 28670 un an plus tôt. Ces chiffres représentent plus du double de véhicules d'occasion que de véhicules neufs.

Quelques chiffres tirés du dernier Salon:

• Record d'affluence avec plus de 691000 entrées. 40% des visiteurs viennent de l'étranger, en provenance de 84 pays, les autres se répartissant à peu près pour moitié entre Aléma¬

niques et Romands.

• Le moyen de transport le plus utilisé pour venir à Palexpo a été la voiture (58%), puis le car (19%) et le train (14%).

• V3 des personnes interrogées avait déjà visité le Musée in¬

ternational de l'automobile, et un autre tiers a prévu de le fai- : re à l'occasion. S

• Les visiteurs du Salon sont des fidèles, puisqu'ils ont en moyenne déjà vu 5 éditions différentes.

• 40% des visiteurs envisageaient l'achat d'une voiture neuve.

• Le prix moyen que ces acheteurs potentiels étaient prêts à investir pour une voiture neuve était de CHF 34590.-, et plus d'un sur deux (57%) prévoyait de payer au comptant.

• Les types d'automobiles qui intéressent le plus le public sont les sportives (28%), les familiales (26%) et les petites (18%), alors qu'en matière d'options, la priorité est donnée à la sécurité avec l'ABS (73%) et les airbags (71%).

• Enfin, les 3 critères les plus déterminants pour l'achat d'une voiture sont, dans l'ordre, le prix, la sécurité et l'esthétique.

Références

Documents relatifs

La conjonction d’un diagnostic d’assez fort isolement du monde des enseignants de la conduite et de la sécurité routière, par rapport au monde de l’éducation à la

deux directions : la géographie médicale ou encore géographie des maladies (répartition, prévalence des maladies), et la géographie des soins de santé (accès et recours aux

Non, la situation dans le monde ne s’améliore pas, en dépit d’e ff orts importants de beaucoup, d’hommes et de femmes engagés chacun dans leur discipline, pour que la paix

The existence of spiral breakdown states is shown to proceed from a global instability of the axisymmetric breakdown solution to helical disturbances with azimuthal

Il s’agit, d’une part, des marchés « aval », de dimension locale, qui mettent en présence les entreprises de commerce de détail et les consommateurs pour la vente

Espace 3000 et Espace 3000 Vesoul sont actives dans la vente de véhicules neufs pour particuliers et professionnels de marques appartenant exclusivement au groupe Volkswagen

Dans le secteur de la distribution automobile, la pratique décisionnelle 1 distingue (i) la distribution de véhicules automobiles particuliers neufs et destinés à

Considérant que, statuant sur les pourvois formés par les sociétés Les Grands Moulins Storion, Les Grands Moulins de Paris, Les Grands Moulins de Strasbourg, Les Grands Moulins