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CARNAVAL DE MONTHEY MERCREDI

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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143e CARNAVAL DE MONTHEY | MERCREDI 11 février 2015 | Fr. 4.50

Depuis le licenciement collectif des passages pié- tons, chassés du centre-ville par le déroutant sys- tème de circulation estampillé priorité à droite, il ne faut pas être maladroit pour traverser la route.

Laurent Guérin ne sait plus où donner de la palette

pour apprendre à traverser en dehors des passages piétons à des enfants aussi perplexes que Gilles Bor-

geaud, pour qui la priorité à droite n’a jamais été une

priorité. A Cottet,

Gilles, lui, ne veut plus entendre

que Monthey est un trou. Il rebouche au plus vite la ville, dont les accès sont déjà bouchés tous les soirs.

Et avec ce système, le risque est que moins il y aura de trous en ville, plus il y aura de bosses sur les voi- tures… Nul doute que cela va donner lieu à d’épiques confrontations qui raviront les carrossiers, rempli- ront la caisse du nouveau radar et peut-être… avec un peu de chance... les commerces du centre…

panique

sur la ville

à la droite dedjeu

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le selFie de

iBraHiM BteiCH

MONTHEYS’ÂNERIES

Jour de fête

Si le 11 novembre est un jour fé- rié en France pour commémorer l’armistice de 14-18, la Raiff eisen Monthey va également demander le férié de ce jour à Monthey. Mo- tif: sur la photo d’ensemble de la banque prise sur les marches d’es- caliers du Mcentral, Claude Gex portait un veston et une cravate!!

Si si c’est possible!!

Con-seiller!

En réponse au propos peu grati- fi ant de leur «collègue» Multone envers le Président Coppey, cer- tains municipaux excédés lui au- raient répliqué : «Salo… part !!»

Point fort

Le prix de vente du Monument Morisod, mettant en valeur le Théâtre du Crochetan, a été fi xé à CHF 750’000.00. Ça fait cher l’investissement de la commune pour un «chef-d’œuvre en péril».

C’est plutôt Philippe Morisod qui a été le chef et la commune en péril dans cette histoire!

Sens dessus dessous

Sapin de Noël du MCentral…

Trouvez l’erreur…

PORTRAITS GENETIQUEMENT MONTHEYSANS

JEAN-MAURICE CLOONEY DOMINIQUE PASSAROUD

Citations montheysannes

«Pourquoi les pyjamas pour bébé ont des poches? Ils ont besoin de trimballer quoi exactement?»

Fabienne Clerc

«Le fl ic m’arrête, me fait souffl er dans l’éth ylotest et soudain c’est le gramme.»

Karine Bertona

«Quand j’approche mon iPhone de mon or eille, j’entends ma mère.»

François Nanchen

«Si vous êtes dans l’AOMC et en retard, ne montr ez surtout pas que ça vous stresse. Je suis sûr que l’AOMC sent les émotions et r oule moins vite!»

Xavier Daven

«Les impôts, c’est comme la sodomie: c’est le pr emier tiers le plus douloureux»

Gérald Gay-des-Combes

«Bonjour, excusez-moi, il est venu le temps des cathédr ales ou pas?»

Willy Kenda

«Paris sera toujours Paris... Alors que par exemple Monthe y sera peut-être Pfäffi kon ou Echallens. On sait pas.»

Raphaëlle Spagnoli

«J’ai de l’admiration pour les pirates inf ormatiques, ça doit pas être évident de taper au clavier avec un crochet...»

Gilles Meynet

PORTRAITS GENETIQUEMENT

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Montheymathique

MONTHEYS’ÂNERIES

Premier eff et du radar mobile

Lors du vote acceptant le radar, l’Entente se précipite hors de la salle du Conseil général. Un radar est pourtant fait pour fl asher ceux qui avancent pied au plancher et non pas pour ceux qui avancent pied sur le frein!!

Le fl op

Dans la vie, il ne suffi t pas de vou- loir se hisser au top des ventes de 4X4, encore faut-il savoir les utiliser.

L’Alizé souffl ant trop fort ce jour- là, Antonio Urgese n’a pas pu nous mener en bateau avec sa Jeep…

Scandale

Août 2014, la nouvelle cantine scolaire prévue dans les locaux du Centre Réinsertion Travailleurs Oubliés n’est pas prête pour la ren- trée, faute d’aménagements suf- fi sants. Surcoût prévu 420’000 francs, soit un total fi nal de 2.4 mil- lions!!! Après le budget prévu pour le couvert communal à 2.5 millions, on comprend pourquoi la com- mune s’est rabattue sur l’organisa- tion de brunchs en 2014!!!

Scandale

BR: Cachalot 1er, tu m’as convoqué, que se passe-t-il, un scoop?

DC: Tout à fait, j’ai réservé au Bout Rions l’exclusivité: je rebondis! Bon, avec mes 120 kilos j’ai pas sauté bien haut, mais quand j’ai vu Mimi Rouiller rebondir de Choëx à Troistorrents en devenant président du basket alors qu’il mesure 1m50, je me suis dit que je pouvais aussi y arriver!

BR: Et alors?

DC: C’est simple, je me sentais bien en politique. Et malgré la monstre veste que j’ai ramassée il y a 2 ans, 3 mois et 29 jours, je ne suis pas rancunier. Même si ça fait toujours mal de repenser que je suis arrivé beau dernier, et pire, derrière Fabienne Rime.

BR: On la connaît ta rengaine, tu m’as pas appelé pour ça j’espère?

DC: Non… En fait… j’ai réfl échi…. J’étais à droite alors qu’au foot j’étais gaucher. Il suffi t d’inverser la tendance. Passer à gauche en restant proche du centre. Ca c’est de la tactique. Je me rapproche du but et je marque. Imparable! Le Centre gauche PCS, ça en jette quand même!

BR: Tu veux dire que Didier Cachat, le Radical qui se foutait de la gauche comme les montheysans du Carnaval de St-Moss, va passer de l’autre côté? C’est l’échec de ta dernière postulation à l’État qui te fait tourner la boule (et la veste)?

DC: Rien à voir, c’est juste l’ambition, je veux tout! Le Conseil National, le Conseil Municipal, la députation et même le Conseil Général. Je veux tout bouff er.

BR: Conseil National, rien que ça? Tu n’as donc pas peur?

DC: À part le ridicule, rien ne me fait peur. Surtout pas mes adversaires! A force de se mêler de tout, le petit Nantermod casse les couilles à tout le monde et Buttet a sonné la fi n de sa carrière en perdant la Raffi nerie. Il y a peut-être juste Pierre Contat le comptable qui pourrait compter et me faire de l’ombre. Comme moi, il a tout perdu et continue quand même à foncer dans le mur…

BR: Tu as au moins un thème de campagne?

DC: J’en ai même deux. 1, faire la bombe à Carnaval pour que les montheysans s’habituent de nouveau à ma tronche. 2, mener la même politique que Fernand Mariétan, Stéphane Coppey et Fabien Girard, moins t’en fais, plus t’as de chance d’être élu!

BR: Un dernier mot?

DC: Une promesse électorale même. Si je suis élu, j’irai siéger avec mon costume de Prince. C’est la seule promesse que je pense pouvoir tenir. Alors votez pour moi, je vais rien faire de mieux que les autres, mais au moins on pourra dire que le Carnaval de Monthey ne sert pas qu’à nous faire mal à la tête six matins par année.

Bon Carnaval!

de la droite à la GauCHe

en passant par le Centre

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C’est quoi ça?

❏ Une installation SM

❏ La nouvelle piste de dance du Dépôt

❏ Les toilettes de la Torma

Combien peut coûter une poubelle du parc de la Torma?

❏ C’est gratuit

❏ Environ 200 francs

❏ A peine 6’000 francs

Combien peut coûter la braisière de l’abri PC?

❏ On s’en fout, c’est le canton qui paye

❏ Pas cher pour la commune, environ 5’000 francs

❏ Pas moins de 53’000 francs à charge de la commune

Montheymathique socialiste

Burn out

Un correcteur automatique d’ortho- graphe a disparu depuis février 2014.

Il a été vu la dernière fois sur la page Facebook «Tu es de Monthey si…» un mardi matin vers 10h15. Il soulignait en rouge, puis a brusquement cessé de donner le moindre avertissement, et ce sans le moindre avertissement.

Ses collègues sont inquiets. Certains pointent une évidente surcharge de travail, et accusent les propriétaires de l’entreprise de lui avoir mis trop de pression. Les plus pessimistes craignent un suicide. Les plus opti- mistes aussi. Membre de la direction, Roberto Albanese dément tout har- cèlement: «moi et mon équipe rele- vons des conditions de travail tout à fait hordinères».

Scandale!

Depuis que Jean-François «grin»

Galley surcharge les troupes de la protection civile, les bourdes arrivent les unes après les autres. La meilleure de l’année?

Certainement la braisière de l’abri PC du théâtre qui a brûlé avec le repas des troupes à l’intérieur… Le pire dans tout ça?

Le prix d’une braisière neuve…

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5

le selFie de

GaBriel CarluCCio

BioarK nest plus seul

Après le scandale de l’Hôpital du Chablais, sans une seule entreprise romande, après la honte du M-Central, sans une seule entreprise montheysanne et malgré leurs imprimantes toujours en panne, Nils Martenet, Angélique Corminboeuf et Delphine Ruffi eux, viennent de créer leur petite start-up. Voulant rafraîchir leur local de travail vétuste, ils proposent au patron de leur imprimerie de repeindre une partie du lieu. Malheureusement, ils se heurtent à un refus total: «je fais rien et ne paie rien». C’est alors que malgré cette réponse, nos 3 jeunes achètent peinture et pinceaux en poils de bourru et se mettent à repeindre le lieu en dehors de leurs heures de boulot. Comment s’appelle cette start-up? Tout simplement MPPT. Si vous préférez: Mon Pinceau Pour Toi. Fou de rage, le patron a aussitôt créé la sienne: JJP. Non pas Jean-Jacques Pahud, mais Jamais Je Paierai.

sur l’air de joe dassin

Des p’tits pains?

Y a pas!

Puis un jour, il devint vieux N’avait plus, vraiment le feu Un peu dans l’pétrin Il dit sans trop d’entrain Fiston tiens l’tablier Et voilà le jeune Frédéric Hurlant dans sa boutique

«Mais arrêtez de faire chier!»

Toutes les nuits il en vendait

Des petits pains au chocolat la la la la Et des crevettes sur canapé

Mais Chassot souriait pas la la la la

Les croissants étaient d’la veille Ca suffi t pour faire d’l’oseille Il faut dire qu’il était

Vraiment très commerçant Avec ses clients chiants Et il chassait ces bourriques Criant d’vant sa boutique

«Putain vous êtes bruyants».

Il y avait des trucs au thon

Mais des tickets y avait pas la la la la Du coup pas trop d’imposition

C’était beaucoup mieux comme ça la la la la Les croissants étaient d’la veille

Ca suffi t pour faire d’l’oseille Il paraîtrait que tous

Les croissants au jambon Ils étaient faits maison

Et que pour quelques mots de trop Le mythique père Chassot

Te fermait la maison.

Il a vu tout le mond’ bourré Des gamines et des papas la la la la Les conneries qu’il a supporté Et les fl ics qu’il arrosa la la la la

Et pourtant, on l’aimait bien, Dans la nuit, il n’y a plus rien Et les croissants c’est pratique Pour calmer la maison

Alors pour ça merci Jean-Pierre Pour toutes ces nuits entières À nourrir des soûlons

www.youtube.com/BRTV1870

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CoMMÉraGe de la vallÉe

Nouvelle piste finlandaise

Un camion sème son chargement de copeaux de bois à la hauteur du panneau «Le Grenier». Aurait-il confondu livrer pour un grenier et livrer à Grenier!?!? Bref, un peu sciant comme histoire!!!

Les parkings de la mort

Des travaux pharaoniques, jouxtant le cimetière, ont été entrepris. Mais ce chantier, nommé parking du Nant de Tavan, sera en réalité un cimetière pour les automobilistes qui voudront bien aller s’y enterrer. Un autre cimetière est par contre prévu pour les derniers commerçants du village.

Dans un avenir proche, une gare routière sera ouverte afi n de permettre aux touristes du monde entier de venir visiter le dernier village d’Europe à n’avoir aucune place de parc pour handicapés. Pardon, en dernière minute, on vient d’apprendre qu’un crédit de 300 francs vient d’être débloqué pour peindre en jaune trois places au bord de la Vièze. Une somme considérable, presque aussi importante que celle attribuée aux infrastructures sportives de la commune…

Vu dans le nouvelliste

Hubert Grenon,

Antoine Schaller, Luc Fellay et Etienne Délez.

On n’a jamais vu autant d’hommes avec un balai à Champéry!!!

Chacun chez Moi

Jean-Beat Merz, grand chef des travaux publics de Troistorrents, a discrètement fait enlever le panneau se trouvant à la frontière entre Troistorrents et Collombey (Les Neyres) qui mentionnait «Commune de Collombey» pour en mettre un tout aussi explicite dans l’autre sens

«Commune de Troistorrents». Grand et blindé de pouvoir, le bonhomme pensait que dans la vallée on avait un droit d’altitude sur les communes de la plaine et qu’il pouvait imposer des choses qui servent à rien… En défi nitive il n’en est rien, les deux panneaux étant fi nalement retirés!

AOMC vs TGV

Le Maxi-Rire souhaite créer un package avec le TGV pour son festival, selon les organisateurs, le train de Champéry est un atout. Pas sûr qu’après avoir serré les fesses pendant 40 minutes dans l’AOMC, les spectateurs soient vraiment détendus au point de se lâcher pendant la soirée ou alors ça va sentir bon dans les gradins!!

D’autant qu’après faudra redescendre! Bon à choisir, c’est cela ou le taxi avec Serge Rey-Bellet!

Troistorrents dans le nirvana

En eff et, depuis que Fabrice Donnet-Monay a été élu à la présidence, le village de Troistorrents est entré dans la tranquillité. Il ne se passe plus rien de drôle.

Tenez par exemple:

• Gérald Lange est devenu tellement gentil que tout le monde le croit en dépression.

• L’Helvétia ferme deux jours par semaine pour que la patronne puisse se reposer.

• La boulangerie de la poste ferme deux jours par semaine pour que le patron puisse se déstresser.

• L’épicerie Chez Azalée ouvre tous les jours de la semaine car la patronne est trop reposée.

• L’Auberge n’a plus de soucis avec les ragots, la table des menteurs est désertée.

• Michel Donnet, Papillon, Jo Grépin, Marcel Dubosson, Eric Udressy et Cie ont leurs places toujours réservées au musée Grévin oh pardon au Guillet-Tell.

• Au café de la Place, Aloys Maillard et Jacques Dubosson font la manche pour une pièce de 2 francs, le prix d’une partie de billard.

• La laiterie n’a plus de soucis Pierrot Dubosson va reprendre tout le stock des invendus.

• La Banque Raff eisen a suffi samment d’économies pour payer la retraite anticipée à Freddy Claret.

• Hubert Berthoud se réjouit, il pourra bientôt utiliser l’ascenseur du parking. Il aura ainsi plus de temps pour faire la tournée des bistrots.

• Jean-Claude Avanthay et ses voisins sont heureux de visionner un monument exclusif: un ascenseur en pleine campagne qui cadre parfaitement avec le panorama.

• Charles-Henri Décaillet, docteur à la retraite, a enfi n compris qu’un ascenseur ça peut aller jusqu’au dernier étage.

• Bernard Donnet-Monay, constamment sobre, n’a toujours pas commis de faute sur la route du Pas.

• L’État a accepté la publicité sur le Pont de la Tine. Avis aux intéressés la pub est gratuite.

Seuls Bémols

• Monsieur le Curé Voide se creuse la tête pour préparer le programme des messes pour ceux qui n’y viennent pas.

• Jean-Claude Jacquemettaz se demande toujours pourquoi deux cars ne peuvent pas se croiser sur le pont de la Tine?

• Simon-Bernard Donnet et Aloys Maillard s’interrogent sur la stratégie à adopter pour faire payer à la commune l’utilisation de leur parking.

• Charly Orlando n’est pas du tout d’accord de participer à l’achat d’un deuxième lampadaire pour éclairer la descente des Quarroz.

• Malgré un bon coup de reins Danielle Bellon du magasin Chez Azalée n’a pas réussi à se défaire de Micheline, le fémur n’a pas résisté mais le chou-rave, oui…

• Henri Moret, le grand chef des Moulins de la Tine n’a toujours pas trouvé de remplaçant. Les membres du comité en sont conscients, c’est le seul qui a de bonnes idées.

• Roland Dubosson n’a pas dépassé son quota de contraventions .C’est normal on peut parquer n’ importe où, tout le monde s’en fout.

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Qui va remplacer Marie-Claude?

EXTRAITS DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

Gena Cachat

... je suis compétente quand je suis pas lancée...

Brigitte Diserens

... avec ma gazelle Marie-Claude, les plus grosses lances ne nous effraient pas...

Sabine Gross-Collé

... je suis la barre, je suis l’étincelle, je suis le feu, je suis le camion pompe, je suis l’eau. Bref, je suis...

Monika Witshi Dayer

...avec mon physique de Lara Croft, je passerai tous les niveaux...

Capitaine Viagra

... j’ai déja la peau lisse… la fla mme m’habite...

Fabienne Clerc Profi lo

... quand on perd les eaux, j’assure...

Carole Morisod

... j’ai réussi à éteindre la fl amme de la raffinerie, what else?...

Angela Alberti

... ma, Zé la vocce rauque d uno cheffe é Zé l’habitoude dé condouire oune voiture molto plou grande qué moi...

Corinne Bavarel-Nantermod-Berrut-Moret….

... j’ai l’habitude de gérer des hommes et leur lance au garde à vous...

Contrairement à la croyance populaire, Lucien Vincent Marie Christe n’est pas né durant le siècle des Lumières mais bien en 1984 à l’époque où le FC Monthey était en ligue B et la gare AOMC venait d’être construite. Il n’a pas étudié à la Sorbonne ni même posé ses fesses sur les bancs de la Royale Abbaye. Il a en revanche fréquenté de nombreuses écoles durant les 29 premières années de sa vie de façon à obtenir une maturité commerciale, deux bache- lors et un master… Malgré son nom, Christe n’est pas un saint.

Pragmatique, l’homme ne change pas l’eau en vin mais commande plutôt directement son verre de rouge au bar.

Après avoir loupé de peu le prix Goncourt pour son livre «Se faire oublier» et candidat malheureux au prix Pulitzer pour son énième article sur la planifi cation globale des Portes du Soleil dans le bi- mensuel Le Vendredi, Lucien a décidé qu’il était temps d’enfi n commencer un vrai travail.

Terminé les cafés Grappa à la Tomate Bleue, les apéros au café de la Banque, les soirées arrosées à la colonie italienne (souvent ac- compagnées d’une prise de pilule bleue illicite) et les nombreuses bouffes en compagnie de l’intelligentsia montheysanne. Lucien Vincent Marie est désormais secrétaire patronal dans la capitale et devra côtoyer la noblesse sédunoise (heureusement que ses an- cêtres Delaloye descendent du centre et sont du bon parti). Bref, en ce début d’année, la vie de notre bonhomme a pris un tournant radical!

Après avoir trouvé un deux pièces de luxe en plein centre-ville, le nouveau cadre dynamique a investi dans une Audi… pas autant luxueuse que celle de Fabien Girard mais nettement plus propre!

Et prenez garde, si vous voulez monter dans le carrosse, il va falloir poser vos pieds sur les protections plastiques et en cas de salissure, il va falloir utiliser les brosses accrochées dans le coffre pour nettoyer votre saleté. Et oui, maman Marthe et son hyper maniaquerie ont beau agacer profondément notre Lulu, autant dire que le fi ston est encore pire que sa mère…

Côté cœur, nous sommes navrés de vous annoncer qu’il a entamé une relation non offi cielle avec une damoiselle bien connue de la ré- daction mais dont nous tairons le nom afi n de ne pas lui rendre la vie impossible… avec sa belle mère qui ignorait son existence jusqu’à la lecture de cet article mais qui s’empressera de se décharger des lessives de son fi ston et des 36 appels téléphoniques quotidiens…

En résumé, 2015 est l’année du changement pour l’ex rédacteur en chef du Vendredi et nous ne manquerons pas d’aller régulièrement le visiter dans sa nouvelle garçonnière pour s’assurer que tout se passe bien… Manquerait plus qu’il nous prépare à manger…

Lucien Christe, Monthey

visage

par la rédaction

le selFie de

djoun oBerHolZer

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FF: Ich bin ein oberwaliser.

BR: Calme-toi Freddy FF: Das stimmt!!!

BR: Non non et nom de Dieu «Fardy», t’es à Monthey et plus à Hohtenn. Tu es le Prince du Carnaval de Monthey, pas en haut je ne sais où!

FF: Oui excuse-moi, je suis tellement euphorique que j’ai perdu la notion du lieu. C’est la première fois que je suis au cœur de Carnaval et que j’ai rien à organiser. Rien

à foutre et me laisser aller, tu te rends compte, en 43 ans de Carnaval, c’est la première fois que ça m’arrive!

BR: Freddy! Tout le monde te connaît, mais raconte-nous un peu ta vie…

FF: Oh j’ai pas grand-chose à dire.

Je suis cuistot de métier et marié à Isabelle qui me supporte depuis pas mal de temps. Faut dire qu’elle a été miss Pimponicaille en 1984, alors elle connaît l’homme!

BR: C’est tout? Tu nous dis même pas comment tu as atterris à Monthey?

FF: Mon beau-frère de l’époque, An- toine Rithner, m’a filé quelques fi- lons dans la région. Et comme il avait souvent besoin de moi pour porter des cadavres, comme les brûlés du Temple Solaire que j’ai dû porter à bout de bras, j’ai tout de suite accepté de venir à Monthey. Du coup j’ai ra- cheté le restaurant du Chablais à Jean Gaillard puis le Buffet AOMC, c’était les grandes années!

BR: Sans oublier le Café de l’Hôtel de Ville…

FF: Ca c’était plus tard, quand j’ai dé-

cidé de sortir de ma retraite. Entre-temps, je me suis un peu occupé… Dès mon arrivée à Monthey, j’ai plongé très vite dans le Carnaval comme homme à tout faire, puis caissier et res- ponsable des guggen. Je suis un passionné de musique, c’est pour ça que j’ai fondé la première guggen montheysanne, la Kametran, en 1978 avec les Boissard, Bertona, Clausen (joli cintre), Nan nan Agnelli au violon et consorts. Une musique de haut niveau jouée par une bande de lavapiates. La seule guggen au monde où les musiciens pouvaient chanter et dan- ser. J’ai donc commencé la musique à la Graaussse käse et cinq balles, non excuse, cymbales, c’est la déformation du patron de bistrot. Pour m’équiper, j’ai été à Berne avec le vir- tuose de trompette Falantin, un de mes potes que je logeais au Buffet AOMC.

BR: Et ben, dieu sait les heures de sommeil…

FF: Au bout de quelques années on était tous tellement épui- sés qu’on a décidé d’arrêter. On a liquidé la caisse à Bâle avec une bastringue pas triste, ça il est pas tous les jours! C’est ça qui m’a donné l’idée d’organiser un concert guggen sur la place le dimanche matin, c’est ma fierté! La première fois il pleuvait tellement que tout le public (Pannatier, Clausen et moi) avait de l’eau dans la Suze. C’était aussi une première.

D’ailleurs, depuis ce jour, je mets toujours un peu d’Henniez dans la mienne. J’ai également eu l’idée d’organiser un mini

Carnaval une semaine avant le grand. Là, le succès était au rendez-vous la première année, tout Monthey était présent!

BR: Un haut-valaisan qui vient bousculer les habitudes des montheysans… on aura tout vu…

FF: J’ai connu plusieurs Présidents de Carnaval, Jean-Charles Cottet, Guy Franc, Pascal Bérod, Charly Vernaz, tous des tronches, pas facile à bousculer! Mais c’était le moment de faire bouger les choses et avec ces oiseaux de nuit je savais y faire, il fallait les suivre le soâre pour les faire plier! D’ailleurs on s’est bien marrés! Mon fidèle chien Muggli, qui a vécu une partie de ces moments de folies sur trois pattes pourrait vous en raconter plus que moi. Faut dire qu’il était à bonne hauteur pour en voir…

BR: Qu’est-ce que tu insinues? Qu’il y avait des Fornyquations?

FF: Arrête de me casser les pieds, je dois continuer mon his- toire. Tu sais, j’ai un bon caractère, mais faut pas m’allumer. Je suis généreux mais je n’aime pas les faux-culs. Et oui, je sais, il y en a pas mal… A part la mort, rien ne m’arrêtera. Je veux aller jusqu’au bout et tout démonter! D’ailleurs le démontage ça me va assez. Après mon passage plus rien n’est récupérable! Par contre, ne me demandez pas de monter quelque chose, pour ça, je suis nul. Mon vrai dada c’est acheter, revendre, négocier…

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Pour moi c’est un jeu. Parfois on me traite de casque à boulons, mais ce n’est pas vrai. Je suis plus montheysan que la plupart des branle-à-culs du coin! Comme dit pré- cédemment, je suis cuistot, cafetier, hôtelier et organisa- teur de nombreuses manifestations. J’ai organisé du repas intime au méga rassemblement de 12’500 couverts en 1992 à la Ciba, à servir sans alcool alors que les vins étaient déjà commandés et étiquetés pour l’occasion. Comme tu vois, j’avais bonne mine, mais ça ils me font une fois et pas deux! J’ai aussi organisé les réceptions de Premand et Puippe. Mais pour eux il n’y avait pas ce problème, si on avait oublié l’eau ça aurait arrangé tout le monde.

BR: C’est haut en couleurs tout ça!

FF: J’aime les couleurs mais je confonds le rouge et le verre. Ça pourrait poser problème pour conduire mais j’en ai rien à foutre, je suis toujours prioritaire sur la route. La preuve, j’ai même été nommé Chevalier de la route en 1970 après avoir sauvé 2 per- sonnes qui se noyaient avec leur voiture dans l’eau gelée.

BR: C’est donc toutes ces aventures qui ont forgé ton caractère?

FF: Tu sais, je suis né dans le Haut-Valais, on a la tête dure là- haut. En cuisine, quand la viande est trop dure, il suffi t que je la regarde pour qu’elle devienne toute tendre… tendre comme Isabelle… Ma tête est si dure que lors d’un grave accident de voiture pendant lequel j’ai reçu un frigo sur la tête, elle est restée carrée comme avant! Par contre, on n’a jamais retrouvé le frigo!

BR: C’est donc de là que vient ton bronzage permanent?

FF: Non, ça c’est un souvenir de mes deux ans passés au Brésil.

J’ai préféré garder le bronzage que l’accent brésilien. Mélangé au haut-valaisan, ça aurait donné du thaïlandais. Pas pratique pour voyager… Surtout que j’adore les voyages et les virées dans tous les coins, toutes ces découvertes ça m’aide à rester jeune. Je connais tous les restaurants et les canis des villes d’Europe!

BR: On peut dire que les voyages et la cuisine sont tes deux passions!

FF: Hey vas doucement, tu oublies les vins. Même si l’Hôtel

Georges V vient de me racheter la plupart de mes milliers de bouteilles, je reste un amateur averti. D’ailleurs, j’ai fondé la sec- tion du Bas-Valais de l’ANAV avec mon pote le père Raoul Rey.

BR: L’Amicale des Noceurs du Aut Valais?

FF: Bourrique, je te parle de l’Association Nationale des Amis du Vin, présidée par mon ami Jean-Maurice Delasoie, Prince du Carnaval 2012. On en fait des virées avec Jean-Mô! Entre l’ANAV et les Potes-au-feu, rien ne nous arrête. On peut même dire que rien n’arrête les Potes-au-feu. A part une fois où je suis parti faire la bombe en oubliant le repas et qu’une odeur de cramé a envahi toute l’avenue de la Gare, on a toujours assuré les 1700 repas servis à Carnaval! Fallait quand même que j’en parle sinon le Président Patrice Perraudin me serait tombé dessus, c’est un tout violent!

BR: Tu ne saurais pas te défendre?

FF: Pour me défendre, j’avais ce qu’il faut. Mais j’ai vendu ma collection d’armes, la plus importante de l’armée suisse, tous les musées voulaient me la racheter. Pour fi nir, j’ai tout lâché.

Ça ne me servait à rien de tout garder sans jamais tirer un coup… Kropfenti!

BR: Bon Freddy, on pourrait encore t’écouter pendant des heures mais il n’y a plus de place sur la page. Il est temps de conclure…

FF: Je suis fi er de gou-

verner la ville pendant 6 jours, le comi- té m’a commandé

500 kg de confet- tis rien que pour moi. Comme j’ai l’habitude d’en lan- cer 5 kg par poignée, il faudra serrer les dents et couvrir vos verres! Bon Carnaval!

tis rien que pour moi. Comme j’ai l’habitude d’en lan- cer 5 kg par poignée, il faudra serrer les dents et couvrir vos verres! Bon

Ça ne me servait à rien de tout garder sans jamais tirer un

BR: Bon Freddy, on pourrait encore t’écouter pendant des heures mais il n’y a plus de place sur la page. Il est temps de verner la ville pendant 6 jours, le comi-

Pour moi c’est un jeu. Parfois on me traite de casque à Georges V vient de me racheter la plupart de mes milliers de Nom: Forny

Prénom: Ferdinand (véridique)

Surnom: Fardy dans le Haut-Valais, Freddy par ici Nom de scène: Freddy 1er

Domicile: Massongex (quelle idée)

Né le: 15 décembre 1944 à Hohtenn

Venu à Monthey en: 1972

État civil: Marié à Isabelle

Enfant: Nathalie et 2 petits-enfants, Alexandre et Sarah Signes particuliers: Bon caractère… mais faut pas exagérer…

Généreux. Toujours prêt à donner un coup de main…

n’aime pas les faux-culs…

Instinct du chef haut-valaisan Signe très particulier: Ça s’entend un tout petit peu

Signes Carnavalesques: 43 ans de travail au Carnaval de Monthey Responsable Guggen pendant 34 ans Caissier du comité pendant 24 ans

Créateur du concert guggen le dimanche matin Initiateur du Petit Carnaval

Fondateur de la célèbre guggen Kametran

Formation: Apprentissage de cuisinier, cafetier et hôtelier à Sierre Musicien (grosse caisse)

Déformation: Grosses caisses

Hobbies: Cuisine, sorties, voyages, apéro restreint Qualité: Sait bosser et faire la noce en même temps Défaut: Peut oublier de bosser quand il fait la noce

Curriculum vitae

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Fardy dans le Haut-Valais, Freddy par ici

Nathalie et 2 petits-enfants, Alexandre et Sarah Bon caractère… mais faut pas exagérer…

Généreux. Toujours prêt à donner un coup de main…

43 ans de travail au Carnaval de Monthey Responsable Guggen pendant 34 ans Caissier du comité pendant 24 ans

Créateur du concert guggen le dimanche matin Fondateur de la célèbre guggen Kametran

Apprentissage de cuisinier, cafetier et hôtelier à Sierre

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alain Clair arnaud du Bois CÉdriC GalaK

evelYne piloti

CHristian des Clous

roBoCoppeY

YanniCK BarMan patriCia avant tHeY

lo rend Monnaie laurent C'est douX

jean-sÉBastien

sCHupBaCH staline jeanneret

Bertrand jaquette

Generaldine Grau

Ventripotent

Lequel des trois compères se balade le ventre à l’air dans les bistrots de la place?

Pour le savoir, relie les bons visages…

? ? ?

Lucien Christe greg monay

Arnaud dubois

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Pépette Show

Grâce aux réseaux sociaux, tout Muraz a su que Pépette était en retard sur le trajet des vacances en Italie à cause de son mari Luigi, qui n’avait pas mis ses lunettes pour se ravitailler dans une station-service. Faire le plein d’une voiture diesel avec de la benzine, c’est déjà grave! Mais ensuite, il faut encore tout vider, purger et remplir à nouveau. Y a presque de quoi faire un roman! NB: Aux dernières nouvelles, le moteur a l’air de tenir le coup.

ColoMBÊtises

L’eau sèche de Bellevue

Les carafes d’eau de Bellevue sont disponibles à la commune pour 15 francs pièce… vide… L’eau n’étant plus captée depuis 2007. Avis aux amateurs d’AOC, ils peuvent se rendre à pied aux Grandes Ravines où l’eau se déverse… gratuitement!

Sale gueule

Collombey refuse de retarder le début de la journée scolaire pour ses élèves. Question: ses élèves apprennent-ils moins vite ou ceux des villes voisines apprennent-ils plus rapidement?

Mise à l’enquête publique d’un parc avicole

Damien Vannay met à l’enquête publique la construction d’un chalet servant de poulailler avec perchoirs, nids pour les œufs et parc grillagé au Chemin des Glariers. Ce dossier garantit une construction dans les normes en cas de grippe aviaire avec de plus une dérogation concernant l’emprise sur les terres agricoles.

Sale gueule

Nuisances sonores au Chemin des Rottes

La revue «Colombes et Murailles» fait part des nuisances sonores des tondeuses robots. Les décibels y sont mentionnés comme interdits de nuit, les dimanches et les jours fériés. Yannick Buttet ayant égaré le mode d’emploi de son robot, il ne sait plus comment l’arrêter pendant le week-end. Tant pis pour les interdictions, on mettra cela sur le compte des dérogations.

L’absence de trop

D’après les manchettes des journaux, leurs femmes sont unanimes «Lourdes, c’est l’absence de trop!» A moins d’accompagner son mari! La photo des pieds à Yannick témoigne du calvaire enduré. Ses orteils sont garnis d’ampoules 60 watts. On ne sait pas s’il y aura une 3ème

étape en 2015 à cause des élections fédérales ni en 2016 à cause des communales. A ce rythme, ils arriveront à Lourdes en 2038!

Pépette Show Plagiat

Collombey-Muraz décide de restructurer ses zones de parcage. Jean-Luc Planchamp, municipal, mais surtout Prince Jean-Luc 1er, a trouvé l’astuce pour les contrôles, en piquant l’idée à Carnaval: utiliser des macarons!!

Vivement les PV en confettis!

Une deuxième étape vers Lourdes

Le Bout’Rions 2014 informait qu’il restait encore 833 km à Yannik Buttet et Christophe Darbellay pour atteindre Lourdes. Puis le Matin Dimanche a fait un reportage de la deuxième étape de 62 km depuis Frangy jusqu’à Saint- Genis-sur-Guiers. A la fi n 2014, il resterait encore 771 km à parcourir si nos conseillers nationaux ne se trompent, cette fois, pas de direction!

rapidement?

Mise à l’enquête publique Jumelage

Séance du Conseil Général, Come Vuille lance l’idée (au nom du PLR mais piquée à l’alliance de gauche) d’un nouveau jumelage. Du coup, c’est la guéguerre à la commune. Le Président, Yannick Buttet, souhaiterait Butteville, aux USA, tandis que le Vice-Président Olivier Turin, voudrait Turin, en Italie! Même le Président de la Bourgeoisie, Gérard Parvex, a émis son souhait: Parvès en France! Aux dernières nouvelles, c’est la famille De Gol qui tient la meilleur

e idée avec Colombey-les-deux-Eglises, ville du Général de Gaulle!

le selFie de

YanniCK Buttet

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le KreMlin

Marie Herny, Ludovic Chappex, Christelle Gex, Philippe

et Marc Battaglia sont certes de vilains gamins mais dotés de nobles intentions. Le gr

oupuscule a no- tamment pour projet de réhabiliter feu le cinéma Monthéolo. Avant même la réouverture souhaitée de cette obscure salle obscure, les montheysans ont déjà des idées pour la programmation…

Le Bon, la Brute et le Truand: Benoît Fellay, Olivier Morisod et Sébastien Morisod M le maudit: Magaly Lambert

Les lumières de la ville: Gaël David-Rogeat Vol au-dessus d’un nid de coucou: Sven Voirol Edouard aux mains d’argent: Eduardo Lamas La Reine des neiges: Karine Ecoeur

Le train siffl era trois fois: Gabriel Carluccio Un illustre inconnu: avec Guillaume Sonati Le Hobbit: Eric Zwahlen

Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu?: Sonia et Claude Gollut Chantons sous la suie: Carole Morisod

Au premier regard: Joël Pasquier Tu veux ou tu veux pas?: Claudia Berrut Zéro de conduite: Christophe Bosi

Chaque homme a ses limites: Jeff Pencherek

Et maintenant on va où?: Gilles Borgeaud et Stéphane Coppey J’arrête quand je veux: Marc Overney

le selFie de

niColas rouiller

Montheymathique

HuMour Canal+

a la poliCe MuniCipale

enCule un Mouton

le selFie de

BriGitte diserens

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le selFie de

pasCal duBosson PORTRAITS GENETIQUEMENT MONTHEYSANS

JEAN-LUC SARKOZY JEAN-DANIEL RICHARDS

BR: Alors Jérémie! La retraite est là, comment vis-tu cela?

JMB: Adjeu… Ouais, c’est dur car je suis jeune, plein d’ardeur, et à nouveau sur une voie de garage. Je ne comprends pas.

BR: Comment à nouveau?

JMB: Ben de djeu…J’étais monté tout en haut de la T’Cib, chef des ressources humaines, et on m’a écarté d’une car- rière prometteuse, sans raison. Pourtant, j’avais tout fait juste. Parti à Bâle accom- pagné par le cortège de fi fres et tambours jusqu’au café des Tramways. Puis accepté le «coup de pouce»… J’en avais d’ailleurs des bleus dans le dos…

BR: Mais alors? C’était peut-être les études?

JMB: Non, à l’Uni… J’ai bossé.. à ct’époque-là… Bon, pas pendant Carna- val ni pendant les parties de fl échettes…

Prince de Carnaval en 1982, t’rends compte! J’ai l’impression que c’était hier, et paf me voilà à la retraite.

BR: Et comme y a pas que le boulot dans la vie, tu t’es pas mal investi dans les arts, la culture…

JMB: Non mais tu crois quoi… Grâce à ma gestuelle toute en fi nesse et une certaine facilité d’élocution tout en raffi nement, j’ai tenu des rôles importants dans des spectacles privés ou des noces d’anniver- saires. J’ai également eu de très bonnes critiques dans l’Alambic suite à mes pres- tations lors des pots de départ de mes collaborateurs.

BR: Et la musique dans tout ça?

JMB: Jém vivre en bonne Harmonie avec tout le monde et je joue de mon cor avec passion, comme un vrai schtroumpf par- mi les abeilles.

BR: Il y a le sport aussi?

JMB: Bien sûr. Après le foot il y a eu le vélo avec des défi s comme Monthey – Champéry accroché à la voiture d’Isa- belle (mais faut pas le dire). Lors des sor- ties avec Grau, Nantermod, Duchoud, etc, j’étais le meilleur. Personne ne pou- vait tenir ma roue!

BR: D’après les cyclistes cités ci-dessus, c’était pas le coup de pédale qui les faisait lâcher prise mais plutôt l’odeur…

JMB: Je ne suis pas sali par les Jéré- miades du peloton, je connais tout ça! Ça doit être de la jalousie…

BR: Et l’ORPet?

JMB: Ah là je suis de nouveau le boss!

Dans ce job, j’en marie des mecs à un nouveau boulot. Heureusement avec ma retraite, je ne vais pas m’occuper de branle-à-culs de la Raffi nerie. Jérémie les bouts au bon moment!

BR: Et tu garderas de bons souvenirs de tes années de fonctionnaire?

JMB: Que oui! Ca change pas beaucoup de la T’Cib niveau rythme… Et j’ai mis en place une bonne équipe pour relever le défi du plein emploi dans le Chablais.

J’ai même fait du team-building et toutes ces conneries, en emmenant mon per- sonnel au local de l’Harmonie après nos soupers de boîte pour les sensibiliser à la musique. A mon grand dépit, mais à ma grande surprise, Cédric Vuadens, Vincent Schupbach ou Eric Parvex sont même meilleurs au bureau qu’avec des instru- ments dans les mains, ces branleurs…

BR: Et côté cuisine?

JMB: Alors là, dès la retraite je vais me

régaler! Je plante d’excellents choux bios et j’ai bien sûr mes poules Baudoin et Fabiola.

Sinon, pas

de fromage mais j’adore les fruits de mer, surtout les pétoncles.

BR: Les fl eurs?

JMB: Les pétunias!

BR: En sortie?

JMB: Les pétarades!

BR: Ah ah. A part ça, tu as pas mal œuvré pour le Carnaval, le livre des 50 ans du Bout’Rions, la rédaction du journal…

JMB: Bien sûr, un vrai boulot de dingue!

Mais au moins à l’époque le Bout’Rions était drôle! J’étais très com... pétent!

BR: Toi qui apprécies tant la satire, tu aurais aimé faire un autre métier?

JMB: Peut-être offi cier d’état civil. Ou pet à bosson si tu préfères…

BR: Quel est l’état d’esprit que tu n’aimes pas?

JMB: Le pet… simissme.

BR: Merci pour ta sincérité Monsieur Boissard, il est temps de te souhaiter une bonne retraite et un bon Carnaval. Pet à ton âme!

Jérémie voici l’heure!

Dans les années soixante, c’est une certaine Caterina Valente qui chantait

cette chanson alors que toi, tu en faisais pas une de bonne à Monthey et ailleurs.

Maintenant, la réalité t’a rattrapé.

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Montheymathique

Pendant que les logements aux noms ronfl ants et aux prix gonfl és du Mcentral et autres Bellaggio peinent à trouver preneurs, de nombreux nouveaux établissements ont quant à eux ouvert leurs portes. Plusieurs enseignes complètent ainsi l’alléchante off re montheysanne pour s’en jeter un derrière la cravate ou cro- quer un morceau entre 2 apéros.

Tour d’horizon de ces nouvelles adresses avec l’expertise du célèbre guide gastronomique Grau & Michellod:

tattoo Bar

suBWaY

au p'tit susHi CoFFee lounGe

Bar à tapas 18.70

le CardaMoM

l'HaCienda

En face du vieux collège, sur la désor- mais très «select» Avenue de la Gare, Alex Coutaz vous propose un choix de bières à faire pâlir Jean-Marie Premand (si c’est possible). Ambiance velue, les rasés de près et autres épilés devraient éviter ou rester sur la terrasse. Conseil:

acheter quelques Malabars et se ta- touer les bras avant d’entrer.

Seule chaîne qui a osé s’installer dans la cité, le Subway est la meil- leure sandwicherie de Monthey.

Fermé du lundi au dimanche. At- tention, fermeture exceptionnelle le vendredi.

Spécialités japonaises fraîches du jour, concoctées par un patron qui a appris l’art culinaire nippon dans une arrière-salle val-d’illienne.

Entre 2 et 6 francs la bouchée.

Bistrot se voulant spécialiste du café, le Coff ee Lounge s’apparente plutôt à un pseudo McDo à voca- tion végétarienne. Possibilité de dé- guster un hamburger au fromage à raclette (fallait oser). Point fort: pour les fi lles, se glisser le vibreur entre les jambes et atteindre l’orgasme lorsqu’il vous annonce que votre repas est prêt.

Malgré le dessin sur la vitrine qui fait plutôt penser à un bar à pétasses, am- biance lumineuse limite aveuglante.

Carte des vins digne d’un troquet du Gros-de-Vaud. La patience est de mise, il est conseillé de manger et boire un coup avant d’entrer. Note: 2 toques (la patronne et la serveuse).

1er restaurant indien de la ville, le Cardamom jouit d’une vitrine pano- ramique sur la rue la plus animée de Monthey. Pour les plus anciens, l’im- pression de manger dans la Migros est jouissive. Pour les moins anciens, en fermant les yeux, vous entendrez gueuler Pius Andenmatten comme à l’époque de Schmitt et Dirren.

1er restaurant mexicain, un cactus remplace Jean Gaillard à côté du bar, mais il pique moins. Paraît qu’il suffi t de l’arroser une fois par mois, soit 30 x moins que Jean. Odeur du Cheval Blanc et du Mousquetaire puissance mille. On se demande s’ils vont enlever les décos après Carnaval…

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Monthey – Selon une étude informatique dirigée par le Professeur de l’ECCG Florian Doche, il semblerait que ces commentaires sur Internet soient en effet

«une chose abominable, horrible et dangereuse.»

Il est aujourd’hui prouvé scientifiquement que le simple fait de fréquenter le groupe en question sur internet augmenterait les risques de 847% de contracter par exemple un cancer du cerveau, un sévère décollement rétinien ou un tétanos aggravé.

Le psychiatre Raymond Casays a suivi plusieurs dizaines de patients cobayes qui ont lu pendant des mois des commentaires de la page administrée par Roberto Albanese. «On ne leur faisait lire que les commentaires sur Internet, et rien d’autre.

Ils étaient coupés du monde réel» a-t-il expliqué à Florian Barbey pour Radio Cha- blais lors d’une conférence de presse. Selon lui, la totalité des patients a développé les symptômes en moins d’une semaine. «C’est horrible comment les commen- taires peuvent complètement vous enlever l’essence même d’un être humain»

raconte-t-il, ému. «Un jour vous pensez que vous avez affaire à un ami et dès qu’il a lu un commentaire, il n’est plus le même. Il devient même dangereux pour la société et le monde qui l’entoure».

Ces études psychatriques sont d’ailleurs confirmées par le Docteur François Richard «Dans mon cabinet, j’ai vu des gens pleurer, se griffer le visage de rage ou essayer de s’assommer contre un mur pour abréger leurs souffrances» ajoute le jeune médecin montheysan. L’ophtalmologue Bruno Simonazzi va dans le sens de son confrère en constatant une recrudescence des décollements de la rétine depuis l’ouverture du groupe «C’est probablement dû aux nombreuses photos sa- turées de Nicola Acri accompagnées de multiples fautes d’orthographe qui vous sautent au visage en fréquentant ce groupe». A ce propos, Céline Schaller, profes- seur de français au CO de Monthey, n’arrive pas à expliquer le phénomène «écrire à la truelle et pas savoir conjuguer les verbes du 1er groupe passe encore, mais là où c’est le pompon sur la cerise du gâteau c’est de pas savoir écrire ‘Montheysan’

correctement sur un groupe consacré à Monthey».

Philippe Battaglia alias Tadzul Lempke, utilisateur patenté des réseaux sociaux, s’interroge «Ce qui est inquiétant c’est le cercle vicieux qui se crée quand des gens qui ont lu des commentaires sur ce groupe laissent à leur tour des commentaires».

Une simple idée qui donne le vertige sur le nombre de personnes potentiellement infectées et dangereuses à Monthey.

Après de nombreuses tentatives infructueuses, nous avons enfin pu joindre l’admi- nistrateur du groupe Roberto Albanese. Ce dernier se montre réaliste et pragma- tique «Bon.. j’avoue… c’est clair qu’au début y’avait le buzz et tout, j’ai même cru que j’allais pouvoir tirer profit financièrement de ce groupe. J’en suis vite revenu hein… et depuis il y a clairement quelque chose qui m’échappe chez l’être humain.

Là y’a des vies en jeu, bref j’ai mis le doigt dans un engrenage qui me dépasse totalement, j’ai ouvert la boîte de Pandore quoi! Sérieusement je pense qu’il serait judicieux de s’interroger sur la possibilité de fermer tout simplement internet à Monthey et de s’envoyer des courriers B par la poste.»

Lire les commentaires sur

du groupe «Tu es de Monthey si...»

donnerait le cancer du cerveau,

un décollement de la rétine et le tétanos

MONTHEYS’ÂNERIES

Chablaiscope

Pour l’expo, des wagons de l’AOMC sillonnent la Suisse en camion. Ils n’ont jamais été aussi vite…

Café du matin n’arrête pas la voiture du pèlerin

Tel est le dicton de Thierry Cornut.

Voilà un banquier mobile, enfin sur- tout sa voiture... se balladant toute seule et bloquant la rue du Croche- tan, un matin de février à 8 h.

1 mois pour toi!

Eddy Farronato s’était mis sur son 31 pour confectionner les plats de viande commandés par la com- mune. On sait pourquoi il les a of- ferts aux foireux du 31 décembre...

L’apéro était prévu le 31 ... janvier!!!!

Sale gueule

Faro ne travaille plus que sur des œuvres en bois coulé. D’ailleurs, il a de plus en plus la gueule de ses œuvres.

Entendu au Conseil

Pourquoi finir à la Prairie alors que sur la place y a Wifi gratuit?

Bien encadré

Qui a dit que chez Tamoil, personne ne s’occupait de l’environnement?

Bon d’accord c’était l’environne- ment intime aux WC des collabora- trices! Mais c’est déjà un début! C’est ce qu’on appelle de l’encadrement!

Hôpital Riviera-Chablais, à toi de choisir... ou pas

- Baisser ton salaire - Perdre ton job

- Pas de salaire en janvier - Aller bosser à pied

Anciennes nouvelles !

Vu la capacité de réaction du Nou- velliste sur les affaires monthey- sannes (parution 3 mois après les faits pour l’affaire Multone, idem pour le retrait de permis à Cop- pey), le journal valaisan a décidé de changer de nom et de s’appeler

«Ancienne Liste». Il deviendra éga- lement un trimestriel au lieu d’un quotidien.

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je suis CHarlY

Willy Kenda

Sam Scesa

Tchu

Evelyne Chillotti Angelo Matrascia

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Bernard Paunet

Cédric Giovanola

Stéphane Curdy

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Guy Rouiller Stéphane Coppey

le selFie de

sYlvain dÉFaGo PORTRAITS GENETIQUEMENT MONTHEYSANS

CRISTIANO DEFAGO JUSTIN NANTERMOD JUSTIN NANTERMOD

Références

Documents relatifs

Il y avait en effet une autre chapelle, hors les murs, au bourg de Monthey, dans l'hôpital, qui dépendait de la paroisse de Collombey relevant à l'origine du prieuré de Lutry

L'article 34 de notre charte est propre à Monthey : il a trait à la taille que doivent verser les taillables du comte : tous ceux qui habitent à présent sur le territoire

Un essai a été tenté, il y a plus d'un siècle, par le banneret de Vantéry qui en 1794 a réuni, sans en tirer un tout ,des notes sur Monthey, intitulées « Essay sur l'histoire

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