Reconstitutions expérimentales de céramiques
néolithiques
du
François Giligny et Chloé Lelu (Université de Paris 1 et UMR 7041 - Protohistoire européenne)
Méthode et objectifs
Depuis 1998, des reconstitutions expérimentales d e céram iques néolithiques ont été réalisées par des étudiants d e l'Université de Paris 1 en second e t troisièm e cycles dans le c a d re d e mémoires e t d e stages réalisés au Paléoscope des Mureaux. Ces reconstitutions ont porté sur les styles céramiques du Ve e t IVe millénaires av. n.e. du Bassin parisien, sur des données basées sur des corpus archéologiques déjà étudiés. Elles concernen t les styles du Villeneuve-Saint-Germain, du Cerny e t du Chasséen septentrional, soit de la fin du Néolithique ancien e t du Néolithique moyen régional.
Ces travaux ont pour ob je ctif d e reconstituer les techniques d e fa ç o n n a g e e t d e traitem ent de surface d e corpus représentatifs d e ces styles céramiques. Les reconstitutions sont réalisées par type m orphologique, les formes récurrentes e t les mieux docum entées é ta n t privilégiées.
À term e, ces approches ont pour o b je ctif d'intégrer les chaînes opératoires de fabrication à l'é tu d e diachronique des changem ents stylistiques et culturels.
Ces travaux o n t é g a le m e n t un b u t p édagogique, le référentiel expérimental constitué é ta n t utilisé dans le c a d re des cours de céram ologie de second cycle, Il est é galem en t mis à la disposition des étudiants e t des chercheurs à la Maison de l'A rchéologie e t d e l'Ethnologie de Nanterre.
La d é m a rc h e e x p é rim e n ta le
Ces travaux c o m p re n n e n t une d o u b le a p p ro c h e : une description des stigm ates d e
a rch é o lo g iq u e s d ’une part, des reconstitutions expérimentales d ’après les modèles archéologiques choisis d ’autre part. C ette double a p p ro ch e est m enée en parallèle, les premières reconstitutions é ta n t engagées au cours de l'é tu d e des vases archéologiques. Les reconstitutions hypothétiques sont ainsi testées e t améliorées afin d 'ê tre les plus proches des observations archéologiques. À l’issue d e ces deux approches, les vases expérimentaux une fois cuits sont brisés et remontés. Ils sont alors traités co m m e des vases archéologiques en « test aveugle ». Les résultats des interprétations sur les vases expérimentaux sont enfin com parés à ceux obtenus sur les vases archéologiques, validant ou infirmant les hypothèses de reconstitutions émises (Fig. 1).
Afin de limiter le nom bre d e reconstitutions expérimentales, des paramètres fixes ont été choisis. Les pâtes utilisées sont constituées d e une à deux argiles auxquelles du dégraissant a été ajouté en proportion constante en limitant leur nature.
Le travail d e description des vases archéologiques repose sur un exam en détaillé de ch a q u e individu entier pour identifier :
- les stigmates e t m acrotraces d e fa ço n n a g e p a r observation d e l'o rie n ta tio n des lignes de fractures en surface et sur la tranche, des variations d'épaisseur de la pâte,
- les m acrotraces de surface par observation des traces d'outils, le degré de régularité d e la paroi, sa brillance ou sa m atité...
François Giligny e t Chloé Lelu
vases entiers ou d e détails, ainsi que des dessins schém atiques c o m p lè te n t ces observations. Une fiche d'enregistrem ent est remplie pour les vases entiers décrits e t les fonds. Les autres vases ou ensembles d e rem ontages sont examinés plus rapidem ent,
Expérimentation des techniques de façonnage et de traitement de surface de la céram ique du site de Balloy << Les Réaudins » (Seine-et-Marne) Présentation d e l ’é tu d e
Ce travail a été réalisé par Delphine Merand- Ohlson dans le c a d re d 'u n mémoire d e maîtrise en protohistoire européenne à l'Université d e Paris 1 (M erand 2002).
Le corpus d e Balloy est exceptionnel à plus d 'u n titre. En effet, c e site est to u t d 'a b o rd l'unique enceinte à fossé interrompu et palissade a ya n t fait l'o b je t d 'u n e fouille exhaustive, à la fois du remplissage du fossé et d e la surface interne de l'e n ce in te (M ordant 1992). Ensuite, une nécropole m onum entale a tte n a n te a égalem ent é té fouillée. Elle a non seulement a p p o rté des informations sur le rituel funéraire, mais offre des perspectives d'in terprétation sur la relation entre enceintes et nécropole s m onum entales e t l'org anisation des territoires.
C e corpus, d a té du Cerny récent (4450-4250), par ses caractères intrinsèques (conservation des surfaces, q uantité s disponibles) et extrinsèques (l'enregistrem ent par fosse et l'exhaustivité d e la fouille) a permis d e mener un très grand nombre d'a p p ro ch e s : analyse typo-m orphologique, étude des m atériaux en lam e mince, analyse spatiale des rejets (Giligny 1995). Il est constitué d e 732 individus minim um d o n t une cin q u a n ta in e d e formes reconsfifuables.
Une é tu d e des m atériaux, réalisée par F. Convertini (1995) perm et de conforter l'hypothèse d 'u n e production régionale ou locale. Elle a montré une hom ogénéité des matériaux e t des pâtes très m a jo rita ire m e n t dégraissée à l'os pilé après crém ation e t à la cham otte.
Le prem ier o b je c tif est d e reconstituer les te ch n iq u e s d e fa ç o n n a g e e t d e tra ite m e n t de surface du corpus afin d 'é ta b lir un premier référentiel pour le Cerny. Une seconde problém atique porte sur le statut du site : la céram ique représente-t'elle un échantillon d e la production réalisée par une seule
co m m unauté e t un m êm e groupe d'individus ayant utilisé l'en ceinte, ou bien représente-t'elle un é ch a n tillo n plus large d'un ensem ble de co m m u n a u té s à l'é ch e lle m icro -ré g io n a le qui fréquentait c e lieu ?
Une m êm e p â te a é té utilisée pour toutes les reconstitutions : une argile c a rb o n a té e a ve c un ajout d e dégraissant correspondant au m élange le plus fréquent à Balloy : ch a m o tte e t os ca lcin é réduits en poudre pour environ 1/4 à 1/3 d e volume.
Trois catégories d e formes ont é té étudiées : les jarres à col, les bols e t les vases à em bouchure carrée Les résultats
Près d e 50 vases a rch é o lo g iq u e s o n t é té décrits e t 24 vases reconstitués expérim entalem ent pour les trois types d e formes selon plusieurs modèles d e vases.
Les techniques identifiées sur les vases à col et les bols sont le m on ta g e du fo n d au colom bin spiralé, le moulage, le m od e la g e ; le m on ta g e des panses et des cols aux colom bins en ann e a u x et éventuellem ent par m oulage.
Les chaînes opératoire s reconstituées e xp é rim e n ta le m e n t p ro p o se n t deux m ontages différents : du bord vers le fond ou du fond vers le bord a v e c un usage d e techniques variées, en particulier pour façonne r les fonds.
Les résultats des tests en aveugle am ènent à nuancer la validité des déterm inations sur matériel archéologique. Par exemple, plusieurs fonds n 'o n t pas pu être identifiés (d o n t deux fonds modelés, e t un m onté au colom bin spiralé) ou a v e c des erreurs (un fond m odelé interprété co m m e é ta n t moulé) e t il est parfois difficile d 'é ta b lir la distinction entre colom bin en anneaux et spiralé
Par contre les traces d e colom bins en anneaux sur les panses sont en général nettes e t la majeure partie des fonds au colom bin en spirale sont aisément identifiables.
La céram ique de Balloy « les Réaudins » semble être un corpus hom ogène a v e c un fa ç o n n a g e au co lo m b in do m in a n t. On no te c e p e n d a n t des variations dans le fa ç o n n a g e des fonds e t des particularités à revoir lors d 'e xp é rim e n ta tio n s approfondies sur les vases à em bouchure carrée.
Les coupes-à-socle du Néolithique m oyen dans
le Chasséen septentrional étu d e des
techniques de fabrication Présentation d e l ’é tu d e
Les coupes-à-socle sont un typ e très particulier d e céram ique, form é de trois éléments principaux : le socle, le bord, et la coupe, et qui a p p a ra ît au Néolithique m oyen II dans toutes les régions de France. Deux grandes familles typologiques peuvent être distinguées : les quadrangulaires, majoritaires dans le Bassin Parisien, et les cylindriques, présentes dans toutes les autres régions d e France.
Un inventaire des sites du Chasséen septentrional aya n t livré des coupes-à-socle, une é tude typologique, ainsi q u 'u n e première a p p ro ch e te chnolo gique des coupes-à-socle du site d e Bercy o n t é té effectués par Benjamin Mutin dans son m ém oire d e DEA (Mutin 2003), e t c 'e s t c e travail que nous nous somme proposé d e continuer e t d 'é largir à d'autres corpus du Chasséen septentrional.
Nous avons pro cé d é à l'é tu d e du matériel provenant d e cinq sites. Q uatre d 'e n tre eux sont situés dans le Bassin Parisien, e t a p partien nent d o n c au Chasséen septentrional, et un est situé dans le massif armoricain, c e qui perm et d 'e ffe c tu e r des com paraisons a v e c un groupe culturel voisin, a ve c lequel des c o n ta cts im portants existent, e t ainsi d 'a v o ir un référentiel externe qui pourrait être considéré com m e un premier test d 'h o m o g é n é ité technique. Les sites du Bassin Parisien sont Bercy, le Fort-Harrouard, Jonquières « le m ont d'Fiuette » et Louviers « la Villette ». Le site arm oricain est Er-Lannic. Ces corpus sont assez variés, d e par le nombre d'individus, qui varie d e 14 à 150 pour le plus important, e t d e par la fragm entation e t l'é ta t de conservation des individus d 'a u tre part, assez différent selon les sites. En tout, sur les 289 individus existants, 194 ont été étudiés e t décrits.
Par ailleurs, l'é tu d e du matériel a é té doublée par un travail expérimental. Nous avons reconstitué 19 coupes-à-socle, regroupées en 4 types (deux quadrangulaires e t deux circulaires). Deux sortes de pâtes ont é té em ployées : une d e couleur brune, dégraissée a v e c d e la c h a m o tte e t d e l'os, e t une de couleur verte, dégraissée a v e c du silex brûlé e t pilé en fine poudre.
Les résultats
L'observation du m atériel a rch é o lo g iq u e a permis d'identifier des traces techniques sur 41% des individus. L 'a p p o rt d e l'e xp é rim e n ta tio n a c e tte
hypothèses, d 'e n infirmer d'autres, voire d 'e n émettre d e nouvelles sur le fa ç o n n a g e d e certaines parties.
Le f a ç o n n a g e d e s b o r d s etd e s c o u p e s (Fig. 2)
Nous distinguons deux façons de m onter le bord e t la coupe.
Dans le premier cas, les deux éléments sont montés « ensemble », c'est-à-dire d 'u n e seule pièce e t en m êm e temps, Le m on ta g e pe u t être fait soit par m odelage, e t nous pouvons alors observer des bosses e t des dépressions correspondant aux empreintes de doigts laissés lors du fa ç o n n a g e (Fig. 2-b e t 2-c), soit par superposition d e fines plaques creusées pour former une coupe. Les limites d e ces plaques peuvent être visibles en tranche, ou bien il peut y avoir un d é lita g e e t certains m orceaux d e plaques se d é ta c h e n t (Fig. 2-d e t 2-e).
Dans le deuxièm e cas, la co u p e est façonnée d 'a b o rd e t le bord ajouté ensuite. Nous pouvons observer une cassure nette entre ces deux éléments, a v e c un profil souvent en biseau. La co u p e peut être obtenue par m od e la g e ou bien par moulage. En ce qui c o n c e rn e le m oulage, il n'est pas évid e n t d'id entifier des traces caractéristiques, mais nous avons retrouvé des coupes très fines et profondes qu'il est difficile d e réaliser autrem ent que par ce tte technique.
Lef a ç o n n a g e d e ss o c l e s (Fig. 3)
La m ajorité des socles a été m ontée aux colombins. Nous avons un seul exem ple de m ontage par assemblage d e plaques (voir Fig. 3-b où l'on voit l'intérieur d 'u n angle présentant les limites entre trois plaques, qui sont deux côtés du socle et un bord).
C e p e n d a n t l'ide n tifica tio n du m ontage au colom bin a é té fa it par l'observation d e traces techniques différentes, c e qui a permis d e m ettre en é v id e n c e des fa ço n s différentes d e m onter et superposer ces colombins. Avec les m ontages 1, 2 et 4, nous obtenons des colombins qui adhèrent bien entre eux, qui cassent peu au niveau d e leur jonction, mais qui form ent des parois peu régulières présentant au toucher des dépressions horizontales, dues à leur m anipulation im portante. Le m ontage 3, identifié principalem ent sur les céram iques d'Er Lannic, donne q uant à lui des parois plus régulières au toucher mais, la jonction entre les colom bins é ta n t plus fragile, elles ont alors te n d a n c e à se briser le long de celles-ci (Fig. 3-c).
Par ailleurs, le m o n ta g e au colom bin a été identifié non seulement sur les individus circulaires,
François Giligny e t Chloé Lelu
sommes alors posé la question d e savoir com m ent la mise en form e quadrangulaire a été produite. Soit la form e quadrangulaire est donné e dès le fa ço n n a g e d e l'é b a u c h e (m ontage 4), soit elle est obtenue à partir d 'u n e é b a u c h e circulaire (1, 2 et 3). Pour ce tte deuxièm e hypothèse, nous avons deux possibilités. Pour les individus présentant un épaississement au niveau des arêtes du socle, un boudin d e pâ te a été ajouté, enserrant le socle e t form ant un pied dans le m êm e temps (Fig. 3-d). Pour les individus do n t les parois sont régulières, nous pouvons penser qu'il y a eu d é fo rm a tio n des parois, certains tessons présentant en e ffe t des dépressions correspondant à des empreintes de d o ig t d e part e t d 'a u tre des arêtes, m ontrant qu'il y a eu m anipulation à c e t endroit (Fig. 3-e).
Conclusion
La fa b ric a tio n des coupes-à-socle du Chasséen septentrional est d o n c caractérisée par une grande hétérogénéité des techniques, et c e à deux niveaux. En effet, ces techniques varient d 'u n e part pour les différentes parties d 'u n m êm e individu, mais égalem en t pour les différents individus issus d 'u n m êm e site. Par contre, c e tte diversité est présente sur tous les sites étudiés du Chasséen septentrional, et nous retrouvons les mêmes techniques qui ont été utilisées d 'u n site à l'autre. Nous sommes d o n c en présence d e caractères récurrents, propres à ce faciès culturel. De plus, c e tte production semble se dém arquer assez nette m e n t d e celle des coupes-à- socle provenant du site d'Er Lannic, pour lequel nous avons noté quelques différences au niveau des techniques de fa ço n n a g e , dans le m ontage des colom bins p a r exem ple, e t qui nous paraissent b e a u c o u p plus hom ogènes, voir m êm e presque « standardisées ». Elles le sont égalem ent au niveau de leur forme, alors que la diversité des techniques de fa b ric a tio n des coupes-à-so cle du Chasséen septentrional sem ble ré p o n d re à leur diversité m orphologique.
L'étude du reste du corpus d'Er Lannic ainsi que celui provenant d'autres régions de la même é p o q u e nous perm ettrait de déterm iner si l'on a a ffa ire à des te ch n iq u e s d e fa b ric a tio n d e la céram ique particulières aux différents faciès culturels du Néolithique m oyen ou si au contraire elles se retrouvent d 'u n e région à l'autre.
Synthèse
Les deux exemples traités m ontrent la nécessité de l'in te ra c tio n entre lecture des vases a rchéolog iques e t reconstitutions expérim entales. Seule l'a lte rn a n c e des deux a p p ro ch e s p e u t perm ettre d e progresser dans les hypothèses de reconstitution e t d'id e n tifica tio n des traces observées sur les vases archéologiques.
Malgré c e tte d o uble approche, des difficultés d 'id e n tific a tio n des techniqu es d e fa ç o n n a g e subsistent.
Des reconstitutions plausibles des chaînes opératoires peuven t néanmoins être proposées à partir des études d e cas docum entées.
Elles offrent des perspectives prometteuses dans le c a d re d e la variation chronolog ique et spatiale des styles céram iques e t des contacts entre groupes humains e t culturels.
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M u tin B. 2002. Les c o u p e s -à -s o c le d u C h assé en s e p te n trio n a l ; é ta t d e la q u e stio n e t p e rsp e ctive s d 'é tu d e . M é m o ire d e DEA d e l'université d e Paris 1, 2002.
1 ère Etape : d é fin itio n d e la p ro b lé m a tiq u e e t choix du corpus
- c h o i x d e s é t a p e s d e la c h a î n e o p é r a t o i r e à a n a l y s e r
- c h o i x d e s p a r a m è t r e s s t a b l e s
2 è m e Etape : analyse du corpus a rch éo lo g iq u e
- é c h a n t i l l o n n a g e d u c o r p u s a r c h é o l o g i q u e
- o b s e r v a t i o n d e s t r a c e s t e c h n i q u e s e t s t i g m a t e s l a is s é s s u r le s v a s e s a r c h é o l o g i q u e s e t e n r e g i s t r e m e n t d e s d o n n é e s
3 è m e Etape : reconstitutions h yp o th étiq u es des chaînes opératoires
4 è m e Etape :test des hypothèses par le biais de l'ex p é rim e n ta tio n
• r e c o n s t i t u t i o n d e n v a s e s e n f a i s a n t v a r i e r le s p a r a m è t r e s
- o b s e r v a t i o n d e s t r a c e s t e c h n i q u e s e t s t i g m a t e s
co n fro n tatio n en tre vases archéologiques e t vases e x p é rim e n ta u x
Validation ou infirm ation des hypothèses,
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Fig. 2. Reconstitution des étapes de fa ço n n a g e des coupes à socle : les bords e t les coupes
A pa rt ir d' un e / A . ( 'v F a br ic at io n d 'u n e m ot te ^ / fin e p la q u e