L’impact des espaces verts sur le comportement des habitants dans les nouvelles urbanisations en Algérie

Université Mohamed Seddik Benyahia – Jijel Faculté des Sciences et de la Technologie

Département d’Architecture

Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de : MASTER ACADEMIQUE

Filière : ARCHITECTURE

Spécialité :

ARCHITECTURE, HABITATS ET DURABILITE

Présenté par : Hicham BANALDJIA.

Rafika ABDALLAH.

Youcef Abd El Karim KARA.

Date de la Soutenance : 11/07/2019 Composition du Jury :

Mme, Mounia OUARI M .Toufik BOUTELLIS M .Tarik ROUIDI

MAA au département d’architecture, université de Jijel, Président du jury

MAA au département d’architecture, université de Jijel, Encadreur MAA au département d’architecture, université de Jijel, Examinateur

THEME :

L'IMPACT DES ESPACES VERTS SUR LE COMPORTEMENTS DES HABITANTS DANS LES NOUVELLES URBAINSATIONS EN

Algerie.

Louanges à DIEU qui nous a donné le courage, la volonté et la santé d’entamer et d’achever ce travail.

Nous adressons nos sincères remerciements à notre encadreur BOUTELLIS Toufik

Qui a nous orienter et conseiller ce travail avec la patience requise.

Aux enseignants de département d’architecture d’université de Jijel.

Nos profonds remerciements vont également à toutes les personnes qui nous ont

aidées et soutenues de près ou de loin.

Dédicace

Je dédie ce modeste travail de fin d’étude :

Aux personnes qui m’ont toujours encouragée, qui m’ont accompagnée le long de mon chemin, et qui étaient et resteront toujours à mes côtés inchallah…

À la plus belle perle du monde qui ma donner la vie, la tendresse et les encouragent pour réussir …. Ma tendre mère.

À celui qui a qu’elle toujours été l’épaule solide, l’œil attentif, l’esprit compréhensif et la personne la plus digne de mon estime et de mon respect…mon très cher père.

À mon cher frère Zakaria À mes belles sœurs Hiba et Aya À ma cousine Ismahane.

À mes chères amis Mohamed bourouh Aboud, Oussama, khatat, Ramzi Derbel, Khaled, Yasser, Walid Mechekef, Tarek, Islam, Djihad, Adel Niboucha, Walid Djouambi, Charaf, Chikou, Kader, Amine, Rabah Fakron, Akram HD,

Haroudi… veuille DIEU préserver notre amitié.

À toutes mes collègues d’architecture promotion 2019 à l’université de Jijel.

À tous ceux qui m’ont offert leur aide, m’ont écoutée, appuyée, supporté…

Youcef

Je dédie ce modeste travail de fin d’étude :

Aux personnes qui m’ont toujours encouragée, qui m’ont accompagnée le long de mon chemin, et qui étaient et resteront toujours à mes côtés inchallah…

À la plus belle perle du monde qui ma donner la vie, la tendresse et les encouragent pour réussir …. Ma tendre mère.

À celui qui a qu’elle toujours été l’épaule solide, l’œil attentif, l’esprit compréhensif et la personne la plus digne de mon estime et de mon respect…mon très cher père.

À mes chers frères Oussama, Choayb.

À mes chères amis Mohamed, Oussama, Walid, Badiso, Khiro, Ahmed, Charaf, Djihad, Idir, Zlabji, Khaled, Aziz, Hamza … veuille DIEU préserver notre amitié.

À toutes mes collègues d’architecture promotion 2019 à l’université de Jijel.

À tous ceux qui m’ont offert leur aide, m’ont écoutée, appuyée, supporté…

Hicham

Je tiens à dédier ce modeste travail à :

À mes parents pour le soutien qu’ils m’ont apporté tout au long de mes Études.

A mon frères et sa femme, et Ames très chères Lidya et son mari ,Samira et son mari, Rofia , A toute ma famille qui n'ont cessé d'être pour moi des exemples de

persévérance, de courage et de générosité.

Aux enfants de la famille : Louai ,Taim, , Miral .

A mes amis m’ont toujours motivée et encouragée lors de mes périodes de doute.

A mon chèrs trinôme Hicham et Youçef qui m’a tellement supportée cette année Et à mon encadreur monsieur

BOUTELLIS Toufik

Je le dédie à: Tous les amis de M.A.H.D et tous les enseignants du département d’architecture.

Que toute personne ayant m’aidé de près ou de loin, trouve ici l’expression de ma reconnaissance.

Merci.

Rafika.

I

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE ... 1

1. Introduction ... 1

2. Problématique ... 3

3. Hypothèses ... 3

4. Objectifs ... 4

5. Méthodologie ... 4

6. Structure du mémoire ... 4

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER. ... 6

I.1 Introductions ... 6

I.2 Définition du concept espace public ... 6

I.2.1 Caractéristiques de l’espace public ... 7

I.2.1.1 Formes de l’espace public ... 7

I.2.1.2 Fonctions et usages des espaces publics ... 7

I.3 Lectures de l’espace public urbain ... 7

I.3.1 Une lecture juridique ... 8

I.3.2 Une lecture sociologique ... 8

I.3.3 Une lecture urbanistique, architecturale et spatiale ... 8

I.4 Les échelles des espaces publics urbains ... 8

I.5 Typologie des espaces publics urbains ... 8

I.5.1 La circulation urbaine ... 9

I.5.2 Les places publiques ... 9

I.5.3 Les espaces verts urbains ... 10

I.6 Les espaces verts urbains comme composant majeur de l’espace public ... 10

I.6.1 Les jardins ... 11

II

I.6.2 Squares ... 12

I.6.3 Le parc urbain ... 12

I.6.4 Les espaces bleus ... 12

I.6.5 Promenade publique ... 13

I.6.6 Les aires de jeux ... 13

I.6.7 Les cimetières ... 13

I.7 Usage des espaces verts urbain ... 14

I .7.1 Le concept « usage » ... 14

I.7.2 Définition du concept « Usage » ... 15

I.7.3 Les type du concept « usage » dans les espaces publics urbains ... 15

I.7.3.1 Les comportements physiques des usagers ... 15

I.7.2.2 Expression sensorielle ... 18

I.8 CONCLUSION ... 19

CHAPITRE II : LES ESPACES VERTS (NOTION et concept)... 20

II.1 Introduction ... 20

II.2 Notion et concept autour des espaces verts ... 20

II.2.1 Notion d’espace vert chez les scientifiques ... 20

II.2.2 Définition d’espace vert ... 21

II.3 Historique d’espace vert ... 21

II.3.1 Le jardin d’Eden ... 21

II.3.2 Les jardins de l'antiquité ... 22

II.3.3 Les jardins de la renaissance ... 24

II.3.4 Les jardins de la renaissance et de l''époque baroque ... 25

II.3.5 Le jardin contemporain et paysager ... 25

III

II.3.6 Les jardins orientaux ... 25

II.4 Les fonctions des espaces verts ... 26

II.5 Typologie des espaces verts ... 26

II.5.1 Les espaces verts suburbains ... 27

II.5.2 Les espaces verts urbains ... 27

II.5.2.1 Les espaces verts publics non spécialises ... 27

II.5.2.2 Les espaces verts publics specialises ... 27

II.6 Les composantes des espaces verts ... 27

II.6.1 Les éléments intangibles ... 28

II.6.2 Les éléments tangibles ... 28

II.7. La gestion des espaces verts en Algérie ... 29

II. 7.1. Les normes indicatives d’aménagements ... 29

II.7.1.1 Les normes en Algérie ... 30

II.7.1.2 Les normes dans le monde ... 30

II.7.2. La réglementation algérienne en matière d’espaces verts ... 30

II.7.3 Les contraintes urbaines rencontrées ... 31

II.8 Conclusion ... 31

Chapitre III : Impact des espaces verts en milieu urbain ... 32

III.1 Introduction ... 32

III.2 Impact des espaces verts sur la santé et le bien-être des usagers ... 32

III.2.1 Effets sur le bien être des usagers ... 32

III.2.1.1 Les espaces verts et l’efficacité au travail ... 33

III.2.2 Effets sur la santé physique ... 33

III.2.2.1 Impact des espaces vert sur la santé physique et la qualité de l’air ... 34

III.2.2.2 Les espaces verts et les activités physiques ... 34

III.2.3 Effet sur La santé mentale ... 34

III.2.4 Effets des espaces verts sur la vie sociale ... 35

IV

III.2.4.1 Impact des espaces vert sur la création du lien social ... 35

III.3 Impact des espaces verts sur l'environnement et l'équilibre naturel ... 36

III.3.1 Effet sur le milieu physique ... 36

III.3.1.1 Impact sur le climat urbain ... 36

III.3.1.2 Impact des espaces verts sur l’humidité et la température ... 36

III.3.1.3 Impact des espaces verts sur l’air ... 37

III.3.1.4 Espaces verts et l'effet de serre ... 37

III.3.1.5 Impact de la végétation sur le bruit ... 38

III.3.2 Effet au niveau des bâtiments ... 38

III.3.3 Effet sur Le confort ... 39

III.3.3.1 Le confort thermique ... 39

III.3.3.2 Le confort visuel ... 40

III.4 Effet sur les valorisations économiques ... 40

III.5 Effet sur la biodiversité et l’environnement ... 40

III.6 Conclusion ... 41

CHAPITRE IV : CAS D’ETUDE ... 42

IV.1 Introduction ... 42

IV.2 Présentations du cas d’étude ... 42

IV.2.1 Motivation du choix de cas d’étude ... 42

IV.2.2 La situation ... 42

IV.2.3 Les caractéristiques du cas d’étude ... 43

IV.2.4 Les composants de l’espace vert dans le jardin ... 44

IV.3 Analyse du cas d'étude ... 48

IV.3.1 Observations et investigations ... 48

IV.3.1.1 Traitement des données recueillies par la grille d'observation ... 49

IV.2.1.1.1 Profil journalier ... 49

IV.2.1.1.2 Les profils hebdomadaires ... 51

V

IV.2.2.1.3 Le profil saisonnier ... 54

IV.3.2.2 Analyse et interprétation des résultats du questionnaire ... 55

IV.3.2.2.1 L’interprétation des résultats du questionnaire ... 56

IV.3.2.2.2 Le test d’indépendance du khi-carre ... 61

Conclusion ... 65

Conclusion générale ... 67

Bibliographie

VI Listes des figures

Figure 1 : Place des terreaux à Lyon. Hôtel de ville et Muséedes Beaux-Arts,... les édifices

publics organisent l’espace urbain ... 10

Figure 2 : Un lotissement de jardins familiaux à Strasbourg. ... 11

Figure 3 : Parc de Bercy Paris ... 12

Figure 4 : Un cimetière anglo-saxon. ... 14

Figure 5 : L’espace perçu communicable d. observateur ou du chercheur ... 17

Figure 6: Le jardin de Babylone ... 22

Figure 7 : Le jardin arabe de l’Alhambra en Espagne ... 23

Figure 8 : Le jardin romain ... 24

Figure 9 : Le jardin de la renaissance ... 24

Figure 10 : Le jardin contemporain ... 25

Figure 11 : Le jardin japonais ... 26

Figure 12 : La diminution de la pollution sonore ... 38

Figure 13: La Situations du cas d’étude ... 43

Figure 14: Vue sur l'espace vert, jardin, le 30/04/2019. ... 44

Figure 15 : Rapport des espaces végétal et minéral de jardin. ... 44

Figure 16: Les zones herbeuses dans le jardin (arc gis 10.2) ... 45

Figure 17 : Positionnement t types des arbres dans le jardin (arc gis 10.2) ... 46

Figure 18 : Positionnement des mobilier urbain dans le jardin (arc gis 10.2). ... 47

Figure 19 : Les surface minérales dans le jardin (arc gis 10.2) ... 47

Figure 20 : Les zones les plus utilisé dans le jardin (arc gis 10.2). ... 48

Figure 21 : Profile journalier de fréquentation du jardin par genre (1) La matinée, (2) l’après- midi ... 49

Figure 22 : Profil journalier de fréquentation du jardin par différents catégorie d'âge (1) La matinée, (2) l’après-midi ... 50

Figure 23 : Profil journalier de fréquentation du jardin par type de groupe à (1) La matinée, (2) l’après-midi ... 50

Figure 24 : Profil journalier de fréquentation du jardin par types des comportements a ... 51

VII Figure 25 : Profil journalier de fréquentation du jardin par sexe (09) au début de semaine,

(10) au milieu de semaine, (11) au week-end. ... 51

Figure 26 : Profil journalier de fréquentation du jardin par catégorie d'âge (1) au début de semaine, (2) au milieu de semaine, (3) au week-end... 52

Figure 27 : Profil journalier de fréquentation du jardin par type de groupe (1) au début de semaine, (2) au milieu de semaine, (3) au week-end... 52

Figure 28 : Comportements des usagères de jardin (1) au début de semaine, (2) au milieu de semaine, (3) au week-end ... 53

Figure 29 : Usage pendant diversité des conditions climatiques ... 54

Figure 30 : Comportements des usagères dans un jour pluie (1), un jour ensoleillé (2). ... 54

Figure 31 : Comportement des usagères dans (1) un jour de printemps, (2) dans un jour d'été ... 55

Figure 32 : Exemple de fenêtre et interface de SPSS ... 56

Figure 33 : Tranche d’âge du répondant ... 57

Figure 34 : Sexe du répondant ... 57

Figure 35 : Usage de l'espace par du répondant ... 57

Figure 36: Fréquentation dans l'espace par les répondants ... 58

Figure 37 : Perceptions de l'espace par les répondants ... 58

Figure 38 : Perceptions de l'espace par les répondants ... 59

Figure 39 : L'impact de l'espace sur les répondants ... 59

Figure 40 : L'impact de l'espace sur les répondants ... 60

Figure 41 : Les bienfaits de l'espace sur les répondants ... 60

Figure 42 : Teste khi-deux entre genre et fréquentions ... 62

Figure 43 : Teste khi-deux entre les bienfaits et fréquentions... 63

Figure 44: Teste khi-deux entre perceptions et fréquentions ... 63

Figure 45 : Teste khi-deux entre l’impact et fréquentations... 64

VIII Liste des Tableaux

Tableau 1 : Ecarts de température pouvant être reliés à la présence de végétation ... 37

Tableau 2 : les caractéristiques de cas d'etude ... 43

Tableau 3: teste khi-deux entre genre et fréquentions ... 62

Tableau 4 : teste khi-deux entre les bienfaits et fréquentions ... 63

Tableau 5: teste khi-deux entre perceptions etfréquentions ... 63

Tableau 6:teste khi-deux entre l'impacts et frequentaions ... 64

INTRODUCTION GENERALE

1 INTRODUCTION GENERALE

1. Introduction :

La population humaine n’a cessé d’augmenter au cours de l’histoire. Grâce aux progrès de la science et aux grandes découvertes industrielles, cette augmentation devient de plus en plus exponentielle, (dépassant les 7.6 milliards d’individus en 2019) (Didier Barthès et Jean- Christophe Vignal., 2018). L’augmentation de la population mondiale entraine de grands changements paysagers sur l’ensemble de la planète. Les villes s’agrandissent en empiétant sur les espaces naturels et semi-naturels et les espaces agricoles remplacent les espaces naturels pour pouvoir nourrir cette population croissante. En 2050, la Terre comptera 9 milliards d’humains qu’il faudra nourrir et loger, et qui désireront accéder à un meilleur niveau de vie et profiter des technologies disponibles. La destruction des écosystèmes naturels sera donc encore accélérée dans les décennies à venir. L’évolution des relations entre l’homme et la nature en milieu urbain est à la fois Profonde et récente, et encore mal connue (BOUGE, 2009).

Depuis le XIXème siècle, la prise en compte des espaces verts urbains a connu des étapes contrastées. Ce sont les préoccupations hygiénistes engendrées par « la révolution industrielle » qui ont conduit toute une génération de penseur à se focaliser sur la contribution des espaces verts à l’amélioration du cadre de vie urbain. Cette progression a été également inhérente à l’évolution des idéologies (progressiste, culturaliste, écologiste, etc.) et du contexte environnemental. Ainsi, et depuis le début du siècle précèdent au moins trois périodes se distinguent, l’urbanisme fonctionnaliste, l’urbanisme durable et enfin l’émergence de l’urbanisme écologique. Ces tendances urbanistiques ont mis en exergue de nouveaux modes de gestion (de la gestion horticole à celle dite écologique ou intégrée) et des choix typologiques d’espaces verts spécifiques (des jardins privés aux corridors écologiques et réserves urbaines de biodiversité).

De nos jours, les politiques urbaines associent aux espaces végétalisés en général, et aux

espaces verts urbains en particulier, des fonctions et des formes très variées, allant d’une «

nature artificialisée » à forte valeur esthétique à « une nature sauvage » à forte valeur

écologique. Selon les enjeux politiques, socioculturels, biophysiques, etc., de chaque

agglomération, les stratégies de planification et de gestion des futures trames vertes

INTRODUCTION GENERALE

2 doivent trouver une cohérence entre ces deux types de « nature »(Lotfi Mehdi, Christiane Weber, Francesca Di Pietro et Wissal Selmi,, 2019) .

En effet, la qualité du cadre de vie est maintenant reconnue comme déterminante de l’équilibre physique et psychologique des citadins. La présence de la nature en ville en représente une composante très importante par la diversité de ses fonctions : sociale, psychologique, paysagère, politique, etc. de plus, elle est aussi source de valeur pour les entreprises : image de marque, cadre de travail du personnel, représentation des produits.

Aussi, l'espace naturel des villes constitue une valeur d’habitabilité et de ressource économique, conforme au concept de ville durable.

Au moment où le jardin est considérer comme étant le fruit de l’intelligence humaine, on peut défini les espaces verts comme un moyen qui nous permettent de sauver la nature et qui nous donnent la chance d’aidé la faune a déplacé par la création des corridors écologiques.

L’espace vert est associé au plaisir, aux rencontres humaines, aux célébrations communautaires, il favorise l’échange et le développement des relations sociales, il multiplie les opportunités de rencontre et nous permet d’évoluer parmi les gens. C’est un espace qui encourage la création d’environnements où se déroulent les fonctions nécessaires à la vie communautaire.

Aussi, l’espace vert intra-urbain et périurbain fait de nos jours l’objet d’un débat parfois conflictuel d’aménagement selon que l’on considère son statut de réserve foncière nécessaire à l’extension urbaine et celui de facteur de qualité territoriale. Le problème de réhabilitation de l’espace naturel a été traité très différemment entre pays, selon leur histoire et leur culture. Beaucoup de villes disposent d’espaces verts anciens quelques fois centenaires.

Au moment où l’espace vert dans le monde occidental est devenu le lieu de prédilection

des architectes paysagistes, en Algérie ce petit coin de la planète, est le plus vaste pays

d'Afrique, du monde arabe et du bassin méditerranéen, avec une superficie de 2381741

km².L’espace vert est considéré presque comme un investissement de décoration temporaire

juste pour une visite d’un responsable. À Notre connaissance, nous sommes très loin de la

norme universelle en espaces verts, malgré toutes les tentatives de l’état et des entreprises

dans ce domaine.

INTRODUCTION GENERALE

3 L’homme d’aujourd’hui a besoin des espaces verts en ville plus que le passé, pas seulement pour la décoration, mais pour ses bienfaits, ils il jeu un rôle primordial dans la protection de l’environnement et l’amélioration de cadre de vie

2. Problématique :

La qualité du cadre de vie est maintenant reconnue comme déterminante de l’équilibre physique et psychologique des citadins. La présence de la nature en ville en représente une composante très importante par la diversité de ses fonctions : sociale, paysagère, politique, psychologique, etc. Aussi, l'espace naturel des villes constitue une valeur d’habitabilité et de ressource économique, conforme au concept de ville durable en vogue.

Aussi, l’espace vert urbain fait de nos jours l’objet d’un débat parfois conflictuel d’aménagement selon que l’on considère son statut de réserve foncière nécessaire à l’extension urbaine et celui de facteur de qualité territoriale. Le problème de réhabilitation de l’espace naturel a été traité très différemment entre pays, selon leur histoire et leur culture.

Beaucoup de villes disposent d’espaces verts anciens quelques fois centenaires centraux ou périphériques : jardins, parc d’attraction parc classique, zoologique, parc publics de promenade, forêts récréatives, forêts aménagées, espaces verts d’accompagnement, ceci est connu comme les espaces verts urbains, la présence de ces espaces au niveau de l'océan dans lequel vit l'homme crée une friction considérable entre les deux éléments à l'intérieur de la ville.

Cette intersection entre les deux crée plusieurs phénomènes qui reflètent soit sur l'environnement ou les gens, cette relation était la motivation pour poser la question suivant : Quel est l’impact des espaces verts sur les comportements des habitants en milieu urbain?

De par la perception et la fréquentation, de quelle manière conditionnement- ils leurs usages ?

3. Hypothèses :

Pour que cette recherche soit opérationnelle, des hypothèses doivent être formulées et

soumises à la vérification, les nôtres sont les suivantes :

INTRODUCTION GENERALE

4 - Le comportement des usagers dans un espace vert et son usage sont étroitement liés à la

qualité spatiale de cet espace.

- Les espaces verts peuvent influer sur l'état psychologique des gens, ce qui traduit dans leurs comportements.

- Les éléments physiques de l’espace vert influencent la sensation humaine, le confort et la perception des usagers.

- Les espaces verts affectent l'atmosphère en améliorant la qualité de l'air et les microclimats, ce qui influe positivement sur les comportements des gens.

4. Objectifs :

- Comprendre l’usage des espaces verts pour mieux anticiper des aménagements futurs.

- Saisir les profils de fréquentation de l’espace vert.

- Définir les paramètres qui permettent de comprendre les divers usages de l’espace vert.

- Evaluer l'effet de la perception de l'espace, sur l'usage et analyser les comportements qui en décantent.

5. Méthodologie :

Pour mieux aborder notre travail de recherche, nous procédons en premier lieu par l’observation.

- Etre sur les lieux à différents heures de la journée, à différents jours de la semaine et enfin à différents saisons, et constater de visu les comportements des usagers .

- Le comptage des présentes sur les lieux à travers un relevé systématique de leur posture en match ou l’arrêt, assis ou de passage, seul ou en groupe.

- Enfin le questionnaire pour comprendre la perception des usagers, leurs aspirations et la façon de s’approprier les espaces.

- L’usage du logiciel de statistique SPSS permettra de faire les croissements et détecter la pertinence de ces derniers.

6. Structure du mémoire :

Pour répondre à notre problématique et atteindre nos objectifs, le mémoire s’organise de la façon suivante :

Une partie théorique

INTRODUCTION GENERALE

5 Qui Consiste en une exploration systématique de la documentation sur le thème proposé (ouvrages, thèses, articles).Elle se compose de l’introduction générale qui comprend la problématique. L’hypothèse et les objectifs de recherche ainsi que trois autres chapitres.

Le premier chapitre contient un support théorique, des définitions et les principaux concepts de notre thème de mémoire de l’espace public en générale à l’espace vert en particulier des espace vert et des à savoir la connaissance paramètres qu’ils l’influent. Ce deuxième chapitre traitera aussi des espaces verts comme une composante majeure de l’espace public urbain, et s’intéressera aux rôles des espace verts en milieu urbain et les déférentes typologies des espace verts, par la suite on abordera l’impact de l’espace vert sur le climat, on terminera par une conclusion. Dans le quatrième chapitre on abordera le cas d’étude, on terminera par une conclusion.

Une partie pratique :

Cette section sera consacrée à l’étude de cas. Nous présenterons la ville de Jijel ses données climatiques. D’abord nous traiterons les résultats de nos observations sur le terrain comme une méthode d’investigations nous traiterons ensuite des résultats de l’enquête sur les utilisations et les scénarios de construction afin de prédire le comportement de la population à l’égard des espaces verts en fonction des déclarations des habitants , et les résultats seront comparés entre eux pour confirmer la fiabilité des travaux. . Cette partie sera complétée par la synthèse d'études de cas menées tout en illustrant les phénomènes rencontrés.

Nous conclurons notre travail par un résumé général comprenant une synthèse de notre

étude ainsi que des recommandations pour améliorer le comportement de la population dans

les zones urbaines dotées d'espaces verts.

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

6

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER.

I.1 Introductions :

Les espaces publics sont des éléments fondamentaux du milieu urbain et de l’aspect architectural et esthétique de l’environnement bâti des villes. Ces espaces contribuent au développement des relations sociales, et sont même un élément de la cohésion sociale. Ce sont des espaces qui offrent un certain confort aux habitants qui se sentent souvent agressés en milieux urbains.

Le présent chapitre traitera le concept espaces publics, par la présentation des multiples définitions, et caractéristique des espaces publiques dans le milieu urbain .cet espace considérés comme des équipements urbains à part entière. Leurs formes, leurs emplacements tout comme leurs superficies diffèrent en fonction des besoins spécifiques auxquels ils répondent et de l’environnement urbain auquel ils sont intégrés.

Notre concentration dans cette partie va être sur l’élément plus utilisé par usager pour Afin de collecter plus informations sur notre milieu d’étude et présenter les espace verts dans une cadre urbains.

I.2 Définition du concept espace public :

Larousse définit l’espace public comme étant « une surface, un volume, une étendue affectée à un usage public » (Larousse, 1983)

La notion d’espace public est une notion relativement récente dans la pratique urbaine :

«l’usage récent en urbanisme, la notion d’espace public n’y fait cependant pas toujours l’objet d’une définition rigoureuse » (MERLIN. P ET CHOAY, 2000)

Les espaces publics représente dans les sociétés, en particulier urbaines, l’ensemble

des espaces de passage et de groupement qui sont à l’usage de tous, soit qu’ils

n’appartiennent à personne, soit qu’ils relèvent du domaine public. Les espaces publics

constituent un bien commun à plusieurs titres. Il est en effet l’espace auquel chacun a le droit

d’accéder, le lieu de rencontre des gens et le lieu où ils s’échangent les opinions.

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

7 Les espaces publics urbains sont des territoires collectifs de forme, de style et de taille variable, sans ‘’possesseur’’ unique, en principe ouverts à tous les membres de la société, caractérisés à la fois par une grande variété de pratiques et par la présence d'un grand nombre d'usagers, Les espaces publics urbains sont des espaces physiques à l’instar des rues, des places, des cimetières, des parcs et des jardins publics, des couloirs et des stations de métro, des abris de bus, des terrains vagues urbains,

I.2.1 Caractéristiques de l’espace public

Dans l'aménagement urbain, l'espace public a toujours été décrit comme un "espace ouvert", c'est-à-dire les rues, les parcs et les zones de loisirs, les places et autres espaces extérieurs gérés et gérés par l'État, par opposition au domaine privé du logement et du travail.

I.2.1.1 Formes de l’espace public

« La forme urbanistique de l’espace public peut- être définie par le réseau des rues, ruelles, boulevards, places, autoroutes, etc. Ce réseau irrigue des quartiers, des zones et des équipements dont l’architecture s’impose avec forme à l’espace public. Le réseau d’espaces publics comprend encore des espaces verts, qui selon leur grandeur, sont eux aussi traversés par des rues et autres voies» (Bassand, 2001)

Tous ces espaces, aussi différents soient-ils, participent de façon importante à l’image de la ville.

I.2.1.2 Fonctions et usages des espaces publics :

Les espaces publics forgent l’âme de la ville cette L'espace extérieur urbain exerce une fonction primordiale : il donne à vivre, il donne à voir, l’aménagement de ces espaces est l’affaire la plus vitale de la ville suit de côté, physiques, communication, Lieux de vie et de sociabilisassions quotidiennes.

ce reflété dans les espace verts , rues piétonnes, mobilier urbain , lieux de rencontres, aires de jeux cours urbaines, cet inventaire d'espaces qui ont pour objectif d'offrir aux habitants des villes des solutions pour améliorer la fréquentation et la qualité des espaces situés entre les constructions.

I.3 Lectures de l’espace public urbain :

Selon la spécialité du lecteur, l’espace public est peut être lu à partir de plusieurs angles.

On peut distinguer :

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

8 I.3.1 Une lecture juridique :

La première conséquence de la volonté de traduire une politique urbaine à travers le projet d’espace public est de nature juridique, car il faut clarifier les règles qui s’appliquent à ce type d’espace. Pour lui assurer la pérennité, le protéger des appropriations particulières susceptibles d’en privatiser durablement l’usage au détriment de l’intérêt de la collectivité, son utilité publique doit être affirmée, et officiellement déclarée (MEBIROUK.H, 2002)

I.3.2 Une lecture sociologique :

L’espace public est un espace de sociabilité, où l’individu peut contacter et nouer des relations sociales avec les autres. L’espace public est par essence un espace d’appropriation individuelle et collective, révélateur du fait social : espace de circulation, de croisements et de rencontres, espace de visibilité mutuelle, il rend visible la vie urbaine.(WEIL, 2001)

I.3.3 Une lecture urbanistique, architecturale et spatiale :

L’espace public s’entend comme un espace à trois dimensions, orienté par la gravité, lieu où s’exerce la nature avec la pluie, le soleil et le vent. Mais il s’entend aussi comme espace de l’action politique et la pratique sociale où s’exerce la culture, comme ensemble de manière d’être, de faire, de dire, et de penser . (TOUSSAINT ; J.Y, 2001)

I.4 Les échelles des espaces publics urbains :

Les espaces publics couvrent différentes échelles allant de l’échelle de la ville jusqu’à celle de la proximité urbaine ; celle du quartier :

À l’échelle de la ville, comme les parcs urbains, les places publiques, les boulevards et les édifices publics…etc.

À l’échelle du quartier, comme les espaces extérieurs, les aires de jeux pour enfants ou les espaces de détente pour les grandes personnes, les ruelles, les placettes, les jardins et les squares…etc.

I.5 Typologie des espaces publics urbains :

L’espace public comporte des espaces minéraux (places, passages couverts, boulevards,

rues, avenues) ; des espaces verts (jardins publics, squares, parcs, cimetières), et des lieux

bâtis comme les gares, les centres commerciaux, …etc.

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

9 Par extension, de nombreux urbanistes considèrent au titre de l’espace public des lieux bâtis : gares, centres commerciaux, moyens de transports en commuent équipements collectifs (MERLIN. P ET CHOAY, 2000)

I.5.1 La circulation urbaine :

La circulation est en effet le reflet de la structure de l'espace urbain (J. Bastié , 1980) . Elle est une articulation entre des éléments bâtis et non- bâtis, Les deux façades, des bâtiments immobiles, sont visibles de l’extérieur. Ils offrent au regard du passant leurs murs Les plus nobles, les plus décorés, qui permettent de deviner des fonctions cachées ou bien de voir des activités clairement affichées et attirantes.

la circulations ce reflété dans rues , rues piétonnes, Les ruelles , L’avenues , Les boulevards , L’impasses , cet inventaire d'type qui ont pour objectif assumer une fonction sociale et d'offrir aux habitants des villes des solutions pour améliorer la création du cadre de vie .

I.5.2 Les places publiques :

Le dictionnaire définit la place comme un « lieu public découvert et bordé de maisons ou de monuments »,comme « un large espace découvert auquel aboutissent plusieurs rues dans la ville », voire comme un « endroit où ont lieu les prises d'armes et les défilés

».

Depuis un siècle, les définitions sont donc fondées d'abord sur des relations architecturales et fonctionnelles (économiques) . (Anon., 1920)

Selon Palladio A, « la place désigne un grand espace visible par le moyen duquel on puisse jouir de l'aspect de quelques superbes édifice »

La place c’est un élément morphologique de communication sociale, c’est un moment

statique et du choix directionnel, ainsi que c’est un lieu privilégié pour la multiplication des

activités commerciales.

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

10 I.5.3 Les espaces verts urbains :

Les espaces verts publics urbains sont considérés comme des équipements urbains à part entière. Leurs formes, leurs emplacements tout comme leurs superficies diffèrent en fonction des besoins spécifiques auxquels ils répondent et de l'environnement urbain auquel ils sont intégrés. Ce sont des éléments de l'esthétique urbaine Il s’agit d’aménager des espaces naturels de respiration, de détente et de loisirs à destination des urbains. Les espaces verts répondent également à d’autres fonctions : ils peuvent être des espaces de production, tels les forêts ou l’agriculture, de préservation des ressources naturelles et humaines, d'ouverture pour la détente, l'oxygénation ou les loisirs.

I.6 Les espaces verts urbains comme composant majeur de l’espace public

La notion d'espace vert urbain recouvre une grande diversité d'aménagements, il peut s'agir de jardins publics, aires de jeux d'enfants, pares d'animaux, jardins botaniques, circuits de promenade, parcours de santé, stades, terrains de sports, jardins familiaux, cimetières. (J- P- Muret, Y- M- Allain ,M- L- Sabrie, 1987)

Actuellement, les espaces verts prennent des formes différentes et occupent des superficies et des emplacements variables

Figure 1 : Place des terreaux à Lyon. Hôtel de ville et Muséedes Beaux-Arts,... les édifices publics organisent l’espace urbain

Source : Jean-Marie GILLON. Les places publics un enjeu local et régional. © MRW,

DGATLP, 2e édition, revue et complétée, 2006.

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

11 I.6.1 Les jardins :

Selon (MERLIN. P ET CHOAY, 2000)Le jardin public est un : «espace vert urbain, enclos, à dominante végétale, protégé des circulations générales, libre d'accès, conçu comme un équipement public et géré comme tel ».

Les jardins sont des lieux d’agrément et de promenade accessibles par le peuple, cultivés par certaines plantations et arbres .On peut distinguer deux types de jardins :

- Les jardins privés : sont des espaces d'agrément, de surface réduite, qui jouxtent le plus souvent un lieu d'habitation, une maison individuelle.

- Les jardins ouvriers ou familiaux : sont des parcelles groupées sur des terrains d'une superficie de 1 à 10 ha, situés soit proximité d'un groupe important d'habitations de la ville, soit plus éloignés en périphérie. (J- P- Muret, Y- M- Allain ,M- L- Sabrie, 1987)(Figure 2).

Figure 2 : Un lotissement de jardins familiaux à Strasbourg.

Source : J-P-Muret, Y-MAllain, M-L-Sabrie, Les espaces urbains : concevoir, réaliser, gérer, Ed. Le Moniteur. Paris

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

12 I.6.2 Squares :

C’est un mot anglais signifiant carré. « Le square est un espace vert de dimensions réduites variant de quelques centaines de m2 pour les plus petits à 4 ou 5 ha pour les plus grands.» (J- P- Muret, Y- M- Allain ,M- L- Sabrie, 1987)

L’appellation « jardin public de quartier», regroupe ici les jardins de quartier encore appelés square.

I.6.3Le parc urbain :

A l’origine le mot parc désigne un enclos destiné aux bêtes sauvages. Les parcs urbains se différencient d’autres espaces verts (jardins publics et squares) par leurs grandeurs, car ils sont des espaces de grandes dimensions organisées autour des fontaines, de nombreuses zones boisées, des plans d’eau, des espaces de jeux pour enfants ainsi que des espaces de repos .(DELBAERE, Denis, 2011)

Figure 3 : Parc de Bercy Paris Source : http://www.paris.fr

I.6.4 Les espaces bleus

Les plans d'eau et leur environnement immédiat constituent un agrément important et un des éléments privilégiés d'un paysage urbain de qualité.

De plus, les plans d'eau sont, pour les plus importants, les supports d’activités de loisirs

de plein air tels que : la pêche et la baignade

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

13 I.6.5 Promenade publique

Un espace public parfois plantée de quinconces, d’accès restreint aux véhicules, elle peut impliquer un aménagement spécifique, aménagé en vue de l’agrément et de la détente par la déambulation et les rencontres sociales (GAUTHIEZ, 2003)

La promenade publique peut être un espace spécialement aménagé, comme l’était à l’origine le cours, ou un espace dont les qualités s’y prêtent, comme une place réservée aux piétons. Elle peut impliquer des aménagements spécifiques, ménageant les espaces destinés aux différents usagers (piétons, cyclistes, cavaliers, etc.), le traitement du sol, revêtement minéral, végétale, etc.(Halima, BADACHE, Juin 2014)

I.6.6 Les aires de jeux :

Lors de la conception des aires de jeux, l'objectif prioritaire est d'organiser des espaces de dimensions suffisantes à partir d'un aménagement élémentaire des sols et de quelques installations simples dépourvues de danger.

Le premier impératif de cette organisation concerne la sécurité : l’enfant doit être protégé des dangers de la circulation .tans sur le terrain que sur les chemins qui y conduisent. Il faut donc aménager des zones des circulations distinctes : piéton-automobiles (haies, barrières, clôtures). Le danger peut également provenir. à l’intérieur de l’air .les objectif et autre activités des enfants ou usagers .on veillera ainsi à éliminer les équipements dangereux : objectif saillants .trop grande hauteur des équipement, etc.de même .il faut effectuer une réparation différents espace en tenant compte de l’âge des enfants et de leur activité .on peut ainsi séparer les jeux de mouvements pour les plus grands (bicyclette, jeux de ballons, pistes de patins à roulettes ….),des jeux pour les petits (bac à sable ,petits tobogans, tourniquets…) (J- P- Muret, Y- M- Allain ,M- L- Sabrie, 1987).

I.6.7 Les cimetières :

L'aménagement des cimetières constitue un problème délicat à traiter. On peut distinguer deux types d'aménagements pratiqués : les cimetières à dominante minérale (peu de végétaux, alignements de tombes…) et les cimetières à dominante végétale ou cimetière paysager (la surface végétale est importante dans la composition d'ensemble).

Pour une plus grande beauté du lieu et pour dédramatiser la mort, on préfère cette

dernière modalité d'aménagement, très fréquente.

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

14

Figure 4 : Un cimetière anglo-saxon.

Source : J-P-Muret, Y-MAllain, M-L-Sabrie, Les espaces urbains P.23.: concevoir, réaliser, gérer, Ed. Le Moniteur. Paris .220p (Mauret et al ,2007)

I.7 Usage des espaces verts urbain : I .7.1 Le concept « usage »:

Le mot « usage » est défini par (utilisation, exploitation, fonction,…), on doit mettre l’accent et faire référence à l’usager (l’HOMME) qui est le sujet de tout usage confondu dans un espace donné.la définition d’homme par dictionnaire est un individu, une personne, un être humain, homme ou femme.

Chaque individu vivant dans la ville est un acteur tricéphale : Habitant, Usager et Citoyen, à des degrés divers, La différence entre habitants, usagers et citoyens se résume dans les rapports que peut entreprendre chacun d’eux avec l’espace. Les habitants ont tendance à s’approprier l’espace, quant aux usagers c’est par rapport aux différents services qu’ils se définissent, par contre les citoyens se posent comme responsables de la gestion des dynamiques urbaines.

Les usagers sont les responsables de la dynamique de la gestion du projet urbain, ainsi

qu’un outil de vérification de la pertinence de ce projet (leur acception ou bien leur refus du

projet), leur occupation et utilisation de l’espace changent selon qu’ils sont femmes ou

hommes, enfants ou vieux, habitués ou visiteurs, et leurs pratiques changent selon la nature

de l’espace conçu (l’aménagement implanté, le type de l’espace, etc.).(Sablet De(M), s.d.)

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

15 La notion d’usage s’est développée en sciences humaines dans un contexte très particulier : celui de la « résistance » à une lecture de l’insertion sociale des nouvelles technologies en termes de phénomène socio-économique et de rapports de pouvoir.

I.7.2Définition du concept « Usage » :

L’usage des espace et du lieu est une expression qui Inclure non seulement l’utilisation des espaces ou des bâtiments dans lesquels on doit opérée, mais également celles des espace en tant que totalité de côté pragmatique et fonctionnaliste, typique de notre époque

Ne voyant dans l’usage qu’une somme d’actions séparées. L’usage du lieu est donc un processus complexe qui ne saurait être réduit à un comportement physique ou à une expression sensorielle, à une expérience émotionnelle ou à une compréhension logique, sa structure comprenant toutes ces dimensions. L’usage du lieu est donc un processus complexe dont sa structure inclut les dimensions suivantes : comportement physique, expression sensorielle, expérience émotionnelle, compréhension logique de la réalité spatiale (le vécu).

La pratique par contre est l’ensemble des activités s’y déroulant qui définit la nature des espaces. C’est une utilisation naturelle et variée. Cela concerne les multiples usages ; déplacements, échanges sociaux, informatifs, ludiques ou de communication qui s’y développent.

I.7.3 Les type du concept « usage » dans les espaces publics urbains :

Le concept usage présente plusieurs types. D’une façon non exhaustive, on va distinguer deux types : comportement physique, expression sensorielle.

I.7.3.1 Les comportements physiques des usagers:

Le comportement est des réactions adoptées par une personne, dans son environnement et face à des situations données. Comportement est une réponse, une manière d’être et de réagir à un certain cadre physique simplifié. « Le comportement, toutefois n'est qu'un alphabet entre les autres; pas le plus portatif, ni le plus volubile ».(Jankélévitch, 1957)

Moles et Rohmer expliquent dans leur ouvrage « PSYCHOLOGIE DE L’ESPACE » que

la perception de l’environnement est le déterminant majeur du comportement individuel et

que les différentes formes de ces rapports entre l’homme et l’environnement constituent les

vrais atomes du comportement. Le comportement est donc un ensemble d’actions d’attitudes,

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

16 donc une manière d’agir. C’est aussi un ensemble de réactions, de conduites conscientes, et inconscientes vis à vis d’un espace, d’une situation, d’un événement….etc.

Le comportement il renvoie la pratique de l’espace à des appartenances sociales et culturelles : « La pratique est sous tendue par des habitus ou ensemble de dispositions qui sont propres à des formes de sociabilité qui elles-mêmes renvoient à des appartenances sociales, à cultures régionale ».(PANERAI.P , 1980)

La conception de l’espace livre des signe qui sont des facteurs responsables sur les modes de pratique de cet espace ; il distingue trois niveaux de l’espace (perçu, conçu et vécu) :

Espace perçu dont la pratique spatiale d'une société se découvre en déchiffrant son espace, c'est à dire l'ensemble de la réalité quotidienne : l'ensemble des pratiques ayant une certaine cohésion qui produit l’espace.

Il faut à cet égard remarquer que les significations transmises par La société, ou plutôt

par chaque collectivité, ne constituent qu’un des éléments du filtre à travers lequel le réel est

perçu.il y a, en effet, une relation dialectique permanente (fig.5 ) entre les lunettes ,sociales

et mentales adoptées à l’occasion d’un contact avec le monde extérieur et l’originalité du

sujet. L’ouvrage de R. Ledrut sur Le image l’espace perçu (Metton, 1974)

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

17

Figure 5 : L’espace perçu communicable d. observateur ou du chercheur Source: Alain Metton, 1974. Dans: L’Espace géographique. Paris: s.n. p. 229.

Espace conçu : l'espace conçu celui des urbanistes, des architectes, et des planificateurs.

Ces représentations sont liées aux rapports de production et à l'ordre qu'ils imposent, et donc à des connaissances, à des signes, à des codes (c'est l'ensemble des conventions auxquelles se réfèrent des partenaires lorsqu'ils veulent communiquer). C'est l'espace dominant qui s'impose aux individus.

Espace vécu : Plus la ville est vaste et moins ses habitants ont le sentiment d’être les membres d’une même cité. La notion d’appartenance au milieu urbain s’atrophie dans les grandes villes.

L’espace urbain vécu : correspond à l’espace habituel dans lequel se meuvent les

résidents, la conscience d’appartenir à une communauté est d’autant plus forte que les limites

sont clairement perceptibles ; autrement dit cette conscience est inversement proportionnelle

à l’ampleur du tissu urbain continu. La notion d’espace vécu varie également avec les

professions, le lieu de travail, l’âge, l’évolution du niveau de vie urbain continu. La notion

d’espace vécu varie également avec les professions, le lieu de travail, l’âge, l’évolution du

niveau de vie.(DEZERT.B, 1980)

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

18 I.7.2.2 Expression sensorielle

I.7.2.2.1 La perception de l'espace:

La perception est avant tout l'objet d'une expérience vécue: par définition, l'espace vécu est l'espace perçu; nous ne pouvons pas séparer le fait que l'individu vit, ou utilise, l'environnement avec la façon dont il le perçoit, la façon dont il croit. L'individu, dans son expérience, construit constamment des images de l'espace dans lequel il vit. Nous sommes toujours en vie dans un environnement, dans un espace donné, et c'est de l'expérience l'espace qui doit être abordé la question de la perception. C'est nécessaire avant revenir à différents niveaux d'espace de lecture.(TORTEL.Lin, s.d.)

I.7.2.2.2 La perception de l’espace urbain :

En parlant de perception spatiale, de la capacité de l'homme à expérimenter des sensations esthétiques dans l'univers urbain, il faut quelques précautions: un mécanisme psychologique délicat, cette perception n'est pas indépendante de l'individu. Chaque ville est, formellement, un ensemble de volumes solides, de bâtiments et de constructions; mais symétriquement, ce sont les vides et non les pleins, les espaces urbains et non les volumes construits, qui définissent les lieux et orientent nos perceptions.(BOFILL, R ET N. VÉRON, 1995)

Usager ou visiteur, le mécanisme de notre lecture est semblable. D’abord globalement, nous percevons un tableau complexe dans lequel nous commençons à sélectionner des éléments suivant qu’ils sont plus ou moins apparents. Nous cherchons les caractéristiques, les repères visibles ou lisibles. Nous mélangeons les éléments de la forme et du décor avec la vie qui se déroule sous nos yeux, avec le vécu. La lecture d’un espace urbain associe toujours étroitement l’observation et l’interprétation des divers aspects de la réalité perçue.(BERTRAND, M et Listowski, H, 1984)

La ville s’appréhende avant tout par le regard. Objet visuel d’abord, elle donne lieu à une

perception perpétuellement renouvelée. C’est par le contact sensible direct et constant que

nous la vivons quotidiennement, par ses odeurs, ses bruits, avant tout par la diversité de ses

espaces. En parcourant ses rues, ses cours, ses passages, nous nous mesurons en permanence

à elle, et le rapport que nous établissons avec ses constructions se modifie continûment au

CHAPITRE I : DE L'ESPACE PUBLIC EN GENERAL VERS L'ESPACE VERT EN PARTICULIER

19 rythme de nos pas. L’échange de sensations entre l’espace de la ville et les êtres qui l’habitent est la matière première de la vie urbaine.(BOFILL, R ET N. VÉRON, 1995)

I.8 CONCLUSION :

Nous pouvons dire que, l’espace urbain englobe tout mode d’occupation du sol liée à la

ville, ou à sa proximité, aussi bien que des espaces ouverts. L’espace public n’est pas un

espace de liaison entre les éléments bâtis de la ville ni un espace technique pour le passage

des différents réseaux ou un espace de déplacement, au contraire c’est le lieu d’appropriation

des différents groupes sociaux .Ce chapitre nous a permis de mettre le point sur les différents

aspects de l’espace publics : ses différentes définitions, ses caractéristiques, ses lectures, ses

types et ses composants afin de mieux appréhender leurs usagers. Les espaces publics

urbains sont des lieux privilégiés de la vie sociale des usagers.

CHAPITRE II : LES ESPACES VERTS

(NOTION ET CONCEPT) 20

CHAPITRE II : LES ESPACES VERTS (NOTION ET CONCEPT)

II.1 Introduction

Les espaces verts constituent une catégorie très importante parmi les espaces publics de la ville, et sont considérés comme des équipements urbains à part entière. Leurs formes et leurs emplacements tout comme leurs superficies diffèrent en fonction des besoins spécifiques auxquels ils répondent et de l'environnement urbain auquel ils sont intégrés. Ce sont des éléments de l'esthétique urbaine.

Au fil de ce chapitre, on va essayer de parler des différentes définitions et concepts relatifs aux espaces verts ainsi que l’historique et la genèse de ce concept à travers le temps, les composantes, les normes utilisées, également les typologies et les classifications de l’espace vert.

II.2 Notion et concept autour des espaces verts

La notion d’espaces verts est au cœur de ce travail. Pourtant, Il n'existe pas de définition officielle de ce terme.

II.2.1 Notion d’espace vert chez les scientifiques

Quelques scientifiques, botanistes ou naturalistes contemporains isolés se sont intéressés aux espaces verts dans la ville comme une alliance entre l’homme, le milieu qu’il produit, la faune et la flore, cet espace vert public était identifié par beaucoup de praticiens comme résultant de « l’idolâtrie verte ou de la verdolâtrie » selon le néologisme d’Alain Roger (1999)(Alain Roger, 1999)

Gilbert Dragon (1996) explicite le rôle du paysagiste comme interférant entre l’espace

vert et le grand public : « Si l’espace vert existe comme un concept, il est impossible de

l’atteindre dans la réalité sans le transformer en spectacle. Entre cet espace et nous

s’interpose au moins un regard, c’est à dire un principe d’organisation, la possibilité de

comprendre, de décrire et de représenter. L’art du jardin retrouve une certaine ambiguïté :

il faut décrire la représentation figurée comme si elle était nature et la nature comme si

elle était représentation figurée. Il faut que la surprise naisse d’un ordre prévisible à peine

perturbé, que l’émotion sensorielle vienne d’une éducation qu’on oublie.»(Dragon, Gilbert,

1996)

CHAPITRE II : LES ESPACES VERTS

(NOTION ET CONCEPT) 21

Le mot espace dans l’acception abstraite est étendue indéfinie. Mais Dans les applications usuelles, étendue limitée et ordinairement superficielle.

Le mot vert: qui est d’une couleur semblable à celle des feuilles, des arbres plantés...etc.

Il se dit aussi des arbres, des plantes qui ont encore quelque sève. Du bois qui n’a pas encore perdu son humidité naturelle depuis qu’il est coupé.(Anon., 1935)

Le terme « espace vert » est nouveau puisqu'il fut utilisé pour la première fois dans la loi d'orientation foncière française de 1967 (art: 1) qui définit comme une surface réservée aux parcs et aux jardins dans la zone urbaine. » (A.Plane, 1980)

II.2.2 Définition d’espace vert

Selon Petit Robert (2007) donne la définition suivante : « surface réservée aux jardins (arbres, gazons) ménagée entre les constructions, dans l’urbanisme moderne» .Cette définition n’est cependant pas suffisante car trop restrictive.(Anon., s.d.)

Selon Boillot : « les espaces verts apparaissent comme des surfaces de plein air privées ou publiques, semées ou plantées de végétaux n’ayant pas comme finalité première la production agricole, forestière ou industrielle, et qui réservent aux usagers toute sécurité les conditions optimales pour le délassement, le jeu et le sport »(Boureghda, A, 1998)

L'espace vert se définit par contraste avec le milieu urbain :

-Un espace de liberté qui s'oppose aux contraintes imposées par la ville : une circulation non entravée, espace de vagabondage et de flânerie.

-De grands espaces ouverts qui s'opposent à l'étroitesse des espaces fermés bâtis, une dimension naturelle liée au végétal qui contraste avec la dimension artificielle du milieu urbain : l'un semble vierge d'intervention humaine par opposition à l'autre dessiné et conçu par l'homme.(MERLIN. P ET CHOAY, 2000)

II.3 Historique d’espace vert II.3.1 Le jardin d’Eden

Le jardin remonte à la genèse avec l’apparition d’un premier homme (Adam) et sa

compagne (Ève) qui vivaient dans le jardin d’Eden. C’est un espace décrit comme un

magnifique jardin remplis des fleurs des fruits, d’oiseaux et de sources pures et

éternelles.(Boubaker, H, 2003)

CHAPITRE II : LES ESPACES VERTS

(NOTION ET CONCEPT) 22

II.3.2 Les jardins de l'antiquité

Les informations sur les jardins de cette époque sont issues de recherches archéologiques, de relatifs sculptés, de peintures murales, de textes parfois contradictoires.

(Jean-Luc Larcher ,Thierry Gelgon, 2006)

Les jardins de Babylone : l’existence de ces jardins remonte aux hauts jardins remontera la haute antiquité, ils sont inespérés de paradis perses, et considéré comme l’un des sept merveilles du monde, est rendue célèbre par ses jardins suspendus(Jean- Luc Larcher ,Thierry Gelgon, 2006) .Il sont composés de terrasses superposées en jardins ou des animaux vivaient en liberté, et des couches des terres végétales irriguées par des appareils hydrauliques.

Figure 6: Le jardin de Babylone Source : http://www.jardinsdebabylone.fr

Le jardin égyptien : ce jardin est un prototype de jardin régulier, placés à portée du Nil et relié au fleuve par un canal car ils sont agrémentés d’eau et de miroir. On y accède par une porte monumentale, pour trouver un espace divisé en carrés ou en rectangles par des allées bordées de palmiers.(Touam, B, N, 2004-2005) , les jardins sont créés pour les pharaons, les dignitaires du royaume, mais aussi pour les dieux.(Jean-Luc Larcher ,Thierry Gelgon, 2006)

Le jardin grec: ce jardin est caractérisé par un beau bois sacré planté d’arbre et

d’autres pour le plaisir d’objectif de l'esthétique en tourne le temple d’apollon.

CHAPITRE II : LES ESPACES VERTS

(NOTION ET CONCEPT) 23

Le jardin arabe : il porte l’image du paradis d’Allah. Les jardins aménagés dans d’Alhambra de grenade au 14eme siècle (Attilio, P,, 1990)

Ils caractérisent par :

- La couleur qui joue un rôle essentiel dans le jardin arabe

- L’eau représente l’âme du jardin arabe, elle est toujours présente et affecte les formes les plus varies ou les techniques les plus varies de l’hydrauliques admirable, des fontaines et bassins assurent non seulement l’ornement mais l’irrigation aussi.

- Les parfums sont un élément assez important pour les Musulmans. Et ils ont su choisir et grouper un nombre de plantes au parfum subtil dont les principales sont : jasmin, l’œillet, lésant, la bonne de nuit … Etc.(Attilio, P,, 1990)

Figure 7 : : Le jardin arabe de l’Alhambra en Espagne Source: jean-francois-valli.fr

Le jardin de Rome : à l’origine le jardin Romain était un simple protégé, le contact

avec la Grèce entraînable développement d’un nouvel art des jardins. Le jardin Romain

reposait sur un schéma commun, une zone rectangulaire entouré des murs et une allée

couverte et bordée de colonnes. Il était bordé d’arbustes suavement taillés et d’arbres à

feuilles persistantes (Jean-Luc Larcher ,Thierry Gelgon, 2006)

CHAPITRE II : LES ESPACES VERTS

(NOTION ET CONCEPT) 24

Figure 8 : Le jardin romain

Source :http://www.traversee-d-un-monde.com

II.3.3 Les jardins de la renaissance

Ce type de jardin possède des ensembles géométriques élaborés, assortis de motifs floraux composés sur des thèmes variés. Le jardin imite également le style romain. Il s’agrandit en utilisant des perspectives plus larges. La transformation véritable des jardins repose sur l’utilisation et la division mathématique des surfaces.(Touam, B, N, 2004-2005)

Figure 9 : Le jardin de la renaissance

Source : Gabrielle, V, Z, (1994). « Tous les jardins du monde ». Édition Découverte Gallimard Culture et Science.

CHAPITRE II : LES ESPACES VERTS

(NOTION ET CONCEPT) 25

II.3.4 Les jardins de la renaissance et de l''époque baroque

Comme les jardins à la Française, ils se caractérisent par la perspective centrale, la symétrie appliquait aux haies et aux arbres bordant le jardin, ainsi qu'aux avenues de verdure.

II.3.5 Le jardin contemporain et paysager

Cette notion a pris au son sens public au 19eme siècle ou cet espace devient le lieu de promenade, c’est un espace en principe gardé. Il devient en même temps un élément de la réorganisation de l’espace urbain qui peut ordonner la vie collective.(Touam, B, N, 2004- 2005)

Figure 10 : Le jardin contemporain

Source : http://www.Jardins contemporains - pierijardins.fr

II.3.6 Les jardins orientaux

Le jardin japonais: ce type de jardin est caractérisé par les pierres qu’on rencontre dans l’art des jardins, ainsi qui chemin en pierres qui sont en composante irrégulier pour permettre de traverser à pied secs les jours de pluies (Boureghda, A, 1998)dans ces jardins, l'ensemble harmonieusement composé, basé sur une philosophique et esthétique, inspiré à la méditation et à la sérénité (Jean-Luc Larcher ,Thierry Gelgon, 2006)

Le jardin chinois: La représentation de l’univers constitue un des fondamentaux de ce

type des jardins chinois. Les éléments les plus représentatifs de la terre : les montagnes, les

collines artificielles et les blocs de rochers de formes très originales sont intégrés dans ces

CHAPITRE II : LES ESPACES VERTS

(NOTION ET CONCEPT) 26

aménagements et symbolisent le squelette de la terre. Les cours d’eau représentent ses veines et ses artères.

Ces éléments construit apportent une richesse architecturale et sont placés à un endroit tel que l'effet recherché atteint son maximum.(Jean-Luc Larcher ,Thierry Gelgon, 2006)

Figure 11 : Le jardin japonais Source : http://www. japon-fr.com

II.4 Les fonctions des espaces verts

Les fonctions des espaces verts ont des relations avec le groupe d’habitations, l’unité de voisinage, le quartier, à la ville et même à la compagne environnante. Ces fonctions sont des :

- Fonction structurante, du développement urbain, à des échelles différentes :

- Fonction de protection contre la pollution et les nuisances urbaines et industrielles.

- Fonction de loisir de plein air.

- C’est un outil d’aménagement précieux : elle crée des espaces, sert de réducteur d’échelle entre des espace plat et des volumes importants, découpe l’espace en sous- espaces, sert de barrière ou d’élément de repérage à l’aide de beaux arbres, par exemple.

- Ses qualités esthétiques transcendent les rôles étriqués d’enjoliveur ou de cache-misère.

Elle apporte des couleurs et fourni des éléments dynamiques et paisibles (AMIRECHE Toufik, 2012)

II.5 Typologie des espaces verts :

Nous pouvons distinguer différents types d’espaces verts. La différence entre ces types

d’espaces verts réside à la base de certains critères comme :