• Aucun résultat trouvé

Les bryophytes aquatiques comme traceurs de la contamination métallique des eaux continentales : influence de différents paramètres sur l'accumulation des métaux et développement d'un module d'intégration de la micropollution (M.I.M.)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Les bryophytes aquatiques comme traceurs de la contamination métallique des eaux continentales : influence de différents paramètres sur l'accumulation des métaux et développement d'un module d'intégration de la micropollution (M.I.M.)"

Copied!
243
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: tel-01777095

https://hal.univ-lorraine.fr/tel-01777095

Submitted on 24 Apr 2018

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

contamination métallique des eaux continentales : influence de différents paramètres sur l’accumulation des

métaux et développement d’un module d’intégration de la micropollution (M.I.M.)

Bruno Claveri

To cite this version:

Bruno Claveri. Les bryophytes aquatiques comme traceurs de la contamination métallique des eaux continentales : influence de différents paramètres sur l’accumulation des métaux et développement d’un module d’intégration de la micropollution (M.I.M.). Toxicologie. Université Paul Verlaine - Metz, 1995. Français. �NNT : 1995METZ040S�. �tel-01777095�

(2)

AVERTISSEMENT

Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie.

Il est soumis à la propriété intellectuelle de l'auteur. Ceci implique une obligation de citation et de référencement lors de l’utilisation de ce document.

D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction illicite encourt une poursuite pénale.

Contact : ddoc-theses-contact@univ-lorraine.fr

LIENS

Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 122. 4

Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 335.2- L 335.10 http://www.cfcopies.com/V2/leg/leg_droi.php

http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/protection.htm

(3)

\sNn

Université de Metz LIFR Sci.FA

TtæsE

Présentée à I'Université de Metz en vue de I'obtention du grade de : DocrBUN DE LII.JNTVERSITE DE TVTNTZ

Mention . Sciences de la vie

Spécialité : Toxicologie de I'environnement par

Bmno CLAVERI

Titre

Centre de Recherches Ecologiques Equipe d'Ecotoxicologie

995o??s

Bssfa-

Professeur à I'Universite de Metz Professeur à I'Universiûe de Strasbourg Professzur à I'Universiæ du Québ€c à Trois-Rivières

Chef de projet au BRGM

Professeur à lUniversite de Metz Ingenieur à la Direction des Etudes et Recherches de EDF

Ingenieur à I'Ageirce de fEau Loire-Bretagrre

Directsur de Thèse Rapporteur

Rapporteur

Codirecteur de thèse E:raninateur

Examinateur Examinatzur

Les bryophytes aquatiques comme traceurs de la contam métallique des eaux continentales.

Influence de différents paramètres sur I'accumuhtion des métaux et développement d'un Module d'Integration de la Micropollution (M.tlU")

Soutenue le 5 decenrbre 1995 d€vant la corrmission d'oramen

Jean-Claude PIHAN Michèle TREMOLIERES Guy VAILLAI.{COIJRT Christophe MOLJVET Serge MULLER Didier.VAZELLE Xavier BOLJRRAIN

(4)

A I'issue de ce travail, effectué au Centre de Recherches Ecologiques de I'Universite de Metz, je tiens à remercier en premier lieu Monsieur le professeur J.C. PIHAN, directeur du Centre et de rna thèse et Monsieur C. MOLIVET, chef de projet au Bureau de Recherches Geologiques et Minières, codirecteur de la thèse.

J'adresse mes remerciements à Messieurs MIQUEL et GOSSE, chefs successifs du Departement Environnement à Electriciæ de France pour Ia confiance qu'ils m'ont accordee.

Je suis très sensible à I'honneur que me font Madame M. TREMOLIERES, professeur à I'Universiæ de Strasbourg et Monsieur G. VAILLAI.{COURT, professeur à I'Universiæ du Québec à Trois-Rivières e,n acceptant de juger ce travail.

Mes sinceres remerci€rn€nts à Monsieur S. MLJLLER, professeur à I'Universiæ de Metz, à Monsieur X. BOLJRRAIN, ingé,lrieur à I'Agence de I'Eau Loire-Bretagne pour avoir accepté de participer au jury

Je remercie égalemeirt Monsieur D.VAZELLE, ingé,nieur à EDF, pour sa collaboration aux travaux exposés et pour sa participation au jury.

Tous mes remerciemeirts à E. MORHAIN pour sa collaboration pennanent€ à I'ensemble des travaux.

Mes plus sinceres re,merciem€,trts à M. OLLIVIER pour son aide efficace, ses conseils et la correction du manuscrit, à P. \ryAGNER pour le travail de tenain et P. ROUSSELLE.

Mes plus vifs rernercieme,nts à M.N. BEAWAIS et A. MEYER pour leur aide precieuse eir histologie.

Merci à D. BEALjFILS. N. KLEINEN et M.C. MICI{EL.

Je remercie également les personnes de EDF qui ont collaboré aux expérie,nces, en particulier P. CIFFROY et V. MATHAIX.

D'une manière genérale, je tiens à remercier toutes les personnes que j ai re,lrcontrées, avec qui, mes rapports fureirt aussi divers qu'e,nrichissants.

(5)

,,,,.,., ,]'.,,,,,, . Ch&pitfe,: I:...:

"

Illi

fu alysC,,:;blbÏqgra.phiq

PAGES ::' , 17

Infroduction

I-1 LEs hIITAUX DINS L'ECOSYSTEME AQUATIQUE I-1-1 ORIGI'IE ET DISSEMINATION DANS I/. BIOSPHERE

I-l-2 DEVENII ET REpARTmoN DES METAUX DAI.IS LES ECOSYSTEMES AQUATIQUES CONTINENTAIX

I.I-3 IMPLICAÏON DE I.A SPECTATION DES METATX DANS L,EVALUATION DE I,A, CONTAMINATION DU MILIEU ET DE SES EFFETS SUR LES BIOCENOSES

I.2 LEs METHoDES D'EVALUI,TION DE LA CONTAMINATION METALLIQTIE I-2.I INTERET DE L'UTLISATION DES VARIABLES BIOLOGIQUES: NOTION D'INDICATEUR BIOLOGIQUE

T-2.2 LE MO N TTO RI NG B I OI,OG IO W I-2-3 LE MoNnoNNG CHIMIQW

I-24LAPI-ACE DES MOUSSESAQUATIQI.]ES AU SEIN DES METHODES D,EVALUATION DE I^A, CONTAMINATION DES ECOSYSTEMES

I.3 LES MOUSSES AQUATIQT]DS COMME TRACEI]RS DE LA MICROPOLLUTION METALLIQTIE

I.3.I BIOLOGIE DES BRYOPIIYTES AQUATTQUES EN GENERAL Systématique

Physiologie Ecologie

I-3.2 ...ET DE TtsspBcN RHYNCHOSTEGIUM NPARIOIDES EN PARTCI]LIER Structure et organisation de la plante

Physiologie de Ia plante Rép rti ti on gé o graphi que

I-3-3 ASSN,fl,ATION DES ELEMENTS NUTRITIFS PAR LES BRYOPHYTES Accumulation et locali sation extace llulaire de s é léments Accumulati on intrace llulai re de s é léments

Mouvement des élément au sein de I'organisme

25 25 27 27 28 29 30

z l

2 I

3 l 3 l

33

3 7

(6)

I-3 -4 ACCI.IMULATION PREFERENTIELLE DES ÙmTAIIX I-3 -5 PENETRATION INTRACELLI'LAIRE DES METAIIX

I-3-6 Cn.IETIQTIES D,AcCT]MULAT]oN ET DE RETARGAGE DES METATIX PAR LES BRYOPHYTES AQUATTQT]ES

I-3-7 FacrsLlRS DU MILIEU INFLITENcANT L'ACcr.rMLrLATIoN ET LE RELARGAGE DES METATIX

I-3-8 cHANP D,APPLIcATIoN DES MoUSSES AQUATTQUES coMlvm TRAcEURS DE I/.

CONTAMINATTON METALLIQUE

Les avantages des mousses aquatiques Les dffi rente s mé thodologi es

Les dffirentes applications faisant appel aux mousses aquatiques

Cfspitre IE

:;:j:ii]']ii]]::.::i:ij.;ijii]:i:i:]|L::::'''i;'1;;;...'..'1...,1''..'':::...l.i:.:.:::..::;:.:'l.'04 II-1 CHour DEs sITEs DE PRELEvEMENT

II-2 Cor,r,rcrE DEs oRGAI\rrsMEs

II.3 DIsPosITtr. DpERIMET{TAL DE IÂBoRAToIRE II-4 DTSpoSITIF E)pERIMENTAL /N ^sIrU

II-5 SUIvI DE LA PITYSIcG.cHIMIE DU MILIEU II-5-I pT{LqsoRAToIRE

Echantillonnage

Le s paramè tre s phys ico-chi mi que s Les anions et cations majeurs Les métaux

ll-5-2 rNSnu

Echantillonnage

Le s paramè tre s phys i co-chi mi que s Les anions et cations majeurs Les métatn

II-6 Stnvt DEs coNcENTRATIoNs EN METAIx DAI\Is LEs MoUssEs [.6- I EcHavrnLoNT.IAGE ET coNDmoNNEMENT

Echantillonnage

Lavage des mousses en laboratoire Séchage

II-6-2 PREPARATION DES EC}IANTILLONS EN vT,E DU DOSAGE Partie de la mousse utilisée pour le dosage des métaux Pesée

Minéralisation

40 4 L

43

45

48

53 55 5 7 5 8 59 59

60

6 l 6 l

63

(7)

Détermination du pourcentage de résidu Incertitudes sur la mesure

II-7 MESURE DE LrAcrrvrrE PHoToSYNTITETIQUE DES MoussEs II-7-I PRNCPE

II-7.2 DFPOSITIF DGERIMENTAL II-7-3 Mnsuns

TT-74 CALCT]L ET DGRESSION DES REST,LTATS

II-8 DNTNNM{ TTON DES CONCENTRATIONS METALLIQT]ES DANS LES MATIERES ENSUSPENSION

II-9 TECm{IQUES ET PREPARATIONS POUR LTOBSERVATION IIIICROSCOPIQUE II-9.I PPJPARATIONS DES COT'PES

Fimtion

Déshydratation

Imprégnation e t inclusion

II-9-2 OBSERVATIONS TOPOGRAPHIQUES II-9.3 OBSERVATIONS HISTOCHIMQUES

Che illl ,, ' ' ,r .'.,'

Effet de la températurc de lleau sur laccumulation du cuivre et ,..' "1,;.'',.,;',Ihisifiitàtiôn,.Uà;;;Cffi1i[ûil.iil#J" ffi

III.I INTRODUCTION

III-2 PROTOCOLE EXPERIMENTAL III.2 - I DISPOS.rIF DGERIMENTAL

Modif cati ons de s uni té s expé ri me ntale s Régulation du PH

Régulation de la température de I'eau III.2-2 PROTOCOI-E DPERIMENTAL

C ondi ti ons d' exposition de s mous s e s Fréquence de prélèvement et de mesure

Prélèvement pour la mesure de l'activité photosynthétique Statistiques

III-3 RESULTATS

Condinons d'exposifion des mousses

Cinétiques d'accumulation et de relargage du cuiwe

69 69 69 69 7 l

7 l 72 72

73 73

75 77 77

78

79

(8)

UI-s CoNcLUSIoN

Influence du Égime d'écoulement dæ eaux sur I'accumr'lation

des méfàùx...ifl- hynchiO Sïn:mi,:.tipariaiÊtlæ-,'.,.,,,-,...'...,, ....;,..,.,;.:,

IV-I INTRoDUCTIoN

IV-2 ETUoE EN II\BoRAToIRE IV-2- I PRolocors DpERIMENTAL

Di s posi tif expé ri me nta I

Conditions d'exposi tion des mous ses Fréquence d'échantillonnage et de mesure Statistiques

N-2-2 Rssut,rars

C ondi ti ons d' exposi ti on de s mous se s Cinétiques d'accumulation de Cr, Cu et Zn Cinétiques de relargage de Cr, Cu et Zn IV-3 ETTJDE IN SITI]

IV-3- I PRoTocoLE DGERIMENTAL site d'étude

Di s posi tif expé ri me ntal

Fréquence d'échantillonnage et de mesure Statistiques

IV-3-2 RBsurtats

C ondi ti ons d' expo si ti on

Concentrations en Cr, Cu et Zn dans les mousses transplantées selon le régime d'écoulement des eaux

Concentrations en métaux dans les mousses autochtones en fonction du régime d'écoulement des eaux

Comparaison des concentrations en métaux entre les mousses autochtones et le s mous s e s trans planté e s

IV-4 Drscussron IV-S coxclusroN

' . . . .

Approche des mécanismesdfaccumulation du cuivre par Rhynchostegiu m riparioides. Localisation cellulaire du métal

V-l INTRoDUcTIoN

85

87 88 88

90

97 97

98

t07 Lt2

l l 5

(9)

V-2-I INIRODUCTION

V -2.2 MATERIELS ET METHODES Les paramètres testés

Préparation des solutions de désorption P ro to c o le expé ri me ntal

F-xpre s si on des résultats V.2.3 RESI]LTATS ET DISCUSSION

Choix du traitement oPtimum

Si gnifi cation de l'information recuei llie

V-3 LocAI rsATroN ET QUANTTFICATIoN DEs DTTTERENTES xrAcrroNs METALLIQUES ACCI]MI]LEES PAR LES MOUSSES AQUATIQI]ES

V.3-I PROTOCOLE DGERIMENTAL Déroulement de l'expérience Di s po s i tif expé ri menta I

Condi ti ons d' exposi ti on de s mous s es Fréquence d'échantillonnoge et de mesure

Prélùtement pour I'énde de la répartition des métaux Mesure de l'activité photosynthétique

Fré qu enc e de pr él ève me nt pou r l' ob s e ruati on mi c ro s c opi que Statistiques

V-3.2 RùSULTATS

Conditions d' exposition des mous ses

Evolution de la répartition du caivre accumulé par les mousses Evoluti on de I' activi té photosynthé tique

V.3-3 STRUCTTJRE PARIETALE DUNE CELLI.JLE DE BRYOPTTTTE V-34 LOCALISATION ET REPARTMON DU CI.[\IRE DA}IS I.A PIA].ITE

V-3-5 DrscussloN V-3-6 CottctustoN

Chapitre V,I:

rt7

1 1 8

r25

t29 129

t 3 t

t37 140 r47 149

Optimisation de ta méthode des bryophytes aquatiques pour l'évaluation de la micropollution métalliqu" ';: :

VI-l II\ITRODUCIION

VI.2 DTVNT,OPPEMENT D'I]N MODELE MATIIEMATIQIIE DECRIVANT LES RELATIONS D'ECHANGES A L'INTERFACE EAU.BRYOPIIYTES

VI-2.I TIDOREDUMODELE

Vl-2-2 DerERù/mIATIoN DES coNSTANTES cINETTQUES

r52

t52 154 1 5 l

(10)

Expérience de laboratoire

Principe de calcul des constantes k1 , kt et kz Calcul des constantes cinétiques

VI-3 DEyELoPPEMENT D'UN MoDTTLE E)pERIMENTAL

VI-3-l lvrRooucnou

Vl-3-2 PRtr{cPE 16l

VI-3-3 CARAcrERrsrrer.JES TECHMeUES 16l

L'alimentation en eau Le décanteur

Le bac d'immersion L'alimentation électrique Le coffre de protection

YI-4 Evlr,ulrIoNDE LA col{TArvrrNATroN METALLTeUE DE Rr.rETs rNDUsrRrErs 165

VI4.I INTRODUCTION 165

VI4-2 PRoTocoLEDpERIMENIAL 167

Sites et stations d'étude

Suivi des concentrations métalliques dans l'eau

Suivi des concentrations métalliques dans les mousses C onditions d'uti li s ati on du module expéri mental

Suiw de la physico-chimie du milieu

Suivi des concentrations en métaux dans les matières en suspension Statistiques

VI4.3 RESULTATS 169

Physico-chimie des rejets

Concentrations en métal total et dissous dans les rejets

Concentrations en métatn dans les mousses aquatiques transplantées Concentrations métalliques dans les matières en suspension centrifugées VT44 INFoRMATIoNS REcI.]EILLIES PAR L,INTERMEDIAIRE DU MoDTJLE

DGERIMENTAL I73

C onditions d'uti li sation du module C ondi ti ons d'exposi ti on de s mous s e s Rendement de décantation

Concentrations en métaux dans l'eau

Concentrations en métaux dans les mousses

Concentrations métalliques dans les matières en suspension décantées

VI4-5 Appt tcenoN DU MoDELE IdATHEÀdATrer.JE Arrx DoNNEES RECrrErLLrEs 177 Défi ni ti on d' une s traté gi e d' ë chanti llonnage

Application du modèle mothématique et de la stratégie d'échantillonnage

VI-5 D6cussroN 183

Les bryophytes aquatiques et les matières en suspension comme ffaceurs complémentaires de la pollution par les métaux

Utilisation du module expérimental en parallèle avec Ia méthode des transferts

Utilisation du modè le mathématique

1 5 9 1 5 9

(11)

VII-I PNOPOSITION D'UI{ SCHEMA DE PRINCIPE DECRIVANT T,'ICCUMTIT,I,TION ET LE REI,ARGAGE DES METATIX PAR LES BRYOPI{YTES AQUATIQTIES

VII-I-2 PRessNrenolr

VII.I.2 LES PODNS NON ECI.AIRCIS

VII-2INTERETS ET LIMITES DE T,'EITOLOT DE LA METHODE DES TRANSFERTS VII-2-I ItvpoRraxcE DES cARAcrERrsrIQltES PHYSIQ{JES ET cHIMQUES DE LA STATION DE TRA}{SFERT

VII-2-2 Avavracrs ETINCON\IENIENTS NT TtsTvPT,OI DE LA TdETTIODE DES TRANSFERTS

VII-3 INTERETS ET LIIIIITTS ACTIJEI.I-F,S OT L'.IPPI.IC.ITIONDU MODELE MATIIEMATIQUE ET DE T.'TUPT.OT NU MODTILE EXPERIMENTAL

Conclusim

Référéû*es:ibibliogrâphi4û€3 Amre

1 9 1 1 9 1 196 t97

197

201

202

207 2tl 223

(12)
(13)

PAGES Figure 1-1: Voies par lesquelles les polluants sont transportés vers le milieu aquatique

en zone urbanisee (Adapæ de Berhendt et Boehme (1992) in Rautengarterq 1993). 22 Figure 1-2: Contribution des sources naturelles géochimiques et des sources d'origine anthropique à la contamination des sédiments du Rhin (D'après Fôrstner, 1980). 22 Figure L-3: Principaux types de pyramides des concerûrations selon le transfert des polluants dans la chaîne trophique (Dbprès Ramade, I992r. 24 Figure 1-4: Schéma genéral des modalités d'action d'un polluant sur un écosysûeme

(Adapté de Ramade, 1992\. 24

Figure 1-5a: Présentation de l'espece Rhynchostegium riparioides. A: Rameau sur lequel a poussé plusizurs brins qui permet de distinguer I'imbrication des feuilles disposées de façon hélicoiidale autour de l'a>re ; B: Différentes morphologies de I'espece observees in situ (Adapæ de Devanæry, 1987). C: Vue longiûrdinale d'une feuille constituee d'une couche unicellulaire permettânt de voir les chloroplasûes par

ûlarsparelrc€. 34

Figure 1-5b: Présentation de I'espece Rhynchostegium riparioides. D: Coupe transversale d'un rameau montant I'arrangerne,nt des feuilles autour de la tige (x 160) ;

Faisceau de rhizoiildes ; F: Coupe transversale (x 5000) de fzuille (l cm = 2 pm). 35 Figure 1.6: Contributions relatives de I'adsorption et de I'absorption d'un élément

(D'après Beaugelin-Selller et al,I995). 42

Figure l-7: Evolution theorique des metaux dans les mousses pendant la phase d'exposition au metal et en absence de métal dans le milieu d'exposition. 42 Figure l-8: Concentrations en Cu, Cd et Pb dans l'espece Rhynchostegium riparioides en fonction de la teneur d'exposition dans le milieu (Adapte de Claveri et al, 1994 et Mouvet, 1984a) et en Zn dans I'espece Cinclidotus donubicas (Adapæ de Empairç

1977). 44

Figure 1-9: Relation entre les concentrations d'exposition en Cu dans l'eau et les çantites de métal accumulé par les mousses après (o) 24, (o) 72 et (a) 168 heures

d'exposition. 46

Figure 1-10: Relation entre les quantiæs de metal relargué par les mousses après (o) 72 et (o\ 240 heures dans un milieu exempt de metal et les concentrations préalables en

Cu dans I'eau. 46

Figure 2-1: Evolution saisonnière des concæ,ntrations e,n metaux dans des mousses autochtones provenant du siæ de Commercy. Les concentrations sorÉ exprimées en pourcentage de la concentration mæ<imale observee. O conespond au pourcentage representant la concentration de réference (Mouve! 1986). Iæ pourceirtage représentant la concentration de référe,nce pour le Cd est & 120 "/". 54

(14)

Figure 2-2: Schéma de principe d'une unité experimentale. A: Arrivee d'eau de distribution; B: Cartouche filtrante; C: Cartouche de charbon actif; D: Eau déchloree;

E: Bac inærmediaire; F: Pompe péristaltique à débit reglable; G: Réservoir de mélange;

H: Pompe centrifuge d'homogénéisation; I: Crepine de restitution; J: Pompes péristalûques multicanaux; K: Apport d'EDTA; L: Apport de solutions métalliques; M:

Prélèvement d'eau en continu; N: Bac PVC (18 litres). Les flêches représentent le sens d'écoulement de I'eau.

Figure 2-3: Evolution de I'erreur due aux sédiments en fonction du pourcentage de residu (D'après Cardinal, 1992).

Figure 2-4: Coefficient de variation (7o) sur la determination des teneurs en métaux dans diftrents echantillons de mousses analysés par plusieurs laboratoires. Traiæment

l: variation int€rlaboratoire (14 laboratoires) sur des échantillons fournis lavés et broyes; traitemert 2: variatton inærlaboratoire (14 laboratoires) sur des échantillons fournis lavés, broyés et minéralisés; trait€ment 3: variation interlaboratoire (12 laboratoires) sur un échantillon brut de Platyhypnidium riparioides; traitffrcNrt 4:

variation intralaboratoire (12 laboratoires) sur I'echantillon du traitement 3 (D'apres Agence de IEau, 1994).

Figure 2-5: Cellule de mesure de la photosynthèse. A: chambre noire; B: eau thermostatee (7, 17 ou 29 "C); C: source lumineuse; D: cellule de mesure etanche

remplie d'eau reconstituee; E: électrode de pH; F: purge d'air en exces; G: agitaæur magnetique; H: barreau aimante.

Figure 3-1: Schéma de I'unite expérimentale à 7 oC. A: Pompe peristaltique pour I'apport d'eau de distribution; B: Charbon actif; C: Systeme de refroidissemeNrt de I'eau;

D: Réservoirs de mélange; E: Pompe péristaltique pour I'apport d'EDTA; F: Pompe centrifuge dhomogénéisation du milieu; G: Rqgulateur de pH; H: Electrode de pH; I:

Pompes peristaltiques contrôlees par le régulateur de pH pour la distribution d'acid€ et de base; J: Pompe péristaltique pour I'apport de cuiwe; K: Trop-plein. Pour les unites expérimentales à 17 ea 29 "C,le système de refroidisseme,nt de I'eau est runplaé par des résistances thermostatæs inmrergees dans chacun des bacs.

Figure 3-2: Cinçtiques d'accumulation et de relargage du Cu par les mousses immergees à 7 , 17 et 29 "C. Iæs barres verticales représenteirt I'ecart-type (n = 3).

Figure 3-3: Assimilation de COzpar Rhyrrchostegtum riparioides selon la température de I'eau dans les bacs ternoin (A) et contamines par le cuiwe (B). Iæs barres verticales représentent l'écart-type (n = 3).

Figure 4-l: Cinetiques d'accumulation du chrome par Rhynchostegium riparioides immergees dans les unités expérimentales dont le débit est de 2 (bac A), 0.5 (bac B) et 0.I I min-' Oac C). Iæs barres verticales re,prése,nte,nt l'écart-type (n = 3).

Figure 4-2: Cinetiques d'accumulation du cuiwe par Rhynchostegium nparioides immergees dans les unit€s expérimentales dont le débit est de 2 (bac A), 0.5 (bac B) et 0.I I min-t Oac C). Les barres verticales représentent l'écart-type (n = 3).

Figure ,t-3: Cinétiques d'accumulation du nnc par Rhynchostegium riparioides immergees dans les unites expérimentales dont le débit est de 2 (bac A), 0.5 (bac B) et 0.1 I min-' (bac C). Les barres verticales représenteirt l'écart-type (n = 3).

Figure 4-4: Localisation des stations d'étude sur l'Andlau.

56

66

68

70

76

80

82

92

92

94 96

(15)

Figure 4-5: Evolution du débit de I'Andlau au limnigraphe de Andlau entre le 22 jutua et le 12 juillet 1994 (Source: SEMA DIREN Alsace).

Figure 4-$: Evolution de la vitesse du courant aux stations 3 G-) et 4 (-) entre le 22 juin et le 12 juillet 1994.

Figure 4-7: Evolution des concentrations en chrome dans I'eau aux stations 2 et 4 durant la période d'exposition des mousses.

Figure 44: Evolution des concentrations en chrome dans les mousses immergees aux stations 2,3 et4. Les barres verticales représenteirt I'ecart-type (n = 3).

Figure 4-9: Evolution des concentrations en cuiwe dans I'eau aux stations 2 et 4 durant la période d'exposition des mousses.

Figure 4-10: Evolution des concentrations en cuiwe dans les mousses immergees aux stations 2,3 et4. Les barres verticales représentent I'ecart-type (n = 3)'

Figure 4-11: Evolution des conc€rfrations e,n zinc dans I'eau aux stations 2 * 4 dwart la période d'exposition des mousses.

Figure 4-12: Evolution des concentrations en zinc dans les mousses immergees aux stations 2,3 et4. Les barres verticales représente,nt I'ecart-type (n = 3).

Figure 4-13: Concentrations en Cr, Cu et Zn dans les mousses autochtones et transplantées collectees aux stations 1,2 et 4 le premier et dernier jour de I'expérience.

Les barres verticales représentent l'écart-type (n =3).

Figure 4-14: Evolution saisonnière des concentrations en Cu dans les mousses

"uto"htones provenant du siæ de Commercy en parallèle avoc l'évolution du débit mensuel de la Meuse (Limnigraphe de Saint Mihiel). (-) représente la concentration de réference pour le Cu (19 pg g'' p.s.).

Figure 5-1: Mise en évid€nce du Cu par impact laser (LAMMS) sur des coupes d'àchantillons de Rlrynchostegium ripariàides exposées à 340 pg L-r de Cu pendant 168 heures.

Figure 5-2: Protocole suM pour chaque traitement de desorpton envisagé.

Figure 5-3: Représentation graphique des trois fractions identifiees lors des différents traitements.

Figure 5-4: Contribution des 3 fractions metalliçes évaluées selon diftrents traitements exprimees en pourcentage de la concelrtration totale en Cu dét€rminee dans

I'echantillon peu conaminé (PC).

Figure 5-5: Contribution des 3 fractions maalliçes évaluees selon diftre,lrts truiæ."nt" exprimees en pourc€ntage de la concænnation totale en Cu déterminee dans I'echantillon corfaminé (FC).

Figure 5{: Contribution en pourcentage de la concentration initiale en Cu dons les tnousses des 4 trempages successifs des echantillons peu et foræment conAmines dans les solutions sans et avec EDTA du traitsn€Nrt F.

t02 104

104 100

1 0 0

102

t06 t06

108

1 1 0

l l 6 t20

r24

124

128 122

(16)

Figure 5-7: Evolution des concentrations moyennes en cuiwe dans les mousses immergees dans le bac témoin pendant 35 jours ef dans le bac contaminé par 188 pg L-t de Cu purdant les 2l premiers jours de I'immersion. Læs barres verticales représentent l'écart-type (n =3).

Figure 5-8: Evolution de la contribution des 3 fractions métalliques exprimees en pg g-l et en pourcentage de la quantiæ totale de Cu déterminee dans l'échantillon immergé pendant 35 jours dans le bac témoin.

Figure 5-9: Evolution de la contribution des 3 fractions métalliques exprimees en pg g-t et en pourcentage de la quantité totale de Cu determinée dans I'echantillon exposé au métal pendant 2l jours.

Figure 5-10: Evolution des concentrations moyennes en cuiwe dans les mousses immergees dans le bac témoin peirdant 2l joun et dans le bac contaminé par 188 pg L-t de Cu pendant les 7 premiers jours de I'immersion. Læs barres verticales représentent I'ecart-t1pe (n =3).

Figure 5-11: Evolution de la contribution des 3 fractions métalliçes exprimees en pg g-' et en pourceirtage de la quantité totale'de Cu determinee dans l'échantillon immerge

pendant 2l jours dans le bac témoin. 138

Figure 5-12: Evolution de la contribution des 3 fractions métalliques exprimæs en pg g-' et en pourcentage de la quantite totale de Cu déûerminee dans I'echantillon exposé au métal pendant 7 jours.

Figure 5-13: Evolution de I'activité photosynthetique des lots de mousses immergés pendant 35 jours dans les bacs æmoin et contaminé. Iæs barres verticales représentent l'écart-type (n = 3).

Figure 5-14: Evolution de l'activite photosynthetique des lots de mousses immerçs pendant 2l jours dans les bacs temoin et contaminé. Les barres verticales représentent I'ecart-type (n = 3).

Figure 5-15: Révélation au rouge de ruthénium de la composition chimique majeure de la paroi cellulaire sur une coupe de tige (A; x a00) et de feuille (B ; x 1000) de Rhyncho s te gi um ri pari oide s .

Figure 5-16: tlltrastmcture de Rhynchostegtum riparioides. Coupe tansversale de feuille (A; 20000 ), de tige (B; 20000) et visualisation des espaces intercellulaires (meats) dans la tige (C; 10000) ( trait = I pm).

Figure 5-17: Coupe transversale d'un rarne:il traité à I'acide rubéanique. Læ cuiwe se révèle par des grains noirâtres, (A) x 400 ; (B) x 1000.

Figure 5-18: Attache d'une feuille sur un rameau de Rhynchostegium riparioides séché en microscopie électronique à balayage (surFace analysee pour I'image X).

Figure 5-19: Images X représentant la repartition de deux éléments caractéristiques, le cuiwe et I'aluminium, dans le volume analysé représenûe à la figure 5-18.

Figure 6-1: Evolution theorique des concerÉrations en métaux dans les mousses lors d'une phase d'exposition au métal suivi d'une phase de relargage.

136 132

134

134

1 3 8

1 3 9

1 3 9

r4l

r47

148

1 5 6 143

145

(17)

Figure 6-2: Cinetiques d'accumulation du Cu par Rhynchostegium riparioides selon la

concentration d'exposition. Les barres verticales représenteirt I'ecart-type (n =3). 158 Figure 6-3: Cinetiques de relargage du Cu par Rhynchostegium riparioides selon la

concentration préalable d'exposition. Les barres verticales representent l'écart-type (n :

3). 158

Figure 6-4: Pourcentage de résidu en fonction de la vitesse du courant des stations dans

lesquelles les mousses ont eté transplantees pendant 9 jours. 162 Figure G5: Schéma du module expérimental. O: arrivee d'eau; 9:décanæur lamellaire;

0: bac d'immersion; C):fenêtre; ô: débitnetre; 0: pompe péristaltique; e: pompe centrifuge d'homogénéisation; @:trop-plein; O: lames; O: grillage. l@

Figure 66: Module expérimental. Vue d'ensemble et détail du nouveau décanteur

(version 1995) constitué de lames et d'une structure en nid d'abeilles. L66 Figure 6-7: Repartition du cuivre présent dans les rejets de Cattenonr" Dampierre et

Nogent enûe les formes particulaires et dissouûes. 178

Figure G8: Repartition du zinc présent dans les rejets de Cattenonq Dampierre et

Nogent e,ntre les formes particulaires et dissoutes. 178

Figure G9: Evolution des concentrations en Cu dans les mousses immergees dans le module et les rejets. [æs conceirtrations decriæs pour Nogent doivent être multipliees

par 10. 180

Figure 6-10: Evolution des concentrations en Cu dans les mousses immergees dans le

module et les rejets. 181

Figure 6-11: Facæurs de pollution (concentration métallique observee dans le support analytique / conce,ntration de réference) calculés pour les mousses et les matières en

suspension collectees dans les rejeæ et le module dans chacun des 3 sites d'étude. 186 Figure 7-l: Schéma decrivant les difrére,ntes étapes de I'accumulation d'un métal par les

bryophyæs aquatiques. C- represente la concentration d'erposition e,n métal dans le milieu qui se decompose en fraction disponible (C,,à et non disponible (C.,,). C" est la concentration de métal accumulable regroupant C6a, una partie de C.n qui dwient disponible par le contact avec le pH" de I'eirvironnement cellulaire différent du pH^ du

milieu environnant. C, est la fraction métallique presenûe sous forme de precipiæ. 192

Tableau 1-1: Contribution des apports anthropiques à la mobilisation des metaux dans la biosphère. Deux estimations sont données pour I'apport des sources anttropiques (D'apres Phillips et Rainbow, 1993).

Tableau 1-2: Moyennes et lCsgoz" du nombre de ûouffes de rhizoides par grappe de l0 mmeaux de Fontinales immergées dans des conditions hydrodynamiques et à des æmperatures (temp.; oC) diftrentes (D'après Glime, 1980).

23

36

(18)

Tableau 1-3: Chimie de 105 sites où a eté prélevee I'espèce Rhynchostegium riparioides (D'après Wehr et Whitton, 1986).

Tableau L-4:- Exemples de valeurs extrêmes de concentrations en métaux dans les mousses (pgg'p.s.) prélevees lors de travaux in situ.

Tableau 1-5: Facteurs de pollution maximum (FP : concentration observee / concentration de référence) dans les bryophyæs et les sediments du bassin Rhône- Mediterranee (D'apres André et Lascombe, 1987).

Tableau 1-6: Concentrations de réference standard pour les metaux dans les mousses aquatiques (D'après Mouvet, 1986).

Tableau 1-7: Grille de qualiæ basee sur le dosage des métaux dans les mousses aquatiques (D'après Mouvet, 1986).

Tableau 2-1: Valeurs guides ou minimales en métaux rencontrees dans les mousses aquatiques non soumises à des pollutions anthropiques.

Tableau 2-2: Limites de détection des métaux dans I'eau selon le mode d'utilisation du SAA.

Tableau 2-3: Limites de detection des métaux dosés en flamme (SAA) dans les minéralisats de mousses selon le protocole appliqué, laboratoire ou terrain.

Tableau 3-1: Valeurs des températures, du pH et des conceirtrations en Cu dans I'eau (moyenne + écart-typ€) dans les bacs æmoins et contarninés de chaque unité expérimentale.

Tableau T2: CaraûÉristiques physico+himiques (moyenne + ecart-type du milieu d'exposition (n =l l).

Tableau 4-l: Cxacréristiques physico-chimiques du milieu d'exposition. Toutes les valzurs sont eir mg L-t sauf la température ('C) st le pH (n = l2).

Tableau 42: Concentrations d'exposition (moyenne + ecart-type ; pg L-t) en Cr, Cu et Zn durant la phase d'exposition (n = 9).

Tableau 4-3: Diftrences entre les concentrations en métaux (Cr, Cu, Zn) dans les mousses en début (CË IE g-t) et en fin de relargage (Cz, FE g1). Nombre de jour (J;

jour) au bout desquels 50 %o de la fraction désorbee IC, - Czl est relarguee.

Tableau 4-4: Classernent des echantillons (pour les codes, voir texte) selon les concentraûons métalliques observées après l0 jours de relargage (test de comparaison multiple de Tukey, p = 0.05).

Tableau 45: Caracteristiques physico-chimiques (moyurne + écart-type; n = 6) des stations etudiees.

Tableau 4-6: Concentrations (moyenne + écart-type; n = 5) en anions et cations (mg L- r) à I'amont (station l) et à I'aval du village de Andlau (stations 2,3 et 4).

3 8

40

48

5 0

5 1

) f

60 65

8 l

83

90 9 l

95

97

99

99

(19)

Tableau 4-7: Concentrations moyennes + écart-type (pg L-t; n :20) en métaux totaux et dissous aux stations 2 et 4 (Minimum / Marimum).

Tableau 4-8: Facteurs de pollution (FP) calculés à partir des concentrations en métaux dans les mousses transplantees collectees après 20 jours d'exposition dans les stations 2, 3 e t 4 .

Tableau 5-1: Caractéristiques des diftrents traitements testés. Chaque traitement est

doublé par un second diffërent par la concentration e,n désorbant égale à 0 mM L-'. I 19 Tableau $.2: Différences entre les concentrations en poassium désorbees des mousses

par les traitements avec ou sans EDTA. 126

Tableau $.3: Caractéristiques physico-chimiques du milieu d'exposition (n = l5). 133 Tableau 6-1: Principales caracæristiques physico-chimiques du milieu d'exposition. 159 Tableau 6-2: Valeurs des constantes cinétiques pour chacune des 4 cin*içes

d'accumulation. Corrélation (r) entre les conce,ntrations d'orposition en cuiwe durant la

phase d'exposition et les valeurs des constantes cinetiçes. 159 Tableau 6-3: Principales caractéristiques physic+chimiques (moyennes + écart-type ; n

= l0) des eaux de Cattenonr, Dampierre et Nogent. 169

Tableau 6-4: Concentrations d'exposition (moyenne + ecart-type) en métal total et

dissous (FgLt, n = l0) dans les trois rejets (Minimum / Marimum'1 170 Tableau 6-5: Concentrations en Cu et Zn dans les mousses transplantees (pg g-t p.s.)

pendant 240 heures dans les rejets des 3 centrales. l7l Tableau 66:Teneurs métalliques des matières e,îr susp€nsion (MES) echantillonnees

dans les 3 rejsts. 172

Tableau 6-7: Principales caractéristiques physico-chimiques des eaux de rejet de

Cattenonr" Dampierre et Nqgent echantillonnees dans le bac d'immersion (n = l0). 174 Tableau G8: Pourcentage d'abatteme,nt des matières eir suspe,nsion dans le decanteur

du module experimental (en 7"). 174

Tableau 6-9: Différences e,ntre les conce,ntrations moyennes en métal (n = l0) déterminees dans les échantillons provenant du module et ceux prov€nant directement

des rejets. 175

Tableau G10: Tenzurs métalliques des matières en suspension (MES) echantillonnees

dans le module après l0 jours de décantation. I77

Tebleeu G11: Diftrences entre les concertrations en Cu dissous observees dans les rejets de Catûenom (l1.8 + 2.7 pgl. t) et de Dampierre (55.0 + 4.1 pg Ut) et les valeurs correspondantes calculées (Cu

"",".; pg L-t), obtenues en appliquant les ? simulations. 179 Tableau 6-12: Application à diftre,ntes expériences de la straûegie d'echantillonnage

choisie pour le calcul des concentrations en Cu dans I'eau (pg L-t). 182 l 0 l

l l l

(20)

Tableau 6-13: Concentrations de réference (pg g-') et facteurs limites de pollution pour les mousses et le sediment (Source: Agence de I'Eau).

Tableau 6-14: Conce,ntrations e,n Cu et Zn dans le même lot de mousses ayant subi diftrents protocoles de lavage.

Tableau 7-l: Concentrations en métaux (tg g-') dans I'hepatique autochbne Pellia epiphylla et la mousse transplantée Hygrohypnum ochraceum dprns 3 cours d'eau de pH différent dans le massif vosgien.

t 8 4 t87

199

(21)

Les problèmes de pollution engendrés par le bouleversement des cycles géochimiques et le développement industriel sont aujourd'hui, pour la plupart, connus et identifiés. De part la circulation et les flux d'éléments dans la biosphère, les émissions de polluants, qu'elles soient solides, liquides ou gazeuses ont souvent comme milieu récepteur final le milieu aquatique, sujet à une forte pression anthropique. Les métaux, éléments constitutifs du tableau périodique sont employes dans une large gamme de procédés industriels et sont omniprésents dans notre vie quotidienne. Notre civilisation genérant des masses considérables de déchets, il résulte une large dissémination de ces élernents dans la biosphère. Si tous ces élernents sont naturels, leur presence au sein des écosystèmes aquatiques I'est beaucoup moins lorsque, aux apports géochimiques, s'ajoutent les sources d'origine anthropique. De part lzur proprieté à s'accumuler dans un grand nombre d'organismes et surtout à se concentrer au fur à et mesure que l'on progresse dans la pyramide biologiçe, les métaux, qui pour certains sont des oligoéléments, deviennent alors indésirables, voire toxiques. Cette toxicite s'exprime souvent, du fait de leur capacité à se concentrer dans la chaîne trophique, pour de très faibles concentrations dans I'eau, d'où le terme de micropollution parfois donné à ce type de nuisance.

La particularite des métaux à exercer des effets néfrstes sur la biocénose à de très fribles doses rend difficile I'estimation fiable de la contamination du milieu et de ses consfuuences sur les organismes vivants. Le dweloppernent des méthodes analytiques, toujours plus perfonnantes, a permis d'affiner les limiæs de detectioq d'identifier et de quantifier certaines formes chimiques du métal dans I'eau, y compris des formes potentiellement toxiques. Cependanq la démarche strictement anatytique ne peut intégrer deux phenomenes de première importance. Le premier est la grande variabilité spatiale et temporelle du niveau de contamination du milieu rendant difficile une estimation représe,lrtative de la situation reelle. Læ second decoule de la proprieté des métaux à s'accumuler au sein de la chaîne trophique, propriéte qu'il est difficile de prendre en compte par une simple approche analytique.

C'est ainsi que ce sont développees des méthodes basees sur la determination des teneurs en métaux directernent dans les organismes. Le premier avantâge d'une telle approche est de mesurer directement sur la biocenose la resultante d'une contamination de l'écosysûeme. Le

(22)

second est de pouvoir sélectionner certains organismes qui présentent une très forte capacité d'accumulation, facilitant ainsi la mise en évidence d'une contamination du milieu, aussi faible soit elle. D'autres méthodes faisant appel à des organismes sensibles à ce type de pollution ont aussi permis, non pas de quantifier le niveau d'une contamination métallique, mais d'en évaluer les effets toxiques.

Parmi les organismes employés pour la mise en évidence d'une contaminatiorq les bryophytes aquatiques, végétaux présents dans la majorité des cours d'eau, sont largement utilisees depuis le début des annees 1980. A I'origine, cette méthode s'inspire de l'emploi de bryophyes terrestres pour détecter les retombees atnosphériques d'éléments radioactifs.

Transposé au milieu aquatiçe, l'emploi des mousses aquatiques comme support analytique s'est avéré une méthode efficace donnant à la fois une indication fiable du niveau de contamination métallique du milieu dans lequel elles sont immergees et une évaluation de la fraction du métal présent dans l'eau potentiellement accumulable dans la chaîne trophique. Les nombreuses recherches consacrees à cet indicateur de pollution ont abouti en 1986 à l'élaboration d'une méthodologie, mise au point par C. Mouvet au Laboratoire d'Ecologie de I'Universiæ de Metz (actuellement CRELIM) avec I'appui des Agences de I'Eau, permettânt de classer les cours d'eau selon une grille de qualité traduisant le niveau de pollution métallique.

Depuis 19EE, Electricite de France (EDF) s'interesse à cetûe méthode pour la caractérisation et l'évaluation des rejets métalliques et radioactifs imputables aux centres de production nucléaire. tæ Departement Environnement de la Direction des Etudes et Recherches de EDF (EDF-DER) a donc développé un programme de recherche sur plusieurs annees. L'objectif est le suivi et l'évaluation des rejets métalliques et radioactifs des centrales nucléaires, et leur contribution à la contamination du milieu récepteur. Ce programme est basé en partie sur l'emploi des mousses aquatiques comme traceur de la contamination métallique. La partie concernant les radioeléments a éte confiee au Commissariat à I'Energie Atomique (CEA) de Cadarache et a fait l'objet d'une these (Beaugelin-Seiller, 1994). La partie portant sur la méthodologie et les méûaux àit I'objet de cette these. Elle a éæ menee au Centre de Recherches Ecologiques, Universite de Metz (CRELJM) en collaboration avec le Uepartement Gjeochimie du Bureau de Recherches Geologiques et Minières d'Orleans (BRGM) et le Département Environnement de EDF-DER à Chatou.

Le premier objectif de ce travail est d'adapter la méthode mise au point en 1986 aux spécificites et aux contraintes liees au contexte particulier des rejets d'eaux échauftes d'une centrale nucleaire. Ceux-ci se caracterisent par des températures inhabituelles pour les mousses

(23)

aquatiques et par des regimes d'écoulement très diftrents d'un site à l'autre. Or l'incidence de ces deux paramètres sur l'ampleur des phénomènes d'accumulation des métaux par ces organismes n'a jamais eté étudiee.

Le deuxième objectif est de mieux comprendre les mécanismes d'accumulation des métaux par ces organismes. En effet, si la résultante d'une exposition de I'organisme à un métal est aujourd'hui bien connue, les principes qui gouvernent les cinetiques d'accumulation et de relargage des métaux par les mousses le sont, eux, beaucoup moins. Une meilleure compréhension de ces phenomènes consiste alors à subdiviser la quantite globale de métal accumulee en différentes fractions, à suivre lzur évolution quantitative dans le temps et à etudier la repartition du métal accumulé dans la plante.

Le troisiàne objectif est d'optimiser une méthode qui, jusqu'à présent, ne donne qu'une interprétation qualitative basee sur une grille de qualite, et d'aboutir à une description quantitative des relations d'échanges des métaux e,ntre le milieu et la mousse. Le lien, souvent observé au laboratoire mais aussi in .titu, entre le niveau de contamination métallique du milieu et les concentrations determinees dans les mousses mérite que soit tentee la mise en relation quantitative de ces deux facteurs. Ainsi, une meilleure connaissanco des mécanismes d'accumulation doit permettre de mieux decrire les relations d'échanges de métaux à l'interhce eau-bryophyæs. Il s'agit aussi d'identifier et, dans la mesure du possible, quantifier la contribution de facteurs physrques et chimiques du milieu à I'ampleur des phénomènes d'accumulation. Ces frct€urs, sujets à d'évenfuelles variations dans le milieu peuvent affecter de façon significative la relation quantitative qui relie les concentrations métalliques dans le milieu st celles dans les mousses aquatiques. Ainsi, le demier objectif consiste à mettre au point un support, utilisable in situ, permettânt de placer les mousses dans un environnement physique contrôlé st d'intervenir, en les régulant, sur les frct€urs du milieu susceptibles d'affecter I'accumulation des métaux par ces organismes.

(24)
(25)

I-l LBs METAUX DANs I'ncosvsrEME AQUATIQUE

I-I-I ORIGITIE ET DISSEMINATION DANS I-A BIOSPIMRE

L'interve,lrtion humaine sur les cycles geochimiques modifie la distribution des éléments et leur abondance dans les trois compartiments air, sol et eau. Aux sources naturelles que sont l'érosion des roches et des sols et les émissions volcaniques se sont ajoutees I'extraction minière, l'utilisation des combustibles fossiles et I'emploi industriel des métaux. L'accelération des cycles geochimiques a provoqué non seulement une augmentation des te,neurs e,n métaux dsns lia biosphère mais aussi la dissémination de ces éléments du fait de la multitude des applications techniques dans lesquels ils intervie,nnent (métallurgie, élecfionique, industrie plastique, chimie

des polymères, chimie des pesticides et des colorants). Ainsi le cuiwe, qui entre dans la composition d'au moins 160 minéraux, est présent naturelleme,lrt dans les sols à une conce,lrtration moyenne de 20 mg kg't a dans les eaux de surface à des concentrations inférieures à l0 pg L'1.

Ces concentrations peuve,lrt être multipliees par un facteur 100 ou 1000 lorsque I'ecosystème est soumis à une pression anthropique (Demayo et a1.,1982).

Ce constat effectué pour le cuiwe peut être généralisé aux autres métaux lorsque I'on compiye les estimations des apports respectifs des émissions naturelles et anthropiques (Tableau

l-1). læs émissions de métaux, naturelles ou d'origine anthropique, qu'elles soient de nature solide, liquide ou gazeuse, se retrouvent souv€trt dans I'ecosystème aquatique, suivant ainsi principalement le cycle de I'eau. Les émissions atnosphériques de métaux se déposent au sol par I'inærmediaire des precipitations ou des d€pôts secs. On peut ainsi observer des teneurs elr métaux anormalement élevees dans des régions non industrielles (Markert et Weckert, 1989;

Foster et a1.,1991; Van Daale,n, l99l; Steinnes et al.,1994), parfiois très éloignees des zones urbanisees comme le sont les zones arctiques (Savarino et al., 1994). [,a très large dissémination des métaux à partir de zones d'émissions qui peuve,nt être tès localisees est illusbee par les études portant sur le suivi dans la biosphère de radioeléments émis dans I'aûnosphère (Steinnes et Njasta{ 1993; Gerdol et a1.,1994). Outre les rejets directs dans le milieu aquatique, l'érosion et le lessivage des sols, contaminés ou norL contribuent aussi à la présence des métaux dans le milieu aquatique. On peut ainsi arriver à des situations où les boues issues du traiæmelrt des eaux

Références

Documents relatifs

La Figure 4 montre également la conductivité thermique calculée en fonction des proportions de perlite et de ferrite, à l’aide de trois lois de mélange : les lois de

Selon les espèces, les gamétanges mâles et femelles sont portés par le même individu (monoécie) ou par des individus différents (dioécie), mais dans ce

La détermination de la quantité de certains de ces solutés peut fournir des renseignements sur l’âge des eaux souterraines, c'est-à- dire sur leur temps de transfert

Alors que, les individus de la station (S2) ont tendance à accumuler des teneurs élevées en Ni dans la partie aérienne, et en Ca, Cu dans les deux compartiments de la plante,

Les plantes flottantes libres (Eichhornia crassipes, Pistia stratiotes), les plantes à feuilles flottantes (Nymphaea lotus, Polygonum senegalense) ainsi que des plan-

des milieux aquatiques : surveillance in situ des contaminants dans les tissus d’organismes (sélectionnés pour leur caractère bio-accumula- teur) ; utilisation de biomarqueurs

Les concentrations en Pb dans les mousses sont d'autant plus importantes que le cours d'eau est acidifié (figure 2c) et sont le reflet des concentrations moyennes dans l'eau (r =

- Relation entre la composition des effluents liquides de la centrale de Nogent-sur-Seine et la contamination radioactive des mousses prélevées à 2 km en aval du point de