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Etude de la biodiversité entomologique dans deux milieux différents ( naturel - agricole) dans la région de Jijel

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Academic year: 2021

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(1)

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irLJI ~I_, <)WI ~I o.Jlj.J

Ministère de !'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

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q ;• 1 ; ~::iJ. 1 _ U · versité Med-Seddik Benyahia - Jijel

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Faculté des sciences de la nature et de la vie Département des Sciences de

l'Environnement et Sciences Agronomiques

Mémoire de fin d'étude

En vue de l'obtention du diplôme: Master Académique en Option : Phytopharmacie et gestion des agrosystèmes

Thème r".

Etude de la biodiversité entomologique dans deux milieux différents (naturel- agricole) dans la région de Jijel

1/ - . .

C.t

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BOUDJERDA NASRINE REKAIK F ATilIA

Jurv de soutenance :

Président : M. KISSERLI O.

Examinateur : M. AZIL A.

Promotrice : Mme. DERDOUKH W.

Session: Juin 2016 Numéro d'ordre:

Laboratoire :11 1

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:Nous aaressons nos remerciements

à

notre promotrice consuCtante

(:Mme 'Derâouk.fi) your ses précieux conseifs, ses encouragements, sa

yatience, sa compréhension et sa 9enti{{esse yendant fe suivi tfe ce

travai' et nous

{a

remercions é9afement :M.

~oucfiare6

et :Mme 'Donia,

âans fe yarc nationa{ âe 'Taza, et fes frères

L.'A.~..'A'D..'A

your nos aitfer

au sein âe travail

:Nos âerniers remerciements et ce ne sont yas fes moinâres, vont

à

tous

ceux qui ont yarticipé âe près ou âe foin âe ce travail

Nasrine + :fatifia

(3)

SOMMAIRE

(4)

Sommaire

Remerciement ... .i

Sommaire ... .ii

Liste des figures ... vii

Liste des tableaux ... ix

Introduction ... 2

Chapitre 1: Présentation de la région d'étude 1 .1 - Localisation géographique de la région d'étude ... 5

1 .2. - Facteurs abiotiques de la région d'étude ... 5

1.2.1. - Facteurs édaphiques ... 5

1.2.1.1. - Données géologiques ... 5

1.2.1.2. - Données pédologiques ... 6

1.2.2. - Facteurs climatiques ... 7

1.2.2.1. -Températures ... 7

1.2.2.2. - Pluviométrie ... 7

1.2.2.3. - Vent ... 8

1.2.2.4. - Synthèses climatique ... 8

1.2.2.4.1. - Diagramme Ombrothermique de Gaussen ... 8

1.2.2.4.2. - Climagramme Pluviothermique d'Emberger ... 9

1.3. - Facteurs biotiques de la région de Jijel. ... 9

1.3.1. - Données bibliographique sur la flore ... 9

1.3.2. - Données bibliographique sur la faune ... 12

Chapitre II -Matériel et méthodes 2.1. - Le choix des stations d'étude ... 14

2.1.1. - Stations d'Ouled Salah ... 14

2.1.1.1. - Station sous serre ... 14

2.1.1.2. - Station plein champ ... 14

2.1.2. - Station de parc national de Taza ... 15

2.2. - Méthodes appliquées sur le terrain ... 17

2.2.1. - Emploi de la méthode des pots Barber ... 17

2.2.1.1 - Description de la méthode des pots Barber. ... .17

(5)

2.2.1.2. - Avantage de la méthode des pièges enterrés ... 18

2.2.1.3. - Inconvénients de la méthode des pièges enterrés ... 18

2.2.2. - Emploi de la méthode du Filet fauchoir ... 19

2.2.2.1 - Description de la méthode du Filet fauchoir ... 19

2.2.2.2. - Avantages du Filet fauchoir ... 20

2.2.2.3 - Inconvénients du Filet fauchoir ... 20

2.2.3. - Emploi de la méthode de capture à main ... 20

2.2.3.1. - Description de la méthode de capture a main ... 20

2.2.3.2. - Avantages de la capture à main ... 21

2.2.3.3. - Inconvénients de la capture à main ... 21

2.3. -Méthodes utilisées au laboratoire ... 21

2.4. - Exploitations des résultats par les indices écologiques ... 22

2.4.1. - Qualité d'échantillonnage ... 22

2.4.2. - Exploitation des résultats par les indices écologiques ... 22

2.4.2.1. - Indices écologiques de composition ... 22

2.4.2.1.1 - Richesses totales des espèces ... 22

2.4.2.1.2. - Richesses moyennes des espèces ... 23

2.4.2.1.3. - Abondances relatives ... 23

2.4.2.1.4 - Fréquence d'occurrence et constance ... 23

2.4.2.2. - Indices écologiques de structure ... 24

2.4.2.2.1 - Emploi de l'indice de diversité de Shannon-Weaver ... 24

2.4.2.2.2 - Emploi de l'indice d'équitabilité E ... 24

2.4.2.3 - Analyses de similitude (Indice de JACCARD) ... 24

Chapitre ID -Résultats sur la biodiversité entomologique de la région de Jijel 3.1. - Inventaire des espèces d'invertébrés capturées dans les pots Barber dans les différentes stations d'étude ... 27

3.2. - Exploitation des résultats sur obtenus au niveau de la station à Ouled Salah ... 29

3 .2.1. - Par la technique des Pots Barber ... 3 0 3.2.1.1.- Qualité de l'échantillonnage des espèces piégées dans les stations d'étude ... 30

3.2.1.2.- Exploitation des résultats par les indices écologiques ... 30

3.2.1.2.1.- Exploitation des résultats par les indices écologiques de composition ... 30

iii

(6)

Sommaire

3.2.1.2.1.1. - Richesse moyenne et totale des espèces capturées ... 31

3 .2.1.2.1.2. - Abondances relatives des espèces capturées dans les pots Barber ... 31

3.2.1.2.1.3. - Fréquences d'occurrence et constance des espèces capturées dans les pots Barber à Ouled Salah ... 37

3.2.1.2.2.- Exploitation des résultats par les indices écologiques de structure ... 39

3 .2.1.2.2.1. - L'indice de diversité de Shannon -W eaver H' ... .3 9 3 .2.1.2.2.2. -Indice d' équitabilité ... .39

3.2.1.2.3.- Exploitation des résultats par l'indice de Jaccard ... 39

3.2.2. -Par la technique du Filet fauchoir ... .40

3.2.2.1. - Inventaire des espèces d'invertébrés capturées dans filet fauchoir dans les différentes stations d'étude ... 40

3.2.2.2. - Qualité de l'échantillonnage des espèces capturées par le filet fauchoir à Ouled Salah ..... 43

3.2.2.3. - Exploitation des résultats par les indices écologiques ... .44

3.2.2.3.1. - Exploitation des résultats par les indices écologique de composition ... .44

3.2.2.3.1.l. - Richesse totale et moyenne des espèces capturées ... .44

3.2.2.3.1.2. - Abondance relatives des espèces capturées par le filet Fauchoir ... .44

3.2.2.3.1.3. - Fréquence d'occurrence et constance des espèces capturées par filet fauchoir ... 50

3.2.2.3.2. - Exploitation des résultats par les indices écologique de structure ... 52

3.2.2.3.2.1.- Indice de la diversité de Shannon-Weaver H' ... 52

3.2.2.3.2.2.- L'indice d'équitabilité ... 52

3.2.2.3.3. -Emploi de l'indice de Jaccard ... 53

3.2.3. - Par la capture directe à main .... 53

3.3. - Exploitation des résultats sur les espèces capturées à Taza .............. 54

3.3.1.-Par la technique des Pots Barber ... 54

3.3.1.1.- Inventaire des espèces capturées dans les pots Barber à Taza ... 55

3.3.1.2.- Exploitation des résultats sur les espèces capturées dans les pots Barber ... 55

3.3.1.2.1.- Qualité de l'échantillonnage des espèces piégées à Taza ... 55

3.3.1.2.2.- Exploitation des résultats par les indices écologiques ... 55

(7)

3.3.1.2.2.1.1.- Richesse moyenne et totale des espèces capturées ... 56

3.3.1.2.2.1.2.- Abondances relatives des espèce capturée dans les pots Barber à Taza en 2016 ... 56

3.3.1.2.2.1.3.- Fréquence d'occurrence et constance des espèces capturées à Taza ... 60

3.3.1.2.2.2.- Emploi des indices écologiques de structure ... 61

3.3.1.2.2.2.1.-L'indice de diversité de Shannon-Weaver ... 61

3.3.1.2.2.2.2.- Indice de l'équirépartition ... 62

3.3.2. -Par la technique du Filet fauchoir ... 62

3.3.2.1.- Inventaire des espèces capturées dans le filet fauchoir à Taza ... 62

3.3.2.2.- Exploitation des résultats sur les espèces capturées dans les pots Barber ... 63

3.3.2.2.1. - Qualité de l'échantillonnage des espèces piégées à Taza ... 63

3.3.2.2.2. - Exploitation des résultats par les indices écologiques ... 63

3.3.2.2.2.1. -Traitement des résultats par les indices écologiques de composition ... 63

3.3.2.2.2.1.1. -Richesse moyenne et totale ... 63

3.3.2.2.2.1.2. -Abondances relatives des espèces capturées par le filet fauchoir ... 64

3.3.2.2.2.1.3. -Fréquences d'occurrence et la constance ... 67

3.3.2.2.2.2. - Emploi des indices écologiques de structure ... 68

3.3.2.2.2.2.1. -Indice de la diversité de Shannon-Weaver H' ... 68

3.3.2.2.2.2.2. - L'indice d'équitabilité ... 69

3.3.3. -Par la technique de la capture à main ... 69

Chapitre IV -Discussions sur la biodiversité entomologique des stations d'Ouled Salah et Taza 4 .1. - Discussions sur les espèces capturées dans les pots Barber à Ouled Salah et à Taza ... 72

4.1.1. -Liste des espèces capturées dans les pots enterrés à Ouled Salah et Taza ... 72

4 .1.2. - Résultats exploités par la qualité d'échantillonnage ... 72

4 .1.3. - Résultats exploités par les indices écologiques ... 73

4.1.3.1. -Indices de composition ... 73

4.1.3.1.1. -Richesse totale et moyenne ... 73

4 .1.3 .1.2. - Abondances relatives ... 7 4 4.1.3.2. -Indices de structure ... 74 4 .1.3 .2.1. - Diversité de Shannon - Weaver ... 7 4 4 .1.3 .2.2. - Equirépartition ... 7 5

V

(8)

Sommaire

4.1.3.3. - Indice de similarité ... 75

4.2. - Discussions sur les espèces capturées dans le Filet fauchoir à Ouled Salah et à Taza .. 75

4.2.1. - Liste des espèces capturées dans le filet fauchoir à Ouled Salah et à Taza ....... 75

4.2.2. - Résultats exploités par la qualité d'échantillonnage ... 76

4.2.3. -Résultats exploités par les indices écologiques ... 76

4.2.3.1. -Indices de composition ... 76

4 .2.3 .1.1. - Richesse totale et moyenne .... 7 6 4.2.3.1.2. -Abondances relatives ... 77

4.2.3.2. - Indices de structure ... 77

4.2.3.2.1.-Indices de la diversité de Shannon- Weaver ... 77

4.2.3.2.2. -Indice de l'équirépartition ... 78

4.2.3.3. - Indice de similarité ... 78

4.3. - Discussions sur les espèces capturées à main à Ouled Salah et à Taza ... 78

Conclusion générale et perspective ........ 81

Références bibliographique ... 83 Résumé

(9)

Liste des figures

Figure 1 -Situation géographique de Jijel ... 6

Figure 2 - Diagramme Ombrothermique de la région du Jijel en 2015 ... 10

Figure 3 - Position de région d'étude dans le Climagramme d'Emberger ... 11

Figure 4 -Station sous serre Ouled Salah ... 15

Figure 5 - Station plein champ Ouled Salah ... 16

Figure 6- Station du Parc national de Taza ... 16

Figure 7 - La méthode de pots Barber ... 18

Figure 8 - La méthode de Filet fauchoir ... 19

Figure 9 -Capture à main ... 21

Figure 10 - Abondances relatives des espèces dans sous serre d'oulad Salah ... .34

Figure 11 -Abondances relatives des espèces capturées dans les pots Barber en mars 2016 à sous serre d'ouled Salah ... .34

Figure 12 -Abondances relatives des espèces capturées dans les pots Barber en avril 2016 à sous serre d'ouled Salah ... 35

Figure 13 - Abondances relatives des espèces capturées dans les pots Barber en février 2016à plain champ d'ouled Salah ... 35

Figure 14 -Abondances relatives des espèces capturées dans les pots Barber en mars 2016 à plain champ d'ouled Salah ... 36

Figure 15 -Abondances relatives des espèces capturées dans les pots Barber en avril 2016 à plain champ d'ouled Salah ... .36

Figure 16 -Abondances relatives des espèces capturées dans le filet fauchoir en février 2016 à sous serre d'ouled Salah ... .47

Figure 17 -Abondances relatives des espèces capturées dans le filet fauchoir en mars 2016 à sous serre d'ouled Salah ... 47

Figure 18 -Abondances relatives des espèces capturées dans le filet fauchoir en avril 2016 à sous serre d'oulad Salah ...... .48

Figure 19 -Abondances relatives des espèces capturées dans le filet fauchoir en février 2016 à plein champ d'oulad Salah ..... 48

Figure 20 - Abondances relatives des espèces capturées dans le filet fauchoir en mars 2016 à plein champ d'ouled Salah ... .49

Figure 21 -Abondances relatives des espèces capturées dans le filet fauchoir en avril 2016 à plein champ d'ouled Salah ... .49

vii

(10)

List des tableaux

Liste des tableaux

Tableau 1-Températures minima, maxima et moyennes de la région d'étude 2015 ... 7 Tableau 2 -Précipitations mensuelles en (mm) notées dans la région d'étude 2015 ... 8

Tableau 3 - Effectifs et abondances relatives des espèces capturées dans les trois stations par la méthode des pots Barber ... 27 Tableau 4-Qualité d'échantillonnage des espèces capturées dans les pots Barber dans les

stations agricoles en 2016 ... .30 Tableau 5- Richesse totale et moyenne des espèces piégées dans les pots enterrés à Ouled

Salah ... 31 Tableau 6 - Effectifs et abondances relatives des espèces capturées à Ouled Salah par la

technique des pots pièges ... 32 Tableau 7- Fréquences d'occurrence des insectes capturés grâce aux pots Barber à Ouled

Salah ... 37 Tableau 8 - Effectifs et valeurs de la diversité et de l' équirépartition des espèces capturées

dans les pots Barber à Ouled Salah ... .39 Tableau 9- Similitude entre les espèces d'insecte capturées dans les stations sous serre et

Taza ... 40 Tableau 10 - Effectifs et abondances relatives des espèces capturées dans les trois stations

par la méthode de Filet fauchoir ... .40 Tableau 11- valeur de la qualité d'échantillonnage des espèces capturées par Filet fauchoir

dans les Stations sous serre et plein champ ... .43 Tableau 12- Richesses totales et moyennes des espèces d'insectes capturées grâce au Filet

fauchoir dans les deux stations ... .44 Tableau13 - Effectifs et abondance relative des espèces capturées dans les stations sous serre et plein champ par la technique de Filet fauchoir ... .45 Tableau 14- Fréquences d'occurrence des espèces d'insectes capturées à Ouled Salah dans le

Filet fauchoir ... 50 Tableau 15- Effectifs et valeurs de la diversité et de l'équirépartition des espèces capturées

dans le Filet fauchoir à Ouled Salah ... 52 Tableau 16- Similitude entre les espèces d'insectes capturées dans le filet fauchoir à Taza

et la station sous serre d'Ouled Salah ... 53 Tableau 17- Présence/Absence des espèces capturées à main à Ouled Salah en 2016 ... 53 Tableau 18 - Qualité d'échantillonnage des espèces piégées dans les pots Barber à Taza

(11)

Tableau 19 - Richesses totales et moyennes d'insectes piégés à Taza en 2016 ... 56 Tableau 20 -Effectifs et abondances relatives des espèces d'insectes capturées à Taza ...... 56 Tableau 21- Fréquences d'occurrence et la constance des espèces d'insectes capturées grâce

aux pots Barber dans la station de Taza en 2016 ............ 60 Tableau 22 - Effectifs et valeurs de la diversité et de l'équirépartition des espèces capturées

dans les pots Barber ... 62

Tableau 23 -Qualité d'échantillonnage des espèces piégées dans le Filet fauchoir à Taza en 2016 ... 63 Tableau 24 - Richesse totale et moyenne des espèces capturées dans la station de Taza ... 64 Tableau 25 -Abondances relatives des espèces d'Insecta capturées à Taza durant les trois

mois d'échantillonnage ........... 64 Tableau 26 -Fréquences d'occurrence des espèces d'insectes capturées dans le Filet fauchoir dans la station de Taza ... 67

Tableau 27 -Diversité de Shannon-Weaver et équitabilité des espèces capturées par la technique du Filet fauchoir .............. 68 Tableau 28-Liste des espèces capturées à Taza durant les trois mois d'échantillonnage .... 69

X

(12)

INTRODUCTION

(13)

Introduction

Les insectes ou les hexapodes représentent le groupe le plus important du règne animal, tant par leur quantité, que par leur diversité en espèce (BENDANIA, 2013).Nous pouvons trouver par exemple, des insectes phytophages, décomposeurs, pollinisateurs, prédateurs, parasites ou vecteurs d'organismes pathogènes ( BENIA, 2010).

Les insectes forment ainsi plus de deux tiers de toutes les espèces animales vivants sur la terre (BREURE-SCHEFFER, 1989). De ce fait, la connaissance de l'entomofaune nous permettra, tout en respectant un certain seuil, de mieux lutter contre quelques ravageurs qui posent de nombreux problèmes à l'économie du monde entier par leur nocivité (KARA et OUOUHIDA, 2013).

Plusieurs travaux ont été réalisé sur l' entomofaune de part le monde tels que ceux de HAUTIER et al. (2003) sur l'évaluation de la biodiversité de l'entomofaune circulante au sein d'associations culturales au Nord Bénin. ESSAKHI et al. (2014) qui ont travaillé sur les Orthoptères du Moyen Atlas Marocain. Plus loin au Québec, il est à signaler le travail de CHAMPAGNE (2003) sur l'évaluation de la diversité entomologique au sol et effet de la modification de la gestion des végétaux sur les insectes le long d'emprises autoroutières de trois milieux différents (agricole, forestier et périurbain).

En Algérie, plusieurs études sur l'entomofaune ont été réalisées. Il faut rappeler celles de SA Y AH (1988) dans le parc national de Djurdjura (Tikajda) et LO UN A CI (2011) sur la biodiversité des Diptères d'intêt médico-vétérinaire prés du marais de Réghaia. Pas loin de cette région, il est à citer le travail de MOUSSA (2005) à Staoueli sur l'inventaire de l'entomofaune sur cultures maraichères sous serre à l'Institut Technique des Cultures

Maraichères est industrielles (I.T.C.M.n. Au sud, AGAOUD (2000) a étudie l'entomofaune à Djanet.

De même OUDJIANE et al. (2014) sur biodiversité des inventaires entomologiques dans la région de Tigzirt.

En particulier dans la région de Jijel, il est à mentionner les travaux de MOULAÏ et AISSAT (2010) sur la biodiversité entomologique des milieux insulaires de même ceux de ROUIBAH et DOUMANDil (2013) sur les peuplements d'Orthoptères dans le Parc National de Taza.

C'est dans le cadre de compléter ces recherches dans cette région, que nous avons jugé utile d'étudier la biodiversité entomologique dans différents milieux naturel et agricole. Ce document renferme quatre chapitres. Le premier est consacré à la présentation et à la caractérisation de la zone d'étude du point de vue géographique, géologique, climatique et édaphique. Le second renferme les méthodes de piégeage et de récolte des insectes, le

2

(14)

Introduction

matériel utilisé et les différentes méthodes employées pour l'exploitation des résultats. Le troisième chapitre est réservé aux résultats obtenus et exploités par les différents indices qui sont discutés dans le chapitre dernier. Une conclusion clôture ce travail avec des perspectives.

(15)

Chapitre 1: Présentation de la région d'étude

Dans ce chapitre, la situation géographique de la région de Jijel est présentée avec leurs données biotiques et abiotiques.

1.1- Localisation géographique de la région d'étude

La région de Jijel fait partie du Sahel littoral de l'Algérie (Fig. 1 ) .. Elle est située au Nord-est entre les latitudes 36° 10 et 36° 50 Nord et les longitudes 5° 25 et 6° 30 Est (BOUDJEDJOU, 2010). Elle est limitée au Nord par la mer Méditerranée, au Sud par la wilaya de Mila, au Sud - Est par la wilaya de Constantine et au Sud - Ouest par la wilaya de Sétif. La wilaya de Skikda délimite la partie Est, tandis que celle de Bejaia borde la partie Ouest (BOUDJEDJOU, 2010).

1.2. - Facteurs abiotiques de la région d'étude

Dans ce qui va suivre, les facteurs édaphiques et climatiques sont développés.

1.2.1. - Facteurs édaphiques

Les facteurs édaphiques pris en considération dans cette partie sont d'ordre géologique et pédologique.

1.2.1.1. - Données géologiques

La région de Jijel se trouve dans la zone dite les massifs métamorphiques kabyles faisant partie des zones hydrogéologiques des montagnes plissées du littoral méditerranéen (BOUCENNA, 2009). Elle appartient au domaine de la petite Kabylie qui présente trois massifs anciens: Les Babors, le massif de Collo et le massif de l'Edough avec leurs couvertures plissées d'âge Mésozoïque et Cénozoïque (BOUCENNA, 2009). La majeure partie de la petite Kabylie est formée par des roches cristallophylliennes, avec une couverture sédimentaire formée de grés et de dépôts plus récents, l'ensemble et traversé par des filons éruptifs (BOUCENNA, 2009). Du point de vue géologique, la région de Jijel a fait l'objet de plusieurs études géologiques, Ces études montrent l'existence de deux types de terrains, l'un sédimentaire et l'autre métamorphique (BOUCENNA, 2009).

5

(16)

Chapitre I : Présentation de la région de Jijel

Echelle:

0 1

10 20Km

Fig. 1 : Situation géographique de Jijel (Google earth, 2016)

1.2.1.2. - Données pédologiques

Le sol constitue une composante fondamentale dans l'étude des écosystèmes. Il présente le point de rencontre entre le monde minéral et le monde du vivant. Il constitue en fait, le siège d'interactions physico-chimiques dont les produits finaux sont les sels minéraux qui sont vitaux pour la biocénose (DUCHAUFOUR, 1977).

Le sol est plus ou moins développé suivant la nature de la roche mère, la topographie du lieu et les caractères du climat: parmi ces derniers l'eau joue un rôle prédominant (BELOUAHEM-ABED, 2012). Selon les données de la conservation des forêts (C.F. J., 2015), les sols sont généralement des sols bruns forestiers, pierreux, profonds et secs, reposant essentiellement sur des grès et des

(17)

1.2.2. - Facteurs climatiques

Le climat joue un rôle fondamental dans la distribution et la vie des êtres vivants .les données des températures, des précipitations et les vents sont emegistrées dans le paragraphe suivant.

1.2.2.1. - Températures

La température représente un facteur limitant de toute première importance car elle contrôle l'ensemble des phénomènes métabolique et conditionne de ce fait la répartition de la totalité des espèces et des communautés d'êtres vivants dans la biosphère (RAMADE, 2003). La grande majorité des êtres vivants ne peuvent subsister que dans un intervalle de température compris entre 0 et 50°C, les exceptions se rencontrent surtout dans le milieu aquatique (DAJOZ, 2006). Les données de températures mensuelles de la région d'étude de l'année 2015 sont mentionnées dans le tableau 1.

Tableau 1-Températures minima, maxima et moyennes de la région d'etude 2015 paramètres 1 II

m

IV V VI

M°C. 16,7 14.9 18.6 21.5 25.2 28.2 m°C 7.0 7.5 9.0 11.3 14.8 18.0 (M+m)/2 11.85 11.2 13.8 16.4 20 23.1

M : Moyenne mensuelle des températures maxima m. : Moyenne mensuelle des températures minima (M + m) /2: Moyenne mensuelle des températures

VII

vm

IX X XI XII 32.5 32.1 28.9 25.6 20.9 19.4 21.0 22.3 20.5 16.8 11.7 7.7 26.75 27.2 24.7 21.2 16.3 13.33

(O. N. M , J., 2015)

En 2015 le mois le plus froid est le mois de février avec un température moyenne égale à 11,20C0, et le mois le plus chaud aout avec une température moyenne de 27,2 C0 (Tab. 1).

1.2.2.2. - Pluviométrie

La région d'étude est l'une des régions les plus arrosées de l'Algérie. La répartition annuelle des précipitations est importante aussi bien par son rythme que par sa valeur volumique absolus (RAMADE, 2003). Les données pluviométriques enregistrées dans la région d'étude sont reportées dans le tableau 2.

7

(18)

Chapitre I : Présentation de la région de Jijel

Tableau 2-Précipitations mensuelles en (mm) notés dans la région d'étude 2015

Mois 1 II

m

IV V VI VII

vm

IX X XI

P. (mm) 131,5 121,3 86,9 83,9 50,2 15,3 3,1 15,1 63,8 93,9 158,9 (O. N. M , J., 2015) P : précipitations mensuelles en (mm)

Dans la région de Jijel, la pluviométrie maximale est enregistrée en décembre avec 185,8 mm par contre les valeurs les plus basses sont observées en juillet avec 3, 1 mm (Tab. 2).

1.2.2.3. - Vent

Il a une action indirecte en modifiant la température et l'humidité. Sa vitesse est ralentie au niveau du sol ainsi que dans la végétation. Dans une forêt, la vitesse du vent est presque constante alors qu'elle peut être multipliée par trois à l'air libre au dessus de la cime des arbres AGGAB(2009). Le vent a un pouvoir desséchant car il augmente l'évaporation. Il a aussi un pouvoir de refroidissement considérable (DAJOZ, 2006). Dans la région de Jijel, les vents dominants sont de secteur Ouest à Nord-Ouest. Ils sont engendrés principalement par les systèmes de perturbations hivernales (O. N. M. J., 2015).

1.2.2.4. - Synthèses climatique

Les températures et les précipitations sont les principaux facteurs qui réagissent sur le développement des êtres vivants. Ces deux facteurs sont pris en considération pour tracer le diagramme ombrothermique de Gaussen et le Climagramme de l'Emberger.

1.2.2.4.1. - Diagramme Ombrothermique de Gaussen

Un mois est considéré comme sec lorsque le total des précipitations P, exprimé en mm, est égal ou inférieur au double de la température moyenne T du mois. Partant de ce principe, la durée et l'importance de la période sèche peuvent être déterminées par le diagramme ombrotbermique (Fig. 2). Dans le présent travail, le diagramme ombrothermique montre la présence de deux périodes, une courte et sèche commence de la fin du mai jusqu'au début de septembre. Les autres mois correspondent à la période humide. Elle dure 9 mois environ.

XII 185,8

(19)

1.2.2.4.2. - Climagramme Pluviothermique d'Emberge

Pour déterminer la position de la région d'étude au sein du climagramme d'Emberger, il faut calculer le quotient pluviothermique Q2. Ce dernier est calculé par la formule suivante selon STEWART (1969)

Q1=3,43 x P / {M-m)

Q2 : Quotient pluviothermique d'Emberger

P : Moyenne des précipitations annuelles exprimées en mm.

M : Moyenne des températures maxima du mois le plus chaud m. : Moyenne des températures minima du mois le plus froid

Le quotient pluviométrique calculé pour la région de Jijel est égal à 192,26 durant une période de 20 ans (1995 - 2015). La projection de cette valeur sur le climagramme d'Emberger montre que la région de Jijel sise dans l'étage bioclimatique humide à hiver tempéré (Fig. 3).

1.3. -Facteurs biotiques de la région de Jijel

Dans le cadre de la présente étude, des données bibliographiques sur la flore et la faune de la région d'étude sont traitées dans le paragraphe suivant.

1.3.1. - Données bibliographique sur la flore

Selon les données récupérées de la conservation des forêts de Jijel (C. F. J., 2015), la végétation forestière est dominée par des forêts sclérophylles à Quercus suber et Quercus ilex et des chênaies caducifoliées à Quercus canariensis et Quercus a/ares. Plus localement, la forêt bénéficie de la proximité du littoral et d'un climat humide, avec une pluviosité importante entre 1200 mm et 2000 mm) et une saison sèche pas très longue (trois mois environ).

9

(20)

Chapitre 1 : Présentation de la région de Jijel

90

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0

11 Ill IV V VI VII VI Il IX X XI XII

- Températures °C --+-Précipitations mm

E[]

Période sèche

-

Période humide

Les valeurs de la précipitation sont illimites

Fig. 2 - Diagramme ombrothermique de la région de Jijel en 2015

(21)

Humide

-- -

130

120 JlO

<;e1111-aride

-5 -4 -3 -2 -1 0 -2 -~ +6 +7 1 8 +<> - 10 tll 11.:

TIC:!> fio11J Froid Frais Tempéor~ Chaud Tres .:h.:i.ud

Fig. 3 -Position de région d'étude dans le climagramme d'Emberger

11

(22)

Chapitre 1 : Présentation de la région de Jijel

Les essences forestières dominantes sont : le Chêne zéen (Quercus canariensis) couvrant une superficie de 3990.7 ha, le Chêne afares (Quercus afares), 1677.3ha, et le chêne liège (Quercus suber) 1127 ha. Le cèdre de l'atlas quant à lui, été introduit dans les forêts de Jijel (BENHASSINE- GHERZOULI, 2013). Il est à signaler également la présence d'autres espèces végétales comme les peupliers noir et blanc (Populus nigra) et (Populus alba), l'orme (Ulmus campestris), l'aulne (A/nus glutinosa), le merisier (Prunus avium), le saule (Salix pedicellata), le frêne (Fraxinus angustifolia) et les érables (Acer Obtusatum, Acer campestris), le chêne Kermès (Quercus coccifera), l'oléastre (Olea europea) ainsi que plusieurs espèces arbustives (P. N. T., 2014). La strate herbacée, très diversifiée aussi est représentée par le carex espacé (Carex remota), la violette (Viola sylvestris), le Polypode vulgaire (Polypodium vulgare) et la pervenche (P.N.T, 2014).

1.3.2. - Données bibliographique sur la faune

La richesse spécifique de la faune s'estime à 953 espèces (y compris la faune marine). Sur les 20 espèces de mammifères terrestres inventoriées, 12 espèces sont protégées par la loi dont le singe magot (Macaca sylvanus), le renard roux (Vulpes vulpes), la genette commune (Genetta genetta ), la hyène rayée (Hyaena Hyaena ). Par ailleurs, 154 espèces d'oiseaux ont été inventoriées dont 72 passereaux, 24 rapaces, 23 espèces marines, 19 espèces d'eau, 16 autres espèces d'oiseau et 23 espèces d'oiseau marins. Parmi elles, 54 sont protégées par la loi. Concernant les amphibiens, 5 espèces sont à noter. Il s'agit de la grenouille rieuse (Rana ridibunda), le discoglosse peint (Discoglossus pictus), le crapaud commun (Bufo bufo) et la salamandre tachetée (Salamandra salamandra). Pour les reptiles, il est mentionné la présence de 10 espèces comme la tortue mauresque (Testudo graeca), la Tarente de Mauritanie ou Gecko (Tarentula mauritanica), le caméléon commun (Chamaeleo vulgaris), (P. N.T., 2014).

(23)

CHAPITRE II

(24)

Chapitre II : Matériel et méthodes

Chapitre Il - Matériel et méthodes

D'abord, le choix des stations est fait. Ensuite, les méthodes utilisées sur le terrain sont présentées suivies par les méthodes employées dans le laboratoire. Dans la dernière partie de ce chapitre, les résultats obtenus par les différentes techniques sont exploités par des indices écologiques.

2.1. - Le choix des stations d'étude

Le travail expérimental est réalisé dans trois stations différentes, les deux premières se situent au niveau d'un milieu agricole dans la région d'Ouled Salah l'une sous serre et l'autre au niveau de champ. La troisième station se trouve au sein de la forêt du Parc National de Taz.a. La variation du couvert végétal, ainsi l'activité anthropique exercée dans ses stations sont les raisons les plus importantes pour faire ce choix dont le but est de faire une approche comparative de l' entomofaune présente au sein des différentes stations.

2.1.1. - Stations d'Ouled Salah

Deux stations sont prises en considération pour l'étude de l 'entomofaune du milieu agricole

2.1.1.1. - Station sous serre

La station sous serre sise à Ouled Salah (Fig. 4). Son environnement se compose de terrains agricoles dont la culture en place est celle de la tomate.

2.1.1.2. - Station plein champ

Cette station est une mosaïque de différentes espèces végétales (Fig. 5). Elle est également caractérisée par des parcelles destinées aux cultures maraîchères et légumineuses.

La récupération des différentes espèces animales est effectuée au sein des parcelles occupées par la culture de! 'haricot et du pois. Cette station est limitée par une bonde d'Olivier.

(25)

2.1.2. - Station de parc national de Taza

Cette station se situe au niveau de parc national de Taza (Fig. 6). Elle est caractérisée par une grande diversité biologique animale ou végétale. Elle est limitée au nord par la mer méditerranée, à l'est par une ligne de partage des eaux de l'Oued T'boula et à l'ouest par la côte connue sous le nom de la corniche jijelienne.

La tomate

Fig. 4 : Station sous serre Ouled Salah (photo originale)

15

(26)

Chapitre II: Matériel et méthodes

Fèves Petits pois

Fig. 5 : Station plein champ Ouled Salah (photo originale)

Chène liége

Fig. 6 : Station du Parc national de Taza (Photo originale)

(27)

2.2. - Méthodes appliquées sur le terrain

Afin de faire des bonnes observations et de récolter un maximum d'insectes sur terrain, l'utilisation d'un certain nombre de méthodes et de techniques est indispensable au niveau des différentes strates des végétaux. Dans la présente étude, trois méthodes d'échantillonnage sont adoptées. Celles des pièges trappes ou les pots Barber, le fauchage à l'aide du Filet fauchoir et la capture à main.

2.2.1. - Emploi de la méthode des pots Barber

Dans ce paragraphe, la description de la technique des pots Barber, ainsi que les avantages et les inconvénients de leur emploi sont traités.

2.2.1.1 - Description de la méthode des pots Barber

Le piège-trappe ou pot Barber est un outil pour l'étude des arthropodes de moyenne et de grande taille (Fig. 7). Ce genre de piège permet surtout la capture de divers arthropodes marcheurs ainsi qu'un grand nombre d'insectes volants qui viennent se poser à la surface du piège (BOUHOERIERA, 2013). Le matériel utilisé dans la présente étude est des boîtes de conserve métalliques de tomate, de confiture ou de lait en poudre qui sont placées sur le terrain. Chaque pot piège est enterré verticalement, de façon à ce que l'ouverture coïncide avec le niveau du sol, soit à ras du sol. La terre est tassée tout autour de l'ouverture afin d'éviter l'effet barrière que les petites espèces d'arthropodes peuvent rencontrer (BENKHELIL, 1991). Les pots Barber sont remplis d'eau au tiers de leur hauteur additionnée de détergent, mouillant empêchant les invertébrés piégés de s'échapper. Les pièges sont placés selon la méthode des transects. C'est une ligne matérialisée par une ficelle le long de laquelle une dizaine de pièges sont installés à intervalles de 5 mètres. Les espèces piégées sont récupérées dans des boîtes de Pétri portant le numéro du pot-piège et la date du piégeage. Les pots Barber demeurent en place sur le terrain durant 24 heures. Seuls les contenus des 8 pots Barber sont pris en considération. Quelques jours plus tard les échantillons sont examinés, déterminés et comptés grâce à une loupe binoculaire. Les recherches taxinomiques sont poussées aussi, loin que possible jusqu'à l'ordre, la famille, le genre et rarement jusqu'à l'espèce. Les fréquences de sortie sont à raison d'une sortie par mois (SOUTTOU et al., 2011).

(28)

Chapitre II : Matériel et méthodes

Fig. 7: la méthode de pots Barber (DERDOUKH, 2013)

2.2.1.2. -Avantages de la méthode des pièges enterrés

Pierre plate Pierre support

Pot contenant de l'eau+

un détergeant

Les pièges Barber ainsi appâtés sont très efficaces pour échantillonner la faune des Carabidae et des Silphidae (ZAGATTI et PESNEAUD, 2001). Elle ne nécessite aucun matériel sophistiqué (BOUHOERIERA, 2013). La technique des pots Barber permet de capturer toutes les espèces géophiles qui marchent sur le sol, aussi bien diurnes que nocturnes (BOUHOERIERA, 2013).

2.2.1.3. - Inconvénients de la méthode des pièges enterrés

Ces pièges sont malheureusement facilement localisés et détruits par les mammifères ongulés, sauvages et domestiques (ZAGATTI et PESNEAUD, 2001). En effet par temps pluvieux, les pots Barber risquent de se remplir d'eau de ruissellement, ce qui signifie la perte d'insecte piégés. De même le sable et les débris soulevés par le vent peut remplir les piège ce qui réduire leur efficacité (KARA et OUHIDA, 2013).

(29)

2.2.2.2. -Avantages du Filet fauchoir

La méthode du filet fauchoir est largement utilisée. Elle est caractérisée par l'avantage d'être simple et non couteuse. La technique de son maniement est facile et permet aisément la capture des insectes aussi bien ailés au vol que ceux exposés sur la végétation basse (BRAHMI, 2005).

2.2.2.3 - Inconvénients du Filet fauchoir

Les saisons qui se prêtent le mieux pour son utilisation sont le printemps et l'été.

Néanmoins en automne et en hivers, son emploi est très limite. Cette méthode n'est pas employé dans une végétation mouillée car les arthropodes recueillis se collent sur la toile du filet et qui sont ensuite difficilement récupérables (LAMOTTE et BOURLIERE, 1969). De plus, la rapidité des coups de fauchage joue également un rôle important dans la capture des espèces qui risquent de réagir en tombant sur le sol et de s'envoler (LAMOTTE et BOURLIERE, 1969).

2.2.3. - Emploi de la méthode de capture à main

Dans ce qui va suivre, la description, les avantages et les inconvénients de leur utilisation de la méthode de capture à main sont traités.

2.2.3.1. - Description de la méthode de capture a main

Les espèces visibles à l' œil nu sont recherchées dans tous les milieux favorables (morceaux de bois, sous les pierres, troncs d'arbre, etc.) et sont ramassées à la main (CUCHERAT et DEMUYNCK, 2007) (Fig. 9). De nombreux insectes peuvent être attrapés à la main dont il suffit simplement rabattre un pot sur l'insecte pour le capturer. Cependant, certains peuvent mordre ou infliger de douloureuses piqûres. Un pinceau à poils courts peut être utile pour capturer les très petits insectes, surtout ceux à corps mou. Il suffit de l'humecter et de toucher délicatement l'insecte qui s'y collera. La chasse à vue permet d'abord de voir l'insecte, de l'observer dans la mesure du possible dans son milieu, puis de le capturer (BENIA, 2010).

20

""

(30)

Chapitre II : Matériel et méthodes

Fig. 9: Capture a main (Photo originale, 2016)

2.2.3.2. -Avantages de la capture à main

En général la chasse à vue est assez délicate, permet de mieux découvrir quelle espèce est associée à telle plante. C'est la méthode la plus simple et la plus couramment pratiquée. Elle permet d'avoir des informations sur la composition et la richesse spécifique (MERABET, 2014).

2.2.3.3. - Inconvénients de la capture à main

Il y a quelques insectes qui se déplacent rapidement ce qui rend leur capture difficile. Elle nécessite l'intervention de plusieurs personnes si l'échantillonnage est effectué pour des surfaces très grandes.

2.3. - Méthodes utilisées au laboratoire

Une fois au laboratoire, le contenu des boites est séché, trié et déterminée par Mme DERDOUKH en employant les différentes clés de détermination ainsi les boites de collection.

(31)

2.4. - Exploitations des résultats par les indices écologiques

Les résultats de la présente étude sont exploités par la qualité d'échantillonnage, par des indices écologiques de composition et de structure.

2.4.1. - Qualité d'échantillonnage

Pour juger l'effort de l'échantillonnage fourni durant la période d'étude, on fait appel à l'indice de« qualité d'échantillonnage» qui est représenté par la formule suivante

d'après BLONDEL (1975).

Q=a/N

a. est le nombre d'espèces vues une seule fois en seul un exemplaire.

N. est le nombre de relevés.

Ce rapport permet de savoir si la qualité de l'échantillonnage est bonne ou insuffisante. Plus ce rapport a /N se rapproche de 0 plus la qualité est bonne (RAMADE, 1984).

2.4.2. - Exploitation des résultats par les indices écologiques

Dans ce qui va suivre sont exposés les indices écologiques appliqués aux espèces capturées dans les différentes stations d'étude. Il s'agit des indices écologiques de composition et de structure.

2.4.2.1. - Indices écologiques de composition

Les indices écologiques de composition utilisés pour l'exploitation des résultats portant sur les espèces piégées dans les pots Barber et le Filet fauchoir. Ces indices comprennent la richesse totale et moyenne, l'abondance relative, la fréquence d'occurrence et la constance.

2.4.2.1.1 - Richesse totale des espèces

La richesse totale représente l'un des paramètres fondamentaux caractéristiques d'un peuplement. Il s'agit de la mesure la plus fréquemment utilisée dans la biodiversité

(32)

Chapitre II : Matériel et méthodes

(RAMADE, 2003). La richesse est le nombre total des espèces que comporte le peuplement considéré dans un écosystème donné (FEKKOUM, 2007)

2.4.2.1.2.- Richesses moyennes des espèces

La richesse moyenne correspond au nombre moyen des espèces présentes dans N relevés (RAMADE, 1984). Elle est donnée par la formule suivante:

Sm=I: SIN

I: S : Somme des richesses totales obtenues à chaque relevé N : Nombre total de relevés.

2.4.2.1.3. - Abondances relatives

L'abondance relative AR% est le rapport du nombre d'individu d'une espèce donnée au nombre total des individus toutes espèces confondues (SOUTTOU et all, 2007).

Elle est donnée par la formule suivante : AR%=ni/Nx 100

ni : est le nombre des individus de l'espèce i prise en considération.

N : est le nombre total des individus toutes espèces confondues.

2.4.2.1.4 - Fréquence d'occurrence et constance

La fréquence d'occurrence est le rapport exprimé sous la forme de pourcentage du nombre de relevés contenant l'espèce étudiée par rapport au nombre total de relevés (DAJOZ, 1982). Elle est calculée par la formule suivante:

F.O. %=ni/Nx 100 ni: Le nombre de relevés contenant l'espèce étudiée.

N : Le nombre total de relevés effectués.

En fonction de la valeur de F.O.% on distingue les catégories suivantes:

• Des espèces omniprésente si FO % = 1 OO %

• Des espèces constantes si 7 5 % :::; FO % < 1 OO %

• Des espèces régulières si 50 % :::; FO % < 75 %

• Des espèces accessoires si 25 % :::; FO % < 50 %

• Des espèces accidentelles si 5 % ::=: FO % < 25 %

• Des espèces rares si FO % < 5 %.

(33)

2.4.2.2. - Indices écologiques de structure

Les indices écologiques de structure employés pour l'exploitation des résultats obtenus sont l'indice de diversité de Shannon-Weaver H' et l'indice d'équitabilite E.

2.4.2.2.1 - Emploi de l'indice de diversité de Shannon -Weaver

Cet indice est actuellement considéré comme le meilleur moyen pour traduire la diversité (SOUTTOU et al., 2014). Selon RAMADE (1984), il s'avère nécessaire de combiner l'abondance relative des espèces et la richesse totale afin d'obtenir une expression mathématique de l'indice général de la diversité de Shannon-Weaver. Elle est donnée par la formule suivante:

H' = -l: qi log2 qi Oùqi =ni /N

H' : Indice de diversité de Shannon-Weaver exprimé en unité bits;

qi : Fréquence relative de la catégorie des individus par rapport au nombre total des individus de toutes espèces confondues.

ni: Nombre total des individus de l'espèce (i).

N : Nombre total de tous les individus de toutes les espèces.

2.4.2.2.2 - Emploi de l'indice d'équitabilite E

Elle est donnée par la formule suivante:

E=H' /H'max

L'équitabilite varie entre 0 et 1. Elle tend vers 0 quand la quasi-totalité des effectifs correspond presque à une seul espèce du peuplement et s'elle tend vers 1, chacune des espèces est représentée par un nombre semblable d'individus (RAMADE, 2003).

2.4.2.3 - Analyses de similitude (Indice de JACCARD)

Cet indice est un test de similarité entre deux habitats. Ce coefficient est le rapport exprimé en pourcentage entre les espèces communes aux deux stations et le nombre total des espèces présentent dans ce dernières, il s'exprime de la manière suivant :

24

(34)

Chapitre II : Matériel et méthodes

J = 3a b X 100 a+ +c

a: représente le nombre d'espèces communes entre deux habitats.

b: représente le nombre d'espèce uniques pour l'habitat 1 c: représente le nombre d'espèce uniques pour l'habitat 2

Si l'indice J augmente, un nombre important d'espèces se rencontre dans les deux habitats évoquant ainsi que la différence inter - habitats est faible (conditions environnementales similaires entre les habitats). Dans le cas contraire, si l'indice diminue, on ne rencontrera qu'un faible nombre d'espèces présentes dans les deux habitats (différence importante).

(35)

CHAPITRE III

(36)

Chapitre III : les résultats Chapitre ID - Résultats sur la biodiversité entomologique de la région de Jijel

Dans ce chapitre, les résultats portant sur la biodiversité entomologique dans les différentes stations d'étude sont dressés sous forme d'un inventaire en premier lieu. Ensuite, ils sont exploités par les indices écologiques.Ces résultats sont traités technique par technique.

3.1. -Inventaire des espèces d'invertébrés capturées dans les pots Barber dans les différentes stations d'étude

Les espècesdénombréesdans les trois stationscelles du milieu agricole à Ouled Salah (Stationssous serre et plein champ) et du milieu naturel (Parc National de Taza) durant la période allant de février jusqu'à avril 2016 sont enregistrées dans le tableau 3.

Tableau 3 -Effectifs et abondances relatives des espèces capturées dans les trois stations par la méthode des pots Barber

Taxons Stations St. S. S. St. P.C. P.N.T.

Classes Ordres Familles Espèces Ni AR% Ni AR% Ni AR%

Helicidae sp. ind. -

-

4 0,95

- -

Helicidae Helix aspersa - - 1 0,24

- -

Gastropoda Pulomnea Fruticicola lanuginosa 1 0,34 8 1,91

- -

Subulinidae Rumina decollata

- -

4 0,95

- -

Limacidae Limacidae sp. ind.

-

- -

-

1 0,36

Aranea sp. ind. 2 0,69 7 1,67 l 0,36 F. ind.

Aranea sp. 5 1 0,34 -

- - -

Drassidae Drassidae sp. ind. 2 0,69 12 2,86 14 5,07

Drassodes sp.

- -

1 0,24 - -

Salticidae Salticidae sp. ind. 1 0,34

- -

11 3,99

Aeanea

Lycosidae Lycosidae sp. ind. 1 0,34 37 8,83 3 1,09

Dysderidae sp. ind.

- -

5 1,19

Dysderidae

Dysdera sp.

-

- 3 0,72 6 2,17

Thomisidae Thomisidae sp. ind. -

-

3 0,72 l 0,36

Arachnida Leptonetidae leptoneta sp.

- -

1 0,24

-

-

Acari sp.ind. 2 0,69 7 1,67 4 1,45

Acari sp. 1 6 2,07

- -

- -

F. ind.

Acari sp. 2

- -

3 0,72

Acari Acari sp. 3

- - - -

1 0,36

Oribatidae sp. ind. 2 0,69 48 11,4

10 3,62

Oribatidae 6

Oribates sp. 2 0,69 6 1,43 6 2,17

Phalangida F. ind. Phalangida sp. ind. -

- - -

6 2,17

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