Epreuve écrite de Physique

Banque Agro Veto. Session 2017 Rapport sur les concours voie B

Epreuve écrite de Physique

La moyenne est de 3,82 /8 ; l’écart type est de 2,21 / 8

On note toujours des copies vierges ou quasiment pour la partie ‘physique’ mais moins que les années précédentes. Il y donc toujours des candidats faisant l’impasse sur la physique et qui consacrent quasiment tout le temps de l’épreuve à la partie mathématique. Inversement, 24 % des candidats ont une note supérieure ou égale à 6/8 (équivalent de 15/20) ce qui montre un investissement de ces candidats qui leur permettra de suivre plus facilement les cours faisant appel à la physique dans les écoles.

La partie A, relativement basique, a été abordée par la quasi-totalité des candidats et traitée correctement à plus de 50%.

Les questions A1 et A2 faisaient appel à de la géométrie élémentaire et à des conversions d’unités. Il est toujours sidérant de voir le nombre de candidats qui ne savent pas calculer correctement le volume d’un cylindre, leur imagination est débordante.

La question A3 faisait appel à la loi des gaz parfaits et à la notion de fraction molaire. Cette dernière n’est souvent pas correctement utilisée.

La question A4 faisait appel à la loi de l’hydrostatique. On peut signaler quelques fautes de signe : la pression au fond du pot est plus faible que dans l’espace de tête.

La partie B, a été traitée correctement à environ 40 %

La question B1, reprenait la notion de gaz parfait. Il fallait remarquer que le nombre de moles d’azote restait constant. Peu de candidats l’on explicitement mentionné.

La question B2 portait sur la somme des pressions partielles. Certains candidats n’ayant pas répondu précédemment aux questions portant sur les gaz parfaits ont néanmoins répondu à celle-ci en proposant de faire la somme des termes de l’énoncé ce qui est correct.

La question B3 portait sur les forces de pression. Beaucoup de candidats confondent force et pression, d’autres écrivent que la force est égale au rapport entre la pression et la surface. De nombreux candidats ont oublié la force de pression exercée par l’air extérieur.

La partie C, a été traitée correctement à environ 35 %

La question C1 faisait appel à la notion de capacité thermique massique. Certains candidats

n’ont pris en compte que la confiture, oubliant la contribution du verre du pot.

Banque Agro Veto. Session 2017 Rapport sur les concours voie B

La question C2 faisait encore appel à la loi des gaz parfaits et demandait d’utiliser une information donnée précédemment (pression de vapeur saturante à 20°C) ce qui a échappé à la plupart des candidats.

La question C3 demandait de faire le lien avec la question A3. Il semble que, d’une façon générale, beaucoup de candidats soient passés à côté du fait que le nombre de moles de vapeur d’eau diminue par condensation ce qui crée une baisse de pression. Il est regrettable de voir un nombre élevé de candidats écrire que la masse est égale au nombre de moles divisé par la masse molaire voire l’inverse. Ceci dénote une absence totale de maitrise des unités.

La question C4 demandait de mentionner, en plus de la variation d’énergie interne de la confiture (question C1), la chaleur latente de vaporisation (dégagée lors de la condensation).

La partie D, a été traitée correctement à un taux de presque 50%. Elle a été identifiée par beaucoup de candidats comme un exercice type. Ceci explique que des candidats répondent correctement aux questions sont poser correctement les étapes intermédiaires, ayant sans doute appris par cœur certaines formules.

La question D1 demandait de combiner le premier principe de la thermodynamique avec la notion de flux de chaleur et de capacité thermique. Beaucoup de candidats ne mentionnent pas explicitement l’absence d’échange de travail. De nombreuses fautes de signes sont à signaler.

La question D2 portait sur la résolution d’une équation différentielle ordinaire du premier ordre à coefficients constants et second membre constant. Il est étonnant de voir certains candidats utiliser la méthode de la variation de la constante dans ce cas particulier.

La question D3 portait sur le temps caractéristique. Cette question aurait dû logiquement alerter certains candidats de leur erreur de signe à la question D1.

La question D4 portait sur l’extraction d’une inconnue dans une relation algébrique fournie.

Elle a été traitée correctement même par des candidats n’ayant pas répondu aux questions précédentes.

Comme l’année dernière, la correction a été dématérialisée, ce qui n’a posé aucun problème

particulier. Le logiciel permet de définir un barème de façon précise, de procéder à

l’harmonisation, de comparer en direct les statistiques (globales, par parties, par questions) des

correcteurs. La qualité de scan des copies est tout à fait satisfaisante et une loupe permet

d’agrandir localement en cas de doute.