Index de la conduite de classe
Activité
Objectif prioritaire : Centrage sur l’activité
L’élève peut travailler efficacement si 3 conditions sont remplies ; il doit savoir : è Vers quoi il agit à la finalisation de l’activité
- Faire partager à l’enfant les enjeux et la finalité de la séance.
è Sur quoi il agit à la situation de l’activité dans un ensemble - Définir avec lui, le cadre conceptuel de l’activité On lui permet une mobilisation des acquis antérieurs
è Avec quoi il agit à l’outillage
- Lui permettre une mobilisation des outils disponibles en (re)contextualisant l’activité.
Pour clarifier la tâche et aider aux apprentissages :
- Enoncé précis des consignes (avant ou après la distribution du matériel selon le choix : application ou découverte d’une consigne)
- Utilisation du tableau
- Alternance des modes de travail ( recherche individuelle, groupe, mise en commun, confrontation, collectif…)
Affichages
Organisation des affichages très importante
-Officiels : Plan d’évacuation et consignes de sécurité, pyramides des ages, emploi du temps, poésies et chants étudiés.
-Indispensables : Programmation de travail (penser aux Z.I.L qui vous remplacent en cas d’absence)
-Intéressant de laisser en classe : un cahier de liaison dans lequel apparaissent les données générales relatives à la classe
-Horloges à aiguilles : une qui fonctionne et une qui ne fonctionne pas.
(permet de donner le cadre de temps, la gestion de celui-ci, par l’élève, l’apprentissage fonctionnel de la lecture de l’heure)
- Règles de vie, métiers…
Elémentaire Maternelle
-Affichages référentiels (difficultés du moment, notions en cours d’étude, notions à toujours avoir présentes à l’esprit, alphabet, frise numérique, au cy3, frise chronologique.
Ils permettent la recherche de réponses ( réponses sues et oubliées è soutien à la mémorisation)
-Communication de résultats, travaux d’élèves (recherches, productions de
-Utiliser le plus possible les tableaux à double entrée : présence, occupation des « coins » -Organiser « un bain d’écrits » : permet la prise d’indices (météo, calendrier, activités de la journée, textes produits en dictée à l’adulte, banque de mots, histoire en images séquentielles …)
-Penser à l’aspect esthétique des affichages (éducation de leur goût)
géographie, exposés, dessins, peintures…) -Affichages artistiques et culturels
-Clarté et lisibilité, esthétique : soigner l’écriture, « schématiser »
-Affichage éphémère : emploi du temps du jour ( titre des séquences)
-Prévoir une portant avec cintres pour le roulement des affiches.
-Tableau présents/absents, calendrier, règles de ,jeux en EPS
Aménagement de la classe
Le cadre dans lequel l’élève passe une année est pour lui « un modèle, une référence ».
Elémentaire Maternelle
- Espace Lecture ( livres présents en classe, à Marseille, possibilité de faire un emprunt de 50 livres pour 6 semaines avec une carte école.) -Varier les propositions : albums, romans, documentaires, catalogues…
-Disposition des bureaux
-Adaptation du mobilier au public (taille)
-Adaptation de la disposition aux choix pédagogiques
-Faire en sorte que tous les élèves soient face au tableau (éviter les rotations)
-Prévoir :
à une zone de travail
à une zone de regroupement
à Une table d’expérimentations, de remédiations…
-Rangement de la classe
( vêtements suspendus aux porte-manteaux, cartables rangés sous les tables ou dehors, bureaux dégagés, ramassage des papiers en fin de journée…)
-les casiers
-Procéder à des rangements réguliers.
- Coin bibliothèque (varier les propositions) -Prévoir une aire de regroupement (près du tableau de préférence)
-Installer des « coins » qui peuvent être renouvelés en cours d’année ( découpages, assemblages, modelages…)
-Prévoir un coin arts plastiques (avec meuble mobile)
-Varier (si possible) les situations de production (plan horizontal, incliné)
-Permettre le développement de l’autonomie : accessibilité du matériel, signalétique écrite…
-Rangement de fin de journée (ramassage des papiers, matériel replacé)
Cahier journal
Outil indispensable à la conduite de la classe
Sert à se préparer à conduire les séances de travail non sous tendues par des préparations.
-Objectifs de la séance (qu’est-ce que l’enfant doit avoir appris en fin de séance ?) -Dispositif pédagogique choisi ( individuel, collectif, groupe…)
-Consignes et questions clés pour installer la situation d’apprentissage -Exercices d’application, évaluations, exemplaires de documents utilisés.
-un espace permettant le retour sur l’activité en fin de séance (commentaires, acquisition ou non-acquisition, besoin de reprendre le travail, nécessité de faire des groupes dans un second temps …)
à Proposition de présentation sous forme de « triptyque».
En maternelle :
-Rotation hebdomadaire des groupes en ateliers
Consigne
Ecrite au tableau, elle permet :
- Une situation fonctionnelle de lecture ( aide à apporter individuellement au lecteurs en difficultés)
- La possibilité de s’y référer en cours de travail
- De recentrer l’activité lors du déroulement ( si nécessaire) sur « qu’est-ce qu’on cherche ? »
à Préciser les critères de réalisation de la tâche et les critères de réussite Lecture et explicitation
- La faire reformuler (après qu’ils en aient pris connaissance) par plusieurs élèves - Répondre aux demandes d’éclaircissements
- Dans certaines situations problèmes, il peut être intéressant de ne pas donner immédiatement la consigne, et d’en permettre la recherche et la formulation par les élèves.
Formulation lors de la préparation de la séance - Etre attentif à la clarté de l’énoncé - Utiliser une syntaxe simple
- Etre attentif à la multiplication des consignes ( plusieurs choses à faire—
>difficultés supplémentaires) - L’écrire sur la préparation
Correction
Phase essentielle de structuration des connaissances.
Il existe différents types de corrections :
- celles qui relèvent de la relecture (mots ou lettres oubliés) dans la copie...
- celles qui relèvent de la forme (norme de mise en page, qualité de lisibilité, écriture et choix du scripteur, construction de tableaux, collages...) mais on sait que le choix de la forme traduit souvent la façon dont la notion est intégrée
- celles qui relèvent de la compréhension (savoir exprimer que l'on a compris une notion par l'écrit... que le concept soit appliqué de manière implicite ou progressivement plus raisonnée, savoir exprimer un savoir faire...)
- celles où l'on est capable de recenser (vérifier) les erreurs mais aussi ce qui est "juste"...
Dans certains cas la correction est possible pour l'élève qui saura s'appuyer sur des outils.
Dans d'autres, elle n'est pas encore à sa portée (orthographe encore difficile, notion complexe) mais également parce qu'il manque à l'élève des capacités, il ne lui est pas toujours possible d'intervenir utilement.
Il importe en tout cas d'intégrer la correction à la démarche d'apprentissage pour lui donner du sens.
-Corrections partielles, collectives, intermédiaires au cours d’une activité *Elles sont une aide pour ceux qui sont en difficulté
*Elles rassurent ceux qui « savent »
*Elles permettent de faire appel aux « outils » disponibles ( notions précédemment étudiées, documentation de références tels, livres, cahiers, affichages…)
-Correction collective, immédiate après le travail effectué
*Correction plus efficace ( réflexion encore fraîche, stratégies utilisées encore disponibles en mémoire…)
*Mise en relief et exploitation des incompréhensions révélées au cours du travail *Confrontation des démarches utilisées
*Mise en évidence des notions mises en jeu
*Mesure de l’écart entre ce qu’il a été produit par l’élève et ce qu’on attendait de lui.
-Correction écrite au tableau
*Permet à chacun de profiter des acquis et des erreurs des élèves *Permet à chacun de la noter ( laisser le temps nécessaire) -Correction individuelle
*Mise au point individuelle au cours d’un travail
*Permet à l’enfant en difficulté d’avancer dans ses recherches.
à Elle peut être différée et différenciée.
La correction implique souvent de refaire mais pas forcément "par dessus"ou "dessous". Cela peut être aussi "autrement" ou "ailleurs".
Que corrige-t-on ?
D'une manière générale tout écrit devant servir de référence ou devant être communiqué vers l'extérieur ou la famille...
Tous les écrits du tableau.
Le maître peut par son attitude montrer qu'il est en vigilance orthographique permanente.
Lorsqu'un élève écrit au tableau, il en va de même.
Tous les affichages de la classe.
Qu'ils soient des affichages de référence, mémoire, informatifs... de la main du maître ou des élèves, tous les affichages doivent être corrigés.
Tous les écrits publiés sur le site Web de la classe ou de l'école...
Tous les cahiers des élèves sauf le cahier de brouillon personnel à la rigueur doivent être corrigés.
Si un écrit est trop lourdement chargé de fautes d'orthographe pour pouvoir être corrigé utilement il faut que le maître l'indique en haut de la page.
Pourquoi corrige-t-on et pour qui ?
La correction du travail témoigne d'une capacité à le reprendre, du sens de l'effort, du travail bien fait.
Une correction systématiquement faite par le maître n'est pas forcément pertinente surtout lorsque le maître corrige directement l'erreur sur le cahier et que l'élève ne sera pas conduit à relire de manière approfondie.
Il en va de même pour les longues corrections collectives copiées simplement sans s'assurer que tout le monde a compris. On voit des classes d'ailleurs où tous les élèves même ceux qui ont tout réussi doivent tout écrire de nouveau et cela semble fastidieux.
Les écrits collectifs, les écrits du maître.
Tout écrit dit de "synthèse", leçon ou résumé doit être parfaitement orthographié et faire l'objet d'une correction vigilante.
Tout ce qui va servir de référence doit être simple, clair et précis.
Il faut également vérifier la conformité aux programmes (terminologie).
On apprendra à barrer l'erreur plutôt qu'effacer.
Si on travaille avec le traitement de textes informatique, il est bien d'enregistrer à différentes étapes les différentes moutures du texte pour en mesurer l'évolution.
Quand corriger ?
Immédiatement après un exercice rapide en faisant intervenir les élèves de manière dynamique et ludique.
Il faut utiliser le tableau en organisant son espace.
Certaines corrections peuvent se faire sur affiche et être conservées un temps au mur comme référent.
De façon différée pour les corrections des textes copiés (on corrige en s'aidant du code de correction avec des outils).
Après un atelier de rémédiation permettant de reprendre la notion incomprise.
Lors d'un atelier de correction (correction mutuelle en groupe, en binômes...)
Emploi du temps
C’est un emboîtement de plusieurs logiques dont il faut tenir compte.
La mise en place de l’emploi du temps hebdomadaire et quotidien, voire périodique ou annuel doit s’appuyer sur des critères essentiels :
1. impératifs de contenus :
Matières à enseigner (cf. programmes)
Horaires d’enseignement propres à chaque champ disciplinaire
Projet d’école et de classe 2. impératifs pédagogiques :
type d’activités (recherche, entraînement, réinvestissement…)
modalité de travail (individuel, collectif, groupes…)
vie interne de l’école : décloisonnement, échange de service, intervenants extérieurs…
3. impératifs d’ordre psychopédagogiques :
âge des enfants (capacité d’attention, de concentration, durée des tâches…)
différenciation
enfants à besoin particulier
4. contraintes d’ordre matériel
locaux spécifiques
déplacements
préparation matérielle des séances
L’organisation du temps scolaire est un compromis. On peut garder une certaine souplesse.
Toutefois, une organisation rigoureuse du travail est indispensable à la fois pour répondre aux exigences de l’institution et aussi pour garantir une réelle efficacité des enseignements.
Comment élaborer l'emploi du temps ?
(d'après "Accompagnement à l'entrée dans le métier" CDDP 92)
Pour élaborer l'emploi du temps, le professeur des écoles doit prendre en compte certaines contraintes :
Des impératifs de contenu Des impératifs d'ordre pédagogique
D'autres impératifs
• Se référer aux instructions officielles : prendre connaissance des programmes et des horaires officiels
concernant les différentes disciplines ou
groupes de disciplines (cf. p. 21 et 22).
• Se référer à la
programmation établie en conseil de cycle.
Se référer aux actions prévues dans le projet d'école.
• Varier les types d'activités (les formes de travail des élèves).
• Alterner les disciplines sur la demi-journée.
• Limiter la durée des séquences en fonction du niveau et de l'âge des élèves.
• Prévoir de brefs moments de détente entre les séquences.
• Se concerter avec l'équipe pédagogique afin de prendre en compte :
∎ la gestion des locaux pour l'EPS, l'informatique, la BCD, l'enseignement des langues ;
∎ la répartition des horaires des intervenants extérieurs;
∎ les échanges de service entre les maîtres de l'école en fonction de leurs compétences respectives.
L'emploi du temps aide à la structuration du temps, de ce fait il doit être connu des élèves.
L'organisation du temps scolaire doit éviter la rigidité d'un emploi du temps trop formel. Cet emploi du temps peut être remanié à tout moment de l'année selon des priorités pédagogiques et en fonction des besoins des enfants.
Remarque : dans l'arrêté qui fixe les horaires des écoles maternelles et élémentaires, il est indiqué que l'attribution du temps consacré aux récréations (15 min par demi-journée à l'école élémentaire, de 15 à 30 minutes par demi-journée à l'école maternelle) doit être prélevé équitablement sur l'ensemble des domaines disciplinaires.
Fiche de préparation
Rubriques importantes :
- Compétences visées ( programme de l’école primaire 1995)
- Objectifs opérationnels de la séance ( à la fin de la séance, les élèves doivent être capables de …)
- Déroulement de la séance :
Matériel( celui des élèves, celui de l’enseignant)
La consigne et les « questions clés »
Différentes étapes ( minutées)
Les dispositifs et leur alternance ( oral/écrit, individuel/groupe/collectif..)
Les modalités de la synthèse des acquis
Les exercices et les corrections ( + activités complémentaires pour ceux qui ont déjà fini)
Les évaluations et les remédiations Penser à préparer le tableau et à se documenter
Gestion d’une classe à plusieurs niveaux et/ou hétérogène
Conseils :
Etablir avec une grande clarté la place du maître et prévoir les activités en fonction de la disponibilité de l’enseignant
Etablir des règles claires de fonctionnement de la classe
Veiller à la compréhension des consignes
Afficher le programme de travail de chacun des groupes
Prévoir un dispositif qui permette aux élèves de travailler en autonomie lorsqu’ils ont rempli leur contrat de travail (exemples : dossier individuel, travail de recherche, différents ateliers avec des objectifs précis…)
La gestion du temps va de pair avec l’organisation de la classe et le travail sur les règles de vie. Il ne faut pas hésiter à prévoir du temps en début d’année pour instaurer un fonctionnement de classe qui va garantir une gestion efficace du temps.
Gestion du groupe
-Moduler sa voix (débit, niveau sonore) -Utiliser les silences
-Etre reconnu en temps que personne référente : langage correct, comment se faire appeler (maître ou maîtresse, monsieur, madame, par le prénom ?)
-Construction, avec les élèves, d’un cadre, de règles de vie.
-Privilégier les communications non verbales ( gestes, regards, déplacement…) à économie de voix, préservation du calme
-Clarifier le contrat : qu’est-ce que j’attends des élèves ?
-Déplacement dans la classe pendant le travail des élèves ( vérification des incompréhensions, régulation du déroulement de l’activité…)
-Respect des modalités prévues, et consignes données pour effectuer un travail (par le maître et l’élève) : préserver la réflexion de chacun au cours d’1 travail individuel, la centration sur la tâche, ne faire que des remarques individuelles, faire des mises au point collectives si elles s’avèrent nécessaires
Notation
Il est important que la notation puisse prendre appui sur des critères objectivés. L'idéal est de pouvoir se fonder sur des compétences opérationnelles "j'ai su faire", "j'ai réussi à " que l'élève va pouvoir identifier.
Outils et Documents de l’élève
-Rendre les élèves responsables de leurs écrits et de leurs documents : exigence de présentation, soin de l’écriture, utilisation de la règle pour souligner(ou barrer), veiller au découpage et collage des documents.
-Cahiers : limiter leur nombre, apprendre aux élèves à les tenir ( même le cahier d’essais), penser au grand format ( 24x32)
-Classeurs : Procéder avec les élèves à des rangements réguliers, proposer des repérages de pages.
à Proposition de système à codes par discipline ( Français, Maths, Sciences …) -Utiliser l’ardoise : LAMARTINIERE au besoin (contrôle rapide, travail de tous) Grandes ardoises Velleda : très intéressantes pour la production écrite.
-Photocopies : Usage intéressant. (veiller à la lisibilité des doc.)
Permet de composer soit-même le support de travail
Risque ! trop de photocopies ! à Rendre l’élève responsable de ses écrits, l’habituer à effectuer des copies ( support de mémorisation-Implication plus grande dans le travail)(A gérer au CP quand les enfants ne sont pas encore scripteurs.)
-Synthèses collectives écrites ( et à recopier) au tableau, corrections écrites -Dictionnaire, répertoire
-Contrôle de la tenue des documents ( cahiers, classeurs, fichier…) : En circulant dans la classe pendant la copie, périodiquement, lors de séances de remise en ordre.
-Cartable/matériel : le soir, faire l’inventaire avec les élèves du nécessaire à emporter.
-Régulièrement faire l’inventaire du matériel de base (constituer des boîtes de matériel de base collectif par groupe)
-Manuels scolaire et Dictionnaire
En maternelle :
-Cahier de vie
Programmation
-Utiliser les programmes de l’école primaire (2002)
-Faire des répartitions mensuelles (ou par période entre 2 moments de vacances) -Répartitions par champ disciplinaire
-Tenir compte du fait que les compétences sont à acquérir sur les 3 années du cycle (à se renseigner sur la répartition choisie au sein de l’équipe de cycle)
-Se renseigner sur l’existence ( ou non) d’un travail en équipe, pour y inscrire sa programmation.
-Prendre connaissance du projet d’école.
-La programmation prend en compte l’ensemble des disciplines et des projets, et les organise sur la période donnée.
Progression
-Sur une période courte
-S’organise plutôt par discipline et par séquences
Séance
-La situer dans une séquence ou dans un projet ( soutenue par une préparation) -Limiter la durée ( 45 min, 20 min au début du CP)
-En maternelle : durée 20 min maximum -Etre attentif à la longueur des phases orales
-Alterner les approches ( orale/écrite, individuelle/collective, groupe, Lamartinière..) -Utiliser une terminologie précise
*capacité de nommer les choses = aide à la communication, fixation de la connaissance -Faire des synthèses écrites en fin de séances
*retour sur le travail effectué, sur ce qu’on a appris *développement de l’aptitude à la production écrite *première mémorisation des acquis
statut de l'erreur
Au cœur de la correction, la place de l'erreur comme témoin d'un savoir en construction est riche et constructive.
L'erreur n'est pas une faute. Il n' y a pas de coupable.
L'erreur est parlante.
L'enfant doit comprendre que "la bonne réponse" n'est pas le fruit du hasard même si pour grande part des automatismes peuvent aider à éviter l'erreur... Ces automatismes doivent cependant pouvoir être explicités. Il ne suffit pas de copier un mot pour s'en souvenir (on peut
même fixer une erreur par une copie malencontreuse) et il n'est pas pertinent de recopier cent fois la correction d'un accord.
L'erreur, l'essai doivent pour pouvoir être analysées, être observables.
Tableau
Outil pédagogique de base ( et non panneau d’affichage) 1) Centration de l’attention
2) Economie de paroles
3) Exploitation des apports collectifs 4) Support
C’est un modèle de référence pour l’élève.
-Lisibilité : éclairage, propreté, taille et qualité de l’écriture et des tracés, orthographe, structuration de l’espace
-Organisation de l’espace : penser aux différentes zones ( durable pour la journée, recherche, synthèse)
-Support privilégié pour chaque séance de travail ( écriture des consignes, synthèses écrites en fin d’activité)
-Etre attentif à son accessibilité pour les élèves ( prévoir éventuellement une estrade)
Ce document s’est inspiré de beaucoup d’autres, que nous tenons à remercier, entre autres, des documents du Jura et des Bouches du Rhône…
