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poeme lyrique en 3 actes Régine CRESPIN Chœurs de la RTF dir. Jean-Paul KREDER ARE can ORCHESTRE NATIONAL dir. D.E. INGHELBRECHT ANS à

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poeme lyrique en 3 actes

GABRIEL FAURE Régine CRESPIN wy

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René FAUCHOIS

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de Gabriel FAURE —

DISQUE 1

Prélude - Acte 1 (début) . Acte 1 (suite)

DISQUE 2 Acte 1 (fin)

Acte 2 (début) Acte 2 (suite)

DISQUE 3

Acte 2 (fin)

Acte 3 (début) Acte 3 (fin)

Régine Crespin Christiane Gayraud Madeleine Gagnard Françoise Ogéas

Geneviève Macaux _ Nicole Robin

Raoul Jobin André Vessières Joseph Peyron Robert Massard Michel Hamel Bernard Demigny Pierre Germain

Choeurs de la RTF

Direction Jean- Paul KREDER |

ORCHESTRE NATIONAL

Direction D.E. INGHELBRECHT -

® ISCORÉALE-INA 1860 +.

Distribution MUSIDISC-EUROPE

(3)

DR 10012/14

poeme lyrique en 3 actes

GABRIEL FAURE

Choeurs de la RTF

dir. Jean-Paul KREDER

ORCHESTRE NATIONAL dir. D.E. INGHELBRECHT Régine CRESPIN

Raoul JOBIN

Robert MASSARD EON

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(4)

L'œuvre est reprise au Théâtre des Champs:

Elysées a Paris alors dirigé par Gabriel Astruc.

La Première a lieu le 9 mai 1913. Le succès est triomphal.

La distribution est la suivante :

Ulysse : Lucien Muratore Eumée : Blancard Antinots : Tirmont Eurymaque : Dangès Pénélope : Lucienne Bréval

Euryclée : C. Thévenet Cléone : Barthèze Mélantho : L. Vuillemin Chef d'orchestre : Louis Hasselmans

Décors : X.K. Roussel Mise en scène : A. Durec

L'œuvre n’est jouée que 10 fois au Théâtre des Champs-Elysées. La guerre éclate, et le théâtre est retenu pour la troupe des ballets russes de Diaghilev (en contrat). Fauré craignait que l’œuvre ne fût pas à sa place à l'Opéra, vu son caractère intime. Aussi Pénélope fut-elle reprise à |’Opéra- Comique à partir de 1919 avec Germaine Lubin dans le rôle de Pénélope et Rousselière dans celui d'Ulysse, dans des décors de Jusseanne. Mais la troupe de l’Opéra-Comique convenait peu au style de l’œuvre de Fauré ; à partir de 1931, les repré- sentations cessèrent.

Enfin, Pénélope est entré au répertoire de Opéra en 1943. Puissent les années futures re- donner à ce chef-d'œuvre la place qu’elle mérite.

de l'interprétation de Pénélope...

En 1960, Emile Vuillermoz, dans son très bel ou- vrage consacré à Gabriel Fauré, écrivait à propos de l'interprétation de Pénélope :

«Songer que tous les rôles, du plus petit au plus grand, doivent être tenus par des artistes de haute classe, en raison de la qualité du style et de la musicalité qu'ils exigent : le rôle d’Eumée est capital, celui d’Euryclée ne l’est pas moins et je ne parle pas des personnages surhumains de Pé- nélope et d'Ulysse, qui ne peuvent être incarnés que par des étoiles de première grandeur, possé- dant des qualités physiques et vocales bien rare- ment réunies chez un tragédien et une tragédien- ne lyriques».

Vœu réalisé dans la présente interprétation qui sait, avec quelle musicalité, conviction, enthou- siasme, chaleur vocale et humaine, restituer le

«sens fauréen», équilibre difficile entre les ac- cents d’une ferveur lyrique et le murmure d’un dis- cours intérieur.

— Distribution idéale —

() DISCOREALE - INA - 1980

Photo

Lipnitzki-Viollet

Raoul Jobin

DR.

Régine Crespin, PENELOPE (Buenos-Aires)

bibliographie

¢ Lettres intimes de G. Fauré - (Ed. Grasset), pré- sentées par Philippe Fauré-Frémiet.

¢ Gabriet Fauré par Philippe Fauré-Frémiet, (Ed.

Albin Michel).

¢ Gabriel Fauré de Emile Vuillermoz, (Ed. Flamma- rion).

+ Fauré de Jean-Michel Nectoux, (Ed. du Seuil). Robert Massard Photo A. Jardé

Composition et photogravure : SIOP - 78 Chambourcy, 965-55-74 Imprimeries Vicaire - La Dépêche - 76 Forges-Auffay

(5)

PENELOPE

Poeme lyrique en 3 actes

de

René FAUCHOIS

Musique

de Gabriel FAURE

Reconstitution technique : Jean-Paul LEGRAND Editing : Catherine COUZY

Texte : Jeanne LACHAUX Gravure : Roland MICHEL Réalisation graphique : Maquette : Françoise MEYER Illustrations : Raymond JEGOU Documents sonores : Institut National

de l'Audiovisuel

Réalisation artistique : Jacques BERTRAND Enregistrement public réalisé au Théâtre des

Champs-Elysées à Paris le 24 mai 1956

Disque 1 Face A Prélude - Acte I (début) Face B Acte I (suite)

Disque 2 Face C Acte I (fin) Acte II (début)

Face D Acte II (suite)

Disque 3 FaceE Acte II (fin) Acte III (début) Face F Acte III (fin)

Distribution :

Pénélope : Régine CRESPIN Euryclée : Christiane GAYRAUD

Cléone : Madeleine GAGNARD Mélantho : Françoise OGEAS Alkandre : Geneviève MACAUX Phylo, Eurynome : Nicole ROBIN

Ulysse : Raoul JOBIN

Eumée : André VESSIERES

Antinotis : Joseph PEYRON

Eurymaque : Robert MASSARD

Léodes, le pâtre : Michel HAMEL

Ctésippe : Bernard DEMIGNY

Pisandre : Pierre GERMAIN

Choeurs de la R.T.F. - dir. Jean-Paul KREDER ORCHESTRE NATIONAL

dir. D.E. INGHELBRECHT

Distribution Musidisc-Europe

Edition HEUGEL

Gabriel Fauré et sa femme (1910)

à propos de Pénélope

par Jeanne Lachaux

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f= voquer Gabriel Fauré, c’est pénétrer au coeur de l'expression musicale la plus no- ble et la plus distinguée qui soit ; mais qu’on ne s'y méprenne pas : la noblesse et la distinction sont celles d’un musicien dont la sensibilité vive, l'intelligence profondément exigeante et la nature discrète ont créé des œuvres d’une rare intériorité, totalement originales dans leur expression pro- pre.

Pourtant, l’époque artistique de Fauré fut des plus fécondes en événements et bien fort celui qui sut résister aux influences diverses —Fauré a 7 ans quand s’instaure le second Empire, théâtre de créations frangaises dans le cadre d’une renais- sance du goût d’un art classique, les poètes. les peintres et les musiciens s'unissent, révélant ça et là les subtilités d’un esprit perdu peut-être de- puis Couperin... ils sont de ceux qui savent si bien, dans le langage le plus concis, faire vivre l'émotion la plus forte, l’apprivoiser par la nuan- ce... nous pensons à Verlaine... nous pensons aux harmonies mouvantes des peintres impression- nistes qui font leur première grande exposition en 1874 chez Nodar ; Fauré a 29 ans, il vit à Paris, en- touré de ses maîtres et amis musiciens qui partici- pent, à leur façon, au renouveau de l’école françai- se ; en effet, 1871 marque la création de la Société nationale de musique qui réunit Saint-Saéns, d’In- dy, Lalo, Massenet, Bizet, Franck et Duparc. Evé- nement important qui, dans l’histoire de la musi- que a contribué à la fixation d’un style et d’un lan- gage spécifiquement français ; bien sûr, Fauré y participe, mais c’est surtout dans les salons de Pauline Viardot à partir de 1872, et au sein de la fa- mille Clerc, mélomane, qu'il trouve véritablement l’occasion d'exprimer sa personnalité : c'est là qu'il écrit ses premières œuvres de musique de chambre, mais c’est là essentiellement qu'il trou- ve les encouragements à écrire pour la voix ; l’in- fluence de Pauline Viardot est, à cet égard, des plus déterminantes : exhortant Fauré à écrire un opéra —cela était la mode et indispensable à la notoriété d’un musicien— elle a sans doute réussi non seulement à rendre Fauré conscient de sa vraie vocation de mélodiste et de compositeur de musique de chambre, mais aussi à le rendre très prudent en face d’un public qui repoussait Carmen, qui trouvait Gounod barbare et qui était envoüté par Wagner —On n'en apprécie que mieux le compositeur de Pénélope qui saura avec une honnêteté extrême attendre le livret d'opéra lui permettant de transmettre au sein même d’une œuvre dramatique la quintessence de son génie— Car Fauré aussi, comme Debussy, écoute Wagner à Bayreuth avec son ami Messager ; il semble cependant n’en retenir que la force d’un courant esthétique dramatique et, à la grande dif- férence de tous ses contemporains dont Debussy, ne pas en avoir subi l'influence.

Il est surtout touché par Parsifal, plus médita- tion que drame proprement dit, plus oratorio qu’o- péra, plus sublimation des sentiments qu’expres- sion du «tumulte des passions humaines».

Ceci plaît à Fauré qui saura s’en souvenir dans Pénélope, chef-d'œuvre lyrique de l'émotion mai- trisée, du sentiment toujours sublimé, de l’enthou- siasme-ennobili. Il est d’ailleurs, à plus d’un titre, intéressant de connaître les réactions de Fauré à l’audition des œuvres de Wagner : ses lettres à sa femme (août 1896) sont là pour nous communi-

quer Sa grande admiration, mais aussi nous lais- ser deviner sa réserve, inhérente a sa propre na- ture, «dégagée de toute littérature» et d’imprégna- tion pseudo-philosophique ; on verra, a ce propos, comment Fauré, dans son opéra Pénélope s’il re- prend le système wagnérien du leitmotiv n’en conserve vraiment que la signification psycholo- gique et que, toujours ennemi de l'effet, il n’en cultivera que l’essence purement musicale.

Fauré tissant la partition de «Pénélope», caricature de Losques

Car en 1896, on connaît déjà bien Fauré : c’est le compositeur de la 1°"° Sonate piano-violon en la majeur (1876), celui de la Ballade pour piano et or- chestre (1879) du 1°" Quatuor avec piano en ut mi- neur (1883), du Requiem (1888), mais aussi le créa- teur de purs chefs-d’ceuvre de la mélodie fran- çaise que sont Clair de lune ou le cycle de La Bonne Chanson (1892) ; car Fauré a enfin rencon- tré le poète qui chante l’âme discrètement dans un murmure de luth et une apparition de mas- ques... la sensibilité de Verlaine, on l’a compris, toute de nuance et d’ambiguité dans le raffine- ment poétique, séduit Fauré. On le pressent, la personnalité de Fauré s’affirme totalement origi- nale, loin des admirables bruits wagnériens, loin des exotismes de son maitre Saint-Saéns, loin aussi du poéme debussyste, peut-étre plus direc- tement sensuel. On le pressent, Fauré commence un itinéraire intérieur, un voyage imaginaire, indé- pendant des circonstances, dans l’accomplisse- ment d’un style et d’une langue toujours maitri- sés : art de l’ellipse, à la recherche d’une pureté originelle qui aime la poésie de l’enharmonie, hel- lénique a-t-on dit.

On est certes bien loin du drame lyrique, a tra- vers les admirables Nocturnes pour piano ou le 1°

Quintette avec piano.

Cependant Fauré, après avoir eu l’idée d’écrire un opéra Mazeppa sur un texte de Pouchkine en 1885, fait quelques essais, réussis, de musique de scène ; Caligula (1888) écrite pour la tragédie d'A.

Dumas, et Shylock (1889) dont le nocturne pour orchestre à cordes est sans doute un sommet de l’art fauréen.

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C’est en 1898 que Fauré compose la musique de scène de Pelléas et Mélisande pour la création en langue anglaise de l’œuvre de Maeterlinck, œuvre Symphonique inspirée entendue 4 ans avant le drame lyrique de Debussy et qui n’est pas sans annoncer (Mort de Mélisande) les accents de profonde dignité des sentiments de Pénélope.

Au moment où Fauré fait entendre sa Ballade, ses Mélodies de Venise ou La Bonne Chanson dans les salons parisiens de la Princesse de Poli- gnac ou de Madame de Saint-Marceaux, lieux de concerts privilégiés aux habitués aussi brillants et variés que Messager, Colette, Saint-Saëns, Debus- sy, Ricardo Vinés ou Anatole France, on annonce une tragédie lyrique, donnée aux arènes de Bé- ziers, Prométhée d’après Eschyle, elle requerrait plus de 800 exécutants (chanteurs, danseurs, ins- trumentistes) : gageure ? Curiosité ? En 1900, l’œuvre a une étrange place dans la création fau- réenne mais n’est pas sans rappeler que le musi- cien ne se désintéresse pas du théâtre lyrique et que depuis longtemps, il cherche un livret d'opéra.

Déjà est-il profondément attiré par l'antiquité grecque en cela, éloigné des modes et de la mode, Fauré y recherchait-il l'expression d’un hié- ratisme conquis à chaque pas de ses créations, témoignages de l’évolution d’une vie intérieure éprise de beauté pure.

A partir de 1907, malgré des occupations astrei- gnantes —il était directeur du conservatoire depuis 1905—, Fauré va écrire ses plus belles pa- ges : pages de piano les Nocturnes 8 à 13, les Bar- carolles 8 à 13, les 8 Préludes où l’émotion devient d'autant plus forte que la pulsation rythmique s’accuse, que la ligne mélodique s’épure, que l’harmonie souvent modale ne livre que l'intensité expressive de ses dissonances ou la mouvance de ses enharmonies... Pages de chant avec le cy- cle de La Chanson d’Eve sur des poémes de Van Lerberghe, élaboré pendant la création de Péné- lope (1907 - 1913), pages de ferveur sereine —mu- sique de chambre dont l’admirable Trio pour vio- lon, violoncelle et piano et le Second Quintette avec piano (1921)— Fauré a 77 ans lorsqu’il fait chanter les poémes de L’Horizon chimérique, mé- lodies contemplatives, loin des agitations terres- tres, qui bercent l’âme vers un ailleurs.

Comment concevoir un opéra dans la création fauréenne ? C’est néanmoins au milieu de ces compositions que Fauré va travailler sur le sujet d’opéra qu'il recherchait depuis des années. II écrit : «Pendant des années, je n’avais jamais rien écrit pour le théâtre, à part des musiques de scè- ne, cette forme d’expression ne m’était certes pas indifférente, mais aucun sujet ne m’avait tenté, et plutôt que d’entreprendre un travail sans enthou- siasme et un dessein bien ordonné, je m’étais consacré a un genre de composition tout autre».

On a compris la prudence de Fauré et ses scru- pules en face d’une forme musicale qu’il hésitait a aborder sans le soutien d’un sujet trés fort : ce- lui-ci fut l’histoire d’Ulysse et de Pénélope, plus centré sur la belle et noble figure de Pénélope ; su- jet qui devait enthousiasmer Fauré, à la nature profondément introvertie, et qu'il désirait peut- être secrètement «exprimer scéniquement avec toutes les ressources du théâtre».

L'œuvre est essentiellement axée sur l'épisode du retour d'Ulysse à Ithaque, sa patrie. Pendant son absencé, Pénélope sa fidèle épouse a été as-

Saillie par les Prétendants. Pénélope repousse leurs avances et les décourage ; ayant promis de leur céder au moment où le tissage du linceul de Laërte serait terminé, elle défait sa toile chaque nuit... Par ruse, Ulysse s’introduit chez lui déguisé en vieillard mendiant et se fait reconnaître de son fidèle berger Eumée ; il est alors le seul à pouvoir tendre son arc... il décime les Prétendants, et re- trouve Pénélope.

Episodes variés et tentants, expressions multi- ples pour un musicien, il n’en reste pas moins vrai que l’histoire est resserrée autour d’Ulysse et de Pénélope. Peu d’action réelle, mais un magnifique Duo d’amour: «Ainsi l’histoire d’Ulysse et de Pénélope offrait à mon père les éléments d’une nouvelle Bonne Chanson, une bonne chanson à l'échelle mythique, chantée et vécue par des per- sonnages plus grands que nature» (Philippe Fau- ré - Frémiet).

C'est au poète René Fauchois qu'est faite la commande d’un livret sur le sujet, Lucienne Bré- val qui devait créer le rôle de Pénélope en 1913 à Monte-Carlo en fut linstigatrice et proposa a Fauré en avril 1907 d’en écrire la musique.

La composition de l’œuvre musicale dura 6 ans, malgré l’ardeur et l’impatience de Fauré, ses oc- cupations de directeur de conservatoire ne lui laissant le loisir de la composition que pendant les mois d’été. C’est donc pendant les mois d’été de 1907 et 1908 passés à Lausanne, et de 1909, 1910 et 1911 à Lugano qu'il se consacre à la com- position et à l’orchestration de Pénélope : le livret en est très clair et d’un langage simple, en 3 actes - les personnages principaux Pénélope et Ulysse sont avec bonheur équilibrés de leur confi- dent respectif, à la manière classique : Euryclée, la nourrice, Eumée le porcher ; les Servantes qui entourent Pénélope et les Prétendants qui l’assail- lent offrent des possibilités de développements scéniques nécessaires au théâtre qui n’éclairent que mieux les figures centrales par leur jeu et leurs actions, Pénélope restant de par sa nature et son rôle, un personnage habité de passion amou- reuse.

On connaît parfaitement la génèse de Pénélope grâce aux écrits de Philippe Fauré - Frémiet, mais essentiellement grâce à la correspondance quasi quotidienne de Fauré à sa femme, marié durant la composition de l’œuvre ; ces pages nous sont très précieuses, qui nous dévoilent les secrets d’un travail, l'élaboration minutieuse et scrupuleu- se d’une œuvre ; nous les suivrons de très près : elles nous sont un enseignement unique sur le tra- vail thématique, sur la manière de concevoir le leitmotiv, de traiter les voix, de considérer la va- leur expressive du discours symphonique, sur le souci de clarté dans les paroles et le langage musical, la recherche des formes de développe- ment, l'atmosphère de l’œuvre et son unité.

L'œuvre est d’une rare beauté, un pur chef- d'œuvre, noble et fier, d’une sensibilité frémis- sante, d’une expression toujours tendue, fervente, extrêmement vivante, nourrie de thèmes mélodi- ques passionnés, toujours en quête - et ce n’est pas un hasard si elle porte le nom de poème lyri- que, révélateur de la manière la plus profondé- ment personnelle de Fauré, celle de La Bonne Chanson, des Quintettes avec piano. C’est l’âme qui parle. Elle parle par la.voix de Pénélope, sopra- no lyrique, dont le caractère doit être très noble,

Muratore et Bréval, créateurs de «Pénélope»

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passionné dans ses accents, animé d’une grande ferveur, souvent continué par la voix d’Ulysse, fort ténor à la passion presque héroïque, rôle complexe puisque dissimulé sous les aspects d’un vieillard mendiant, il doit souvent contenir sa joie qui par- fois éclate lorsqu'il reste seul —Euryclée, la nour- rice, mezzo-soprano a un rôle qui est loin d’être secondaire : au contraire, elle apporte la sérénité, la confiance autour d’elle-— Eumée, le berger, ami d'Ulysse, chanté par un baryton, apporte lui aussi la paix, et Fauré lui donne (début du 2° Acte) l’une des plus belles pages de la partition, admirable nocturne. Les Prétendants, Antinoüs (ténor) et Eurymaque (baryton) principalement, ainsi que les servantes, Cléone, Mélantho, Alkandre, Lydie, pro- posent, par leurs interventions, une détente et un mouvement extérieur à quelques moments de l'œuvre.

Mais écoutons Fauré :

Lugano, le 1° octobre 1909

«J’ai bien examiné mon travail : je crois que j'ai fait parler mes personnages (aussi bien au 2°

acte qu’au premier) comme il le fallait —je n’y ai pas apporté une volonté spéciale ; je me suis sim- plement laissé guider par la nature de l’action, si simple, et la dignité de mes personnages (...), la polyphonie excessive, quoique toujours très justi- fiée, de Wagner, les clairs-obscurs de Debussy, les tortillements bassement passionnés de Mas- senet émeuvent ou attachent seuls le public ac- tuel ; tandis que la musique claire et loyale de Saint-Saëns dont je me sens le plus rapproché, laisse ce même public indifférent— et tout cela me fait froid dans le dos» (...).

De quelle manière Fauré allait-il apporter «sa solution» de théâtre lyrique ?

ll écrit de Lausanne le 16 août 1907 :

«Les Servantes vont dire qui sont ces Préten- dants ce qu’ils viennent faire, la résistance que leur oppose Pénélope, les penchants qu’a ces fa- ciles servantes inspirent les Prétendants, etc. Or, tout ceci, il faut que ce soit saisi par l’oreille de l’auditeur, que le dialogue soit clair et que suivant qu’il est question des uns ou des autres, la musi- que indique de qui il est question —c’est là le système Wagnérien ; mais il n’y en a pas de meil- leur. J’ai déjà le thème qui figure Pénélope— Ce thème sert de premier élément au Prélude que j'ai laissé en suspens, parce que je n’ai pas encore trouvé le thème qui m'est nécessaire pour bâtir complètement le morceau. Ce second thème, c’est celui qui figurera Ulysse» (...).

Combien sont claires les intentions de Fauré : il emploie des vocables révélateurs de sa concep- tion, il dit : «Le thème qui figure Pénélope, celui qui figurera Ulysse, qui représentera les Prétendants, mais aussi le thème sert de 1° élément au Prélude et il m'est nécessaire pour bâtir le morceau» ; sa volonté est grande de s'attacher à cerner musica- lement la psychologie d’un personnage, d’en tra- cer véritablement le portrait, mais aussi son souci est constant de nourrir son ouvrage d’un dévelop- pement et d’une structure intéressante. Ces thè- mes leitmotiv sont tout à fait admirables, les deux principaux figurent des personnages et contri- buent à fixer l'attention de l'auditeur sur des visa- ges, des natures, des sentiments.

thème 1

Thème grave, douloureux, un peu plaintif, d’une

grande noblesse et ferveur dans la courbe de la 2°

moitié du thème (souvent entendu au cours de l'ouvrage).

thème 2

Admirable thème, clair, fier, fort, triomphant, noble, généreux, impatient dans sa passion, thème très fauréen.

Respectivement ceux de Pénélope et d'Ulysse, ces 2 thèmes font vivre à eux seuls le prélude sym- phonique de l’œuvre qui déjà, révèle une force in- térieure prophétique (le Prélude peut-être joué seul au concert).

«Je vais aller rêver à mes personnages» écrivait Fauré —Les Deux Visages, par lés diverses trans- formations des thèmes, nous apparaissent tantôt d’une grande douceur, tantôt exaltés, mais tou- jours nobles.

Le Prélude se termine, apaisé, dans une couleur modale, avec les deux mélodies enlacées. Fauré écrit encore le 16 août 1907 :

«Quant aux Prétendants, j’ai trouvé pour les représenter un thème que j’essaie, car il ne me sa- tisfait pas encore complétement... Je le trouve un peu wagnérien (...) j'ai cherché quelque chose qui donne l'impression de brutalité et de complet contentement de soi-même (...) je cherche toutes les combinaisons auxquelles je pourrai plier ce thème suivant, les circonstances (...) je cherche aussi si ce thème pourra se combiner avec celui de Pénélope —je cherche tous les moyens de le modifier, d’en tirer des effets variés, soit dans son entier, soit par ses fragments... Je fais des fiches qui me serviront au cours de l'ouvrage, je fais des études, comme on en fait pour un tableau» (...).

Quelle humilité ! Précieux propos que ceux-ci qui nous éclairent sur le travail de musicien pur mais aussi d'homme de théâtre ; car l’œuvre est là pour montrer les multiples adaptations et varia- tions du thème des Prétendants, les révèlant tour à tour impatients, séduisants, vulgaires ou bru- taux, sarcastiques parfois. Le thème, très autori- taire, occupe de longs développements. Les 1° et 3° actes au sein d’un langage contrapuntique ser- ré, nerveux, conflictuel, l’acte 2 central étant sur- tout dominé par les figures d'Ulysse et de Péné- lope.

thème 3

L'œuvre est parfaitement unifiée autour des trois thèmes —personnages qui se heurtent.

s'unissent ou se dominent— Fauré s'explique dans une lettre du 15 septembre 1907 : «Pénélope est entrée en scène, (...) Les Prétendants veulent forcer la porte, la vieille Euryclée leur barre le pas- sage, et l’orchestre gronde avec le thème obstiné de ces Messieurs, et par dessous, avec un frag- ment du thème d'Ulysse qui leur mord les jambes.

et cela monte jusqu’à l'explosion d’un accord qui.

dans le Prélude, traduit le plus pathétiquement la douleur de Pénélope» (...). Le souci de Fauré est ici (Acte | scène 4) de donner au discours symphoni- que une importance expressive essentielle qui en- richit de multiples arrières-pensées le chant pro- prement dit. On est comblé : sur le plan dramati- que et sur le plan musical pur.

On se souvient de la patience avec laquelle Fauré avait attendu un livret d'opéra qui lui con- vint : or, Fauré n’avait pas accepté ce texte sur l’histoire de Pénélope et le retour d'Ulysse pour ne

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mettre en scéne que quelques Fileuses et Préten- dants briguant le trône d’Ithaque autour de Péné- lope : «Je me bats avec mon texte qui forcément n’est pas toujours trés lyrique», écrit Fauré (allu- sion a quelques propos triviaux des Prétendants), (...) «Enfin Pénélope va entrer en scène et avec elle, de la noblesse et de l'élévation» —Voila bien le seul intérêt de Fauré : ses personnages l’inspi- rent et les plus belles mélodies leur reviennent ; il:

n’a pas oublié La Bonne Chanson et son bonheur, son exaltation, l’impatience de vivre. C’est bien un poème lyrique qu’il écrit : le second acte de Péné- lope est un duo d'amour ; l'expression en est d’au- tant plus forte que Pénélope’ne sait pas qu’Ulysse déguisé, est là, devant elle, et chaque parole d'amour porte en elle un sens accru et une inten- sité redoublée d'émotion. Il faut ici écouter atten- tivernent sous les mélodies si émouvantes de Pénélope et d'Ulysse la beauté de l'orchestre qui rappelle tour à tour les motifs les plus expressifs des thèmes des personnages. Admirable Duo d’amour où le génie mélodique et harmonique de Fauré est à son apogée ; admirable nocturne aus- si qui n’est pas sans évoquer le 2° acte de Tristan et Iseult où la nuit, complice, favorise le rappro- chement des âmes et fait deviner à l'orchestre ce que ne disent pas les paroles.

Dans cet acte, la musique fauréenne prend tous ses droits ; déjà, habilement à la fin du 1° acte (scène 8), le 4° grand thème-leitmotiv de l'ouvrage se fait entendre.

thème 4

Le plus fauréen de tous les thèmes de l’ouvra- ge, vraie synthèse de tous les caractères spéci-

er a J = fo —— =

fiques de la musique de Fauré, de sa mélodie, souvent conjointe, très longue d’inspiration par- fois modale, de son harmonie (voir scéne 7 Acte | le moment ou les Prétendants découvrent la su- percherie de Pénélope, l’étonnante succession d’accords aux multiples sens), de la pulsation rythmique souvent syncopée, toujours émou- vante, inquiète et impatiente, le thème d’a- mour apparaît au moment où pour la première fois, Pénélope, malgré ses paroles, pressent qu’Ulysse est devant elle... Communion des âmes : c’est l’orchestre qui parle, et découvre cet admirable théme, espressivo, fervent dans la rete- nue, d’une tendresse passionnée... Rien n’égale ce théme si ce ne sont tous ceux qui lui res- semblent :

themes 5, 6, 7, innombrables sont ces thèmes.

de la méme famille.

On le comprend, Fauré, là encore, travaille dans la nuance et l'émotion, et si parfois son opéra s’en- flamme et vit d'une passion virile et puissante.

de dialogues animés et nerveux, d’un contrepoint très riche combinant les thèmes de Pénélope, d'Ulysse et des Prétendants (milieu du 1°" et du 3°

acte), il est avant tout inspiré dans les grands mo- ments d’amour de ses personnages qui dira assez la beauté de la mélodie continue de Pénélope :

«J’ai tant d'amour à lui donner encore» (Acte | scène 4) —le duo d'Ulysse et de Pénélope (Acte II scène 2), tout frémissant d'amour, qui laisse devi- ner à l'orchestre le thème d'Ulysse dérythmé, adouci, tout enveloppé d’harmonies qui n’ont gar- dé que l’essentielle beauté expressive. Qui dira l'étrange «calme sidéral» du début de l’acte Il et

admirable chant d’Eumée, digne descendant des antiques bergers grecs (scène 1).

Mais laissons parler Fauré sur l'atmosphère du drame :

Lugano, le 5 août 1909

«J'ai 28 pages d'orchestre pour le prélude

—mais c'était la partie délicate ; il fallait trouver les sonorités propres à créer l'atmosphère du dra- me, beaucoup réfléchir par conséquent» (...). Sans jamais tomber dans l'effet purement descriptif, («Je ne suis pas très doué pour ce genre-là» dira-t- il), ou les développements bavards souvent malheureusement liés au théâtre lyrique et pro- pices à des divertissements secondaires. Fauré a su donner à son œuvre un climat a’une rare qualité dans une parfaite unité- |’ceuvre ne tolère aucune concession à des digressions : «J'ai tour jours évité dans ma musique les remplissages

— j'ai cela en horreur— or, j'en avais laissé traîner dans certaines parties de Pénélope, là où le texte ne me portait pas, j'ai donc entrepris de corriger tout cela et je me félicite de le faire» (août 1911).

Et si le Final de Pénélope (Acte 3 scène 6) pou- vait prétendre bien justement à quelque joie exu- bérante, il n’est encore là, entouré des chœurs chaleureux, qu’un duo d’amour d'Ulysse et Péné- lope, sans emphase, sans tumulte, dans un bonheur paisible, et l'épanouissement à l’orches- tre de tous les motifs musicaux animés d'émotion discrète et d’une rare noblesse : «Tout fini dans la sérénité», dit Fauré,

C'est bien un poème lyrique, tout de ferveur que Fauré a écrit là.

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D.E. Inghelbrecht

la création de l’œuvre les reprises successives les distributions

es lettres de Fauré ne sont pas avares de détails sur les difficultés rencontrées lors des répétitions de Pénélope en février 1913 à Mon- te-Carlo —Entre les retards de la mise en scène et les réflexions peu encourageantes de la part de Gunsbourg qui ne trouvait là que «musique clas- sique, opéra classique», ou de la part du pianiste Risler qui ajoutait «Votre œuvre restera mais elle mettra longtemps à s'imposer».

L'œuvre est créée à Monte-Carlo le 4 mars 1913 avec la distribution suivante :

Ulysse : Rousselière Eumée : Bourbon Antinots : Delmas Eurymaque : Allard Pénélope : Lucienne Bréval

Euryclée : Raveau Cléone : Durand-Servière

Mélantho : Malraison Chef d'orchestre : Léon Jehin

Décors : Visconti Mise en scène : Gunsbourg

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DR 10012

G. FAURE PENELOPE

Poéme Lyrique en 3 Actes PRELUDE - ACTE | (Début)

Régine CRESPIN - Christiane GAYRAUD - Madeleine GAGNARD Françoise OGEAS - Geneviève MACAUX - Nicole ROBIN

Raoul JOBIN - André VESSIERES - Joseph PEYRON Robert MASSARD - Michel HAMEL Bernard DEMIGNY - Pierre GERMAIN CHOEURS DE LA R.T.F. - Dir. Jean-Paul KREDER

Orchestre National Dir. D.E. INGHELBRECHT

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G. FAURE PENELOPE

Poéme Lyrique en 3 Actes ACTE | (Suite)

Régine CRESPIN - Christiane GAYRAUD - Madeleine GAGNARD Françoise OGEAS - Geneviève MACAUX - Nicole ROBIN

Raoul JOBIN - André VESSIERES - Joseph PEYRON Robert MASSARD - Michel HAMEL Bernard DEMIGNY - Pierre GERMAIN CHOEURS DE LA R.T.F. - Dir. Jean-Paul KRE

Orchestre National Dir. D.E. INGHELBRECHT

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G. FAURE PENELOPE

Poéme Lyrique en 3 Actes ACTE | (Fin) — ACTE Il (Début) Régine CRESPIN - Christiane GAYRAUD - Madeleine GAGNARD

Françoise OGEAS - Geneviève MACAUX - Nicole ROBIN Raoul JOBIN - André VESSIÈRES - Joseph PEYRON

Robert MASSARD - Michel HAMEL Bernard DEMIGNY - Pierre GERMAIN CHOEURS DE LA R.T.F. - Dir. Jean-Paul KREDER

Orchestre National

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PENELOPE

Poéme Lyrique en 3 Actes ACTE Il (Suite)

Régine CRESPIN - Christiane GAYRAUD - Madeleine GAGNARD Françoise OGEAS - Geneviève MACAUX - Nicole ROBIN

Raoul JOBIN - André VESSIERES - Joseph PEYRON 4 Robert MASSARD - Michel HAMEL

Bernard DEMIGNY - Pierre GERMAIN CHOEURS DE LA R.T.F. - Dir. Jean-Paul KREDER

Orchestre National D.E. INGHELBRECHT

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PENELOPE

Poéme Lyrique en 3 Actes ACTE Il (Fin) — ACTE III (Début)

Régine CRESPIN - Christiane GAYRAUD - Madeleine GAGNARD Françoise OGEAS - Geneviève MACAUX - Nicole ROBIN

Raoul JOBIN - André VESSIÈRES - Joseph PEYRON Robert MASSARD - Michel HAMEL Bernard DEMIGNY - Pierre GERMAIN CHOEURS DE LA R.T.F. - Dir. Jean-Paul KREDER

Orchestre National

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G. FAURE PENELOPE

Poéme Lyrique en 3 Actes ACTE Ill (Fin)

Régine CRESPIN - Christiane GAYRAUD - Madeleine GAGNARD Françoise OGEAS - Geneviève MACAUX - Nicole ROBIN

Raoul JOBIN - André VESSIÈRES - Joseph PEYRON Robert MASSARD - Michel HAMEL Bernard DEMIGNY - Pierre GERMAIN CHOEURS DE LA R.T.F. - Dir. Jean-Paul KREDER

Orchestre National Dir. D.E. INGHELBRECHT

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