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Etablissement d'une liste africaine de priorités en matière de statistique

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(1)

NATIOJNS UNIES

w

CONSEIL ECONOMIGUE ET SOCIAL

Distr.

LIMITEE E/ECA/PSD.

28 fevrier FRANCAIS Original :

U/18 1986

ANGLAIS

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE

Quatri^me session de la Conference commune des planificateurs, statisticiens et d^mographes africains

Addis Abeta, Ethiopie, 3-12 mars 1986

ETABLISSEMETIT DfUNE LISTE AFRICAIM3 DE PRIORITES

EN MATIERE DE STATISTIQUE

(2)

E/ECA/PSD.V16

Table des matieres

Paragraphs s Introduction

Le role des Services nationaux de statistique (SNS) Fortee des statistiques

Fixation des priorites

L'ancienne liste de priorites africaines en matiere de statistique

La liste actuelle de priorites africaines en matiere de statistique

Une nouvelle liste de priorites africaines en matiere de statistique

Mise en oeuvre Conclusion

1 - 3 - 7 - 10 -

13

1U -

19 - 23 - 26 -

2

6 9 12

18

22 25 27

(3)

E/ECA/PSD.I+/18

Introduction

1. La fixation et la mise en oeuvre de priorites en matiere de statistique constituent un sujet longuement debattu dans de nombreuses reunions dont un

certain nombre de publications ont rendu corapte. Toutefois, les recentes crises alimentaires et economiques ont demontre une. fois de plus que les donnees statis- tiques relatives a I1elaboration, a* I/evaluation, a la mise en oeuvre et au contrSle des plans et des projets faisaient serieusement defaut. Les recommandations visant

un redressement econonique de l'Afrique qui figurent dans le Plan d'action »t l'Acte final de Lagos comportent implicitement une vaste gamme dfinformations statistiques necessaires a la surveillance de ^application, de ces recommandations. On en trouve le reflet dans le document intitule *La place accordee a ^information statistique

dans les systimes nationaux d1information* (E/ECA/PAS.V16). Malheureusement, de

nombreuxpays ne disposent pas des donnees pertinentes ou, si elles existent, elles

sont perimees, ou encore les competences techniques propres a leur utilisation

dans les pays font defaut. '

2. Le present document offre un nouveau regard sur la fixation et la mise en oeuvre des priorites africaines en mature de statistique, qui doit permettre d'etablir des directives fondamentales. Chaque Etat membre de la region, jouissant de conditions sensiblement differentes, devra adapter ces directives a sa propre

situation.

Le r6le des services nationaux de statistique

3. _ Pour approfondir la question, il convient d'envisager le role d'un service national de statistique tel qu'ildevrait e"tre. En bref, un tel service a une

fonction triple, II doit :

q

fonction triple, II doit

^ a)_ fournir aux diff^rentes branches de 1'Administration les donnas statistiques

necessaires a la preparation, k 1'eValuation, k la mise en oeuvre et au contrSle

des plans et des-programmes, ce qui implique ^galement les donnees ng.cessaires k la recherche, a l'elaboration et & la gestion des politiques de l'Etat. II ne faut pas interpreter cette fonction au sens Stroit des seulee donn^es necessaires au mimstere du plan. II s'agit aussi de celles dont ont besoin les autres ministlres

et rouages gouvernementaux, notamment para-etatiques.

v ca^i^Tt ^ bfS2in!T d?nnf?s dt^res organisations non gouvernementales,

y compns du secteur prive et des instituts de recherche non gouvernementaux,

c) fournir aux organisation Internationales, inter-gouvernementales, aux

autres les donnees statistiques pertinentes dont elles ont besoin.

k. Les fonctions exposes ci-dessus sont (^num^rges dans l'ordre de priority d6crois

sant. II mcombe essentiellement au SNS de faire face aux besoins pouveniementaux

en donnees. Toutes les autres fonctions doivent §tre subordonn^es I cette Sche

121 ^.1^+U5»rt«n« Boit.touteftois minimise. Si les besoins du secteur i£

f aS ^^*« * i

ifan ilr ment

** -lui-ci profitera indirectementste

(4)

E/ECA/PSD.li/l8

Page 2

5. II faut souligner ici que les besoins nationaux doivent penaettre d'otablir les concepts, les definitions et les classifications pour les deux premieres fonc- tions susmentionri^es et qpes^ "t-ar ailleurs, si l'on peut comparer les donn&es utilisses a" des fins nationales avee celles dfautres pays, leur utilite s'en trouve generale&ent accrue. La troisie*me fonction du service de la statietique implique une tentative d1application de"1 concepts, de definitions et de classifications comparables au plan international, Les besoins nationaux et internationaux en concurence ne doivent pas s'exclurje mutueliement.

6, Le rSle des:services africains de statistique est developpe dans le document E/ECA/PSD.H/15, intitule : "Le role des services africains de statistique dans la mise1 e& beuvre du Plan d'actibn de Lagbs"0

Portee' des statistiques ■•.■■■■■

7* Les domaines couverts par les statistiques sont tres varies, non seulement par les sujets traitos, mais aussi par les differentes pategories de statisticiens qui"

operent actuellement. Le rapport du Comite de l'Institut international de statistique sur l?int^gration_des statistiques a identifie quinze categories principales de

statisticiens dans les secteurs suivants : ".' . ■ a) enseignement (notamment9pi.-iiiaire? secondaire, universitaire);

b) affaires (noteminent actuariaTj■"commercialisation, ^conomie, e"conometrie);

c) adlninistration (notainment au niv^au federal, national, local et municipal);

d) industrie (notaament charge de recherches oporationnelles, cohtrSleur de qualite, technicien de fiabilite, necanique des transports);

■■ e) agent d'exccution (hotammeht .analyste de donnees, technicien);- , ., ...

.-f) recherche (notainment appliquoe9 methodologie, theorique, mathoinatique, . ■ ■

calcul de probabilites); . . ■■..■■■

g) &tudiant en statistique;

h) biom^trie (notamment 6cologie, agriculture, sylviculture);

i) medecine (notamment biostatisticien, sanitaire, epidemiologiste, pharmacien);

j) social (notamment demographique5 politique, judiciaire, p^nal, psychologie, science du comportement);

k) administrateur (notamment directeuT;, responsable de la politique, planifica- teur, agent de prevision, verificateur);

n) enquetes (notamment recenseur);

o) divers (notamment sports, numerologie).

(5)

E/ECA/PSD-V18 Page .3

8. Cette diversite de statisticien reflete directement ou indirectement la variete des statistiques actuellement &isponiblese Le present document ne portera toutefois que sur une partie de ce vaste secteur, a savoir le domaine des statistiques offi-.

cielles, Et l'on ne tiendra compte dans cette vaste categorie que des statistiques produites par les services nationaux de statistique de la region, Celles-cj. com- prennent les statistiques demographiques et sociales, ainsi que les statistiques relatives aux prix, aux transactions exterieures, en secteur public, au commerce, international, a" la distribution, a 1'industrie, a 1'energie, a I1 alimentation et ;■

a 1!agriculture, aux transports et communications, a l'environnement,aux ressources . naturelles, a" 1'emploi, a* l'enseignement et a" la sante. II convient d'ajouter. les statistiques dorive"es portant notamment sur la comptabilite nationale. V

9. Comment un service national de statistique etablit-il les priorites en fonction....

de la couverture des sujets? Comment le service fixe-t-il les priorites dans les ,[

secteurs retenus? Comment choisit-il les priorites en ce qui concerne les sources de donnees, par exemple, les archives administratives vis-^-vis des recensements et des enquStes? Les paragraphes suivants s'efforceront de donner une re"ponse k

quelques-unes de ces questions. On examinera egalement l'ancienne liste de prioritos . etablie pour les petits pays avant d'en elaborer une nouvelle.

Fixation des priorit6s "

10. Dans le rapport prepare pour le Seminar on Setting and Implementing of Statistical Priorities (Senunaire sur la fixation et la mise en oeuvre des priorites statistiques)

(Centre de recyclage des statisticiens ^eenomistes -despays en voie^de developpement-'-

de Munich, 6-25 aout 1979)s Sir Claus Moser indique tr^s clairement que les decisions concernant les priorites se rapportent a un grand nombre de choix difforents. II : ..'.

^numire les types de chpix suivants : infrastructures ou amelioration immediate,

systemes statistiques ou series specifioues, equilibre des sujets, priorites nouvelles, ou anciennes, precision ou opportunite ou detail, phases du processus statistique, collecte speciale ou sous~produits9 recensements et enqueues, macrodonnoes ou micro^

donn^es. Cette liste n'est nullement exhaustive, mais elle illustre parfaitement les differents types de tfhoix qui appellent les decisions.

11.^ On peut appliquer plusieurs methodes pour parvenir a ces decisions. II est

facile d?en cerner quelques unes : analyse coOt-profit, faisabilite, coGt-efficacito, Aucune n'est facilement applicable a la situation de l'Afriquet du fait de 1'enorme penurie de donnees, des besoins concurrentiels des differents utilisateurs et de la determination des responsables des decisions en raati^re de priorites statistiques.

Cette respohsabilite incombe traditionnellement au service central de la Gtatistiquen Tres souvent, les programmes herites de l'epoque ou des expatries C'taient responsa bles de services de statistiques se sont poursuivis aans que lfon etablisse necessai- rement si ces programmes sont adaptes dans les circonstances actuelles* Seuis quelques pays ont constitue des comites reunissant utilisateurs et producteurs charges de

determiner^la teneur des programmes statistiques et les priorites qu'il convient de fixer aux elements de programmes*

(6)

E/ECA/PSD.V18

Page h

12. .Le proble*me de la fixation des priorites reve"t-maintenant un caracte"re d'ur- gence, du fait de la crise econoraique aettielle de 1'Afrique et de la pcnurie de ressources qui en resulte. II est devenu necessaire de pre*parer des plans nationaux de developpement statistique dans le cadre des plans globaux de deVeloppement du pays. Ces plans doivent refleter les prioritcs implicites dans ces plans globaux. La

methode que la CEA pre*conise depuis quelques annees consiste aelaborer un plan de

developpement statistique a moyen terme (cinq ans) fixantles.objectifs, les problemes a resoudre, les strategies a suivre et :ta;porteVdes activit-es a mettre en oeuvre. Ce plan etant approuve, il conviendrait de preparer des budgets de programmes de travail annuels ou biennaux indiquant clairement les sous-programmes, les Elements des

programmes et les resultats que l'on escompte au cours de la periode, au titre de ■

chaque Element ds programmes.- En outre, chacun de ces elements, doit cqmporter un

ordre de priorite,, du plus urgent au moins urgent. II convient egalement:d?indiquer les resspurces, telles que les mois de travail des sprcialistes et JLes-frais de voyage

nocessaires. pour roettre le programme en oeuyre. Ceci permettra ,au gouvernement, en

adoptant le'budget? de choisir les Elements de: programme et les resultats k -retenir.

En cas de compreosionsbudgotaires ulterieures, il conviendra de -modifier le programme de travail en consequence, Ainsi, le gouvernement pourra mesurer les consequences

des insuffisances en matiere de previsions budgetaires. Au cours des annees suivantes,

la CEA^offrira son aide dans ce secteur de la planification statistique qu'elle

considere comme l'un des besoins non satisfaits de la region africaine, L!ancienne liste de priorites africaines. en matiere de statistique- ..

13. Dans un rapport prosente a un "S'eminar on the Organization 6f a Statistical

Service (Seminaire sur ^organisation d!un service de statistique), M. W.L. Booker, qui faisait alors fonction de chef de la Division des statistiques de la CEA, a examine les_"Special problems of small statistical Offices" (Problemes propres aux

petits services de statistique) et conclu en proposant 1'ordre suivant de priorites

pour ces pays : ,

Statistiques du commerce exterieur Donn^es demographiques

Statistiques du secteur des manages ■

Prix . ' -

Statistiques dfetablissement .(Industrie et emploi)

Agriculture (en fonction de la responsabilite de ces donnces)

Statistiques df?riv6es (comptabilitr nationale et balance 4es paiements,

Bien que cet essai de fixation d'un ordre de priorites ait ete realise pour des petits pays, il semble etre conforme a l'ordre otabli dans la plupart des pays

africains jusqu'a une date r^cente. Ces priorites ont ete fixees non,pas sur la base de Vimportance relative des sujets pour le developpement national, mais plutSt en se faisant sur la facilite ou la faisabilite d'obtention de donnees utiles S court

terme dans ces secteurs. D'autres criteres de fixation des priorites auraient donne lieu a un ordre de priorites different.

(7)

E/ECA/P&D.U/18 Page 5

La liste actuelle des priorites africaines en matie*re de statistique

lk, Une enqueue recente portant sur les services nationaux africains des statistiques a donne les resultats suivants pour les 22 pays qui ont rempli les questionnaires :

Tableau 1. Ordre de priorite des statistiques

Domaines statistiques

a) Commerce exterieur

c) Secteur des manages

1

lb 19

0

Ordres

2

5 2 11

de priorite

3 Non

1 2

indique

1

Total

22 22 22

d) Etablissement

(industrie et emploi) e) Derives (tel que compta-

bilite nationale et balance des paiements)

f) Agriculture g) Transport h) Prix i) Social

j) Communications k) Enseignement l) Environnement m) Sante

13

18 12 3 17 '

3

6

7.

2 7 .12

h

. lH .

13 11 7 10

2 1

6

-

2

■ •" 7 3 13 3

-

2

1 1 . 3 2 2 2 2

22

22 22 22 22 22 22 22 22 22

Parmi les ordres de priorite, 1 signifie "toute premilre. priorite" et 3 "dernieres

priorites".

15, Si lfon applique une echelle aux ordres de priorite" ci-dessus selon laquelle 1 Ctoute premiire prioritc) compte pour 3 points, 2 (priorite normale) pour 2 points et 1 (derni^re priority) pour 1 point, ou obtient l'ordre de priorite suivant, du

et

maximum au minimum

(8)

E/ECA/PSD.U/18 Page 6

Ordre de priorito 1

2

3 h

—-*— ;-■;

" T- :'" "*

T"

8 9 10 11 12 13

Domaines statistiques

■ .——~DemGg£aphie •

■ Statistiques deriv^es -. (comptabilito nationale,

balance des paiements) Prix

Commerce exterieur

~ **~* Ji!t abTi s sement (industr ie, emploi)

Agriculture

SecTeur des manages

Sante

Enseignement Social

Transports Communications Environnenent

Total

■ 62 ~

6o

"59 58

55 51

■ ■ 51:

1*1..

39 33

?7

16. Les crit^res utilises par les pays pour fixer leurs priorites n'apparafssent

pas clairement sur le tableau ci-dessus, mais il revele quelques aspects surprenants, par exemple, 1*alimentation et 1'agriculture, secteur considere comme la priorite numero 1 par les chefs d'Etat et de gouvernement africains ne figure qu'au sixi^me rang sur cette liste. Les statistiques derivoes (par cxemple la comptabilite

nationale et la balance des paiements), qui dependent d'autres statistiques economi- ques de base pour leur e"tablissement5 passant avant dans 1'ordre de priorites.

IT. II se peut que les services nationaux de statistique aient donne la priorite S la structure plutot qu'aux statistiques de base. Les structures sont censees

determiner les besoins en donnoes qui, a leur tour, determinent les types.de,.donnees S collecter. Lors de la dixi§me""C6nahonwealtn Statisticiens Conference" tenue a Oxford, Angleterre, du 31 juillet au 9 aoGt 1985, une session a £t$ consacree au sujet des "Statistiques pour les structures de developpement face aux indicateurs nocicux et economiques et aux statistiques de base". La conclusion de cette Conference est resumee dans 1'extrait suivant du projet de rapport :

(9)

E/ECA/PSD.V18

Page 7

La mise au point de statistiques appropri^es au developpement a ete consideree par les participants comme un exercice de choix sur le marche du statisticien et comme 1'objet d'une decision sur une combinaison appropriee de structures, d'indicateurs et de statistiques de base. Les participants ont considere qu'il s'agissait rarement d'utiliser la methode basee sur les structures pour

remplacer la compilation de donnees statistiques de base et qufil etait gene- ralement souhaitable de disposer d'un programme planifie comprenant ces deux

elements,

Un certain nombre de pays ont souligne qu'il iroportait de mettre au point des statistiques de base valables avant de faire porter 1'attention sur l'6labora- tion de^structures. Les participants ont appris que la compilation de la

comptabilite nationale jouissait d?un haut niveau de priorite et ils ont fait appel auxmaigres ressources de certains pays, meme lorsque les donnees de base destinies a completer la comptabilite £taient infimes, voire enexistantes.

Une telle situation a e*te" consideroe comme une prise de .position inopportune

k l'e"gard des structures qui sousestime les statistiques' de base".

18. Les proble"mes de 1fenvironnement qui ont e*tn mis en lumiere par la recente s£cheresse et l'extension de la desertification rev§tent la toute derni^re priorite.

Bien que 1'on ne puisse consid^rer que les pays qui ont repondu au questionnaire soient repr^sentatifs de tous les pays d'Afrique, leurs rgponses soulignent un point qui a £te soulevo par la plupart des utilisateurs de donnges statistiques,

a savoir que les services africains de statistique ne fournissent g£neralement pas les types de donnees necessaires a la planification et k d'autres fins. II faut que Revaluation du rSle de chaque service national de statistique revitalise leurs fonctions face aux besoins de l'Etat.

Une nouvelle liste de priorites africaines en matures de statistique

19. Pourexaminer les mesures sectorielles pratiques qu'il convient de prendre

pour atteindre rapidement les objectifs du Plan d'action et de l'Acte final de Lagos, la Conference des Chefs d'Etat et de gouvernement africains,lors de sa vingt-et-unieme session ordinaire' tenue a Addis-Abeba, ^thiopie, du 18-au 20 juillet 1985, a fixe

des mesures-pratiques et appropriees qu'il conviendrait de prendre dans certains

secteurs prioritaires. Ces secteurs ^taient 1!alimentation et 1'agriculture, L'Indus trie, les ressources humaines, les transports et communications, le commerce et la finance, lfenvironnement, l'e*nergie, la femme et le developpement, et la population

et le developpement. Bien que cette enumeration n'implique aucun ordre de priorite",

llest evident que les chefs d'Etat et de gouvernement ont attache la'toute premiere

priorite a 1'alimentation et a" lTagriculture.

20. Le secretariat s»est efforc^ de lier les d£bats intsrvenus au sommet, le Plan d action et l'Acte final de Lagos aux secteurs qui nocessitent une attention priori-

taire; L ordre de priorit-s figurant ci-dessous ne peut pas refleter les priorites dans tous le& pays de la r%ion, mais il importe de souligner qu'il conviendra

d'adapter une liste rSgionale de cette nature aux conditions nationales et oue, dans

cet exercice, les producteurs et les principaux utilisateurs de donees statistiques

devraient avoir des responsabilites communes dans la fixation des prioritcs

(10)

E/ECA/PSD.V18

Page 8

21. La liste des priorites africaines en matiere de statistiques relatives aux secteurs est la suivante :

1. Alimentation et agriculture

2. Population .

3. Industrie

h. Transports et communications

5. Commerce (national et international), finance et prix 6. Energie

7. SecteUr des manages ,

.8, Statistiques derivees (comptabilite nationale et balance des paiements, profils cycliquesde la vie, comptabilite en matiere de satellites,etc...) 9. Santo

10. Ens-eignement -

11. Main-d'oeuvre (emploi, chosage, sous-emploi) 12. Ressources humaines

13. Conditions sociales, en mettant .1'accent sur les femmes, les enfants, les -adolescents, les personnes agees et les handicapes) . lU. Environnement

15. Ressources naturelles

16. Sciences et techniques " ' " " '

17. Tourisme

22. La liste de priorites ci-dessus repose liniquement sur l'importance du su,iet.

Les prioritys basees sur dfautres crit^res nfont pas ete prises en consideration.

Mise en oeuvre

23. II faut disposer, paur que le service national de statistique mette efficacement ses priorites en oeuvre, d'une bonne gestion et dTun bon encadrement, des reseources appropriees, d'une structure d^rganisation permettant une mise en oeuvre aisee des programmes de travail et offrant des conditions de travail satisfaisantes a lTensemble

du personnel.

2l*. La preparation des budgets de programmes de travail a d6jS fait l'pbjet dfun

examen. En outre, il conviendrait de metire en place des mecanismes de surveillance et devaluation internes et exteraes du programme. Pour la surveillance interne, le directeur du service national de statistique ou d'un organe fonctionnant directe- ment sous sa respionsabilite devrait e"tre charge d'assurer la surveillance constante

de la mise en oeuvre du programme de travail. II conviendrait d'indiquer reguli&rement les raisons de toute deviation par rapport aux dates prcvues pour l'obtention des resultats.

(11)

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25. En dehors de la surveillance et de devaluation internes, il doit e^alement exister une composante exterieure de cette activite. L'organe charge de cette ttche doit e*tre constitue de maniere ind^pendante par le gouvernement, de preference au sein du ministe're du plan ou des finances. Dans l'un et l'autre cas, cet organe doit travailler en liaison etroite avec les commissaires aux comptes de l'Etat pour veiller a ce que les ressources soient utilisees selon la programmation prevue.

Conclusion

26* Le present document a passe "brievement en revue les criteres de fixation des

priorites, une liste de priorite"s africaines en matiere de statistique et la mise en oeuyre de ces statistiques. L'accent a ete mis sur lfevaluation interne et externe, en liaison avec la verification de 1'utilisation des ressources. On considere que les services nationaux de statistique doivent prendre plus au serieux la fixation des priorites et faire participer d'autres producteurs et utilisateurs de statistique

a la determination de celles-ci; sinon, le fosse se creusera entre la production

et l'utilisation des statistiques.

27. ^11 convient egalement de noter qu'il ne vaut pas la peine de produire des

donne"es^statistiques qui ne sont pas utilisees, et qu'il faut reexaminer l'utilisation

de donnees statistiques a des fins de prises de decisions, de planification et de recherche, avant d'^tablir et de mettre en oeuvre les priorite"s.

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