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Etudes de produits de base en vue des négociations et consultations internationales sur ces produits entre les pays Africain s producteurs ainsi qu'entre eux et les autres pays producteurs : le coton-la banane

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(1)

NATIONS UNIES

CONSEli tfCONOMIQUE ET SOCIAL

OAU/THAD/54

9 aout 1972 PRANCAIS

Original: ANGLAIS

A

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE OIGANISATION DE L1 UNITE AFRICAINE

Sftptieme reunion mizte GBA/CTJi. sur

le commerce et le developpement

Geneve,. 21-29 septenbre 1972

ETUDES DE PRODUITS LE BASE

HI VUE BBS- NEGOCIATIONS ET CONSULTATIONS INTERNATIONALES SUB CES PRODUITS r;NTRE LSS PATS APRICAIN S PRODUCTEUHS

AINSI QU'DfTRE BDX'KT LBS AUTRES PAYS PRODUCTFUHS:

LE CCTON - LA BANAHE

TABLE DES 1UTIEBES

Paragraphes Page

-1-2 1

UTTHODUCTICff? -

P$}5MIERS PARTIEj LE COTON CgAPITRE

I. L'AFRI^UH DAKS L'XXOKOMIE OOTONSIERE

1 MONDIALEt SITUATICSF ACTUELLE 3-28 1-6

II. 3V0LUTIQN FUTUBE- . 2? - 50 7 - 11

III. MESURES PRISES POUR AIDER L'tTOJSTHIE

COTQHHIERE 51 - 65 12-14

IV. CONCLUSIC^S « ' - - ~ - 66 - 72 15 - 16

V. PROPOSITIONS POUR TJUE ACTION CONCIRTEE

DES PAYS PRODUCTIURS 73-86 16-20

(2)

TABLE DES MATIERES (Suite)

Paragraphes Page DEUXIME PARTIE: LA BAKANE

CHAPITRE

I. L'AFRIQUE DANS L'ECONOMIE BMANIERE

MONDIALE: SITUATION ACTUKLLE 87 - 115. T\ - 32

II. EVOLUTIO5F FUTURE _'_ 116 - 129 33 ._ 35

III. MESURES PRISES POUR AIDER LfINDUSTRIE

BAHAWIERE 130-136 :36-37

IV. CONCLUSIONS 137-146 38 - 40

V. RESUME ST RECOMMANDATIONS 147 _ 149 41 _ 42

(3)

OAU/TEAD/54

INTROIUCTION

1. Lora de la presentation par la CEA et l'OUA du document intitule

"Problemes et politiques des produits de base" a la cinquieme reunion

mixte CEd/OUA sur le commerce et le developpement, les delegues ont

exprime leuv regret de ce qufon y ait omis un certain nombre dos produits do base dont I1exportation presente de l'interet pour les pays africainsj parmi lesqucls lo. coton et la banane. Les participants ont ulterioure—

ment deraainde atuc secretariats do la CEA ct do l'OUA d'etudier los problemos qui se pojsent pour un choix de produits nc figurant pas dans le document precite, et dc formulcr dos propositions concretes d!action concertec de , la part djes producteurs africains interesses.

2. Qonftorraement a, cottc demande, la Premiere partie de la present©

etude est; consacrec au coton, et sa Deuxicme partio a la banane, Dgs propositions d'action concertee sont formulees dans 1c cadre des conclu

sions contenucs dans chaque partie, '

PREMIERE PARTIE: LE COTON

Chapitre I: LtAFRIQUE DAITS L^ECONOMIE COTONIJIERE MONDIALEi SITUATION ACTUELLE

A. Tendances de la production^ de la consommation, des stocks et du

commerce

3. Le tableau 1 presente. les statistiques cotonnieres mondiales de production, stockage, consommation, exportations et importations durant

la period© 19^l/62 a 1970/71. II distingue en outre dans'lo monde,

pour les besoins de 1'analyse, sept grandes regions productrioes de coton.

4. En 1961/62, la production mondial© etait de 45 354 000 balles; elle s'estfilevge respectivement a 53 388 000 et 53 627 000 balles en 1965/66 et 1968/69, pour revenir a 51 599 °00 balles en 1970/71. On constate que

e> lrAfrique vient au quatrieme rang, aprbs lo groupe Asie-Oceahie, les Etats—Unis d!Amerique et lfEurope orientale, qui s'inscrivaient respeo— . tivoment pour environ 35 P« 100, plus de 19 p. 100 et plus do 17 v* 100

• do la production mondiale de coton en I969/7O. D'autre part, si l'on

ajoute aui coton produit durant la deoennie les stocks de coton constitues pendant la meme periode, la marge d'avance de 1'Afrique, en particulier sur lfAmerique latine, s'amenuise sensiblement.

5. Au cours de la periode consideree, les stocks de coton ont represent^

annuellem£nt un pcu plus de 24 millions de balles en moyenne, passant-

dfun minimum' de 19 692 000 balles en 1961/62 a un maximum de 30 743: 000 ■■

ballos en: 1966/67 pour redescendre a 21 513 000 balles eh 1970/71-

La part la plus importante etait detcnue par.les Etats-Unis, suivis par1 le groupe Asie—Oceanie, La part de l'Afrique pendant cette periode etait inferieur© a] p. 100 du total mondial-

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6. Eurant la periode 196l/62 a. 1969/70^ la consommation mondiale annuolle a varie entro 45 147 000 balles en 1962/63 et un maximum de 53 476 000 balles en 1969/70. Si les taux relatifs de consommation ont

change d'une annee a l'autre, les principaux consommateurs sont restes le groups Asie-Oceanie, l!Europe orientale ot les Etats-Unis, avec respec- tivement 4<- p. 100, 19,8 p. 100 e'; 14,9 P- 100 du total mondial en

1969/70o La part de l'Afrique, qui a ete la plus faible pour I1ensemble de la periode, etait de 3,4 P- 100 du total mondial en 1969/70.-

7. Durant les deux dernieres decennies, la consommation de fibres a sensiblement augmente, a raison d'un taux annuel de pres de 7 p. 100.

Dans la premiere partie de cette periode, la consommation de coton a

maintenu une expansion limitee mais cependant reguliere. En 1950/51, il en a ete consomme 35 163 000 balles, et 48 O42 000 balles en 1960/61,

L'accroiss^ment annuel moyen etait de 3,4 P- 100, soit un taux d'augraen- tation de Consommation comparable a celui des fibres artificielles.

8. De I960 a 1970 s la consommation de coton s'est accrue au taux annuel moyen de 1,3 p. 100, contre plus de 11 p. 100 pour les fibres artificielles. En 1969? les fibres non cellulosiques ont enregistre une augmentation de consommation de 4,5 millions de balles, soit une augmen tation superieure a. celle de la consomraation de coton durant les cinq annees precedentes, qui etait tout juste de l'ordre de 4 millions de balles- Bien que l'accroissement de la consommation de fibres artifi

cielles ait ete plus rapide en Amerique du Nord, en Europe et au Japon, les pays en voie de developpement eux-memes ont accru leur contribution a, la fabrication et a la consommation de ces fibres.

9. CTest vers la fin de la derniere decennie que l'accroissement de la consommation des fibres concurrentes a ete lo plus rapide. Ce phenomena a ete d'une grande importance pour les pays exportateurs de coton, notamment sur les inarches cotonniers essentiels que sont 1'Europe

occidentale et le Japon* En 1969/70, le total des exportations vers ces deux marches a ete. d1environ 9 5^8 000 balles, representant pres de 53»8 p. 100 du total mondial^ En 1959/60, ils absorbaient 63 p. 100 de ce

total, et un pourcentage encore plus eleve durant les decennies ante—

rieures- .

10. Un peu plus du tiers de la production mondiale annuelle de coton ' passait dans le commerce international. Sn 196l/62, la quantite atteinte

etait de 15 452 000 balles, et elle a depasse 17 millions de balles pour quatre des annees de la periode, Bien qu© 1'Afrique n'ait contribue a

la production mondiale qu'a raison de 9,6 p. 100 en moyenne de 1961/62 a. 1970/71, elle a fourni environ 20 p. 100 du volume total du coton

faisant l'objet d'un commerce international, Lc groupe Asie-Oceanie, les Etats-Unis, ltAmerique du Sud et l'Europe orientale en ont respectivemont

fourni 17,1, 15,9, 15,5 et 11,2 p. 100 en 1969/70.

11. Le groupe Asie-Oceanie a ete le principal importateur, suivi par l^-urope occidentale et 1'Europe orientale. Les importations dans ces

regions, en I969/7O, representaient respectivement 40, 34,3 et 20,2

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p. 100 du total mondial, Les importations de l'Afrique et de l'Amerique du Sud. ont atteint la meme'annee la proportion negligeable de 1,2 p. 100

de ce total pour chacune.

B. ffibres courtes, longues et extra-longues

12. 3ua recherche a donne naissance a une multitude de qualites de coton- qui se reflete dans la diversite des prix pratiques sur les

marches internationaux. D'une maniere generale, la longueur des fibres

est restee un critere majeur.de qualite, et par suite un facteur determi nant ces prix. Selon le Comite consulta.tif international du coton

(CCIC)j, on en distingue trois grandes categories, a savoir les fibres.

CQitrt^s ou moyennes, les fibres longues et les fibres extra-longues, qui correspondent respectivement a des fibres d*une longueur inferieure a

1 l/8 ipouoe (28,6 mm), comprise entre 1 l/8 et 1 3/8 pouce (28,6 et 34>9mro>, et superieure a 1 3/8 pouce (34»9 mm) .

13. II ressort du tableau 2 que lTAfrique, bien qufelle ne corapte pa's parmi les grands fournissours de coton en general, est en tete de la pro duction mondiale de coton a fibx-ou e-s-tru-Tongues. L'Egypte, le Soudan, et dans une moindre mesure le Maroc, en1 sont les principaux'produoteurs, comptfiint pour la presque totality de la contri"buMori rvfi-joaine* Cette

dernifcre B'est elevee en moyenne a plus de 82 p. 100 du total mondial;

durant: la decennie, enregistrant au cours de dernieres annees une tendance a la bausse. Les autres producteurs, hors d'Afrique, sont le Perou,

lHJRSSj, les Etats-Unis et le Yemen du Sud dont les contributions en

1969/70 representaient respectivement 6,1, 4,4j 3,8 et 1,0 p. 100 du

total mondial.

14. Le tableau 3 indiqiie les chiffres de production de coton a fibres

longueis pour les priricipaux pays producteurs. L'UESS, lTEgypte et les Etats-Unis fournissent pres de 80 p. 100 du total mondial. Le producteur le plu|s important est 1'UESS, qui s'est inscrite pour plus de 30 p. 100 de ce total au cours des neuf annees de la periode consideree. En 1969/70,

les contributions de l'URSS, de l'Egypte, des Etats-Unis, du Perou, de

l'Ouga^da, du Bresil et du Mexique ont respectivement ete de 37j9» 28,9, 12,6, k,9, 2>7, 2,2 et 1,6 p. 100.

7 7 7 7

. .

15. la 1969/70, ^Afrique a contribue pour plus de 32 p. 100 a la pro duction totale mondiale de coton a longues fibres, et son pourcentage -

du cpmteroe mondial etait encore plus eleve dans le cas des fibres extra- longueis. L'Egypte et l!0uganda ont fourni la presque totalite du coton

africaiin a longues fibres, '

16. Les cotons a fibres longues et extra-longues representent plus de\

55 p. ilOO de la production cotonniere totale de TAfrique. Le volume • combinie de ces deux categories a constitue environ 53 P- 100 des expor- tation-'e africaines et 14 p. 100 des exportation mondiales de coton- II convietit de noter que l'Egypte et le Soudan beneficient tous deux d'un avantage special en matiere de prix qui est du a la quality sup^rieure -.

de leux coton, appuyee sur de hauts rendements et I1importance de la

produotion.

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17. Le reste du ooton africain est du type a fibre courte ou moyenne.

On en produit en quantites relativemeht faibles dans plus de 26 pays d'Afrique* Les principauz d1entre eux sont la Tanzanie, le Nigeria, le Tchad, la Rhodesie, le Mozambique, 1!Angola et la Republique centrafri-

caine,

C. Rendements et superficies

18, Lee differences de volume entre les productions sont fonction,

non seulement des differences de superficie des plantations de coton, mais aussi des differences de rendement a 1'hectare. Sur les 32 000

hectares de coton cultives en moyenne dans le monde entre I961/62 et 1970/

71, la contribution moyenne de l'Afrique a ete de 12,6 p. 100. Celle

de la region Asie-Oceanie etait superieure a 50 p. 100 suivie par celles

de l'Amerique du Nord (ou la plus grande part revient aux Etats-Unis)

et du Mexique, celle de l'Afrique venant ensuite..

19* II ressort du tableau 5 que, si le groupe Asie-Oceanie possede les cultures de coton les plus etendues, e'est egalement lui qui enregistre dans I1ensemble les plus faibles rendements par hectare. En 1970/71 par

exemple, alors qu'il comptait 50,5 P- 100 des superficies plantees en coton dans le monde, il a cependant recolte moins.de 35 p. 100 de la production cotonni^re mondiale a la meme epoque. 2n gros, 1*Europe orientale atteint un rendement a lThectare trois fois et demie plus 61eve que celui du groupe Asie—Oceanie et presque trois fois plus que celui de l'Afrique,* L'Europe occidentale et l'Amerique du Nord obtiennent des rendements tres superieurs a. ceux qu1enregistre l'Afrique*

20. II a deja ete indique qu'en Afrique meme, l'Egypte et le Soudan etaient de beaucoup les plus iraportants producteurs de coton du continent, a la production totale duquel ils contribuent pour plus de 50 P- 100.

Pourtant, la superficie combinee de leurs plantations de coton represents moins de 27 p. 100 de celle de I1ensemble des cultures cotonnieres afri-

caines, C'est ainsi qu'en 1967/68, alors que l?0uganda avait pres de

deuz fois plus de terres plantees en coton que 1'Egypte, la production cotonniere de cette derniere a ete presque sept fois plus forte que la ■ production ougandaise. Cette meme annee, le rendement depassait 665 kg a 1'hectare en Egypte, contre 72 en Ouganda.

D« Tendances des prix

21 Le tableau 4 montre que le prix du coton sur les marches mondiaux est d'autant plus eleve que la fibre est plus longue0 Les fibres longues et extra-longues sont generalement considerees comme presentant une

grande resistance et une grande finesse, qualites qui sont toutes deux souhaitables pour l'industrie textile. La variete de coton egyptien

dite Menoufi F,G» (Fully Good", e'est-a-dire "extra")* a ainsi ete cotee

respectivement a 62,53 et 63,18 cents E,-Ue pour les campagnes 1968/69

et I969/7O- Inversementj aux Etats-Unis, la variete a fibre oourte ou

moyenne ("Middling"^ dite Orleans Texas M.I" (l pouce = 25?4 mm) etait

cotee a. 26,32 cents E.-U*ff soit moins de 41 P» 100 du cours de la variete egyptienne.

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22. II est permis de penser que, si les prix du coton ont varie dans le cadre d'une tendance generale a la baisse, du moins 1'ecart relatif entre fibres longues ou extra-longues et fibres moyennes ou courtes est-il demeure a peu pres constant. II est cependant difficil* de verifier cette hypothese, car la mise en application continuelle des resultkts des recherches s'accompagne de frequents changements de

caract^ristKraes et de designations commercials. Aussia,™**^

des prix des diverses categories de coton a-t-elle ete lxmitee dans le tableaki 4 aux deux seules annees 1968/69 et 1969/70.

23. I^s couts de production different selon les producteurs. D'une manierje gen4rale, le soutien des prix en Ameri-que du Nord et en Europe occidelitfle a permis a certains exploitants de ces regions de continuer

a trouver rentable une utilisation de leurs moyens qux, sans lui, leur

surtout en raison du gaspillage au culier en Afrique,

de la oueillette,

E.

Importance du coton dans les economies afrioaines

24. Bien que 1'Afrique n'ait contribue a la producition,^

la Droiiortion de 9,6 p. 100 en moyenne au courS de la periods

$T ell* a fourni environ 20 p. 100 du volume total du o?

d'un commerce international. II est par suite evident

au long

des i.portations de coton de 1'^ique, ro

moins de 2 p. 100 du total mondial, et par la c°f"^°^e

de l'Afrique au total mondial des exportation

et

26. En ce qui concerne les differents pays africains

mrnmm s

de la valeur et de la diversite des autres

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27, II nf en reste pas moins que le coton occupe une place preponderance

dans les economies du Tchad, du Soudan et de I1Egypte, ou les rapports

des exportations de coton a I1ensemble des exportations nationales ont

respectivement ete de 8l, 50 et 61,9 p. 100 en 1961, et de 60,6, 61,4 et 40 p. 100 en 197O# Le coton est d*urie extreme importance dans un certain nombre d'autres pays et territoiros tels que RCA, Ouganda, Tanzanie, Haute-Volta, Mozambique, Mali, Dahomey et Burundi, ou en 1969 il repre"- sentait respectivement 27,8, 17,7, 14, 31,6, 19,7, 11,8, 11,1 et 8,3

p. 100 du total des exportationa.

28. Lorsqu'on evalue I1importance du coton dans les economies des divers

pays africains producteurs, il est bon de ne pas oublier qu1en plus dlune

source essentielle de devises etrangfcres, ce produit est un facteur de

creation dfemplois ainsi que d1extension du secteur monetaire-

(9)

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Chapitre II: EVOLUTION FUTURE A* Proj.1 actions de la demande

29. Seljon les projections de la FAO relatives aux produits agricoles

pour la jpexiode 1970-1980, la domeode mondiale de cuton doit, augmenter de 1,6 p

de devel|oppement qu!on prevoit lTaccroissement le plus rapid© (3i8 p. 100 par an) •

100 par an durant cette periods. C'est dans les regions en voie

II resulterait principalement de oelui de la population, I,1 aug

mentation des revenue constituant un facteur oompl^mentaire d1importance variable). Les principales augmentations prevues concernent le Proohe-. ,

Orieni; eft I'Afrique, ou l'utilisation accrue du cotoh produit looalement

freinoraivraisemblablement la penetration des fibres artificielles sur lee marches,! en cours d'expansion, des textiles, D'apres les projections,

la ponsotomation par habitant passera respeotiveraent, dans ces deux

regions, de 3,3 a 4 kg et de 1,1 a 1,3 kg. La progression la plus rapid©

aurait lieu:en Afrique oriental©, Syrie, Turquie, Iran et Irak, Pour.

1'Asie mSridionale, I1 augmentation pre"vue est plus modest© en raison de 1'eievatfion relativement lent© du revenu par habitant et de lTutilisation croisean(te de fibres artificielles, notamment en Inde, La consommation

de ootonipar habitant dans cette sous-region passerait de 1,9 a 2,1 kg, Enfin, djes augmentations relativement faibles sont prevues pour l!Ameriqu©

du Sud, i!Asie de l'Est et du Sud-Est et surtout l*Ame"rique centrale, ou l'.on je'attend a une reduction des marches du coton par suite dTune forte penetration par les fibres synthetiques. Du fait de baisses en

Argent.inie, au Bresil et an Chili, on prevoit pour l!Amerique du Sud que

la consolation par habitant passera seulement de 3 a 3,2 kg. On b'.attend qu'elle jrest© inchangee a 1,4 kg dans l!Asie de l'Est et du Sud-Est (oft l'on n'ebcompte d'accroissement qu1en Birmanie, aux Philippines ©t en Thailand(e) , tandis qu'elle diminuerait en Amerique centrale, passant de 2,7 a 2,5 kg par habitant.

30, Danb les pays a economie planifie"ef l!importance accordee a la production de biens d© conaommation sera vxaisemblablement maintenu©, mais le ootori verra s'accelerer son recul relatif dovant les fibres syn—

th6tiqu©B- La projection de la demande de coton pour la periods 1970-1980

ne fait i&insifipparaitre qu'une augmentation de 1,6 p. 100 par an, Les pays a economie planifiee de 1'Asie auront probablement des taux de

consommation comparables a ceux qui sont indiques ailleurs pour l^Asie

meridionals, et dependront plus qu'.elle de leur production cotonnlere interieupe. On prevoit par suite que la consommation par habitant passera dans ces| pays de 1,9 a 2,3 kg. Pour I'URSS et lT£urope orient-ale, on

s*attend[ au contraire que cette consommation tombera de 6,3 a 5>3 kg en

raison dfune utilisation accrue des fibres synthetiques, de sorte que la

consommation totale de coton diminuera« ,■

31. Danp les pays developpes, il est prevu que la demande ^baisse d© 0,4 p. 100 pjjjir an. lies deux causes en sont la penetration des fibres synthe

tiques sir les marches du coton et 1!augmentation plus lente qu!auparavant des depeases opnsacrees aux textiles, De substantiels accroissements de la consoiamation tant totale que par habitant sont escomptes au Japon, ou

des revenus et la preference du public pour les fibres

(10)

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naturelles pourraient bien faire passer la demande par habitant, de 6,2 kg en 1970, a 7,5 kg en I98O „ La demande globale de coton restera a

peu pres stationnaire en Oceanie et en Israel, mais baissera en Europe occidentale et en Amerique du Nord, respectivement de 4,1 a 3,3 kg et de1

8,5 a 6,8 kg, Dane ces regions, lTemploi du coton dans la production industrielle risque de diminuer encore plus rapidement que par le passe, alors qu'il diminuera peut-etre plus lentement dans le domaine du vete- ment et des textiles a usages raenagers, grace aux ameliorations de qualite

qui peuvent venir confinner les preferences des consommateurs pour le *

coton.

B. Projections de lToffre f.;

32. Les projections de l'offre ont ete effectuees en prenant pour hypothese une baisse de 5,8 p. 100 des cours mondiaux du coton, la • ■

rarefaction progressive des terres disponibles dans la plupart des pays

producteurs, le raaintien des restrictions apportees a la plantation du

cotpn-aux Etats-Unis et en Egypte, ainsi que de nouveaux progres techni

ques grace auxquels les rendements raoyens par hectare continueront

dTe"voluer selon les memes tendances que precedemment. Des ajustements

ont ete apportes a ces projections pour tenir compte des reculs enregistres par-certains pays au cours des anneos 60^ ainsi que des politiques

agricoles et commerciales des pays producteurs, etc..

33. Selon cette hypothese, il est prevu que le taux annuel d'accrois- sement de la production cotonniere mondiale passera de 2 a 1,6 p. 100

entre 1970 et I98O- La recolte des Btats-Unis, qui a diminue a raison

de 1,5 P« 100 par an durant les annees 60, risque de diminuer encore au taux de 0,9 p. 100 par an, tandis que la production du reste du monde

peut progresser annuelleraent de 2,3 p. 100 (contre un taux d'acctoisse- ment de 3,3 p. 100 par an dans les pays a. e"cohomie planifiee) et, dans les

pays en voie de developpement, de 2,4 p. 100.

34* On s1attend que la production cotonniere diminue dans la plupart

des pays developpes producteurs de coton. Aux Etats-XJnis se produira ^ probablementuns reduction des superficies plahtees en coton, en parti—

culier si les prix de soutien de la production interieure sont maintenus proches des cours mondiaux. On escompte cependant qu1en raison d'un programme de plantation de coton a fibres courtes mis en oeuvre en 1971, la production cotonniere americaine nTaccusera pas une baisse aussi marquee que durant la periode 1967-1969*

35« Dans les pays a economie planifiee, la Chine exceptee, on prevoit une diminution de la production de coton vers la fin des anne"es 70.

36. Dans les pays en voie de developpement, on s!attend a un ralentisse—

ment de croissance de la production, et une baisse est prevue au Mexique, dans les pays d!Amerique centrale, en Argentine et au Perou. Les taux seront probablement eleves au Bresil et en Colombie, Pour l^neenible du Proche-Orient, les projections indiquent pour I98O une production superieure de 27 a 28 p. 100 a, celle de.la periode 1967-1969, avec en

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Egypt© et au Soudan une progression dans des cotons a fibres plus courtes?

destines aux besoins interieurs. Pour l*Asie et l'lbctreme-Orient, la

production globale depasserait de 3D p, 100 son niveau de 1967-1969?

1'Inde et le Pakistan enregistrant la plus forte augmentation, En Afrique, on prevoit que la production sTeleve de 57 p. 100 par rapport a la periode I967-I969. Ce rapide accroissement est imputable aux progres attendus dans la mise en oeuvre des plans d1irrigation, au passage de ^agriculture de subsistance a l'agriculture commerciale et, dans certains pays, a 1'impulsion donnee a la culture du ooton par la gaxantie de debouches pour les fibres sous forme soit brute, soit semi- oeuvrfee , aux termes d'accords conclus avec les pays importateurs.,

C. Problemes et perspectives

37, Le retrecissement de la place occupee par le coton sur ..es princi- paux iparches traditionnels et dans I1ensemble des pays developpes procede de diffe"rentes causes et comporte diverses consequences. Les unes et les aititres interessent 1'avenir du coton sur les marches mondiaux des fibres et sont liees a un certain nombre de considerations relatives aux politiques aussi bien que d'ordre economique et technique*

38. Entre 1959 et 1970, le prix du coton a la filature etait en moyeit-

no de 30 a 50 cents E.-U. par livre (l livre = 0,453 kg) . Le prix moyen

des fibres de rayonne. etait legerement inferieur a celui du coton.

Quant aux polyesters, leur prix depassait 140 cents ErU< en 1959» mais il a progressivementbaisse, en particulier au co.urs des dernieres annees,

Jusqu'a se situer.entre 35 ei 47 cents la livre en 1970,

39# A. considerer Involution des parts respectives des fibres artificiel- les et du coton dans la consommationtotale mondiale de fibres, la baisse de prix des fibres artificielles est une indication de la vulnerabiliie du coton. Cette evolution s'explique par des considerations de qualite"

relative* . ■ . .

40. Les considerations de qualite ont une grande influence sur les decisions d'achat des consommateurs et par la sur les politiques de production et de commercialisation des fabricants. La mesure dans laquelle les produits textiles sont acceptes par le public depend de leur aspect et de leurs qualites d'emploi, qui reposent elles-meip.es sur les notions de confort, de facilite. d? entretien et de duree d'.usage.

41. Sur une liste de plus de 50 qualites requises, beaucoup sont mieux rempliesr par le coton que par les fibres qui lui font concurrence* Ces.

qualites comprennent le pouvoir absorbant, Val3sence d1 effete irritants,

1!aptitude au lavage et au blanchiment, la resistance a I1ecrasement et

la solidite d'assemblage par couture. En revanche, il manque aux ooton- nades des qualites telles que la resistance au froissement, la durabilite du pli a l'endroit voulu, la disparities des faux plis, la rapidite de sechage, l'indeformabilite et la duree d'usage. Les tissue, de coton garderit mediocrement le lustre et, d'une maniere generale, manquent de

(12)

OAU/TRAD/54" ^4/

Page 10

legerete et de resistance aux alterations 1/

42, En consequence, tandis que la demande mondiale des principales

fibres textiles faisait plus que doublerdans les vingt dernieres

annees, les fibres artificielles absorbaient une proportion importante ■ de 1'augmentation de la consommation. En 1970, elles avaient conquis >

38 p. 100 de Vensemble du marche des fibres, contre 17 po 100 il y a .

vingt ans. . . ,

43^ Alors que le coton absorbait 68 p. 100 du marche mondial des textiles en I960, on estime qu'il ne s'y inscrivait plus que pour 54 P- 100 en 1970. C'est dans les principaux pays producteurs de cotonnades, coram'e le Japon, l'Europe occidentale et les Etats-Unis, que ce reoul s'est manifeste le plus nettement. La meme tendance s'est deja etendue aussi aux pays en voie de developpement* Pour I1ensemble du monde en voie

de developpement, on estimait que la capacity de production de fibres, arti- ficielles augmenterait en 1971. de 40 p. 100 par rapport a 1970, s'elevant

ainsi a 1 845 0^0 balles environ. ■ .,

44* Les pays developpes notamment ceux de 1'Europe occidentale, regnent toujours sur la mode et l^legance vestimeutaires de par le monde? et une fibre, pour conserver sa place ou meme progresses sur les marches des texiil.es nfimporte ou dans le monde, doit par consequent en plus des : ...^

considerations de qualite auxquelles elle doit repondre, etre capable ^

de susciter -et de retenir l'interet effectif des centres de/l'elegance ainsi ,,q.ue &e l«ure animateurs, les grands couturiers\,et les fabrioants de tissus mode. Le coton doit gagner les suffrages de tout cet eventail de consommateurs 'que constituent les oreateurs, les fabrioants et,

fi.nalement, le public. ■ . .

45, . Dans l'ensemble, la recherche a pu disposer d^importants credits pour la mise au point des fibres artificielles et leur promotion coin- in erciale* Non seulement les fabricants de fibres artificielles ont su repondre avec rapidite aux preferences des consommateurs en matiere de qualite, mais ils ont pratique la promotion des ventes en soumettant ceux—

ci a 4es campagnes publicitaires.et autres formes de conditionnement ' intensify Ils ont fourni une assistance technique et commerciale complete d!un bout a l'autre de la chaine d'ecoulement des textiles, du filateur

au detaillahto .

46* tl existe au contraire bon nombre de hiatus entre la plupart des

produoteurs de.cotpn d'une part et des utilisateurs finals et consom- mai^eurs de coton d'autre part. De ce fait, alors que par ses qualites le,,poton aurait p.u contenir.-l'avance realisee a .ses depens par les fibres artificielies,, il ne l'a pas pu, faute de moyetis comparables sous forme de credits de .recherche, de strategie'concertee et d'active promotion dans, le domaine commercial et technique.

l/ Cotton Times, Vol. 1, no. 2, mai 19^9, p. 3-

(13)

U//55 OATj/TEAD/54

Page 11

D. Lea problemes du coton en Afrique

47. Si la tendance actuelle en matiere de consomiaation de fibres se maintient, le marche des textiles devrait, selon des estimations

prudentes, enregistrer une extension d1environ 17,5 P- 10° entre 197C et 197$. 'Si le coton conserve au moins la place relative qu'il occupait en 1970 sur le marche" des fibres, cette -extension suffira pour porter la consomijation de coton en 1975 a 9 millions de bailee au-dessuu de son niveau'de 1970.

48* Si, en chiffres absolus, les volumes d1exportations realises par

l!Afri<iue ont ete relativement satisfaisants} les gains correspondants

ne aont guere substantiels en raison du modeste niveau des cours

mondiaiax et,d!un point de vue plus particulier, de la faible productivity de la region. II est indispensable que l'Afrique s'attache a accroitre la part qu'elle prend aux exportations mondiales de coton, et ce, face

& la concurrence des autres produoteurs existan.t ailleurse

49. La productivite est en general tres faible, sauf en Egypte et dans s une ce*taine mesure au Soudan. Les techniques de production ont besoin d'etre sehsibleraent ameliorees, l'obtention de oe resultat exigeant a son tour que les techniques et connaissances applicables soient diffusees aux

planteurs beaucoup plus largeraent que ce n!est le cas actuellement-

Les problemes qui se ppsent ordinairement concernent la production et la selection de varietes ameliorees, l'emploi drengrais, les methodes de

culture, la mecanisation ou lfexistence et^utilisation d1instruments-agri- coles efficaces, la lutte contre les maladies, les techniques d1irrigation,

lacueillette, l'emmagasinage, etc.. C'est la combinaison des facteurs

relatifs a ces divers problemes qui explique les rendements gene"ralement faiblea caracterisant une grande partie de la production cotonniere africaine. Avec une productivite accrue, 1!Afrique serait en mesure de proposer son coton a plus bas prix en meme temps que d'augmentor le volume de son offre et sa part du commerce mondial.

gO, Le gr*.<s du coton africain es-. exports a l'^tat brut. En d:autres termesy les exportations d1articles en coton traite st manufacture sont

relati?ement rares et, fait encore plus digne d*attention, ne reprosentent

qu'une Iproportion insignifiante des exportations africaines, En outre, exportant la presque totalite de son coton a 1'etat brut, I1Afrique doit importer des quantites considerables de tissus, y compris des ootonnades, dont l'ielement valeur ajoutee constitue pour elle une charge considerable.

II impprte que cet etat de choses se modifie dans lfavenir, A cette fin, il faui trouver des moyens pratiques dTaccroitre les recettes en devises etrangeres provenant d'articles a base de coton. Offrent en particulier des pstfspectives a cet egard le commerce intra-africain et la negociation d!acco3fds commerciaux profitables avec les pays developpes a economic de

et a economie planifi^e.

(14)

^4/ oau/trae/54

Page 12

Chapitre III: MESUEKS PRISES POUR AIDER L!INDUSTRIE COTONNIERE

A, A 1Techelon national

51- Differentes mesures ont ete appliquees en Afrique a, l^garddu coton, mais leur objectif essentiel est reate l'accroissement de la production cotonniere pour 1'exportation et pour les besoins interieurs.

A cette fin, un certain norabre de pays, avec des reussites diverses, ont mis 1!accent sur la recherche. Les travaux effectues dans ee domaine portent sur les ameliorations genetiques des plants et 1'etude des limitations imposees a la production par les conditions du milieu.

Des varietes ameliorees ont pu etre obtenues assez rapidement dans

certains pays, comme l'Egypte et le Soudan, tandis que dTautres n'enregis- traient que des progres restreints.

52. Mention a ete faite, dans 1!expose des problemes du coton, de la ne- cessite d'accumuler, diffuser et appliquer connaissances et techniques pour augmeater la production cotonniere et en araeliorer la qualite.

S'il est vrai que des efforts sont accomplis en ce sens, -les f-acons culturales et procedes agronomiques-appropries demeureht n^anmoins trop peu repandus.

53. En matiere de commercialisation, la plupart des pays producteurs possedent des organismes charges du controle de la qualite et de la

fixation des prix sur le marche interieur. La commercialisation du coton

par les' planteurs est ainsi controlee, en raeme temps que, par la manipu

lation des cours et des normes de quality, les quantites que ces planteurs sont spontane"ment disposes a produire.

B. A lfechelon regional

54. La plupart des activites de cooperation existant en Afrique dans le domaine du coton interviennent entre pays autrefois gouvernes par une.

meme puissance coloniale. Une cooperation restreinte est immediatement evidente a. cet echelon, mais les mesures interessant I1 ensemble de.

l'Afrique ont toujours ete et demeurent traditionnellement limitees, pour le nombre comme pour la complementarite.

55. En matiere de recherche, des echanges de resultats, de documentation et de personnel ont eu lieu, dans le cadre d'activites interessant le coton, entre les centres de recherches de divers pays. II existe meme quelque degre" de specialisation limitee par repartition des taches entre un certain nombre de pays d!expression frangaise.

56. II existe tout un domaine d'action dans lequel des efforts a.l'echelle

regionale en faveur du coton pourraient etre entrepris, ou considerablement intensifies, Les recherches pourraient etre mieux coordonnees, et dans certains cas financees en commun. L'enseignement, les echanges de donnees et la vulgarisation agricole en general pourraient egalement en beneficier.

(15)

■■■' -ft

1C. *;&■%' echelon International

4//55

OAU/TEAB/54

Page.,13

57- Un i certain ncmbre; dVorganisations Internationales s'occupent ^

activem*nt de la recherche de^so'lutions aux probities relatifs au "' ' ■',";

coton a'tous lea niveaux, Parrai ces organisations figurent 1'OfiU, ;;

par I'itttermediaired© la Commission des produits;de base et du Gro^pe permanent des produits synthetiques et de remplacement de la CHUCED, ains.i q^e la FAO, la BIED, le WiTD, l!lnstitut international dti coton, le Comiie consultatif international du coton, le .GATT, etc. ^ .' ■■

58» Le Comite consultatif international dii cotdre et ltlnstitut in.ter-r

national du coton sont des organisations intergouvernementales associaji-t ■ des paya^concern^s par la production, I1exportation, 1limportation et

la consomniation du cotone Leur. action dans ce ddinaine est comparable a

cel-le'&$ l'OHTJ, et des institutions specialisees. . Les efforts aotuels ■ du CCiCiportent principalement sur les travaux-de recherotie^ developpe*- ment relatifs a,la production du coton.-; Deux aspects d1 importance'-■";

■primordiaie a pet egard sont. Vamelioration qualitative du >pr.oduit<: ; .

nature! et la reduction du cput unitaire de prbduption* : ■ ■-.

;.§J»- v'.L' I1C (In'stitut international du coton) a mis en route; .en' 1967 un .certain, npmbrede projets se rapportant au- coton, doiat beaucpup ont dej&.

efe meties. a bien- tandis que d!>autres sont encore1 en., oburs d'execution. . ,60. L!dbje<!iif des projets" de,l!IIC-:est; de .o'orapleter les programmes \

nationals, de fournir des services par group^ment plxis economiques a - orgarits^r collectiyeinent quedans chaque pays separemen^j. d'assumer les:.

ac^:ivit4s plus-propres ainsi a eveiller IHnterSt.1 pour I1 Industrie et le oomm^rce des textiles que ne le seraient:des campagnes nationales indepehdantes,- re% de faire vd^oir le coton, en meme temps bjLen entendu .

que I1 lid lui-meme, a lTechelie internationale. . .: . ' ; ' 61. Pairmi les programmes patronn^s par'l'IIC et" d^Utres ofganisa-tions ititerna-fcionales en vue dfameliorations concernant Iec6ton figurent la--'-*

■ retoh^rclie et la mise au point de meiileures techniques pour Industrie

"textile^, qui ont conduit a des innovations telies que.',les procedee de *■.

fiiag^.dits "break-spinning" et "sans torsion", ,Le premier, p.ermet , ■',■. f^.

d!ob't'en^r une regularite plus graride,. une resistance accr,ue.au frottement., urie structure plus f erme et ui^ nombre plus" restreint de. points faibles- Le secorid donne des produits au lustre plus accentue et aux; couleui*s plus, riches. '■_''... ■ ■ :; /-J ■-.' ' ., - ' ■ '." ■- ' ' . ,.

62. ' Dea travaux sont egalement en cours en;, vue d'ameliorer les finis a apjpliquer au coton pour la fabrication, d'articles d'un entfetien facile ("easy-pare") • De bons resultats ont'deja et^.annonces et .-la mise en ■ -.,.

production entreprise.>: En outre,'une cooperatian s!'est etablie entre

chimistes ;des textiles et selectionneurs pour la .recherche de cotohs

dont les fibres repbndent au mieux a la demande cLes. cpneommateurs. ^

recherche porte ici sur la structure fondamentale1 des fibres de

en vue 41 aider a, la mise &u point de techniques de.'.finisSEig^ doht

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E/CN.14/WP.1/55 OAU/tRAD/54.

Page 14

l'application dans l'industrie permette d'ameliorer la duree dlusage,'la

facilite d*entretien et autres caracteristiques des tissus de coton 1/..

63* Le Group© permanent des produits synthetiques et de remplacement, a sa quatri^me session, avait demande a I'lIO de lui soumettre un rapport sur "La recnerche-developpement concernant le traitement et 1'utilisa

tion du coton". Ce rapport a ete presente a la cinquieme session du Groupe« II trait.e des activites en cours dans le secteur considere ainsi que des domaines dans lesquels drautres organisations pourraient

jouer un role plus utile. ;.

64» LTIC met en lumiere dans ce rapport le caractere integre de son

programme et reclame une direction centralisee pour coordonner les activites de recherche-developpement envisagees sur differents aspects tels que la modification physique et chimique de la structure des fibres de coton, le perfectionnement des traitements industriels et 1Tassistance technique a fournir a l'industrie pour assurer le succes du lancement des produits nouveaux.

65« La difficulte que 1'IIC doit surmonter pour pouvoir accomplir efficacement,sa tache est celle du financement, et des contacts a ce sujet ont ete pris avec le PMUD et la BIRD. La Banque, le FNUD et la FAO son.t eh train d1 organiser ensemble un group'e consultatif, comprenant des pays donneurs, des organisations internationales et des fondations privees, et charge dTexaminer les efforts speciaux en matiere de recherche agrioole qu'il conviendrait de faire aux niveaux anternational et regional pour repondre aux besoins des pays en voie de deVeloppement. II est

probable qu9 ce groupe se feraaider d'un comite consultatif technique d*experts.

l/ Cotton times, Vol. 1, no. 2, mai 196"9j P» 4 ^ 5.

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4//55 GAU/TRAD/54

Page 15

Chapitre IV: CONCLUSIONS

66 < La situation mondiale du coton continue d'evoluer, obligeant par suite a reconsiderer et modifier constamment les strategies a appliquer.

Egaleqient important dans un tel contexte est le fait qu'on dispose d'un.e certaine latitude pour preparer l'avenir de 1'Industrie coton- nierei. Trois grands aspects de cet etat de choses peuvent etre examines, a savoir les rapports entre la production et la deraande, les perspectives qui s;1 offrent au coton en fonction de la concurrence, et les mesures supplementaires qui peuvent etre prises a l'egard du coton.

67- Si les prix du coton ont ete generalement faibles au cours de la dernifere decennie, c'est principalement parce que la production coton—

nierei et les stocks de coton depassaient les niveaux de consommation. ■

Au debut des annees 70 s? est manif estee une certaine crainte de pe"nurie,

du fait de laquelle les prix du coton ont monte, Les variations, non seulement du volume de la production, mais aussi de la superficie cultiVee et du rendement a I1hectare, ainsi que la proportion optimal©

de cheque variete de coton et la distribution geogi-nphique, sont autant de faoteurs impox-tants. Une politique reflechie visant a equilibrer 1'offre et la demande est done indispensable pour ne pas pousser les consodimateurs de coton a lui preferer des produits de remplaoement. II , faut 3galement s'abstenir de mesures de souticn des prix qui decouragont d'affronter la concurrence, et sTefforcer de parvenir a une meilleure repartition des ressources euU-o pays prodiacteurs.

68. I'ous les pays producteurs d'Afrique doivont ameliorer leur producti- vite, et certains d1entre eux augmenter leurs superficies plantees en

coton, Ces mesures sont Justifiees dans certains cas par 1Texistence de couts de production concurrentiels, et par le besoin de recettes en devises. Pour atteindre ces objectifs, un effort de recherche et de promotion est indispensable, ainsi qu'un meilleur systeme de diffusion des r4sultats aux planteurs a qui, en definitive, il incombe de les mettre en pratique.

69. I»e coton se trouve dans une position de moins en moins concurrentiel—

le. Oela est du en partie a des facteurs de prix et de qualite. Une in tensification de la recherche permettrait de freiner cette evolution, et raeme de lTenrayer finalement* Des mesures destinees a ameliorer la qualite du coton sont mises en application a la fois au stade de la production, cotonniere et dans I1Industrie des textiles- Pour completer ces meisures, il faut que les prix du coton soient maintenus a un niveau qui ne risque pas de favoriser une nouvelle avance des produits de ■ remplacement. A ce genre de mesures pourraient s'ajouter des demarches

en vue| dTobteriir, notamment des pays developpes, l!adoption de politiques

commerciales deliberement favorables au coton.

70. Les mesures prises en faveur du coton ont ete utiles jusqu!a un certain point, mais doivent etre poussees plus loin dans divers cas.

En Afriique, certains pays sont fort embarrasses pour rgsoudre les

(18)

OAU/.THAD/54.

Page 16

problemes identifies dans le domaine de la production cotonniere. Parmi ceux-ci figurent la recherche, la vulgarisation, 1!education, etc.* Les rendements sont faibles dans la plupart des pays, et les superficies

■planters pourraient avantageusement etre accrues.

71» Pourtant, sur le continent meme, il existe des moyens de recherche, voire dans certains cas des chercheurs9qui sont insuffisamment utilises.

TTne meilleure coordination est par consequent necessaire pour obtenir un maximum de resultats de meme qua pour tirer pleinement parti de toute capacite" excedentaire existant eventuellement dans un pays pendant

qu'on en a besoin dans un autre.

72. Au niveau international, il convient de decourager le soutien des prix comme moyen de rendre concurrentiels les cotons produits dans diffe- rentes regions; des credits doivent etre affectes a la recherche et il y aurait lieu d!attacher une plus grande importance a la solution de problemes particuliers dans tel ou tel pays. Des mesures supplementaires pourraient etre envisagees pour ameliorer les conditions d'acces du

coton sur les marches mondiaux grace a des politiques commerciales plus liberales, Un renforcement de l'Accord concernant le commerce interna tional des textiles de coton serait un moyen d'aseurer que les questions qui se posent aux pays en voie de developpement soient traitees.

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E/CH.14/WP.1/55 OAU/TRAE/54

Page IT

Chapitre V: PROPOSITIONS POUR UNE ACTION CONCEBTEE

EES PAYS PRODUCTEUSS

73. A long terme, la tendance des cours international du coton resulte fondam9ntal-5tnent de deux, causes: une concurrence accrue dee fibres

artifioielles et synthetiques, et les importants accroissements de productivity realises par les principaux pays producteurs et exporta- teurs de coton. Seuls quelques rares grands producteurs, parmi lesquels les Etats-Unis, continueront comme par le passe d'exercer une influence de quelque importance sur les variations annuelles des cours du coton, mais il n'est pas en leur pouvoir, meme a eux, de renverser la tendance

generale de ces cours a la "baisse.

74. A supposer que cette evaluation de la situation vaille pour lTavenir, les pays africains producteurs de coton, pour assurer la pleine contribution

de ce produit a leurs economies respectives, se trouvent reduits a deux regies d'action possibles, qu • on peut formuler en termes ggneraux comrae suits premi&re- roent, des moyens d'accroltre le rendement et la production du coton sont indis pensable s pour am^liorer la position concurrentielle de l'Afrique parmi les producteurs mondiaux et lui permettre de conquerir une part oroissante du marche"

mondial du coton; deuxiemement, il est de l'interSt de l'Africpie d'appuyer tous las efforts entrepris en vue de conserver au coton au moins sa part actuelle dans V elargissenient d1 ensemble du marche mondial des fibres.

75. Ces objectifs generaux impliquent a leur tour la mise en oeuvre d'une $trategie comportant un double aspect, a savoir I1elaboration et 1'application de mesures de caractere national et multinational chez les pays pxoducteurs et certains des pays consommateurs de coton. Quelques

suggestions a cette fin sont presentees ci-apres-

A. Action concertee des pr^^-t.ftnra africains de coton a l'interieur,

de l'Afrique

Production

76. Dans la plupart des pays africains ou 1'on cultive le coton, la production repose essentiellement sur 1'activite de petits exploitants

et le gros de la recolte est fourni par des. parcelles de terrain de faible etendue. En outre, dans la plupart des zones^de culture sauf en Bgypte et dans une certaine mesure au Soudan, c'est a peine si 1 on pratique 1'irrigation. Les facteurs saisonniers, qux determment les pluies, influent done seuls sur la croissance du coton.

77. Le caractere traditionnel de 1'exploitation ainsi que les conditions climatiques sont parmi lee facteurs qui viennent compliquer encore la tache des effectifs souvent insuffisants des services de vulgarisation.

II est indispensable de connaltre, et d!indiquer correctement aux

exploitants":e moment de planter, les semences a utiliser, les methodes

^culture i appliquer, le genre d«engrais et d'insecticides a employer,

etc! On estime que jusqu'a 30 p. 100 de la perte de rendement du coton

(20)

OAU/fHAD/54

Page 16

surviennent faute de sarcler quand il faut, et de planter a la saiaon voulue pou:? tirer Is roeilleur parti possible de 1'humidite disponible, tout mutant qu'pn peut les imputfer a de mauvaises methodes de cusillette*

780 II ex3 3t3 de vastes po&3ibilites d'accroisseme-t du renderaent du coton par une application oonvenable des conriaissanues aotuellos &-'.; leur diffusion pan-mi ceux qui en ont besoin* Les agents des. services de vulgar:.nation peuvent avantageusement constituer un fonds coramun de

documentation:; sur une base multinational, au raoycn da reunions periodi- ques, d'echr.nges de dcnnees d1experience a 1'occasion de contacts person nels directs, ou par d'auti-es voies telles que dea programmes radiodif-- fuses ou televisesu Cos programmes n'ont pas lieu d'etre limites aux seuls aspects techniques, et, peuvent au contrairs etre etendus a de^ questions de caractere social ou psychologique, en exposant par eieraple deo cas montrant cGinmont anoner les petits exploitants agricoles a acoepfcor des oousaila pctr-ticulierp des ingenieurs agronomes.

79. .-3auf. dana quelques pays, d.es mesures directea sous fonae do : fixation ou .dp; garantie dTun prix minimal sont prises pour stabiliser les prix a la production a, chaaue campagne do vsnte; ou d'une campagne

a I'auxr.r, Lea cours sont souvent fixes de maniera a reduire 1'ecart

entre prix a la production et prix pratiques concurrentielleinont su.r les marches mondiauz* Css mesures reduisent considerableriient lea ■ - possibility de variation des prix & I1exportation et des recetten d!ex portation sur las inarches international.

80^ II convient toutefois de notsr qu'un p,lan de stabilisation des prix riaauij tar sou caractere restrictif; de dispimuler dss elements import&ntGc II est de plus an plus evident q.ue iss exploitan-ts sont sensibles &ux. differences de prix et autres iKcitationR, Dan,s certa:ins cas, afin 6fencouragcr les oultivateurs a planter davantago de coton, il peut etre a^cessairo de recourir a diverses formes fle atiioulationj au nombro desquellss un degre limite ae stabilisation, CettG polit:.o.ue se justifia notsmmsnt da,ns les cas ou, comma av Tchad, le sros, d^a rcoett.es

en davise.3 provient de la vente' du coton, sans qu*aucunc source de "revv- nus comparatlo puisse s'y substituer dans l:iraraediat ou dans iw proche avenir/-■Pourtanty a moins d'une certaine coordination entre paya vo-ieine product^urs, une tello politique peut faoilaiaeiit manquer son but bi le coton pas.^e' en i?-audG a destination du pays ou on le paie Xc plus char.

81. Les organises national qui vendent ensuito le coton our les

marches inteT-naticnaur soascrivent parfois a divers aoccrdc ou arrange ments a long -terme* Ceux-ci peuvent revetir une forms ou une autre

d! integration d^o marches entre des pays africains producteurs ot :i eur.s

anciennes mstrcpolcs uoloniales, ou celle de conventions de troc,

notammcut avt ie hloc sino--sovietique,B Les facteurs Eouhaitables de stabilisation que coutiennent ces accords doivent 'etrs preserves en vue

du maximum de profits reciproques,.

(21)

E/CN.14/WP.1/55

oau/trad/54

Page V)

Reojherche

82. Lea principaux objectifs de la recherche so re&uisent essentiellement

a deux pour les pays africains producteurs de cotou,, a savoir qualite et productivity-. Les futurs travaux en vue de I1 amelioration genetique et agronomique des plants de coton doivent tenir compte dTune part de la necessite d'obtenir une fibre de coton suffisamment amelioree pour pouvoir concurrencer les fibres artificielles ets dTautre part> de celle de disposer d'un plant de uoton mieux adapte aux systemes de culture intensive actuellement en cours de mise au points L1exploitation du fonds genetique existant en combinaison avec l'application pratique des connaissances acquises dans d'autres branches exige une judicieuse et minut|Leuse planification a long terme dont une grande partiene saurait etre mieux realisee que par le moyen d'efforts multiuationaux concertes.

Comrae pour d'autres aspects qualitatifs se rapportant au coton, des organismes tels que 1'IIC se consacrent activement a la recherche de solutions. La possibiKte subsiste cependant pour les producteurs africaine de se livrer a des recherches dans les domaines dont les institutions internationales qui s1interessent aux probleraes du coton ne s'occupent qu'insuffisamment ou pas du tout, Ges domaines pourraient comprendre les sols, les faeons culturales, etc., et des equipes de ■ chercheurs pourraient s'attaquer sur place a tel ou tel probleme de recherche particulier a un pays determine.

Accroissement de la _consommatio_n interieure de coton

83. Compte tenucle I1 augmentation du nombrc des matieres textiles, de l!accroissement correspondant de la consommation des articles fabriques a partir de ces matieres, et d'un desir general de moins dependre des produits textiles d1importation, les pays producteurs africains devraient favoriser le developpement ordonne et planifie d'industries textiles qui utiliseraient le coton produit en Afrique. Dans le cadre de la libera lisation des echanges intra—africains, il serait possible d'envisager entre pays africains la conclusion dTaccords preferentiels portant sur le commerce du coton et des articles en coton«

B. Aotion coricertee sur le plan international

84* L*economie cotonniere mondiale presente du point de vue des politi- ques suivies une vaste gamme de problemes affectant directement les

pays africains producteurs de coton. Pourtant; a de rares exceptions pres?

ces divers pays n'ont quasiment aucune influsnce a l'echelle internationa- le, II est done indispensable que les pays producteurs africains raenent en tant que groupe africain une action concertee, en cooperation avec les autres producteurs existant ailleurs#

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Vcn.h/wp.i/55 • OAU/TRAD/54

Page 20

85, Les formes dTaction dans lesquelles une voix commune peut presenter une grande importance pour eux du fait des avantages en jeu sont les suivantesi

a) Campagnes en faveur de ?.a reduction de la production coton—

niere dans les pays developpes, notamment les Etats—Unis et 1!URSSj pour la raison que ces pays ne sent pas essentielle- ment trilSutaires du coton pour leur survie economique et que tout le coton dont ils ont besoin pourraii leur etre fcurni dans le cadre de relations commerciales avec des pays moins developpes producteurs de coton<>

b) Obtention de mesures tendant a restreindre ou meme a supprimer

le soutien des prix du coton dans les payB ou, comme aux Btate-

TJnis, "la politique agricole comports cette pratique. De telles mesures permettraient au coton produit ailleurs, notamment dans les pays en voie de developpement, dlaffronter la concur rence sur ces marches et sur le marche mondial du coton, au benefice de tous.

c) Campagnes en faveur d'un soutien materiel international (main-

d'oeuvre et finanoement) pour I'accroissemeni- du volume uionrHai'

des ventes de coton grace aux efforts de recherche de 1'IIC et

autres organismes de recherche dans les pays en voie de

developpement,, Ce soutien pourrait provenir de sources

bilaterales ou d1institutions internationales telles que la,

BIRD, lePHUD, etc.,.

d)' Persuasion par les producteurs africains, aux services officiels

de'toua les pays (en particulier les pays developpes), qu'il

est necessaire de favoriser et d'encourager une utilisation accrue du coton et des articles en 00ton par les fabricants et

les consommateurs.

C• Creation dTune association des.jpj^s_alrJLca,ins__pj^ducteurs de coton

86. II y auraitvlieu d'envisager la creation d'une association des pays africains producteurs de coton. Dans le cadre dTune telle association pburraient se tenir des discussions au fond sur les problernes parti- culiers qui se posent aux producteurs africains, en tant qu*ils se

distinguent des problemes concernant 1!ensemble des producteura de coton, et ce cadre pourrait egalement servir a des efforts de cooperation en vue de resoudre lesdits problemes. Agissant en -groupe, les differents , pays producteurs africains se trouveraient en outre 3n bien meilleure position pour reclamer I1adoption de mesures appropriees a 1!echelon

international-

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