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Charles BOUCHER BILAN D EXPATRIATION ROYAUME-UNI

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Academic year: 2022

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Charles BOUCHER

BILAN D’EXPATRIATION ROYAUME-UNI

University of Greenwich Janvier 2015 – Mai 2015

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SOMMAIRE I. REMERCIEMENTS ...3

II. Introduction ...4

III. Description du pays et de l’université...5

A. Royaume-Uni et Greenwich ... 5

B. University of Greenwich ... 6

C. Les conditions matérielles ... 7

IV. Description et analyse du semestre universitaire... 10

A. Les cours choisis et la méthode d’enseignement







... 10

B. Difficultés rencontrées... 12

V. Réflexion sur les apports universitaires et personnels ... 13

A. Les apports personnels ... 13

B. Les apports universitaires ... 13

VI. Rapport d’étonnement ... 14

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I. REMERCIEMENTS

À l’Ipag Business School, qui nous offre l’opportunité de partir un an à l’étranger lors de notre troisième année et nous offrant un panel de destinations conséquent et de qualité,

À Mme Barkatz, Mme Zerbib et Mme Noel coordinatrices de 2ème et 3ème année, qui nous aident dans le choix de notre expatriation et nous accompagnent tout au long de celle-ci,

À toute l’équipe de coordination Erasmus de l’université de Greenwich, qui nous a accueillis à notre arrivée à l’université et nous a aidés tout au long de notre semestre,

À la direction de l’université de Greenwich, qui nous a accueillis dans son établissement pour un semestre dans les meilleures conditions possibles,

À nos professeurs sur place, Mme Hughes, M. Bing-Pappoe, Mme Saint Hilaire – Hansmann et M. Hugill, pour nous avoir donné des cours très intéressants et de qualité,

Et enfin, à tous les étudiants de l’université de Greenwich que j’ai pu rencontrer lors de mon séjour, pour leur gentillesse, leur aide et tous les moments passés ensemble que je n’oublierais jamais,

Je présente mes vifs remerciements.

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II. Introduction

Dans le cadre de notre 3ème année à l’Ipag Business School, nous avons l’opportunité de partir nous expatrier pendant une année entière, soit en effectuant deux échanges universitaires, soit un échange universitaire et un stage (ou une mission humanitaire).

En deuxième année, j’ai donc fait le choix de m’expatrier au premier semestre à l’université de Yunnan en Chine, j’y ai passé un merveilleux semestre.

Pour le second semestre, j’hésitais entre un stage en Angleterre ou aux Etats-Unis ou à intégrer l’université de Greenwich.

Ayant obtenu l’université de Greenwich lors du classement de l’ordre du mérite, j’ai donc pris la décision d’y passer mon second semestre.

J’envisageais à la suite de ce semestre, se terminant relativement tôt, de trouver un travail soit à Londres, soit à Paris afin de bénéficier du fait d’avoir à la fois une seconde expérience en université et d’avoir une expérience professionnelle cette année.

Je travaille actuellement dans le cabinet Lerins Jobard Chemla Avocats, cabinet d’avocats d’affaires internationales.

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III. Description du pays et de l’université

A. Royaume-Uni et Greenwich

Le Royaume-Uni (United Kingdom) est un pays situé en Europe de l’Ouest, tout proche de la France. Il se compose de l’île de la Grande-Bretagne ainsi que de la partie Nord de l’Irlande et de nombreuses autres petites îles.

Le Royaume-Uni est composé de 4 nations : l’Angleterre, l’Ecosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord.

Il est une monarchie constitutionnelle parlementaire unitaire dirigée par son premier ministre David Cameron. Sa population est de 64 millions d’habitants et sa langue officielle est l’anglais.

Ce pays est la 5ème puissance mondiale par son PIB et il est le berceau de la révolution industrielle. Durant de nombreuses années, le Royaume-Uni fut la première puissance mondiale, et aujourd’hui il reste une grande puissance influente notamment au niveau économique, politique, culturelle, militaire et scientifique.

Greenwich est un quartier de Londres situé dans le sud-est de la ville et sur la rive sud de la Tamise.

La ville de Greenwich est connue pour son histoire maritime et militaire car elle abrite l’ancien Royal Naval College dont certains bâtiments sont utilisés par l’université de Greenwich.

De plus, la ville a donné son nom au méridien de longitude 0° (méridien de Greenwich).

Enfin, la ville est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, principalement pour l’Observatoire royal de Greenwich, le parc royal et le Musée National maritime accueillant notamment deux anciens navires en cale sèche, le Cutty Sark et le Gipsy Moth IV.

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6 B. University of Greenwich

Vue aérienne de l’université de Greenwich

Créée en 1890, l’université de Greenwich est composée de 3 campus (Old Royal Naval College, Avery Hill et Medway) et compte environ 20 000 élèves dont environ 4 000 à la faculté de Commerce. Située dans le sud de Londres, il faut seulement une trentaine de minutes pour être en plein centre. La partie principale de l’université se trouve dans les anciens bâtiments de l’école navale royale (comme sur la photo ci-dessus) au bord de la Tamise.

L’université de Greenwich propose une multitude de programmes allant de l’ingénierie au commerce, en passant par les langues ou encore l’architecture.

Enfin, selon le classement du QS World University Ranking, l’université s’est classée 701ème au niveau mondial en 2013.

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7 C. Les conditions matérielles

À l’université de Greenwich, n’ayant pas eu la chance d’avoir une chambre étudiante dans un des campus, je louais donc une chambre dans une collocation proche de l’université (à Canary Wharf – 4 stations de DLR). Par contre, un de mes camarades avait une des chambres étudiantes, elles sont assez petites, environ 9 m2 et complètement équipées avec un accès à une très grande cuisine qui sert de salle commune pour tous les autres étudiants de l’étage (env. 8 étudiants), l’ambiance y est donc très sympathique et à la fois très studieuse.

Le campus de Greenwich est très grand, on y trouve une immense bibliothèque avec plusieurs milliers de livres, des espaces de travail individuels comme collectifs, plusieurs amphithéâtres et même un Starbucks.

Bibliothèque de University of Greenwich

En plus de la bibliothèque, le campus universitaire de Greenwich se compose de quatre bâtiments principaux (cf. photo page précédente) où se déroule la majorité des cours.

Contrairement à la bibliothèque ultra-moderne, ces bâtiments sont d’une architecture ancienne, ainsi on peut observer de nombreuses sculptures, peintures, ainsi que la chapelle et une immense salle de réception. Dans ce lieu chargé d’histoire, les tournages de films sont habituels, ainsi nous avons pu assister au tournage de « Now you see me » (« Insaisissable » en français) ou encore croiser Morgan Freeman.

Les chambres étudiantes se trouvent dans trois ensembles d’immeubles autour des quatre bâtiments à environ 5 à 10 minutes de marche de l’université.

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Campus Avery Hill

Il existe aussi un autre campus (Avery Hill) à 35 minutes en bus du principal, situé dans une zone légèrement plus rurale où il y a aussi des chambres étudiantes et des salles de cours, il est destiné à d’autres spécialisations que le Commerce, donc je n’avais pas de cours là-bas, cependant mes examens finaux s’y sont déroulés.

Au niveau de la nourriture, les campus ont une cafétéria, mais la majorité du temps, mes camarades et moi allions dans le centre de Greenwich où l’on peut trouver les habituels fast-foods, mais aussi de nombreux restaurants asiatiques peu chers, et enfin il y a le marché de Greenwich où l’on peut manger des plats de différents pays pour très peu cher (£5 environ).

Au niveau du transport, le campus est très bien desservi en journée par le DLR (équivalent du RER à Paris mais en aérien et en plus confortable et spacieux) et de nombreux bus. En soirée ou de nuit, c’est plus compliqué, il y a un seul bus nocturne. De plus, lors des examens, l’université met en place des navettes entre les deux campus afin de transporter les étudiants.

Il faut savoir que le transport à Londres est très agréable, propre et rapide mais le prix est exorbitant, c’est à dire qu’un trajet en métro ou bus coûte environ £2.50, c’est pourquoi je recommande vivement aux futurs étudiants de s’abonner mensuellement en forfait étudiant dès la réception de leur carte étudiant de Greenwich (£100 par mois).

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9 Enfin, au niveau des activités proposées par l’université, la « Student Union » propose de nombreux sports (running, natation, rugby, football, etc.) mais aussi des activités et des sorties comme par exemple la visite du studio Harry Potter à Londres ou encore des concerts à l’O2 (grand complexe à Londres comme Bercy pour Paris), des soirées comme le Summer Ball ou les mercredis soirs au Walk About (Bar étudiant dans le centre de Londres). Enfin, la « Student Union » est aussi responsable du bar étudiant de l’université, le Latitude, qui propose des prix très attractifs (sans doute les moins élevés de Londres) dans une ambiance « Billard ».

Bar le Latitude de l’université de Greenwich

Budget récapitulatif

Mensuel Global (5 mois)

£ € £ €

Transport aller-retour

(réservation prise à l’avance)

/ / 107 150

Logement (hors campus – en collocation à Canary Wharf)

675 946 3 375 4 730

Livres de cours / / 80 112

Repas 240 336 1 200 1 680

Forfait téléphone 15 21 75 105

Carte de transport 100 140 500 700

Extra (sorties, weekend) 150 210 750 1 050

Shopping 80 112 400 560

TOTAL 1 367 1 765 5 850 9 087

Cours de la livre sterling de mai 2015

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IV. Description et analyse du semestre universitaire

A. Les cours choisis et la méthode d’enseignement

Lors de ce semestre à l’université de Greenwich, j’ai suivi 4 matières que j’ai choisi en fonction de l’avenir professionnel que j’envisage : Cross-cultural Management, Banking and Finance in global context, Business and Financial Environment et Project Management.

Les cours comprenaient une partie théorique (1h) abordée en amphithéâtre durant laquelle le professeur nous expliquait les concepts, et une partie pratique (1h) abordée en classe de 15 à 25 élèves durant laquelle nous faisions des exercices d’application ou nous échangions sur les concepts vus durant la partie théorique et appuyés par un travail de recherche.

Ainsi, j’avais 2 heures de cours par matière chaque semaine, soit 8 heures de cours par semaine.

Le système éducatif anglais est principalement basé sur le travail personnel, c’est pourquoi il y avait très peu d’heures de cours, pour chaque matière nous avions 24 heures de cours pendant le semestre et un temps de travail personnel estimé à environ 120 heures.

Cross-Cultural Management (BUSI 1313)

Enseigné par le Dr. Antoinette Saint Hilaire-Hansmann, ce cours de Management/Communication mettait en évidence tous les aspects de la gestion de différentes cultures dans une organisation.

Ainsi de nombreux thèmes ont été abordés dans cette matière comme : le leadership, les multicultural teams, les conflicts, la motivation, la workforce diversity et la globalisation.

Lors du cours pratique de cette matière, nous avons eu à faire une présentation orale sur un des concepts abordés et nous avons échangé sur des cas d’études.

La notation de cette matière est composée de deux notes : une analyse de cas de 2500 mots (50%) et un examen écrit (50%).

J’ai apprécié ce cours, il était très complet et de nombreuses notions ont été abordées, je pense qu’il me sera très utile à l’avenir car mes chances de travailler dans un contexte multiculturel sont de plus en plus importantes.

Banking and Finance in Global Context (FINA 1077)

Enseigné par le Dr. Adotey Bing-Pappoe, ce cours Finance a été vraiment très intéressant pour moi comme j’envisage de travailler dans ce domaine, il donne des bases solides en abordant 4 principaux thèmes : Financial products and services, Markets, Institutions and Regulators, Risk, Crisis and Crisis Management et Banking and Finance in Emerging Markets.

Le cours était très riche en informations et les explications données par le professeur étaient très claires. Nous étions une cinquantaine d’étudiants en amphithéâtre pour cette matière, ce qui est assez peu, mais cela permettait une certaine facilité d’échange avec le professeur.

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1 1 En cours pratiques, nous avons abordé la partie arithmétique liée aux différents thèmes, c’était donc principalement des méthodes de calcul.

La notation de cette matière est composée de trois notes : deux essais de 2500 mots (25% chacun) et un examen écrit (50%).

Ce cours a demandé beaucoup de travail notamment pour les deux essais (essai 1 : Banking risk and indicators ; essai 2 : Bond Market and after-crisis period) qui nécessitaient d’importantes recherches. Ce cours a été mon préféré durant ce semestre car toutes les conditions ont été rassemblées pour faire de celui-ci le plus attrayant à mes yeux, que ce soit l’approche théorique du professeur, ses explications lors des exercices ou encore son accessibilité.

Business and Financial Environment (FINA 1051)

Enseigné par M. Bill Hugill, ce cours était basé sur l’économie et l’environnement financier dans son ensemble, c’est à dire sur la microéconomie et la macroéconomie, c’est pourquoi les principaux thèmes abordés étaient : Forms of market structure, Demand and Supply et Market equilibrium pour la partie microéconomie ; et pour la partie macroéconomie, nous avons vu les différentes théories portant sur le Business cycle ou encore les Government Policies.

Les cours en amphithéâtre étaient basés sur les différentes théories et connaissances de base et les cours pratiques en petite classe étaient consacrés à la correction d’exercices que nous devions préparer à l’avance.

La notation de cette matière est composée de deux notes : un essai de 2500 mots (40%) et un examen écrit (60%).

Ce cours était très utile car il m’a permis de me rappeler et de revoir de nombreux concepts économiques de base tels que l’élasticité de la demande par exemple.

Project Management (BUSI 1329)

Enseigné par Mme Kate Hughes, ce cours permet de comprendre et de se mettre en situation de gestion de projet, ainsi durant les cours théoriques nous avons pris connaissance des différentes étapes lors de la réalisation d’un projet et, nous avons appris à utiliser le logiciel de gestion de projet Microsoft Project que nous avons ensuite utilisé en cours pratiques durant lequel nous devions élaborer un projet spécifique (Concert à Greenwich Park) tout au long du semestre.

La notation de cette matière est composée de deux notes : un essai individuel de 2500 mots basé sur un sujet précis vu en cours (70%) et un essai de groupe démontrant le travail réalisé pour la réalisation de notre projet (30%).

Ce cours était intéressant et relativement complet d’un point de vue théorique mais l’aspect pratique m’a semblé léger. La réalisation du projet que nous avions à préparer était fictive, j’aurai aimé que la mise en situation soit plus réelle.

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1 2 B. Difficultés rencontrées

Lors de ce semestre, j’ai rencontré certaines difficultés. Tout d’abord pour le logement : il faut savoir qu’il est facile de trouver un logement à Londres, mais les difficultés se présentent à l’annonce des loyers, exorbitants comparé à ceux d’un logement à Paris.

De plus, avant mon départ j’avais normalement trouvé un logement idéal mais une fois arrivé sur place, j’ai découvert que la salle de bain était inutilisable, j’ai donc dû annuler mon contrat avec mon agence et trouver un autre appartement.

Grâce à l’aide d’un ami, qui m’avait conseillé son agence, j’ai pu trouver un nouveau logement assez rapidement et tout à fait satisfaisant.

Seconde difficulté, le choix des cours à mon arrivée à l’université : il est difficile de choisir quatre cours se coordonnant parfaitement et nous intéressant tout particulièrement.

Ainsi désirant obtenir un master en Finance, je voulais prendre le maximum de cours dans ce domaine, et sur mes quatre matières, je n’ai pu choisir que deux matières liées à la Finance, les autres matières choisies étant Gestion de Projet et Management interculturel.

Autre difficulté, les cours « complètement en anglais pour des élèves anglais », je m’explique : les professeurs ne font pas la distinction (en amphithéâtre principalement) entre élèves étrangers et anglais, ainsi ils parlent rapidement comme nous pourrions le faire en français.

Mais avec le temps, on finit par s’habituer et comprendre de mieux en mieux et plus vite les explications des professeurs, donc cette difficulté n’était que passagère.

Enfin, ma dernière difficulté était la rédaction de mes essais : c’est un travail très approfondi de base nécessitant un vocabulaire parfois très technique selon le sujet, notamment en Finance, il est donc parfois nécessaire en plus du travail de recherche d’effectuer un travail « lexical ».

De plus, les essais sont soumis au Harvard Referencing System, qui est un système de citations d’auteurs obligatoire pour tout essai, c’est à dire que chaque auteur utilisé lors des recherches et dans des citations doit être répertorié d’une certaine façon, aussi certaines informations sur l’auteur et l’ouvrage (ou autre support) sont à indiquer dans un ordre minutieux.

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V. Réflexion sur les apports universitaires et personnels

A. Les apports personnels

Au niveau personnel, cette expérience m’a fait gagner en autonomie, tout comme mon semestre en Chine. Evidemment, être seul et devoir s’installer dans un nouvel environnement oblige à trouver des solutions par soi-même et se débrouiller dans la vie de tous les jours.

Contrairement à la Chine, le choc des cultures était nettement moins important au Royaume-Uni mais il existe quand même certaines différences comme le sens de la circulation des véhicules, les uniformes pour les collégiens, le contact avec les professeurs semble plus facile en université au Royaume-Uni, etc.

Durant ce semestre, un des apports personnels majeurs, dont j’ai pu bénéficier, était évidemment l’apprentissage linguistique. Immergé dans un contexte complètement anglo-saxon, j’ai pu améliorer nettement mon anglais. Je pense avoir maintenant un niveau d’anglais complètement opérationnel.

De plus, au Royaume-Uni, j’ai pu clairement améliorer la gestion de mon budget. Vivant seul en France, je maîtrisais déjà mon budget mais vivre dans un pays aussi cher que le Royaume-Uni oblige à contrôler rigoureusement ses dépenses.

Enfin, grâce au cours de Finance suivi à l’université de Greenwich, j’ai pu prendre une décision importante par rapport à mon avenir qui est de me spécialiser dans ce domaine. De plus, afin d’élargir mon champ de connaissances sur le domaine, j’ai décidé de suivre des cours en e- learning en parallèle, durant le temps libre que me laissait le système éducatif anglais.

B. Les apports universitaires

Au niveau universitaire, j’ai découvert une nouvelle méthodologie de travail car les attentes des universités anglaises sont très distinctes de celles que l’on peut avoir en France ou en Chine, notamment par rapport au travail personnel demandé qui est beaucoup plus approfondi. Je dirais que le travail personnel représente environ 80% du travail global et ceci dans toutes les matières.

J’ai aussi découvert la rédaction d’essais structurés sur des thèmes précis et nécessitant une quantité importante de recherches, examen écrits que l’on a peu en France, en écoles de commerce. Toutefois, je pense que cet apprentissage de l’essai structuré me sera très bénéfique lorsqu’en 5ème année, j’aurai à réaliser mon mémoire.

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1 4 Enfin, à travers ces essais, j’ai appris à utiliser le Harvard Referencing System qui très utile au niveau international dans le domaine des études universitaires car nombreuses sont les universités demandant à l’utiliser.

VI. Rapport d’étonnement

Londres était une ville que je connaissais déjà grâce à plusieurs courts séjours, mais y vivre durant 5 mois m’a permis de découvrir énormément de choses que l’on ne remarque pas en seulement 3 ou 4 jours.

Ainsi, plusieurs choses m’ont beaucoup étonné durant ce semestre.

Tout d’abord, les prix excessivement élevés quelque soit l’achat, je savais que Londres était une ville très chère, mais je ne pensais pas à ce point. Par exemple, le transport me coûtait environ 150 euros pas mois, alors qu’en France celui-ci me coûte moins de 300 euros pour l’année complète.

Ensuite, la nourriture est aussi très chère, lorsque l’on mange chez soi, on arrive très vite à payer son repas plus de 6 ou 7 euros.

Deuxièmement, j’ai été agréablement surpris par la propreté de la ville, jamais un papier ou une canette de soda par terre, ni d’excréments d’animaux. Egalement, le métro est très propre, tout le monde respecte ce lieu, il y a très peu de tags ou de graffitis par exemple.

Troisièmement, l’extravagance de certains anglais est surprenante, cheveux rouges ou verts, tatouages et piercings partout, look vestimentaire complètement décalé, je pense que Londres est une ville très tolérante sur ce point, et que chacun peut être qui il désire. Même si parfois c’est vraiment très choquant, notamment à Camden Town, quartier connu pour toutes ces cultures alternatives présentes (punks, gothiques, rockers et altermondialistes).

En opposition à ce quartier, il y la « nouvelle city », Canary Wharf, où de nombreux sièges sociaux de grandes banques sont concentrés. Ce qui m’y a surpris est l’activité de fin d’après-midi s’y déroulant, un flux énorme de cadres sort du travail pour se retrouver en bas des tours et alors prendre une bière entre collègues, voir plus en général. Certes, il est d’usage pour les anglais de se retrouver dans les pubs, autour d’un verre, mais il arrive très souvent que certaines personnes atteignent un niveau d’alcoolémie important alors qu’il n’est que 18h30.

En lien avec ceci, j’ai été surpris par le mode de vie effréné des anglais, Paris est déjà une ville où tout va très vite, mais je pense que Londres est davantage « speed », rien ne s’arrête, les gens sont souvent pressés, en train de déjeuner en étant au téléphone tout en retournant au travail.

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1 5 Ainsi dans cette ville où tout va très vite et rien ne s’arrête vraiment complètement, j’ai remarqué que les magasins et restaurants étaient ouverts souvent très tard. Par exemple, le magasin Tesco proche de chez moi fermait tous les jours (7/7j) à minuit et ouvrait à 6h00.

Enfin ce qui m’a aussi beaucoup surpris : le système éducatif anglais, qui est fondamentalement différent du système français. C’est surtout, le peu d’heures de cours qui m’a étonné, certes mes 8 heures de cours par semaine engendraient beaucoup d’heures de travail personnel mais j’aurai aimé avoir quelques heures supplémentaires de cours en présentiel, notamment en finance.

Les méthodes de travail sont très dépaysantes, car en France nous n’avons pas l’habitude d’avoir une vingtaine d’heures de cours avec des devoirs à préparer, alors qu’au Royaume-Uni le travail personnel représente une grande partie de la réussite de son année.

Je pense que ce semestre a été une totale réussite, j’ai appris beaucoup sur le plan universitaire et personnel, j’ai pu beaucoup progresser en anglais ce qui était un de mes objectifs de ce semestre, j’ai aussi pu découvrir le domaine dans lequel j’aimerais travailler et c’est pourquoi j’envisage de revenir à Greenwich en 5ème année pour obtenir le double diplôme Master of Science of International Banking and Finance, proposé par l’Ipag Business School.

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