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PSAUME 63 DESIR DE DIEU

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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PSAUME 63 DESIR DE DIEU

-Anand TALLURI Le Bibliste F. Delitzsch définit ce Psaume comme un « cantique d’amour mystique. » Il le nomme ainsi pour la splendeur des images que le Psalmiste utilise malgré tout le tourment il vit. Saint Jean de la Croix, comme nous avons vu, il disait, le désir de Dieu est mourir de ne pas mourir. Ce Psaume est une célébration d’un abandon totale qui s’exprime dans la logique de l’amour, une intensité de la soif que Dieu seul peut l’éteindre. Le désir de Dieu se présente en toute sa totalité en employant toutes les dimensions de la vie : Le corps, l’âme, l’histoire, l’existence, espoir, le haut, le bas et Dieu a été placé au centre de toutes ces réalités. Oui, toute sa dimension de l’homme comporte une totalité de la vie mais seulement Dieu accorde la Plénitude de la Vie. Quand on place Dieu au centre, tout devient un climat spirituel et la passion devient un amour mystique. Ce psaume est un Psaume matinale que nous chantons le premier matin du mois, c’est-à-dire, le matin du Premier Dimanche, l’Eglise byzantine grecque la prie dans la Liturgie matinale et l’Eglise amène la prie dans le Canon Eucharistique. Je les cite seulement pour nous rendre compte de son importance. De ce Psaume Rabbi Kobryn pense au patriarche Davide qui priait ce Psaume. Il raconte sa pensée, que Davide priait ce psaume au Temple, pour que Dieu lui accorde la même ardeur et ferveur que remplissait son âme quand il était au désert fatigué, sans eau et même dans le péché. Car, quand le fidèle prie le Seigneur écoute et lui accorde la grâce et la sainteté et ensuite, Dieu retire cette grâce de son fidèle pour que son fidèle se réveille, cherche tout seul la grâce qu’il a perdu. Celui qui ne brule pas d’amour de Dieu se résigne à cette recherche, il se contente de son recherche existentielle et non plus celle spirituelle.

St. Thérèse dans son livre Le Chemin de la Perfection nous décrit la même soif : « Mais comme l'âme désire brûler de cette soif ! C'est qu'elle en comprend tout le prix, car pour terrible et épuisante que soit cette soif, elle apporte avec elle un soulagement qui l'apaise, de sorte qu'elle éteint seulement le désir des choses terrestres ; elle rassasie l'âme, et lorsque Dieu étanche cette soif, la plus grande grâce qu'il puisse faire à l'âme, c'est de la laisser encore tout altérée ; ainsi, elle éprouve un désir toujours plus grand de redemander de cette eau. » - St. Thérèse d’Avile, le Chemin de la Perfection n°130

Une Provocation : Cette lecture du Rabbi Kobryn est très vrai en nous consacrés. La sainteté est un combat sans arrêt. C’est fatiguant. Ce nous arrive que parfois on se résigne/baisse les bras à ce combat spirituel de la sainteté. On se contente avec nos obligations religieuses, des vœux et de l’apostolat. Ce qui nous anime ce n’est pas les obligations mais la Passion et amour mystique pour le Christ.

Lui est content déjà avec notre désir du combat même si on n’y arrive pas.

Comme on avait vu dans les psaumes 42-43, il y a toujours la meme tension entre l’eau vivante, Lumière et la Soif.

11.08.2020 Méditation-4

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Genre Littéraire :

Même si ce Psaume a une facette simple, c’est difficile à définir quel genre de Psaume est-il. Car, dans ce même Psaume nous trouvons tous les types de Psaumes : Hymne, Remerciement, Confiance, Royauté, Lamentation, Liturgie. Il y a beaucoup de théories et disucussions sur le genre littéraire de ce Psaume vu qu’on trouve presque tous les types de genres en ce petit Psaume. Pourtant les biblistes divisent ce Psaume en trois parties :

STRUCTURE DU PSUAME

1. vv. 2-4 : Le chant de la Soif de Dieu 2. vv.5-9 : Le chant de la Faim de Dieu 3. vv. 10-12 : Le chant du Jugement de Dieu

Et nous pouvons trouver en cette division, la structure symbolique de L.

Monoloubou, que nous avons parlé dans l’Introduction générale des Psaume : L’Homme en marche, l’Homme assis et l’Homme debout. La première partie du Psaume qui indique les actions de celui qui cherche, celui qui lève les mains évoque l’Homme en Marche, la deuxième partie qui indique la Table, le banquet, bouche etc. indique l’intimité et donc elle invoque l’Homme Assis et la dernière partie, le Psalmiste dans son espoir d’arrivée au Temple et le Jugement du Seigneur évoque l’Homme debout.

Les Symboles du Psaume :

-Comme dans le Psaume 42-43, le symbole de l’âme, nefes, revient.

Mais nefes en ce Psaume revient en plus détails, en plus vivacité, en bref, en totalité - Nefes :

-La Gorge (v2)qui est sec et qui a soif : C’est la demeure des sons, des bruits humains qui facilite et articule la langue pour produire des mots. Si la gorge du Psalmiste est seche, l’ame sera réduit en silence qui est mort.

-La Chair(v2), indique la fragilité du Psalmiste, la fragilité de la réalité de la vie.

-Des Yeux (v3), Le psalmiste contemple pas seulement dans son immagination et esprit mais en voyant réellement la gloire de Dieu.

-Lèvres (v4) qui chantent la lounage, le psaume

-la Bouche (v6) qui chante, qui parle, et qui mange les viande des sacrifices offerts au Temple.

-Les Mains (v4) qui doivent combattrent l’ennemies préfèrent se lever devant le Seigneur signe de faire louange ici. C’est le meme geste qu’on fait pour prier mais ici, c’est pour faire la louange au Seigneur.

-Le Palmiste l’emploie en contraste à la main

du Seigneur qui prendre l’Epée pour juger les impies.

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Nous pouvons dire que ce n’est plus un Symbole ni une métaphore. C’est la vraie âme du Psalmiste ou de celui qui prie et chante ce Psaume.

- Terre aride : L’image de la Soif revient comme en Ps 42-43. Si dans le Psaume 42- 43, l’âme est assoifée et elle cherche l’eau vive…La Soif, le Désir du cerf est tellement fort que le cerf court et cherche l’eau. Par contre en Psaume 63, le Psalmiste précise ce qui cause la Soif : C’est la terre aride, altérée sans eau. La Géographie Spirituelle est mise en évidence, en racontant le Paysage extérieur (le Désert) et le paysage intérieur (anxiété). San Gregorio de Nazianzo écrit à ce propos, « Deus sitit sitiri » « Dieu ha soif qu’on ait la soit de Lui »

- Faim-Matin : Dans le Psaume 42-43, le Psalmiste se limite à raconter la Soif du Cerf, de l’âme, mais ici dans ce Psaume 63, le Psalmiste parle de la faim. Oui, c’est vrai, la Tradition de l’Eglise a bien pensé de faire de ce Psaume un Psaume matinal, car, le matin quand on se réveille, nous avons faim plus que soif. Je n’ai jamais fait l’expérience de la soif à la réveille, tandis que la Faim au matin, elle est une expérience presque quotidienne. Le désir de Dieu est exprimé en totalité par la soif et par la faim.

- Et quand on vit un moment glorieux et du succès, ou bien quand on rencontre de grand personnage de notre rêve, notre faim disparait. Dans le langage indien, nous avons cette expression, « Bhuq gaya, Aakali tiresindi ». Le Psalmiste ne nous raconte que la Personne de son Désir, le moment glorieux qu’il a toujours espéré sont devenu sa Nourriture en abondance et sa faim a été rassasiée.

- L’Orientation de l’Espace : L’emploi de la proposition Lamed en hébreu, comme Lam en arabe, vers et pour donne l’Orientation nette et clair de la direction du Psalmiste. C’était vers le Temple, pour le Seigneur.

- L’Orientation chronologique : Au delà de la précision, la terre aride et sa couche (v.7)nous fait deviner de la vigile du Psalmiste et (v.3) ou il contemple la gloire de Dieu me fait penser en tant que un bon indien l’aube, car, en Inde, nous attendons la monté du Soleil pour le Saluer en Chantant « Om Bhur Bhuhaswaha… ॐ ॐॐॐॐॐॐॐॐ ॐॐॐॐ ॐॐॐॐॐॐॐॐॐॐॐॐॐॐॐॐॐ ॐॐॐॐॐ ॐॐॐॐॐॐ ॐॐॐॐॐ ॐॐॐॐ ॐॐ ॐॐ ॐॐॐॐॐॐॐॐॐॐ ...» Ce vigile du Psalmiste pour rencontrer la Lumière du Matin, le Seigneur signifie la grande Espérance du Psalmiste.

Exégèse :

Le désir du Psalmiste est son Dieu. Le Psalmiste ne se trouve pas dans la terre d’Exile comme dans le Psaume 42-43 que nous avons vu ce matin. Il n’y a pas une distance physique mais sans doute il y a des obstacles extérieurs, les impies qui l’empêchent, le paysage extérieur qui brule son paysage intérieur et pour aller encore loin, son paysage intérieur est déjà sec et donc le désert extérieur brule ce petit paysage intérieur. Voilà pourquoi cette intensité de la tonalité du Psalmiste. Le psalmiste fait de son désir un cantique d’amour.

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Je méditerais 3 aspects de ce Cantique d’amour :

1. La terre aride (v2) Notre Combat Spirituel ; 2. La faim (v6) ; 3. Ame qui se presse conter le Seigneur (v9)

1. La terre aride (v2) Notre Combat Spirituel :

Le Psalmiste chante d’un paysage extérieur une terre aride, altérée sans eau.

Ce paysage reflète son Paysage intérieur. Le Paysage intérieur est un château pour St. Thérèse d’Avile où Dieu réside dans ce Château. Il n’y a pas besoin d’entrer dans ce château car le Château est dans notre âme.

(i) St. Thérèse raconte qu’il y a des certaines âmes, ne sont pas conscients de cela et donc elles habitent en dehors de leur château d’âme. Les démons ne laissent jamais un château vide, elles s’occupent dès que nous ouvrons la porte et pire encore quand nous laissons notre château même pour habiter dans un pays étranger comme le Fils prodigue et qui plus tard découvre sa Terre aride, altérée sans eau.

Peut-être que notre terre est aride, car, nous avons fermé notre porte aux eaux vives du Seigneur…ou bien nous avons laissé notre château de l’âme…ou bien nous tenon compte seulement de nos capacités et talents…ou bien notre terre/notre terre est plein de moi-même, il n’y a pas de place pour mon confrère et ma consœur…Dans ces cas Notre terre est sèche. Là il faut vraiment courir vers le Seigneur sans aucun délai. Ici il n’y a pas de place pour le cantique d’amour. Si jamais, il y a un cantique, c’est seulement romantique et il va s’épuiser bientôt comme une fumée.

(ii.) Il y a des périodes de la sécheresse dans notre vie spirituelle, où le même Seigneur qui m’a fait gouter sa douceur une fois, ne me donne plus aucun bonbon spirituel. Nous savons très bien, les dons des consolations, la chaleur et la légèreté dans notre cœur quand on prie etc., ce sont des bonbons que le Seigneur nous donne dans notre enfance Spirituelle. En tant que des adultes dans la vie Spirituelle le Seigneur nous donne souvent la sécheresse et le Silence. Et ici, entre le vrai combat Spirituel et où notre désir du Seigneur est un vrai cantique d’amour.

Ce combat Spirituel de la terre aride de ce Psaume se ressemble à la Lutte de Jacob avec l’Ange (Gen 32,25-29) pendant la nuit. Car, comme Psalmiste qui fait le Vigile pendant toute la nuit jusqu’à l’aube pour regarder la Lumière de la gloire de Dieu, Jacob lutte avec Dieu pendant toute la nuit jusqu’à l’aube. Comme dans le Psaume rien n’est dit sur les sentiments du Psalmiste pendant la nuit quand il était sur sa couche et Rien n’est dit sur des sentiments de Jacob pendant toute la nuit.

Mais nous savons l’état de Jacob qui se prépare à rencontrer son frère Esaü que Jacob avait triché et volé la Bénédiction de leur père. Jacob s’isole pour rencontrer Esau. Il faut affronter seul. Là il y a le combat. Corps à Corps. Le paysage extérieur de Jacob était la Lutte avec l’Ange qui reflète le Paysage intérieur ce que j’ai invoqué comme la Terre aride et le combat Spirituel. La Nuit et la Solitude sont des vrais facteurs de l’angoisse. Jacob luttait avec sa Solitude et la Nuit malgré la Bénédiction

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et l’abondance que Dieu lui a accordée. Nous avons le même paysage intérieur que Jacob. Nous avons la Bénédiction et l’abondance de Dieu. Mais notre Combat Spirituel est la Solitude et la Nuit du Silence de Dieu. Enfin, le fruit du Combat, le nom de Jacob est devenu Israël que nous appelons ainsi jusqu’à aujourd’hui, et deuxièmement la marque de la blessure dans la hanche qui nous signifie que nous portons toujours et à jamais notre fragilité et la vulnérabilité humaine. Notre Cantique d’Amour est exactement le fruit de notre Combat Spirituel. C’est le seul texte dans la Bible où la bénédiction s’obtient à la suite d’un combat. Creux de la Cuisse, lieu de la parole donnée du serment dans le symbolisme du proche orient (Gn 24,2 ;47,29)

2. LA FAIM SPIRITUELLE (v 6) :

Nos conversations en Inde soit avec nos voisins et les étrangers se commence avec la question « Khana Khaya ? ॐॐॐॐ ॐॐॐॐ» Bhojanam ayinda ? As-tu ,mangé ? C’est bizarre mais je voudrais m’arrêter sur cette façon de se demander. Cette demande est très culturelle et une presque une salutation. Cette demande est une question existentielle. La faim est ce qui touche toute la création : des hommes et des animaux également. Il y a une Proverbe en Inde qui dit, « Koti vidyalu kooti kosame », « Un milliard des métiers que nous faisons, eux tous sont pour le Pain qui rassasie ». Nous avons des banques pour l’argent, des réservoirs de l’énergie pour future, mais la Faim est une réalité quotidienne. Il frappe à notre porte tous les jours. Il faut la rassasier tous les jours. Ainsi la faim spirituelle, est une réalité de tous les jours. Elle ne nous frappe pas seulement pendant notre retraite ou bien pendant les temps fort de l’Avent, du Carême et de la Pâques. Et nous ne pouvons pas rassasier cette faim une fois pour toutes. Il faut l’adresser chaque jour. Dans la vie normale et logique, Seulement celui qui est rassasié pense à le luxe, la marque Berilla, Lavazza. L’affamé, il ne pense pas à la marque et la qualité de la nourriture et il mange ce qu’il trouve et il n’attend pas la Pizza Napolitana, Paella espagnole, Mulighiya egyptienne Chiken Biriyani Indienne. C’est logique. Mais c’est contraire quant à la Faim Spirituelle dans la Vie Spirituelle. Dans notre faim spirituelle, même si nous avons faim à mourir, nous ne mangeons pas un n’importe quoi. Nous attendons la Vrai Marque Spirituelle. Jésus a eu faim pendant 40 jours, la première tentation du Diable, c’était le Pain. Le Diable a bien joué et Jésus a joué le meilleur.

Nous ne pouvons pas nous rassasier d’un n’importe quoi. Seulement la Parole de Dieu, la Chair de Jésus et le Souffle d’Esprit peuvent rassasier ma faim. C’est le Cantique d’Amour : Chanter le désir du Seigneur, attendre la nourriture du Seigneur sans toucher aucun de milliers de délices autour de nous. Souvent nous avons faim des sentiments, des émotions, et des passions. Là il faut les rassasier sainement et saintement. Deuxièmement, le Psalmiste était « rassasié avec des graisse et de moelle des sacrifices ». Dans l’Office en français on récite, « comme par un festin je serai rassasié » et en italien on récite « mi sazierò come a Lauto

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convito » Dans le récit d’Office, c’est très bref et minimum. Mais le vrai Psaume indique quel part d’animal rassasie la faim. Ce sont la graisse et moelle qui sont la part meilleur offert à Dieu. Car, ils sont le Signe de l’abondance et l’hospitalité. Dans des religions de l’alentour c’était la coutume. Le Psalmiste sera rassasie non pas seulement avec la chair de communion offert à Dieu mais avec la meilleur part offert à Dieu.

Nous les chrétiens, nous connaissons une autre nourriture, la meilleure nourriture du meilleur sacrifice offert à Dieu : C’est la chair du Christ, l’Eucharistie. Il y a beaucoup de rites, beaucoup de styles des Eucharistie, traditionalistes, progressistes etc., etc. Ce qui compte en fin, ce n’est pas le rite que même Jésus doit apprendre selon chaque Eglise et rite. J’exagère Mais ! L’Eucharistie c’est l’Amour Mystique ! Cet amour mystique ne s’altère pas avec l’abondance ou manque des rites. L’amour Mystique, c’est attendre le Seigneur, c’est aimer le Seigneur jusqu’au point de le manger, c’est savoir que tu es aimé tellement que Dieu est mort pour toi. Avoir faim de Dieu c’est d’être rassasié par Dieu seul.

3. MON AME SE PRESSE CONTRE TOI (v 9) :

Dans l’Office on récite « mon âme s’attache à toi » se presse contre en hébreu, ה ָק ְב ָּ֥ ָד, debaq, c’est comme se coller à Dieu. Dans l’amour mystique, il y a une union et communion entre Dieu et fidèle. La soif, la faim, le désir et la combat spirituelle sont tous orienté pour cette Union avec Dieu. Cette action de se presser contre Dieu,ה ָק ְב ָּ֥ ָד , debaq, est l’abandon et confiance en Dieu. Cette image de Psalmiste qui se presse contre Dieu me fait souvenir de « Disciple aimé de l’Evangile de St. Jean, « celui-ci en se penchant alors vers la poitrine de Jésus… » Jn 13,25. Nous avons une grande familiarité avec ce Disciple aimé. Ce Disciple aimé peut nous aide à comprendre ce chant d’amour mystique, car, ce disciple comme le psalmiste a posé sa tête sur la poitrine de Dieu. L’un entend le battement du cœur/la pulsation du Père et l’autre entend le battement du cœur de Jésus. Seulement en se penchant sur la poitrine de Dieu, le Psalmiste et le disciple aimé comprend le vrai Rythme du cœur de Dieu. Le Disciple aimé a posé sa tête, pour savoir le prénom de celui qui va livrer Jésus, c’était pour curiosité et pour la connaissance, mais là le Disciple aperçoit toute une autre chose. Il aperçoit un cœur très ferme, très doux mais déchiré, un cœur déjà transpercé par amour, un cœur divin qui souffre par Amour. Même Judas Iscariote a fait un geste intime un baiser à Jésus pendant la même nuit que le Disciple aimé a posé sa tête sur la poitrine de Jésus. Mais Judas Iscariote n’a rien aperçu de l’Esprit de Jésus. Mais Jean quand il a fait le geste intime ה ָק ְב ָּ֥ ָד, debaq, sur la poitrine de Jésus, il a aperçu un océan d’amour jusqu’à point le cœur du Disciple aimé a été transpercé comme son maitre par amour. Car, Seulement l’Amour reconnait Amour. Judas Iscariote suivait le Christ mais le Disciple aimé a suivi le Christ avec amour. Il y a une différence entre tous les deux. Ce geste d’amour mystique,ה ָק ְב ָּ֥ ָד , debaq, poser la tête sur la poitrine de Dieu, nous enseigne au moins 5 expériences :

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1. ה ָק ְב ָּ֥ ָד, debaq, nous laisse un inoubliable mémoire du battement du cœur de Dieu. La mémoire est très importante dans la vie spirituelle. La mémoire Spirituelle annule la mémoire mauvaise que nous gardons et qui nous brule et consume petit à petit.

2.ה ָק ְב ָּ֥ ָד , debaq, nous révèle le coté vulnérable de cœur très puissant de Dieu. Dieu

a besoin de notre amour. Cette pensée est un blasphème en Islam. Dieu n’a besoin de rien et personne. Mais seulement amour mystique comprend cette vulnérabilité de Dieu.

3. ה ָק ְב ָּ֥ ָד, debaq, nous laisse un cœur transpercé. Je crois ce cœur déjà transpercé

du Disciple aimé pendant la Dernière cène, lui a donné tellement de courage et persévérance de rester et témoigner et contempler le cœur transpercé sur la Croix.

Il est le seul apôtre et le plus jeune parmi tous d’avoir ce cœur déterminé.

4. ה ָק ְב ָּ֥ ָד, debaq, nous fait mettre notre oreille sur le cœur de Dieu, où nous

récupérons le premier commandement à l’Israel. ל ֵא ָר ְש ִי ע ַמ ְש Shema Israel, Ecoute Israël. Le cœur qui aime, écoute plus…beaucoup !

5. ה ָק ְב ָּ֥ ָד, debaq enfin nous enseigne de croire sans voir. Car quand on se penche sur

la poitrine de quelqu’un, nous ne regardons plus le visage. Peut-être que nous regardons la réalité autour de nous. C’est l’expérience de l’abandon.

Enfin, quand le Psalmiste se presse contre Dieu, la main droite de Dieu le sert de soutient. C’est la main paternelle de Dieu qui soutient et protège tous ceux qui s’approchent de Lui. Le psalmiste dans le sein de Dieu est tranquille et serein et la main droite de Dieu le sert fort de soutient. Alors, j’ai demandé au Seigneur dans ma prière, « où est ta main gauche que je ne vois plus, que fait-elle ? Et le Psalmiste n’en parle pas ». Voilà la douce réponse du Seigneur, « Tu ne vois pas ma main gauche. Avant que je t’ai serré dans mon sein avec ma droite de soutient et même avant que tu t’es pressé contre moi, je t’ai pris avec ma gauche, comme une Maman, je te tenais et maintenant tu t’assois tranquillement sur mon bras gauche. » Alors, je Lui ai dit « Je t’aime ! » Il me répondu «Et Moi, même avant que toi ! »

Méditation :

1. Quand mon âme est aride et sans eau que fais-je ? J’attends un demain pour recommencer mon chemin spirituel ? « Dans le combat avec Dieu, le Seigneur au lieu de nous abattre il vient nous relever ! » Parfois, notre sècheresse nous accompagne une très longue période comme celle de Ste. Thérèse de Calcutta.

Saurions-nous accompagner notre combat (même s’il est dur) avec un sourire ce qui plait à Dieu et l’autre ?

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2. Jésus dans l’Eucharistie, nous rassasie avec sa Chair et amour. Quel est ma réponse et mon attitude à celui qui dit « Prenez et mangez en tous ! Ceci est mon Corps livré pour vous ! » ?

3. « Oui, Tu es venu à mon secours…ta main droite me soutient » La réalité violente, les crises en nous et autour de nous, nous semble que Dieu retarde à venir à notre secours, en ce moment suis-je capable de me presser contre le Seigneur, comme le bébé d’un Singe. Suis-je capable de faire mon cantique d’amour à Celui qui m’aime ?

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