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Québec Ministère des Transports

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Texte intégral

(1)

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Québec

Ministère

des Transports DIRECTION DE LA CÔTE-NORD

PROJET DE CONSTRUCTION D'UN PONT ET DE RACCORDEMENTS ROUTIERS RIVIÈRE SAGUENAY

ROUTE 138

BAIE-SAINTE-CATHERINE/ TADOUSSAC ÉTUDE DE POTENTIEL ARCHÉOLOGIQUE

Jean-Yves Pintai, M.Sc.

Archéologue consultant Mars 2002

(2)

.e.BOJET DE CONSTRUCTION D'UN PONT ET DE RACCORDEMENTS ROUTIERS RIVIÈRE SAGUENAY

ROUTE 138

BAIE-SAINTE-CATHERINE I TADOUSSAC

DIRECTION DE LA CÔTE-NORD

DIRECTION GÉNÉRALE DE QUÉBEC ET DE L'EST MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC

ÉTUDE DE POTENTIEL ARCHÉOLOGIQUE

Étude présentée à :

Monsieur Denis Roy, archéologue Service du Soutien technique

Direction du Plan. des Programmes, des Ressources et du Soutien technique Direction générale de Québec et de l'Est

Ministère des Transports Gouvernement du Québec

Étude préparée par : Jean-Yves Pintai

Alison McGain Archéologues consultants

218, rue des Franciscains Québec (Québec) G lR 111

Tél.: 418 649 9802 Téléc.: 418 649 9638 jypi ntal@quebectel.com

Québec, mars 2002

(3)

RÉSUMÉ

Cette étude de potentiel archéologique s'inscrit à l'intérieur d'une démarche entreprise par le ministère des Transports du Québec afin d'évaluer les impacts éventuels pouvant découler de ! 'aménagement d'un lien routier entre Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac.

Cette étude s'intéresse à l'occupation amérindienne, européenne et euroquébécoise et se préoccupe de la possibilité de découvrir des vestiges archéologiques terrestre et subaquatique.

La zone d'étude archéologique est compnse à l'intérieur d'une aue arbitrairement déterminée par un rayon de 10 km ayant pour centre l'embouchure du Saguenay, entre les municipalités de Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac. La zone se limite également à la rive nord du fleuve Saint-Laurent.

L'étude de potentiel a pris en considération diverses données, rapports de recherches, monographies et autres publications disponibles dans les domaines historiques, préhistoriques, patrimoniaux, archéologiques, subaquatiques, géomorphologiques, géologiques et hydrographiques qui concernent la zone à l'étude.

Ces recherches et les analyses qui ont suivi ont permi de cartographier des zones de potentiel archéologique pour les périodes préhistoriques et historiques. Ces zones couvrent la majeure partie de la zone à l'étude et cela témoigne de son importance patrimoniale. Il est recommandé que le ministère des Transports effectue les travaux nécessaires à la protection de ce patrimoine avant tout travaux préparatoires ou de réalisation. Ces travaux pourraient correspondre, entre autres, à des sondages géotechniques préliminaires, aux travaux de déblais et de remblais, à l'aménagement de voies d'accès aux diverses parties du chantier, aux installations relatives au camp de travail ainsi qu'aux travaux reliés à l'aménagement des tracés routiers et du pont.

Page couverture : Le poste de Tadoussac (reconstitution) Continuité 62.

li

(4)

TABLE DES MATI ÈRES

RÉSUMÉ ........................... ii

TABLE DES MATIÈRES ..................... iii

LISTE DES TABLEAUX ............... vi

LISTE DES FIGURES ............ vii

LISTE DES PHOTOGRAPHIES ..................... xi

FONCTIONS Ef ATTRIBUTIONS .................. xii

REMERCIEMENTS ......... xiii

1 NTRODUCTI ON .... ... ...

1

1.0 LR DÉMARCHE RRCHÉOLOG 1 QUE ...

.4

1.1 L'étude de potentiel archéologique ... .4

1.2 L'inventaire ... 5

1.3 La fouille ... 5

1.4 L'analyse ... 6

1.5 La mise en valeur ... 6

2.0 L'ÉTUDE DE POTENTIEL ARCHÉOLOG 1 QUE : LES MÉTHODES ... ...

7

2.1 L'occupation amérindienne ... 7

2.1.1 L'acquisition des connaissances ... 7

2.1.2 L'analyse des données ... 7

2.1.3 L'identification du potentiel archéologique d'occupation amérindienne ... 8

2.2 L'occupation euroquébécoise ... 11

2.2. l L'acquisition des connaissances ... 12

2.2.2 L'analyse des données ... : ... 12

2.2.3 L'identification du potentiel archéologique d'occupation européenne et québécoise 13 2.3 Le potentiel archéologique subaquatique ... 13

3.0 LR DES CR 1 PTI ON DU SECTEUR À L'ÉTUDE ....... 14

3.1 Le paysage actuel ... 14

3.2 La déglaciation et l'évolution des conditions environnementales ... 25

4.0 LA CHRONOLOGIE DE L'OCCUPATION AMÉRINDIENNE EN HAUTE- CÔTE-NORD ET LA DESCRIPTION DES ZONES DE POTENTIEL ARCHÉOLOG 1 QU[S ... ... ... ...

38

4.1 La chronologie de l'occupation amérindienne en Haute-Côte-Nord ... 38

4.1.1 La période paléoindienne (12 500 à 8000 ans AA) ... 38

Le Paléoindien ancien (12 500 à 9500 ans AA) ... 39

Le Paléoindien récent (10 000 à 8000 ans AA) ... .40

4.1.2 La période archaïque (9 500 ans AA à 3000 ans AA) ... 40

L' Archaïque ancien (9 500 à 8 000 ans AA) ... .42

L'archaïque moyen (8000 à 6000 ans AA) ... .43

(5)

L' Archaïque récent (6000 à 3000 ans AA) ... 44

4.1.3 La période sylvicole (3000 ans AA à environ 1534 ans AD) ... 44

Le Sylvicole inférieur (3000 à 2400 ans AA) ... .45

Le Sylvicole moyen (2400 à 1000 ans AA) ... 46

Le Sylvicole supérieur (1000 ans AA à 1534 AD) ... .47

4.1.4 La période historique ... 47

L'historique ancien (1500 à 1580 AD) ... .47

L'occupation montagnaise (1580-1800) ... .49

La marginalisation de la bande de Tadoussac ... 54

4.2 Les zones de potentiel archéologique d'occupation amérindienne ... 57

5.0 4.2.1 Les travaux archéologiques effectués antérieurement et les sites archéologiques connus à proximité ... 57

4.2.2 Les sites archéologiques connus et les caractéristiques des zones d'accueil régionales ... 58

LA CHRONOLOG 1 E DE L'OCCUPATION EUROPÉENNE ET EUROOUÉBÉCOISE EN HAUTE-CÔTE-NORD ET LA DESCRIPTION DES ZONES DE POTENT IEL ARCHÉOLOG 1

OUES ... 71

5.1 L'étude du potentiel archéologique historique de Tadoussac ... 71

5.1.1 Les données historiques ... 71

Tadoussac, poste de traite: Période 1600 à 1760 ... 73

Tadoussac, poste de traite: Période 1760 à 1859 ... 78

Le développement de Tadoussac en dehors des limites du poste de traite ... 81

5. l.2 Les zones à potentiel archéologique ... 88

A. Le cœur du village (sites DaEk-10 et DaEk-29) ... 88

B. Les jardins des Jésuites (site DaEk-o ) ... 102

C. Le site du Bastion (DaEk-27) ... 103

D. L'anse à l'Eau ... 105

E. La rivière et la baie du Moulin à Baude ... 112

F. Le hameau du moulin à Baude (site DaEk-31) ... 117

G. Le rang du Moulin à Baude ... 118

H. Le rocher du Saguenay est ... 119

1. Les fours à chaux de la Grande Anse (site DaEj-2) ... 120

5.2 L'étude du potentiel archéologique historique de Baie-Sainte-Catherine ... 123

5.2.l Les données historiques ... 123

5.2.2 Les zones à potentiel archéologique de Baie-Sainte-Catherine ; ... 133

A. La pointe aux Alouettes à la rivière aux Canards ... 133

B. La première scierie Price ... 141

C. Chs. Pentland Co ... 142

D. La deuxième scierie Price ... 144

6.0 LE POTENTIEL ARCHÉOLOGIQUE SUBAQUATIQUE ... 148

6.1 Le site A: Naufrage d'un navire de Roberval en 1549 (44M-4C) ... 149

6.2 Le site B: Naufrage de la goélette Rivière-Verte (44M-4B) ... 149

(6)

6.3 Le site C: Naufrage du vapeur Carolina en 1903 (44M-4A) ... 149

6.4 Le site D: Quai de l'anse-à-l'Eau ... 150

6.5 Le site E: L' Anse à l'eau ... 150

6.6 Le site F: Quai de Baie-Sainte-Catherine (44M-1A) ... 151

6.7 Le site G: Site de pêche dans le secteur de la pointe aux Alouettes ... 151

6.8 Le site H : Site de pêche dans le secteur du moulin à Beaude ... 152

6.9 Le site 1: Terrasse submergée ... 152

6.10 Le site J: DaEk-G ... 153

LES CONCLUS 1 ONS ET LES RECOMMRNDRTI ONS ...... 154

OUURRGES CITÉS ...... 157

RNNEHE 1 ... 167 Sites archéologiques connus dans l'unité de paysage régional Tadoussac

CRRTES (en pochette, uolume 2) Carte 1

Carte 2 Carte 3 Carte 4

Carte de dépôts de surface, Tadoussac 22 C/4

Le potentiel archéologique d'occupation amérindienne

Le potentiel archéologique d'occupation européenne et euroquébécoise Le potentiel archéologique subaquatique

V

(7)

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Tableau l

Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4

Tableau 5 Tableau 6

Tableau 7 Tableau 8

Tableau 9

Tableau 10

Tableau 11

L 1 STE DES TABLEAUH

Système hiérarchique de classification du territoire mis au point par le ministère des Ressources naturelles du Québec (Robitaille et

Saucier 1998: 3) ... 9 Caractéristiques de l'unité de paysage régional Tadoussac (57) ... 22 Caractéristiques des districts écologiques ... 24 Cycle annuel d'un groupe de Tadoussac en 1633-34 (Castonguay in

Picard 1983) ... 51 Cycle annuel des Indiens de Tadoussac (Castonguay in Picard 1983) ... 54 Liste des interventions archéologiques dans l'unité de paysage régional Tadoussac (modifié de Archambault 1995) ... 57 Travaux archéologiques et sites connus dans les districts écologiques ... 60 Variablité des paramètres d'occupation dans les districts écologiques concernés par la zone à l'étude ... 65 Caractéristiques des sites archéologiques localisés dans les districts

écologiques concernés par la zone à l'étude ... 66 Caractéristiques des sites archéologiques localisés dans les districts

écologiques non concernés par la zone à l'étude ... 67 Caractéristiques des zones de potentiel d'occupation amérindienne ... 70

VI

(8)

Figure 1

Figure 2 Figure 3

Figure 4

Figure 5

Figure 6

Figure 7

Figure 8

Figure 9

Figure 10 Figure 11 Figure 12 Figure 13

LI STE DES F 1 GURES

Localisation du projet à l'étude (Étude d'opportunité, traversée de la rivière Saguenay entre Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac, ministère

des Transports du Québec) ... 2 Localisation de la zone à l'étude (Le relief du Québec, MRN, 2001) ... 3 Position de l'unité de paysage régional et du district écologique dans le

système hiérarchique de classification du territoire du ministère des

Ressources naturelles du Québec (Robitaille et Saucier, 1998 : 4) ... 10 Localisation de la zone à l'étude en fonction du projet à l'étude

(fond de carte: carte 22 C/4, ÉMRC) ... 15 Carte des pentes du secteur à l'étude (Consortium Naturam-Génivar,

1999, carte 1-9) ... 17 Les domaines bioclimatiques du Québec méridional (Robitaille et

Saucier, 1998, carte 5) ... 18 Mosaïque végétale et éléments d'intérêt biologiques côtiers (Consortium Naturam-Génivar, 1999, carte 1-11) ... 19 Localisation de l'unité de paysage régional Tadoussac (57) dans la

portion centrale du Québec méridional (Robitaille et Saucier, 1998 : carte) ... 21 Localisation des districts écologiques dans l'unité de paysage régional

Tadoussac (MER-SIF, cartes 22C, 220, 21M, 21N) ... 23 Le retrait glaciaire, 12 000 ans AA (Fulton et Andrews, 1987) ... 26 Le retrait glaciaire, 10 000 ans AA (Fulton et Andrews 1987) ... 28 Courbe d'émersion des terres de la Haute-Côte-Nord (Archambault 1995) .... 29 Le couvert végétal, 9500 ans AA (Richard 1985: 50) ... 30 Figure 14 Le recouvrement marin dans la région de Tadoussac 9500 ans AA,

environ 80 m NMM (fond de carte, 22C/4, ÉMRC) ... 31 Figure 15 Le recouvrement marin dans la région de Tadoussac 9000 ans AA,

environ 60 m NMM (fond de carte, 22C/4, ÉMRC) ... 33 Figure 16 Le recouvrement marin dans la région de Tadoussac 8500 ans AA,

environ 45 m NMM (fond de carte, 22C/4, ÉMRC) ... 34

(9)

Figure 17 Le recouvrement marin dans la région de Tadoussac 8000 ans AA,

Figure 18 Figure 19 Figure 20 Figure 21 Figure 22 Figure 23

environ 30 m NMM (fond de carte, 22C/4, ÉMRC) ... 35

Le couvert végétal, 7900 ans AA (Richard 1985: 51) ... 36

Le cadre chronologique de la Haute-Côte-Nord ... .41

Zones d'influence vers 700 ans AA (Chevrier 1996: 109) ... .48

Populations autochtones de la Côte-Nord vers 1500 (Chevrier 1996: 123) .... 50

Carte de Champlain, 1613 (Pierre et Bélanger 2000: 14) ... 52

Territoires de chasse familiaux des Montagnais du Saguenay (Speck 1927: 388) ... 56

Figure 24 Localisation des sites archéologiques connus à l'intérieur de la zone à l'étude (fond de carte: 22C/4 EMRC) ... 59

Figure 25 Répartition des sites archéologiques dans! 'unité de paysage Tadoussac en fonction des types de dépôts meubles ... 61

Figure 26 Répartition des sites archéologiques amérindiens dans l'unité de paysage régional Tadoussac en fonction de l'altitude (m) ... 62

Figure 27 Répartition des sites archéologiques amérindiens dans l'unité de paysage régional Tadoussac en fonction de la distance par rapport au fleuve (m) ... 63

Figure 28 Répartition des sites archéologiques amérindiens dans l'unité de paysage régional Tadoussac en fonction de la distance par rapport à un plan d'eau (m) ... 64

Figure 29 Rapport entre la limite atteinte par l'invasion marine (environ 150 m, en noir) et le niveau marin contemporain à l'arrivée probable des êtres humains à l'embouchure du Saguenay (environ 80 m, en rouge) ... 69

Figure 30 Le poste de Tadoussac vers 1844, d'après une aquarelle de A.T. Hamilton (ANC, tiré de Pierre et Bélanger 2000: 38). ···:· 80

Figure 31 L'anse à !'Eau et le village de Tadoussac, entre 1865 et 1872, gravure extraite de Le Saguenay en 1851, par l'abbé Frs Pilote (MAC, N.83.60.14(35)) ... 82 Figure 32 Plan d'arpentage de quelques terrains pour les Postes du Roi [Village

de Tadoussac] par Jules Tremblay, 1847 (ANQQ, E21 Ministère des

(10)

terres et forêts/ Série Villages no. T.l ... 91 Figure 33 Plan d'arpentage de quelques terrains pour les Postes du Roi [Village de

Tadoussac] par Jules Tremblay, 1847 (ANQQ, E21 Ministère des terres

et forêts I Série Villages no. T.l, extrait) ... 92 Figure 34 Plan du village de Tadoussac, par J.B. Duberger, 1859 (ANQQ, E21

Ministère des terres et forêts/ Série Villages no T.lC ... 93 Figure 35 Plan du village de Tadoussac, par J.B. Duberger, 1859 (ANQQ, E21

Ministère des terres et forêts / Série Villages no T .1 C (extrait) ... 94 Figure 36 Dessin à main levée de la ferme Hovington, 1861 (ANQQ, E21

Ministère des terres et forêts/ Arpentage/ Village, T. lF, 5B06-4600A,

tiré de Lueger 1979: figure 93) ... 96 Figure 37 Plan de deux lots dans le village de Tadoussac, 1861 (ANQQ, E21

Ministère des terres et forêts/ Arpentage Nillage T. lE, 5B06-4600A;

MAC, 83-58(45)) ... 97 Figure 38 Plan officiel du Canton de Tadoussac, 1897 (ANQQ, MAC, 83-055(45)) .... 100 Figure 39 Plan du village de Tadoussac, par J. Duberger, 1859 (ANQQ, E21

Ministère des terres et forêts/ Série Villages no. T.1 C, extrait) ... 106 Figure 40 Dessin de l'anse à !'Eau en 1859, par William Denny (ANC, C-035947,

tiré de Bernard 1999) ... 107 Figure 41 Plan de la pisciculture en 1876 (ANQQ, B-340) ... 110 Figure 42 Plan du quai de Tadoussac, 1896 (ANQQ, CN301, S336, B5B04-3300A) ... 111 Figure 43 Le Canada ou Nouvelle France, 1656 (ANQQ, P-600-4, B6009 /

Figure 44

Figure 45 Figure 46 Figure 47

Figure 48

Amérique du Nord, extrait) ... 113 Plan de localisation des vestiges industriels de la rivière du

Moulin à Baude (tiré de Moss 1986: figure 46) ... 116 : Plan d'ensemble du site des fours à chaux (tiré de Moss 1986: figure 29) .. 122 Carte du Domaine du Roy, par Je père Laure, 1731 (ANQQ, D-904) ... 124 Pêche aux marsouins à la baie-Sainte-Catherine, par L. Peyre, 1728

(ANQQ, PlOOO, SS, B913, f. 11) ... 128 Plan d'arpentage du front des townships de Callière et Saguenay

mesuré sur le chemin tracé entre l'embouchure de la rivière Noire et

(11)

Tadoussac, par Jules Tremblay, 1848 (ANQQ, E21, Ministère des terres

et forêts/ Série Cantons no. S. l B, 5806-48008) ... 129 Plan montrant l'emplacement des établissements de pêche au béluga

dans l'estuaire du Saint-Laurent, rive nord, circa 1728 (tiré de Bernard 1999 et basé sur les renseignements fournis par un croquis accompagnant le plan original de 1728 ... 135 Plan d'arpentage du front des townships de Callière et Saguenay mesuré

sur le chemin tracé entre l'embouchure de la rivière Noire et Tadoussac, par Jules Tremblay, 1848 (ANQQ, E21, Ministère des terres et forêts /

Série Cantons no. S. lB, 5806-48008, extrait) ... 136 Plan du poste de Tadoussac, par G. Barnston, 1846 (ANQQ, E9,

Ministère de l'agriculture/ Vieux dossiers no. 258) ... 137 Figure 52 Plan d'une partie du canton Saguenay, 1884, (CA304, S4, 5802-3 lOOA,

---., no. 13, extrait) ... 138

Figure 53 Plan brouillon du cadastre du canton Saguenay, 1893 (ANQQ,

Collection initiale, P600-4, 0330 /Saguenay, extrait) ... 139 Figure 54 Plan montrant les limites du terrain appartenant à la scierie Price, 1848,

par J,-B. Duberger, (ANQQ, CA304, S3, 5802-46008, 31 ... 143 Figure 55 Plan d'un lot de grève et d'eau profonde situé à Baie-Sainte-Catherine,

par C.-E. Gauvin, 1901 (ANQQ, E21, Ministére des terres et forets/

Registres de lots de grève, no. Dl46) ... 145

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(12)

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L 1 STE DES PHOTOGRAPH 1 ES

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---.. Photo 1 Photographie anonyme de la pisciculture vers 1881, (ANC, PC-38865) ... 85

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Photo 2 Tadoussac vers 1910 (ANQ, P547, S 1, SS 1, SSS 1, 0684, Pl 25) ... 86

...

Photo 3 Photographie anonyme de l'établissement des Hovington vers 1865-1869, ...

- " ' \ (ANC, C-20730) ... 95

Photo 4 Le poste de Tadoussac en 1866 (tiré de Pierre et Bélanger 2000: 43) ... 98

---.

Photo 5 L'anse à !'Eau, vers 1870, photographie de Louis-Prudent Vallée

~ (ANC, PA 148804) ... 108 Photo 6 Vue du moulin Price dans la baie Sainte-Catherine, s.d.

--

(ANQC, Fonds SHS 948) ... 131 Photo 7

---.. Le moulin Price et le quai vers 1902 (ANQC SHS 949-3) ... 146

(13)

FONCTIONS ET ATTRIBUTIONS

Ministère des Transports

Direction de la Côte-Nord

Jean Dugré Ingénieur, chef du service des inventaires et du plan

Direction générale de Québec et de l'Est

Direction du Plan. des Programmes, des Ressources et du Soutien technique Service du Soutien technique

Simon Roy Ingénieur, directeur

Elias Farhat Ingénieur, chef de service

Denis Roy Archéologue, responsable de projet

Archéologues consultants

Jean-Yves Pintai Chargé de projet, recherche et rédaction Alison McGain Recherche et rédaction

XII

(14)

REMERC 1 EMENTS

Nous tenons à remercier les personnes suivantes de Parcs Canada pour nous avmr aimablement donné accès aux données relatives au potentiel archéologiue subaquatique du parc marin du Saguenay/Saint-Laurent :

Marc-André Bernier Archéologue subaquatique, service des recherches archéologiques subaquatiques de )'Ontario, Parcs Canada, Ottawa.

Monique Élie

Robert Grenier

Roch Samson

Archéologue senior, service archéologique, patrimoine culturel et biens immobiliers, centre du service du Québec, Parcs Canada.

Archéologue subaquatique, Directeur du service des recherches archéologiques subaquatiques de !'Ontario, Parcs Canada, Ottawa.

Historien, service historique, patrimoine culturel et biens immobiliers, centre du service du Québec, Parcs Canada.

(15)

1 NTRODUCTI ON

Cette étude de potentiel archéologique s'inscrit à l'intérieur d'une démarche entreprise par le ministère des Transports du Québec pour évaluer les impacts éventuels pouvant découler de l'aménagement d'un lien routier entre Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac (figure l).

La zone d'étude archéologique est comprise à l'intérieur d'une aire arbitrairement déterminée par un rayon de 10 km ayant pour centre l'embouchure du Saguenay, entre les municipalités de Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac (figure 2). La zone se limite également à la rive nord du fleuve Saint-Laurent. Cette délimitation couvre largement tout les travaux prévisibles dans Je cadre de ce projet d'aménagement. Par ailleurs, afin de caractériser le potentiel archéologique de la zone à l'étude sur une base d'unité de paysage, le territoire d'analyse a été agrandi à ) 'unité de paysage régional Tadoussac, qui recouvre complètement la zone à l'étude. Il sera parfois fait mention de cette unité de paysage à titre de région à l'étude.

L'étude de potentiel prend en considération les divers rapports de recherches, monographies et autres publications disponibles dans les domaines historiques, préhistoriques, patrimoniaux, archéologiques, subaquatiques, géomorphologiques, géologiques et hydrographiques qui portent sur la zone à l'étude. Ces études permettent déjà de constater l'importance historique de cette région et qu'elle représente un lieu de potentiel archéologique et patrimonial unique, tant en ce qui concerne la présence amérindienne, préhistorique ou historique, qu'euroquébécoise, ainsi que les vestiges archéologiques qui peuvent y être associés, terrestre et subaquatique.

Dans un premier temps, cette étude établie un portrait général de la démarche de la recherche archéologique. Une description plus détaillée de la méthode utilisée pour l'étude de potentiel est par la suite présentée. Le paysage actuel et les principales phases de la mise en place de ce paysage sont ensuite décrits. Les chapitres suivants synthétisent les données sur l'occupation humaine de la région et s'attardent à la présentation du potentiel archéologique de la zone à l'étude. Finalement, la conclusion passe en revue les principaux points pertinents de cette étude. On y trouve aussi des recommandations relatives à la protection du patrimoine archéologique susceptibles d'être affecté par les travaux prévus à l'embouchure du Saguenay.

(16)

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Point de vue des simulations visuelles

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1'0: IRIS DESIGN -

Localisation du projet à l'étude (Étude d'opportunité, traversée de la rivière Saguenay entre Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac, ministère des Transports du Québec).

2

(17)

Figure 2 Localisation de la zone à l'étude (Le relief du Québec, MRN, 2001)

3

(18)

1.0 LA DÉMARCHE ARCHÉOLOG

1

QUE

L'approche archéologique repose sur les fondements qm encadrent toute recherche scientifique : énoncé d'une problématique de recherche, formulation d'hypothèses, réalisation d'une expérience, analyse des données, interprétation des résultats. La démarche archéologique peut comprendre cinq étapes distinctes qui permettent d'aboutir à la compréhension de la nature de certaines activités humaines ayant pris cours anciennement et dont il ne reste parfois que des vestiges matériels pour en témoigner.

1.1 L'étude de potentiel archéologique

L'étude de potentiel s'inscrit au tout début du processus de la recherche archéologique. Son objectif consiste à identifier des lieux ayant pu être favorables à la présence ou aux activités humaines anciennes pendant les périodes préhistorique et historique, terrestre et même subaquatique. Cette identification s'appuiera sur l'analyse de nombreuses données provenant de plusieurs sources comme les archives historiques et préhistoriques, les cartes anciennes, les cartes topographiques, les photographies aériennes, les rapports de recherches, les monographies historiques locales et régionales, les données environnementales dont la géomorphologie, la pédologie, la géologie et ) 'hydrographie.

L'étude de potentiel devra aussi prendre en considération toutes les données biophysiques pouvant découler de l'analyse de la localisation de tous les sites archéologiques qui peuvent être actuellement connus dans la zone d'étude du projet.

Ces analyses permettent de faire ressortir certains paramètres biophysiques susceptibles d'avoir influencé le choix des lieux d'activités de groupes humains pouvant avoir fréquenté un territoire donné depuis qu'il est accessible. Par la suite, par extrapolation, il est considéré que les diverses corrélations obtenues à la suite des analyses des données provenant des milieux naturels et archéologiques permettent de déterminer et de délimiter des zones à potentiel archéologique. L'étude de potentiel archéologique est donc essentiellement théorique. La détermination et la délimitation des zones à potentiel archéologique sont nécessairement préalables à la deuxième étape de la recherche archéologique qui est celle de l'inventaire.

(19)

1.2 L'inventaire

Lorsque des zones à potentiel archéologique sont identifiées, celles-ci représentent alors des lieux où des sites archéologiques peuvent être présents, enfouis à une certaine profondeur dans le sol ou à la surface du sol et même parfois sous l'eau. L'inventaire archéologique a pour but de vérifier la présence ou l'absence de vestiges témoignant d'une présence humaine ancienne dans les zones à potentiel archéologique.

Cette étape implique la réalisation de plusieurs travaux pratiques. Chaque zone doit être minutieusement inspectée afin de détecter des indices perceptibles à la surface du sol ou pour déterminer des endroits propices à la pratique de sondages exploratoires dans les couches de sols. Selon les résultats de l'inspection visuelle, des sondages peuvent être pratiqués à des intervalles réguliers pour détecter la présence de vestiges dans le sol. Ces puits de sondage sont méticuleusement fouillés et diverses observations y sont faites au cours du processus de la fouille de chaque puits. Lorsqu'un site archéologique est ainsi découvert, l'archéologue procède à son évaluation afin de déterminer l'importance qualitative et quantitative du site, la qualité de son état de conservation et pour déterminer les mesures de protection ou d'exploitation à prendre.

1.3 La fouille

Lorsqu'un site archéologique est menacé de destruction par un projet d'aménagement, il peut devenir nécessaire de recueillir les données archéologiques menacées en procédant à une fouille archéologique systématique. En ce qui à trait aux éventuels vestiges subaquatiques, ceux-et requièrent la mise en place de moyens d'exploration particulièrement adaptés au contexte environnemental. Après avoir déterminé l'emplacement du site archéologique et la superficie qui doit y être fouillée, le site est quadrillé avec des cordages pour constituer une grille géométrique métrique qui superpose l'espace à fouiller. Ce quadrillage sert à localiser précisément, en trois dimensions, tous les vestiges éventuellement découverts. Dans le cas des occupations historiques euroquébécoises, c'est la méthode de localisation «Tikal» qui est utilisée. Celle-ci consiste à diviser le lieu de l'établissement humain (opération) en diverses composantes majeures (sous-opérations) qui sont alors fouillées en stratigraphie (lots). La méthode diffère un peu de celle pratiquée en archéologie préhistorique puisque la structure des établissements amérindiens est difficilement perceptible au départ. Il s'agit, dans ce dernier cas, d'installer 5

(20)

ce quadrillage métrique sur le site, chaque mètre carré devient une unité de fouille, elle- même divisée en quatre quadrants de 50 cm X 50 cm et la fouille de ces quadrants suit l'ordre stratigraphique. La fouille s'effectue par l'excavation, en couches minces, de strates naturelles ou arbitraires du sol à l'aide d'outils qui permettent de détecter généralement des objets de très petite taille. Chaque objet ou des groupes d'objets découverts sont mesurés en trois dimensions afin de pouvoir théoriquement reconstituer, lors des analyses ultérieures, la totalité du site archéologique ainsi fouillé.

Des notes décrivent tous les résultats de la fouille, des photos sont prises régulièrement, des plans et des croquis permettent de reconstituer l'ensemble des éléments structuraux observés durant la fouille. La fouille a quand même pour effet de détruire irrémédiablement un site. Les relevés doivent donc être des plus précis afin de recueillir le maximum de données susceptibles de permettre sa compréhension par l'analyse archéologique qui devra suivre celle de la fouille.

1.4 L'analyse

Une fois la fouille terminée, en laboratoire, tous les vestiges retrouvés doivent être nettoyés, catalogués et décrits. Des analyses spécifiques peuvent être nécessaires pour l'analyse des vestiges osseux ou végétaux ou autres. Divers spécialistes peuvent aussi être requis pour établir l'ancienneté de l'occupation humaine par des procédés de physique nucléaire par exemple. L'analyse de l'ensemble des données recueillies permet de reconstituer théoriquement un ou des évènements qui ont pu se produire sur le site archéologique. Cette reconstitution peut éventuellement préciser l'ancienneté du site, identifier l'identité ethnique des occupants, interpréter la nature de l'établissement et les activités ayant pu y être pratiquées et finalement comprendre sa position dans un contexte socio-économique plus global. Toute cette démarche est effectuée afin que la fouille archéologique aboutisse à une compréhension de l'évolution du phénomène humain.

1.5 La mise en valeur

Cette étape représente le but ultime de la démarche archéologique, c'est-à-dire rendre accessible à tous la connaissance acquise par la recherche archéologique. La diffusion de la connaissance prend la forme de rapports de recherche et souvent d'articles scientifiques et d'expositions.

(21)

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2.0 L'ÉTUDE DE POTENTIEL HRCHÉOLOG 1 QUE : LES MÉTHODES

Cette étude de potentiel archéologique couvre autant l'occupation amérindienne qu'européenne ou québécoise. Elle englobe aussi le potentiel terrestre et subaquatique. Par conséquent des méthodes distinctes, mais parfois complémentaires, seront utilisées. En effet, comme mentionné au point précédent, aucun paramètre spécifique ne permet de supposer la présence d'un site préhistorique à un endroit précis alors que, dans le cas des occupations historiques, divers documents localisent, parfois assez précisément, les établissements de cette période. Chacun de ces volets est accompagné d'un bref historique des principales phases de la présence humaine dans la région.

2.1 L'occupation amérindienne

2.1.1 L'acquisition des connaissances

L'étude de potentiel archéologique de l'occupation amérindienne, historique et préhistorique, prendra en considération les données relatives à la présence connue de sites archéologiques dans la région du projet à l'étude, de même que la nature connue du patrimoine historique autochtone. Ces données seront obtenues en consultant des sources telles que l 'Inventaire des Sites Archéologiques du Québec ; le répertoire des Biens culturels et arrondissements du Québec, le macro-Inventaire patrimonial du ministère de la Culture et des Communications du Québec ; le répertoire québécois des études de potentiel archéologique ; ainsi que les divers rapports et publications disponibles pour la région.

2.1.2 L'analyse des données

La méthode du découpage écologique du Québec méridional sera utilisée pour procéder à l'analyse des données obtenues concernant l'occupation humaine amérindienne historique et préhistorique et pour établir des corrélations entre les lieux occupés par les Amérindiens et divers paramètres biophysiques qui qualifient le milieu physique de la zone d'étude.

Cette méthode permet de définir selon des termes communs les unités de paysage occupées par des sites archéologiques et celles qui n'ont pas d'occupations humaines actuellement connues. Les critères pour déterminer les zones de potentiel archéologique relèveront donc de données réelles et vérifiables.

(22)

Le découpage écologique repose en effet sur les variables les plus stables et les plus permanentes du paysage. Ces variables correspondent à la géologie, au relief, à) 'altitude, à la nature et à l'épaisseur des dépôts de surface, ainsi qu'à l'hydrographie (Duerne, 1983 ; Robitaille et Saucier, 1998). Cela dit, un des buts recherchés par l'archéologie consiste à identifier la plus grande variabilité possible de sites, et cette variabilité s'exprime parfois par l'usage des milieux les plus diversifiés. En ce sens, la cartographie écologique comporte suffisamment de détails pour composer avec cette exigence.

Par ailleurs, les données de l'environnement doivent également être intégrées dans l'approche en utilisant les cartes géologiques, géomorphologiques, écologiques et la documentation disponible. Ces données doivent être considérées dans leur aspect actuel et passé afin de tenir compte de la transformation du milieu depuis la déglaciation, particulièrement au niveau des anciennes formes et composantes du paysage.

Les unités de paysage régional constituent un premier morcellement de la province basé sur les facteurs permanents du milieu (tableau 1, figure 3). Ces unités se caractérisent par leur uniformité, c'est dire« que le paysage observé en un point donné se répète dans les autres portions de l'unité de paysage» (Robitaille et Saucier, 1998: 2). Ce sont ces unités qui sont retenues afin de colliger les données environnementales relatives à l'emplacement des sites archéologiques. Dans le cas de la zone à l'étude, elle s'inscrit entièrement à l'intérieur de l'unité de paysage Tadoussac - 57.

Chacune de ces unités de paysage régional se compose d'un arrangement spécifique de districts écologiques. Le district écologique est relativement homogène. En raison d'une superficie plus réduite que l'unité de paysage, cette subdivision sert de base à l'évaluation du potentiel archéologique local. L'unité de paysage Tadoussac se compose de 13 districts écologiques.

2.1.3 L'identification du potentiel archéologique d'occupation amérindienne

L'unité de paysage régional est donc retenue comme territoire de base à partir duquel est prélevée la base de données utilisée afin d'évaluer le potentiel archéologique de la zone à l'étude. Ce dernier reposera donc sur des critères de localisation de sites qui occupent un

(23)

Tableau 1 Système hiérarchique de classification du territoire mis au point par le ministère des Ressources naturelles du Québec (Robitaille et Saucier 1998 : 3)

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Région écologique Végétation potentielle des sites mésiques et répartition des types écologiques dans le paysage

Sous-région écologique Abondance des végétations potentielles exprimant la transition vers un domaine plus méridional ou plus septentrional

Unité de paysage régional Nature, importance relative et récurrence Régionale des principaux facteurs écologiques

permanents du milieu et de la végétation District écologique Nature et arrangement spatial des facteurs

physiques du milieu

Étage de végétation Structure de la végétation modifiée par les variations altitudinales

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Régions et sous-régions écologiques

Unités de paysage régional

Districts écologiques

Position de l'unité de paysage régional et du district écologique dans le système hiérarchique de classification du territoire du ministère des Ressources naturelles du Québec (Robitaille et Saucier, 1998 : 4)

10

(25)

environnement similaire à celui à ! 'étude. Le district écologique, qui correspond à une subdivision de l'unité de paysage régional, est retenu comme une aire naturelle qui sert de base à l'évaluation du potentiel.

Comme on retrouve une certaine variabilité environnementale à l'intérieur des districts, le potentiel archéologique de ces derniers sera pondéré, sur une base corrélative, en fonction des paramètres biophysiques établis comme présentant ou ne présentant pas de potentiel archéologique.

Les éléments suivants seront retenus afin de caractériser chacun des sites connus à l'intérieur de l'unité de paysage régional Tadoussac: code Borden ; municipalité ; feuillet cartographique ; latitude ; longitude ; altitude ; localisation géographique ; bassin hydrographique ; identité culturelle ; fonction ; district écologique ; distance fleuve ; distance eau ; type de sol ; régime hydrique.

Par ailleurs, lorsque vient le temps d'évaluer le potentiel archéologique d'une région, il importe d'y considérer l'état d'avancement de la recherche. Il est possible que certains types de milieu aient été négligés au cours des ans par les archéologues pour diverses raisons pratiques ou théoriques. Dans ces cas, il importe de s'assurer que toute la variabilité écologique d'une région a été inventoriée avant de statuer sur le potentiel archéologique de ces milieux. À cette fin, diverses zones de potentiel archéologique qui pourraient ne pas correspondre à des critères de potentiel préalablement établis, pourraient aussi être séleètionnées aux fins de vérification et pour améliorer itérativement la grille de critères.

La détermination du potentiel d'occupation amérindienne à l'époque historique tient également compte de l'approche décrite auparavant. Toutefois, comme les modes de vie traditionnels des autochtones ont été modifiés par la présence européenne ou québécoise, il importe également de tenir compte, pour cette période, des données de sources historiques, récits des voyageurs, cartes anciennes, etc. À ce moment-là, l'évaluation du potentiel d'occupation amérindienne historique se rapproche de la méthode utilisée afin d'évaluer le potentiel d'occupation européenne ou québécoise.

2.2

L'occupation euroquébécoise

La méthode se base sur ! 'analyse cnt1que de données archivistiques, de publications à caractère historique, de cartes et de plans historiques. L'étude vise d'abord à identifier les ensembles archéologiques connus et potentiels pouvant être présents sur le territoire étudié,

(26)

puis à les évaluer en termes d'importance historique et de qualité de conservation. Des recommandations sont émises afin de planifier ou non une intervention archéologique avant les travaux d'excavation. À cet effet, les trois étapes suivantes sont considérées :

2.2.l L'acquisition des connaissances

Cette première étape de travail concerne l'acquisition des connaissances du secteur étudié.

Elle comprend la cueillette des informations relatives au patrimoine en général, dans le but d'avoir une bonne compréhension du secteur étudié et ainsi définir les caractéristiques propres du territoire. Les principales sources documentaires utilisées pour l'acquisition des données et l'analyse sont les monographies, les études spécialisées en histoire et en patrimoine, ! 'Inventaire des Sites Archéologiques du Québec (ISAQ) ; le répertoire des Biens culturels et arrondissements du Québec, le macro-Inventaire patrimonial du ministère de la Culture et des Communications du Québec (MCCQ); le répertoire québécois des études de potentiel archéologique (RQÉPA), les études spécialisées en archéologie, les cartes anciennes, les atlas, les plans d'assurances et d'arpentage, les photographies aériennes et l'iconographie ancienne. Les sites archéologiques connus seront pris en considération de même que les principales perturbations du sous-sol.

2.2.2 L'analyse des données

L'examen et l'analyse des cartes anciennes constituent une étape importante dans le processus de l'étude. Tous les éléments qui constituent le patrimoine bâti et qui apparaissent sur les cartes doivent être pris en considération. Les éléments semblables, mais chronologiquement distincts, qui se répètent d'une carte ancienne à une autre représentent des secteurs de l'évolution de l'occupation polyphasée de la zone d'étude. Ces secteurs qui ont été occupés au fil des ans sont souvent considérés comme des secteurs de potentiel archéologique historique fort et l'occupation historique peut parfois traverser plusieurs siècles. Les bâtiments isolés et les secteurs de regroupement de bâtiments autorisent aussi l'identifier des zones de potentiel. Les secteurs de regroupement permettent en plus de constater l'évolution d'un secteur et les répercussions qu'ont eues les aménagements récents sur les plus anciens établissements.

Les éléments contenus dans les plans historiques sont analysés et évalués. Le potentiel archéologique correspond à la forte probabilité que des vestiges ou sols archéologiques 12

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soient encore en place. Les zones à potentiel peuvent aller au-delà des limites des éléments bâtis, car ils doivent prendre en considération l'espace entourant ces éléments, soit par exemple des jardins, des cours, des latrines, des bâtiments secondaires, des niveaux d'occupation, des dépôts d'artefacts, etc.

2.2.3 L'identification du potentiel archéologique d'occupation européenne et québécoise

Comme de nombreuses études patrimoniales ont déjà été effectuées dans la région de Tadoussac, la détermination du potentiel archéologique historique consistera surtout à cartographier et à décrire les éléments déjà identifiés dans la zone à l'étude. En ce qui concerne l'emprise proposée dans la région de Baie-Sainte-Catherine, une attention particulière sera accordée à son évolution historique, puisqu'aucune étude synthèse exhaustive n'a été produite jusqu'à présent.

2.3

Le potentiel archéologique subaquatique

L'évaluation du potentiel archéologique des sites riverains et sous-marins s'apparente à la démarche décrite dans le cadre de l'évaluation du potentiel d'occupation euroquébécoise, auquel il correspond souvent. Dans le cadre de cette étude, les rapports et études relatifs à ce potentiel ont été consultés, notamment le «répertoire informatisé pour l'évaluation des sites riverains et sous-marins à potentiel archéologique » (Bernard 1999). II importe de mentionner ici que l'évaluation du potentiel archéologique subaquatique du parc marin du Saguenay est en cours actuellement, par conséquent les données sont préliminaires et elles sont présentées ici à titre indicatif seulement. Par ailleurs, les rapports d'intervention portent la mention «à diffusion restreinte ». II est recommandé au ministère des Transports de s'enquérir de l'état d'avancement de ces travaux et de s'assurer que l'information présentée dans ce rapport peut être divulguée à une plus grande échelle.

13

(28)

3.0 LA DESCR 1 Pli ON DU SECTEUR

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L'ÉTUDE

La zone d'étude archéologique est comprise à l'intérieur d'une aire arbitrairement déterminée par un rayon de 10 km ayant pour centre l'embouchure du Saguenay, entre les municipalités de Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac (48 07 45 latitude, 68 42 OO longitude). L'étude est limitée à la rive nord du fleuve Saint-Laurent (figure 4). Il ne s'agit pas ici de décrire exhaustivement le milieu environnemental de la zone à l'étude, mais bien de s'en tenir aux paramètres susceptibles d'avoir agi sur la fréquentation amérindienne.

3.1

Le paysage actuel

En ce qui concerne le socle rocheux, l'assise, d'origine précambrienne, s'inscrit dans la province de Grenville qui date d'environ 1 milliard 500 millions d'années. Cette assise se compose principalement de roches cristallines et métamorphiques, parmi lesquels on trouve des gneiss et des paragneiss (Tremblay et Bourque, 1991). Les paragneiss de la région de Tadoussac se caractérisent par leur forte teneur en quartzite et ce dernier recèle, à l'occasion, des veines de quartz (Archambault, 1995: 53). La présence de ces pierres est ici digne de mention puisqu'il s'agit là de sources de matières premières lithiques susceptibles d'avoir été utilisées par les Amérindiens dans le but de confectionner leurs outils de pierre.

Toutefois, la répartition de ces dépôts géologiques n'a pu être cartographiée précisément étant donné l'épaisseur des couches de sédiments qui couvre, par endroits, le socle rocheux de la région (id.). À ce stade, on peut considérer que les affleurements rocheux de la région ont pu attirer les Amérindiens à la recherche de matériaux susceptibles de combler leur besoin en pierre à des fins technologiques.

La zone à l'étude se compose de 2 ensembles géomorphologiques particuliers: la plaine côtière et le piémont laurentidien adjacent. Dans ce dernier secteur, surtout composé de monts au sommet arrondi, les dépôts meubles témoignent principalement de la dernière déglaciation (carte 1). En effet, les tills dominent dans les talwegs, c'est-à-dire entre les sommets des monts laissés à nu par le passage du glacier. Dans le secteur de la plaine laurentienne, qui occupe une bande côtière d'une largeur variant entre quelques centaines de mètres et plusieurs kilomètres, ce sont plutôt les argiles fines d'origine marine qui prévalent. Ces dernières ont été successivement recouvertes, à la suite du retrait de la mer, de sables et de graviers fluviomarins et littoraux. Ces dépôts meubles font également foi du retrait graduel de la mer puisqu'elles sont souvent formées en paléoterrasses, dont certaines

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(30)

culminent jusqu'à 150 m au-dessus du niveau moyen actuel de la mer (NMM). Les sols se sont graduellement développés en podzol dans les collines, là où la forêt coniférienne a préséance, où en brunisol, près du fleuve où se concentrent les feuillus.

Bien que l'on ait recours actuellement à une certaine forme d'agriculture dans la région, il est fort peu probable que les Amérindiens· aient pu faire de même compte tenu du climat local et du type d'agriculture qu'ils pratiquaient. D'ailleurs, aucune mention historique ne témoigne d'une telle activité dans la région. Cela dit, la plupart des paléoterrasses et replats de la région apparaissent bien drainés, ce qui revient à dire que les Amérindiens avaient à leur disposition de vastes surfaces habitables le long de la plaine côtière, alors que les terrains plats étaient plus rares dans les collines environnantes (figure 5).

La zone à l'étude s'inscrit à l'intérieur d'une vaste zone de végétation qui s'étend de I 'Abitibi jusqu'à Forestville (figure 6). Cette région est caractérisée par un domaine climatique de type boréal qui conditionne en partie la végétation. C'est ainsi qu'à l'intérieur du domaine boréal, la zone à l'étude forme une sorte d'enclave de forêt mixte au sein d'une forêt de type plus nordique (Archambault, 1995: 59). Celle-ci se compose principalement d'une sapinière à bouleau blanc qui tend à se développer «en altitude, dans un relief accidenté, sur des tills ou des dépôts fluvio-glaciaires ou sur un socle granitique ou gneissique » (Richard 1987 : 70 in Archambault 1995 : 61 ). C'est ce type de végétation que l'on trouve principalement à l'arrière de Tadoussac et de Baie-Sainte-Catherine. Quant à la sapinière à érable rouge, elle colonise davantage les secteurs moins élevés, là où se concentrent les dépôts argileux et sableux. Cette végétation est propre à la plaine côtière.

Au point de vue de la végétation, le secteur à l'étude se présente sous la forme d'une mosaïque régionale qui offre une vaste gamme de ressources végétales (figure 7), des feuillus près du fleuve jusqu'aux arbustes chétifs à proximité des sommets dénudés, en passant par une abondance de petits fruits (bleuets, fraises, gadelles, etc.). La richesse de la forêt locale permettra le développement d'une industrie forestière dès le milieu du XIXe siècle.

En matière d'hydrographie, le secteur à l'étude est dominé par la rivière Saguenay et le fleuve Saint-Laurent. La rivière Saguenay est la seule, dans un rayon de 40 km, qui pénètre profondément à l'intérieur des terres. Historiquement, elle a d'ailleurs toujours été reconnue comme une voie d'accès privilégié par les Amérindiens qui circulaient vers l'hinterland québécois, principalement pour rejoindre le lac Saint-Jean et la baie James.

Même si le Saguenay constitue le cours d'eau principal de la région, plusieurs autres rivières ou ruisseaux sont présents, parmi lesquels ressortent les rivières du Moulin à Baude

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Figure 7 Mosaïque végétale et éléments d'intérêt biologiques côtiers (Consortium Naturam-Génivar, 1999, carte 1-11)

(34)

et aux Canards. D'ailleurs, la présence de chute près de l'embouchure de ces deux rivières y a permis l'aménagement de moulins.

Toutes ces rivières débouchent dans l'estuaire maritime du Saint-Laurent qui demeure libre de glace durant tout ! 'hiver. Les marées y ont une amplitude moyenne de 3,6 m, mais elles peuvent atteindre près de 5,5 men période de hautes marées. Plus important encore, c'est à l'embouchure du Saguenay que débute le chenal laurentien, une vallée sous-marine orientée nord-est/sud-ouest qui permet l'introduction d'eaux salées et froides en provenance du golfe du Saint-Laurent. La rencontre de ces eaux froides et salées avec les eaux plus chaudes et douces du fleuve Saint-Laurent crée un milieu favorable à une production biologique primaire qui attire une abondante faune marine, comme divers types de baleines, de phoques et de poissons (Archambault 1995 : 52). Cette faune marine a été exploitée dès le début par les Amérindiens. Elle a également attiré les pêcheurs basques, les Français, et, maintenant, ... les touristes.

Historiquement, c'est dans la région de Tadoussac que s'est développée, pour la première fois et sur une vaste échelle, la traite des fourrures. D'ailleurs, un poste de traite y a été aménagé dès le XVr siècle. Ce seul fait témoigne de l'abondance locale des petits et moyens mammifères à fourrure. Toutefois, si la capture de ces animaux s'est accrue considérablement sous les pressions marchandes des Européens, les données archéologiques signalent que les autochtones qui s'installaient à l'embouchure du Saguenay recouraient davantage à une économie de type généralisée. Cela signifie qu'ils exploitaient la majeure partie de la gamme des espèces animales et végétales présentent dans la région.

Cela dit, les analyses des restes fauniques indiquent que le phoque retenait plus particulièrement l 'àttention des chasseurs, suivi par les petites baleines et bélugas, les grands mammifères terrestres, la faune avienne et ichtyologique. Bref, l'embouchure du Saguenay offre une abondance de ressources biologiques aptes à soutenir une population de chasseur-cueilleur qui, comme on le verra plus loin, se chiffrait parfois à plus de 1000 âmes.

Maintenant, en ce qui concerne le découpage écologique, la présentation des caractéristiques de ! 'unité de paysage régional Tadoussac (figure 8) et de ses districts écologiques permet de résumer en partie la description de l'environnement de la région.

«L'unité de paysage régional Tadoussac correspond à une partie des contreforts du Bouclier canadien. Ce dernier atteint, au sud-est de l'unité, le fleuve Saint- Laurent. Elle est constituée par des hautes collines et des monts dont l'altitude moyenne est beaucoup plus faible que les unités environnantes. Le relief est

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Figure 8 Localisation de l'unité de paysage régional Tadoussac (57) dans la portion centrale du Québec méridional (Robitaille et Saucier, 1998 : carte)

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accidenté et comprend aussi de nombreux escarpements rocheux. Les dépôts de surface sont généralement minces et les affleurements rocheux nombreux ».(Robitaille et Saucier 1998: 105).

Le tableau 2 résume certaines des plus importantes caractéristiques environnementales de l'unité de paysage régional Tadoussac. Par ailleurs, cette unité se subdivise en 13 districts écologiques (MRN, Services des inventaires forestiers, carte 21C, 21D, 21N, 21M, 1999, figure 9). Le tableau 3 permet de différencier chacun de ces districts en fonction des paramètres les plus stables qui les composent.

Tableau 2 Caractéristiques de l'unité de paysage régional Tadoussac (57)

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