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Appareil à lecture directe pour les mesures en courants alternatifs : voltmètre-amplificateur

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(1)

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Appareil à lecture directe pour les mesures en courants

alternatifs : voltmètre-amplificateur

Henri Abraham, Eugène Bloch, Léon Bloch

To cite this version:

(2)

APPAREIL A LECTURE DIRECTE POUR LES MESURES EN COURANTS ALTERNATIFS :

VOLTMÈTRE-AMPLIFICATEUR

Par MM. HENRI ABRAHAM, EUGÈNE BLOCH et LÉON BLOCH

1. Nous ayons été

amenés,

au cours de la guerre, à réaliser. pour les

besoins de la

Radiotélégraphie

iiiililaii?e,

des instruments de mesure il

lectiii.e d’une sensibilité très

supérieure

à celle des voltmètres ou

des électromètres usuels et-

qui

sont utilisables pour toutes les

fréquences.

~>

On sait

qu’il

n’existe aucun électromètre ou voltmètre à

aiguille

avec

lequel

on

puisse apprécier

une différence de

potentiel

alternative

Avec un

al1’tpli(icateu1’

au

contraire, suivi,

au besoin. d’un

amplificateur

à courantes

continus,

on

peut

déceler des tensions alternatives

inférieures à 1ln

volt;

et_cela

pour toutes les

fréquences

(1).

Le

changement

d’ordre de

grandeur

réalisé dans la sensibilité des

appareils

de mesure tient à ce que

l’appareil

comporte

d’abord un

a1npli-cjui

accroît fortelnent la tension alternative

donnée,

puis

un

détecteur

qui

reclresse le courant alternatif et le transforme en un couranl

continu facile à mesurer. Ces résultats ont pu être obtenus

grâce

aux

lampes (lnlpli(icatrices

il trois électrodes.

Bien que les

propriétés

de ces

lampes

commencent à être assez connues et que nous les ayons

déjà

nous-mcmes

rappelées

dans ce

journal

(’),

nous croyons

nécessaire,

pour la clarté des

explications

qui

suivront,

dc revenir encore une fois sur les

particularités

fondamentales

des

lampes.

I. RAPPEL DE QUELQUES PROPRIÉTÉS DES LAMPES A TROIS ÉLECTRODES

2. ColCî’(!)tts

unipolaires,

C’est

l’ingénieur

anléeicain DE

lc

premier,

a

placé

deux électrodes. unc

grille

et une

plaque,

clans le vide d’une

lampe

à

incandescence,

afin de

,recueillir

sur la

plaque

le courant

d’électrons élmis par le filament

incandescent,

et de le manoeuvrer en

agissant

sur le

potentiel

de la

grille :

la

lampe

devient alors ce que De Forest

a

appelé

un OLl il trois

Les électrons ne

transportant

que de l’électricité

négative;

il ne

peut

passer de courant le filament el la

plaque

que si le

potentiel

de celle-ci est

plus

élevé que celui du filament. Le courant est donc

unipo-(1) H. ÂBRAHAM, E. BLOCH et L. BLOCH, de /7

française

des

janvier

(2)

llenl’Î et

Eugène

BLOCH, de

(3)

laire, et,

suivant la

terminologie

ordinaire,

il la

lampe

en allant de la

plaque

au filalllent. On

pourrait

obtenir

cependant

des courants de sens inverse s’il restait assez

de gaz

dans

1"alllpoule

pour que l’ionisation de ce gaz

par le

choc des électrons

négatifs puisse

créer des

charges positives.

C’est ce

qui

arrivait. dans l’audion de De Forcst. ,

Mttis si le est

siiffiscli)li)leïll

poussé

(1).

aucun courant inverse ne

.

peut

se

produire,

et le fonctionnement de

l’ampoule

devient strictement

unipolaire.

, ,

3. Courbes

caractéristiques.

Toutefois pour une même tension 1> la

plaque,

le courant

plaque-filament

est

plus

ou moins intense selon la valeur

du

potentiel

de la

grille.

Il

augmente

si la

grille

est rendue

légèrement

positive

par

rapport

au filament. parce que les

charges positives

de cette

grille

iavoi%isent. par leur attraction, le mouvement des électrons vers la

plaque.

Au contraire

quand

la

grille

est

llégaliye

le courant le

plaque

diminue parce que la

grille

repousse les

électrons ;

il

peut

même s’annuler

complètemellt

si la

grille

est suffisamment

négative.

Pour

préciser

ces

variations,

il est

important

de tracer en détail les

courbes

caT"actéristiques

de la

laiiipe..§

cet

effet,

01

porte

la

plaque

d’une

lampc

il un

potentiel positif

fixe

(2).

et Oll fait varier le

potentiel

de la

grille

en mesurant

à

chaque

instant les valeurs du courant débité soit par la

plaque,

soit par la

grille.

Puis on trace les courbes

correspondantes.

Tolls les modèles de

lampe

donnent des courbes

qui

ont la mème allure

générale :

les échelles sont dif-férentes pour les courants de

plaque

(qui

se chiffrent

par

milliampèrcs)

et pour les courants de

grille (qui

se chiffrent par

microampéres).

La

figllrc

1

représente

une

lampe

de la

Radio-télégraphie

militaire

française.

Cette

lampe

dont les

premiers

modèles ont été

établiS,

par Fun de nous

(3)

a été

fabriquée,

par centaines de milliers

d’exemplaires.

pour et les armées alliées:

ses

caractéristiques

sont

représentées par la figure

2.

(1) 1 Henri Rapport à M. le Ministre de la Guerre, concluant Ü la prise d’un brevet au nom de l’État français pour les appareils réalisés avec le concours de M. BIGUET (avril 191~).

("2)

Compté

à partir du pôle négatif de la batterie de chauffage du filament, dont le

potentiel est pris comme zéro.

(1) Henri Etudes faites en collaboration avec M. BIGLET. en dans l’usine de lampes à incandescence de M. A. Gramnont, il Lyon.

(4)

On voit que les courants (lp nuls

quand

la

grille

est fortement

augmentent

a peu

près

linéairement

quand

le

potentie!

la

grille

croit suffisamment. III Ull maximum

(courant

1>

saturation)

qui dépend

de la

quantité

totale d’électrons émis par 1(’

fda-menL de i de

chauffage.

4. la

grille

es 1 clic ne aucun On i donc aucune

dépense

de

puissance

e1

pour faire son

potcntiel.

fane

de la

faible nécessaire pour dans les fils condnctcnrs les

riables

clui

viennent

changer

les valeurs de la tension de

grille.

Or toutes ces variations tension se traduisent. sans aucun

variations immédiates Elu de

plaque.

Uu recueillera donc. dans le circuit de

plaque

une

puissance

électrique

variable

qui

suivra. avec une

grande

iilflilf. toutes les modulations que l’on aura

imposées

il la tension de la

grille ;

et la

puissance

ainsi recueillie sera

beaucoup

plus

grande

que celle que l’on aura dans le circuit

tes la

Radiotélégraphie

militaire. la

puissance

native al la clt’ la

lampe

peut

se trouver

plus

grande

que la

nuisance

pour actionner le circuit de la

Cela veut dire. nar

qu nu

couratd aMersudif de lUl

lllÏcrOtUll pi" l’C

dans un (’il’cuit

peut

transforme en titi de //./’

micro-ampères

dont li1 o·f fois

plus

grande.

Dans la

pratique

ou conduit il ne pas utiliser au maximum ces

amplificatrices,

et seulement tiii facteur

égal

il 5 ou

6,

au lieu de 10. que l’on gagne effectivement dans la

multiplication

par une

(5)

5. Oscillateurs il

Wiisiiie

lc’ circ’uit (lu

pl¿Hllu’

(rune rend

plus d’énergie

que n’en absorbe le circuit on

peut

ment

produire

des oscillations entretenues l’aide d’une

lilllll)(’.

ou

d’un groupe de

lampes,

Il suffit pour cela de faire

agir

un circuit oscitlant

(self-capacité)

sur les

grilles

des

lampes,

peudant

que la

courant

plaques réagit

sur ce

circuit

oscillant: ȍilla[ioii; du circuit

s’eiitroliendroi-t[ des que la par te circuit

de

plaque

compensera les dues il l’effet Joule dans te

Le schéma de

montage

d’un oscil-latetir il

lampes

est

représente

par

la

figure

3. La reausatioti matérielle

peut

être un peu

simplifiée

en

confon-daiil en un seul deux enroule-ments de l’une des deux inductions mutuelles

-NI

ou

~I.2’

Le

réglage

de

l’oscillateur consiste il

ajuster

les in-ductions lnu tu elles

M1

1

et M2

de

façon

à leur donner les valeurs les

plus

favorables.

Les réactions des ciuclits de

grille

et de

plaque

sur le circuit oscillant

étant en

général

assez

faibles,

la

période

des oscillations est yoisi nt’ la

période

propre ctu circuit ()scillant

-72/Z.

En choisissant convenablement les valeurs (les

capacités

et des selfs.

on

peut

obtenir des oscillations à peu

près

de toutes

qui

i

seront échelonnées, par

exemple,

entre une

période

et t1t’

périodes

par seconde.

6.

Entploi

cl’tlTle caolme -

jii% ii>ii,

YOH-lions reconnaitre la

production

d’une (te alternative

entre deux conducteurs. Xons pourrons, pour c>1;1. ces

deux conducteurs à la et an

/iÜlIJlent

lampe

dont nous rons le courant .1p

plaquée.

En raison de la .1(’ la

courant de

plaque (voir

2),

la du courant

changera

en

général lorsque

ron introduira ains la tension alternative

le circuit de

puisque

tes

augmentations

ou dhmuutions de

ten-sion de

grille

iienti-aliieii[ pas pouL’ 1(’ courant de

plaque

des varianons

égales

et tle

signes

contraires, comme cela aurait t’ll lieu pour une

(6)

La variation du courant moyen dans le circuit de

plaque

décèle ainsi l’existence d’une force électromotrice alternative dans le circuit de

grille.

°

L’examen des

caractéristiques

montre que

lorsque

le

potentiel

initial de la

grille

est forteiiient

négatif,

les oscillations de la tension de

grille

se

traduisent par une

augmentation

du

courant

de

plaque.

On obtient au

con-traire une diminution de courant

quand

le

point représentatif

se lrnuaTe. dans la

régioll

de droite de la courbe

caractéristique

au delà de son

point

d*inflexion. Pour passer d’une de ces

régions

à

l’autre,

il suffit

d

appli-quer

à la

grille,

en

plus

du

potentiel

alternatif à déceler, un

potentiel

con-tinu dont on

peut

relever la valeur sur les

caractéristiques.

0n donne le nom de détection il cette sorte de transformation d’un

courant alternatif en un courant continu.

7. usuel des - La

pratique

a montré

que-le

dispositif simple,

où l’on

applique

directement la différence de

potentiel

alleriiative entre la

grille

et le

filament,

n’est pas celui

qui

donne la

meil-leure

détection. On

augmente

notablement la sensibilité en

adoptant

le

montage

indirect

représenté

par la

figure

1. La modification consiste à

intercaler un condensateur C de faible

capacité

sur le circuit de la

grille

et

à relier en même

temps

la

grille

au

pôle

positif du

filament par une très, forte résistance R de l’ordre du

mégohm.

Le mécanisme de la détection reste

simple.

La

présence

du

conduc-tetir R fait que. au repos, la

grille

est

légèrement positive

par

rapport

au

pôle négatif

du filament. La

grille

débite

donc,

au repos, un faible courant

permanent.

Lorsque

la différence de

potentiel

alternative est ensuite

intro-duite dans le circuit au travers du condensateur C. la courbure de la

carac-téristique

de fait que le courant débité par cette

grille

doit augmen-ter parce que les variations de tension

qui

rendent la

grille plus positive

produisent

des

augmentations

de débit

supérieures

aux diminutions do

débit

causées par

la variation de tension de

signe

contraire.

Le débit

supplémentaire

de la

grille

ne

pouvant

passer par le

conden-sateur C

obligé

de traverser la

grande

résistance

R,

ce

qui

entraine un

nloyen de

qui persistera pendant

tout le

temps

ou 1 on maintiendra sur la

grille

la force électromotrice alternative

donnée. Mais cet

abaissement temporaire

de la tension de

grille

entraînant

il son tour une diminution

temporaire.

et

plus

considérable,

du Courant de

plaque,

c’est par l’observation des variatioiis de ce dernier courant qUe}

sera révélée l’introduction ou la

suppression

de la force électromotrice

(7)

49

- Avant (le

une force électro-motrice il y fi, en

général.

avantage

q.

l’amplifier:

et

rience a montre que l’on

pouvait

lnulti.

plier beaucoup

le nombre des

l’lagcs

de

lampes amplificatrices.

La liaison d’une

lampe aiiil)lificatrice

il la suivante

peut

se faire par un

dont le

primaire

est intercalé

sur le circuit clc

plaque

de la

première

lampe

et 1p secondaire sur le circuit de

grille

(te lel mais 011

peut

aussi se

servir, comme

intermédiaire,

d’une

résis-Lanco traversée par le courant de . #.

plaque

de la

première

bornes

de

cette

résistance,

on retrouve.

ampli-fiées. les variations de

potentiel qui

avaient été

appliquées

à la

grille

de la

première lampe.

On

reprend

alors ces -varktions de

potentiel

pour les

il la

grille

de la

lampe

suivante au travers d un

condensa-teur. On il soin Elc relier aussi cette

grille,

par une forte ~L

un

point

de

potentiel-fixe.

tel que le

pôle positif

du filament.

voit que la liaison de deux

lampes

amplificatrices

consécutives par et coruiensateul’

comporte

les mèmes organes que 1>

mon-tage

d’une

lampe

détectrice;

mais le mode de fonctionnement diffère

cas li

Quand

les variations de tension sont

faibles,

l’effet de la des

caractéristiques

est insensible et il se

produit

seulement un

1)hé-nomène

d amplification;

tanclis (lue l’effet de détection devient. nn

traire.

prépondérant

quand les

foi,ces électrolllolriocs sont

plus

grandes.

- Les

amplificateurs-détecteurs

à résistance sont moins

ne le seraient. des

amplificateurs

a transformateurs

tant le même nombre de

lampes, qui

seraient

réglés

au maximum

dement pour une

fréquence

donnée. La

perte

de sensibilité

peut

n peu

près,

par un facteur

égal

à 2 pour chacun des

d amplification.

Par contre,

amplificateurs

à résistances restent

pratiquement

indif-férents il des

changements

de

fréquences

très considérables et un même

appareil conserve

toute 5t1 sensibilité

depuis

les hautes i de la

télégraphie

sans fil de

plusieurs

centaines Uc mille

périodes

a la

seii-il)illé des amplificateurs-détecteurs diminue beaucoup, cependant, pour les

courtes et les appareils sont surtout adaptes aux longueurs supé-rieure" il t 000 mètres (300 000 périodes par seconde).

.

(8)

jusqu’aux fréquences

industrielles les

plus

de l’ordre de 2:) ou

50’périodes

par seconde. C’est pour cette raison que nous avons

adopté

1,

montage

des

amplificateurs

il résistances dans les

voltmètres-amplifica-teurs dont nous allons maintenant donner la

descnptton.

. II. VOLTMÈTRE AMPLIFICATEUR A LECTURE DIRECTE

9.

Principe

el de - Tel

quïl

-t été realise la

Radiotélégraphie

militaire par les Ateliers

Carpcntier.

le

deux

lampes amplificatrices

suivies d’uii

couple

de deux

lampes

détectrices,

montées en

parallèle,

dont on mesure le courant

de

plaque

avec Llll

milliampèremètre

à lecture directe.

La valeur de la tension aux bornes d’entrée se déduit de la lecture faite sur le

luillianlplBeenlèlrc,

en se

reportant

a une courbe

d’étalonnage.

T-Á ’appareil

tout eiiti(’I- foi-ictioiiiie coiillite un dont la réislan’ct’ intérieure serait

grand

nombre de milliers d’ohms.

La seiisibililé de cet

appareil

Ù

quatre lampes

est suffisante pour déceler un nÚlliyoll 1

«illcriiiilii aiix bornes d’ULl Si ce cireur a une . de 100 ohms. la 1 de un !uH!!BoH

pond il

une et il UllP dr

puissance

Celle s>iixil>ilil’rexl. l’nnls alleL’llnLir indns-que pour lc’s

com-rants de haute

fré-(}uenccdCjm’audeslon’

gUPl1 L’S la

(9)

51

tage

(’)

est

indique

par la

figure

5. Le di....li’ihuteuf D être

pla>’

dans l’une des

positions

1. 2. 3. aux fOllctiollll’luents ii 1.

2 ou 3..

étages.

Pour le fonctionnement il 1 on 2 on éteint les

lampes

qui

ne sont pas utilisées.

Lorsque

le distributeur est dans la

position

3. les deux

lampes

ampli-ficatrices fonctionnent. Si l’on

applique

une déférence de

pot(mtiel

alterna-[ive entre les bornes d’entrée E et EM et courant

de

plaque

de la

lampe

3 sud immédiatement ces variations de

potentiel,

qui

se retrouvent,

amplifiées,

aux bornes de la résistance de

liaison Hg.

Ces variations transmises par le condensateur

C3

il

la gl’il1p

G 2 sont

amplifiées

une seconde fois par la

lampe

2 et transmises par le condensateur

C,

aux

grilles G1 de

la double

lampe

détectrice

(1

et 1 dont le courant de

plaque

par suite de

Faugmentation

de débit des

grilles

détcctrices.

Le milliamperemètre

A mesure cette baisse de courant.

Au

repos.

le lllilliaUlpèrelrlètre

est ramené au zéro par le courant

d’une batterie

auxiliaire-(8

volts) ajusté

à une valeur convenable au moyen

dun rhéostat

ré-glage

dans

lequel

il ieslc

toujours

en cir-cuit une i-(-,sis[aiice

deI) r 0 l e c l i 0 11

de 1 000 ohms sotistraite l’action des boutons de iitaiimLiN-re. Uii

con-densateur est

placé

en

dérivation sur le

mil-lianl pèrc

mètre pour

permettre,

evcntucllc-menL le passage de la haute

fréquence.

Une

prise

de courant m est montée aussi dérivation sur le

nuiHani-(’) Les résistances des circuits de plaque R3, R2 sont des bobines plates en fil de

mail-lcchort, d’une valeur de v0 000 ohms. Les condensateurs de liaison C3, C2 ont Hue capaeH(:

1

d "

f 1 0 "t ’d’ 1 d ""

,t’ " .

1 1 1 " de microfarad. On

pourrait

réduire la dernière capacité à moins . de

micio-10 10.000

farad s’il ne s’agissait que d’opérer sur de la haute fréquence et si l’oll tenait à pouvoir

snivrc une réception musicale au télephorle. Le changement de valeur de la capacilé

C>

peut se faire il volonté, sur quelques modèles, au moyen d’un commutateur il deux

(10)

1(’ A

ctt)Ill LHlI}llt’HLLX

j>>i>1>iil

1>

Fig. H.

Le

nlillianlpèrPllliBlefB

est 1 dans 1a

plaLmo

rn

plac{’ nll-dpu du

J11illinlllpl’I’P-III (’ IL’ (’ fa!tcs

:---l1l’ 1 p n l i L’O Î L’ i Il el i 11 t! .

(1 i nu

yolllnt’II’(’ an1plifil’nBl’Uli

(11)

1. 7

la platine SUplBI’ieul’(’ pt

llll

panlHBHlI aB Hill.

_ COllllllP li>

mm

d’étalonnage

près

;iiii

plus

faibles. courant .>iiliiiii ,iil

ment une loi 1> rrtr

que

en

oscillations. sauf pour tes

petites

Lions olLcpltp i

,

’12. it

allulllP

lampes.

] cur régiulp

nes’etab!Lt p

ii>slai>laii’iiiriil. pl il (l,-an-l pull’ 1>x

e bien

charges.

i>ar unc caj>acil’ xil’I’i.iiiil>. ()ii

ci>

en .1(’ haute

J’pii

prodllispnt

sj>>iiliiii’iii,iil

>xcilliili>ii; dans ces

par

exempte,

de de zéro

l’aiguillp

(lu

nÚllialllpL’rclllL’lrp.

(12)

bornes d’entrée sont reliées el une bobine

cl’aCCOmhI(r’lnellt (5

ou 10 tours de

10 cm de

diamètre j

sur

laquelle

le circuit étil(lié

agit

par induclion. Avec

ce

1110I1ti1W’

aucune réaction de l’instrument de mesure sur le circuit

principal

n est sensible. même dans les mesures les

plus

délicates.

Lorsque

les bornes d’entrée sont. au contraire, reliées directement aux circuits

i>riiicipaiix.

le voltmètre

amplificateur

réagit

sur ces circuits.

très faiblemen t sans doute, mais d"une manière

appréciable

(’ ) .

11 se

comporte

comme le ferait un circuit formé d’une

capacité

de

quelques

(le

microfarad

shuntée une résistance

apparente

l’iin

grand

nombre (le

milliers d’ohms. Il

peut.

en outre,

arriver

que cette résistance

apparentp

soit une du même ordre de

grandeur.

el ]11. APPLICATIONS

13. ,,Ilestiï-es

ofeetc’zltces.

Le « voltmétre

amplificateur

»

ayant

été

étalonné Comme nous l’avons dit. les indications lues sur le

milliampère-mètre donnent la valeur de la tension aux bornes d entrée de

l’appareil.

On n’a donc que des

opérations

extrêmement

simples

à effectuer pour

mesurer la

plupart

des

grandeurs qui

interviennent dans les

montages

électriques.

anlplificateur,

les rnesures en

(llternatifs faibles

sont aussi

faciles

que les ordinaiJ’ës

faites,

en

continus,

avec un et

. intensité de courant. - On détermiiie le

voltmètre-amplificateur

la tension aux

bornes

d’une résistance conl1uP

dans

laquelle

passe le courant à lnesurer.

L’étude des courants très faibles

peut

sc faire aussi en intercalant un

"

lrallsforulatcur élévateur de tension avant l’entrée (1(’

l’amplificateur.

On

peut

obtenir ainsi de forte (léviatioiis de l’instrument de mesure en

quelcrLLes

dans le circuit

primaire

du

transfor-’

mateur.

B. 2013Les mesures se font

généralement

par

une méthode de On excite faiblement un circuit osciltant par

un

producteur

de

fréquence

fixe

(oscillateur

il

lallllpes).

et

l’on

couple

Ie voltmètre

amplificateur, parinduction.

avec la self-inductance circuit oscillant,

puis

on établit la en

agissant

sur la

capacité

i-églable

du circuit oscillant. On lllet ensuite le condensateur à étudier en

(1) Ces réactions sont toujours iiiseii>ible; quand on inutilisé que un ou deux « étages »

(13)

55

dérivation sur le

condensateur réglable

du circuit 1 oscillant. et l’on rétablit la résonance, en modifiant > dernière

capacité :

la

capacité

cherchée

est

égale

il la différence des deux

capacités

de résonance.

La sensibilité de ce mode

opératoire

est

considérable,

mais on

peut

t’augmenter

encore dans de

grandes proportions

en

opérant,

non pas à la résonance. mais dans la

position

oit

l’aiguille

de

l’appareil

de mesure dévie

de la moitié du maximum. Si ron a eu soin de choisir une bonne self-inductance. le voltmètre

amplificateur

permet

de mesurer des

capacités

de

l’ordre du

qu’une

variation 1»

capacité

égale

il la

capacité

d’une se

traduit par un

déplacement

visible de

l’aiguille.

C.

coefficients

(le - Ce

que nous venons de dire des

comparaisons

de

capacité

s’applique

aussi aux

compa-raisons des coefficients de self-induction

par la

méthode de résonance: D. - La valeur absolue d’une

capacité

peut

être obtenue

rapidement,

avec une

précision

voisine du

millième,

en

comparant

par substitution la différence de

potentiel

aux bornes de cette capa-avec la différence de

potentiel. 1 R

aux bornes (rune résistance

(j00 °

sans self Ji.

placée

p n série avec le condensateur

C,

et parcourue par le

même

courant

alteL’natif.

On

opérerait

(Je même pour la mesure absolue d’un coefficient de

self-induction ou d’induction mutuelle.

Ces méthodes

supposent

que la

fréquence

des oscillations

est,

elle

aussi,

déterminée avec la même

mais

cela est maintenant une mesure

facile(’).

,

Ces méthodes

supposent

aussi que le courant alternatif est sinusoïdal.

Pour éliminer les

harmoniques, qui pourraient

devenir

gênants

quand

on veut faire une mesure 11

précision,

il est bon de les

oscilla-tions en intercalant, entre les

appareils

étudiés et la source. un circuit

oscillant en résonance sur la

période

fondamentale.

14. la el du

- Le circuit oscillant étant excité faiblement par un oscillateur à lampes. on le

couple

avec un voltmètre

amplificateur

(par

induction de Ion établit la résonance.

Soit (’ la valeur de la

capacité

de résonance.

Supposons

que par un

’) II, -li>ii,ii,i>i et li. BLOCH. Mesure absolue de la période des oscillations électriques

(14)

déréglage

cde cette

capacité,

on ait réduit

la[déviattou

de

1 aiguille

il la

moitié de la valeur

qui correspond

à la résonance, La,

équations

des cir-cuits moutrcut que. en

première approximation,

la valeur la

résis-tance en haute

fréquence

du circuit oscillant

petit

ètre cousidérée comme

:

expression

dans

laquelle 11)

est la

pulsation

(;),

supposée

connue, des oscillations

entretenues.

Pour une

,détermination

très

précise.

il conviendrait de recommencer

les mesures

après

avoir introduit une résistance adllitiúnnelle connue. r.

dans le

circuit oscillant. Dans cette seconde série

d’opérations,

on aurait

soin de ramener les déviations de l’iixslrunient aux mêmes

valeurs

que dans les

premières expériences,

ce

qui

nécessiterait seulement une

modi-fication des

couplages. J

,

Quand

on opère

ainsi.

quelle

que la on a le droit d’écrire :

d’où l’on déduit

ou encore, en tellant

compte

de la condition de résonance

(W2

GTl, -- ~ ) :

égalité

qui

donne la valeur de

11,

puis

la valeur du décrément D par la relation de définition :

- La

mesure d*i-in eXlreJJienlent

faible

utaaf

(15)

le circuit oscillant avec le voltmètre

amplificateur

afin réaction de t instrument de mesure sur le circuit étudié.

dun

voltmètre-amplificateur

es!

particulièrement

commode pour ces mesures de décrément.

(nu.

avec tes méthodes sont

au contraire assez

,

- Le

amplificateur

peut

servi[- comme instrument de zéro dalls toutes tes de

mesure au

pont

de

quelle

que soit la

Dans des mesures de ce la source de courants en

avoir

une

fréquence

bien (léfiiiicè. Cl’ y a (l(’ lllipux il ">;1

liollnPI"1p

pont

un oscillalplIl’ il

Inlnpps.

Si l’on -B-Utlt ii;>ii> nue

précision,

comme le courant 1> foscillaleul’ pas sititts,oïdal. Oll

interpose

un circuit oscillant résonance soit il

i

soit a la sortie du

pont

de tes oscillations et éli-miner tes

harmoniques,

ainsi que nous

indiqué plus

haut.

CONCLUSIONS.

Les

quelqucs applications

du

voltmètre-amplificateur

que nous venons

d’indiquer

montrent que l’on a dans cc nouvel

appareil

un instrument de mesure très

sensible,

d’une

grande souplesse,

et C11

(llle}lue

uni-versel.

Nous 11C

prétendons

nullement,

du reste, que le modèle ici

le meilleur l’on

puisse

et

(lu’il

absolument il 1>,

besoins. Si nous ayons donné

quelques

il

qui

pré-cède,

c’est pour contribuer tl attirer l’attention des sur te

prin-cipe

de ces

disposilil’s : l’(’llll)luL

des

qui

doi,’pI11

entrer dans la

pratique

courante des laboraloil’ps. ou elfes sont (lpslin{BlB il

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