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REVUE INTERNATIONALE FRANCOPHONE D’ÉDUCATION MÉDICALE

L e t t res à l’ é d i t e u r Pédagogie Médicale

REVUE INTERNATIONALE FRANCOPHONE D’ÉDUCATION MÉDICALE

Mo n s i e u r,

Nous sollicitons l’avis des lecteurs de la revue de péda - gogie médicale sur l’ é l a b o ration d’un référe n t i e l pédagogique destiné aux étudiants qui se préparent à la médecine générale. En effet, dans un tel document, nous voulons inclure une description de la fonction clinique du généraliste envisagée en partant des 17 c h a p i t res de la CISP (Classification In t e rn a t i o n a l e en Soins de santé Pr i m a i re )

1

. Cette classification pro - posée par le comité de classification de la W O N C A p e rmet de décrire l’activité du médecin généraliste en p a rtant soit de la raison du contact médecin-malade, soit des diagnostics, soit encore des pro c é d u res ou des t ra i t e m e n t s .

Cette classification est actuellement en cours de déve - loppement dans la plupart des logiciels de dossiers médi - caux et perm e t t ra, à terme, de connaître de manière plus précise le profil d’activité clinique du médecin g é n é raliste dans le contexte particulier de sa pra t i q u e

2 , 3

. De plus, cette catégorisation est la porte ouve rte à des études quantitatives ou à une évaluation de la form a - tion clinique des étudiants en stage.

No t re objectif est de proposer à l'étudiant un référe n t i e l , facilement accessible lors de la consultation, qui lui per - mette de vérifier d'une part la prévalence des diagnos - tics face à une raison de contact et d'autre part d'attire r son attention sur les diagnostics à ne pas négliger même s'ils ne sont pas fréquents

4

.

L'étudiant disposant de ce document pourrait facile - ment re p é rer les hypothèses diagnostiques moins facile - ment évoquées lors de la re n c o n t re avec le patient, les raisons de ses oublis ou de ses négligences et la manière de combler les lacunes s'y ra p p o rt a n t .

Il s'agirait donc avant tout d'un outil d'auto-éva l u a - tion pour l'étudiant en formation, notre souhait étant de lui perm e t t re de vérifier ses compétences dans la plu - p a rt des problèmes de santé rencontrés en médecine g é n é rale. Nous nous interrogeons donc sur la méthodo - logie à employer pour articuler les hypothèses diagnos - tiques avec l'épidémiologie part i c u l i è re à la médecine g é n é ra l e .

Pro f. D. Vanthuyne et D. Pestiaux - Centre Un i ve r s i t a i re de Médecine Générale - Un i ve r s i t é Catholique de Louvain - Tour pasteur UCL-5360 Av. Mo u n i e r, 53 - 1200-Bru xe l l e s Mailto: Do m i n i q u e . p e s t i a u x @ c u m g . u c l . a c . b e Va n t h u y n e @ c u m g . u c l . a c . b e

Bi b l i o g raphie :

1- Jamoulle M, Roland M, Hu m b e rt J, Brûlet JF.

Classification In t e rnationale des Soins Pr i m a i re s CISP-2- Ca re Editions, Bru xelles, 2000.

2- Ba r thol omeeusen S, Bultinx F, De Coc k L, He y rman J. The incidence of diseases in genera l p ractice : results of the morbidity re g i s t ration of the In t e g o - n e t w o rk. - De p a rtment of Ge n e ral Pra c t i c e Katholieke Un i versiteit Leuven: Ac c o, 2001.

3- Seller R. Differential diagnosis of common com - plaints Fo u rth edition - W.B. Saunders 2000.

4 - Okkes IM, Oskam SK, Lamberts H. 1998 Va n klacht naar diagnose Ep i s o d e g e g e vens uit de huisar - t a p raktijk Ui t g e verij Coutinho Bussum 1998.

L'abord de la fonction clinique

durant les stages de médecine générale

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PÉDAGOGIE MÉDICALE - Mai 2002 - Volume 3 - Numéro 2

L e t t res à l’ é d i t e u r

Mo n s i e u r,

Les nouvelles technologies de l’ i n f o rmation et de la communication (NTIC) sont appelées à tenir une place c roissante parmi les outils pédagogiques utilisés par les étudiants et les enseignants de médecine. Pour les étu - diants hospitaliers notamment, elles peuvent considéra - blement améliorer l’ e n v i ronnement d’ a p p re n t i s s a g e , par exemple, en leur permettant de mieux gérer leur temps, de s’ a u t o - é va l u e r, de procéder à un appre n t i s s a g e par successions d’essais – erreurs – succès, d’ e n r i c h i r l’ i n f o rmation par des liens hypertexte ou de consulter des images ou de la vidéo. Pour cela, les NTIC doive n t ê t re accessibles à tous et les étudiants doivent avoir un c e rtain niveau de compétence inform a t i q u e .

Dans le but de vérifier le degré de préparation des étu - diants à ce changement, nous avons réalisé dans notre faculté une étude visant à connaître le niveau d’ é q u i p e - ment informatique des étudiants hospitaliers, leur n i veau de compétence dans la manipulation des NTIC et leurs attentes à l’ é g a rd des NTIC dans l’ a p p re n t i s s a g e de leur métier.

Une enquête par questionnaire a été distribuée en f é v r i e r 2001 à 60 étudiants hospitaliers en stage dans les services de pédiatrie, chirurgie pédiatrique et chi - rurgie digestive des Hôpitaux Un i ve r s i t a i res de St rasbourg. Cette cohorte représentait la moitié des étu - diants hospitaliers de la Faculté de Médecine de St rasbourg. Les questions portaient sur le nive a u d’équipement en informatique, le niveau d’ u t i l i s a t i o n d’un ordinateur et ses modalités d’usage. Ci n q u a n t e - cinq étudiants ont répondu (91 %), parmi lesquels 16 garçons et 39 filles. L’âge moyen est de 22 ans et 10 mois.

Un peu mo ins de la mo itié d es étud iants aya nt répondu (26) n’ont pas d’ o rdinateur personnel (7 gar - çons et 19 filles), alors que 90 % des étudiants utili - sent un ord i n a t e u r. Dans ce cas, ils utilisent soit un o rdinateur de la Faculté (5 fois : 2 filles et 3 garçons), d’un(e) ami(e) (7 fois : 5 filles et 2 garçons) ou des p a rents (15 fois : 10 filles et 5 garçons). Au total, 44 étudiants sur 55 ont un ordinateur à disposition en p e rmanence nuit et jour.

Le niveau de compétence précisé par auto-éva l u a t i o n

était rétro-contrôlé par le fait que le questionnaire était distribué à l’hôpital et devait être immédiate - ment rempli. Les questions faisant appel à des connais - s ances tant dans le do maine de la te chnique (connexion, navigateur) que dans le domaine de l’ u t i - lisation (sites visités), permettaient de vérifier le n i veau de compétence auquel se situait chaque étu - diant. Ainsi, il n’était pas possible, pour les étudiants de se suréva l u e r. L’ a u t o - é valuation du niveau de com - pétence nous apprend que pour 50 étudiants, 51 % sont débutants, 29 % initiés et 11 % expérimentés ( 9 % ne se prononcent pas) : 69 % des garçons et 28 % de filles sont initiés ou expérimentés.

Le PC est l’ o rdinateur le plus utilisé (92 %). Les CD de formation sont utilisés par 27 étudiants, 14 fois il s’agit d’une revue médicale sur CD, 22 fois, il s’ a g i t d’un CD proposé par un labora t o i re, et 3 fois d’un CD relatant un congrès. Les étudiants vont sur In t e rn e t (41) pour utiliser un moteur de re c h e rche (7 fois), se re n d re sur un site destiné aux loisirs (7 fois), ou tra - vailler avec un site spécifiquement médical (10 fois).

Les sites les plus utilisés sont Medline sur Pu b m e d [ h t t p : / / w w w. n c b i . n l m . n i h . g ov / e n t rez/], le site de l’ Un i versité de Rouen [http://www. c h u - ro u e n . f r / cismef/], Medispace [http://www.medispace.com], et le site remede.org [http://www. re m e d e . o r g / i n d e x 2 . h t m l ] . Dix huit étudiants ne précisent pas leur activité sur In t e rnet. Aucun des sites visités n’est payant.

Le mode de connexion In t e rnet n’est pas connu pour 3 7 % des utilisateurs d’ o rdinateur interrogés. Les connexions à haut débit (ADSL, câble) sont utilisées par 25 % des étudiants utilisant un ord i n a t e u r. Le navigateur le plus souvent utilisé est In t e rnet Ex p l o re r ( 6 8 % des navigateurs cités). Les connexions à haut débit sont indispensables pour avoir accès à la vidéo, et à certaines animations. Moins de 30 % des étudiants hospitaliers utilisant un ordinateur en disposent.

Les étudiants sont majoritairement opposés ou indécis ( 5 4 %) quant à la possibilité d’un accès payant pour un site d’enseignement sur In t e rnet. Mais 46 % des étudiants seraient prêts à payer entre 7,62 e u ros et 2 2 8 , 6 7 e u ros par an pour avoir accès à une Un i ve r s i t é v i rtuelle, par exe m p l e .

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REVUE INTERNATIONALE FRANCOPHONE D’ÉDUCATION MÉDICALE

Pédagogie Médicale

REVUE INTERNATIONALE FRANCOPHONE D’ÉDUCATION MÉDICALE

Les étudiants hospitaliers souhaitent appre n d re exc l u s i - vement dans la langue française (langue native) dans 2 7 % des cas. Mais 55 % des étudiants acceptent de visiter des sites indifféremment en anglais ou en fra n - çais, sans pour autant se considérer bilingues.

L’enquête révèle deux difficultés d’accès à l’ e n s e i g n e - ment par In t e rn e t : la disponibilité du matériel adé - quat, et l’insuffisance des compétences en matière d’ i n - f o rmatique. Ceci suggére des interventions à ces deux n i veaux. Les ordinateurs de faculté sont ra re m e n t consultés par les étudiants hospitaliers (moins de 10 % des étudiants ayant répondu à l’enquête) en raison de difficultés d’accès. Ces étudiants sont occupés par les stages hospitaliers obligatoires le matin, par les ensei - gnements dirigés l’après-midi, par les séminaires d’ e n - seignements et par les gardes à l’ h ô p i t a l .

Les ordinateurs de faculté devraient donc se tro u ver non pas dans des locaux unive r s i t a i res éloignés des lieux de stage ou de tra vail hospitalier, mais sur le site même de l’hôpital, où les étudiants sont présents le jour ou la nuit, et où ils re n c o n t rent les tuteurs d’enseignement (Chefs de Clinique - Assistants Hospitaliers, Praticiens hospita -

liers, Professeurs de l’ Un i versité). Il apparaît par ailleurs évident que les plus belles propositions de l’ e n s e i g n e m e n t é l e c t ronique, comportant vidéo ou animations, nécessi - tent des connexions à haut débit, et donc des installa - tions perf o rmantes. Le deuxième niveau est celui de la f o rmation. Un enseignement spécifique doit être déve - loppé, et ce, dès le début des études de médecine afin que tous les étudiants possèdent les bases théoriques et pra - tiques indispensables à l’utilisation des NTIC.

Cette enquête a étudié un échantillon d’ é t u d i a n t s limité à la Faculté de médecine de St rasbourg. Il est cependant fort probable que les résultats reflètent une réalité commune à la plupart des facultés fra n ç a i s e s . Nous espérons que ces résultats aideront les enseignants et décideurs des facultés à pro m o u voir la formation des étudiants à l’ i n f o rmatique d’une part, et l’ a c c e s s i b i l i t é des outils informatiques au sein des hôpitaux unive r s i - t a i res d’ a u t re part .

François Be c m e u r, Didier Mu t t e r, Michèle Kirsch Se rvice de Chirurgie In f a n t i l e , Hôpitaux Un i ve r s i t a i res de St r a s b o u r g , Hôpital de Ha u t e p i e r re, 67098 Strasbourg Fr a n c e , Fr a n c o i s . Be c m e u r @ c h ru - s t r a s b o u r g . f r

Depuis nove m b re 2000, vo t re revue est disponible sur Internet. Vous y re t ro u ve rez les informations générales sur la revue, les adresses de contact, les sommaires des différents numéros parus, les dire c t i ves aux auteurs etc. Les édi- toriaux et toutes les rubriques de la section « Vie pédagogique » y sont disponibles « in extenso » en format pdf (lisibles avec Ac robat Reader). Au fur et à mesure de leur publication, les fiches pratiques seront mises en ligne sur le site. Vous pourrez ainsi les télécharger, les imprimer chez vous, et vous constru i re pro g re s s i vement vo t re pro p re manuel pratique. Di vers liens vers les auteurs des articles déjà publiés et les organisations du comité de parrainage sont également disponibles.

Enfin, vous pourrez accéder aux forums de discussion, et nous faire part par ce canal de vos commentaires, vos cri- tiques ou vos attentes. Une nouvelle rubrique a été ouve rte début mars 2002 : « Vos réactions aux articles publiés » . N ’ h é s i t ez pas à nous transmettre vos opinions. Nous les ferons suivre aux auteurs, qui le cas échéant y répondro n t . Les discussions les plus intéressantes seront publiées dans les pages de la re v u e .

Le site www.pedagogie-medicale.org se veut un lien amical et fonctionnel entre tous ceux qui sont impliqués dans la formation médicale. Le site doit leur permettre de partager leurs préoccupations et leurs solutions dans leur action pour la formation initiale et la formation continue de nos professionnels de santé.

La rédaction

w w w. p e d a g o g i e - m e d i c a l e . o r g

un site à vo t re disposition

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