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Elaboration et caractérisation de nanostructures à base de matériaux semi-conducteurs

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Wmerciements

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taut

puissont

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et

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Atffit

A

cfrerfunci

*tofronef

.l.o

anis

A

toutc

mes

cothguos

Anw

hfarcitk!&wsAE

(4)

tr3.1.1

Principe.

I[3.2 Diffraction

des rayons

X

(DRE.

[,3.2.1Principe

de la m6thode. . . .

fr..32.2 Les

diftrentes

mdthodes de

diffiaction

des rayons

X...

I[3.3

Photoluminescence

(PL).

tr3.3.1Principe.

II.3.4

Mesures de

Rdflectivit6....

IL4

Conclusion

Chapitre

ilf

: R6sultats et discussions

III.I

introduction

IIL2

Elaborafions

des

6chantillons.

IlI.2.l

Preparation des dchantillons .

If

.2.2 Nettoyage des dchantillons. In .2.3 Montage experimental

m.2.4

Principe d'6laboration. . . . .

III.3

R6sultats et

interar6tations

m.3.1.

Analyse par

diftaction

des rayons

X

ru.3.2.

Caractdrisation par microscope dlechonique d balayage

(MEB)

III.3.3

Caracterisation optique des 6chantillons

III.3.4

Mesures

de

photoluminescence.

II[4

Conclusion..

Conclusion

g6n6rale et

perspectives...

R6f6rences

bibliographiques

7

8

(5)
(6)

Introfuttion

gdndrafe

Introf,uction

ghrcrafe :

Aprds une rupture

qui

a dur6 une vingtaine d'ann6es, l'6tude du nitrure de

galli

(GaI.{) occupe depuis 1993 une grande place dans

le

monde de

la

recherche sur les semi

Le nitrure de

gallium

(GaN) n'est pas un matdriau r6cent, sa structure cristalline a 6t6 1937. Ce

type

de semi-conducteur est

sollicitd pour

ses qualitds diverses, les

plus

i

6tant une 6nergie de bande

interdite

importante

(3,4

eV)

et

une structure de bande permettent

d'avoir

une dmission

i

des longueurs d'onde correspondant au bleu et d

la

I'ultraviolet.

Mais c'est

d

partir des

ann6es

90, que

la

manipulation

de

la

matidre

d

I

le nanom6hique connait

un

progrds considdrable gr6ce aux nouvelles m6thodes de

le en mise ou

le fait

et

de

qui

de

en

@uwe,

il

est

actuellement

possible d'dlaborer diverses

architectures

(

moleculaire)

prdsentant

4u msins une

dimension

nanomdtrique (nanostrucrures, nanoparticules..

...otc).

L'inter€t

croisant accordd d ce

type

de matdriaux se

justifie

que ce dernier manifestant des propri6t6s physico-chimiques inhabituelles.

.Cette particularitd a conduit de nombreuses applications pratiques et par consdquent a porte

d'un

vaste domaine de recherche.

En

effet

lorsqu'

un mat6riau semi-conducteur est structurd d

l'6chelle

du propri6tds 6lectroniques et optiques sont gouvemdes par la mdcanique quantique.

C'est dans ce contexte que

s'inscrit

le

travail

prdsentd dans ce m6moire

qui

est

en trois chapitres :

{

Le premier

chapite

est consacr6 d la prdsentation

des

notions thdoriques

compr6hension

des

confinements quantiques

sur les

propri6t6s

nanostructures obtenues d partir

d'un

substrat de nitrure de gallium (GaN) massif.

r'

Dans

le

deuxidme chapitre nous

prdsentons

les

techniques

d'dlaboration

(7)

Introfuction

gdndrafe

pour

la

mdthode

d'dlabsration

de nanostrucfures par anodisation des substrats de gallium

(caN).

Le

toisidme

chapitre

est

consacrd

d

la

prdsentation

et

I'interpr6tation

des

obtenus

par

diff6rentes techniques d'analyse.

En

fin

nous cldturons le

prdsentation d'une conclusion gdndrale et des perspectifs de ddveloppement de ce

ultats

par

la rvail.

(8)

Cfi,apitre

I

Irfitnffe

fe

Qaffrurn.'

(9)

tfitntre

dc

gsffiffin:

proprifias

pfi.ysiqu,es

Cfiagdtre

I.1

INTRODUCTION:

Dans I'ensemble des matdriaux, les semi-conducteurs constituent une classe bien avec des propridtds physiques parficulidres

qui

sont sources

d'int6r6t

au plan de la fondamentale

et

i

celui

des applications. Dans

de telles

applications,

les conducteurs

III-V

sont

fds

sollicit6s.

Lorsqu'un matdriau

semi-conducteur est l'dchelle du nanomdtre ses propridtds dlectroniques et optiques sont gouverndes par la quantique.

Dans

le

pr6sent chapitre nous rappelons en premidre partie les propri6t6s du gallium massif, et nous prdsenterons ensuite

un

panorama des nanostrucfures semi

en

mettant

en

dvidence

la

corr6lation entre leurs

propri6t6s

optiques, morphologiques.

I.2 Propri6t6s

du

Nitrure

de

Gallium

(GaN)

:

I.z.l

Propri6t6s cristallographiques:

Le

nitrure de

gallium

(GaN) cristallise

sous

deux formes

diffdrentes

d

la ambiante:

la

structure

ou

wiirtzite

et la structure cubique ou blende de zinc haute pression"

il

adopte une structure de type NaCl.

contenant les atomes de

gallium

(Ga) et I'autre les atomes d'azote

(N),

interpdndtrds et

zuivant

I'ore

c

de

5/8dme

de

la

maille

6l6mentaire.

Cette

structure

est

caractdris6e paramdtres de maille a et c mais aussi

u:

Uc,

I

6tant la longueur de liaison Ga-N zuivant I'espace r6ciproque, sa

premiire

zone de

Brillouin

prdsente une section hexagonale.

La

structure de type blende de

zinc ou

cubique

(c-GaN):

mdtastable,

elle est

constitude

de

deux

sous-rdseaux cubiques

d

faces cenfides gallium et d'azote d6ca16s d'un quart par rapport d la diagonale de la

maille

; le rdseau

de cette structure est un octaddre

i

faces tronquees.

La

structure

de

type wiirtzite

ou

hexagonale

(h-GaN):

c'est

une

thermodynamiquement

tds

stable, constifu6e

pm

deux sous-r6seaux hexagonaux I'un

).A

16s les

(10)

9$tnre

dc

ga{n$m:

propriites gfiyslques

Cfrayfrtre

La

strucfure

de

type NaCh

c'est

la

vari6t6 haute pression de

la

structure

tansition

entre

les

deux structures

a

lieu

vers 50

GPa

[1-2]. Elle

est composde de rdseaux cubiques d faces centdes d'atomes de gallium

et

d'azote, ddcalds de a/2. La

figtre I

-1 prdsente les differentes structures de GaN dans I'espace r6el.

I

(ia

Crv

Figure

I-l:

Diftrentes

structures

de

Ga].{:

(a)

hexagonal(Wtirtzite),

(b)

cubique

deZnc)

et(c)NaCl[3].

ta)

1.2.2

Propri6t6s

6lectriques

de

GaN massif:

Les

propridtis

dlectriques

d'un

matdriau proviennent de

son

gap d'6nerg7e

i

ite

Eg,

et de sa densitd de porteurs, le nitrure de gallium prdsente un gap direct, le

minimum

de bande de conduction

(E.)

est

donc align6 au flraximum de sa bande de valence

(E")

dans

l'

vecteurs

d'onde.

Ce gap

direct

se situe au

point

I,

centre de

la

zone de

Brillouin

premidres zones de

Brillouin

sont repr6sentdes dans la figure I-2.

Blende

des

Les

(11)

filiirrnre dc

galnffi:

propriitis

pbs;rycs

Cfrapitre

Figure

I-2

: premidres zones de

Brillouin

: a) Galrl cubique, b) GaN hexagonal. [4].

Le

gap d'dnergie est de 3.4

(ev),

et correspond une longueur d'onde de

366 nm d'

pour

le GaI'{

d

tempdrature ambiante

300

K [5]. Le

diagramme de bande

du

Ga].{ est

dans la figure I.3

10

5

o

-5

-10

-1rJ

Figure

I

.3 Diagrarnme de la bande

du

GaN massif.

Le

maximum de

la

bande de

b)

a) montr6

F

(D >r

g

rD E

lrl

(12)

9$tnrre

de

goffim:

propriitis

gfoslflus

Cfrapitre

lEvolution

du

gap do6nergie

interdite

en

fonction

de

la temp6rature

:

L'6volution

du gap d'dnergie en fonction de la tempdrature peut g6n6ralement par I'expression de Varshni :

d6crite

Ee=n*#

(r.1)

Avec:

E*(0)

:

le gap d'dnergie du mat6riau n

0K

(eV).

o

:

Une constante empirique

(eV.K-l).

B

:

Une constante associde d la tempdrature de Debye

(K).

Ces paramdtres pour le Gat{ sont rassembl6s dans le tableau I.1

GaN Monemar 17t Bougrov et al

t8l

Vwgaftman

Et

Meyer

[9]

u

(meV.K-L)

0,509 0,77 0,909

p(n

996 600 830

Es

(oK)

(ev)

3,50 3,47 3,510

Es (3ooK)

(ev)

3,44 3,39 3,44

(13)

9,lifiwre

de

gatfrffi:

propri*tcs efrysiqucs

L2.3

Propri6t6s

optiques

:

Les

propriitds

optiques

d'un

matdiaurecouwent

principalement son indice de et son coefficient d'absorption.

l.2.3.alndice

de

rdfraction

:

La

connaissance de

I'indice

de r6fraction est

utile

lorsque

l'on

6tudie des

car

le

confinement optique,

et

donc

la

propagation

des

photons

dans

le

guide

d'

ddpendent.

L'indice

de rdfracfion

d'un

mat6riau est

d6fini

par

le

rapport de

la

vitesse de la dans le vide, c, sur la vitesse de la lumidre dans le mat6riau, v, par :

tl

=clv

(I.2)

La

vitesse

de

la

lumidre

dans

un

matdriau

n'est

pas constante,

elle

change avec la d'onde.

La

figure

1.4 pr6sente

I'indice

de r6fraction du GaN en fonction de la

ente

0.35

et

10

pn.

La

valeur

de I'indice

de

rifraction

est

extraite

de

la

partie

constante,

loin

de d'absorption. Dans le cas du Gal.[, elle est dgale d environ 2,3.

U}l.

?.800

?.700

2.500

?.50s

?.400

e

2.300

2.200

2.100

?.o00

l.SOO 1.800

4567

rlt'avelength.Um

(14)

Nitntre

&

gatrMn:

proprifias

gbsiryes

Cfiagitre

I.2.3.b Coefficient

d'absorption

:

Le coefficient d'absorption

(a)

a aussi

fait

I'objet de plusieurs 6tudes, si un dnergie supdrieure ou 6gale d

Eg,

il

sera alors absorb6 et formera une paire dlectron-trou. Lorsque le phdnomdne d'absorption a lieu dans un matdriau alors

I'indice

de r6fraction a

composante complexe et est ddfini

pm

:

rt:?n?)-ik()

(I.3)

Avec:

k

: le coefficient d'att6nuation, ou

d'extinction

(s.d).

Le coefficient d'absorption, o, est ddfini par :

a()=ry

^1.: longueur d'onde du rayonnement absorbd.

Pour le Gal.l

:

c,

=

10s

cm-l

1t21.

La courbe d'absorption du

GaN

est montr6e dans la

figure

I

.5

(I.4)

a

E

a

'E_

.E

S0, €a a6 E4 ae a(}

35(}

ffi

45{}

500

550

€&o

L*rftgueur

d'an-&

{nm}

(15)

fit(itru,re

do

ga{frun:

propri*tes

p@siryes

Cfiap*ae

La modification

de ces propri6t6s

physiques

ndcessite une

transforrration

de la

des couches superficielles

d'un

subsbat de GaN massif d l'dchelle nanomdtrique.

I.3 Nanostructures

de

Nitrure

de

Gallium

et

effet

de

confinement

quantique:

Les nanostructures de matdriaux semiconducteurs se prdsentent sous

(plans,

fils

et boites quantiques). Plans

quantique

(confinementlD)

:

Les plans quantiques permettent de confiner les porteurs dans une

direction

de L'dnergie prenant des valeurs discrdtes du

fait

du confinement.

F'il

quantique (confinement 2D)

:

Les

fils

quantiques

permettent

un

confinement

des

porteurs

de

charge

directions

de

I'espace.

Ces

structures pr6sentent

toujours

des continuums d'dtats

puisque

l'dnergie n'est pas

discrdtisde

dans

la

direction

du

fil: il

subsiste un unidimensionnel.

Point quantique

(confinement

3D)

:

Les

points

quantiques ou boites quantiques permettent de confiner les porteurs

trois

directions de I'espace.

L'6nergie

des porteurs est discrdtis6e dans ces

trois

di

spectre 6nerg6tique est donc totalement discret cornme

celui

d'un

atome.

C'est

cette des points

qui

fait

leur int6r€t

principal

pour

la

r6alisation de nombreuses applications pourraient constituer des atomes

artificiels.

I^a

figure

I

.6 prdsente les

diftrents

types de nanostruchres (plans quantique,

fil

point quantique). deux ibles nuum elles les 1e

(16)

9,{Itntt? dc

gaffirm:

propiitts

pfrysi#tes

CfragdsFe

Fils

quantiques

1D

Plansquantiques

points

2D

3D

Figure

I.7

: Difibrents

tlpes

de nanostructures.

La

r6duction des dimensions de

la

structure

cristalline

du

nitrure

de

gallium

i

nanomdtres va induire des changements importants sur ses propridtds dlectoniques et

sur

sa

structure

de

bande.

Lorsqu'une paire

6lectron-trou

(exciton) est

cr66e dans conducteur, on peut

lui

associer une

taille

caract6ristique appel6 rayon de Bohr exci

taille

des nanostructures de GaN est plus petite que le rayon de

Bohr

excitonique,

I'

iton est alors

confind

dans

un

espace

limitd

que

I'on

peut ddcrire en mdcanique quantique une

boite

quantique.

Le

confinement spatial

implique

un

6largissement

de

la

distri

on

des

vecteurs

d'onde

k

des 6lectrons

et

des

trous,

et

donc une

localisation (ou q

niveaux d'dnergie en raison de la relation d'incertifude de Heisenberg.

)

des

En premidre approximation, les boites quantiques peuvent 6tre decrites comme puits de potentiel avec une barridre d'dnergie

infinie.

Pour une particule

libre

de masse ive

m*

confin6e dans

un puits

de

potentiel

i

une dimension

de

largeur

d,

les vecteurs d'onde pour

laparticule

sont decrits par I'approximation des masses effectives :

,

(n:

1,2,3...)

(r.s)

sefiu-Si la

pennN

l.*:T

Et les niveaux

d'inergie

discrets pour les porteurs libres confinds sont :

(17)

9,fitfi,re dc

gdlfirffi:

proprifites

gfrysl$tcs

of

Enest

le

gap du matdriau massif,

h la

constante de Planck r6duite et

m"*

etmn*

masses

effectives des dlecfions

et

des

trous

respectivement.

Le

second terme est

la

combi des

de differences

d'dnergie LE" et

AE,

des

premiers

6tats excitds

de

1'6lectron dans

la

conduction et du

fiou

dans la bande de valence respectivemen! comme repr6sente sur r.7.

Figure

Figure 1.7 : diagramme de bande en dnergie pour un puits de potentiel de largeur d et de

V0.

Les dquations

(I.5)

et (I.6) prennent ea ssmpte une barridre

infinie

V0:

co.

L'dquation I.6

montre que 1'6nergie des 6tats dlectroniques augmente lorsque la largeur du puits diminue. Pour un confinement dans les

trois

dimensions de l'espace, le est de d'autant plus

fort

que la

taille

des nanostructures est petite, c'est pourquoi les

Gal'{

(boites quantiques

3D)

presentent

un

avantage

par

rapport

aux

couches minces (plants quantiques

lD),et

permettent de moduler le gap et par consdquent les propri6t6s et 6lectriques du mat6riau

[4].

I.4

Evolution

de

la

bande

interdite

avec

la

taille

de

la

nanostructure

:

GaN

Une estimation de

la

taille des

nanosfuctures de

Gall

theorie de

la

masse

effective. Pour

des barridres de potentiel d'une nanostructure est donnd par la relation suivante [15]:

peut 6tre obtenue d

(18)

(r.7) Avec:

Er: gap d'6nergie de GaN massif

d : le diamdtre de la nanostructure assimilde d une particule de

forme

sph6rique

-"*:

masse effective des dlectrons

mtr*: masse effective des trous

h

: la constante de Planck [6,62.L0'3al.sf.

I.5

Evolution

de

I'indice

du

GaN

nanostructur6

en

fonction

de

la

po

Le mat6riau est constitud

d'un

squelette

d'indice

ns avec une fraction volumique pores not6e

p.

Les

pores sont

vides.

Le

moddle

de

Bruggeman

[16]

permet

de

rendre

I'ivolution

de

I'indice

du matdriau effectif en fonction de la porositd. D'aprds

l'approximation

des

milieux

effectifs :

de

9$tm,re

fe

ga{htm:

propriitzs

efrIsiEucs

E*(d)=n,+*

t+)

#+(r*)ffi=o

Avec:

p:

laporositd.

n :

indice de la couche poreuse de GaI.{

n':

indice de Gal.{ massif.

Cette

relation

perrnet

la

d6termination

de

I'indice

des

paramdtesp

etn.

(r.8)

(19)

Nifiure

ds

ga{frffi:

propriiusgfusl$t

s

I.6

Conclusion

:

Nous avons

prisentd

dans le

premier

chapitre les propridtds physiques de GaN

des nanostructures du m6me mat6riau, avec un int6r6t particulier pour les effets de

quantique

dans

ces

nanostructures.

En

effet,

le

confinement

quantique nanostructures des propri6tds 6lectriques

et

optiques nouvelles

qui

trouvent

des

d'

importantes

notamment dans

le

secteur

de

I'industrie

optodlectronique.

Les d'dlaborations des nanostructures de GaN seront d6velopp6es dans

le

second chapitre aux techniques d'dlaboration et de caract6risation.

fiR

(20)

Cfiopitre

II

tec frniques

tr

6

ta6

oration

fe

caractdrisation

(21)

lle

c

frnique s

{

6 fa 6

oretion et

fe

c

aract

6ris

ation

II.1 Introduction

Dans

ce

chapitre nous prdsentons

en

premidre

partie

les

mdthodes

d'

nanosffuctures

avec

un

intdr6t particulier

pour

la

m6thode

d'anodisation

Nous ddcrivons ensuite les diffdrentes techniques de caractdrisation des echantillons tel microscope dlectronique d balayage

(MEB),

la diffraction

de rayons

X

@RX),

la

de photohrminescence (PL) et les mesures de

rdflectivitd.

If.2

Techniques

d'6laborations

des

nanomat6riaux

:

Avec

le

d6veloppement

technologique,

des nouveaux

proc6d6s d'

mat6riaux

ont

6t6

mis

en

cuwe.

La nahre

chimique,

la

morphologre,

la taille,

et cristalline sont souvent d la base du choix de la technique d utiliser.

Les principaux proc€d6s acfuels permettant 1'6laboration des nanomatdriaux sont class6s grandes cat6gories :

)Elaboration

pax voie physique.

)Elaboration

par voie chimique.

Ces deux catdgories sont regroupdes dans le diagrarnme (figure

II.1).

que le

des

qualitd

(22)

tec

frni4ues

{

d

fafioration

et

de

caractdrisation

Figure

II.1

: Diagralnme reprdsentant les techniques d'6labor6e des nanomat6riaux [17].

D'aprds

la figwe II.1 la

plupart

des techniques

d'6laboration

sont

des

Bottom-Up dans ce cas le mat6riau est rdalisd d

partir

de germes de

taille

nanom6trique sur un substrat conducteur, semi-conducteur ou isolant .Par contre l'anodisation 6 est

l'une

des

techniques

Top-Down, dans la mesure od elle permet

d'obtenir

les par modification de la morphologie

d'un

substrat massif par traitement chimique de sa

L'anodisation

6lectrochimique est

la

m6thode

principale utilisde

dans

le

cadre de ce pour dlaborer les nanostructures de GaN.

II.2.l

Anodisation 6lectrochimique

:

L'anodisation

6lectrochimique

est

une

mdthode simple

et

efficace

l'dlaboration

des nanostructures

d

base

de

semi-conducteurs.

La

gravure

produit dans des solutions d base de fluorure telles que: FIF: CzHsOH: Hzoz.dans des

bien choisies, et sous eclairement.

que tures

(23)

tecfrni4ues

{

6

fahoration

et

fe

caractdrisation

Dans les conditions de dissolution chimique,

il

est possible que l'attaque endroit donnd plutOt

qu'd un

autre, d cause

d'une activit6

chimique plus ou moins

i

les diffdrentes zones de la surface du substrat de Ga].[, notanrment celles qui prdsentent densitd de d6fauts de surface. Dans le cas du nitrure de

gallium

mOme de trds bonne zones deviennent des endroits 6nerg6tiquement privil6gi6s pour l'anodisation

Comme pr6vu, I'anodisation dlectrochimique de Galri provoque une dissolution du

.La

r6action

i

I'interface

dlectrolyte-substrat est ddcrite par 1'6quation

tr.lsuggdrd

dans le gravure photo-6lectrochimique au

KOH

par Youtsey et al.et dlargi par

Vajpeyi

et

al.

a

solutions

i

base d'acide

fluorhydrique(HF)

[18].

2GaN+6h+

+2Ga3#

N2

t

(tr.l)

De plus la morphologie n'est pas homogdne en profondeur.

L'oxydation,

aditio-humide de GaN peut entrainer la

forrration d'un

oxyde de qualit6

L'oxydation

de GaN suit lar6action donn6e ci-dessous [19]:

(tr.2

dun

dans forte de

la

aux souvent meme

2GaN(s) +

3IIzO(g)

+

Gaz Os (s)

+

3IIz

(g)

+

Xz (g)

Aprds

l'6laboration

des

dchantillons

de

GaN

nanoporeux,

une

expdrimentale

s'impose pour

ddterminer

la

morphologie

de

ces

denriers

qui

est responsable

de

leurs propridt€s dlectriques

et

optiques.

Pour avoir

ces

inforrrations,

m6thodes de caractdrisation compldmentaires sont utilis6es. Dans cette deuxidme partie

chapitre nous passorui en revue

la

microscopie

dlectonique

d balayage(MEB),

la

di ion de rayons

x

(DRE,

la photoluminescence(Pl) et les mesures de rdflectivitd.

II3

Les

techniques

de

caract6risation

:

IIS.L

Microscopie

6lectronique

dr

balayage(MEB)

:

La

microscopie dlectronique

d

balayage

(MEB

en

frangais

et

sEM

pour Electron Microscopy en anglais) est une technique trds r6pandue dans de nombreuses (notamment enphysique, chimie, biologie, m6decine...). Cette nouvelle technologie a

(24)

tec

frni4ues

{

d

fofioration et

fe

caract*risation

II.3.1".1"

Principe:

Le

principe

du

balayage consiste

d

explorer

la

surface

de I'ichantillon

successives

et

d transmettre

le

signal

du

ddtecteur

d un

6cran cathodique

dont

le exactement synchronis6 avec celui du faisceau incident.

Les microscopes

i

balayage

utilisent

un faisceau

tds fin

qui

balaie

point

par

point

la

l'dchantillon.

Cette technique consiste d mettre un dchantillon sous vide, puis le avec

un

faisceau d'6lectrons. Les dlectrons primaires issus du canon d dlectron frappent

la

de

l'dchantillon. En

p6n6trant dans ce dernier,

le

pinceau

d'6lectron

qui

est

pratiq

trds

fin

diffuse peu

et

consiste

un

volume d'interaction. Des

dlectrons

rdhodiffusds

et

des

secondaires dmis

par l'dchantillon

sont

ainsi recueillis par

des ddtecteurs

qui

signal d l'6cran cathodique.

Les particules

et

les rayonnements

doivent

atteindre

la

surface

de l'dchantillon

pour qu'elles

puissent

€te

ddtectdes.

Le

microscope

utilisd est

coupld avec

un

ddtecteur de

XA

dispersion d'6nergie

(EDS) qui

permet I'analyse qualitative et quantitative des I1 faut toutefois noter

qu'il

ne

faut

pas ddpasser une certaine tension

d'accdldration

pour

(25)

te

c

fini4ue

s

{

6 fo 6

oratian

et

de

c

oract

6ris

ation

?l

Frl*c$r d'dleco:o'|r hcl

GrtJ

(ancr:fl

E

J

I I

bl

' ra

I

I

e'

\-,---,:+ :

,-rrF

(

Rti

ori elrr.r-trrrrt* rrrred lfltrss t.i ll+r-frrr nc sconrl:r trvr rA tl?r-tt*ne {uSft

?r: eleclto rs lt t rltt ls C

l crl|rolrlrrlrt.rlrr

llX: nyrx

X

Figure

II.2:

Repr6sentation schdmatique de I'interaction entre un faisceau d' surface d'un 6chantillon.

Il.3.2Diffraction

des

rayons

X @RX)

:

La

diffractom6trie

des rayons

X

(DRX)

est une m6thode universellement sur la

et

les

qu'on

diftaction

des rayons

X

dont

I'objectif

est

de

d6terminer

la

structure cri

orientations cristallographiques des matdriaux analysds. Les donndes collectdes forment appelle le spectre de

diffraction

des rayons

X.

L'identification

des

phases

cristallines

est rendu

possible

gl6ce

aux I'arrangement atomique des cristaux qui sont uniques d'une phase d

l'autre.

Ces

dues

d un

empilement

de

plans identiques dans

un

cristal

et

sont

d6crites

par

des

correspondant aux distances entre les plans

d'empilement ou

plans rdticulaires. Cette entre les plans rdticulaires est nomm6e distance

inten6ticulaire

druo

qui

d6pend de

la

di

et du diamdhe des atomes dans le r6seau

cristallin.

C'est une constante caractdristique cristal

et

peut 6he

calcul6e grdce

d

la

diffraction

de

rayons

X.

Les indices

(hkl)

se aux indices de

Miller

du plan consid6r6 et d6signent la direction consid6r6 dans le cristal.

a,

?1

it6s

de t6s sont

(26)

te

c

frni4ue s

{

6

[a6

oration

et

de

c

aract

6ris

ation

II.3.2.1 Principe

de

la

m6thode

:

La

dtffraction des rayons

X

est la

mithode

la plus utilis6e pour l'analyse couches minces, le

principe

de cette m6thode est basd sur

la loi

de Bragg

qui

est relation

[21]:

2d6psin0:

nl"

1, : longueur d'onde du faisceau de rayons

X.

n

: ordre de la

diffraction.

dn*r : distance de deux plans rdticulaires.

o

: angle d'incidence des rayons

X.

des

par la

ie

du

it

6he

(tr.3)

Frgure

tr.3

:

Farnille de plans cristallins en condition de Bragg.

Elle consiste d bombarder 1'6chantillon avec des rayons

X,

et d d6tecter leur

i

qui

diffirsde selon

I'orientation

dans I'espace. Ces derniers interfdrent entre eux, I'intensitd

donc

des

marima

dans certaines

directions.

Un

d6tecteur

de

rayons

X

regoit

une faisceau

diftacte

et mesure son intensit6 en

fonction

de

I'angle

de ddviation

20

qui

envoyde

i

un ordinateur qui

taite

les donndes. Seuls les plans rdticulaires paralldles d

de

I'echantillon diffiactent

en

privil6giant

certaines directions.

t

do.r

I I

(27)

tecfrni4ues

{6fo6oration

et

de

caract**otion

4.3.2,2

Les

diff6rentes

m6thodes de

diffraction

des

ravons

X

: Selon

la

nature du renseignement que

l'on

d6sire obtenir

(identification

simple ou structure cristalline) et selon la nafure du mat6riau,

diftrentes

analyses sont ibles.

Les

m6thodes

difftrentes selon qu'elles utilisent

des

rayons

X

monochromatiques.

iLa

m6thode

de

Bragg-Brentano

:

C'est

le

montage

le plus

courant

(figure

tr.4).

L'dchantillon

se prdsente comme une

Dans la configuration dite

(o-e)

(theta-theta),

I'dchantillon

est horizontal et immobile, tube et I'angle

le

ddtecteur de rayons

X

bougent symdtriquement.

Si

2O

est

la

ddviation du fai

entre

I'horizottate

et le tube vaut donc O de m6me que l'angle entre

l'horizontale

et le

d'oir

le nom du montage.

tubr

i

r*yorrs H

ddtesteur

de

rsvffrs

J{

Figure

tr

4

:

D6finition

des angles dans le montage de Bragg-Brentano.

Le tube d

rayons

X

est

la

partie

la

plus lourde,

donc

on

garde

le

tube

fixe et

on

l'dchantillon

et le ddtecteur. On obtient alors le montage

(e-2e)

[e

plan de

l'6chantil

ues

ue

ou

bouger

fait

un angle

O

avec

le

faisceau incident, et

le

ddtecteur

fait

un

angle

2O

avec

le

m6me

fai

).Le

(28)

te

c

frni4ue s

{

6 fa 6

oration et

{e

caract

6ris

ation

divergent du tube

puis

il

recouwage sur

le

d6tecteur

(figure tr.4). En

fait, la

con

pas parfaite

(il

faudrait un 6chantillon courbe et non pas plan).

Par ailleurs, en

mesurantta

largeur d

mi-hautetr (FWI{M)

des

pics

les

plus

i

estimer la

taille

moyenne des cristallites (grains)

D

par 1a formule de Scherrer [22]:

D

=

0,

9L/

A

(20)cos(0)

(n.+)

Ori:

l. est la longueur d'onde des rayons

X

utilis6es A (2e) est la largeur

i

mi-hauteur exprimde en radian

0

laposition

du

pic

de

diffiaction

considdrd

Aprds les mesures, nous obtenons

un

diagramme ou

un

diffractogramme correspondants au mat6riau 6tudi6. Les positions des pics, leurs intensitds, leurs

formes fournissent des informations

importantes concernant

la

nature

et structurales et microsfucturales du matdriau.

II.3.3

La

photoluminescence

(PL)

La

photoluminescence

@L) est

considdrde

corlme I'une

des

m6thodes intensivement utilisee dans la physique des semi-conducteurs, et particulidrement les poss6dant un large gap, pour les raisons suivantes

[B-2a\:

.

Elle est non destructive, puisqu'elle est bas6e sur des processus optiques purs.

.

Elle n'exige aucrme pr6paration des dchantillons.

.

Elle est hautement sensible.

.

Les informations rdcoltees sur 1a structure dlectronique dans le semi

6te

ddduites expdrimentalement.

les

n'est

les pics et leurs

(29)

tecfrni4ues

{

6

fahoration

et

fe

caractfrisation

II.3.3.1

Principe:

Le principe

de

la PL

est d'exciter des dlecftons de

la

bande de valence avec photon

d'une dnergie

supdrieure,

de

telle

sorte

qu'ils se retouvent

dans

la

bande

de

L'excitation

fait

donc

passer

les

6lectrons

vers

un

6tat

d'dnergie supdrieure avant

u'ils

ne reviennent vers un niveau 6nerg6tique plus bas avec 6mission d'un photon. Aprds un trds

court

(de I'ordre

de

l0

nanosecondes,

qui

peut cependant 6tre allong6

i

des minutes

ire

des

heures), l'dlectron se recombine et retoume dans

la

bande de valence en dmettant d phonon (lorsque le matdriau est

i

gap indirect), d'un photon ou dans certains cas d'un 6lectron

PL

s'intdresse uniquement au cas ori un photon est 6mis.

Au

cours d'une mesure PL, l'6nergie d'excitation est maintenue

fixe

alors que ddtection est balayde.

La

luminescence 6mise

par

le

mat6riau est

ainsi

collectde, et

e,nregistrde en fonction de 1'6nergie 6mise des photons, sous la forme

d'un

spectre.

A partir

du ce specfe obtenu, on peut ddduire : la largeur de la bande interdite gapo les 6tats et niveaux d'impuret6, les propri6t6s de I'interface et de

la

surface, ainsi que

la

densit6

les

6tats exocitoniques.

On peut

aussi

rdcolter

des

informations

qui

concernent

la

dlectronique, en appliquant des charrps magndtiques et 6lectriques d'une fagon bien 6tudier

I'effet

d'une pression m6canique sur un mat6riau en exergant des forces externes

par

exemple.

Aussi,

la PL

est particulidrement

utile

dans I'analyse des 6tats d'impuret6s discrets.

(30)

tecfini4ues

{

6fa6oration et

fe

caractdrisation

Fhtrtolumineecence

Cryostat

LBns Lens

M:

Mirrqr

Figure

II.5:

Schdma de principe de I'expdrience de photoluminescence. L'inconvdnient de la

PL

est

qu'elle

est reli6 d la recombinaison radiative, donc

il

est

d'investiguer les processus non-radiatives, et aussi de caractdriser les mat6riaux ayant qualitd mddiocre.

II.3.4

Les mesures de

r6flectivit6:

La rdflectivitd

de

la

lumidre

est

exploit€e pour la mesure des indices de couches

simples,

l'6tude

des

sysGmes

multicouches

et

la

ddtermination

de

la

mat6riaux [25].

difficile

situde dans le domaine montage

Les mesures peuvent 6tre effectu6es

pour

des longueurs d'onde

[IV-Visible ou

infrarouge selon

le

type

d'dchantillons

analysds, Le souve,nt utilis6 est sch€,matisd sur

la

figure

II.6.

(31)

hal

Lentilles

Diaphragnrc

Mono-chtomateur

lichantilkxr

Cuhc

separateur

Lr:ntille

tecftni4ues

{

dfafiaration et

de

caractdrisation

Figure.II.6:

Schdma de banc de

r6flectivitd

Une lampe

halogdne

est utilisde cornme source lumineuse.

Celle-ci

prdsente

['

d'dmettre

i

la fois

dans

I'infrarouge et

dans

le

visible,

ce

qui

pennet

un

alignement

diftrents

composants du montage

grice

d la lumidre

visible.

Une telle lampe ne pas de ensuite directivitd particulidre,

il

est donc ndcessaire de

limiter

sa largeur spatiale. Le faisceau

rendu paralldle par une lentille.

Ce

faisceau paralldle est ensuite

dirig6 vers

ur

cube s6parateur

qui a

subi

un

antireflet sp6cialement destin6 au domaine de logeurs d'ondes exploitd. Une partie du faisceau

est refldchi sur la lame centrale du cube, le reste est transmis et non utilisd pour la

La

partie du faisceau

qui

est

dirig6e vers

l'dchantillon

est rendue

lentille. L'dchantillon

est alors plac6 au

point

focal

de

la

lentille,

afin

que

la taille

de

lumineuse soit minimale, c'est --a-dire la

taille

physique du filament de la larrpe.

L'orientation

de

l'6chantillon doit

6tre rdglde de telle manidre que

celui-ci

se

aisd des

dun

porte avec angle bien d6terminee par rapport au du faisceau incident. Pour cela,

il

est mont6 sur

dchantillon qui permet une double rotation. Ce rdglage, qui s'appelle

collimation,

est

le principe du

retour arridre de

la

lumidre

:

si

le

faisceau

r6fl6chi suit

le

m€me faisceau

incident

alors

celui-ci

est

i

incidence normale.

(32)

{e

c

frni7ue s

{

6 fa 6

oration et

fe

c

oroct

6ris

ation

Le

faisceau

r6fl6chi

est de nouveau rendu

paralldle

en rehaversant

la

lent dirige vers

le

cube sdparateur. La partie du faisceau lumineux

qui

est transmis vers le

de

ddtection est

filtrd

spatialement

par

un

diaphragme

.Ainsi

seule

la

partie

du

fai

Le

faisceau converge ensuite grdce

A

monochromateur (monochromateur)

en

passant monochromateur d6pend du r6seau utilis6.

une lentille

sur

la

fente

d'

par

un filtre spectral

la

r6sol

d'un

qui

est

du rdsulte de la

r6flexion

a la normale sur 1'6chantillon est conservde, et la puissance

lumi

limitde

.afin d'6viter une saturation et une d6tdrioration du ddtecteur.

La

ddviation de

I'onde

entre un

milieu

d'indice

optique N1 et

un

milieu d'i

N2 est

calculde selon la

loi

de Snell- Descartes.

Nl

sin

0t:

N2sin02

Oir dtest

l'angle

d'incidence (et de

rdflexion)

92est I'angle de r6fraction.

(r.s)

n,

{

*\

I f.t d,

\H

lt

Figure

II.7:

Illustration des ph6nomdnes de

r6flexion

et de r6fraction d

f

interface entre

Milieux

d'indice

de r6fraction

nl

et n2.

Cette

6quation caract6rise

le

chemin optique

de I'onde

transmise dans le

milieq

pour

laquelle

on d6finit

le

coeffrcient de

transmission

7 :

c'est

le

rapport intensit6s transmise et incidente, qui est donc compris entre 0 et 1. De manidre

de I'onde rdfldchie est d6finie par le coefficient de rdflexion R. On a donc

i

f

interface :

leme les

ffi

t

to:

R*T=1

la part

(33)

tecfrni4ues

{

6fa6oration et

{e csractfrisatinn

La r6flectivitd R

pr6sente deux composantes : une dans

le

plan de polarisation paralldle au rayonnement incident (Rp) et I'autre dans le plan perpendiculaire (rR5). Elle est

par:

ft=

Rp*Rg

II

(u.ol

Rp=lrpl'

,Ru

-

lrslz

Ot

: ryet rs sont les amplitudes des coefficients de rdflexion dans chactme des deux Celles-ci sont ddtermindes par les 6quations de Fresnel :

_ _

ilZ.o" et_NtcosO2

'P@

lVl cos

9r-Nzcos02

t(-"

lVl cos01*N2cos02

pJf(wt

"t"et-ilr.."or)t

*

f

ilt.".rr-il,

"."ar

)t]

Z

(\lvl

cos O1*llI2

cosO2/

\lVz cos O1*iV1

cos02/

)

(u.z)

(rr.8)

(rr.e)

A

partir

des courbes de rdflectance obtenues pour un angle d'incidence donn6,

il

est donc possible de ddtenniner

I'indice

de rdfraction des dchantillons .Dans le cas des couches

difffrents

moddles notamment

celui de

Bruggeman

[16]

permettent

la

(34)

tecfrni4uts

{

6

fa\oration

et

fe

caractdrisation

Cfrayitre

II.4

Conclusion

:

Dans ce

chapitre

nous

avons

d'abord

donnd

un

apergu

sur les

m6thodes importantes et les plus utilisdes pour

l'6laboration

des nanomatdriaux, avec un int6r0t pour le proc6d6 d'anodisation dlectrochimique sous dclairement de substrat nitrure de

La

deuxidme partie de m€me

chapite

est consacrde

d

la

prdsentation des caract{risation

utilis{es (MEB, DRX,

PL

et

mesures de

R6flectivit6)'

(35)

Cfiryitre

III

Wstftats

et

[is

ctts

siort

rl

(36)

Wfl{tats

et

fisa$siots

I

Introduetion

I.V.z

Elaborafions

des

6chantillons

fIf.2.I

Pr6paration

des

dchantillons

A

-partir

d'une

couche

du

nitrure

de

Gallium

d6pos6e sur

d'orientation

(l

I

t).

on

a d6coup6 plusieurs dchantillons de dimension les

diftrentes

manipulations d'anodisation dlecfrochimiquc

W.2.2

Nettoyage

des

6chantillons

de

la

ir

le

trn

substrat de

lcm

x

lcm

(1 pour

Le

nettoyage

des

dchantillons

est une

6tape

trds

importante.

En

effet

la

q

it6

de l'dchantillon d6pend de

la

propri6t6 et de I'dtat

du

substrat, donc

il

faut

dliminer

toute de

ni

graisse

et

de poussidre

et

vdrifier

que

la

surface

du

substrat ne comporte

d

I'cil

ni

ddfauts

de

plan6it6. Ces conditions sont

indispensables

pour

la

r6ussite

des

d'anodisation. Les dchantillons sont nettoy6s suivant les dtapes :

l)

Ddgraissage au trichlordthyldne pendant 15 minutes rlans une cuvette d ultra-son.

2)

Unriogage d I'acdtone pendant 15 minutes.

3)

Un ringage d l'6thanol pendant 15 minutes.

Pour cela nous avons

utilisd

une cuvette d ultrason miniaturise

figure

0II.l)

r6alis6e au

(37)

Wflttdts

et

duarcsioru

Figure

III.1

: Cuvette a ultrason

Aprds

la

d5contamination,les dchantillons sont rinc6s avec de I'eau distillde avant leur introduction dans la cellule d'anodisation.

III.2.3

Montage exp6rimental

Pour

I'dlaboration

du

nifrure

do

galrium

(GaN) nous avons aongu d'anodisation miniaturisde

figure

(III.2)

au sein du laboratoire d'6tude des

I'universit6 de Jiiel.

et rdalisd une oollule mat6riaux ( de

(38)

Wsafu*

et

fisa$siots

III

Le montage expdrimental comporte :

1)

Un

bain

usin6 en plastique

(PVC),

cela

pour

dviter I'attaque de

ce dernier Fluorhydrique QIF).

2)

Un

gdndrateur de courant continue

reli6

d deux dlectrodes, une cathode en cui anode sur laquelle on

fixe

les 6chantillons de nitrure de gallium (Gal.r).

3)

Une

source

d'excitation

lumineuse (laser

He-Ne) dont

la

puissance est de 3m

ot

dc

longueur

d'onde

6gale

d

628

nm.

L,e rayonnement

de

cette

source est

rse

sur

I'echantillon

sur lequel se d6roule le processus d'anodisation 6lectrochimique.

III.2.4

Principe

d'6laboration

Dans cette

partie

expdrimentale

nous

avons

utilisd

La technique d'

6lectrochimique

du

nitrure

de

gallium

(Gal.{)

en milieu

acide

fluorhydrique

,

(F[F (48Yo):C2HsOH:HzOz) dans les proportions

12,1,lf

souri une excitation lumineuse rouge I'acide et une

ix

de de

He-Ne)

et

sous des intensitds

de

courant

et

des dur6es d'anodisation

diffrrentes.

Le

I'intensit6

de courant ainsi que le temps d'attaque pennettent de rdaliser des couches gallium (GaItD nanostructurd.

L'utilisation

de

l'dthanol

en pratique permet d'augmenter

la mouillabilit6

de la aoide, celapermet la

diffirsion

des ions fluorures

(F)

au fond des pores.

Paralldlement

l'6thanol

limite

I'accumulation des bulles d'hydrogdne forrndes lors de la

cfimique

et augmentent ainsi lhomog6n6it6 des couches.

Deux sdries d'dchantillons ont 6t6 realisdes en

jouant

sur les paramdtres

d'

savoir le temps d'anodisation et l'intensitd du courant.

Les conditions d'anodisation de

la

preirridre s6rie

d'6chantillons

de notre

il

sont donnees dans le tableau

ltr.l,

dans lequel en a

fait

varier

la durie

d'anodisation pour gn

(39)

,Rfilttats

et

fisatssions

Tableau

III.I

: Anodisation d courant constant

I=20mA.

Et

la

deuxidme

s6rie

en

faisant

varier

le

courant

d'anodisation d'anodisation constante (tableau

III.2).

Tableau

tlr.2

: Anodisation d duree constante

F20

minutes.

InJ

R6sultab

et

interpr6tations

:

m3.1.

Analyse

par

diffraction

des

rayons

X

Pour nos

echantillons,

les

diagrammes des rayons

X

sont

enregisfids en

diftactomdte

de type Bragg Brentano

(0-

20),

l'universitd

de

Bejaia. Les rayons

X

de la raie

K'

du

cuiwe

dont la longueur d'onde est

l,:

l.54as6

A".

NI

Courant

I

(mA)

Dur6e

t (min)

(40)

Wsttfu*

et

ftsansions

caN {112}

{1 I 1}si

20

f)

X'igure

III.3

: spectre DRX d'un dchantillon de nitrure de gallium non anodis6.

La figure

III.3

repr6sente le spectre de

diffraction

des rayons

X

d'une couche de gallium ddpos6e sur un substrat de

silicium

monocristallin d'orientation

(l

l

l).

Sur ce spectre on peut distinguer un

pic

trds intense autour de

la position

20 correspondant aux plans cristallographiques

(l

12) denitrure de gallium. On peut aussi

un

pic

situ6 autour

de

la

position

20:28.40o

correspondant

aux

plans

(lll)

de

L'intensitd

du

pic

de

silicium

est

faible

en raison de I'dcrantage de

la

surface du couche de

nitrure de

gallium.

Les figures

III.4, III.5

et

III.6

pr6sentent les

caractdristiques

de

la

premidre s6rie

d'6chantillons de

nitrure

de

gallium

anodis6s

i

constant

r:20

mA, pendant les dur€es de 15,45

et

100 minutes.

16 1rf 12 10 .0, UI

tr

o| {J -5 -2 nitrure

(41)

W$ttats

et

fisellssirrrrs

GaN (1'12)

(100i GaN

(111)si

20

(")

Figure

III.4

: specfre

DRX d'un

dchantillon de nitrure de

gallium

anodis6 dans les co suivantes

:I:2A

mA,

Fl5

minutes.

sur le

premier

spectre

on

peut distinguer deux

pics

tres

intenses dont les

diffraction

20

sont situ6s iL69.24"

et32.55",

correspondant au plans cris

(100) de nitrure de

gallium.

Les m€rnes pics ont 6td attribuds par d'autres €quipes de rec la structure

wurtzite

L26,27j. 3_q

2l

2A 'c, .=

o

c

15 q,

,c

10 80 tions

Par ailleurs

on

observe

I'apparition d'un

pic

autour

de

la position 2g

:

2g.

40"qui

caract6rise les plans (111) de

silicium

[2S]. La

taille

moyenne

des

nanostructures calcul par la mdthode

de

Scherrer

est inferieure

d

une dizaine

de

nanomdtres

ce

qui

nous

a

augmenter la duree de traitement a courant constant (figure

In.5).

Sur cette

figure on

peut constater une l6gBre

diminution de I'intensit6 du

pic

(

12) de GaN, et une augmentation de sa largeur

i

mi-hauteur.

La

taille

des

cristallites

apres menl

pendant 45 minutes des dchantillons

est

inf6rieure

i

une

dizaine

de

nanomdtres.

L,i

itd de

pic

(l l1)

de

silicium

est pratiquement inchang6e ce

qui signifie

que l'attaque chimique encore atteint le substrat de

silicium.

de

(112), a

ite

(42)

Wwfta*

*

{uansions

GaN {112}

(11rlsi

III

.E

=

u

c

o' {J

E

18 16 11 't2 10

I

6

I

a 0 -7 60 .t0

zet.)

X'igure

III.5

:

specfie

DRX

d'un

dchantillon de nitrure de gallium anodisd dans les suivantes:

I:20

mA,

t:

45 minutes.

L'augementation de la durde de traitement chimique d

environ

100 minutes disparition

totale

du

pic

(ll2)

de Gat'{ et une

duminution

de

I'intensit6

du

pic

(100)

Le

traitement

des dchantillons

d

cotrant

constant

I

:

20

mA

pendant

100 minutes 6l6miner cardment la couche de Galrt deposee sur le substat de

silicium.

mat6riau (figure

ltr.6).

on peut 6galement constater une trds forte augmentation de

I'i

ite du

pic Si

(l

I

l).

ue une meme

(43)

Wilttats

et

trscilssiorrs

(111lsi

(100) GaN

2e

c)

Figure

III.6

:

spectre

DRX d'un

dchantillon de nitrure de

gallium

anodis6 dans les suivantes:

I:2A

mAo

t:

100 minutes.

Les

figures

III-7,

III.8

et

III.9

montrent

les

diffractograormes caractdristiques

de

la sdrie d'echantillons de nitrure de

gallium

anodisds d des courants

de

20, 30 et 50

mA,

une duree constante de2A minutes.

5{t

.o

:=

o

g

gx)

.s

10 a0

(44)

Wilftats

et

{tsansions

NI

GaN{l12f

20f)

X'igure

III.7

:

spectre

DRX d'un

dchantillon de nitrure de gallium anodisd dans les suivantes:

l:20

mA,

t:20

minutes.

Le

premier spectre rdvdle

la

pr6sence

d'un pic

trds intense autour de

la

position

2g 69.24" correspondant aux plans cristallographiques

(ll2)

[26].

En revanche, le

pic

(l

l

l)

istique du

silicium

n'apparait pas dens ce

diftagramme

ce

qui signifie

que

le

substrat de

silici

vraisemblablement fortement arnorphisd.

sur la figure

III.8,

on

remarque

I'apparition

d'un

nouveau

pic

situ6

d

la 32.55" Correspondant au plans (100) de Gal.{ f2Tf.L,anodisation de

GaN

a 30

mA

minutes a dgalement provoqud une sensible

diminution

de l,intensitd de pic (112) de

14 12 1o

#

a

tr

s

.E -2 m

Par ailleurs on observe

I'apparition d'un nouveau

pic

autour de la positi on

20

:

caracterise les plans

(111)

de

silicium.la

surface

du

substrat de

silicium n'a

pas 6td amorphis6e lors de

taitement

de Gal.{.

a

6tE

40oqui lement

(45)

qf ilttatr

et

{lffllssiotts

si

(100)

GaN

(1tt)

, caN (112)

20f)

Figure

III.8

: spectre

DRX d'un

6chantillon de nitrure de gallium anodisd dans les suivantes:

I:30

mA,

t:

20 minutes.

L'augmentation du courant d'anodisation d 50

mA

provoque une disparition totale des

caractdrisent

la

couche de GaN et une augmentation trds

forte

de

I'intensitd

de

pic

de

(l

I

l)

(figure Itr.g).

le traitement de GaN

i

fort

courant d'anodisation, a dans ce cas,

disparition

de tous les pics

caracteristiques

de

la

structure

wurtzite de

GaN.Le

silicium

n'a par contre pas subi une trds forte anodisation.

30 25

g

.o

tr15

o

+,

.s

10 60 if0 plcs qul

ilicium

la de

(46)

Wilftets

et

fisa$siorts

III

{N1r)si

2s(1

Figure

III.9

:

spectre

DRX d'un

dchantillon de nitrure de gallium anodisd dans les suivantes:

I

:

50

mA,

t = 20 minutes.

La

taille

moyenne

des

nanostructures n'a pas dt6 6valu6e avec une

bonne

prdc par la m6thode de Scherer en raison du bruit de fond dans lequel sont noy6s les spectres.

4.0 {o#

s

c20

0 +r E 10 60 4D nous

a

conduits

d

procdder

d

une

analyse

quantitative

de

quelques 6chantillons par 6lectronique

i

balayage (N{EB).

ffr-3.2.

Caract6risation

par

microscope dlectronique

ir balayage 1I\,[EB)

Pour contr6ler la morphologie des

couches

traitees

pm

attaque chimique de

gallium

massif

nous avons

utilisd

un microscope dlectronique d batayage de marque I'universitd de Biskra.

L'image

(a) de

la

figure

m.10.1

montre

un dchantillon non anodisd, tandis que les ont 6t6 obtenues sur des dchantillons anodisds d des courants de 30 et 50

mA

pendant respectivement.

(47)

Wwfu*

et

{uatssirnu

Figure

III.10.1

:

Images

MEB

d'dchantillons de nitrure de

gallium

a-non anodis6, b-anodis6 A 30mA pendant

20

minutes

c-anodisd

e

50mA pendant 20 minutes

1'6chantillon

non

anodisd

ne

pr6sente

pas de rugositd significative

ce

qui etre

6xpliqu6

par I'existence de nanostructures de

tailles

inferieures d la

rdsolution

du utilis6 pour

I'acquisition

de

ces

images . En revanche ; les images b et

c

de la meme

figure

la prdsence

de

nanosfuctures

de taille

n'excedant

pas

quelques dizaines de

.

Les irnages obtenues

par

microscopie

dlectonique

d

balayage

ont

6t6 fiait6es

pax

logiciel

GWYDDION

en vue

de

la

visualisation

tidimensionnelle

des

nano

structures exi en

surface

.

Sur la

figure III.10.2.a

on peut

voir

la presence de nanostructures de di tailles al6atoirement rdparties en surface et dont les hauteurs sont inferieures d

l0

nm.

100nm

84nm

1g

0,\

a4

(48)

Wsrttats

et

fisa$sions

III

L'dchantillon

anodisd

e 30 mA

pendant

20

minutes prdsente des nanostructures de Variant entre

7

et

50 nanomdfres entourdes de nanopores repartis sur

toute

la

surface figure

III.10.2.b

$0 nm

Inm

Figure

m.10.2.b

:

hnage

3D de

l'dchantillon

de nitrure de

gallium

Anodisd e 30

mA

pendant 20 minutes

Lorsqu'on

augmente

le

courant

de

30

e

50

mA

,

L'activite

dlectrochimique plus

inlense

et atteint des profondeurs plus importantes de

l'6chantillon

ce

qui

6xplique la de nanostructures de hauteurs pouvant atteidre la centaine de nanometres dans certaines la surface, et leur disparition presque

totale

dans d'autres zones figure

III

.10.2.c

l

(49)

Wm[u*

et {tscttssiotts

100

nrn

0nm

x'igure rrr.10.2.c:

Image

MEB

de

l'6chantillon

de nitrure de garlium Anodis6 d 50

mA

pendant 20 minutes

Afin

d'dvaluer

f influence des

conditions d'anodisation

sur

la

morphologie

des hes

superficielles de GaIt{

,une

6tude par

logiciel

de la distribution des

taille

de

aet6

rdalisde

sur

les echantillons

analysds

par

microscopie dlectronique

d balayage.

D'

les rdsultats

de

cette analyse,l'dchantillon

non

anodisd

comporte des

nanostructures de rayons moyens n'6xcddant pas

la

quarantaine de nanometres ce

qui

rend

difficile

leur

microscopie

i

balayage conventionnelle figure

III.I0.3

a

par

/#h

rtr4

$(

\\

w

(50)

Wsutux

et

{tscttssioru

0.? 0.1

.'*

tuml

Figure

III.10.3.a:

distribution de

taille

de nanostructures

dans

I'dchantillon

de gallium non anodisd

L'anodisation

du

GaN

i

30mA pendant 20 minutes

gdndre

quatre

familles de

en

surface

dont les

plus

importantes

sont celles

qui

ont un

rayon

moyen nanomdhes figure

III

10.3.b.

0.4 0.1

0.8

(51)

q4su{tats et

{u

ats

sions

III

t'0

90 1S0

llft

..*

[nnr]

lZtl 13S

Figure

III.10.3.b:

distribution de

taille

de nanostructures

dans

1'6chantillon de

gallium

anodisd e 30

mA

pendant 20 minutes

L'augmentation du courant d'anodisation

de

30

d

50

mA

fait

disparaitre les

taille

importantes figure III.10.3.c

.En

effet

,

dans ce

cas

la

courbe de

dishibution

pr6sence de seulement deux

familles

de nanostructures de rayons 6gaux

d

60 et 90 respectivement

figute

III.10.3.c

,

des

r6sultats

similaires

ont

6td

{galement d'autres dquipes de recherches par microscopie

dlectronique

d haute rdsolution spatiale morphologie

des

couches de

GaIt{

nanostructurd est par consdquent directement

par

les paramdtres d'anodisation

utilisds. Ceci

permet

donc

de rdaliser des

contrdlant ces paramdtres.

La

taille

de nanosfuctures peut

ainsi

6be contrdlde sur une allant de quelques nanomdftes d quelques dizaines de nanomdtres.

(52)

Wilfttts

et

fisa$siotrs

Cfrapitre

fl.10

".0 lumJ

X'igure

III.10.3.c:

distribution de

taille

de nanostructures

dans

l'6chantillon

de

ni

gallium

anodisd

d

50mA pendant 20 minutes

m.3.3

Caract6risation optique

des

6chantillons

La

caract6risation optique

des

6chantillons de GaIr{ a 6t6

r6alis6e

par

des

rdflectivit6

dans le domaine

visible

(400nm-700nm) le montage utilisde a 6t6 congue est au sein de l'laboratoire d'dtude des matdriaux

(LEM)

figure

m.10.

8.15

Figure

Figure  I-l:  Diftrentes  structures  de  Ga].{:  (a)  hexagonal(Wtirtzite),  (b)  cubique
Figure  I  .3 Diagrarnme de la  bande  du  GaN massif.  Le  maximum  de  la  bande dea)b) montr6F(D>rgrDlrlE
Tableau  I.1  Paramdtres  de  varshni  et gap  d'dnergie  e  0  K  et 300  k  du GaN
Figure I.4 Indice  de  r6fraction  du GaN  entre 0.35  et  l0  pm  [l  l].
+7

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