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Bruit et audition: résultats de l'enquête JNA-IPSOS 2015

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Médecine

& enfance

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L’ENQUÊTE JNA-IPSOS SUR LA SANTÉ AUDITIVE DES JEUNES

Du 11 au 18 février 2015, 600 jeunes (moitié filles, moitié garçons) âgés de treize à vingt-cinq ans et 301 parents d’enfants (moitié filles, moitié garçons) âgés de treize à dix-huit ans on été in- terrogés online via l’Access panel d’IPSOS [1].

Pour la plupart des jeunes, il y a toujours un fond sonore, et de toutes les façons l’absence de fond sonore serait stressan- te. Les jeunes n’ont pas conscience qu’ils pourraient avoir des problèmes d’audi- tion, qui, pour eux, sont réservés aux personnes (très) âgées. Beaucoup ont déjà éprouvé une sensation d’oreille bou- chée, qui a disparu spontanément ou après des manœuvres connues de tout le monde comme le bâillement ou le fait d’avaler sa salive. Il s’agit là de pro- blèmes tubaires lors de variations de pression qui sont effectivement facile- ment curables. Les jeunes ne font pas la différence avec la sensation d’oreille bouchée, cotonneuse, due à une exposi- tion prolongée à des sons intenses et qui ne disparaît pas toujours après l’arrêt de l’exposition au bruit.

Les campagnes d’information ont eu un effet : 62 % des jeunes interrogés ont dit avoir lu, vu ou entendu des mes- sages de prévention de la surdité due au bruit, contre 54 % en 2012 [2]. Les pa- rents d’adolescents sont encore plus sensibilisés à ces problèmes (82 %).

L’association JNA (Journée nationale de l’audition) œuvre depuis plusieurs an- nées pour sensibiliser le public aux risques du bruit sur l’audition. A l’occasion de la journée de l’audition qui a eu lieu le jeudi 10 mars 2016, les organisa- teurs ont invité à regarder les résultats d’une enquête JNA-IPSOS sur la santé auditive des jeunes réalisée en 2015 en France et à les comparer à ceux d’une enquête similaire effectuée en 2012.

Rubrique dirigée par M. François

Bruit et audition : résultats de l’enquête JNA-IPSOS 2015

M. François,service ORL, hôpital Robert-Debré, Paris

Un quart des jeunes interrogés s’esti- ment suffisamment au courant des risques potentiels de troubles auditifs, mais 8 % les banalisent, car ils pensent que ces troubles passent avec le temps, et 16 % parce qu’ils pensent être proté- gés par leur (jeune) âge. La moitié des jeunes reconnaissent ne prendre aucune précaution particulière contre les bruits intenses car ils n’ont jamais eu de pro- blème d’audition ; 11 % ne veulent pas porter de bouchons d’oreille par peur du regard des autres et 28 % parce qu’ils ne veulent pas de contrainte. Cependant 49 % ont déjà eu une otalgie due au bruit, et chez 21 % ces douleurs sont fré- quentes. En cas d’otalgie, d’acouphènes ou de baisse d’audition, 59 % ne font rien et attendent que cela passe ; 14 % seulement ont consulté un ORL ; les autres en ont parlé autour d’eux ou sont allés se renseigner sur internet.

Malgré les mises en gardes et des expé- riences de fatigue auditive, les jeunes continuent à solliciter beaucoup leurs oreilles : 61 % écoutent de la musique au moins une heure par jour (67 % en 2012). L’intérêt de temps de pause au cours de la journée et au cours des soi- rées pour mettre les oreilles au repos n’est connu que d’un quart des jeunes et un tiers des parents.

Comment améliorer cela ? Les per- sonnes interrogées suggèrent qu’il y ait un suivi régulier de l’audition ; les trois quart souhaitent une application sur smartphone pour mesurer le niveau so- nore et prévenir en cas de dépassement du niveau acceptable ; un tiers des

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avril 2016 page 113 jeunes et la moitié des parents seraient

favorables à la diffusion systématique de protections auditives à l’entrée des concerts et des boîtes de nuit.

LE BRUIT PEUT RENDRE SOURD

Les méfaits du bruit sur l’audition sont connus depuis longtemps. Ils sont re- connus dans le cadre professionnel de- puis le décret du 10 avril 1963. Le ta- bleau 42 des maladies professionnelles du régime général de la Sécurité sociale et le tableau 46 du régime agricole lis- tent les travaux susceptibles de provo- quer une surdité professionnelle. Par ailleurs, il existe une législation relative au bruit en milieu professionnel, en par- ticulier le décret 2006-892 du 19 juillet 2006 relatif aux prescriptions de sécuri- té et de santé applicables en cas d’expo- sition des travailleurs aux risques dus au bruit. Les articles R231-125 à 7 du Code du travail précisent que des me- sures préventives doivent être mises en œuvre à partir d’un niveau d’exposition quotidienne au bruit de 80 dBA ou d’un niveau de pression acoustique de crête de 135 dBC [3].

Pour les enfants et les adolescents, on parle de socioacousie, car la perte auditi-

ve n’est pas due à une exposition au bruit au travail, mais à une exposition au bruit par le biais de la musique amplifiée et de certaines activités de loisir [4].

Les musiques amplifiées, pour être créées, jouées et entendues, utilisent une chaîne d’amplification (guitare et basse électriques, synthétiseur, boîte à rythme, sampleur…). Le volume sono- re de ces instruments n’est pas limité puisqu’il dépend directement du nombre d’amplificateurs et de haut- parleurs, et de leur puissance. Certains baladeurs peuvent aller jusqu’à 120 dB.

L’arrêté du 25 juillet 2013 portant ap- plication de l’article L.5232-1 du Code de la santé publique relatif aux bala- deurs musicaux limite à 100 dB SPL le niveau de sortie des baladeurs commer- cialisés en France (JO,3/8/2013) [5]. Certaines chaînes de magasins signa- lent le niveau de sortie maximum du baladeur. Mais ce niveau n’est valable qu’avec le casque d’origine.

L’utilisation des lecteurs MP3 apporte un risque supplémentaire du fait de per- formances plus élevées que celle des ba- ladeurs classiques (meilleur rendu des aigus, qui sont les plus dangereux), avec un niveau d’intensité relativement constant n’offrant pas de période de re- pos à l’oreille [6].

Le décret « discothèques » n° 98-1143 du

15 décembre 1998 (JO,16/12/1998), en complément de l’article 6 de la loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992 relati- ve à la lutte contre le bruit, définit les droits et les obligations des différents ac- teurs. L’article 2 limite le niveau sonore moyen dans les discothèques à 105 dBA et le niveau de crête à 120 dB en tout point accessible aux personnes [5]. Les jeunes qui jouent d’un instrument de musique sont exposés à des intensi- tés sonores élevées. L’intensité moyen- ne relevée dans les orchestres sympho- niques dépasse 85 dBA et a des pics qui peuvent atteindre 137 dBC. Le risque est particulièrement élevé pour les ins- truments sonores comme les percus- sions et les cuivres, ainsi que pour les instruments amplifiés comme la guitare électrique [7].

COMMENT LE BRUIT

PEUT-IL RENDRE SOURD ?

Les bruits impulsionnels (très brefs et très intenses) ont des effets mécaniques dans l’oreille interne avec des déplace- ments des cils des cellules ciliées et de la membrane basilaire qui dépassent leur limite d’élasticité. Il en résulte des cisaillements au niveau des cils des cel- lules ciliées dans l’oreille interne, plus ou moins réversibles. Au stade suivant, il se produit des lésions irréversibles : désolidarisation des cellules ciliées de la membrane tectoriale, rupture de la membrane basilaire, lésions méca- niques des cellules de soutien et sur les jonctions entre les compartiments de l’oreille interne, lésions à l’origine de troubles ioniques qui peuvent aboutir à la mort des cellules ciliées.

Les bruits intenses et continus ou pro- longés ont un impact métabolique dans l’oreille interne qui dépend de l’intensité sonore et de la durée d’exposition au bruit. Le décibel étant une unité loga- rithmique, 2 h à 96 dB équivalent à 4 h à 93 dB ou 8 h à 90 dB. Pour des bruits su- périeurs à 80-85 dBA, le taux de potas- sium augmente dans les cellules ciliées internes, avec libération d’un excès de glutamate dans les synapses, captation

MOYENS DE PROTECTION CONTRE LE BRUIT

[7]

Collectifs

첸Isolement des sources de bruit (écrans), absorption des ondes acoustiques (meubles, ten- tures, etc.).

첸Aménagement acoustique des locaux (doubles vitrages, haies pour séparer les bâtiments du trafic routier).

Individuels

첸Moyens de protection passifs :

– bouchons d’oreille. Les bouchons à usage unique en mousse (≈1 euro) atténuent le volume sonore mais altèrent le son en masquant les aigus. Les bouchons en silicone préformés (5-20 euros) ont la même qualité d’atténuation du son, mais sont plus confortables à l’oreille et réutilisables. Les bouchons en silicone réalisés sur mesure par des audioprothésistes (100 à 200 euros) sont préconisés pour les musiciens : confortables, ils agissent sur l’atténuation du volume sonore sans trop modifier la clarté du son ;

– coquilles ou casques enveloppants pour des activités comme le tir.

첸Moyens de protection non passifs : – protecteurs individuels non linéaires ; – protecteurs à réduction active du bruit.

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libres. Si l’oreille est mise rapidement au repos, les cellules ciliées arrivent à éva- cuer ces radicaux libres. Mais si l’exposi- tion au bruit se poursuit, les radicaux libres s’accumulent, deviennent toxiques pour les cellules et provoquent de surcroît une ischémie locale. Toutes ces modifications conduisent à la mort des cellules ciliées, et à une altération des synapses à la partie proximale du nerf auditif [8], d’où une surdité irréver- sible. Nous ne sommes pas tous égaux face à ce risque. Des travaux récents ont montré, par exemple chez la souris, qu’en l’absence d’un gène codant une protéine nommée pejvakine, la souris est beaucoup plus sensible à l’effet délé- tère du bruit car il n’y a pas de réaction adaptative au bruit, et la mort des cel- lules ciliées est plus rapide [9].

ÉVOLUTION D’UNE SURDITÉ LIÉE AU BRUIT

Il faut distinguer le traumatisme sonore aigu et le traumatisme sonore dû à une exposition prolongée au bruit.

En cas de traumatisme sonore aigu (pé- tard, explosion, mais aussi soirée en dis- cothèque), le patient ressent une otalgie, des acouphènes aigus, une sensation d’oreille pleine, cotonneuse, et une bais- se brutale de l’acuité auditive (pouvant aller jusqu’à une surdité totale). L’otal-

gie disparaît très vite. Les autres symp- tômes peuvent disparaître en quelques heures, à condition qu’il y ait arrêt à l’ex- position sonore. On parle alors de fa- tigue auditive ou de « temporary thre- shold shift » (TTS) [10]. Les lésions de l’oreille interne ont été réversibles. Mais

PRÉVALENCE DES

ACOUPHÈNES CHEZ DES ADOLESCENTS

[20]

Une enquête a été menée en Belgique au- près d’adolescents exposés à la musique

« de loisir » pour évaluer la prévalence des acouphènes. Elle s’est adressée à 4800 élèves de 15 écoles, dont 3900 ont répondu (moyenne d’âge 16,6 ans).

첸Ecoute de la musique amplifiée : 60 % des adolescents écoutaient quotidien- nement de la musique ; 30 % écoutaient à plus de 80 % de la puissance maximale.

첸Pratique d’un instrument de musique : 30 % des élèves jouaient d’un instrument de musique (10 % quotidiennement).

첸Discothèque : 50 % trouvaient la musique trop forte en discothèque ; 75 % avaient eu des acouphènes temporaires bi- latéraux. Ceux-ci avaient duré plus de 2 h chez 63 % d’entre eux et étaient devenus permanents dans 20 % des cas.

Figure 1

Premier stade d’une surdité liée au bruit : surdité latente(l’audition est dite normale car la moyenne des seuils de perception sur les fréquences 0, 5, 1, 2 et 4 kHz est inférieure à 20 dB). L’encoche sur 4 kHz, qui ne dépasse pas 40 dB, est sans conséquence sur la compréhension de la parole.

(Hz) (dB)

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120

250 500 1000 2000 4000 8000

Figure 3

Surdité confirmée. Scotome entre 1 et 8 kHz : la gêne sociale est considérable.

(Hz) (dB)

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120

250 500 1000 2000 4000 8000

Figure 2

Surdité liée au bruit débutante.La fréquence 2 kHz est touchée et son seuil est inférieur à 30 dB. Le patient doit être appareillé car il a des difficultés à comprendre la parole.

(Hz) (dB)

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120

250 500 1000 2000 4000 8000

Figure 4

Surdité sévère à profonde prédominant sur les fréquences aiguës.Ce déficit est très difficile voire impossible à compenser par des prothèses auditives.

(Hz) (dB)

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120

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avril 2016 page 115 en fait pas complètement, car les effets

du bruit sont cumulatifs. La récupéra- tion est plus lente sur les oreilles qui ont déjà été fragilisées que sur des oreilles

« neuves » [8].

En cas d’exposition prolongée à des sons intenses (supérieurs à 80-85 dB), l’alté- ration de l’audition est insidieuse et pro- gressive. Elle débute par une perte sélec- tive de la perception des sons qui ont une fréquence proche de 4000 Hz (pour rappel le téléphone transmet les sons de fréquences comprises entre 300 et 3000 Hz) (figure 1). A ce stade, il n’y a pas de modification de la compréhension de la parole, mais les voix peuvent paraître étranges, difficiles à distinguer dans le brouhaha, et l’écoute musicale désa- gréable. Si l’exposition perdure, le scoto- me auditif s’élargit sur les fréquences ad- jacentes et s’approfondit (figures 2, 3 et 4).

L’EFFET DÉLÉTÈRE DU BRUIT N’EST PAS LIMITÉ À LA COCHLÉE

L’enquête JNA-IPSOS est focalisée sur les effets sur la cochlée d’une exposition

sonore intense et prolongée. Mais les ef- fets délétères du bruit ne sont pas limi- tés à une baisse de l’audition. Il y a aus- si des effets plus généraux sur la santé.

Le bruit nocturne gêne l’endormisse- ment et a un impact négatif sur la quali- té du sommeil : diminution du temps de sommeil paradoxal, fragmentation du sommeil [11, 12]. Une enquête effectuée dans des écoles maternelles a montré que les enfants qui sont dans une école bruyante ont plus de difficulté à s’en- dormir lors de la sieste l’après-midi, bougent beaucoup plus dans leur lit, se réveillent plus souvent et ont plus de mal à se rendormir que ceux qui sont dans des écoles plus calmes [13]. Idéale- ment, le bruit dans une chambre ne de- vrait pas dépasser 40 dBA. Par son effet sur le sommeil, le bruit est responsable d’une fatigue chronique, mais aussi de troubles de la mémorisation à moyen et long terme.

Le bruit interfère avec les capacités d’apprentissage de la lecture des en- fants, comme l’a montré une étude faite sur plus de 2 000 enfants néerlandais, espagnols et anglais dont l’école était si- tuée près d’un aéroport [14]. Il peut nui-

re à la compréhension lors de la lecture et à la mémoire à court terme [15]. Les élèves des établissements bruyants ont de moins bonnes performances sco- laires, des difficultés à se concentrer, font plus d’erreurs, sont plus irritables et fatigués que les enfants qui fréquen- tent des établissements plus calmes [13]. Le bruit est un facteur favorisant (très faible) de l’obésité [16], du diabète [17], de maladies cardiovasculaires [18]. Le bruit est un facteur reconnu d’irritabili- té, d’agressivité et d’anxiété, et augmen- te le risque d’hyperactivité [19].

EN CONCLUSION

La nocivité du bruit est très insidieuse, d’où l’intérêt des campagnes de sensibi- lisation du public sur la nocivité du bruit, en particulier auprès des préado- lescents, adolescents et adultes jeunes qui écoutent de longues heures durant de la musique via des écouteurs, parfois à un niveau qui ne serait pas admis dans le milieu professionnel [20-22]. 첸

L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en rapport avec la rédaction de cet article.

Références

[1] Enquête JNA-IPSOS 2015, www.journee-audition.org/pdf/

enqueteJNA-2015-risques-auditifs.pdf.

[2] « Le capital auditif des jeunes est-il en danger ? », enquête na- tionale Réunica-JNA-Ipsos, février 2012, http://www.journee-au- dition.org/pdf/ENQUETE-CAPITAL-AUDITIF-DANGER.pdf.

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