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• Vecteur d’onde , avec , longueur d’onde (on prendra pour toute application numérique ).

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(1)

PHYSIQUE Filière MP La radioastronomie est l'étude des ondes radio en provenance du ciel, émises par des étoi- les éloignées mais aussi par le Soleil. Notations et valeurs numériques :

• Vecteur d’onde , avec , longueur d’onde (on prendra pour toute application numérique ).

• Célérité des ondes électromagnétiques dans le vide : .

• Fonction .

• Les grandeurs complexes seront exprimées avec tel que . Partie I - Étude d’un radiotélescope Un radiotélescope comprend un miroir dont la surface est un pa- raboloïde de révolution. On assimilera dans toute la suite du pro- blème ce miroir parabolique à un miroir sphérique concave de sommet de foyer , de rayon , d'axe (figure 1). On pose

.

Le radiotélescope comprend également une antenne située dans le plan focal image du miroir et susceptible d'être déplacée dans ce plan (figure 2).

La surface efficace de l'antenne est supposée ponctuelle de sorte que le radiotélescope est un enregistreur point par point . De plus, on suppose que cette antenne est entière- ment tournée vers le miroir de sorte qu’elle est insensible aux ondes directes. On dispose ainsi d’un signal proportionnel au champ électrique au point du plan . Ce signal est supposé harmonique de fréquence , et on peut lui associer une am-

plitude complexe instantanée , où est

un réel, telle que où est la partie réelle de . Dans la suite, sera simplement appelée "amplitude complexe" et son amplitude réelle sera simplement appelée "amplitude". Le dispositif de traitement du signal, , transforme le signal d'entrée en signal d'intensité où

représente la valeur moyenne temporelle :

et est une constante réelle.

En notation complexe, où désigne le complexe

conjugué de (cas d’un signal rigoureusement harmonique).

I.A - Les ondes en provenance d'un astre à l'infini et prises en considération sont des ondes radio mais, dans la suite du problème, elles peuvent être traitées comme des ondes lumineuses dans le cadre de l'approximation de l'optique géométrique et de l'approxima- tion de Gauss.

I.A.1) Indiquer en quoi consistent ces approximations et quelles en sont les principa- les conséquences.

k 2 π ---u λ

= u = 1 λ

λ = 10 cm

c = 3 00 , × 10

8

m s ⋅

1

sinc x ( ) sin ( ) x

--- x

=

i i

2

= – 1

S

Figure 1 F

B A

y

S F R Sy

SF = f F x Fz ,

( )

Figure 2

S z

x F

y s x z t ( , , ) TS I x z ( , ) K s x z t ( , , )

2

M =

s x z t ( , , ) M x z ( , )

Fxz ν

a x z t ( , , ) = A x z ( , ) exp [ i 2πνt ( – ϕ ( x z , ) ) ] A x z ( , ) s x z t ( , , ) = Re a x z t [ ( , , ) ] Re Z [ ] Z a x z t ( , , )

A x z ( , ) TS

s x z t ( , , ) I x z ( , ) = K s x z t 〈 ( , , )

2

〈 〉

〈 〉 f 1

T ---- f t ( ) d t

0

T T

lim

→∞

= K

I x z ( , ) = ( K 2 ⁄ ) 〈 a x z t ( , , ) ⋅ ∗ a ( x z t , , ) 〉 a∗

a

(2)

PHYSIQUE Filière MP I.A.2-a)Indiquer, sur un schéma, la position du centre de courbure du miroir. Donner les propriétés optiques du centre , du sommet et du foyer . Le miroir reçoit dans les conditions de Gauss la lumière émise par un petit objet frontal placé à droite du centre (figure 1). On appellera l'image de donnée par le miroir et l'image de

. À l'aide d'un tracé de rayons, construire .

b) On emporte l'objet à l'infini en conservant son diamètre angulaire c'est-à-dire l'angle sous lequel on le voit depuis . Quelle est la taille de l’image en fonction de

, rayon de courbure du miroir, et diamètre angulaire ?

c) A.N : On observe le Soleil, l'axe du miroir sphérique concave étant dirigé vers le cen- tre du Soleil, de diamètre angulaire ; (Radiotélescope d'Arecibo, Porto Rico). Calculer .

I.B - En fait, l'image d'un point objet n'est pas un point image mais une tache. Ce phéno- mène est dû à la diffraction par les bords du miroir. On pointe l’axe du radiotéléscope sur une étoile ponctuelle considérée comme une radiosource émettant une onde plane progressive monochromatique à la longueur d’onde , d’amplitude complexe où est le vecteur position dans une base que l’on choisira et le temps.

I.B.1) On suppose que la diffraction due à la taille finie du miroir peut être prise en compte en considérant qu’une pupille carrée, de côté , d’axe (figure 3) diffracte les rayons au passage avant leur réflexion sur le miroir ( mais pas après ) et que le miroir est de taille illimitée.

a) Quelle est, après diffraction par la pupille et avant réflexion par le miroir, la direction de la lumière qui vient finalement converger au point du plan focal, proche de l’axe ? En déduire l’amplitude

complexe en ce point en fonction de , , , , et .

b) Déterminer l'intensité en fonction de , , , , et de . Exprimer les coordonnées des points d'intensité nulle en fonction de , et . Tracer, pour , . Définir la largeur de la tache principale de diffraction.

c) A.N. : radiotélescope d'Arecibo : ; . Calculer les coordonnées des points d'intensité nulle. Quelles sont les dimensions et la forme de la tache principale ? Préciser l'ordre de grandeur de l'intensité des deux premiers maxima secon- daires rapportée à celle du maximum principal sur l’axe .

d) Reprendre les questions I.B.1-a et I.B.1-b en sup- posant que la radiosource ponctuelle est dans une direction du plan voisine mais différente de l'axe du radiotélescope (figure 4). On appréciera une démarche qualitative.

I.B.2) On tient compte à présent de la diffraction par le miroir sphérique. On consi- dère une ouverture circulaire de rayon , éclairée sous incidence normale par une onde plane de longueur d’onde et d’amplitude . L’amplitude alors diffractée à l’infini par

C

C S F

AB

C A' A B'

B A'B'

ε AB S d

R ε

S

0

ε

0

= 31' f = 100 m

d

Sy E

λ A

0

exp i 2πνt ( ( – k r ⋅ + ϕ

0

) ) r

t

2a Sy

S 2a z

x F

y Figure 3 2a

u M x z ( , )

Sy

a x z t ( , , ) M x z ( , ) λ x z a A

0

f

I x z ( , ) λ x z a f I

0

= Max I x z ( ( , ) )

λ f a

z = 0 I x ( )

a = 150 m f = 100 m

Ox

S Figure 4

z F

ε y

source

ε yz

Sy

a

λ A

0

(3)

PHYSIQUE Filière MP

cette ouverture circulaire dans une direction faisant un angle avec l’axe de l’ouverture (et donc avec la direction du faisceau incident) (figure 5) est donnée par . Dans le cas présent, qui concerne la diffraction par un miroir sphérique de rayon d’ouverture , on pourra considérer comme au I.B que la dif- fraction par l’ouverture du miroir a lieu avant la réflexion : la réflexion du faisceau dif- fracté à l’infini dans une direction obéit ensuite aux lois de l’optique géométrique. On a représenté la fonction paire ci-dessous : (figure 6)

a) Quelle est la forme de la tache de diffraction ? Montrer que l’on peut se restreindre à l’étude de l’intensité sur l’axe . Reprendre les question I.B.1-a, b et c en se limitant aux trois premières régions d’intensité nulle.

b) Comparer les résultats des deux formes de pupilles. La description d’une pupille cir- culaire par une pupille carrée est-elle légitime pour les phénomènes de diffraction ? I.C - On considère une radiosource double constituée de deux étoiles ponctuelles et

, émettant des ondes de même intensité, séparées par un écart angulaire (figure 7).

Deux points images sont considérés comme séparés si leur distance est supérieure à la demi-largeur de base de la tache principale de diffraction. Le pouvoir séparateur d’un télescope est égal à l’écart angulaire minimal entre deux sources ponctuelles pour que ces deux sources soient séparées par l’appareil.

I.C.1) Pourquoi peut-on sommer les intensités fournies par chacune des étoiles ? En assimilant le rayon d’ouverture du miroir à la demi-largeur de la pupille carrée intro- duite au I.B, déterminer en fonction de et le rayon d’ouverture minimal d'un télescope ayant un pouvoir séparateur suffisant pour distinguer les sources 1 et 2.

I.C.2) La galaxie du Cygne contient deux radiosources ponctuelles séparées d'un angle . Calculer . Commenter le résultat. Quelle autre raison peut expliquer le gigantisme de certains radiotélescopes ?

I.C.3) En suivant le même raisonnement, quel serait l’ordre de grandeur du pouvoir séparateur d’un télescope optique utilisant la lumière visible dont le rayon d’ouverture

S 2a z

x F

y

Figure 5

2a

u α 2a

u α

A ( ) α = A

0

J 2π ( ( a sin α ) λ ⁄ )

a u J ( ) ξ

ξ J ( ) ξ

S Figure 6

z

F

ε y

source 2 source 1 Figure 7 Premiers zéros de J ( ) ξ

ξ

1

= 3 8 ,

;

ξ

2

= 7 0 , ξ

3

= 10 2 ,

Premiers extrema : J ( ) 0 = 1 0 ,

J ( 5 1 , ) = – 0 13 , J ( 8 4 , ) = +0 064 ,

Fx

E

1

E

2

ε

ε

min

λ ε a a

0

ε = 85'' a

0

(4)

du miroir serait (télescope Hubble) ? Commenter. Connaissez-vous cependant un intérêt à l’exploration du domaine des ondes radio en astronomie ?

Partie II - Interféromètre à deux antennes

Le gigantisme du radiotélescope unique posant un problème de coût, on envisage un en- semble de deux radiotélescopes identiques , de rayon d’ouverture , et dont les foyers sont distants de (figure 8). Les miroirs sont montés sur des rails, ce qui permet de faire varier . est le milieu de . On tient compte de la diffraction par chaque miroir sphérique, en utilisant les résultats relatifs à la pupille circulaire (question I.B.2).

L’antenne focale de chaque radiotélescope reste centrée sur le foyer principal du miroir.

En conséquence, elle délivre un signal , noté simplement , proportionnel à l’amplitude du champ électrique au point , . On associe à ce signal l’amplitu- de complexe telle que . Deux câbles, d’égale longueur, sont issus des antennes et introduisent un déphasage identique sur les deux voies (figure 9). Ils sont connectés à un sommateur qui délivre donc un signal proportionnel à la somme des signaux et reçus aux foyers principaux et . Un dispositif de traitement du signal, TS, délivre un signal d’intensité .

II.A - On observe une source ponctuelle à l’infini qui est supposée être contenue dans le plan équatorial de la Terre. Le système d’axes lié à la Terre est ainsi défini : est horizontal, dirigé vers l’ouest du lieu d’observation ; le plan est parallèle au plan équatorial ; est parallèle à l’axe des pôles, orienté du sud vers le nord. On pose

, angle orienté par . est fixe pendant l'observation.

II.A.1-a)Pourquoi est-il variable ? Dans quel sens se déplace la source ? On prendra

pour les applications numériques .

b) Les directions , sont parallèles entre elles et à la direction fixe . Pré- ciser dans quelle direction (par rapport à ) ont été diffractés (avant réflexion) les rayons qui convergent au foyer de chaque miroir. On suppose que reste faible : dans ces conditions, on admettra que l’expression de l’amplitude diffractée en par le miroir est . Pour des valeurs de faibles, déterminer en fonction de , , , et . Exprimer l'interfrange en fonction de et . Tracer la courbe .

c) A.N. ; . Calculer . Combien enregistre-t-on de franges dans la tache principale de diffraction ? Quelle est la durée maximale d'observation ? Quelle est la durée entre la réception de deux maxima consécutifs ?

a = 1 m

a = 5 m L

L O F

1

F

2

s

i

( 0 0 t , , ) s

i

( ) t F

i

( i = 1 2 , )

a

i

( ) t s

i

( ) t = Re a [

i

( ) t ]

s t ( ) s

1

( ) t s

2

( ) t F

1

F

2

I = K s t 〈 ( )

2

Figure 8 z

z

S

2

S

1

F

2

F

1

y

y Est

Ouest

Figure 9 y

E θ

F

1

O F

2

z

A = A

1

+ A

2

TS +

L

x I

Oxyz Ox

Oxy Oz

θ = angle 0 y OE ( , ) u

z

L

θ θ ˙ = 7 25 , × 10

5

rad s ⋅

1

S

1

F

1

S

2

F

2

Oy

α θ

θ F

i

M

i

A

i

( ) α = A

0

J 2 ( ( π a sin α ) λ ⁄ ) θ I ( ) θ

λ a L θ I

0

= Max I ( ( ) θ ) ∆θ λ

L I ( ) θ

a = 5 m L = 100 m ∆θ

t

τ

(5)

PHYSIQUE Filière MP II.A.2) Les antennes sont à présent orientables : les directions , sont parallèles entre elles et à la direction variable dans le temps, et restant fixes. Déterminer la nouvelle intensité et tracer la courbe correspondante. Quel est l'avantage de cette méthode par rapport à celle de la question précédente ?

II.B - On considère une radiosource double constituée de deux points lumineux à l’infini et de même intensité, situés dans le plan , séparés par un écart angulaire . On l'observe à l'aide de l'interféromètre à deux antennes orientables de la question précédente. Les antennes sont pointées sur la source . On

supposera que .

II.B.1-a)Déterminer en fonction de , , et pour

faible. Á quoi correspond l'approximation ?

b) Exprimer l'interfrange en fonction de et . Exprimer le contraste en fonction de , et . Tracer la courbe .

c) A.N. : ; ; . L’approximation est-elle

vérifiée ? Calculer et .

II.B.2-a)Les miroirs sont mobiles. Comment évolue la figure d'interférence lorsqu'on fait varier ? Comment se rend-on compte que l'on observe une radiosource double ? b) Déterminer le plus petit écart mesurable entre ces sources en fonction de , distance maximale entre les antennes.

c) Exprimer en fonction de le diamètre d’ouverture d'un radiotélescope ayant même pouvoir séparateur. A.N. : on veut . Calculer et . Quels sont les avantages et inconvénients, à pouvoir séparateur égal, de l'interféromètre à deux antennes sur celui à une seule ? Quelle est l'utilité d'avoir des miroirs mobiles sur les rails ?

d) Les deux sources ont des intensités et différentes. Expliquer qualitativement ce qui se passe lorsqu'on fait varier .

II.C - On revient au cas de la source unique : l’étoile émet, à présent, une onde

plane progressive d’amplitude complexe où

la phase à l’origine peut être variable mais de variation lente devant . est le vecteur position avec origine en . Les antennes sont orientables et orientées vers comme dans la question précédente.

II.C.1) Comment interpréter le fait que ne dépend que de la variable ? II.C.2) Montrer que les amplitudes complexes, et , des signaux mesurés sont liés par la relation : où l’on donnera l’expression de en fonction de , et . En déduire que l’intensité se met sous la forme : quitte à choisir une nouvelle origine des temps.

II.C.3) Que devient si l’onde incidente est monochromatique, c’est-à-dire que ? Retrouve-t-on le résultat de la question II.A.2 ?

S

1

F

1

S

2

F

2

OE Ox Oy

I ( ) θ

E

1

E

2

Oxy

ε = angle OE (

1

, OE

2

)

( ) > 0

E

1

aε λ ⁄ « 0 6 ,

I ( ) θ L ε λ I

1

= Max I ( ( ) θ ) + Min I ( ( ) θ ) θ aε λ ⁄ « 0 6 ,

∆θ λ L

C = ( I

max

I

min

) ⁄ ( I

max

+ I

min

) L ε λ I ( ) θ

ε = 85'' L = 100 m a = 5 m aε λ ⁄ « 0 6 ,

∆θ C

L

ε

min

L

max

L

max

2a

0

ε

min

= 85'' L

max

a

0

I

1

I

2

L

E E

A

0

exp i 2 ( ( πν t – ( k r ⋅ + ϕ

0

( t – ( u r ⋅ ) ⁄ c ) ) ) )

ϕ

0

1 ⁄ ν r

O E

ϕ

0

t – ( u r ⋅ ) ⁄ c

a

1

( F

1

, t ) a

2

( F

2

, t ) a

1

( F

1

, t – τ ) = a

2

( F

2

, t )

τ L θ c I

I ( ) τ = ( 1 2 ⁄ ) I

0

( 1 + 〈 cos 2πντ ϕ +

0

( t' + τ ) ϕ –

0

( ) t' 〉 ) I ( ) τ

ϕ

0

( ) t = cte

(6)

Partie III - Interféromètre à antennes

Afin d’améliorer le pouvoir séparateur de l’interféromètre à deux antennes, on construit un interféromètre à réseau constitué de radiotélescopes, identiques à ceux de l’inter- féromètre à deux antennes, équidistants de (figure 10). est pair et on suppose fixe. L’antenne focale du radiotélescope numéro reste centrée sur le foyer principal de son miroir. Un système de câbles d’égale longueur et de sommateurs introduisent un déphasage identique sur les voies. On obtient donc un signal égal à la somme des signaux reçus aux foyers principaux (figure 10). Un dispositif de traitement du signal délivre un signal d’intensité . On observe la source de la question I.B. On fait pivoter les radiotélescopes de telle sorte que les directions soient cons- tamment parallèles entre elles et à la direction .

III.A - Pour des valeurs de faibles, déterminer en fonction de , , , et . Montrer que présente des maxima principaux et des maxima secondaires. Exprimer l’écart entre les maxima principaux en fonction de et . Exprimer la demi-largeur de base des pics principaux, c’est-à-dire la distance angu- laire entre l’abcisse du maxima principal et le minimum nul suivant, en fonction de ,

et .

III.B - A.N. : ; ; . Calculer et .Tracer la courbe . Préciser l’ordre de grandeur de l’ordonnée des deux premiers maxima secondaires rapportée à celle du maximum principal.

III.C - À l’aide de l’interféromètre à réseau de la question précédente, on observe la radiosource double et de la question I.C. Pour des valeurs de faibles, détermi- ner en fonction de , , , , et . Tracer l’allure de la courbe

.

A.N. : . Déterminer numériquement l’écart entre deux maxima principaux voisins relatifs à chacune des sources.

III.D - On considère que les sources sont séparées si est supérieur à . Exprimer en fonction de et , le diamètre d’un radiotélescope unique ayant même pouvoir séparateur.

III.E - A.N. : déterminer numériquement le pouvoir séparateur du radiotélescope à réseau et le diamètre du radiotélescope à antenne unique équivalent. Commenter les résultats.

N N

L N L

i F

i

N s t ( )

s

i

( ) t F

i

I = K s t 〈 ( )

2

E S

i

F

i

OE

θ y F

1

O z TS +

F

2

F

N1

F

N

x

A = Σ A

i

I

Figure 10

θ I ( ) θ λ N L θ

I

0

= Max I ( ( ) θ ) I ( ) θ

∆θ λ L

∆θ '

λ

N L

L = 100 m a = 5 m N = 16 ∆θ ∆θ '

I ( ) θ

E

1

E

2

θ

I ( ) θ λ N L θ ε I

2

= Max I ( ( ) θ ) I ( ) θ

ε = 85'' ∆θ ''

∆θ '' ∆θ '

L N 2a

0

ε '

2a

0

(7)

PHYSIQUE Filière MP Partie IV - Analyse spectrale du signal-spectromètre acousto-optique On revient au cas du radiotélescope à une seule antenne de la partie I.B. On pointe l’axe

du radiotélescope en direction de l’étoile considérée comme une radiosource émet- tant une onde plane progressive monochromatique à la longueur d’onde et l’on re- cueille, au foyer, le signal (champ électrique) que l’on notera simplement . On a avec . Ce signal est envoyé vers un spectromètre acousto-optique dont le principe est le suivant (figure 11) : le signal électrique est transformé par le transducteur en une onde acoustique plane progressive où est un déplacement d’un plan cristallin, qui se propage dans le cristal de niobate de lithium dans le sens croissant, à la célérité cons- tante. Le transducteur étant linéaire, on a où est une constante. Le cristal est éclairé sur une largeur , en incidence normale, par un faisceau laser décrit comme une onde plane progressive monochromatique, de longueur d’onde

et de pulsation , d’amplitude complexe

Le cristal et le faisceau sont assez larges sur l’axe pour que l’on puisse restreindre l’étude au plan . Après le cristal, la lu- mière est recueillie par une lentille convergente , de centre , de distance focale ima- ge . Dans son plan focal image pour , est placé un détecteur de lumière CCD qui transforme l’intensité lumineuse reçue en signal électrique. Le cristal, d’épaisseur

, a les propriétés optiques suivantes :

• il est non absorbant pour la longueur d’onde .

• l’indice optique dépend de l’onde acoustique . On a :

avec , constants, et

. IV.A - Rôle du cristal

IV.A.1) On s’intéresse à l’onde acoustique dans le cristal. Montrer que le déplacement

se met sous la forme : . Exprimer en

fonction de , , et . Donner les dimensions de .

IV.A.2) On s’intéresse à l’onde lumineuse traversant le cristal.

S z

F

y x

Transducteur

cristal détecteur : barrette CCD

( ) L

O ' O

X

faisceau laser

h 2 ---

X '

F ' Y

Figure 11 LiNbO

3

( )

h

2 --- Z

Sy E

λ

s 0 0 t ( , , ) s t ( ) s t ( ) = A

0

cos ( 2πνt + ϕ ) ν = c ⁄ λ

s t ( ) S X t ( , ) S X t ( , )

LiNbO

3

( ) X c

a

= 5 × 10

3

m s ⋅

1

S ( – h 2 ⁄ , t ) = κs t ( ) κ h = 1 cm

λ

0

= 690 nm ω

0

Ψ ( X Y Z t , , , ) = Ψ

0

exp i ( ( ω

0

t – ( 2πY ) λ ⁄

0

) )

OZ OXY

L O'

f ' X' > 0

e

0

= 10µm

λ

0

n X t ( , ) S X t ( , )

n X t ( , ) = n

0

( 1 + α ∂ ( S X t ( , ) ⁄ ∂X ) ) n

0

= 1 4 , α = 10

3

α∂S X t ( , ) ⁄ ∂X « 1

S X t ( , ) S X t ( , ) = κ A

0

cos ( 2πν ( tX c

a

) ϕ + ' ) ϕ '

ϕ h ν c

a

κ

(8)

a) Écrire l’amplitude complexe de l’onde lumineuse sur la face de sortie du cristal en fonction de l’amplitude complexe de l’onde incidente

sur la face d’entrée et de , , . On supposera que l’onde lumineuse se propage toujours suivant l’axe

dans le cristal (figure 12).

b) En déduire que l’amplitude complexe

s’écrit : et détermi-

ner les expressions de et en fonction de , , , , , et . Donner les dimensions de et et vérifier l’homogénéité de l’expression de .

c) Développer cette expression au premier ordre en et mettre l’expression de sous la forme d’une somme de trois exponentielles.

IV.B - Intensité lumineuse sur le détecteur

IV.B.1) Le plan du détecteur CCD recueille la lumière diffractée par le plan de sortie du cristal, a un instant donné. Déterminer l’amplitude lumineuse complexe sur l’axe du détecteur en fonction de . Calculer l’intégrale dans le cas de l’approximation de la question précédente.

IV.B.2) En déduire l’expression de l’intensité . Représenter . Déterminer la position des pics principaux et leur largeur de base . Quels sont le ou les pics d’inten- sité qui seront mesurés afin d’obtenir l’analyse spectrale ? Justifier. À quel intervalle de l’axe pourrait-on limiter la barette CCD ?

IV.B.3) Ondes radio polychromatiques : l’onde reçue par l’antenne est en fait la somme de deux ondes monochromatiques de même amplitude et de fréquences et , avec . Tracer, en le justifiant, le graphe de l’intensité recueillie sur le détecteur.

IV.C - Résolution du détecteur

IV.C.1) Le détecteur CCD est constitué d’une barrette de détecteurs individuels carrés (pixels), de côté

(figure 13). Quelle est la plus petite différence de fréquences mesurable avec ce détecteur ? A.N. : . Com- mentaire.

IV.C.2) Sachant que l’on veut analyser des spectres pour des fréquences , quelle longueur de barrette CCD faut-il utiliser ? Les dimen- sions conviennent-elles à l’utilisation de ce dispositif sur un satellite ?

••• FIN •••

O Y X

e

0

Ψ ( X , – e

0

, t )

Figure 12

Ψ ' ( X 0 t , , ) Ψ ' ( X 0 t , , )

Ψ ( X e , –

0

, t ) λ

0

n X t ( , ) e

0

OY

Ψ ' ( X 0 t , , )

Ψ ' ( X 0 t , , ) = Ψ

0

exp i ( ( ω

0

t + ϕ

0

) )exp i ( – β sin ( 2πν ( ( tX C

a

) ϕ + ' ) ) )

β ϕ

0

n

0

κ c

a

A

0

α λ

0

e

0

α β β

β Ψ '

a' ( X' , t )

F'X' Ψ ' ( X 0 t , , )

I X' ( ) I X' ( )

X' X'

A

0

ν

1

ν

2

ν

1

< ν

2

X'

δ Figure 13

δ = 20µm

∆ν f ' = 10 cm

ν ∈ [ 0 2 GHz ;4 GHz , ]

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