Trente-cinquième Année. — N° 64. Mercredi, 18 floût 1920 Bureaux: Rue de la Serre, 58.
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A TîDÉMïïON IfORMMRE
SUISSE
ORGHNE DE LU ÇHHMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHHMBREJ DE COMMERCE, DE5 BUREAUX DE CONTROLE, DE5 ASSOCIATIONS PATRONALES,
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Opposition au bill Me Fadden instituant une taxe sur l'or aux U. S.
Le bill Me Fadden propose, en vue d'en- courager la produclion de l'or, d'accorder jus- qu'en 1925 aux propriétaires de mines d'or une prime de 10 dollars par once d'or (gr.
31.10) et de recueillir les fonds nécessaires en instituant un impôt de 50 cents par penny- weight (gr. 1,555) d'or utilisé pour des buts industriels. Le montant de cet impôt pourrait être modifié suivant les fluctuations des « in- dex n u m b e r s », indiquant les variations de valeur des principaux articles de grande con- sommation.
Les bijoutiers, particulièrement atteints par ce projet de loi, ont fait déjà à cette proposi- tion une opposilort très vive*) Ils viennent d'ê- tre suivis par l'Association des Banquiers américains, qui avait chargé une commission d'étudier soigneusement la question.
Certains des arguments invoqués par cette commission dans le rapport qu'elle vient de publier, intéressent non seulement les Etats- Unis, mais tous les pflys qui sont au régime de l'étalon d'or, ou qui, ayant pratiqué jusqu'à la guerre le monométallisme or, absolu ou rela- tif) s'efforcent aujourd'hui d'y revenir. A ce titre; il nous parait utile de résumer le rapport de la commission de l'Association des Ban- quiers des Etats-Unis.
Les auteurs commencent par insister sur les fraudes que provoquerait inévitablement une loi instituant une prime sur l'or vierge et non sur l'or refondUj et sur l'impossibilité de dé- couvrir ces fraudes.
Le fait de baser sur les « i n d e x n u m b e r s » , leslaxes sur l'or utilisé industriellement, et les primes allouées aux producteurs d'or, consti- tuerait un premier pas vers l'introduction gé- nérale des «index n u m b e r s » , comme étalon de valeur aux Etats-Unis, selon le plan élaboré par le professeur Irving Fisher relatif à la stabilisation du dollar. Ceux qui ont foi en l'étalon d'or, ne pourraient se rallier à l'adop- tion du nouvel étalon proposé.
« La principale objection, toutefois, gît dans le danger que cette mesure constituerait pour l'étalon d'or lui-même. La généralité des états européens sont au régime du papier-monnaie.
Seuls quelques petits pays de l'Ancien Monde ont maintenu à peu près l'étalon d'or. Les Etats-Unis, par excellence et le Japon, sont les deux pays qui ont conservé envers et contre tous le monométallisme or. Aussi le dollar amé- ricain est-il admis partout comme équivalent absolument au métal jaune. Cette foi en la va- leur de notre dollar doit être soigneusement sauvegardée : le m o n d e entier doit continuer à être convaincu que l'on peut déposer en toul temps n'importe quelle somme aux Etats-Unis,
Federation Horlogèrc, du 28 lévrier 1920.
et la retirer également en tout temps sous la forme qui conviendra au déposant.
« Une augmentation de la production des mines d'or se produira avec le retour à des conditions normales. Il ne faut pas oublier cependant q u ' u n e paît de l'action automatique de l'étalon d'or sur les prix, doit provenir d'une augmentation de la production d'or quand les prix sont bas, et d'une réduction de cette production quand les prix sont élevés.
Une production d'or accrue en période de prix et de frais de production bas, facilite le relèvement de ces prix, tandis q u ' u n e produc- tion d'or réduite en temps de prix et de frais de production élevés, tend à réduire ceux-ci.
« Bien plus, la consommation industrielle de l'or tend à s'accroître dan« les périodes où les prix des marchandises en générai sont élevés, puisque le prix de l'or ne peut pas augmen- ter comme les autres prix ; tandis que dans les périodes où les prix d'autres marchandises sont bas, celui de l'or parait relativement élevé et les achats d'or destinés à des buts indus- triels tendent à diminuer. Les variations dans la consommation de l'or ont donc pour résul- tat de diminuer la production de l'or quand les prix sont trop élevés, et d'augmenter cette production, quand les prix sont trop bas, et elles constituent ainsi un correctif aussi bien à la hausse qu'à la baisse des prix. Cette relation entre la production et la consommation de l'or constitue un des facteurs de stabilisation des prix de l'étalon d'or. Le bill Me F a d d e n pro- pose de porter atteinte à ce régulateur et correctif automatique. Il aggraverait les condi- tions mêmes auxquelles il cherche à porter r e m è d e » .
Celte théorie économique sur une des fonc- tions de l'étalon d'or en tant que régulateur des prix, et sur le rôle capital de l'or, est connue, bien que celte action ne se manifeste que très lentement. Il était bon de la répéter.
Elle justifie, pour ce qui concerne notre pays, la politique prudente de notre Banque natio- nale, qui, quoique nous n'ayons pas repris les paiements en numéraire, a sauvegardé avec un soin jaloux la couverture métallique de son émission ; et elle condamne absolument la théorie de ceux qui voudraient voir notre éta- blissement central réduire son émission, en réalisant le résultat, incertain, de faire baisser le cours du franc suisse à l'étranger, en échange d'un résultat absolument certain : la hausse et une grande instabilité des prix et le bouleversement des conditions économiques dans notre pays.
Informations
Canada. — Droits d'accise sur les articles de luxe.
Selon avis du Board of Trade Journal britan- nique du 29 juillet dernier, la résolution adoptée par le parlement canadien en date du 19 mai, fixant des droits d'accise sur les articles de luxe, a été
remplacée par une autre, votée le 16 juin. Cette nouvelle résolution modifiant essentiellement la première, a reçu effet rétroactif à partir du 19 mai.
Nous donnons ciraprès les droits d'accise fixés pour certains articles de luxe intéressant notam- ment l'exportation de Suisse.
Droit d'accise de 10 °/° du prix total d'achat : Ar- ticles plaqués d'or ou d'argent, non dénommés ailleurs dans cette résolution, destinés à l'usage domestique ou de bureau ; pendules et montres d'une valeur supérieure à 10 doll, la pièce ; articles communément ou commercialement appelés bijou- terie, vraie ou fausse, servant à l'usage ou à la parure personnels (à l'exception des bagues d'al- liance) en tant que la valeur des dits articles ne dépasse pas 5 doll, la pièce ; graphophones, pho- nographes, machines parlantes, boîtes à musique et autres instruments de musique non dénommés ailleurs.
Droit d'accise de 20 "/» du prix total d'achat : Articles en argent non dénommés ailleurs dans cette résolution destinés à l'usage domestique ou de bureau ; articles communément ou commercia- lement appelés bijouterie, vraie ou fausse, servant à l'usage ou à la parure personnels (à l'exception des bagues d'alliance) en tant que la valeur des dits articles est supérieure à 5 doll.
Droit d'accise de 50 °/° du prix total d'achat : Articles en or non dénommés ailleurs dans cette résolution destinés à l'usage domestique ou de bureau.
Outre les droits d'accise et de douane une taxe de 1 % sera perçue sur la valeur déclarée, augmen- tée du droit de douane, de toute importation de marchandises effectuée par des fabricants ou gros- sistes. Cette taxe est de 2 % au cas d'importation par des détaillants ou consommateurs.
Interdiction d'importation des monnaies divisionnaires françaises.
Par arrêté du Conseil fédéral du 18 juin 1920, se fondant sur celui du 14 juin, portant ratification de la convention conclue à Paris le 25 mars 1920, à titre de convention additionnelle à la convention monétaire internationale de 1885, en application de l'article 11 de la dite convention, l'importation des monnaies divisionnaires d'argent françaises de 2 francs, 1 franc, 50 et 20 centimes est interdite à partir du 1er juillet 1920, sous peine de confiscation.
Plusieurs cas de confiscation ayant été signalés, les fabricants suisses feront donc bien de porter ce qui précède à la connaissance des clients à l'é- tranger, qui font des paiements en monnaies divi- sionnaires.
Commerce extérieur
Importations d'horlogerie et de bijouterie au Canada.
Le rapport mensuel du commerce du Canada, pour mars 1920, indique les valeurs suivantes d'importation des produits horlogers et bijoutiers pour l'année fiscale prenant fin le 30 du dit mois, et leur comparaison avec les résultats de l'année précédente. Nous en extrayonsles chiffres suivants :
P e n d u l e s Année 1918-19 Année 1919-20
en provenance de : Dollars Dollars Royaume-Uni 2.010 9.069 Etats-Unis . . . 656.598 733.015 Japon 330 1.674 Montres
en provenance de :
Royaume-Uni 13.245 4.615 Etats-Unis 10.563 17,174 Suisse 39.274 64.116
566 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E SUISSE
Mouvements de montres Année 1918-19 Année 1919-20 P a r t i e s d e s d i t s Dollarn Dollars
en provenance de :
Royaume-Uni 10.736 9.731 Etats-Unis 894.783 1.083.737 France 3.303 6 503 Suisse 609.079 806.410 Boites de montres
Parties des dites en provenance de :
Royaume-Uni 847 1.900 Etats-Unis 122.481 188.410 Suisse 47.822 75.879
Le Jewelers Circular, commente ces résultats sur le mode triomphal, en constatant qu'ils font ressortir non seulement une forte proportion de produits américains importés, mais une prépon- dérance du commerce américain, remarquable si l'o.n songe aux rapports économiques étroits qui ex1 stent entre le Canada et la métropole.
E n pendules, les Etats-Unis fournissent la pres- que totalité des importations ; en mouvements et parties de mouvements de montre, plus de la moi- tié, suivis d'assez près par la Suisse : en boîtes de montres, leur importation constitue plus des deux tiers ; pour les montres de poche se»lement, ils occupent le second rang avec 17.174 dollars et sont dépassés par la Suisse, dont l'exportation atteint 64.116 dollars. Ce dernier résultat, dit le journal cité, s'explique par le fait que les produits améri- cains ne sont pas vendus sous la forme de mon- tres complètes dans la même mesure qu'en Suisse.
Ces rapports commerciaux étroits constituent un nouveau lien de sympathie et d'intérêt mutuel entre détaillants du Canada et des Etats-Unis et devraient les engager à adopter une action com- mune pour la défense des intérêts des horlogers et bijoutiers détaillants des deux pays.
Le Jewelers Circular a le droit d'être fier de la place prédominante occupée par son pays dans le commerce d'horlogerie et de bijouterie du Canada, encore que cette situation s'explique suffisamment par le voisinage des deux pays, la communauté de langue, de goûts et d'usages commerciaux, l'emploi du même système de poids et mesures et de mon- naies.
Mais nos exportateurs suisses peuvent constater de leur côté avec satisfaction qu'ils ont maintenu leur situation, et que dans tous les articles, l'avance de l'exportation suisse d'une année à l'autre est largement proportionnée à celle des produits amé- ricains.
Cette constatation doit être pour eux un sti- mulant.
Statistiques commerciales en Pennsylvanie.
Le bureau de statistique du département d'Etat des affaires intérieures de Pennsylvanie, a publié d'intéressants renseignements sur le nombre, l'im- portance, la production, le personnel et les salaires des fabriques de bijouterie et d'horlogerie de cet état pour les années 1916, 1917, 1918.
Nous pensons intéresser les lecteurs de la Fédé- ration norlogère en en reproduisant le résumé qui suit :
Nombre d'établis- 1916 1917 1918 sements ayant pré-
senté un rapport (à l'exclusion de ceux
D'occupant qu'un ouv. 59 58 53 Nombre moyen de
journées de travail 302 297 297 Nombre total des
ouvriers 903 880 657 Nombre total des
ouvrières 291 331 283 C a p i t a u x engagés Dollars Dollars Dollars dans ces entreprises 4.142.200 4.582.100 3.958.790 Production annuelle 4.537.600 4.893.800 3.820.800
Salaire journalier
moyen par ouvrier 2,85 3,14 3,50 Salaire journalier
moyen par ouvrière 1,49 1,50 1,73 Total des salaires 909.300 968.300 836.900 Le salaire moyen journalier ne doit pas être sensi- blement supérieur à celui payé en Suisse au moins pour les ouvriers ; pour les ouvrières la différence est peut-être un peu plus sensible. On sait du reste que déjà bien avant la guerre, le genre de vie que 1 on mène aux Etats-Unis exigeait que les ouvriers de ce pays retirassent un gain supérieur aux nôtres.
Par contre les augmentations de salaire ont été aux Etats-Unis,
pour les ouvriers de doll. 2,85 à 3,50, soit le 23 %.
» » ouvrières » » 1,49 à 1,73, » » 16 "Zo- ll est certain que le progrès dans ce domaine a été plus marqué chez nous.
L'année 1918 a marqué l'entrée en guerre des Etats-Unis. Cet événement s'est traduit par la di- minution :
de 58 à 53 du nombre des établissements ; de 1211 à 940 du nombre de leurs ouvriers ; de doll. 4.582.100 à 3.958.700 de leur capital ;
» 4.893.800 à 3.820.800 » » production.
La répercussion, on le voit, est sensible.
On annonce pour dans un mois environ la pu- blication de la même statistique pour 1919. Elle sera intéressante à consulter, en ce qu'elle indi- quera si, après la conclusion de l'armistice, l'in- dustrie de l'horlogerie et de la bijouterie de la Pennsylvanie s'est relevée des effets de la guerre.
Chronique du travail
Canton de Neuchâtel.
Protection des apprentis.
D'après le rapport de l'inspecteur des appren tissages du canton de Neuchâtel pour l'année 1919 la promulgation de la loi du 19 mars 1919, portant obligation pour les apprentis de fréquenter des cours professionnels, a fait franchir une étape nouvelle de la protection des apprentis dans ce canton.
Jusqu'ici les organes de protection ont encou- ragé et conseillé la fréquentation des cours pro- fessionnels, mais la loi de 1890, ne les mentionnait même pas. Cette lacune est maintenant comblée Une active propagande se poursuit actuellement dans notre pays en faveur de l'apprentissage dont on comprend l'importance action pour l'améliora- tions des conditions sociales, le développement de nos industries et l'extension de notre commerce
Nous sommes heureux et reconnaissants du concours précieux accordé ainsi à la cause que nous représentons et nous plaisons à constater l'appui efficace reçu des pouvoirs publics.
Mais d'autre part, des influences contraires sont aussi à l'œuvre et retardent les progrès désirés.
Mentionnons en particulier l'indifférence d'un grand nombre de personnes pour ce qui concerne la préparation de la jeunesse à la grande tâche qui l'attend dans nos fabriques, nos ateliers et nos bu- reaux. Nous en rencontrons partout chez les pa- trons, les ouvriers, les négociants, les employés, les artisans, les intellectuels, les fonctionnaires, qui n'apprécient pas à sa juste valeur, le rôle social et économique qu'exerce à l'époque actuelle, l'édu cation professionnelle de la jeunesse.
Le désir d'obtenir un gain immédiat engage aussi des parents à préférer pour leurs enfants une place d'ouvrier rétribué plutôt que celle exigeant un apprentissage normal.
Il y a lieu de constater ici que ces dernières-an nées, l'usage s'est introduit dans un grand nom bre de professions, d'accorder aux apprentis un salaire pendant tout ou partie de leur stage. Il y a dans ces conditions nouvelles, des ressources offertes qui répondent aux difficultés présentes et encourageront le recruteuent des apprentis.
L'introduction de la journée de 8 heures vient ajouter une nouvelle à celles déjà trop nombreuses, invoquée pour refuser de conclure de nouveaux contrats. Les parents ne sont guère disposés d'une part à en prolonger la durée proportionnellement à la réduction de la journée de travail et d'autre part, il ne sera pas possible aux maîtres de donner l'enseignement normal, d'assurer l'entraînement nécessaire et d'obtenir la rénumération équitable de leur peine pendant la môme durée de l'appren- tissage avec une réduction de 10 heures ou môme 11 heures, encore inscrite dans la loi.
Le législateur fédéral s'est intéressés aux jeunes gens occupés à certains travaux pour lesquels un apprentissage n'est pas nécessaire en prévoyant pour eux dans la nouvelle loi sur les fabriques, un enseignement obligatoire jusqu'à l'âge de 18 ans, par le moyen de cours publics de perfectionne- ment. Il y a eu augmentation de 195 contrats par rapport à celui de 1918.
Mais le chiffre de 2.524 constaté en 1913, n'est pas encore regagné.
Il y a eu augmentation de contrat depuis la guerre pour la mécanique qui tient la tête avec une augmentation de 220; ensuite les horlogers, partie du mouvement 94.
Les professions accusant une diminution sont pour l'horlogerie, garçons: partie de la boîte, 84;
filles : partie de la boîte, 72.
Classés par branche, les apprentis horlogers et bijoutiers se répartissent comme suit: bijoutiers 5, commerce 283, gaîniers 3, parties de la boîte 63, partie du mouvement 253, mécaniciens 400, pier • ristes 24.
Quant au apprenties, nous enregistrons : 14 com-
merce, partie de la boîte 43, partie du mouvement 95, pierristes 28.
Au sujet des cours donnés aux apprentis, horlo- gers et régleurs, des démarches sont faites auprès de la direction de l'école d'horlogerie. Le cours habituel pour les régleuses s'est ouvert au commen- cement de janvier 1920. Pour les horlogers, il y a des difficultés d'organisation et manque de place.
Des cours à leur intention s'ouvriront en automne 1920.
Les écoles d'horlogerie et de raécanique instrui- sent un certain nombre de jeunes gens, des méca- niciens surtout. Cette partie est très en vogue, parce qu'un ouvrier qualifié a un avenir assuré, l'industrie des machines se développant toujours plus. On ne peut qu'encourager la formation des apprentis dans les écoles de métiers, qui offent des garanties sérieuses d'un enseignement rationnel de la pratique et de la théorie des métiers.
Mais il est regrettable de constater l'accroisse- ment du nombre des manœuvres qui constitue un danger social auquel les autorités législatives doi- vent chercher a parer.
Le fonds cantonal des apprentissages s'élève à fin 1919 à 12.838,67 francs.
Le deuxième cours d'instruction professionnel organisé avec le concours de la Société suisse d'u- tilité publique et autres sociétés féminines a eu lieu à Bâle, les 10 et 11 octobre 1919.
Il a obtenu un succès complet et marquera dans les annales de la- protection des apprentis en Suisse par l'impulsion nouvelle qu'il aura donnée à l'œuvre qui se poursuit dans notre pays au pro- fit de la jeunesse féminine en particulier. 1,6s thèses développées se rapportaient toutes à des sujets intéressant les professions féminines ou la situation s-ciale de la femme.
L'inspectorat à reçu 611 inscriptions pour les examens de fin d'apprentissage, soit 3 de moins que l'exercice précédent.
561 candidats ont été examinés, dont 385 garçons et 176 filles pratiquant 46 professions différentes.
525 diplômes ont été délivrés. Il y a 36 échecs.
Nous résumons comme suit, les rapports des jurys d'examen, pour les branches de l'horlogerie et la bijouterie.
Bracelets extensibles. — Cette profession est nouvellement introduite dans nos examens et le programme n'en est pas encore établi. Quelques lacunes sont signalées par les experts qui recom- mandent l'enseignement du soudage du plaqué or.
De même, les parties se rattachant à la fabrication des bracelets or devraient pouvoir toujours être exigées lors même que les candidats feraient sur- tout le bracelet argent.
Dcmonteurs, remonteurs, échappements. — En général, les candidats ont fait preuve de connais- sances suffisantes. Huit d'entre eux ont présenté des dessins techniques.
Toutefois, le jury insiste pour que plusieurs ateliers soient visités plus souvent.
En outre, il est regrettable que dans certains ateliers les apprentis ne fassent que des ajustages de roues d'échappements.
Quant à la théorie, elle laisse toujours beaucoup à désirer.
Finisseuses et polisseuses de boites. — Les ex- perts rencontrent des difficultés à apprécier les connaissances des candidates lorsque le travail d'examen est de qualité inférieure ou. ne comporte pas toutes les parties du métier. Il faut en tous cas, pour les polisseuses, qu'elles puissent «aviver».
Régleuses. — Une partie du travail de l'examen a été imposé et fourni par les experts afin de réagir contre la tendance de certaines maîtresses de spé- cialiser leurs apprenties sur un genre de réglage ne se faisant pas couramment dans les fabriques et ne leur permettant pas d'acquérir les connaissan- ces nécessaires lorsqu'elle changent d'atelier.
Les résultats ne sont en général pas très brillants, mais il y a pourtant une légère amélioration.
Au sujet des examens d'automne spécialement, les experts signalent le peu de connaissances pro- fessionnelles que certaines jeunes filles ont acqui- ses après un temps d'apprentissage assez long et ce sont les mômes maîtresses qui les envoient à l'examen dans de mauvaises conditions. L'inspec- torat devrait être armé pour intervenir énergique- ment et mettre fin à ces abus.
La surveillance pendant l'apprentissage devrait aussi être plus serrée pour éviter que des appren- ties soient occupées à des travaux étrangers aux métiers, ou travaillent trop longtemps sur une partie sans intérêt pour l'avancement de l'ensei- gnement, mais qui donne un gros rapport à la
maîtresse. -~"~
LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 567
Chronique judiciaire
France.
Tromperie s u r l'origine de la marchandise.
Nous lisons d a n s le n u m é r o d u 8 août de l'Expor- tateur Français :
La C h a m b r e syndicale d e l ' h o r l o g e r i e v i e n t d e faire c o m p a r a î t r e d e v a n t le t r i b u n a l c o r r e c t i o n n e l M. L i p m a n n , fabricant d u c h r o n o m è t r e « L i p » I l était r e p r o c h é à ce d e r n i e r la v e n t e frauduleuse, sous d e s a p p e l l a t i o n s fausses telles q u e « g r a n d e marque française » « seule fabriquée e n F r a n c e » etc., d e m o n t r e s m o n t é e s à Besançon avec des piè- ces d ' o r i g i n e suisse.
M. L i p m a n n s'est v u c o n d a m n e r à 1 francs d e dommages-intérêts e n faveur d e la C h a m b r e syn- dicale e t à 1.000.— francs d ' a m e n d e p o u r t r o m p e r i e sur la m a r c h a n d i s e .
Variété
Histoire de l'Horlogerie dans le Jura bernois.
(Suite.)
D i s t r i c t d e M o u t i e r
N o u s s o m m e s ici d a n s u n d i s t r i c t j e u n e , indus-
•triellement p a r l a n t . Les c o n d i t i o n s de l ' a g r i c u l t u r e n'y sont pas les m ê m e s q u ' a u x F r a n c h e s - M o n t a g n e s . Une vallée b a s s e l e forme e n m a j e u r e p a r t i e , et non p a s u n h a u t p l a t e a u a u sol i n g r a t et a u x inter- minables h i v e r s . L a t e r r e offre à l ' h a b i t a n t d e s res- sources q u ' o n n e t r o u v e r a i t p a s à Saignelégier, a u N o i r m o n t , a u x Bois, et q u i p u r e n t l u i suffire t a n t que l e p r o g r è s économique de la seconde moitié d u 19e siècle n ' a m e n a p a s u n r e n c h é r i s s e m e n t t r o p sensible d u coût d e l a v i e .
A u s s i b i e n l e d o y e n M o r e l , d a n s s o n „ A b r é g é de l'Histoire d e l'ancien Evêché d e B â l e " , p u b l i é en 1813, n e parle-t-il p a s d e l ' h o r l o g e r i e d a n s la vallée d e la JBirse. M o u t i e r , q u i p o u v a i t c o m p t e r alors 400 h a b i t a n t s , e t les villages q u i s'échelon- nent s u r l a r i v i è r e , e n a m o n t , é t a i e n t des localités p u r e m e n t agricoles.
On signale u n Isaac Schaffter, d e la Dozerce, q u i , vers 1830 o u 1820 m ê m e , fabriquait d e s m o n t r e s à r o u e s d e r e n c o n t r e d o n t i l existe encore p l u s d ' u n s p é c i m e n . Le m ê m e faisait d e s h o r l o g e s à p o i d s , comme o n e n p e u t v o i r e n c o r e d a n s c e r t a i n e s m a i - sons c a m p a g n a r d e s . Elles p o r t e n t l e n o m d e n o t r e horloger.
Il y e u t aussi a v a n t 1850 u n Mérillat, chef d ' u n c o m p t o i r d ' h o r l o g e r i e o c c u p a n t d e u x o u t r o i s ou- v r i e r s .
Mais l'horlogerie date à M o u t i e r s u r t o u t d e l'ou- v e r t u r e d e l a „ G r a n d e F a b r i q u e " , l ' a n c i e n n e „ I n - d u s t r i e l l e " , c o n s t r u i t e a u b o r d d e la Birse, à l'ex- t r é m i t é occidentale d u v i l l a g e .
Cette p r e m i è r e f a b r i q u e fut érigée d a n s l e s a n - nées 1851 e t 1852. E l l e n e c o m p r e n a i t a u d é b u t q u e le b â t i m e n t c e n t r a l actuel e t occupait u n e centaine d ' o u v r i e r s . O n y faisait s e u l e m e n t les é b a u c h e s et et les finissages.
La v i e était à b o n m a r c h é . C h a m b r e e t p e n s i o n s'obtenaient à u n franc p a r j o u r (la v i a n d e de b œ u f coûtait 45 c e n t i m e s la l i v r e , u n e p a i r e d e souliers 6 à 7 francs, u n h a b i l l e m e n t c o m p l e t 30 francs ; le reste était à l ' a v e n a n t ) . A u s s i l e s 60 a 70 francs que l e j e u n e o u v r i e r g a g n a i t à l a f a b r i q u e p a r m o i s lui suffisaient-ils, é t a n t d o n n é e l a modicité d e ses b e s o i n s p e r s o n n e l s .
V e r s 1850, l a p o p u l a t i o n d u b o u r g était d e 1000 â m e s .
P e u à p e u , la m a n u f a c t u r e p r i t d e l ' e x t e n s i o n . O n y i n t r o d u i s i t l e s é c h a p p e m e n t s c y l i n d r e , les p i g n o n s a u s s i , e t i l fallut a g r a n d i r les l o c a u x .
B i e n a c h a l a n d é e et b i e n outillée, la m a i s o n se m i t à é t a b l i r la m o n t r e complète, d e s pièces à clef d ' a b o r d , p u i s des r e m o n t o i r s , d e 1865 à 1870.
V e r s 1870 la Société i n d u s t r i e l l e occupait 500 o u v r i e r s et l i v r a i t 40,000 m o n t r e s p a r a n .
D e s a t e l i e r s spéciaux s'installèrent successive- m e n t à M o u t i e r p e n d a n t cette p é r i o d e . A i n s i , u n atelier p o u r l a fabrication d e s c a d r a n s et u n a u t r e p o u r le d o r a g e .
E n 1888 u n a t e l i e r d ' h o r l o g e r i e était créé, i l d e v i n t e n s u i t e l a G r a n d e F a b r i q u e d u N o r d q u i occupe a c t u e l l e m e n t 700 à 800 o u v r i e r s .
D ' a u t r e s fabriques d'ébauches et d e finissages, d ' a s s o r t i m e n t s , d e s fabriques d e b o i t e s , des a t e l i e r s de nickelage, d o r a g e , o x y d a g e , g r a v u r e , émaillage etc. e x i s t e n t a u s s i e t o n existé à M o u t i e r .
D e u x facteurs o n t fortement c o n t r i b u é à l'essor de l ' i n d u s t r i e h o r l o g è r e à M o u t i e r ; la c o n s t r u c t i o n du c h e m i n d e fer Delémont-Bienne(1874-—1877) et l'installation, e n 1895, d e l a force et d e la l u m i è r e électriques.
P o u r m a r q u e r les étapes p a r c o u r u e s p a r M o u t i e r d a n s s o n d é v e l o p p e m e n t , dû s u r t o u t , répétons-le, à l ' i n d u s t r i e d e la m o n t r e , d i s o n s q u ' e n 1870 la p o p u l a t i o n d u village était d e 1946 h a b i t a n t s , d e 2111 e n 1880, d e 2583 e n 1896, d e 3094 e n 1900 et 4182 e n 1910.
A u j o u r d ' h u i (1915), elle dépasse 4500 â m e s . L ' i n d u s t r i e h o r l o g è r e occupe 750 p e r s o n n e s en- v i r o n et e n fait v i v r e près de 1400. A ces chiffres il faut ajouter 150 o u v r i e r s qui v i e n n e n t d u d e h o r s t r a v a i l l e r à M o u t i e r .
Ce village a d e v a n t l u i u n b e l a v e n i r . Ses instal- l a t i o n s é l e c t r i q u e s fournissent d e la force e n abon- d a n c e . D ' a u t r e p a r t , sa belle s i t u a t i o n à l'une d e s têtes d u t u n n e l d u M o u t i e r - G r a n g e s e t a u p o i n t d ' i n t e r s e c t i o n de p l u s i e u r s voies ferrées d o n n e d r o i t a u x p l u s j u s t e s e s p é r a n c e s .
Son i n d u s t r i e h o r l o g è r e a ce q u ' i l faut, n o n seu- l e m e n t p o u r v i v r e , m a i s encore p o u r s'accroître et p o u r p r o s p é r e r p e n d a n t u n n o m b r e i n d é t e r m i n é d ' a n n é e s . L e s h o m m e s m e t t r o n t à profit l e s cir- constances.
Légations et Consulats
S u i s s e .
France. Le b u r e a u consulaire d e Mulhouse, est t r a n s f o r m é e n u n consulat. S o n a r r o n d i s s e m e n t c o m p r e n d le D é p a r t e m e n t d u H a u t R h i n . M . R o b e r t P f e n n i n g e r , d e H h r w i l (Zurich), est nom- mé consul h o n o r a i r e à la résidence d e M u l h o u s e .
U n consulat est créé à Strasbourg. S o n arron- d i s s e m e n t c o m p r e n d les d é p a r t e m e n t s d u Bas- R h i n et d e la Moselle. M. H e r m a n n Schürch-Zu- b l i n d e W o l f i s b e r g (Berne), i n g é n i e u r à S t r a s - b o u r g , est n o m m é consul h o n o r a i r e à S t r a s b o u r g .
M. Georges M e y e r , D r . e n d r o i t , associé-gérant de la m a i s o n P . Basset à L y o n , est n o m m é consul h o n o r a i r e à Lyon.
Allemagne. E n modification d e l ' a r r ê t é d u Con- seil fédéral d u 18 d é c e m b r e 1919 sont a t t r i b u é e s à l ' a r r o n d i s s e m e n t c o n s u l a i r e d e Leipzig, l e s K r e i s h a u p t m a n n s c h a f t e n d e Leipzig, Chemnitz et Z w i c k a u . L ' a r r o n d i s s e m e n t c o n s u l a i r e d e Dresde c o m p r e n d : les K r e i s h a u p t m a n n s c h a f t e n de D r e s d e et B a u t z e n . M. A n d r é - D a n i e l S u t t e r , de St-Gall, i n g é n i e u r , d i r e c t e u r d e la maison W a y s s et F r e y t a g , S. A . , à D r e s d e , est n o m m é consul h o n o r a i r e de Suisse à D r e s d e .
Etranger.
Brésil. U n consulat h o n o r a i r e est créé à Joinpille (Etat d e S t a . C a t h a r i n a , Brésil). L ' E t a t d e S t a . C a t h a r i n a est s é p a r é d e l ' a r r o n d i s s e m e n t consu- l a i r e d e R i o G r a n d e d o S u l et constitue u n e cir- c o n s c r i p t i o n a u t o n o m e . M. G u s t a v e - A d o l p h e R i c h l i n , d'Osterfingen, Schaffhouse, commer- çant à J o i n v i l l e , est n o m m é c o n s u l h o n o r a i r e d e Suisse e n cette ville.
Registre du commerce
E n r e g i s t r e m e n t » * .
5/VHI/20. — Gallle & Cie, soc. n, coll. (L'Eugène G., de Pro- vence, Vaud, Paul-Emile Ducommun, de la Chaux-de-Fonds et du Locle, Armand Grosvernier, de Tramelan-rtcssus, Au- guste Mouche, de Miéeourt, Emile Fltiekiger, de Wynigen), fabr. de boites en or et bijouterie, Bellevue 19, La Chaux-de- Fonds.
7/VUI/20. — Franz Lakner (de Waldstelten, Wurtemberg), bi- jouterie et horlogerie, Lichtensteig (St-Gall).
R a d i a t i o n s «
12/VII/20. — Henri Jaccard & fils, soc. n. coll. fabr. et vente d'horlogerie, Sainte-Croix.
(i/VIII/20. — Société des fabricants d'horlogerie de St-Jmier, St-Imier,
G/VI1I/20. — Fritz Kohli, cadrans radium, La Chaux-de-Fonds.
7/VIU/20. — Zélim Emile Grandjean, fabr. et vente de mou- vements et échappements d'horlogerie cylindre, Côte-aux-Fées.
9/V1II/20. — Amann & Borel, Hauptniederlassung; in Sä- ckingen, Zweigniederlassung Stein, horlogerie, bijouterie et fournitures en gros, Stein.
10/VIII/20. — Gebr.Schelhaas, orfèvrerie et argenterie, Zurich.
10/V1II/20. — B. Bläsi, fabr. d'horlogerie, Zuchwil.
H/VUI/20. — Manufacture d'horlogerie La Zinnia S. A.
Bienue.
Brevets d'invention
Les numéros des brevets dont la publication a été ajournée et pour lesquels l'ajournement n'est pas encore expiré, sont marqués d'un *
E n r e g l a t i • e m e n t s i
Cl. 94, n" 86606. 7 juillet 1919, 8 h. p. — Dispositif applicable aux montres, boussoles etc., pour les protéger contre les coups, la poussière, l'humidité et contre le vol. — Marco Depaoli,
industriel. 2, Via Valperga Caluso, Turin (Italie). Mandataire:
Fritz Isler, Zurich. — «Priorités: Italie, 28 février et 8 avril 1919...
R a d i a t i o n s t
Cl. 71 f. n° 60768. Boîte de montre avec platine. (Devenu Caduc le 12 novembre 1916 ensuite do renonciation).
Cl. 71 f, n° 08212. Porte-montre pour conducteurs d'automobiles- (Devenu caduc lo 30 décembre 1916 ensuite de renonciation).
Cl. 71 f, n' 72521. Dispositif de fixation de glace de montre. (De- venu caduc le 11 juin 1919 ensuite de renonciation).
Cl 71 k, n" 7092S. Chronographe-compteur. (Devenu caduc le 2 mai 1918 ensuite de renonciation).
Cl. 71 k, n" 71305. Montre. (Deyonu caduc le 16 janvier 1919 en- suite de renonciation).
Cl. 73, n° 61968. Machine à façonner les ellipses utilisées en hor- logerie et d'autres pièces de formes analogues. (Devenu caduc le 20 novembre 1914 ensuite de renonciation).
Cl. 79 f, n' 78822. Machine à calibrer les éléments mâles de bou:
tons à pression. (Devenu caduc le 17 mai 1920 ensuite de renonciation).
•Cl. 79 i, n" 79682. Machine automatique à fabriquer des ressorts pour boutons à pression. (Devenu caduc le 28 juillet 1919 ensuite de renonciation).
Cl. 79 i, n" 79990. Machine automatique à fabriquer des ressorts pour boutons à pression. (Devenu caduc le 28 juillet 1919 ensuite de renonciation).
Cl. 79 k, n' 74145. Support s'adaptant sur un tour, en vue de l'utilisation de celui-ci pour effectuer des travaux par fraisage.
(Devenu caduc le 22 février 1919 ensuite de renonciation).
Cl. 791, n" 78824. Dispositif d'alimentation de presses à poinçon- ner, élamper, emboutir etc. automatiques. (Devenu caduc le 17 mai 1920 ensuite de renonciation).
Cl. 791, n" 80717. Procédé pour orienter des pièces à oùvragei*
comportant des ouvertures sur des hiachines-outils. (Devenu caduc le 16 décembre 1919 ensuite de renonciation).
Cl. 791, n° 82635. Potence à frapper. (Devenu caduc le 10 avril 1920 ensuite de renonciation).
Cl. 94, n' 79540. Procédé de pose d'anses aux pièces d'horlogerie et de bijouterie. (Radié ensuite de renonciation le 25 juin 1920).
COTES
M é t a u x p r é c i e u x (17 août 1920) :
Argent fin en grenailles fr. 199.— le kilo Or fin, pour monteurs de boites • 4200.— »
» laminé pour doreurs . . . •> 4375.— »
Platine ouvré l, . • • » 21.— le gr.
Change sur Paris fr. 43.25 D i a m a n t b r u t (17 août 1920) :
Eclats diamant pur fr. 25,50 à fr. 26,— le karat Boart 26,35 . » 27,45 » Poudre de diamant bruteur . . » 2,50 » » 2,75 »
Légère hausse.
(Cote privée de la maison Lucien Baszanger, Genève.
M é t a u x (Bourse de Londres) ; Comptant
10 août 11 août
A terme 10 août 11 août Cuivre, Standard .
» électrolyt..
Etain Plomb Zinc
Argent métal . . . Or
Bourse de How-York Argent métal . . .
93 »/, 111 — 279 «/*.
3 6 ' / . 4 2 ' A 59 •/.
113/8 11 août
94'/9
93 7s 112 — 276 »/«
36 </S ' 4 2 ' / 4
58 »/s 113/-
12 août
95»/»
95 »/s 117 — 286 % 36 Vi 43 V«
59 ./, 13 août
95 »/a
Suisse . . France . . Londres . New-York Bruxelles . Italie . . .
Esoompte et change
Escompte Demande 5 à 5 ViVo
6 %
. . . . • 7°/„
6»/o . . . S'A à 6 %
6 % Amsterdam . .
Allemagne . . Vienne (anc.) .
» (uouv.) Prague . . . . Pélrograde . . Stockholm . . Christiania . . Copenhague. . Sofia
Budapest . . . Bucarest . . . Varsovie . . . Helsingsfors . Buenos-Aires.
Rio de Janeiro Bombay . . . Yokohama . . Belgrade . . .
4 »/ià 5%, 5 % 6 % , 5»/o B %
7»/o 7 % 7 % 6V«°/o
6 ° / . 6»/o
43.25 21.685 5.775 46.25 29.325 90.10 198.70 12.80 2.80 10.475 123.80
90.75 90.60 10.625 2.80 12.75 18 — 215 — 120 — 200.—
296 — 26.—
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