• Aucun résultat trouvé

848 EMHSondage auprès des lecteurs

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "848 EMHSondage auprès des lecteurs"

Copied!
29
0
0

Texte intégral

(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

2 7– 2 8 1 . 7 . 2 02 0 833 Editorial de Jürg Schlup

On peut bâtir même avec les pierres rencontrées en chemin

834 FMH

Gestion des admissions:

nouvelles dispositions pour les médecins à partir de juillet 2021

872 «Et encore…»

par Werner Bauer By the London Post

848 EMH

Sondage auprès des lecteurs

(2)

Vous ne voulez plus rater aucun article du Bulletin de médecins suisses?

Inscrivez-vous à la newsletter et recevez par courriel les articles les plus récents.

Bulletin des médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch

16 17. 4. 2019

569 Editorial Commerce et secret médical:

risque de collision?

576 Organisations du corps médical Hydrochlorothiazide et risque de cancer de la peau:

appel à la prudence 600 «Et encore…»

par Susanne Hochuli Comment soigner un secteur de la santé qui est malade?

570 FMH Louez-moi – le cabinet médical sur le cloud

SOMMAIRE 829

Rédaction

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur en chef);

biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Julia Rippstein (Rédactrice version imprimée et en ligne);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Dr méd. Daniel Schröpfer, membre de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

EDITORIAL: Jürg Schlup

833 On peut bâtir même avec les pierres rencontrées en chemin  DROIT: Bruno Henggi

834 Nouvelles dispositions pour les médecins à partir de juillet 2021 836 Nouvelles du corps médical 

Nécrologie

837 In memoriam Norbert Gschwend (1925–2020)

Autres groupements et institutions

SMARTER MEDICINE: Lars Clarfeld, Hermann Amstad

838 Surmédicalisation: infographies pour le dialogue avec les patients

EXPERTES ET EXPERTS DE L’ETHIQUE MEDICALE EN SUISSE: Sibylle Ackermann, Ruth Baumann Hölzle, Nikola Biller Andorno, Tanja Krones, Diana Meier-Allmendinger, Settimio Monteverde, et al.

843 Pandémie: protection et qualité de vie des personnes en EMS EMH:

848 Sondage auprès des lecteurs Nous aimerions mieux connaître les besoins et souhaits de notre lectorat. Quels contenus intéressent le plus nos lectrices et lecteurs? Devons-nous publier moins d’articles sur des sujets culturels et davantage de thèmes liés à la politique, ou l’inverse? Lisez-vous le BMS de préférence en ligne ou sur papier? Les réponses à ces questions doivent nous permettre de rendre le journal aussi intéressant que possible pour le lectorat. En participant au sondage, vous aidez le Bulletin des médecins suisses à se concentrer sur sa mission.

Courrier / Communications

849 Courrier au BMS

851 Examens de spécialiste / Communications

(3)

SOMMAIRE 830

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Nina Abbühl, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, abo@emh.ch Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Impression: Vogt-Schild Druck AG, https://www.vsdruck.ch/

FMH Services

852 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

COVID-19: Clemens Arvay

862 Genetische Impfstoffe gegen COVID-19: Hoffnung oder Risiko?

THEME: Eva Hollenstein, Jeannine Marquard, Markus Steiner, Alfred Angerer 865 Potenziale von Lean Management in der Hausarztmedizin 868 Spectrum

Horizons

ART: Bernhard Weidmann

870 Kunstausstellung der Schweizer Ärzte / Salon des Médecins Suisses CRITIQUES DE LIVRES: Jean Martin

871 L’humain face à une révolution copernicienne

Et encore…

Werner Bauer 872 By the London Post

Pour le cabinet médical et l’assistante médicale en formation

Programme de formation pour les entreprises (cabinet médical)

Juste à temps pour le début de la nouvelle formation

Axé sur le renforcement des capacités

En allemand, français et italien

Version imprimée et eBook

shop.emh.ch

Scan this!

NOU-VEAU!

FELMY

(4)

On peut bâtir même avec les pierres rencontrées en chemin

Jürg Schlup

Dr méd., président de la FMH

L’adoption du projet de Loi sur l’admission des méde­

cins (objet 18.047), au cours de la session d’été, marque la fin d’un long parcours. De mesures provisoires en mesures provisoires, décidées pour la première fois en 2002 suite à l’Accord sur la libre circulation des per­

sonnes, puis renouvelées en 2005, 2008 et 2013, la re­

cherche de la meilleure solution possible est deve­

nue une question itérative et un objet de débat continu pour la FMH, organisation faîtière du seul groupe professionnel concerné par cette loi.

La révision de 2013 a montré que la FMH pouvait convaincre avec ses arguments en faveur d’une régle­

mentation fondée sur des critères de qualité: le Parle­

ment a validé l’exigence d’une activité d’au moins trois ans dans un établissement de formation suisse re­

connu, comme préalable à la pratique ambulatoire en Suisse. Ces trois ans permettent de garantir que tous les médecins admis se sont familiarisés avec notre sys­

tème de santé, en exerçant dans des cliniques aux

standards reconnus. En 2015, un bon compromis pé­

renne semblait à portée de main, mais a été rejeté de justesse par le Conseil national, avec un vote de 97 voix contre 96. Avec ce retour brutal à la case départ, toutes les options étaient à nouveau envisageables: de la den­

sité de médecins fixée par la Confédération à la levée de l’obligation de contracter en passant par des valeurs du point variant en fonction de la région et de la den­

sité de médecins.

Dans ce contexte, rien d’étonnant à ce qu’il ait fallu du temps pour arriver à une nouvelle réglementation, en passant par des prolongations successives en 2016 et en 2019. Le projet de loi (18.047) présenté par le Conseil fédéral en mai 2018 et les modifications apportées par le Conseil national en décembre 2018 laissaient pré­

sager des dispositions réglementaires compliquées en­

gendrant beaucoup de tâches administratives [1]. Après

Deux points capitaux pour la FMH ont été retenus: trois ans d’activité dans la discipline demandée et les compétences linguistiques.

Pour les patients et le corps médical, il est réjouissant que le Parlement fonde l’admission des médecins sur des critères de qualité.

les améliorations substantielles du Conseil des Etats en 2019 et les nombreuses discussions au sein des com­

missions parlementaires et des chambres, le Conseil national et le Conseil des Etats ont finalement trouvé un terrain d’entente et validé la nouvelle version de la Loi sur l’admission (cf. pp. 834–835; [2]).

Pour le corps médical, et les patients, c’est une bonne nouvelle car cette loi met davantage l’accent sur les cri­

tères de qualité, ce pour quoi la FMH s’est battue pen­

dant des années. Pour être admis à pratiquer dans le secteur ambulatoire, un médecin doit avoir exercé pendant au moins trois ans, dans un établissement suisse de formation reconnu, et dans la discipline pour laquelle il a demandé l’admission. Cette nouvelle exi­

gence permettra d’adapter la proportion de médecins spécialistes et offrira aux cantons des possibilités d’intervention simples [1, 2]. Autre préalable à l’admis­

sion,  les compétences linguistiques, attestées désor­

mais par un examen passé en Suisse, vont améliorer la sécurité des patients. Cette obligation tombe pour les praticiens titulaires d’une maturité gymnasiale suisse – un autre point important défendu par la FMH. Enfin, les solutions trouvées concernant les compétences canto­

nales sur les nombres maximaux de méde cins et le gel des admissions permettent une appro che différenciée en impliquant les autres acteurs, et constituent de ce fait un compromis acceptable pour la FMH.

Introduite en 2002, la régulation des admissions arrive ainsi à son terme à l’âge adulte. Nous sommes heureux que depuis 2013 bons nombre de nos arguments aient pu convaincre, et d’avoir pu contribuer à son dévelop­

pement. A force d’assembler les nombreuses pierres rencontrées en chemin, nous avons bâti un édifice acceptable. Au regard des quelque 3500 postes de méde cins à pourvoir, l’avenir seul nous dira combien de temps il servira [3].

Références

1 Schlup J. Gestion effi­

cace des admissions ou monstre bureau­

cratique? Bull Med Suisses. 2019;100(15):

537.

2 Henggi B. Gestion des admissions: nou­

velles dispositions pour les médecins à partir de juillet 2021.

Bull Med Suisses.

2020;101(27–28):834–

835.

3 Job radar suisse.

Rapport de postes vacants, 1er trimestre 2020: 1.4.2020.

FMH Editorial 833

(5)

Gestion des admissions

Nouvelles dispositions pour les médecins à partir de juillet 2021

Bruno Henggi

Responsable Public affairs

Après presque vingt ans, la gestion provisoire de l’admission des médecins dans le secteur ambulatoire est remplacée par une nouvelle base légale durable. Adoptée par les Chambres fédérales lors de la session d’été, cette modification de loi devrait entrer en vigueur le 1

er

juillet 2021. La FMH a suivi de près les débats parlementaires et a réussi à faire introduire dans la loi des critères de qualité pour l’admission des médecins.

Pour qu’un médecin soit admis à facturer son activité ambulatoire à la charge de l’assurance obligatoire en Suisse, il devra désormais avoir exercé au moins pen­

dant trois ans dans un établissement suisse de for­

mation reconnu dans la discipline demandée pour l’admis sion. Ce qui est nouveau c’est que ces trois ans doivent être accomplis dans la discipline demandée.

Exercer dans la discipline demandée

Si une spécialiste en cardiologie souhaite être admise à pratiquer en tant que cardiologue, elle n’a plus le choix entre 4400 établissements de formation pour accom­

plir les trois ans mais seulement entre 60 (état: 11 juin 2020). Le nombre restreint de postes spécialisés dispo­

nibles limitera à lui seul les admissions. En revanche, un jeune médecin qui vise une admission en médecine interne générale aura le choix (le plus large) entre 1675 établissements de formation.

Les cantons peuvent par ailleurs influer sur l’admis­

sion des fournisseurs de prestations du secteur ambu­

latoire via les listes hospitalières et les mandats de prestations.

Attester les compétences linguistiques

Pour être admis à facturer à la charge de l’assurance obligatoire, les médecins devront fournir la preuve qu’ils disposent des compétences linguistiques néces­

saires dans la région dans laquelle ils exercent. Pour ce faire, ils passeront un test de langue en Suisse.

Exception

Les médecins sont libérés de cette obligation lorsqu’ils sont titulaires d’une maturité gymnasiale suisse dont l’une des disciplines fondamentales est la langue offi­

cielle de la région dans laquelle ils exercent. Conformé­

ment à l’Ordonnance sur la reconnaissance des certi­

ficats de maturité gymnasiale (ORM), les disciplines fondamentales sont, entre autres, la langue première, une deuxième et une troisième langue nationale. En tant que rapporteur de la commission devant le Conseil des Etats, le conseiller aux Etats Pirmin Bischof a inter­

prété la réglementation comme suit le 4 décembre 2019:

«Votre commission était majoritairement de l’avis, […]

qu’un médecin zurichois qui veut exercer à Genève ne doit pas passer de test de langue.» La conseillère natio­

nale Ruth Humbel a donné, au nom de la commission, l’explication suivante au Conseil national le 3 mars 2020: «Concrètement, cela signifie par exemple qu’un médecin qui a obtenu une maturité suisse alémanique avec le français comme discipline d’examen ne doit pas passer de test de langue pour être admis à exercer en

Discipline Nombre d’EFP*

Médecine interne générale 1675

Chirurgie de la main 25

Cardiologie 60

Psychiatrie et psychothérapie 417

Radiologie 443

Chirurgie orthopédique 73

Total 4498

* EFP = établissement de formation postgraduée.

(Source: registre des établissements certifiés, https://www.registre-isfm.ch, 11 juin 2020)

FMH Droit 834

(6)

tant que médecin en Suisse romande, tout comme un Tessinois titulaire d’une maturité tessinoise, dont une discipline d’examen est l’allemand, ne doit pas passer de test de langue pour la Suisse alémanique.» Le conseiller fédéral en charge du dossier s’est également rallié à cette interprétation le 3  mars 2020. «Je me dois de préciser que nous sommes d’accord avec l’interprétation qui semble prévaloir, si j’ai bien compris, dans la commis­

sion, à savoir que lorsqu’un médecin a suivi une forma­

tion avec une maturité en Suisse, s’il a obtenu une matu­

rité en allemand mais qu’il a passé un examen avec le français comme deuxième langue nationale, alors il doit aussi pouvoir s’installer dans la partie francophone du pays sans devoir faire un examen supplémentaire.

Si, par contre, nous avons affaire par exemple à un étu­

diant francophone à Lausanne qui a passé ses examens avec comme deuxième langue l’allemand et pas l’ita­

lien, alors il pourra s’installer à Zurich sans examen de langue mais pas à Lugano. Si ce dernier veut s’installer à Lugano, il devra encore montrer qu’il a les compétences linguistiques nécessaires pour y pratiquer.»

Des nombres maximaux de médecins, mais…

Les cantons définissent les nombres maximaux de mé­

decins dans une ou plusieurs spécialités et tiennent compte, pour cela, de l’évolution générale du taux d’ac­

tivité des médecins. Les cantons peuvent intervenir de manière différenciée en fonction de la région et consultent préalablement les fédérations des fournis­

seurs de prestations, des assureurs et des patients.

Avec la nouvelle réglementation, les nombres maxi­

maux s’appliquent à tous les médecins souhaitant exercer dans le secteur ambulatoire, à savoir dans un cabinet médical, dans une institution de soins ambula­

toires dispensés par des médecins ou dans le secteur ambulatoire des hôpitaux, alors que ce n’était pas le cas avec l’ancien régime des admissions.

…pas de droit de recours…

Aucun droit de recourir contre les décisions cantonales concernant le calcul et les nombres maximaux de mé­

decins fixés n’est accordé aux assureurs. Cela relativise l’importance de l’obligation faite aux cantons de fixer les nombres maximaux de médecins.

…et pas d’obligation

Les cantons ont désormais la possibilité – sans obliga­

tion – de stopper toute admission supplémentaire dans une discipline déterminée, et ce indépendamment des nombres maximaux de médecins fixés. Un canton peut prévoir qu’aucune nouvelle admission à pratiquer à la charge de l’assurance obligatoire des soins (AOS) n’est délivrée dans une spécialité lorsque les coûts annuels par assuré dans cette spécialité augmentent davantage que les coûts annuels des autres spécialités (dans ce canton) ou augmentent davantage que la moyenne suisse des coûts annuels de cette spécialité.

Surveillance des caisses maladie

Les cantons décident si un médecin remplit les critères d’admission. Ils se chargent donc désormais de l’ad­

mission administrative de police sanitaire et de l’admis sion à facturer à la charge de l’AOS. Si les four­

nisseurs de prestations sont admis à pratiquer par un canton et qu’ils exercent à la charge des assureurs ma­

ladie, c’est aux assureurs qu’il appartient de vérifier l’économicité, l’efficacité et la qualité.

FMH Public Affairs Nussbaumstrasse 29 Case postale CH­3000 Berne 15 Tél. 031 359 12 67 bruno.henggi[at]fmh.ch

? ? Sondage auprès des lecteurs ? ? ? ? ? ? ?

Votre avis nous intéresse!

Participez au développement du BMS.

www.sondage.bullmed.ch

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2020;101(27–28):834–835

FMH Droit 835

Published under the copyright license “Attribution – Non-Commercial – NoDerivatives 4.0”. No commercial reuse without permission. See: http://emh.ch/en/services/permissions.html

(7)

Todesfälle / Décès / Decessi Klaus Rupp (1952), † 12.5.2020, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 4625 Oberbuchsiten

Jürg Schäublin (1944), † 19.5.2020, Facharzt für Anästhesiologie, 4009 Basel

Serge Schwed (1933), † 23.5.2020, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, 1009 Pully Manfred Harder (1952), † 9.6.2020, Fach- arzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 3800 Interlaken

Hansueli Schläpfer (1943), † 10.6.2020, Fach- arzt für Gastroenterologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 9100 Herisau

Praxiseröffnungen /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BL

Dirk Fischer, Facharzt für Neurologie, Parkstrasse 5, 4102 Binningen

NE

Sébastien Geering, Spécialiste en chirurgie orale et maxillo-faciale, Chaussée de la Boine 2, 2000 Neuchâtel

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Inga-Kristin Fischer, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Monbijoustrasse 70, 3007 Bern

Chantal Güleryüz-Stutzer, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Zeughausgasse 29, 3011 Bern

Ioannis Linas, Facharzt für Gastroenterologie, FMH, Bubenbergplatz 11, 3110 Münsingen

Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied in leitender Tätigkeit hat sich angemeldet:

Beat Lehmann, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Stv. Chefarzt, Universi- täres Notfallzentrum, Inselspital, 3010 Bern Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet bei den Co-Präsi- denten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälli- gen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich gemeldet:

Adam Czaplinski, Facharzt für Neurologie, FMH, Neurozentrum Luzern, Falkengasse 3, 6004 Luzern

Stephanie Felder, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, FMH, gyn-zentrum, Haldenstrasse 11, 6006 Luzern

Christina Knisoviti, Fachärztin für Neurologie, Neurologische Praxis Luzern, Lützelmatt- strasse 3, 6006 Luzern

Jeannette Porath, Praktische Ärztin, Pra- xis Mall of Switzerland MedCenter AG, Ebisquare-Strasse 1/16, 6030 Ebikon

Jürgen-Detlef Theuer, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Facharzt für Kardiologie, Cardiologicum AG, St. Anna-Strasse 32, 6006 Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Entlebuch hat sich gemeldet:

Petra Studer-Alessandri, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Praxis am Bahnhof, Bahnhofstrasse 4, 6170 Schüpfheim

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu haben sich gemeldet:

Monika Küng, Fachärztin für Ophthalmologie, FMH, Augenpraxis Wolhusen, Menznauer- strasse 11, 6110 Wolhusen

Jens Wöllner, Facharzt für Urologie, FMH, Schweizer Paraplegiker-Zentrum, Guido A. Zäch-Strasse 1, 6207 Nottwil Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz hat sich angemeldet:

Hendrik Borgmann, Facharzt für Anästhesio- logie, narkose.ch, 8472 Seuzach-Ohringen Einsprachen gegen diese Aufnahme rich- ten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Uta Kliesch, Maria-Hilf-Strasse 9, 6430 Schwyz, oder per Mail an uta.kliesch[at]

hin.ch

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied haben sich angemeldet:

Ralf Manfred Hilpert, Facharzt für Kinder- und Jugendpsychiatrie und -psychotherapie, Tria- plus AG, KJP Zug, Rathausstrasse 1, 6340 Baar Carmen Pastoors, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Hauptstrasse 15, 6313 Menzingen

Einsprachen gegen diese Kandidaturen müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 836

Nouvelles du corps médical

(8)

In memoriam Norbert Gschwend (1925–2020)

Am 22. März 2020 hat uns mit Profes sor Norbert Gschwend eine gros se Persön- lichkeit der Orthopädie und Handchirur- gie verlassen. Mit seinem unglaublich of- fenen Geist hat Norbert Gschwend eine ganze Epoche der chirurgischen Diszip- lin mitgestaltet. Und mit seinem schier unstillbaren Wissensdurst, seiner charis- matischen Art, dieses Wissen zu vermit- teln, und seiner Empathie, die Erkenntnis in den Dienst der Patienten zu stellen, hat er eine ganze Generation von Ortho- päden und Handchirurgen geprägt.

Im Jahr 1969, als der Kunstgelenk ersatz noch in den Kinderschuhen steckte, war Norbert Gschwend weltweit der erste Handchirurg, der ein 2-Komponenten-Kunstgelenk in ein durch die Rheumaerkrankung komplett zerstörtes Handgelenk eingesetzt hat. Zusammen mit seinem medizinischen Partner Professor Dr. Heiner Scheier und dem Ingenieur André Bähler hat er an verschie- denen Kunstgelenklösungen gearbeitet. Unter dem Namen «GSB» wurden neben dem Hand gelenk auch schmerzhaft zerstörte Kniegelenke und Ellbogen in ganz Europa mit ihren Implantaten ersetzt.

Im Alter von 37 Jahren hat Norbert Gschwend die Schulthess Klinik im Kreis 8 in Zürich übernommen.

Damals war die Klinik eine kaum beachtete, kleine Ins- titution mit einem Arzt, zwei Pflegenden und wenigen Betten. Man war vor allem auf konservative Lang- zeitbehandlungen am Bewegungsapparat spezialisiert.

Patienten waren vor allem Kinder, die Gehschwierig- keiten hatten, unter Wirbelsäulenverkrümmungen, Geburtsgebrechen an der Hüfte oder den Folgen der damals noch aktiven Poliomyelitis litten.

Nach einer intensiven und harten Anfangszeit, in der die Klinik bisweilen kurz vor dem Bankrott stand, hat Norbert Gschwend die Schulthess Klinik zu einer welt- weit anerkannten Institution für die Behandlung von orthopädischen Leiden gemacht. Besonders am Her- zen lagen ihm die Patienten mit einer rheumatoiden Arthritis, damals noch Polyarthritis genannt, die man in jener Zeit mit Medikamenten kaum kontrollieren konnte. Die Folge waren Gelenkzerstörungen in einem Ausmass, das für viele Betroffene die Invalidität bedeu- tete. Einige Patienten waren immobil im Bett und voll-

ständig auf externe Pflege angewiesen, unfähig, selb- ständig zu essen. Vielen dieser Menschen konnte Norbert Gschwend ein zweites Leben schenken und ihnen eine gewisse Mobilität und vor allem Unabhän- gigkeit zurückgeben.

Norbert Gschwend war immer daran gelegen, sein medizinisches Tun so zu dokumentieren, dass er auch selbst immer dazugelernt hat. Er hat Qualitätsiniti a- tiven in Gang gesetzt, zu einer Zeit, in der noch nie- mand diesen Begriff in der Medizin überhaupt syste- matisch verwendet hatte. Er legte zudem grossen Wert darauf, den internationalen Austausch zu pflegen und immer von den Besten zu lernen. Und er war Mitbe- gründer vieler orthopädischer und handchirurgischer Fachgesellschaften im In- und Ausland. Gerade in der Rheumachirurgie war er ein europäisches Aushänge- schild, an dem sich viele Kollegen und Kliniken orien- tiert haben.

Der Umgang im Team war geprägt von gegenseitiger Wertschätzung und Offenheit. Selbst die Meinung jun- ger Assistenten war gefragt und wurde respektiert. Die Fortschritte in der Rheumachirurgie sind auch seiner Initiative zu verdanken, alle betreuenden Personen in den Behandlungsplan einzubeziehen. Er war einer der Ersten in der Schweiz, die konsequent den Austausch mit den nicht operativ tätigen Rheumatologen gesucht und auch gefunden haben.

Bei Norbert Gschwend stand aber immer der Patient im Mittelpunkt, und Ziel seiner schier unerschöpf- lichen Schaffenskraft war die stetige Verbesserung der Behandlungsmöglichkeiten in seinem Fachgebiet.

Viele nationale und internationale Ehrungen und Preise zeugen davon.

Im Jahr 2000, mit 75 Jahren, zog sich Norbert Gschwend von seiner aktiven, klinischen Tätigkeit in der Schul- thess Klinik zurück. Seine bis zuletzt vorhandene Neugier, gepaart mit einer unglaublich breiten huma- nistischen Bildung, hat ihn zu einem faszinierenden Gesprächspartner gemacht.

Mit Norbert Gschwend verlieren wir einen Freund, Lehrer und Mentor, der als visionärer Arzt weit über die Grenzen von Zürich hinaus sein medizinisches Fachgebiet mitgeprägt hat.

Dr. med. Daniel Herren MHA Chefarzt Handchirurgie, Schulthess Klinik Zürich

Schulthess Klinik kommunikation[at]kws.ch

NÉCROLOGIE 837

(9)

Surmédicalisation: infographies pour le dialogue avec les patients

Lars Clarfelda, Hermann Amstadb

a Dr méd. Lars Clarfeld, Secrétaire général de la SSMIG et smarter medicine; b Dr méd., amstad-kor, Bâle

Aujourd’hui, la médecine offre de nombreuses options. Mais tout ce qui serait possible n’a pas forcément de sens dans tous les cas. Selon la devise «less is more», l’association «smarter medicine» lutte contre la surmédicalisation et les soins inap- propriés en médecine. En collaboration avec le «Swiss Medical Board», l’association a réalisé des infographies pour sensibiliser les patients à la qualité des traitements et fournir au corps médical un outil pour la pratique quotidienne.

Le système de santé suisse est surmédicalisé: Selon une étude commandée par l’Académie Suisse des Sciences Médicales en 2012, entre 20 et 30% des inter- ventions médicales sont superflues [1]. Cette pratique inappropriée et cette surmédicalisation ont un impact négatif sur la qualité des soins et leurs coûts [2]. Ce fait relève également, mais pas seulement, de la responsa- bilité du corps médical: certains patients attendent ou

même exigent une certaine clarification ou thérapie, même si elle n’est pas médicalement appropriée. Infor- mer les patients sur des traitements potentiellement dangereux ou dénués de sens peut être exigeant et prendre beaucoup de temps, tant pour le médecin trai- tant que pour le patient ou la patiente. Il existe un risque que les patients aient le sentiment de ne pas être pris au sérieux et changent de médecin.

Les infographies peuvent être remises aux patients sous forme de dépliants et sont téléchargeables gratuitement en PDF sur:

www.smartermedicine.ch/fr/pour-specialistes/infografiken-fuer-behandelnde.html (grafique: © smarter medicine – Choosing Wisely Switzerland).

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS smar ter medicine 838

(10)

Infographie contre les surmédicalisations et des soins inappropriés

Le Swiss Medical Board (SMB) et smarter medicine sont deux initiatives visant à réduire les développements indésirables concernant la surmédicalisation et les soins inappropriés au sein du système de santé suisse.

Avec leurs rapports, leurs campagnes et leurs recom- mandations, ils contribuent à trouver le meilleur trai- tement pour chaque patient, conformément à la devise

«la médecine optimale, et non pas maximale».

Compte tenu des problèmes décrits ci-dessus et selon les rapports et recommandations, il a été décidé d’éta- blir des outils destinés aux praticiens, appelés «info- graphies», pour certaines recommandations et rap- ports. Ces infographies soutiennent la profession médicale dans sa communication avec les patients;

elles sont avant tout destinées à des recommandations dont la pertinence pour les patients est considérée comme élevée, c’est-à-dire celles pour lesquelles les pa- tients ont une certaine attente. Selon l’International Health Policy Survey 2019 du Fonds du Common- wealth, les attentes des patients et le manque de temps pour la prise de décision conjointe sont les principaux obstacles pour éviter les traitements inappropriés. C’est précisément dans ce domaine que l’info graphie est censée apporter un soutien en tant que solution. Le patient peut bénéficier d’une ex- plication simple des faits et bénéficier d’informations complémentaires «objectives» et indépendantes.

Des outils similaires sont déjà connus de l’étranger. Par exemple, le Centre Harding pour la compétence en ma-

tière de risques à Berlin, dirigé par le professeur Gerd Gigerenzer, a développé des «fiches d’information».

Ces fiches d’information sont conçues pour permettre aux patients de comprendre les avantages et les incon- vénients de certaines mesures médicales afin qu’ils puissent décider eux-mêmes de les subir ou non [3].

Ces fiches d’information sont évaluées scientifique- ment en ce qui concerne l’efficacité de la communica- tion des connaissances pertinentes pour les patients et les décisions de santé [4].

Coopération interprofessionnelle au service des patients

En automne 2018, les associations Swiss Medical Board et smarter medicine ont chargé un groupe de travail de développer de tels outils. Le groupe de travail était composé d’experts dans les domaines de la médecine hospitalière, de la médecine ambulatoire, des profes- sions de santé non médicales, de l’épidémiologie, de l’éthique, de la protection des consommateurs et, enfin et surtout, d’experts en communication et en gra- phisme. Cette approche interprofessionnelle vise à améliorer la qualité de l’infographie.

En coopération avec une agence de communication, le groupe de travail a développé des infographies exem- plaires dans les domaines de la prévention (test PSA), du diagnostic (imagerie pour les douleurs dorsales) et de la thérapie (antibiotiques pour les infections des voies respiratoires supérieures). Le groupe de travail a basé son contenu sur la littérature qui sous-tend les recommandations de smarter medicine et – dans le cas du test PSA  – sur le rapport du SMB et la littérature actuelle.

Les trois infographies sont structurées de manière simi- laire en ce sens que chacune se compose d’une feuille de papier A4 pliée et contienne une visualisation du mes- sage central dans la partie intérieure et au verso, dans les trois sections «Faits», «Risques et effets secondaires»

et «Exceptions». Les informations essentielles sont éga- lement présentées sous forme écrite concise.

Les trois prototypes d’infographies qui en résultent ont été vérifiés au cours d’entretiens avec des profanes, puis adaptés et sont maintenant disponibles en allemand, en français et en italien. La figure 1 montre un exemple de l’avant et de l’arrière des graphiques d’information permettant de renoncer à l’imagerie diagnostique dans les cas de douleurs dorsales de courte durée.

L’essentiel en bref

La pratique inappropriée et la surmédicalisation ont un im- pact négatif sur la qualité des soins et leurs coûts

Non seulement les médecins mais aussi les patients jouent un rôle important dans cette situation.

C’est pourquoi les associations « Smarter Medicine » et « Swiss Medical Board » ont commandé le développement d’aides pour les personnes qui dispensent des traitements, appelées «infographies», afin de communiquer au patient des questions complexes de manière simple.

Il en résulte une infographie pour chacun des domaines de la prévention (test PSA), du diagnostic (imagerie pour les douleurs dorsales) et de la thérapie (antibiotiques pour les infections des voies respiratoires supérieures).

Les médecins sont invités à partager leurs expériences et toute suggestion d’amélioration avec le Secrétariat de smar- ter medicine via smartermedicine[at]sgaim.ch.

Les trois infographies sont structurées de manière similaire en ce sens que chacune se compose d’une feuille de papier A4 pliée.

Le patient peut bénéficier d’une explication simple des faits.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS smar ter medicine 839

(11)

L’accès visuel aux infographies permet de faciliter la communication avec les patients dans différents contextes. Elles transmettent les faits complexes de manière simple et non verbale et expliquent pourquoi il est préférable pour lui de s’abstenir de tout traite- ment médical et quels sont les risques associés aux dif- férents traitements. De cette manière, elles simplifient la communication entre le professionnel et le patient, servent à «habiliter» le patient et améliorent ainsi la qualité du traitement.

C’est du moins ce qu’attendent les initiateurs; une étude serait nécessaire pour prouver directement l’effet, et une telle étude n’est pas encore prévue pour le moment en raison des coûts élevés qu’elle implique. Les preuves indirectes peuvent au mieux être trouvées dans un pro- jet de recherche du Prof. Matthias Schwenkglenks et al.

dans le cadre du PNR 74 Système de santé; sous le titre

«Influence des directives et des recommandations sur les traitements médicaux», le projet examinera s’il existe un lien entre le choix du traitement et les direc- tives et recommandations médicales disponibles [5].

Entre-temps, les organes compétents du Swiss Medical Board et de smarter medicine ont examiné les trois

«prototypes» et les ont approuvés pour publication.

Les infographies sont désormais disponibles gratuite- ment et à tout moment sur les sites web de smarter medi cine et du Swiss Medical Board.

Le feedback de la profession médicale est souhaité

Dans une prochaine phase, les infographies seront soumises à un test pratique. Les médecins sont invités à partager leurs expériences et leurs éventuelles sug- gestions d’amélioration avec le Secrétariat de smarter medicine (smartermedicine[at]sgaim.ch). Si les trois prototypes sont acceptés et font leurs preuves dans la pratique quotidienne, le Swiss Medical Board et smar- ter medicine commanderont d’autres infographies; les sociétés de discipline peuvent également faire élaborer les infographies pour des interventions, en particulier pour les recommandations des listes Top 5. Ce serait alors également le moment opportun pour faire effec- tuer une étude d’évaluation.

Références

1 Trageser J, Vettori A, Iten R, Criveli L. Effizienz, Nutzung und Finan- zierung des Gesundheitswesens. Akademien der Wissenschaften Schweiz, Berne 2012.

2 Gerber M, Kraft E, Bosshard C. Overuse – unnötige Behandlungen als Qualitätsproblem. Bull Med Suisses. 2016;97:236–43.

3 https://www.hardingcenter.de/de/projekte-und-kooperationen/

faktenboxen

4 Loizeau AJ, et al. Fact Box decision support tools reduce decisional conflict about antibiotics for pneumonia and artificial hydration in advanced dementia: A randomized controlled trail. Age and Ageing. 2019;48:67–74.

5 http://www.nfp74.ch/fr/projets/soins-multisectoriels/pro- jet-schwenkglenks

Dr méd. Lars Clarfeld Directeur smarter medicine Secretaire général SSMIG Monbijoustrasse 43 Case postale CH-3001 Berne lars.clarfeld[at]sgaim.ch

L’association smarter medicine

L’association de parrainage smarter medicine – Choosing Wisely Switzerland a été fondée en juin 2017 et fait suite à l’initiative américaine «Choosing Wisely», qui a connu un grand succès.

Son but n’est pas seulement de susciter des «décisions sages», mais aussi de promouvoir un débat ouvert entre le corps médi- cal, les patients et le public. Outre la Société Suisse de Méde- cine Interne Générale (SGAIM) et l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM), l’association est soutenue par l’As- sociation suisse des organisations professionnelles de santé

(svbg), l’Organisation faîtière des associations suisses de pa- tients (DVSP) et les organisations de consommateurs Stiftung für Konsumentenschutz (SKS), Fédération Romande des Consommateurs (FRC) et Associazione Consumatrici e Consu- matori della Svizzera Italiana (acsi). A ce jour, quatorze listes Top 5 sur les traitements inappropriés ont été publiées par des asso- ciations professionnelles de médecins et d’infirmiers. D’autres associations professionnelles sont invitées à rejoindre le mou- vement.

Swiss Medical Board

Le Swiss Medical Board est un centre de compétence suisse de premier plan pour l’évaluation des technologies de la santé. Il analyse et évalue les procédures préventives et diagnostiques ainsi que les interventions thérapeutiques du point de vue de la médecine, de l’économie, de l’éthique et du droit.

Le Swiss Medical Board est soutenu par une association dont les institutions et sociétés suivantes sont membres: Confé- rence des directeurs cantonaux de la santé (GDK), Académie

Suisse des Sciences Médicales (ASSM), Gouvernement de la Principauté de Liechtenstein, Asso ciation des entreprises suisses de recherche pharmaceutique (interpharma), Associa- tions des assureurs-maladie (santésuisse, curafutura), Fonda- tion suisse SPO Protection des brevets et Association faîtière des centres suisses pour patients (DVSP), Association faîtière des sociétés spécialisées en chirurgie et en chirurgie invasive (fmCh).

Les infographies sont désormais disponibles gratuitement sur les sites web de smarter medi cine et du Swiss Medical Board.

Télécharger

Les infographies sont disponibles gratuitement sous forme de fichiers PDF à télécharger sur: www.smartermedicine.ch/fr/

pour-specialistes/infografiken-fuer-behandelnde.html

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS smar ter medicine 840

(12)

Appel aux responsables de la politique, du management, des soins et de la prise en charge*

Pandémie: protection et qualité de vie des personnes en EMS

Sibylle Ackermanna, Ruth Baumann Hölzleb, Nikola Biller Andornoc, Tanja Kronesd, Diana Meier-Allmendingere, Settimio Monteverdef, Susanne Rohrg, Bianca Schaffert-Witvlieth, Reto Stockeri, Tatjana Weidmann-Hüglej

a lic. théol., dipl.-biol., éthicienne; b Dr théol., éthicienne; c Prof. Dr Dr, éthicienne; d Prof. Dr méd., dipl. soc., éthicienne clinique; e Dr méd., lic. théol., psychiatre et éthicienne; f Prof. (FH), PhD, RN, éthicien clinique; g MScN, RN, experte en soins, proche; h Présidente de la commission d’éthique ASI-SBK et Vice-présidente de la Commission centrale d’éthique de l’ASSM; i Prof. Dr méd., médecin en soins intensifs et éthicien; j M.Sc., M.A., éthicienne clinique

L’isolement et ses conséquences pour les personnes particulièrement vulnérables

Le 27 mai 2020, le Conseil fédéral a décidé de mettre fin à la situation extraordinaire liée à la pandémie de coronavirus le 19 juin 2020. Si, pour une grande par- tie de la population suisse, ces mesures signifient un retour progressif à la vie normale, tel n’est pas le cas pour tous les citoyens de notre pays. Dans le but d’as- surer une protection maximale, des restrictions sé- vères au droit à l’autodétermination et à la liberté dans leur espace de vie ont été imposées pendant plusieurs mois aux résidentes et résidents des EMS, mais également des institutions pour malades ou handicapés mentaux (parmi lesquels vivent aussi des enfants et des adolescents) et des résidences pour personnes âgées. Cette limitation des droits de la per- sonnalité a provoqué chez de nombreuses personnes concernées une perte de la qualité de vie liée au sen- timent d’intégrité physique et mentale, due en partie à la longue séparation avec leurs proches. Chez de nombreux résidentes et résidents, mais en particu- lier chez les personnes atteintes de démence, on a constaté que l’isolement spatial et social du noyau fa- milial ou d’autres personnes proches a accéléré le dé- clin des capacités cognitives et la dégradation phy- sique – avec souvent des complications pouvant mener à la mort. Ces phénomènes sont encore aggra- vés par les mesures de prévention des infections (par exemple, masques faciaux, isolement en chambres), pouvant provoquer de la confusion et un comporte- ment difficile chez les personnes souffrant de troubles cognitifs [1, 2].

La situation en Suisse et au niveau internatio nal

En Suisse, malgré cet isolement rigoureux, plus de 50%

des décès dus à la pandémie du coronavirus sont surve- nus dans les EMS [3–5]. Parmi les nombreuses raisons, on peut citer le risque accru d’infection chez les per- sonnes vivant en communauté dans des grandes struc- tures ainsi que, dans certains cas, le manque ou la four- niture tardive d’équipements de protection pour le personnel soignant dans les institutions [6–8]. Le maté- riel de protection insuffisant et la nécessité d’élaborer des concepts de protection concernaient aussi les ser- vices ambulatoires. En prévision d’une évolution parti- culièrement grave de l’infection COVID-19, il peut être pertinent pour les résidentes et les résidents de rester dans l’environnement familier de l’établissement plu- tôt que d’être transférés dans un hôpital, en particulier dans une unité de soins intensifs [9]. De nombreuses personnes concernées ont formulé à l’avance leur vo- lonté à ce sujet et l’ont consignée sous forme de direc- tives anticipées et/ou d’une ordonnance médicale d’ur- gence par le biais d’une planification anticipée des soins (PAS) [10, 11]. Par ailleurs, depuis plusieurs semaines, di- verses autorités sanitaires cantonales ont émis des direc tives destinées aux EMS imposant des conditions plus strictes pour l’hospitalisation des personnes pré- sentant une suspicion de COVID-19 que pour le reste de la population (critère de l’utilité attendue du traitement à l’hôpital contrairement à celui de la nécessité de l’hospi talisation d’une personne compte tenu de son état actu el). Il importe de clarifier dans quelle mesure les exigen ces légales posées aux EMS portent atteinte

* Cet appel a été signé par plus de 100 personnes de toute la Suisse. Liste des signataires sous:

https://t1p.de/

appel-soins-longue-duree.

L’appel est également disponible en italien.

La pandémie de corona a révélé la grande vulnérabilité des personnes vivant dans des établissements médico-sociaux. Les éthiciens reconnaissent la prise de respon- sabilité des autorités et des institutions dans la mise en œuvre des mesures de pro- tection. En même temps, ils soulignent que la protection de la vie doit aller de pair avec la protection de la personnalité et de la qualité de vie.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Exper tes et exper ts de l’éthique médicale en Suisse 843

(13)

à l’égalité de droit et constituent une discrimination à l’encontre de personnes, en raison de leur âge ou de leur lieu de résidence.

Protection de la vie, de la santé et de la personnalité

Dès le début de la menace de pandémie, les EMS, les or- ganisations et les autorités sanitaires ont réagi avec res- ponsabilité et prudence et ont dû rapidement mettre en œuvre les recommandations du Conseil fédéral concer- nant l’interdiction de visite dans les EMS. L’obligation de protéger la vie s’applique de manière absolue dans le sens où elle protège les individus des homicides par des représentants de l’Etat, à de très rares exceptions près comme la légitime défense ou la guerre défensive. En revanche, l’obligation de protéger les individus des risques sanitaires ne s’applique pas de manière absolue – ni en situation de pandémie ni en temps normal. Elle s’inscrit bien plus dans la protection de la personnalité, des valeurs et des intérêts de la personne qui vit et fait l’expérience de sa propre vie.

Les personnes en institutions de soins de longue durée vivent dans des locaux à usage privé. Dans les situa- tions extraordinaires, le droit à l’autodétermination au sein de la sphère privée doit également être accordé aux personnes en institutions de soins de longue durée, dans le respect des normes de protection recomman- dées et en observant les concepts de protection exis- tants, dont la proportionnalité doit cependant être constamment vérifiée et démontrée. Les représen- tantes et représentants légaux et les curatri ces et curateurs de personnes incapables de discernement doivent pouvoir leur rendre visite à tout moment.

L’humanité d’une société se mesure à  l’importance systémique qu’elle accorde à la prise en charge des per- sonnes nécessitant une assistance et des soins perma- nents dans ces institutions. La prise de position de la Commission nationale d’éthique dans le domaine de la médecine humaine «Protection de la personnalité dans les institutions de soins de longue durée» du 8  mai 2020 [12] s’est exprimée clairement à ce sujet;

son écho est toutefois resté modeste [13].

Dix postulats

Les crises de la santé publique, telles qu’une pandémie, confrontent la société à de grands défis médicaux, éthiques et juridiques. Les personnes déjà vulnérables deviennent encore plus vulnérables. Il s’agit notam- ment des personnes qui vivent dans des institutions de soins de longue durée ou qui bénéficient de services ambulatoires de soins à domicile. Elles ont tout parti-

culièrement besoin de protection. Il est de la responsa- bilité collective des forces politiques, des autorités, des directions d’EMS, du personnel médical et des autres collaborateurs de créer, avec les résidents et leurs proches, un environnement sécurisé et humain, afin que même dans une situation de pandémie, les vies à protéger soient vécues par les personnes concernées comme valant la peine d’être vécues.

En tant qu’éthiciennes et éthiciens suisses, nous invitons les directions des institutions, les organisations ainsi que les autorités sanitaires à appliquer, dans le sens de «lessons to be learned» et dans l’optique d’une nouvelle vague de pandémie, les dix postulats suivants:

1. Les droits à la liberté des résidentes et résidents des institutions de soins de longue durée, garantis par la Constitution, doivent être pleinement préservés dans le respect des normes de protection recom- mandées pour la population et en présentant des concepts de protection appropriés.

2. L’accès libre aux personnes incapables de discerne- ment doit être garanti aux proches et aux per- sonnes de référence ainsi qu’aux représentantes et représentants légaux et aux curatrices et curateurs, dans le respect des normes de protection générale- ment applicables.

3. Des fonds devraient être mis à disposition pour une étude scientifique indépendante sur les conditions qui expliquent le taux de mortalité élevé lors de la première vague de la pandémie de COVID-19 dans les établissements médico-sociaux en Suisse.

4. Des mesures devraient être prises pour renforcer la confiance dans les autorités et les institutions en si- tuation de pandémie. Celles-ci incluent le dialogue permanent avec les résidentes et les résidents, les proches et les représentantes et représentants légaux.

5. Lors de la planification des mesures, il importe d’ap- préhender les problèmes structurels susceptibles de contribuer à une aggravation des phénomènes sus- mentionnés dans les institutions de soins de longue durée [14]. Ces mesures concernent:

a. le faible skills-grade mix (c’est-à-dire que les exi- gences concernant le nombre et la qualification du personnel dans les équipes ne sont pas satis- faites),

b. la pénurie (chronique) de personnel avec des postes en sous-effectif,

c. la pénurie de matériel de protection,

d. l’absence de concepts de protection pour les visi- teurs, les représentantes et représentants lé- gaux, les curatrices et curateurs,

e. l’absence de mesures de détection précoce des personnes infectées parmi les résidentes et rési- dents et le personnel,

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Exper tes et exper ts de l’éthique médicale en Suisse 844

(14)

f. l’absence de concepts de soins palliatifs appli- qués professionnellement selon les standards de palliative ch,

g. l’examen critique de la situation de logement des personnes à haut risque dans les grandes institutions et la priorisation de petites unités de vie avec des petites équipes soignantes.

6. Les directives ou recommandations cantonales des autorités sanitaires destinées aux institutions de- vraient être transparentes et publiées officiellement.

Les critères d’hospitalisation des résidentes et rési- dents suspectés d’être atteints du COVID-19 devraient être connus, tenir compte de la volonté des per- sonnes concernées et, dans les situations exigeant un tri des patients, respecter les normes nationales en vigueur; ils ne peuvent pas prévoir d’obstacles supplémentaires pour les résidentes et résidents des institutions de soins de longue durée.

7. Les structures qui contribuent activement à une culture de l’erreur tant au niveau interne qu’externe (par exemple le Critical Incident Reporting System [CIRS] et les processus de Whistleblowing) devraient être renforcées.

8. Les résidentes et résidents, les proches, les représen- tantes et représentants légaux et les curatrices et curateurs devraient être informés de manière transparente et proactive des infections présentes, des mesures préventives et de la situation en ma- tière de soins.

9. Dans l’optique d’une nouvelle vague de pandémie, les institutions, les organisations et les autorités sani- taires devraient prévoir des mesures permettant de garantir les droits des résidentes et résidents ci-après:

a. l’accès des représentantes et représentants lé- gaux, des curatrices et curateurs, et des per- sonnes proches,

b. l’accès des professionnels (activation, physiothé- rapie, ergothérapie, podologie, assistance spiri- tuelle, etc.),

c. le droit à la lumière du jour, à l’exercice, à l’air frais et à l’attention sociale,

d. le droit à la participation aux décisions théra- peutiques,

e. l’implication des proches et des représentantes et représentants légaux en cas de mesures inévi- tables de restriction de la liberté dans le respect des dispositions légales.

10. Il importe de promouvoir la recherche qui, avec des méthodes scientifiques appropriées, se concentre sur les expériences des personnes concernées, de

leurs proches, des soignants et des directions des EMS, afin que leur voix soit prise en compte dans le discours politique concernant la gestion de la pan- démie et qu’elle soit mieux représentée dans une situa tion similaire.

Remerciements

Les signataires remercient le Dr méd. Roland Kunz, Directeur médical, Zentrum für Palliative Care, Stadtspital Waid, Zurich, et le Prof. Dr iur.

Bernhard Rütsche, Professeur ordinaire de droit public et de droit comparé à l’Université de Lucerne, pour leurs suggestions et adjonc- tions précieuses.

Références

1 Schlögl M, Jones C. Maintaining Our Humanity Through the Mask:

Mindful Communication During COVID-19. J Am Geriatr Soc.

2020;68:E12–E13. doi:10.1111/jgs.16488

2 Röhr S, Müller F, Jung F, et al. Psychosoziale Folgen von Qua- rantänemassnahmen bei schwerwiegenden Coronavirus-Aus- brüchen: ein Rapid Review. Psychiatr Prax. 2020;47(4):179–89.

doi:10.1055/a-1159-5562

3 Mehr als die Hälfte starb in Alters- und Pflegeheimen. Der Bund du 18.5.2020. https://interaktiv.derbund.ch/2020/corona-tote- mehrheitlich-aus-altersheimen. Consultation: 5.6.2020.

4 Half of Coronavirus Deaths Happen In Care Homes. Data From EU Suggests. The Guardian du 13.4.2020; www.theguardian.com/

world/2020/apr/13/half-of-coronavirus-deaths-happen-in-care- homes-data-from-eu-suggests. Consultation: 5.6.2020.

5 COVID-19: Sterblichkeit unter Pflegebedürftigen fünfzigmal höher.

Deutsches Ärzteblatt du 10.6.2020; www.aerzteblatt.de/nachrich- ten/113675/COVID-19-Sterblichkeit-unter-Pflegebeduerftigen- fuenfzigmal-hoeher. Consultation: 14.6.2020.

6 Barnett M, Grabowski D. Nursing homes are ground zero for Covid-19 pandemic. JAMA Health Forum. 2020; https://jama- network.com/channels/health-forum/fullarticle/2763666 7 Comas-Herrera A, Zalakaín J, Litwin C, et al. Mortality associated

with COVID19 outbreaks in care homes: early international evidence. LTCcovid.org, International Long-Term Care Policy Network, CPEC-LSE. 2020; https://ltccovid.org/wp-content/

uploads/2020/05/Mortality-associated-with-COVID-21-May-7.pdf 8 Etard JF. Potential lethal outbreak of coronavirus disease

(COVID-19) among the elderly in retirement homes and long-term facilities. Euro Surveill. 2020;25(15):2000448. doi:10.2807/1560-7917.

ES.2020.25.15.2000448

9 Fachgesellschaft Palliative Geriatrie. Covid-19-Pandemie: Aspekte der Palliative Care für alte und gebrechliche Menschen zu Hause und im Alters- und Pflegeheim, 2020; www.samw.ch/dam/

jcr:e61aba64-f3a6-472c-96a0-46d98b07c926/empfehlungen_fgpg_

palliative_care_20200322.pdf. Consultation: 5.6.2020.

10 Brinkman-Stoppelenburg A, Rietjens JAC, van der Heide A.

The  effects of advance care planning on end-of-life care:

a  systematic review. Palliat Med. 2014;28(8):1000–25.

doi:10.1177/0269216314526272

11 Cf. au sujet de Advance Care Planning in der Schweiz:

www.pallnetz.ch/acp-nopa.htm. Consultation: 5.6.2020.

12 Commission nationale d’éthique. Protection de la personnalité dans les établissements de soins de longue durée, 2020.

Consultation: 5.6.2020.

13 Lanoix M. Nursing homes in the time of Covid-19. 2020; https://

impactethics.ca/2020/04/21/nursing-homes-in-the-time-of- covid-19. Consultation: 5.6.2020.

14 Oliver D. Let’s not forget care homes when covid-19 is over.

BMJ. 2020;369:m1629.

Settimio Monteverde, PhD Universität Zürich Institut für Biomedizinische Ethik und Medizingeschichte Winterthurerstrasse 30 CH-8006 Zurich Tél. 044 634 40 81 settimio.monteverde[at]uzh.ch

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Exper tes et exper ts de l’éthique médicale en Suisse 845

(15)

Sondage auprès des lecteurs

Nous aimerions mieux connaître les besoins et souhaits de notre lectorat. Quels contenus intéressent le plus nos lectrices et lecteurs? Devons-nous publier moins d’articles sur des sujets culturels et davantage de thèmes liés à la politique, ou l’inverse? Lisez-vous le BMS de préférence en ligne ou sur papier? Les réponses à ces questions doivent nous permettre de rendre le journal aussi intéressant que possi- ble pour le lectorat. En participant au sondage, vous aidez le Bulletin des médecins suisses à se concentrer sur sa mission.

Comment participer au sondage?

Vous pouvez vous rendre à l’adresse www.sondage.

bullmed.ch ou scanner le code QR ci-dessous. Si vous préférez répondre au questionnaire par écrit, veuillez nous contacter (redaktion.saez[at]emh.ch ou 061 467 85  72) afin que nous vous envoyions une copie ma- nuscrite par poste ou courriel.

Combien de temps faut-il pour répondre aux questions?

Remplir le questionnaire prend 10 à 15 minutes.

Comment mes données sont-elles utilisées?

Le sondage est anonyme. Les données sont exploitées ex- clusivement à des fins d’analyse des réponses soumises.

A la fin du questionnaire, vous avez toutefois la possi- bilité de donner votre nom et votre adresse e-mail si vous souhaitez exprimer votre opinion sur de futurs projets des Editions médicales suisses EMH. Vous ferez ainsi partie de notre communauté de lectrices et lecteurs qui seront directement impliqués dans le dé- veloppement de nos produits.

Les résultats seront-ils publiés?

Les résultats principaux de l’enquête seront publiés dans le BMS à la fin de l’été. Mais le plus important est de les intégrer aussi rapidement que possible dans nos processus internes de production, ceci afin que le BMS continue de répondre aux attentes de notre lectorat à l’avenir.

Crédit photo

© Peshkova | Dreamstime.com, image retravaillée par Celine Kohler / EMH

Merci beaucoup pour votre soutien!

Pour accéder au sondage:

www.sondage.bullmed.ch

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS EMH 848

Références

Documents relatifs

Dans le cas où il y a des sections parallèles comportant chacune des enfants très jeunes (qu’elles soient homogènes ou hétérogènes), on peut aussi envisager de structurer

Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Ressources maternelle - La scolarisation des enfants de moins de 3 ans.. Une rentrée

L’empathie, quand on respecte sa dimension essentiellement affective et qu’on ne limite pas sa définition aux dimensions cognitives et comportementales, risque selon moi de

Nous devons être ouverts parce qu’avoir accès à l’euthanasie s’avère une façon démontrée de conjurer la souffrance et de prolonger la vie telle que

Plus que jamais la médecine soulage efficacement la souffrance, alors comment explique-t-on cette revendication pour l’euthanasie?. Le Comité sénatorial spécial sur

Question 3 (3 points) : d’après certaines observations, il semblerait que les précipitations de neige soient plus fréquentes dans les grandes villes que dans les

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (avec une incidence ? 1%) dans les essais cliniques au cours d’un traitement par le chlorhydrate de lopéramide dans la

Karen Akoka (Géolab, Université de Limoges) et Olivier Clochard (Migrinter, Cnrs / Université de Poitiers) : Réfugiés à Chypre : la permanence du temporaire. Kamel Doraï