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Hodler à Vienne

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Academic year: 2021

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IiA TBIBUjSTE D E G E ffE V E des 6 et 7 M ARS 1904

m a t p lu s chaud. P o u r chaque recru e flu ’il forait, le b arb ie r devait rece­ vo ir une prim e de 800 fr.

EG Y PTE

D é c o u v e r t e s . — De nouvelles dû- couvertes im portantes d ’a n tiq u ité s égyp­ tie n n e s ont été faites à L o n x o r.L a tom be d e la rein e Ilatasoo, découverte p a r M. Théodore D avis, sous la d irection de M. H o w ard C arier, co n ten ait le sarcophage d e la rein e tout à fait in ta c t e t p rom et d e fo u rn ir beaucoup de notions s u r d ’h isto ire de c e tte m erveilleuse co n tré e.

C A N A D A

A fflu x p ro bable <l‘Iism ii«

, ‘ r i i n l s . — Un m ande de Toronto, 1er jMu ra n t :

D ’ap rès les rap p o rts reçus des agences « u ropéennes de colonisation po u r le Ca- mada, on s ’a tte n d à voir a rriv e r de nom ­ b re u x im m ig ran ts au cours du p rin te m p s n ui v ien t. L e g ouvernem ent se m ontre ir è s sa tisfait de l ’œ uvre accom plie cet l à ver p a r les agences ; les ferm iers de l ’ouest, qui se sont, tous p la in ts de l ’in - fuffisance de la m a in -d ’œ u v re disponible p o u r les tra v a u x de la m oisson, tro u v e ­ ro n t sans doute à em baucher p arm i les nouveaux im m ig ra n ts u n e notable q uan tité d ’ouvriers.

A S I E

ICtiKsie et

J a p o n . — L e voyage

d u comte Benckem lorff. — L e com te

B enckendorfï est r e n tr é à L o n d res. A us­ sitô t ap rès son a rriv é e il a u ra it ôté reçu e n audience p a r le roi e t eu u n e e n tre ­ v u e avec lord L ansdow ne.

Le prince Mostcherski dit, dans le Graida-

nine, qu’il est à même de déclarer que la

visite à St-Pétersbonrg du eomto de Bencken- dorff, ambassadeur do Russie à Londres, avait un caractère officiel. Le prince ajoute que le but de Son Excellence était, principa­ lement de donner un démenti absolu aux nouvelles et bruits publiés dans la prossç russe au sujet d’événements qui, s ’ils étaient exacts, amèneraient le publie à croire que le gouvernement britannique n’a pas conservé uns attitude de loyale et stricte neutralité, ce qui est absolument injustifié.

Le prince Mesteherski dit encore que si le roi d'Angleterre peniso avoir le droit de de­ mander que la Russie eroie à la bonne foi de la Grande-Bretagne, la Russie a également le droit de domander que l’opinion publique anglaise observo la mémo attitude envers la Russio et que la presse anglaise no pousse pas le peuple britannique à la haine contro la Russie.

T • ' * * *

/.<■ patriotism e japonais. — On sait' quel est le degré du patriotisme japonais. Anti­ militarisme et internationalisme sont doctri­ nes inconnues dans l’empire du Soleil-Le­ vant. Dès l’école primaire, les enfants ap­ prennent le culte du sol natal et la haino de l’étranger ; à co point qu’un récent décret dut mettre un frein au chauvinisme exagéré des instituteurs. *.

Si vous demandoz à un écolier japonais quel est le pins cher do sos désirs il vous répondra invariablement : « Mourir pour l ’empereur !

Les femmes ne sont pas moins fanatiques. On élevait, il y a quelques années, dans les environs de Tokio, nu tomple au dieu de la guerre et il s ’agissait d’amener sur le chan­ tier d’énormes troncs de cèdre. Mues par un même élan d’enthousiasme, un grand nombro de Japonaises coupèrent leurs lon­ gues chevelures pour qn’on en fît des cordes et dos câbles.

Telles les femmes de Cartilage sacrifiant leurs cheveux pour bander les ares des sol­ dats d’Hamilcar.

*

Des pronostics. — Les nouvelles teudan-

cieuses autant que contradictoires qui nous arrivent de tons côtés sur les opérations de guerre réussiraient sans doute à nous enle­ ver la notion exacte des événements si l'Echo du Merveilleux n ’avait pris soin, en son dernier numéro, de nous raconter par avance toute la série dos succès et des revers prochains.

Les considérations astrologiques nous ap­ prennent, paraît-il, que, dès janvier, la chance de fortune de la Russie et du Japon ee trouvait à la même malheureuse enseigne dans l’ s Hôpital du Zodiaque 3. La Rnssio, pendant février et mars, subit l ’influence maléfique de Mars et do Saturne. Jusqu’au milieu de juin les planètes auront des alter­ natives de bonne volonté à l’égard do l’une et l’autre puissances belligérantes. Puis vion- dra l’été, tomps où la Russie — ayant démé­ nagé sans doute — arrivera dans la dixième maison, qui est celle des honneurs et de la gloire.

L’heureuse Russie, cependant, et malgré une incontestable supériorité, ne recueillera pas les fruits de ses victoires, par suite des interventions étrangères et à l ’issue de la guerre, le Japon 3ubira des discordes intes­ tines et des révoltes sanglantes.

Ainsi le veulent les astres. *

Vue favorite coréenne. — M. Labouchère

écrit dans Triilh, organe hebdomadaire : c Le personnage le plus curieux de la cour coréenne est, d’après M. Aug. Hamil- ton, dans son ouvrage intitulé c La Corée » lady Oom. Cette dame était suivante do la précédente impératrice, qui fut tuée en 1895 avec la connivence dos soldats japonais do la capitale. Toutefois, avant cet événement, elle avait quitté le palais, parce que l’impé­ ratrice était jalouse d'elle. Après diverses aventures, vivant tantôt sous la protection d’un homme, tantôt sous celle d’un autre, elle revint au palais et devint concubine do l’empereur. Elle acquit bientôt une telle in­ fluence sur l’empereur, qu’il fit ériger un magnifique édifice au centre de sa capitale pour commémorer ses vertus.

On nous décrit cette dame comme une per­ sonne mûre, grasse et peu séduisante. Sou

F eu illeto n de la Tribune de Genève

AUTRES TEMPS..

PAR

C. LEROUX-CESBRON

visage est marqué de la petite vérole, ses dents sont inégales ot elle a le teint couleur do safran. Kilo est atteinte de strabisme et ello chique de l’ail, Mais elle est habile et connaît le moyen do conduire l'empereur. Des cinq enfants qu’elle n, un est fils de l’empereur, les autres sont do paternités di­ verses. Son influence s’exorce uniquemont en vue de menagor ses propres intérêts, et ollo désiro quo le lils qu’elle a eu do son im­ périal admirateur devionno à son tour empe­ reur. Le titre de concubino do l’empereur paraît être uno grande dignité, car, bien qu’il no confère pas à celle qui le porte lo statut impérial, il le confère iyson fils. »

# * *

Une figure risquée. — Cueillie dans le Gaulois :

« L’ours russe a tondu la main au coq gau­ lois. Et Io coq gaulois resterait les bras croi­ sés ? Allons donc ! »

CHÎTCE

U n lé lô g a ’ii 111111e <?<* C» si i l J a n ­ i n e £3. — L ’em p ereu r G uillaum e

adressé u n télégram m e de félicitations au g o u v ern e u r chinois de la province do C han-T oung à l ’occasion de l ’a rriv é e à Tsi-N an-Fou du p rem ier tra in allem and v en a n t de T sing-T eou. « C’est là, d it l ’e m p ereu r, u n événem ent q u i p ro m et la p lu s g ran d e p ro sp érité p o u r c e tte p ro ­ vince. »

L e g o u v ern eu r du C han-T oung a ré pondu comme s u it :

Jo remercie Votre Majesté du fond du cœur pour votre télégramme de félicitations, La voie ferrée est maintenant terminée jus­ qu’à Tsi-Nan-Fou ot aidera au développement du commerce des deux pays. Jo souhaite fer­ mement que l’amitié qui existe entre les Al­ lemands ot les Chinois dure toujours ot de­ vienne plus étroite, et que les commerçants allemands et chinois puissent travailler en harmonie. Je consacrerai tous mes efforts à tâcher d ’accomplir les souhaits de Votre Ma­ jesté. Bonne santé et longue vie.

Ch o u- Fo u,

gouverneur du Chan-Toung. Tsi-N an-Fou se tro u v e s u r le fleuve Ja u n e ot est la seconde g ran d e sta tio n du chem in de fe r allem an d q u i doit a lle r de Kiao-Tcheou à T ieri-Tsin.

I

I l pleu v ait LI1 p le u v ait à verso ! Ce n ’é ta it pas la p etite p lu ie fine, m ousseuse, nacrée, q u i estom pe le p a y ­ sage comme u n e bru m e de pastel, la p lu ie chaude d ’av ril q u i fait éclater clans le u r gain e rose les pousses nouvelles de: m a rro n n ie rs ; c ’é ta it u n e grosse p luie, froide, épaisse, se rrée , une p lu ie de pro ­ vince ; elle nous av a it p ris u n e heu re après n o tre d ép a rt de P a ris po u r n e p lu s nous q u itte r de to u te la jo u rn é e ; et, l a ­ m en tab lem en t, sans u n e éclaircie, ello p le u ra it ses longues tra în é e s de larm es e u r les v itre s du w agon.

A trav e rs 1e rid e a u h um ide je voyais défiler vag u em en t des villes, des bois, des cham ps, e t à ch a q u e clocher qui * l’ap p a raissait p e rd u d an s l ’im m onsité

CHRONIQUE L O C A L E

R e v u e d e l a p r e s s e . — A propos de la manifestation des étudiants russes, à Ber­ ne. on écrit de la ville fédérale au Genevois : La manifestation organisée au Volkshaus de Berne par quatre cents étudiants russes de notre Université a fort indigné cortains journaux. 11 paraît même quo le Conseil fé­ déra! s’eîi serait ému — 011 a l’omotion facile au Palais — et qu’il aurait invité M. le pro­ cureur do la Confédération à veiller à co que pareil fait ne se renouvelât plus ! Pour ma part, j ’hésite à croire que cetto nouvelle soit Vraie. La manifestation dont il s’agit était des plus anodines et notre neutralité n ’a rien à en redouter. Cependant, il y a quelque chose d’inquiétant dans toute cette afl'airo et ce quelque chose, c’est la très curieuse men­ talité, je ne dirai pas du public, mais d’une partie de 1» presse.

Dans leur manifeste, les étudiants russes ont protesté contre la guorre et contre lo ré­ gime autocratique. Or, des journaux suisses ont trouvé cola mauvais. Pourquoi ? Ils l’ont dit : parco que los Russes qui protestent con­ tre la guerre et souhaitont en secrot la vic­ toire des Japonais font preuve de peu do pa­ triotisme et que le régime actuel de la Russie ne nous regarde pas.

__

<r *

Le Journal de Genève examine la question de la percée des Alpes bernoises :

« L’événement do la semaine a été la pu­ blication partielle du rapport des éminents experts qui ont étudié durant l’été dernier le problème de la construction, à travers les Alpes bernoises, d’nn chemin do fer d’accès au Simplon. Leurs conclusions n'ont été ni aussi simplistes ni aussi définitives que le désirait l ’impatience do cortains journaux. L ’expertise s’est bien prononcée en première ligne en faveur du projet de percement du Wildstrnbcl do M. Beyeler, niais ello a ré­ servé l ’étudo do détail de ce tracé, qui est encore à faire. De plus, la supériorité tech­ nique do ce même projet Beyeler est imputa­ ble en bonne partie ù un raccourci très coû­ teux (Berne-Blnmenstein-Weissenburgbad) et qui n’a guère de chances de jamais être exé­ cuté, parce qu’il porterait une grave atteinto aux intérêts do Thoune et des trois ligues qui y aboutissent.

En revanche, l’expertise de MM. Colombo, Garnicr et Pontzen a porté au projet do per­ cement du Lœtschberg de MM. Hittmann et Greulich un coup dont il no se relèvera pas. Aux yeux des experts, ce tracé ne remplit pas les conditions à oxiger d’une ligne de grand transit international ; et, si le Lœtsch­ berg doit être traversé par un tunnel, celui- ci sera pratiqué à la base même de la mon­ tagne, comme le propose M. Emoh. Techni­ quement, lo projet Emch est supérieur à une ligne du AVildstrubol qui renoncerait au rac­ courci Berne-Blumenstein-'Weissenburgbad ; on rovanche, il serait d’une exécution et d’uno exploitation plus conteuses". Subor­ donné a des études complémentaires d’une grande ampleur, le choix définitif du tracé Je la future ligne Berne-Brigue se trouve donc virtuellement ajourné à ll)05-190ti, et ce nouveau délai profitera à l’examen appro­ fondi ot calme d’une affaire aussi complexe et importante. »

t; * * *

L’affaire do l'hôpital. — Les appréciations du Peuple :

« Les détails précis que nous avons main­ tenant sur cette affaire montrent qu’ello n ’est que la conséquence fatale, qui devait so pro­ duire tôt, ou tard, de choses regrettables auxquelles il importe de porter remède. Une rivalité est noo outre le service de la Policli­ nique 0! le service de chirurgie do l ’Hôpital ; il y eut des froissements, des conflits, et l’on en est peu à peu arrivé à la crise qui vient d’éclater. Sans doute la question d’humanité

du p ay s M arjolais, je me dem andais si ce n ’é ta it p as là S aint-Jean-du-C lou, poin t te rm in u s de mon voyage.

Oh I a rriv e r# p a r la p lu ie d an s u n e localité q u e l ’on 11e co n n aît pas, je ne sais rien au m onde do p lu s n a v ra n t. Une angoisse vous é tre in t à p asser triste m e n t d evant les m aisons closes, sous les gout­ tières des to its en saillie ; pas d ’a u tre b ru it que le c h a n t monotone de l ’eau qui tom be, pas d ’a u tre horizon que le to u r­ n a n t d ’u n chem in boueux e n tre v u sous lo p ara p lu ie. Avec la p lu ie, la sensation douloureuse de l ’isolem ent en p ay s in ­ connu vous p é n è tre e t l ’on songe à son chez soi avec u n so u p ir de re g re t.

J ’étais p réc isém en t d an s c e t é ta t d ’es­ p r it lam en tab le lorsque je descendis à la statio n de Boussé ; — Boussê d essert S aint-Jean-du-C lou. E n c o n su lta n t mon In d ic a te u r, j ’avais constaté q u ’une voi­ tu re p u b liq u e faisait le service e n tre les d eu x localités. »

J ’étais là, p iq u é s u r le q u ai de la g are, mes bagages à m es pieds, in te rro g e a n t l’horizon p o u r tâ c h e r de déco u v rir la b ienheureuse vo itu re q u i n ’é ta it pas à l ’arriv ée du tr a in ; rie n n ’ap p a raissait su r le long ru b a n de ro u te q u i co u ra it à trav e rs la p la in e ; la p lu ie seule conti­ n u a it à b arb o u iller des ses hach u res les lo in tain s du paysage.

A la fin, je m ’ad ressai ù u n gam in en

doit tont primer et M. Julliard fils a en le grand tort de ne pas s’en soucior ; mais d’au­ tre part ot dans uue certaino mesure ou peut comprendre les reproches adressés par l’un des services à l ’autre ; ot du fait qiio M. Jnl- liard a été frappé, il ne faut nullement infé­ rer quo l’on soit sans reproche do l’autre côté.

Puisque le Conseil d’Etat est nanti du dos­ sier, qu’il procède à uno enquête approfon­ die sur les faits, et il verra qu’il est urgont d’apporter des réformes à droite commo à gauche. Il importe do savoir si, comme on le dit à l’Hôpital « on opère trop à la Policli­ nique» ot si comme on lo dit à la Policlini­ que, « on refuse systématiquement à l ’Hôpi­ tal tout ce qui viont do la Policlinique ».

* ♦ *

Intéressante séance lundi dernier, à la Compagnie des pasteurs. La Semaine reli­

gieuse nous en apporte un compte-rendu :

« Cetto séauce a été occupée par une sa­ vante causerie de M. le professeur Ed. Mon- tet sur l’action do l’islam ot plus spéciale­ ment de ses confréries religieuses dans toute la région de l’Ouost africain, du Sénégal au Congo. L’honorable professeur d’hébreu de notre Université, qui a l'ait récemment un voyage au Maroc pour y étudier les associa­ tions musulmanes, reçoit, à cotte heure, de plusieurs correspondants qu’il possède dans le continent noir des renseignements directs et des documents authentiques relatifs à l’action anti-européenne et auti-chrêtienne des disciples doMahomet.Plusieurs des écrits qui lui sont communiqués sont en arabe ou dans des dialectes hybrides qu’il s’efforce de déchiffrer. M. Montot a été de la sorte infor­ mé d’un grand nombre do faits précis et peu connus, montrant d’abord l ’hostilité mar­ quée de plusieurs des confréries musulmanes contre la domination et l’influenco des blancs, puis l’empire considérable qu’elles sont arri­ vées à posséder sur leurs prosélytes noirs. Nous 110 pouvons naturellement publier dans nos colonnes un compte rendu détaillé de cette instructive communication, qui a donne lieu à un entretien complémentaire, assez intéressant, roulant sur des questions con­ nexes et poursuivi entre M. Montet lui-mênie ot MM. Gonequand, Ferrier, G. Berguer, Mittendorlï, Chaponnière et Bard. »

N o u v e lle s s p o r t i v e s . — Championnat

national suisse ie force. (Poids ot haltères.)

Le Club hygiénique de Plainpalais a fixé au 5 juin prochain, le Championnat national suisso de force (poids et haltères).

Le championnat est ouvert à tous los ama­ teurs suissos ou domiciliés on Suiseo, faisant partie de sociétés athlétiques, gyinnustiques ou sportives, ainsi qu’aux amateurs indépen­ dants.

Lo droit d’inscription pour ceux faisant partie do sociétés est de fr. 2, et pour les in­ dépendants fr. 3. Le championnat sera divisé en doux catégories, soit : championnat des poids légers pour amateurs pesant au-des­ sous de 70 kilos, et championnat des poids lourds pour ceux pesant 70 kilos et au-des­ sus. Pour pouvoir participer au champion­ nat, les poids légers devront fairo 85 kilos au minimum au joté à 2 bras, et les poids lourds 90 kilos. Les exercices imposés sont au nombre do six choisis parmi les mouve­ ments athlétiques classiques adoptés par l’Halterophile-Club do Franco, soit : à 2 bras le développé, l’arraché, le jeté, et à 1 bras lo développé, l’arraché et le jeté. A chaquo exercice il sera compté 1 point par livre en­ levée. Une majoration de 3, 6 ou 9 points sera ajoutée s’il y a lieu selon la correction d’exécution de l’exorcice. Il sora accordé 4 essais à chaque exercice, et l’on commencera par un minimum qui sera fixé ultérieurement. Les concurrents pourront commencer à tra­ vailler des poids supérieurs au minimum exigible dans chaque exercice, mais ce poids on mains, ils ne pourront plus en reprendre un plus léger, s’ils manquent celui choisi. Après chaque exercice l’haltère sera chargée de 3 kilos minimum pour les mouvements à un bras et de 5 kilos pour ceux à 2 bras.

Une somme de 1000 fr. environ sora affec­ tée aux récompenses des concurrents. Le pre­ mier prix de chaque catégorie sera d’une va­ leur de 100 fr.

Un diplôme artistique sera délivré à char que concurrent avec la mention des résultats, lo premier classé dans chaque catégorie re­ cevra en outre, le titre de Champion Suisse. Les jurés et arbitres seront nommés ulté­ rieurement.

La commission d’organisation est composée de MM. H. Sésiame, président, Durrineyer, secrétaire, Hunziker, Mégevand, Spôrri, Chave et Dupanloup.

La Commission technique est composée de MM. J. Journaud, président, et C. Muni et J. Bellino.

Los inscriptions, sont reçues jusqu’au 15 mai prochain, chez M. G. Rensch, vice-tré­ sorier du Club hygiénique de Plainpalais, Genève, rue Leschot, 3, et devront être ac­ compagnées du droit d’engagement ainsi qne des nom, prénom exacts, de la société dont on fait partie.

Le règlement du concours et des exercices imposés avec figures démonstratives sera adressé à toutes les personnes et sociétés qui en feront la demande à M. Journaud, 1*1, me Rousseau, auquel doivent être envoyées tou­ tes les demandes de renseignement concer­ nant le championnat, logement, nourriture, etc.,, etc.

Ilo d le r îi Vienne. — D'une chronique de P. Seippel à la Gaxette de Lausanne nous détachons les paragraphes suivants :

La * Sécession » de Vienne a adressé cotte annéo uno invitation spéciale à M. Ferdinand Hodler.ËHe a envoyé en Suisse doux délégués chargés de rassembler toutes les toiles de cet artiste qu’ils pourraient se procuror soit dans los musées, soit dans los collections particulières. Deux salles lui avaient été ré­ servées et ont été aménagées, à cet effet, avec la plus grande conscience artistique. Dans la plus petite ont pris place dix-neuf cadres de petites dimensions. Lo grand hall central ost rôsorvé à douze œuvres importantes do Hod- ler. Nous les connaissons pour la plupart :

Les las de vivre, E urythm ie, L a N u it, Le Jour, etc. Uno toile nouvelle, cependant oc­

cupe la place d’honneur. Un Guillaume Tell que nous espérons avoir bientôt l’occasion

blouse, assis s u r sa b ro u ette, q u i m e dé­ v isageait cu rie u sem en t.

— Dis-m oi, l ’am i, où e s t donc la voi­ tu re q u i m ène les v o y ag eu rs à S aint- Jean-du-C lou ?

— Y en a pas !

— C om m ent ! il n ’y en a pas ? — N on. Y en a pas !

— Mais enfin, fis-je im p a tie n té du flegme de ce drôle, q u ’est-ce q u i me tra n sp o rte ra avec m es bagages ju s q u e là-bas ?

— Moi ! d it le p e tit bonhom m e e n s’es­ su y a n t le nez avec le rev e rs de sa m an­ che.

Sa réponse m ’a h u rit com plètem ent. — Mes bagages su r ta b rouette, à la rig u e u r j ’y consens! m ais moi, com m ent ira i-je ?

— A pied !

Cette fois la patience m ’échappa po u r tout de bon. Je p ris à p a rtie le ch e f d e gare q u i, du fond do son capuchon ciré, nous écoutait en so u rian t.

— P ard o n , m o n sieu r, il n ’est pas ad­ m issible q u ’il n ’y a it pas de v o itu re pom ­ me co n d u ire à S aint-Jean-du-C lou.

— H élas ! m o n sieu r : c ’est u n e fata lité , m ais c ’est comme cela !

— M ais, m onsieur, on n ’a pas idée d ’uno sem blable in c u rie 1 V oilà u n e ad­ m in istratio n q u i on p re n d p a r tro p à son aise avec les voyageurs 1 M onsieur le

de voir en Suisse. L’auteur a annoncé l'in ­ tention de l’envoyer à la prochaine exposi­ tion do Lausanne,

« Le tableau, dit un correspondant de la

Gaxette de Zurich, est d’une vie si intense,

qu’instinctivement on serait tenté de sautor de côté pour faire place il Tell qui s’élanco en avant. Avec sa formidable musculature, avec son visage aux traits accentués et ex­ pressifs,le héros est la personnification de la

force et do la hardiesse.

Ilodler n’est pas soul à la Sécession : ses côtés figure entre autres son disciple, M. Cti- no Amiot. Mais o’est. Hodler qui occupo on maîtro le centre de l’exposition, o’est lui qui en ost lo véritable triomphateur. Son succès s’est affirmé dès le début de la manière la pins pratique ; six toiles importantes ont été acquises par des amateurs viennois. Puis, tous les grands journaux ont consacré au vaillant artiste dos articles enthousiastes.

Signalons en particulier un long feuilleton entièrement consacré à Hodler, dans la Neue

Freie Presse. Il est signé Franz Servaes.

C’ost actuellement le nom lo plus, on vue par­ mi les critiques d’art de langue allemande ; on lui doit en particulier un grand ouvrage sur Segantini. M. Servaes no craint pas de comparer l’auteur d 'Eurythm ie à son peintre favori.

Un souffle pur et puissant nous vient des Alpes, dit-il au début do son article. D’abord Bœcklin, puis Segantini. c Et, maintenant, arrive lui, troisième, Hodler, dans la pleine maturité do sa force ; et il nous enseigne par des exemples éclatants la noble sérénité et la simplicité puissante d'un style monumental enfin retrouvé. Il est lo plus Suisse des trois: fils d’un charpentier de l'Oberland bornois, maintenant Genevois par un séjour de plus de trente années. »

M. Servaes rappelle les péripéties de la lutte acharnée qu’eut à soutenir M. Ilodler avant d’arriver à faire mettre en place ses peintures décoratives du Musée de Zurich.

* . -M -M

Après Paris où il a été nommé associé do la Société du Champ de Mars, honneur très recherché ; après Munich où il s ’ost vu dé­ cerner la médaille d’or ; Vienne a donc, à son tour, consacré lo talent de cet artiste trop longtemps méconnu dans son pays. Ceux qui, depuis tantôt vingt-cinq ans, ont fait de leur mieux pour encourager\et soutenir ses débuts difficiles se réjouissent de voir ce vaillant artisto pleinement récompensé de sa ténacité et de sa longue patience.

On viont de nous dire dans un journal do Paris quo l’art suisse n'existe pas. Quand des critiques autorisés nous affirmont le con­ traire, co n’est pas ù nous de les contredire : ce n ’est pas à nous d’entraver par tous les moyens en notro pouvoir la carrière d’un ar­ tiste qui nous fait tant d’honneur, d’un des rares « arrivés » qui restent fidèlement atta­ chés à leur pays et n ’éprouvent pas lo besoin de faire oublier qu’ils sont Galiléens.

L’occasion nous paraît bonne pour rappe­ ler un point que l’on paraît oublier. En ver­ tu d'une décision qui, jusqu’à plus ample informé, doit être cousidéréo commo valable, M. Ferdinand Hodler a été chargé do décorer de fresques deux parois de la grande sallo des armures du Muséo national. Trois pan­ neaux, actuellement garnis de panoplies, at­ tendent lo pendant de la < Retraite de Mari- gnan ». Nous comptons bien qu’ils n’atten­ dront pas indéfiniment.

R l c l a n i n l i o n . — Un de nos lecteurs nous écrit : « L’autre soir le conducteur de la grande voiture n» 63, des Tramways élec­ triques, venant d ’Annemasse, m ’a refusé l’aoeés do la partie ouverte, lorsque j ’y vou­ lais entrer aw c mon petit chien à Grange- Canal. Il disait que seulement la plateforme d’avant m’était réservée conformément aux nouvelles instructions. Ne voulant pas m’ox- poser à attraper une fluxion do poitrine par ce temps de bise, j ’ai dû rentrer en ville à pied.

Je tiens à protester contre ces innovations de la nouvelle direction. Depnis que ces voi­ tures à doubles compartiment existent, lo pu­ blic a pu voyagor avec les chiens dans la partie ouverto et, si j ’ai bonne mémoire, ces voitures ont été spécialement achetées p ar la Compagnie pour que les personnes chargées de colis ou accompagnées de chiens puissent voyager assises.

Que le nouveau directenr ait la lubie de poindre scs voitures on vort, peu importe au public, mais qu’il respecte ses droits acquis ! *

* *

Nous pouvons faire à notre correspondant la réponse suivante :

L* nouvelle direction n’a pas restreint les droits du public en ce qui concerne le trans­ port des chiens, en effet le règlement do transport prévoit que :

« Art. 13. — Les chiens no sont pas admis dans l’intérieur des voitures ordinaires de voyageurs ni sur la platoformc d ’entrée. Ceux qui seront portés sur les bras des voyageurs seront à la rigueur admis sur la plateforme de devant. Us pourront être ad­ mis dans les compartiments spéciaux de voi­ tures transportant les marchandises. Il sera payé uno taxo de 20 cts par chien admis au transport. »

Pour être aussi libérale que possible, la direotion a tout dernièrement modifié à titre d ’essai les prescriptions ci-dessus ; actuelle­ ment les chiens 6ont admis au transport aux conditions suivantes i

Les petits chiens portés sur les bras ou sur les genoux soront admis dans tous les com­ partiments do toutes les voitures à condition qu’aucun dos voyageurs présents dans le mê­ me compartiment no s’v oppose.

Les chions de moyenne ot grosse taille ne seront admis que sur les grandes voitures, mais à l ’exclusion du compartiment fermé et de la plateforme arrière ; ils pourront donc être transportés sur la plateforme avant, dans lo compartiment ouvert ou dans le com­ partiment à bagages à la condition toutefois qu’ils no prennent pas la place d’un voya­ geurs ot qu’aucun do ces derniers ne s’y op­ pose.

Si des abus so produisaient ou si la partie du public qui n’aime pas les chiens vouait à réclamer, la direction serait obligée d’en te­ nir compte et do retirer les facilités accor­ dées.

chef de gare, je vais faire u n e réclam a­ tion !

— Comme vous voudrez, m onsieur ; to u te la questio n est de savoir à q u i vous adresserez vo tre réclam ation. Laissez- moi vous e x p liq u e r au p réalab le que la v o itu re de l ’hûtel d u L io n -d ’O r vien t ré g u liè re m e n t u n e fois p a r jo u r à la gare p o u r le tra in du m atin. I l y a o rd in a ire ­ m ent si peu de voyageurs à d estin a tio n de S aint-Jean-du-C lou le soir, q u ’u n se­ cond voyage a p a ru superflu : vous com­ pren ez ?

L a d istance, du reste, n ’est pas consi­ dérable, d e u x p e tits kilom ètres ; la ro u te e s t bonne, e t p a r le beau te m p s...

— C ’est u n e prom enade, n ’est-cc pas? — V ous l ’avez d it...

J e lu i to u rn a i le dos, fu rie u x ; je fis c h a rg e r m es bagages s u r la bro u ette, et, rageusem ent, su iv i de mon g ard e du corps, je m ’élançai sous l ’averse.

C’est ain si q u e le 28 m ars 1895, je faisais, v ers cin q h eu re s de relevée, une e n tré e cro ttée e t peu solennelle dans le bourg do S aint-Jean-du-C lou.

S aint-Jean-du-C lou est u ne p e tite com­ m u n e d u M arjolais p e rd u e dans u n r e ­ m ous de c e tte p la in e im m ense q u i p a rt de la riv e gauche de la B rèm e p o u r ve­ n ir m o u rir a u x p rem iers co n trefo rts du p la tea u de M ornan. U ne p e tite Bcauce, ce pays d u h a u t M arjolais, avec ses v illa ­ ges p la n té s de loin en lo in , com m e lcs_

L a c o l o n ie f r a n ç a i s e e t l e s é l e c ­ tio n * . — Ou niaado de Gcuève au Lyon

Républicain :

« S’il est des sociétés noutres de par leurs statuts, comme le Cercle, la Chambre de commerce et los associations philanthropi­ ques ot mutuelles si nombreuses, los citoyons français no so désintéressent pas pour cola des futures élections municipales. Les grou- pos politiques oxistaat à Genève tiennent de nombreuses séances.

Les rares nationalistes s’agitent... Dieu los mène, pcnsont-ils ! Les républicains ou­ vrent l’œil ot ils ont raison.Ainsi qu’ils l’ont maintes fois déclaré, à l ’honneur do notre ville, lo milieu foncièrement républicain et anti-clérical où ils vivent, a renforcé leurs opinions et rendu plus vivace leur foi en la démocratie laïque.

D’aillours, la plupart d’ontro eux sont électeurs dans l’Ain et dans los Savoies, où ilsjouissont d’une influence incontestable, toujours mise au service du progrès. On peut compter sur eux, notamment sur les mem­ bres do la jeune république savoisienne pour que les pronostics optimistes de M. Combes se réalisont. 11 y a quelques endroits du Cha- biais et du Faucigny, où des positions sont à conserver et d’autres à prendre, si possible ; les républicains français do iîenèvo lo sa­ vent ot s ’apprêtent à combattre de lotir mieux •>. ^

S t a t i s t i q u e . — Le département des fi­ nances et contributions nous communique la nationalité et le nombro de personnes descen­ dues dans les hôtels et pensions de Genève, du lü au 29 février 1904 :

Suisse 1261, Allemagne 573. Angleterre 107, Autricbe-IIongrio 59, Amérique (Etats- Unis) 66, Afrique 3, Asie 0, Australie 3, Belgique 41, Danemark, Suèdo, Norwège 74, Espagne et Portugal 31, France 1210, Hollande 20, Italie 225, Russio 62, Tur- quio, Grèce, Etats dos Balkans, 15, Autres pays 5.

Total : 3.575.— Quinzaine correspondante en 1903 : 395U..

A llian ce sp irile universelle. — Un partisan de cetto école nous écrit :

Dans le courant du mois do mars sera cé­ lébré à Genève l ’anniversaire do la fondation de l’Alliance spirite, fondée en 1903, par M. Albin Valabrègue, dans le but do faire con­ naître le spiritisme tel qu’il ressort non pas des logos de concierges ou dos officines de médiums postiches, mais des travaux des savants dont quelques-uns, comme les Croo- kos, los Hodgson, les Hyslop, les Wallaco, les Lodge, ont expérimenté pendant des di­ zaines d’années.

Les phéuomènes aujourd’hui démontrés de télépathie et de subconscience, loin de nuire au spiritisme, sorvent à oxpliquor les naïve­ tés, les erreurs, les mensonges qu’on repro­ chait à bon droit à des milliers de communi­ cations spirites. La science sépare le bon grain de l ’ivraie, à la grande joie des spiri­ tes sérieux.

Dans l’année écoulée, lo spiritismo a fait une conquête, grosse de promesses et de conséquenco, colle des rayons N.

Puisqu'une plaque chimique permet do voir lo fluido qui s’échappe do nos corps, lo spirite a le droit do penser qu’on pourrait par un procédé analogue, arriver à voir les esprits ot à faire — enfin ! — ces expérien­ ces à coup sur et à heure fixe que les néga­ teurs du spiritisme attondent pour so rallier à la doctrine.

En résumé, il serait puéril de nier quo les récentes découvertes scientifiques sont dans la direction des affirmations spirites. Co n ’est pas encore la prouve pour les négateurs de l’école deM. Flournoy, mais c’est un ache­ minement vers la preuve et, vraiment, los spirites ne sont plus ridicules d’espéror. »

Nous engageons vivement copendant les spirites à ne pas aller plus vite que les vio­ lons, c’est-à-dire que los savants ot les

rayons N. (Red.)

A r t i l l e u r s . — Nous rappelons qu’un groupe d'artilleurs dos batterios attolées a décidé d’organisor un banquet qui aura lieu le samedi 12 mars prochain, à 8 heuros du soir, à la salle des Amis de l’instruction, rue Bartholony, 6.

Dépôts do cartes : MM. F. Næf, bouclier, TVinkelried, 7. — F. Sieber, Pâquis, 20. — A. Vidoudez, Stand, 36. — G. Gertis, étude de M* Gampert, notaire, Cité, 20. — J . Po- chelon, joaillier, Centrale, 2.— M. Rey, café des Jardins, cours de Rive. — M. Groubel, épicerio centrale, rue de Carouge, et auprès du tenancier de la salle des Amis de l’in s­ truction ot des membres du Comité.

En vue de la bonne organisation du ban­ quet, on est prié de retirer les cartes avant le 12 mars.

C o m m u n a u t é I s r a é l i t e . — On an­ nonce que M. Emile Wolf a été nommé pré­ sident d’honneur du Comité do la Fondation do la Communauté israélite pour services rendus à cette fondation.

P r o j e c t i o n s l u m i n e u s e s . — La Sec­ tion de chant do l’Uuion chrétienne, sous la direction do M. le professeur Otto Barblan, nous informe qu’elle donnera dans son local, rue du Général-Dujour, 3, le lundi 7 mars, à 8 h. 1/2, une soirée musicale . avec projec­ tions lumineuses, qui promet d’être très in­ téressante.

Ello n’a rien négligé pnur enrichir son programme dans lequel nous voyons figurer la Section instrumentale, son directeur M.A. Briquet, violoncelliste, ot M. Kursuer, pia­ niste.

Pour charmer tout à la fois les yeux et les oreilles, les spectatours feront sans fatigue l’ascension de quelques fiorssommots aux ac­ cents d’un chœur joyoux. puis ils écouteront la tragique légende de Plan Névé, du poète de nos Alpes, H .D urand; ils traverseront ensuito do verts pâturages qu’éveillera le son du cor, et so laisseront enfin mollement bercer sur les eaux du bleu Léman.

T h é â t r e . — La tournée Castelain don­ nera prochainement un spectaclo intéressant, composé de Mlle de la Seiglière, comédie en quatre actes, de Julos Sandeau, et de Tnco-

chc et Cacolet, comédie-bouffe en cinq actes,

de MM. Meilhac et Ludovic Ilalévy. pièces d ’u n énorm e échiquier, s u r le d a­ m ier v e rt et g ris des c u ltu re s e t des te r ­ res en friche ; m ais u n e Beatice m oins nue, m oins m onotone, coupée d ’u ne in ­ finité de boqueteaux qui font des oasis de v e rd u re an m ilieu de la p la in e ; sou­ levée aussi de longues o n d ulations q u i sem blent les vagues d ’u n e m er calm e; et à l ’ab ri de ces ondulations se c re u se n t de fraîches p etite s vallées d ’u n p itto re sq u e im prévu ot ch a rm eu r.

S aint-Jean-du-C lou dévale g en tim e n t lo long de la p en te d ’u ne de ces vallées, com me p o u r se m e ttre à l ’ab ri de l ’âp re bise du N ord q u i balaye l ’h iv e r les p la­ te au x ; sou église seule, perchée tout en h a u t, sem ble v e ille r s u r le village ta p i à ses pieds ot d ire au x paroisses voisines : « C ’est bien nous, ne vous y trom pez pas ! Nous nous cachons d e rriè re u n e m otte de te rre , parce quo nous somm es frile u x , m ais nous somm es là q u an d m êm e g aillard s et bien p o rta n ts : B on­ jo u r ! »

Q uand 011 a rriv e p a r la ro u te de Bous­ sé, a v a n t de dég rin g o ler les p en te s du vallon, on aperçoit, bien loin p a r delà le village, u n e lig n e de v e rd u re b le u âtre q u i ondule à la lim ite de l ’horizon : c ’est la m asse de la forêt de la Seillo, le p ay s do C hanaau des chasseurs du h a u t M ar­

jo lais. — .

P osséder u n coin de c e tte b ie n h eu ­ reu se lbrût, th é â tre 'd e s exploits

cyncgê-E sp r it d es a n tres. — De VEvéne­ m ent :

Un solliciteur a obtenu uno audience de M. le directeur de l ’exploitation du Métropo­ litain.

— Vous voulez un emploi dans notre ad­ ministration ? Impossible ! Nous avons déjà 43,000 demandes.

— Eh bien, monsieur, chargez-moi de les classer, répond sans se troubler le sollici­ teur.

COR IlE S PO N D AiXCE

A f f a i r e d e l ’H ô p i f a l Hôpital cantoual, 1e 1 mars. Monsieur lo Rédacteur,

Veuillez insérer dans votre journal la note suivante :

Los malades soussignées, en traitement de M. Charles Julliard,* chef de cliniquo, ap­ prennent avec regret son départ, et certifient qu’il a toujours été bon, bienveillant et hu­ manitaire envers elles,

Mines Delorce, Mioussct, Bussat, Mège- vand, Stuek, Magnin, Bonoit, Poffot, . Uoussot, Rouge, Binder, Charles, Cam-

predon, Maffli, Chorember, Johanne- een, Bel, Suhwarm, Flavie, Freymond, Andrés, Laffin, Pellarin, Forestier, Stuber.

V A R IE T E

V e i l l é e

D ’un geste ouaté, sœ u r M arthe a r ­ ran g e a les coussins, effaça un pli du d ra p , et, le m alade s ’é ta n t assoupi dans la to rp e u r lo u rd e q u i s u it les h e u re s de fièvre, elle d em eu ra s u r sa chaise, sans bouger, les doigts jo in ts.

Sa figure blanche s ’en c ad rait d u p e tit bon n et des diaconnesses ; q u a n d elle é ta it en fa n t, ses p e tits frè re s l ’appe­ la ie n t sœ u r M a rth e ; d ep u is, to u s la nom m aient a in si e t ce nom de m y stiq u e douceur a lla it b ie n avec l ’âm e trè s je u n e q u i v iv a it an fond de ses y eu x clairs.

C ’é ta it la n u it, u n e n u it de m ai. On av a it laissé la fe n ê tre e n t r ’o u verte ; de tem ps à a u tre l ’a ir fa isa it tre m b le r les rid e a u x , p assan t en u n souffle v ivifiant d an s la cham bre m orne où p e sa it l ’in ­ q u ié ta n t silen ce d es ch ev ets de m alades. P eu à peu u n en g o u rd issem e n t g agnait sœ u r M arthe ; ses m em bres s ’alo u rd is­ sa ie n t de fatig u e, ta n d is qu e, p a r la force de l ’h ab itu d e, son oreille te n d u e p erc ev ait les m o in d res b ru its, e t que son e s p rit re s ta it en p le in e activ ité.

T a n t de fois déjà, elle av a it assisté de frêles vies d an s le m y stère du n o ir q u i re n d p lu s effrayante la lu tte du vivant co n tre la m ort !

Mais c e tte nu it-Jà, c ’é ta it u n convales­ cent, presq u e, q u ’e lle v e illa it; son dé­ p a rt é ta it fixé p o u r le lendem ain, e t p lu s encore que de coutum e, u n e angoisse la te n a it éveillée, la te n a illa n te angoisse de s e n tir en allée la p a ix de son cœ u r.

L a pensée échappée, sœ u r M arthe son­ gea, rem o n tan t les jo u rs passés, au fil du souvenir.

D ans le lo in ta in de l ’enfance évoquée, il y av a it d ’ab o rd la m aison, la trè s p a u ­ v re, trè s laide e t trè s ch è re m aison, où la vie co u lait m onotone e t besogneuse, égayée se u lem en t p a r le r ir e des p e tits frères.

I ls a v a ie n t g ra n d i, on les av a it envoyés dan s des collèges, e t sœ u r M arthe é ta it p a rtie afin d ’a llég e r n n p eu le s ch arg es du p ère.

A lors ô ta it v e n u l ’ap p re n tissa g e pén i­ ble des in firm iè re s, les m ois de tra v a il a rd u , l ’in itia tio n à to n te s les souffrances de la ch a ir, l ’â p re com bat liv ré à son être m êm e p o u r en tu e r l ’ém otivité, e n s u r­ m onter les dégoûts p o u r q u e l ’in te lli­ gence, lib é rée de to u te e n tra v e p h y siq u e , dom ine enfin la n a tu re p re m iè re , in s tin c ­ tiv e e t sensible.

Son e n tré e d éfinitive à la C linique a v a it é té u n e g ra n d e jo ie p o u r sœ u r M arthe. P arfo is, u n obsenr d é s ir lu i ve­ n a it des calm es ce llu les des clo îtrées, ja ­ m ais a tte in te s p a r la r u m e u r d u m onde, e t l ’in c essa n t v a e t v ie n t d es h ô p ita u x l ’effrayait. E lle s ’é ta it se n tie protégée p a r la h a u te g r ille ; d an s son a u stère fe rv e u r elle a v a it fa it ce rêve d ’ê tre la fem m e fo rte, im m u ab le m e n t bonne dans u n e im m uable p u re té ; elle av a it c ru se d o n n er en d o n n a n t sa p iti é ... E t voici q u ’au souvenir d ’u n r e g a rd plongé au fond d u sie n , sœ u r M arthe co m p ren ait q u ’elle n ’é ta it a p rè s to u t q u ’u n e p au v re p e tite chose tr è s h u m a in e e t tr è s faible.

Comme elle o u v ra it son c œ u r à q u el­ qu e m isère, l ’am o u r, f u r ti f p assan t, l ’a ­ v a it frôlée d u b o n t d e l ’aile, faisa n t éclore sous l ’effleurem ent lé g e r u n e tro u b la n te fle u r de tendresse.

S œ u r M arth e p ressa ses paum es contre son fro n t m oite d ’angoisse. E lle a im a it, e t cela lu ! p a ru t m o n stru e u x .

P o u r te n ir u n e place, si p e tite soit- elle, d an s la vie de celui q u i, en ce mo­ m en t, som m eillait à son côté, sœ ur M ar­ th e a u r a it to u t donné ; elle se n ta it venue p o u r elle l ’h e u re u n iq u e où to u t l ’ê tre se te n d vers nn a n tre ê tre dans u n im ­ p érie u x besoin de ten d resse e t de rad ie u x sacrifice... c ’é ta it m al, trè s m a l... U ne p riè re de d étresse lu i m o n ta a u x lèvres, puis, ses y eu x s ’é ta n t posés encore su r le c h e r visage, q u i re p o sa it a u cre u x de l ’o reiller, sournoisem ent, des pensées louches ra m p è re n t.

N e s ’était-e lle p as abusée en se cro y a n t assez forte p o u r se co n ten te r des joies p u re s du dévouem ent, e t p asser sans dé­ tiq u e s de ta n t de g é n é ratio n s d e chas­ seu rs, est le rêv e de tous les p ro p rié ta i­ res, g ran d s e t p e tits, à v in g t lieu es à la ronde.

H ors de la S eille, il n ’y a pas rtc g i­ bier. A ussi, lo rsq u ’u n h a b ita n t de S ain t- Jean-du-C lou vous in v ite à d în e r pour m an g er u n liè v re en gibelotte, n ’ayez pas le m a lh e u r de dem ander d ’où v ie n t l ’anim al : on vous r ir a it au nez. I l ne p e u t pas v e n ir d ’a ille u rs q ue d e là Seille. Si votre hôte a des rela tio n s p a rm i les p ro p ré ta ire s de la forêt, le lièv re au ra été tiré lég alem ent ; si non, il a u ra été braconné ; voilà la seule différence q u ’il puisse y avoir s u r sa provenance.

L e soir m êm e de m on arriv ée , je de­ vais faire -connaissance à la table de l ’a u ­ berge du L ion-d’O r, avec l ’a rriè re -tra in d ’u n liè v re de forêt. L e repas ne m ’en p a rtit pas m oins triste , p ris so litairem en t dans u n e é tro ite pièce blanchie à la ch a u x - - la salle à m anger réservée ! — à la lu e u r trem b lo tta n te d ’u n e lam pe a pétro le, avec, s u r u n e nappe tachée de v in , u n m orceau de b e u rre ja u n i tr a în a n t dans u n ra v ie r crasseux, du v in à couper au couteau e t u n e carafe où l ’eau , v ie ille d ’au m oins h u it jo u rs, é ta it en tr a in de se tran sfo rm er en un p e tit m arécage v er­ d âtre. J ’en conclus q u e le s h ab itu és du L io n -d ’O r n e d evaient pas m e ttre beaucoup d ’eau dans le u r v in.

E t l ’a rriv é e n ’av a it pas été m oins

fa illir le long- des te n ta tio n s ? ... avait- elle bien la vocation, était-ce bien ello q u i avait voulu su iv re c e tte c a rriè re d ’absolu renoncem ent V elle l ’av a it ac­ ceptée e t non choisie, d ’autro3 volontés avaien t g u id é la sien n e, elle é ta it u n e en fan t encore, le m irage idéalisé d u bien l ’av a it séd u ite com m e tous les m irages séd u isen t les je u n e s fille s... les je u n e s fille s?... m ais elle en é ta it u n e de je u n e fille ... alors pourquoi d e m e u re r dans le cercle étroit et g ris où elle se m ouvait depuis toujours, q u an d à chaque so rtie elle croisait en chem in des je u n e s fem ­ mes vêtu es de robes claires, lib re s de jo u ir e t d ’aim e r, celles-là ? ... n ’av ait-elle pas le d roit d ’ê tre h eu re u se com m e elles, de sa isir au vol le bonheur q u i s ’offrait i

T elles les noctuelles q u i, les soirs d ’été, v o lè ten t é p e rd u m o n t sous la lam ­ pe, de la n cin a n te s pensées se heurtaient, dans la tê te de sœ u r M arthe ; en elle tre ssaillaie n t tout- ù coup des se n sib ilités inconscientes e t je u n e s, longtem ps refou­ lées, pourquoi les av ait-elle reçu es si le u r activ ité é ta it u n m al ? m ais aussi, à la m êm e h eu re , il lu i av a it été donné lo germ e de conscience q u i se développant avec ces in stin cts, devait les com battre, les élever, les faire converger vers le b u t infini de la beauté m orale.

E t sœ u r M arthe se se n tit lib re , effroya­ blem ent lib re .D ’itn élan b re f elle se leva et. m archa v ers le lit, les m ains serrées su r sa p o itrin e p o u r en calm cr les p alp i­ tations.

T oute la force im pulsive de sa je u n e s ­ se en fleu r s ’év e illait, et{Sou3 la caressa nouvelle de c e tte force, elle v ib ra com me un e viole, de tous ses nerfs SejüSwés.

P ouvoir d ire son am our, n aïf e t si g ran d , se b lo ttir doucem ent d an s les bras de l ’aim é, to u t contre lu i, p o u r sen ­ t i r u n p eu v iv re son â m e ... poser la fra î­ ch e u r île ses lèvres s u r le fro n t enfiévré) cela, rie n quo c e la ... Comme u n ly s q u i se penche, l ’om bre frêle s ’inclin a s u r la form e en d o rm ie...

A c e tte m in u te la tisan e q u i ch au ffait s u r la veilleu se s u s u rra e t se m it à cu ire avec u n p e tit glougou de bien- être .

S œ u r M arthe eu t u n s u rsa u t, tir é e b ru sq u em e n t de l ’h a llu c in a n te v ision. Une bouffée chaude lu i b rû la los jo u e s à l ’idée d u geste te n d re q u i la p lo y a it vers le d an g e r, ses tem pes b a tta ie n t à grandes p ulsations q u i é b ra n la ie n t to u te sa p a u v re tê te p erd u e . P a r l ’e n tre b â il­ le m e n t de la fen ê tre u n souffle d ’a i r a rriv a e t ce f u t un appel trè s consolant. L es volets poussés, elle so u rit à la b rise q u i passait, fraîch e et ca lm a n te . D an s la n u it bleue de l ’irré m é d iab le tre m b la it m ais l ’om bre é ta it de p aix . C ’é ta it u n e de ces n u its profondes où, p a r de là le s étoiles se devine la lu m iè re v iv a n te, où la n a tu re se fa it p lu s m a tern elle, a y a n t endorm i la g aîté trop vive des n id s e n joie e t des feuilles nouvelles.

E n ces h eu re s de re c u eillem e n t, ce

11e so n t p lu s les y e u x q u i ch e rch en t, c ’est l ’âm e q u i voit, affranchie d es cho­ ses m auvaises q u i la tro u b la ie n t, efc sœ u r M arthe se n ta it de la lu m iè re des­ cen d re en elle, ta n d is que le so ir l ’en ­ velo p p ait de son ap a isa n te é tre in te .

E lle p en sa au m onde, si peu connu e t si d u re m e n t ju g é p a r ceux q u i n ’y o n t jam ais vécu. Sous les dehors

frivoles,

elle d evina co nfusém ent le s

mortelle»

lâchetés, les obscurs dévouem ents, l ’en ­ g renage in v in c ib le des com prom is

et de»

convenances. E lle p ensa a u x jeunes-filles du m onde, ses sœ urs, se rem ém ora

de9

d étails, des faits, e t l ’in tu itio n trè s

nette

lu i v in t de la lu tte à so u te n ir c o n tre les e n tra în e m e n ts su b tils, de la tâ ch e q u i le u r incom bait d ’ê tre des fem m es

et des

en fa n ts, d e g a rd e r le u r fra îc h e u r

d’âme

parm i le s d u re s ré a lité s q u i les e n liz a ie a t dans la décevance.

A y a n t su b i la te n ta tio n , elle la com ­ p r it, e t sa p itié alla, p rofondém ent te n ­ d re , v e rs to u s ces ê tre s q u i s ’a g ita ie n t là-bas, d an s le chaos, q u i lu i é ta ie n t si sem blables, e t q u ’elle ne connaissait p as.

T o ujours elle se n ta it le tro u b le c h a r­ m e u r fré m ir en elle, m ais e n m êm e tem ps q u e s ’é v e illait sa d ig n ité de fem m e, p lu s inviolable p e u t-ê tre q u e l ’h o n n e u r de l ’hom m e, le sens m ag n i­ fique de l ’am our lu i é ta it a p p a ru . E lle en é ta it fière e t com m e g r a n d ie , le ru d e ch em in q u i s ’é te n d a it in d é fin im en t

sous

ses pas s ’e n é c la ira it d ’in d u lg e n ce e t de bonté, le ce rcle é tro it, to u t à l ’h e u re étouffant, s ’é larg issa it s u r de lu m in e u x aperçus. P lu s fo rte de la c h u te e n tre v u e , sœ ur M arth e é ta it sû re m a in te n a n t d e ne

pas faib lir. "

L ongtem ps elle p ria, à genoux p rè s de la fen ê tre , offrant to u te la d o u le u r de son cœ u r m e u rtri p o u r son b o n h eu r ù lu i.

A u fond de la n u it les étoiles sem ­ b la ie n t de la rg e s e t douces p ru n e lle s e t le fin c ro issan t de la lu n e s ’a ig u isa it s u r le ciel foncé, blond avec des lu e u rs d ’o­ pale.

Comme le v e n t fra îch issait, sœ u r M ar­ th e ferm a la fe n ê tre e t re v in t s ’asseoir près du lit. U n peu après, l ’h e u re sonna, év e illa n t le m alade. A lors elle m e su ra la potion, d onna les m enus soins, avec sa grâce se re in e de résig n ée, e t q u an d le som m eil e u t re p ris, doucem ent, sans am ertu m e, elle continua sa v e illé e ...

Geneva.

triste , m algré l ’accueil so u rian t de l ’a u ­ berg iste, un p e tit gros, dodu, to u t en v en tre . — E n général les aubergistes sont gras, m ais celu i-là avait la graisse e x u b é ran te dans sa peau gonflée à écla­ te r. I l ro u la it p erp é tu ellem e n t sa bedon­ nan te p e tite personne de la c u isin e à la sallo com m une q u i se rv a it do café ; j ’ai su, dep u is, q u e ses clien ts l ’appelaien t fam ilièrem en t : « Saucisse à p a tte s ».

Je me vois encore e n tra n t dans l ’a u ­ berge, annoncé p a r la voix glap issan te de mon gam in à la b ro u ette :

— P atro n , v ’ià u n v o y ag e u r !

H com m ençait à faire g ris ; u n groupe de consom m ateurs se d ev in ait dans l ’om­ bre to m b a n te ; il ré g n a it dans la pièce un e vague, o d eu r d ’alcool et de tabac.

J e vis se détacher du groupe la sil­ h o u ette to u te ronde de m a ître B arbeau, l ’au b erg iste. I l s ’avançait, la m ain te n ­

due :

*-— Bien le bonjour, m onsieur. V ous venez donc descendre chez nous ?

— Mais oui. J e d ésirerais u n e cham ­ bre convenable...

— Oh ! m onsieur, toutes nos cham ­ b res sont p lu s que convenables ! Mon­ sie u r est sans doute le voyageur de l ’E p i­ ce rie ce n trale de M ontret ? I l v ie n t tous les ans au p rin te m p s.

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