Gros, maigre ou obèse
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QUOTIDIEN TOGOLAIS D'ANALYSES ET D'INFORMATIONS GENERALES / Prix : 250 FCFA
TOGOMATIN
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Lutte contre la Covid-19 au Togo
PAGE 3 DOSSIER
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En attendant la réunion du GST-Mali
Le Conseil national de transition reçu par les autorités togolaises
Le Togo vient de boucler un an dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. Le pays a connu des hauts et des bas dans la gestion de cette crise. À ce jour, quel bilan peut-on faire de la situation épidémique sur le territoire national ? Alors que l’on annonce l’arrivée des premiers vaccins, peut-on dire que le bout du tunnel est proche ?
Dans l’après-midi du vendredi 6 mars 2020, l’ancien Premier ministre, Dr Komi Selom Klassou, lors d’une conférence de presse tenue dans la grande salle de réunion de la primature, annonçait que le Togo venait d’enregistrer son tout premier cas positif à la Covid-19. Une femme revenue de l’Europe en passant par le Bénin, a été testée positive après s’être rendue à l’hôpital suite à des malaises.
Deux semaines plus tard soit le vendredi 20 mars 2020, les contacts de cette dame, mis en ...
Covid-19 : un an après l’annonce du premier cas au Togo, le bout du tunnel ?
Sénégal
Ousmane Sonko devant le juge ce lundi
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Le brunch de la femme
China Moutai a servi son cocktail hier à l’hôtel du 2 février
Un gouvernement,
Douze vertus féminines
N° 871 DU LUNDI 8 MARS 2021
CMJN
«Les femmes prennent le pouvoir ». C’est ce qu’ont dit plusieurs personnes au sein de l’opinion nationale, depuis la vague de nominations et d’élections de femmes à des hauts postes de responsabilité de la République. « Jusqu’où iront les femmes togolaises ?», se demandent certains. D’autres ne sont même pas loin d’imaginer une femme au poste de président de la République au Togo dans quelques ...
Lutte contre la Covid-19 au Togo
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Après l’application des gestes barriers, place à la campagne de vaccination
Le 06 mars 2020, soit un an déjà, le gouvernement togolais annonçait le premier cas confirmé du nouveau coronavirus. Des mesures d’urgences sanitaires, économiques et sociales ont été prises, par le président Faure Gnassingbé qui préside personnellement le Comité de riposte contre la pandémie.
Aujourd'hui, l'heure du vaccin contre la Covid-19 a ...
La décision du magistrat de le relâcher ou de l’écrouer s’annonce lourde de conséquences ce lundi 8 mars 2021 au Sénégal. Après avoir connu pendant ...
Selon des informations reçues de sources sûres, le Groupe de soutien à la transition au Mali (GST-M) tient sa deuxième réunion ce lundi 8 mars 2021 dans la capitale togolaise, Lomé. Mais, en attendant cette importante rencontre, le Conseil national ...
En prélude à la journée internationale de la femme, l’hôtel du 2 février a organisé hier, l’événement Le brunch de la femme à la salle Fazao. En cette occasion, la société Grande muraille distribution a été sollicitée pour servir le cocktail de ...
Hélène Doubidji
«Nous pouvons réussir au même titre que les
hommes»
Elle n’a pas froid aux yeux. Son rêve, c’est tout ce qui compte pour elle. Elle fait la fierté de la presse nationale togolaise. De nationalité togolaise, cette dame ...
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Récépissé N° 0522/31/03/15/HAAC Edité par DIRECT MEDIA RCCM
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Edem Dadzie
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TOGOMATIN
SOMM AIRE
P 10 P 5
Préparatifs championnats togolais
Les commissaires aux matchs recyclés Obligations de relance
Le Togo lève 40 milliards FCFA sur le marché des titres
Travaux publics
Des chantiers visités par l’Ordre national des Ingénieurs du Togo (Onit)
Ceci est un programme du ministère chargé de l'inclusion financière et de l'organisation du secteur informel
Echos des bénéficiaires des produits FNFI
Comment Tassiba Sadia a gagné le pari de son devenir
Ce jour, Echos des bénéficiaires des produits FNFI dépose ses valises à Atakpamé, région des Plateaux pour partager avec vous les témoignages de Madame Tassiba Sadia qui, grâce au Produit d’Accompagnement Spécial (PAS) est détentrice aujourd’hui de son étalage de vente de vêtements pour femmes. Vraie combattante qui depuis des années a mis de son côté toutes les chances de réussir. Reportage…
I
l y a quelques années, Tassiba Sadia ne pouvait imaginer qu’aujourd’hui avec de la rigueur et de la détermination, elle pourrait gagner le pari de son devenir. Après plusieurs tentatives sans succès de contracter un microcrédit auprès des Institutions de Microfinance classique, Sadia, sur conseils de ses voisins, se rend à COOPEC ILLEMA, une Institution de microfinance partenaire du FNFI pour se renseigner sur les conditions d’octroi et d’éligibilité des nombreux produits du Fonds. Après avoir suivi toutes les étapes indispensables, elle obtient successivement toutes les 4 tranches du crédit Apsef, crédit qui lui permet de démarrer une petite activité de vente de vêtements de friperie pour femmes. Ayant fini le remboursement total du crédit Apsef, elle se rend compte qu’elle ne pouvait pas s’arrêter ensi bon chemin, il lui fallait une autre source de financement pour passer à échelle son activité.
‘’ Je suis donc repartie voir mon agent de crédit à COOPEC ILLEMA pour lui expliquer le besoin que j’avais de passer à échelle mon activité.
C’est dans les échanges avec ce dernier, que j’ai été informé justement que pour les bénéficiaires fins de cycle de APSEF ayant bien remboursé tous leurs crédits, il existait un Produit d ’ A c c o m p a g n e m e n t Spécial qui est sensé leur permettre de renforcer leurs activités. J’ai aussitôt poussé un ouf de soulagement en me disant que c’était l’occasion que je devais saisir pour pouvoir aller de l’avant.
Après m’être pliée à toutes les conditions requises, je me suis vu octroyer un crédit de 100.000 FCFA qui m’a permis d’acheter des ballots de vêtements
pour femmes que j’expose ici actuellement. Comme vous le savez, Atakpamé étant une ville où la mode vestimentaire a pris le dessus, personne ne peut résister à la tentation.
Et moi, je profite de l’occasion pour accroitre mes revenus et j’avoue que mes clientes sont très contentes des modèles que j’expose ici car ce sont des modèles très tendance.’’
Sadia, depuis l’obtention du crédit PAS remarque avec assez de satisfaction l’évolution de son activité, et pour elle cela lui permet de renforcer son autonomie et de jouer un rôle très important dans l’économie locale.
‘’Je suis très heureuse depuis que j’ai renforcé mon activité, car je me sens totalement
intégrée au processus de développement de mon pays. Chaque jour qui passe, je renforce mon activité, et je crée de la richesse. Car j’ai même une personne qui m’aide dans mon activité, et cette personne a droit à des ristournes à la fin du moins. Moi aussi, je me suis inscrite dans la dynamique de la réduction de la pauvreté.’’
KD
P 11
Tassiba Sadia
TOGOMATIN N° 871 DU LUNDI 8 MARS 2021
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DERNIERES HEURES
POLITIQUE
Suite à la page 11 ... quarantaine entre-temps,
ont été également testés positifs. La peur commençait à gagner les Togolais. Sur ce plan il n’y avait plus de couleurs politiques. Le coronavirus ne fait pas de distinctions.
Il touche tout le monde. Le spectacle qu’offraient les pays occidentaux, sévèrement frappés par la pandémie, ne rassurait pas.
Nos systèmes de santé embryonnaires en Afrique pouvaient-ils supporter le choc ? En tout cas, il ne fallait surtout pas permettre que la situation s’apparente à ce qui se passait dans les pays d’Asie, d’Amérique du Sud et
de l’occident. Heureusement et très rapidement, le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, a mis sur pied un comité de crise qu’il dirige personnellement, un Conseil scientifique et une coordination en charge de la riposte.
Le Togo n’a pas tardé à suivre les autres pays de la sous- région comme le Burkina Faso, le Ghana, la Côte d’Ivoire etc… en fermant ses frontières aériennes et terrestres, les écoles, universités et autres centres de formations professionnels, les lieux de culte. Les grands rassemblements sont interdits.
Beaucoup d’entreprises ont
immédiatement adopté le télétravail. Les répercussions sur le plan économique sont toujours ressenties à ce jour.
C’est dans ce contexte que le président de la République prend la parole le 1er avril 2020 pour rassurer les Togolais. Plusieurs mesures fortes sont annoncées pour aider nos compatriotes à supporter le choc occasionné par des restrictions comme le couvre-feu et le bouclage des villes pendant des mois.
Un programme de revenu universel de solidarité (Novissi) a été initié avec succès, malgré quelques difficultés au départ.
Durant cette première année de
Covid-19 au Togo, l’on a évolué de restrictions en restrictions, d’Etat d’urgence sanitaire en Etat d’urgence sanitaire.
Nous sommes maintenant à la phase des vaccinations qui ont commencé depuis quelques mois dans les pays développés, avec leur lot de controverses.
Le Togo s’apprête aussi à lancer sa campagne de vaccination à l’instar du Ghana, du Sénégal etc…Un sondage mené par Afrobaromètre vient de montrer qu’une bonne majorité des Togolais est prête à se faire vacciner.
Alors que des menaces de restrictions pèsent encore sur
le Grand Lomé quelques jours seulement après la levée des restrictions dans la région des Savanes, peut-on aujourd’hui sereinement affirmer que le bout du tunnel est proche ?
« La lutte se poursuit avec la même détermination qu’au premier jour, la même énergie et la même envie de mettre fin le plus rapidement possible à l’épidémie. Il y a beaucoup d’incertitudes, de critiques. A la fin de la crise, on pourra écrire, interpréter et juger », déclarait samedi dernier, le professeur Didier Ekouévi, président du Conseil scientifique.
Edem Dadzie
Un gouvernement
Douze vertus féminines
«Les femmes prennent le pouvoir ». C’est ce qu’ont dit plusieurs personnes au sein de l’opinion nationale, depuis la vague de nominations et d’élections de femmes à des hauts postes de responsabilité de la République. « Jusqu’où iront les femmes togolaises ?», se demandent certains. D’autres ne sont même pas loin d’imaginer une femme au poste de président de la République au Togo dans quelques années. Mais, en attendant, revenons brièvement sur celles qui s’illustrent déjà et réfléchissons à ce qu’il faut faire pour que les filles d’aujourd’hui deviennent des femmes de « pouvoir » demain. Douze au total au gouvernement, elles sont le symbole de l'efficacité. Elles sont charisme, leadership, dynamisme ..., des vertus dont elles ont fait montre durant leurs carrières.
L
’on reconnaît unanimement que la femme togolaise est une travailleuse. Le souvenir des Nana Benz vient toujours dans les mémoires lorsque l’on évoque la femme togolaise. Dans les hameaux les plus reculés, on voit des femmes porter à bout de bras toutes seules et pendant des années leurs enfants afin que ceux-ci réussissent leurs scolarités. C’est ainsi qu’on retrouve des femmes dans le secteur public, le secteur privé, la société civile et parfois à de grands postes de responsabilité.Les barrières culturelles tombent petit à petit laissant la place à l’acceptation de l’idée selon laquelle la femme est aussi intelligente et parfois même plus que l’homme et peut exercer les mêmes métiers que ce dernier ; et cette dernière doit avoir les mêmes chances
en matière d’éducation. Au Togo, l’émancipation de la femme a pris une nouvelle dimension avec l’élection historique de l’honorable Yawa Djigbodi Tsègan à la tête de l’Assemblée nationale togolaise.
En tout, quinze femmes siègent actuellement à l’Assemblée nationale. Mais nous n’étions pas encore au bout de nos surprises. Le président Faure Gnassingbé réservait une autre décision historique pour les Togolais.
Après sa réélection en 2020, le chef de l’Etat a décidé de confier la primature à une de ses collaboratrices des premières heures. Victoire Tomégah-Dogbé a donc été nommée Premier ministre de la République togolaise, faisant d’elle la première femme à occuper ce poste dans le pays.
Lors de la Déclaration de
politique générale (DPG) du gouvernement Tomégah- Dogbé, les Togolais ne pouvaient pas croire leurs yeux, lorsque la cheffe du Parlement est venue accueillir celle du gouvernement pour la faire rentrer dans l’hémicycle.
L’image a fait le tour du Togo, de l’Afrique et certainement du monde. Alors que l’on fait le bilan des 25 ans de la déclaration et du Programme d’action de Beijing sur l’égalité entre l’homme et la femme, ce qui se passe ces derniers mois au Togo est très significatif. Plusieurs autres femmes occupent des postes importants dans le gouvernement Tomégah-Dogbé. L’une des plus remarquables entrées, est celle de Marguerite Essozimna Gnakadé comme ministre des Armées.
Personne ne s’attendait à
En attendant la réunion du GST-Mali
Le Conseil national de transition reçu par les autorités togolaises
Selon des informations reçues de sources sûres, le Groupe de soutien à la transition au Mali (GST-M) tient sa deuxième réunion ce lundi 8 mars 2021 dans la capitale togolaise, Lomé. Mais, en attendant cette importante rencontre, le Conseil national de la transition (CNT) qui prendra sûrement part aux travaux, a été reçu par la présidente de l’Assemblée nationale en compagnie de certains députés, le vendredi 5 mars dernier. Le colonel Malick Diaw a ensuite été reçu par le président de la République, Faure Gnassingbé.
D
irigé par le colonel Malick Diaw, le CNT est l’organe qui joue le rôle d’Assemblée nationale au Mali à ce jour. Le CNT est composé de 121 membres issus de partis politiques, de la société civile, des syndicats et des Forcesarmées maliennes. Le CNT malien a eu une séance de travail avec les députés de l’Assemblée nationale togolaise. Elle a porté sur des pistes de renforcement de la coopération entre le Togo et le Mali en général, et sur le plan parlementaire
en particulier.
«Nous sommes au Togo pour rencontrer la présidente de l’Assemblée nationale dans le cadre d’une visite de courtoisie et d’amitié. Comme vous le savez, les parlementaires togolais et maliens sont tous
membres des organisations internationales comme l’Union interparlementaire ce que Faure Gnassingbé nomme une femme à ce poste, puisque depuis 2009, il occupe lui-même ce poste stratégique.
Autre détail important : une femme, Lidi Kédéka Bessi- Kama, est nommée ministre des Sports. La personne la plus jeune du gouvernement est aussi une femme. Il s’agit de Mawunyo Mila Aziable, au ministère des Mines et des Energies, un poste très stratégique aussi. Il ne faudrait pas non plus oublier que c’est une femme, Sandra Ablamba Johnson, qui est
secrétaire générale du gouvernement.
Plus récemment, c’est Yawa Kouigan, maire de la commune Ogou 1 qui a été portée à la tête de la toute nouvelle association regroupant les maires du Togo. Il n’y a donc aucun doute, la promotion de la femme est en marche dans notre pays. Toutes ces femmes qui bousculent des hommes au sommet sont des modèles pour leurs jeunes sœurs et filles.
Edem Dadzie
Le premier ministre et quelques femmes ministres
et de l’Assemblée parlementaire de la ...
Le colonel Malick Diaw en audience chez Faure Gnassingbé
Une opération de vote en Côte d'Ivoire
Côte d’Ivoire / Elections législatives 2021
De la nécessité pour l’opposition de barrer la route au
«pouvoir absolu» du président Ouattara
Samedi 6 mars 2021. A Abidjan, c’est jour de vote. Pour ce premier scrutin ouvert, réputé le plus inclusif de l’histoire électorale du pays, les enjeux sont de taille. Pour l’ensemble de l’opposition, l’enjeu est de barrer la route à un pouvoir absolu que semble vouloir instaurer le président Alassane Ouattara. Du côté de la majorité au pouvoir, il s’agit de consolider les acquis de la confiance renouvelée au président au dernier scrutin présidentiel. Plus de 24 heures après le scrutin, les deux camps retiennent toujours leur souffle au moment où les résultats tombent à compte-goutte.
L
’élément phare de ce scrutin reste la participation effective du FPI, pro-Gbagbo, longtemps absent des consultations électorales en Côte d’Ivoire. Depuis bientôt 10 ans en effet, ce parti s’est mis à l’écart de la vie politique, estimant n’avoir pas suffisamment de garantie pour des élections justes etinclusives. Sa stratégie a été longtemps celle du boycott, mais de l’appel au dialogue avant toute réconciliation dans le pays. Alors que le FPI, tout comme l’ensemble des autres partis politiques de l’opposition, était dans la logique de boycott prononcé à l’endroit du pouvoir Ouattara qu’il ne reconnaissait pas, lui
déniant toute légitimité, décide de participer à cette consultation sans toutefois obtenir satisfaction de la liste des revendications.
A la faveur d’une ouverture politique entamée par le président Ouattara, qui semble favoriser le retour au pays de Laurent Gbagbo, le FPI espère égrener
quelques sièges au cours de ce scrutin. Il compte, assurément sur l’alliance formée avec le PDCI pour constituer cette majorité de blocage au Parlement et essayer de faire échec à la gouvernance sans partage du RHDP. Ils ont ainsi trouvé un accord sur 80 % de candidatures communes. Ils aligneront des candidats communs dans les circonscriptions à listes et se sont entendus pour des désistements dans celles où le scrutin était uninominal, à l’exception d’une dizaine de localités, dont Gagnoa, fief de Laurent Gbagbo.
Sauf que, sur le terrain, la réalité est toute autre.
Même si les électeurs ne se sont pas rués dans les urnes samedi 6 mars 2020, on note toutefois des surprises par endroits. Dans la commune d’Adzopé, le secrétaire général de la présidence Patrick Achi, candidat du RHDP, l’emporte avec 69% des voix. A Ferkessédougou commune, où le candidat RHDP, Koné Lassina, là
aussi, l’emporte avec 79% de suffrages. A Ferke, les électeurs se sont peu déplacés, moins de 24% de participation.
En revanche, un taux surprenant de participation dans la circonscription de Mbengué dans l’extrême nord du pays, près de la frontière malienne, 98%
des électeurs se sont déplacés pour élire le seul candidat en lice, à 100% donc, le RHDP Ali Kader Coulibaly.
Mais c’est à Y a m o u s s o u k r o ,
Yopougon, Abidjan ou à Gagnoa, que les résultats sont très attendus.
Beaucoup (le pouvoir RHDP, le FPI et le PDCI, notamment) espèrent tirer leur épingle du jeu dans ces grandes villes. Pour Gagnoa, ville natale de Laurent Gbagbo, l’on attend aussi impatiemment les résultats pour jauger encore le poids réel de l’ancien président de la République ivoirienne.
Affaire à suivre donc.
T.M.
L
e collectif M2D réclame« la libération immédiate de tous les prisonniers politiques illégalement et arbitrairement détenus », le rétablissement du signal suspendu de deux chaînes de télévision accusées d’avoir diffusé « en boucle
» des images des troubles, et une enquête sur ce qu’il appelle un « complot » du pouvoir.
Le collectif, donnant lecture d’un communiqué dans les locaux du parti d’Ousmane Sonko, s’en est durement pris au président Macky Sall, qualifié « d’apprenti dictateur ». Il a perdu « l’autorité morale
» pour rester président, a dit un des leaders du
mouvement, Cheikh Tidiane Dieye. Il s’en est tenu à ces mots quand la presse lui a demandé si le collectif appelait les Sénégalais à réclamer la démission de Macky Sall, président depuis 2012.
Théâtre depuis mercredi 3 mars 2021 d’affrontements entre jeunes et forces de sécurité, de pillages et de saccages, le Sénégal traverse une période tumultueuse au moment où les autorités du pays ont démarré une campagne de vaccination contre la Covid-19. L’arrestation d’Ousmane Sonko, arrivé 3ème à la présidentielle de 2019 et pressenti
Ousmane Sonko
comme un des principaux concurrents de celle de 2024, a provoqué la colère de ses partisans, mais aussi, porté à son comble l’exaspération accumulée par la dégradation, au moins depuis le début de la pandémie de Covid-19 en 2020, des conditions de vie
dans un pays déjà pauvre.
Ousmane Sonko a été arrêté officiellement pour trouble à l’ordre public, alors qu’il se rendait en cortège au tribunal où il était convoqué pour répondre à des accusations de viol portées contre lui par une employée d’un salon de
beauté dans lequel il allait se faire masser pour, dit-il, soulager ses maux de dos.
Personnalité au profil antisystème, le député crie au complot ourdi par le président pour l’écarter de la prochaine présidentielle.
T.M. et Jeune Afrique
Sénégal
Ousmane Sonko devant le juge ce lundi
La décision du magistrat de le relâcher ou de l’écrouer s’annonce lourde de conséquences ce lundi 8 mars 2021 au Sénégal. Après avoir connu pendant trois jours ses pires troubles depuis des années, le pays et sa capitale Dakar semblent avoir connu une relative accalmie samedi.
Face aux appels à manifestation dans cette semaine, la décision du juge ce lundi sera déterminante pour la suite.
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TOGOMATIN N° 871 DU LUNDI 8 MARS 2021
ECONOMIE
TOGOMATIN N° 871 DU LUNDI 8 MARS 2021Amina Azia Ouro-Agoro exposant ses produits
Vue partielle de Lomé, la capitale togolaise
Plateforme industrielle d’Adétikopé
Un nouveau poumon d’attraction des investisseurs au Togo
Au-delà de la création d’emplois -35 000 emplois potentiels attendus-, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) est un véritable vivier d’investisseurs. Cette Plateforme attire plusieurs entreprises déjà. Une bonne nouvelle pour l’économie togolaise.
D
e par sa taille et ses infrastructures, la Plateforme industrielle d’Adétikopé est de loin le projet qui permettra d’accroître la croissance économique du Togo en ce 21e siècle. Elle permettra aussi de relancer l’économie du pays, une économie frappée par la crise liée à la pandémie du coronavirus. La mise en place de cette plateforme vient ainsi à point nommé pour promouvoir surtout le secteur industriel togolais.La transformation agricole dans les filières à l’instar du coton, du soja, de l’anacarde, du riz, du sésame étant au
cœur de cette stratégie, la Plateforme industrielle d’Adétikopé représente un atout indéniable pour valoriser les produits togolais et promouvoir le « made in Togo ».
Bien avant la fin des travaux, des investisseurs affluent déjà et en font leurs choux gras. La semaine dernière, la Plateforme industrielle d’Adétikopé a accueilli ses premiers investisseurs.
Deux investisseurs pour être plus précis. Il s’agit notamment de Togo Wood Industries Sarl et de Togo Agro Resources SA U. Ce deuxième
investisseur spécialisé dans la transformation de produits agricoles fera de la transformation du soja en huile comestible.
L’installation de la société cadre bien avec la vision de la Plateforme industrielle d’Adétikopé.
« En adéquation avec la stratégie de PIA, visant à générer une forte valeur ajoutée pour le Togo, Togo Agro Resources SA U permettra, outre la création de centaines d’emplois directs et indirects, de transformer localement du soja, traditionnellement exporté sous sa forme brute, comblant ainsi
le manque à gagner dû aux exports de matières premières » a précisé la Plateforme.
En cette période du coronavirus où des investisseurs sont réticents, PIA s’en sort bien.
Il faut également souligner que cette crise a touché plusieurs investisseurs.
Une fois construite, la Plateforme industrielle d’Adétikopé permettra de mobiliser des ressources pour le développement du pays. Il s’agit de l’un des projets phares mis en œuvre dans le cadre du Plan national de développement (PND).
Félix Tagba
Journée internationale de la femme
La BRVM et le DC / BR honorent les femmes entrepreneurs africaines
Les femmes entrepreneurs africaines sont à l’honneur ce lundi 8 mars à l’occasion de la Journée internationale de la femme. La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et le Dépositaire central / Banque de règlement (DC/BR) commémorent l’événement à travers l’initiative des Nations unies « Ring the Bell for Gender Equality ».
C
ette 6ème édition qu’organisent la BRVM et le DC/BR se tient sous le thème « l’entrepreneuriat féminin : un vecteur de participation et de leadership des femmes dans le développement é c o n o m i q u e » . D ’ é m i n e n t e spersonnalités sont attendues à cette rencontre qui se tiendra en ligne. La secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, Dr Vera Songwe est l’invitée d’honneur de cette initiative. Il s’agira d’échanger entre autres sur la contribution des
femmes entrepreneurs pour le développement économique en Afrique.
Ce sera l’occasion pour les structures centrales du marché de célébrer les femmes entrepreneurs des pays de l’Union économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Uemoa).
La conférence verra également la
participation des femmes entrepreneurs togolaises comme Amina Azia Ouro- Agoro, fondatrice de Minagro Group et Kerinda Lodonou, fondatrice de Caverne Ker’l. Ces femmes partageront
leurs expériences avec les participants.
Depuis 7 ans, les Nations unies en collaboration avec ses partenaires organisent chaque 8 mars, dans le cadre de l’initiative des bourses durables, une cérémonie de sonnerie pour sensibiliser l’opinion sur l’égalité des sexes. Ces
« sonneries mondiales
» montrent le rôle du secteur privé pour la promotion de l’égalité des sexes. L’initiative se mène dans le cadre de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).
Félix T.
Obligations de relance
Le Togo lève 40
milliards FCFA sur le marché des titres
Le Togo a levé vendredi 5 mars dernier la somme de 40 milliards FCFA sur le marché financier régional dans le cadre des Obligations de relance. Il s’agit de la deuxième opération d’obligations de relance émise par le pays. Après le succès de la première opération, les investisseurs ont renouvelé leur confiance au pays.
Après avoir levé la somme de 22 milliards FCFA pour sa première Obligations de relance, le Togo a réussi à mobiliser 40 milliards FCFA auprès des investisseurs.
L’opération a connu un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 370,96% et un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions retenues
de 100%. Quant au taux d’absorption, il s’établit à 26,96%.
Le trésor public togolais est passé par des Obligations assimilables du trésor (OAT) de 3 ans et de 5 ans.
Le montant global des soumissions enregistrées
pour les deux obligations s’élève à 148 385 660 000 FCFA, à raison de 39 055 000 000 FCFA pour l’OAT à maturité de 3 ans et de 109 330 660 000 FCFA pour celle de 5 ans. Sur ce montant le trésor public togolais a retenu 40 milliards FCFA.
Les Obligations de relance (ODR 2021) sont un ensemble de nouveaux instruments pour accompagner les Etats à faire face à la crise
économique engendrée par la pandémie du coronavirus.
Elles sont organisées par l’agence Umoa-Titres en collaboration avec la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao).
F.T.
Faure Gnassingbé, président du Togo
AstraZeneca, vaccin anti-Covid19
Après l’application des gestes barriers, place à la campagne de vaccination
Le 06 mars 2020, soit un an déjà, le gouvernement togolais annonçait le premier cas confirmé du nouveau coronavirus. Des mesures d’urgences sanitaires, économiques et sociales ont été prises, par le président Faure Gnassingbé qui préside personnellement le Comité de riposte contre la pandémie. Aujourd'hui, l'heure du vaccin contre la Covid-19 a sonné pour le Togo. Le pays, ayant adhéré à l'initiative COVAX, a réceptionné hier dimanche 07 mars 2021, les premières doses du vaccin anti-Covid19. Ainsi, le rendez- vous est pris avec les acteurs et les populations à travers une campagne de vaccination dont les contours sont explicités pour dissiper tout scepticisme.
Lutte contre la Covid-19 au Togo
Campagne de vaccination au Togo et objectifs
Cibles prioritaires des premières doses
Vaccins mis à la disposition du Togo à travers l’initiative COVAX
La campagne de vaccination au Togo vise deux objectifs, notamment diminuer la charge de la maladie, en prévenant notamment les cas graves et les décès, la surcharge hospitalière et réduire les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire. La vaccination contre la Covid-19 se fait en deux phases. Une première injection intramusculaire dans le bras se fera à la première phase (1ère dose), suivie d'une seconde après un délai de trois à quatre
semaines (2è dose).
Plusieurs types de vaccins sont fabriqués par de grands laboratoires. Il s’agit de : ARN messager (Pfizer/BioNTech)
; ARN Messager mRNA-1273 (Moderna) ; Vecteur viral Adénovirus (AstraZeneca)
; Vecteur viral Adénovirus (Spoutnik V) ; Virus inactivé (SinoVac) ; Virus génétiquement modifié (Johnson and Johnson).
L’efficacité de ces vaccins varie entre 66 et 95%.
L
es personnes prioritaires à vacciner sont l’ensemble du personnel de santé, les personnes âgées de 50 ans et plus, les personnes vulnérables résidant dans le grand Lomé (préfectures du Golfe et d’Agoè); les agents présentant des maladies comme l’hypertension artérielle, le diabète, le VIH, le cancer et l’insuffisance rénale chronique.
La Cellule sectorielle de la gestion de la crise au Covid19 (CSGC) au Togo, éclaire amplement les lanternes sur les priorités. Est donc concerné par la vaccination, le personnel de santé de première ligne qui est composé du personnel des centres de traitement Covid-19 ; le personnel des laboratoires de diagnostic Covid-19 ; le personnel chargé de la surveillance et de l’investigation ; le personnel
de structures sanitaires publiques, confessionnelles et privées; le personnel soignant des Forces armées Togolaises (FAT) ; le personnel soignant des entreprises ; le personnel des officines de pharmacie ; le personnel des points d’entrée (aéroport, port, ..) ; les agents de santé communautaires ; les apprenants des écoles de formation de santé.
Sont également concernées, les personnes à haut risque de la région sanitaire du Grand Lomé composées de personnes âgées de 50 ans et plus ; les personnes de moins de 50 ans qui ont des conditions sous- jacentes (affections chroniques et autres facteurs de risque) qui les exposent à un risque de décès plus élevé ; les détenus, déplacés/réfugiés.
D
ans le cadre de l’initiative COVAX, le Togo s’est prononcé pour l’utilisation du vaccin produit par la firme Astra Zeneca (Suède/Grande-Bretagne). Ce vaccin répond aux conditions de conservation existantes dans lepays (entre 2°et 8°C). Un plan de déploiement du vaccin contre la Covid-19 au Togo a été validé par le pays et approuvé par l’initiative COVAX.
D’après la Cellule sectorielle de la gestion de la crise au Covid19
(CSGC) au Togo, le COVAX est l’axe de travail vaccins du dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19. Le COVAX est co-dirigé par l’Alliance Gavi, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’OMS. Son objectif est d’accélérer la mise au point et la fabrication de vaccins contre la Covid-19 et d’en assurer un accès juste et équitable, à l’échelle mondiale.
Le dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur ACT)
est une nouvelle collaboration mondiale novatrice visant à accélérer la mise au point et la production de produits de diagnostic, de traitements et de vaccins contre la Covid-19 et à en assurer un accès équitable.
L’accès mondial et équitable à un vaccin, qui protègera en particulier les agents de santé et les personnes qui encourent le plus grand risque de contracter la maladie, constitue l’unique moyen d’atténuer l’impact de la pandémie en santé publique et au niveau économique.
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TOGOMATIN N° 871 DU LUNDI 8 MARS 2021
DOSSIER
TOGOMATIN N° 871 DU LUNDI 8 MARS 2021Vaccination (image d'illustration) Initiative COVAX
Contre-indications
Des effets posts-vaccination ?
I
l s’agit des manifestations post vaccinales habituelles au cours des vaccinations. Des manifestations locales au point d’injection (douleurs modérées,rougeur, démangeaisons passagères et gonflements), des
manifestations générales (fièvre passagère (1sensation de fatigue (1 personne/2), céphalées (2 personnes/5), frissons, douleurs musculaires et articulaires (1/5) et diarrhée (1/12). Les effets inattendus sont les rares cas d’allergie sévère (1 cas/100.000 vaccinéss.
D'après la Cellule sectorielle de la gestion de la crise au Covid19 (CSGC) au Togo, bien que le vaccin AstraZénéca, soit sans danger pour presque tout le monde, il y a quelques personnes qui ne doivent pas recevoir ce vaccin, notamment les femmes enceintes et femmes allaitantes, les personnes ayant
eu un antécédent de réaction allergique systémique grave (choc anaphylactique ou œdème de Quincke), les personnes ayant eu un antécédent de réaction allergique à une dose précédente de ce vaccin et les personnes souffrant de maladies infectieuses en phase aigüe (y compris la Covid-19).
Le vaccin AstraZénéca comme ARNm BNT162b2 de Pfizer, selon la CSGC ne peut pas être administré en même temps que d’autres injections. Il devrait y avoir un intervalle de 14 jours au moins entre l’administration du vaccin et d’autres vaccins.
D’après la CSGC, les vaccins AstraZénéca tout comme Pfizer contre la COVID-19 sont sûrs. Ils ont été homologués par l’OMS.
Néanmoins comme tout produit, des effets indésirables peuvent subvenir.
Deux contre-indications sont requises. D'une part, les
contre-indications définitives : le vaccin est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à la substance active ou à l'un de ses excipients. La campagne de vaccination ne concerne pas non plus les enfants de moins de 20 ans. D'autre part, les contre-indications temporaires : l’administration du vaccin à toute personne atteinte d’une maladie fébrile aiguë (température supérieure à 38,5°C), d’une infection inférieure à 6 mois ou de tout agent ayant récemment reçu un vaccin autre que celui de la Covid-19 (fièvre jaune, hépatite virale B, fièvre typhoïde, tétanos etc.) doit être reportée.
Impacts sanitaires de la campagne de vaccination
Il s'agit de protéger les populations contre les formes graves de la maladie (réduire la mortalité) ; protéger les personnes vulnérables et les patients hospitalisés ; briser la chaîne de transmission du virus ; réduire le nombre d’hospitalisations ; maintenir le bon fonctionnement des services de santé.
Situation de la pandémie au TogoLa situation actualisée de la pandémie publiée par les autorités sanitaires du pays à la date du 05 mars 2021 fait état de 7428 cas confirmés dont 6173 guéris, 1167 actifs et 88
décès. Parmi ces cas confirmés, figurent 458 professionnels de santé (146 infirmiers, 109 médecins, 90 techniciens de santé, 20 accoucheuses, 31 sages-femmes, 46 aides- soignants, 16 pharmaciens) et 99 personnels d’appui. Le pays a réalisé au total 242657 tests de laboratoire sur toute l’étendue du territoire national.
Sur les 400 milliards, 173 145 464 839 francs ont été mobilisés à la date du 15 décembre 2020.
Le secteur privé national et international et toutes les autres bonnes volontés ont contribué à la riposte avec 3 261 599 238 francs CFA. De fait, au titre de la gestion 2020, l’effort de mobilisation a permis d’inscrire au budget de l’Etat un montant de 230,4 milliards de francs CFA, ce qui représente un taux de mobilisation de 57,6% pour alimenter le fonds.
A la date susmentionnée, les dépenses effectuées dans la lutte contre la pandémie s’élèvent à 107 566 238 507 francs CFA. Dans cette somme, 22 879 470 740 francs ont été consacrés aux mesures de riposte sanitaire. Les dépenses sociales sont évaluées à 32 386
983 014 francs. Elles englobent les transferts monétaires du programme "Novissi", la gratuité des tranches sociales des factures d’eau et d‘électricité, la baisse du prix des produits pétroliers et d’autres actions sociales importantes. D’un autre côté, 52 299 784 753 francs CFA ont été dépensés pour la relance économique.
Avec le concours des partenaires techniques et financiers du Togo, Faure Gnassingbé est resté sur son qui-vive face au coronavirus.
A preuve, en matière de gestion de la pandémie, le Togo est classé 1er en Afrique de l’Ouest et 2è en Afrique après le Rwanda, selon Lowy de Sydney, un groupe de réflexion australien.
Le gouvernement togolais multiplie les efforts, sur les orientations du président Faure Gnassingbé, pour l’acquisition
d’autres vaccins et le respect scrupuleux des mesures barrières en vue de réduire considérablement les cas de contamination qui connaissent une flambée ces dernières semaines.
Réalisé par Attipoe Edem Kodjo
Chers Clients,
Togo Terminal a le plaisir de vous annoncer le déploiement effectif de la facturation en ligne de tous les conteneurs à l’import en mode « dépotage au terminal » et à l’export.
Ce déploiement marque la digitalisation totale de toutes les factures Terre de Togo Terminal et rentre dans la droite ligne de la politique de dématérialisation mise en place par le Port Autonome de Lomé
AVIS A LA CLIENTELE
Ci-après, les procédures à suivre pour la facturation en ligne à l’import en mode dépotage et à l’export :
En possession du BAD shipping avec mode de livraison «DEPOTAGE AU TERMINAL», et après vous être assuré que le ou les conteneurs à facturer ont bien été débarqués, se connecter à votre compte sur notre plateforme IES :
o ProcéderàlarechercheduBLàfactureretvérifierlaqualificationduBL.
o Vérifier la conformité des informations affichées dans le système avec celles de votre documentation (N° BL, Nombre de conteneurs, numéro de chaque conteneur,
type ISO, régime douanier).
1. Facturation en ligne des conteneurs à l’import en mode « dépotage au terminal »
En cas de non-conformité des informations, s’adresser par mail à Togo Terminal Assistance.
En cas de conformité des informations :
o Sélectionnerleoulesconteneursàfacturer;
o Cliquersurl’onglet«+service»;
o Déroulerleboutondela«familledel’évènement»etsélectionner«fee»;
o Dérouler le bouton du « type d’évènement » et sélectionner « livraison dépotage tp3 et ep (depo) » ;
o Sauvegarder;
o Sélectionnerleoulesconteneursàfactureretcliquersurlebouton«générerproforma»
pour choisir la date d’enlèvement ; o Générervotreproforma;
o Procéderàlavérificationdelaproformaetlavaliderdeuxfoisenfacturedéfinitive.
2. Facturation en ligne des conteneurs à l’export.
S’assurer que les conteneurs à facturer sont retournés sur parc et que le DFU est validé (CRE DECL et BAED cochés dans le GUCE) puis se connecter à votre compte sur la plateforme IES :
o Procéderàlarecherchedubookingàfacturer;
o Vérifier la conformité de vos informations avec celles affichées dans le système
(n° booking conforme à celui saisi dans seguce, régime douanier, le ou les conteneurs : n° et type iso).
En cas de non-conformité des informations, s’adresser par mail à Togo Terminal Assistance.
En cas de conformité des informations :
o Sélectionnerleoulesconteneursàfacturer;
o Cliquersur«générerproforma»;
o Choisirladated’embarquementduconteneur(datealéatoire);
o Générervotreproforma;
o Procéderàlavérificationdelaproformaetlavaliderdeuxfoisenfacturedéfinitive.
Veuillez noter que la facturation du « passage scanner » aussi bien à l’import qu’à l’export, est faite à la demande, par mail à l’adresse : togoterminal.assistance@togo-terminal.com
Dans le souci de toujours mieux vous servir et de répondre plus efficacement à vos attentes, « Togo Terminal Assistance»
est toujours à votre disposition pour vous renseigner et vous assister dans le processus de vos facturations en ligne.
N’hésitez pas à nous contacter du lundi au vendredi de 08h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 et les samedis de 08h00 à 12h00 par :
- Mail à l’adresse suivante : togoterminal.assistance@togo-terminal.com - Téléphone gratuitement sur le numéro vert mis à votre disposition : « 8205 »
Nous vous rappelons que le règlement des factures Togo Terminal est possible via FLOOZ ainsi que dans toutes agences ECOBANK et via leurs applications mobiles.
Nous vous garantissons la disponibilité de toutes nos équipes pour toujours mieux vous servir.
Meilleures salutations.
La Direction Générale
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TOGOMATIN N° 871 DU LUNDI 8 MARS 2021
MEDIAS, ART & CULTURES
TOGOMATIN N° 871 DU LUNDI 8 MARS 2021MEDIAS, ART & CULTURES
Médias / Hélène Doubidji
«Nous pouvons réussir au même titre que les hommes»
Elle n’a pas froid aux yeux. Son rêve, c’est tout ce qui compte pour elle. Elle fait la fierté de la presse nationale togolaise. De nationalité togolaise, cette dame, journaliste, n’est plus à présenter. A l’état civil, elle se nomme Adjo Nyadelewossi Doubidji communément connue sous le nom de Hélène Doubidji A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la rédaction de TogoMatin vous présente le parcours de la « lionne » de la presse togolaise.
« Crime et châtiment » de Fiodor Dostoïevski.
Ed Beq. Pp 31-33
« …Monsieur, commença-t-il avec une sorte de solennité, pauvreté n’est pas vice, cela est une vérité absolue. Je sais également que l’ivrognerie n’est pas une vertu et c’est tant pis. Mais la misère, monsieur, la misère est un vice, oui. Dans la pauvreté vous conservez encore la noblesse de vos sentiments innés, dans l’indigence jamais et personne ne le pourrait.
L’indigent, ce n’est pas à coups de bâton qu’on le chasse de toute société humaine, on
se sert du balai pour l’humilier davantage et cela est juste, car il est prêt à s’outrager lui- même. Voilà d’où vient l’ivrognerie, monsieur.
Sachez que le mois dernier ma femme a été battue par M.
Lebeziatnikov, et ma femme, monsieur, ce n’est pas du tout la même chose que moi! Comprenez-vous
? Permettez-moi de vous poser encore une question ! Oh ! Par simple curiosité ! Avez- vous jamais passé la nuit sur la Néva, dans les barques à foin ?...
Non, cela ne m’est jamais arrivé, répondit Raskolnikov. Eh bien, moi j’en viens, voilà, c’est ma cinquième nuit. Il
remplit son verre, le vida et devint songeur. En effet, des brins de foin s’apercevaient çà et là sur ses habits et même dans ses cheveux. Il ne s’était apparemment pas déshabillé ni lavé depuis cinq jours. Ses grosses mains rouges aux ongles noirs étaient particulièrement sales.
Toute la salle semblait
l’écouter, assez négligemment du reste.
Les garçons se mirent à ricaner derrière leur comptoir. Le patron était descendu, exprès, pour entendre ce drôle de type ; il s’assit un peu à l’écart, en bâillant avec indolence, mais d’un air fort important.
Marmeladov paraissait fort bien connu dans
la maison. Il devait probablement son bagout à cette habitude des bavardages de cabaret avec des inconnus, qui prend le caractère d’un véritable besoin, surtout chez certains ivrognes quand ils se voient jugés sévèrement chez eux et même maltraités;
aussi essaient-ils toujours de se justifier
auprès de leurs compagnons d’orgie et même de gagner leur considération. Dis donc, espèce de pantin, dit le patron, d’une voix forte, pourquoi ne travailles- tu pas ? Pourquoi n’es-tu pas dans une administration puisque tu es fonctionnaire
? Pourquoi je ne
suis pas dans une a d m i n i s t r a t i o n , monsieur ? répéta Marmeladov en s’adressant à Raskolnikov, comme
si la question avait été posée par ce dernier. Pourquoi je n’entre pas dans une administration, dites- vous ? Vous croyez que je ne souffre pas de cette déchéance ! Quand M.
Lebeziatnikov, le mois dernier, a battu ma femme de ses propres mains et que moi j’étais là ivre mort, croyez- vous que je ne souffrais pas ? Permettez, jeune homme, vous est-il arrivé... hum... eh bien, mettons de solliciter un prêt sans espoir... »
Lire
Hélène Doubidji
T
itulaire d’une maîtrise en sociologie, obtenue à l’Université de Lomé, Hélène Doubidji exerce le métier de journaliste au Togo depuis une dizaine d’années. A la base formée sur le tas, la jeune dame a eu la chance de faire un perfectionnement à l’Ecole supérieure de journalisme de Lille en France, suivie d’une immersion au service web de« TV5 Monde » à Paris.
D’après Hélène Doubidji,
« l’efficacité du leadership féminin n’est plus à démontrer
». Son parcours assez brillant en est une preuve. Elle est en effet la fondatrice et directrice de publication du site web généraliste « Togotopnews
» et l’actuelle présidente de l’Association togolaise des organes de presse privée en Ligne (Atoppel).
Togotopnews est un webmagazine d’actualité généraliste libre et
indépendant. Créé en septembre 2014, le site est devenu une référence éditoriale togolaise en matière d’information fiable, fouillée et constructive.
« L’organe allie à la fois le journalisme traditionnel et les nouvelles formes de traitement journalistique. Il se démarque par la pertinence des sujets traités et la dextérité des angles choisis.
Nous faisons beaucoup
plus des sujets magazines, des grands reportages, des interviews, des portraits…
Nous proposons un contenu purement original, sans copier-coller », s’en réjouit la patronne Hélène Doubidji.
Il faut croire que le travail bien est comme le sel qui n’a pas besoin de publicité.
En 2017, Togotopnews a été sélectionné par l’Agence française de développement médias CFI comme l’un des 11 meilleurs sites en Afrique francophone et bénéficié pendant 18 mois d’un programme de professionnalisation ; dans le cadre du projet « Nouveaux Acteurs d’Information en Ligne » en Afrique (NAILA).
Sa passion pour le métier de journaliste est la raison qui l’a toujours stimulée à donner le meilleur d’elle- même. Son engagement pour un journalisme d’impact ne passe donc pas inaperçu.
Jusqu’ici son travail a été couronné par plusieurs Prix.
« Mon premier prix remonte en 2015, j’étais parmi les cinq lauréats du concours mondial de la Fondation Thomson Reuters et la Fondation des Nations Unies sur le changement climatique et le développement durable.
Un prix qui m’a permis de couvrir la ‘Cop21’ à Paris.
En septembre 2016, j’ai été également lauréate d’un autre prix fort sur le plan mondial,
‘Kavli Prize Competition’, un concours organisé par
la Fédération mondiale des journalistes scientifiques », confie-t-elle.
Mère et femme au foyer, une organisation rigoureuse permet à la directrice de publication du site « Togotopnews » disposer d’une attention nécessaire à chaque « compartiment » de sa vie. « Il faut quand même reconnaître que ce n’est pas du tout facile pour une femme d’être à la fois mère, femme au foyer, cheffe d’entreprise.
C’est des nuits sacrifiées. C’est une grande rigueur. Je m’y adapte, j’essaye de consacrer à chaque compartiment son temps et son attention », révèle la boss.
Sa réussite dans ce métier dominé par les hommes s’explique justement par sa grande passion. « Je suis très passionnée par l’écriture et je peux même dire sans exagérer que j’ai des prédispositions naturelles par rapport à cela parce que dans ma famille presque tout le monde écrit », reconnaît-elle.
Le combat de l’équité genre poursuit son cours.
Cependant, les femmes sont généralement plus timides à certains égards. A toutes les femmes, Hélène Doubidji leur adresse ce message :
« Nous sommes des personnes, nous avons du potentiel. Nous pouvons réussir au même titre que les hommes. Sortons de l’ombre et affirmons-
nous ! ».
Nadia Edodji
10 SPORTS
TOGOMATIN N° 871 DU LUNDI 8 MARS 2021 TOGOMATIN N° 871 DU LUNDI 8 MARS 2021Éliminatoires CAN 2022
Claude Le Roy fait confiance aux Éperviers locaux en selection A
Les 5e et 6e journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) Cameroun 2022 sont aux portes des Éperviers déjà éliminés de la course. Pour ces deux dernières journées sans grands enjeux, le sélectionneur du Togo, Claude Le Roy, a fait appel dans un premier temps aux Éperviers locaux qui ont disputé le récent CHAN.
L
a liste des joueurs convoqués par le technicien français et rendue publique par la Fédération togolaise de football (FTF) se présente comme suit. Gardiens : Adry Kossi Agbéko (DYTO) ; Agbagla Amen (DYTO) ; Gbenyo Komla Herve (GBOHLOE-SU).Défenseurs : Bode Abdoul- Sabourh (ASCK); Djoyagbo Kodjovi (AS OTR); Issifou Moubarack (DYTO); Madjedje
Djalilou (AS OTR); Moussa Bilal (TOGO PORT); Sama Abdoul- Halimou (ASKO); Toudji Messan (GOMIDO); Zonor Ayayi (AS OTR).
Milieux de terrain : Amekoudi Kokouvi Dodzi (DYTO);
Ahoro Kparo Jarry (TOGO PORT); Akoro Bilali (AS OTR);
Gnama Akaté (ASKO); Ozou Kossi Jean (ASCK); Olufade Kabir (UNISPORT) ; Tchakei Marouf (ASKO). Attaquants : Agoro Ashraf (ASCK); Nane
Yendoutié Richard (ASCK);
Salifou Kossigan Christian (MARANATHA); Ouro-Agoro Ismail (ASCK); Tchatakora Abdoul-Samiou (ASCK). Le groupe sera rejoint par Atte Youssoufi et Doké Josué du Sporting Club WAFA (Ghana).
Il s'agit, selon la FTF, d'une première liste composée essentiellement des joueurs locaux.. Le stage préparatoire est prévu du 08 au 16 mars
2021 à Lomé. Le Togo joue contre les Comores lors de la 5e journée et face au Kenya à Lomé. Finir au moins sur une bonne note et grimper dans
le classement Fifa, telle est la motivation derrière les deux rencontres.
Attipoe Edem Kodjo
Elim. CAN / 5e et 6e journée
Barcola Malcolm privé de sélection, Claude Le Roy furieux contre l'OL
Le gardien de but titulaire des Éperviers du Togo, Malcolm Barcola, ne fera pas partie des joueurs de l'effectif qui disputera les 5e et 6e journées des éliminatoires de la CAN 2022. Pour cause, l'international togolais est bloqué par son club l'Olympique lyonnais (OL) en raison de la pandémie de coronavirus.
M
alcolm Barcola a été retenu par l'OL en raison des restrictions contre le coronavirus qui oblige une mise en quarantaine de sept jours à toute personne qui rentre sur le territoire français. L'annonce a été faite par notification de l'OL à la Fédération togolaisede Football (FTF).
Cette décision de l'Olympique lyonnais n'a enchanté guère le sélectionneur national Claude Le Roy. Il n'a pas caché son mécontentement dans une interview accordée à nos confrères du journal français l'Équipe. « Pour Barcola, c'est
une respiration, ça va lui faire du bien et on le bloque ! Lyon refuse pour un règlement incroyable. L'OL devrait être content qu'il aille avec son pays. Ça lui aurait donné un peu de temps de jeu, ça l'aurait aidé. Mais on préfère l'en empêcher », s'est indigné Claude Le Roy.
En l'absence de Barcola Malcolm, le technicien français devra composer avec les trois locaux convoqués, notamment Adry Kossi Agbéko (DYTO);
Agbagla Amen (DYTO) ; Gbenyo Komla Hervé (GBOHLOE-SU).
Abotchi Dové (JDR STARS FC- AFRIQUE DU SUD) considéré comme le gardien n°2 pourra rejoindre le groupe pour porter les gants de titulaire face aux Comores et au Kenya.
A. E. Kodjo
Préparatifs championnats togolais
Les commissaires aux matchs recyclés
Un atelier de formation et de recyclage de deux jours au profit des commissaires aux matchs, initié par la Fédération togolaise de football (FTF) s'est tenu les 04 et 05 mars 2021. Ouvert par le président de la FTF, Col Guy Akpovy, l'atelier a outillé les acteurs clés sur les rudiments nécessaires pour bien jouer leurs rôles au cours de cette saison 2021-2022.
S
uspendu depuis plusieurs mois pour cause de crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, le championnat national de football togolais va reprendre ses droits à partir du 20 mars prochain. En prélude à cette reprise, la FTF initie depuis quelques semaines une série de formations à l’endroit des acteurs concernés. Hier c’était au tour des commissaires aux matchs.Nouveaux comme anciens, ces derniers vont suivre des cours sur des modules relatifs à : « Rôles et attributions du commissaire au match », « Les réglementations des compétitions »,
« Méthodologie de l’évaluation d’un arbitre », « Protocole Covid19 et dispositions médicales » et bien d’autres.
Le président de la FTF Guy Akpovy a, lors de la cérémonie d’ouverture de cet atelier, invité les participants à prendre une active à cette formation car ils sont des acteurs majeurs dans le bon déroulement des matchs. Il en va aussi de leur crédibilité surtout en ce qui concerne cette saison de football qui sera particulière en raison de la crise sanitaire.
TM
Journalisme et saison sportive 2020-2021
L'AJST prépare ses membres pour une couverture professionnelle et responsable
L’Association des journalistes sportifs du Togo (AJST), a tenu le 05 mars 2021 à Lomé, un atelier de formation à l’intention de ses membres. L'objectif est de leur donner les outils nécessaires pour bien couvrir les différentes compétitions de la Fédération togolaise de Football (FTF). Cette nouvelle saison débute le 20 mars 2021.
C
inq grandescommunications ont étoffé cette journée de formation notamment « Les règlements des compétitions et la gestion des conflits ; tactique de jeu, animation de jeu »,
« Philosophie de jeu : ce que le journaliste doit savoir » ,
« Commentaire de match de football : prise d’antenne et autres techniques; rédiger un article de reportage sur un match de football »,
« Réaliser une interview
d’après match : les exigences et le contenu et les lois de jeu
», « Nouvelles règlementations développées».
Hervé Tété Agbodan, assistant juridique à la FTF, a indiqué que les championnats génèrent beaucoup d’enjeux et quand il y a enjeux, les litiges ne sont pas loin. « Il était question de partager avec les confrères journalistes, d’abord, les dispositions que la FTF a mises en place pour gérer les conflits qui naissent du déroulement
de ses activités» , a-t-il mentionné.
Selon lui, ces conflits sont de divers ordres et débouchent parfois sur des sanctions disciplinaires ou non disciplinaires ou encore des sanctions administratives. « Il est aussi normal qu’on parle des moyens dont disposent les clubs pour contester une décision ou pour demander le retablissement des faits. Voilà à peu près ce dont nous avons parlé ce matin », a expliqué
Hervé Tété Agbodan.
Pour le président de l'AJST récemment réélu, Sylvestre Gounoubou, cet atelier vient donner le coup d’envoi de la mise en œuvre du programme présenté lors du dernier congrès de l’association. « Au cours du dernier congrès électif, on avait promis aux membres que la formation
sera notre marque de fabrique. Donc, dans la perspective du démarrage des championnats nationaux de D1 et D2, on a jugé bon de donner des outils nécessaires à nos membres pour bien couvrir ces compétitions », a fait comprendre Sylvestre Gounoubou.
A. Edem Kodjo
Sylvestre Gounoubou (à droite) Barcola Malcolm
Claude Le Roy
