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(1)

LES

VINS ROSÉS ET LES VINS BLANCS

· DE RAISINS ROUGES

PAR

J. LABORDE

DIRECTEUR-ADJOINT DE LA STATION AGRONOMIQUE ET ŒNOLOGIQUE DE BORDEAUX

EXTRAIT DE LA REVUE DE VITICULTURE

P~RIS

:BUREAUX DE LA "REVUE DE VITICULTURE"

35, BOULEVARD SAINT-MICHEL,

ve

1.911

(2)

PLANCHES EN COULEURS

DONNÉES CHAQUE ANNEE

EN SUPPLEMENT AUX ABONNÉS

de la REVUE DE VITICULTURE

La Revue de Viticulture donne en prime, à ses Abonnés, de nombreuse&

et superbes planches en couleur ( chromolithographies) qui forment des séries constituant certainement la plus belle collection de gravures colo- riées qui ait jamais été publiée sur la Viticulture et l'Œnologie.

---~~~---

Ont paru, à ce jour, 200 planches dont · il reste des exeflf plaires pour les suivantes :

1re SÉRIE. - Cépages américains.

Aramon X Rupestris Ganzin n° 1 ; Berlandieri n° 1 ; Berlandieri n° 2 ; BerlandieriXRiparia n° H>7-11; ChasselasXBerlandieri n° 41 B; Mourvè- dre X Rupestris n° 1202; Ri paria X Berlandieri n° 33; Ri pari a X Berlan- dieri n° 420-A; Ri paria du Colorado; RipariaxRupestris n° 3309; Ripariax flupestris n° 101-14; Rupestris du Lot;

,V.

lVIonticola (Monticola Salomon).

~e SÉRIE. - Ampélographie française et étrangère.

Alicante-Bouschet; Bicane; Chasselas ; Corinthe; Muscat d'Alexandrie~

Sauvignon ; Sultanina.

3° SÉRIE. - Maladies de la vigne.

Acariose; Anthracnose; Broussin; Brunissure; Chlorose; Cladosporium;

Court-noué; Cuscute de la vigne; Erinose; Gélivure; Gomme des Raisins;

Lathrrea Clandestina ; Maladie rouge; Mélanose; Mildiou et Rot brun ; Mildiou et Rot Gris; Oïdium; Phthiriose de la vigne; Pourriture grise;.

Rot blanc; Septosporium; Stearophora; Verrues.

4° SÉRIE. - Insectes de la vigne.

Acarien de la vigne; Altise; Cecidomie et Hanneton commun; Cicadelles;

Cigarier; Cochenis et Grisette de la vigne; Cochylis et Eudemis; Criquets;

Ecaille martre de la vigne ; Ephippiger Vitium; Lésions phylloxériques;

Noctuelles et Ver gris otiorhynques.; Phylloxéra; Pyrale; Sphinx, Ves- perus Xatarti.

5" SÉRIE. - Vinification et maladies des vins.

Casse bleue; Intensité colorante des moûts; Microbes divers des vins~

Vins rouges vinifiés en blanc.

6° SÉRIE. - Agriculture.

Haricots à acide cyanhydrique (variétés du Phaseolus Lunatus).

7° SÉRIE. - Gravures artistiques.

Le Christ dans le pressoir; -École pratique de viticulture 1\Ioët et Chandon.

8° StRrn. - Cartès viticoles.

L'Armagnac. -· La Champagne. - Les Charentes. - La Gironde - La région Banyuls. - La Région de la clairette de Die. - La Palestine.

N.-B. - A titre de PRIME GRATUITE, nos nouveaux Abonnés rece- vront, sur leur demande, quelques-unes des chromolithographies parues dans la REVUE d'une valeur individuelle de 0, 75.

(3)

LES VINS ROSÉS ET LES VINS BLANCS DE RAISINS ROUGES

1. - Les vins rosés, produits en quantités très limitées pendant longtemps, ont

pris à uneépoquerécente,une importance de plus en plusgrandedansle commerce.

Par suite, l'attention des chimistes a été attirée sur eux,et leur constitution con- sidérée au point ne vue chimique et légal a fait l'objet de publications assez nom- breuses, notamment de la part de MM. Roos (1), Astruc et Mahoux (2), Filau deau (3), J. Ventre (4), etc. Je vais ajouter à l'histoire de ces vins quelques faits qui pourront servir à la caractérisation des divers produits qui seront considérés, et dont la nature et le mode de préparatio varient beaucoup.

Préparation des vins rosés. - On est, en effet, en présence de quatre pro- cédés pour la préparation des vins rosés auxquels on peut ratacher les vins gris et paillets qui en dérivent le plus souvent :

1 ° Cuvaison de la vendange provenant de cépages gris, c'est-à-dire de cépage n'ayant à maturité qu'une teinte iiosée ou gris-bleu plus ou moins prononcée : ce mode de production est maintenant très limité, car il ne dépass·e guère la consom- mation familiale des producteurs. Dans le midi de la France où ces cépages sont assez a bon dan tsJ leur récolte est employée de préférence à faire des vins blancs.

2° Fermentation très courte de la vendange entière : c'est ainsi qu'ont été ob>tenus les premiers vins rosés; le cuvage était d'une journée au maximum, d'où le nom de vins de vingt-quatre heures ou d'une nuit. Ce procédé est éga- lement peu en usage maintenant.

3° Pressurage des raisins et fermentation du moô.t plus ou moins col ré en dehors du marc: actuellement, c'est cette méthode qui donne la majeure partie des vins rosés mis dans Je commerce, parce que ces vins constituent le résidu de la préparation des vins blancs de raisins rouges qui n'absorbe que oO % ,

environ de la totalité du moût. A la fin du pressurage, on obtient un moût qui est trop coloré pour donner du vin blanc, mais qui fournit du vin rosé plus estimé que le vin roùge, surtout si ce dernier était fait en présence de la totalité du marc.

4° Décoloration des vins rouges : ce dernier procédé est certainement employé quelquefois, mais il est absolument illicite ; il mérite donc d'être considéré puisqu'il constitue une fraude qu'il est bon de savoir caractériser, et cette fraude peut aller, comme on sait, jusqu'à la décoloration complète du vin rouge pour en faire du blanc.

Constitution des vins rosés. - La diversité d'origine, du mode de préparation et des cépages employés conduit forcément à une variabilité aasez grande de la constitution des vins rosés, ainsi que le démontrent d'ailleurs les divers docu-

(1) Roos. Vins rosés, vins gris, vins paillés. (Annales de let Société des Viticultew·s de France et cl'Ampéogmphie, 1909.)

(2) Asrnuc ET ~1Aaoux:. Analyse ~es vins du Gard et de la Camargue, révoltes 1907-1908.

(Bulletin de la Société cenlmle d'a_r11·tcultu1·e du Gm·d, octobre i909.)

(3) Fu,AunEAU. Les vins gris et les vins rosés. (Annales des Falsifications, n• 12, octobre 1909.) (4) J. VENTRE. La vinification rationnelle des blancs et des rosés; Montpellier, 1909.

(4)

2 J. LABORDE. - VINS ROSÉS ET VINS BLANCS DE RAISINS ROUGES ments analytiques que l'on possède. Je donnerai plus loin quelques résultats nouveaux, obtenus sur des vins rouges et rosés faits avec les mêmes raisins.

Comme l'a déjà fait remarquer M. Roos, au point de vue administratif, les vins rosés sont inc0nnus. N'étant pas des vins blancs, ils doivent être considérés comme des vins rouges, puisque les règles établiei; par le Comité consultatif des arts et manufactures ne s'appliquent qu'à ces deux sortes de vins.

Donc, la limite du rapport alc::>01-extrait a·es vins rosés serait4,5, avec 0,1 de tolérance; or, on sait que cette limite est quelquefois trop bas;:;e pour certains vins rouges naturels et normalement préparés; à plus forte raison, peut-elle l'être pour les vins rosés qui n'ont pas eu de contact avec le marc. C'est ainsi que s'explique l'obtention de rapports s'élevant, d'après M. J. Ventre, même au- dessus de la limite des vins blancs qui est de 6,5. Da.ns ces cas exceptionnels, le vin paraît donc viné, qu'il soit considéré comme vin rouge ou comme vjn blanc.

De ces faits découle, par conséquent) la nécessité d'assimiler les vins rosés non pas aux vins rouges, mais aux vins blancs, et:c'esL ce que font, en général, les experts quand ils possèdent des renseignements précis .sur l'origine du vin.

Malheureusement, on n'a pas toujours à sa disposi lion les renseignements nécessaires pour conclure dans ce sens, et ce n'est pas le 'dégré de coloration qui doit suffire, car il peut aller du rose clair, tournant plus 0u moins au gris ou au paillet, s~ivant le mode de conservation du vin, jusqu'à la coloration ordinaire des vins d'Aramon.

Si c'est un vin de vingt-quatre heures, par exemple, dont la fermentation s'est déclarée très rapidement, la couleur pourra êLre assez intense.

Il est donc nécessaire de chercher des taractères qui permettent de distinguer les. vins rosés des vins rouges normaux et des vins rouges partiellement déco ...

lorés. Ces caractères je crois les avoir trouvés dans l'étude des matières tannoïde que contiennent tous les vins, suivant la méthode que j'ai publiée antérieu- rement (1), et qui consiste, en principe, à détnminer le poids total de ces matières, puis le rapport de leurs constituants, la matière colorante et l'œuota ...

nin; je vais rappeler brièvement cette méthode.

Le poids total des matières tannoïdes est obtenu en les précipitant à l'état de combinaison avec l'oxyde de mercure par une liqueur acéto-ammonia.co-mercu""

rique titrée. On dose volumétriquement, par le prolochlorure d'étain, l'excès d'oxyde de mercure et, par différ~nce, on connaît le poids d,,..oxyde de mercure qui s'est combiné avec un poids égal de matières tannoïdes. Pour avoir le rap- port de la matière colorante à l'œnotanin on transforme rœnotanin en matière colorante par l'action de l'acide chlorhydrique à 120 degrés (2), et on compare, au colorimètre, dans les mêmes conditions, la coloration du vin primi-- tif traité par l'acide chlorhydrique à froid à la coloration totale du vin traité par l'acide chlorhydrique à 120 degrés. Soit 10 et 3,3 les épaisseurs de liquide trouvée au colorimètre ; le rapport de l'intensité primitive à l'inten ..

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ce qm veut 1re que, la quantité de matière colorante existant dans le vin primitif étant prise pour unité, il s'est produit deux fois autant de couleur par la transformation de l'œnoa

{i) Reviie de Viticutu1·e, 1910 .

. (2) A _25 centimètres cu~es de vin on_ ajoute 1cc.,~ d'acide chlôrhydriqùe _pur, ;on chauffe vmgt minutes. à 1208, on aJoute 20 cent1metres cubes d'alcool fort et on complète à 50 ce:flti•

mètres cubes,

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Aramon

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Vin rouge cuvé 1.0 jours ... 1.0,8 1.8s•iQ 4,6 3;•68 i,38 2,10 et Vin de 40 heures ... 11,3 1 7.30 5,2 4,12 0,81. 2,1'1 Carignan { Vin blanc ... . 11,6 15,40 6,0 4,32 0,99 2,05

1909

Aramon \ 'Vin rouge

l

Même cave ... 8,6 19,20 3,6 6,76 0,48 2,15

1909 (a) 1 Vin rosé 1.0,5 16,% 4,9 6,22 0,51 2,15

Aramon ) Vin rouge ( Même cave_-... 8,9 11,25 4,2 4,56 0,66 2,10

1909 (b) Vin paillet 1.0, l 16,50 4,9 5,99 0,51 1,75

Aramon ) Vin rosé cav ...•... 10,4 17,35 4,8 5,89 0,51. 2,1.0 1.909 (c) Vin rosé jar ... 9,0 1. 7,95 4,0 6,04 0,42 2,00

Aramon ~ Vin rouge cuvé 5 jours ..•.... 1.0,2 '.1.9,25 4,2 4,51 0,57 2,82 Vin de 24 heures ... 10,4 17,95 4,6 4,66 0,60 2,50 i91.0 Vin rosé de moût seul ... 1.0,4 1..5,72 5,3 4,90 0,60 1.,80

Carignan

l

Vin rouge cuvé 5 jours ... 1..1.,8 26,70 3,5 4,21 0,95 3,02 V~n de 24 heure~ ... 1.2 25,07 3,8 4,46 0.81. 2,93 1.910 ., Vin rosé de mout seul.. •... 1.2 21.,95 4,4 5,00 0,81. 2,93 Cépages

l

Vin rouge cuvé 8 jours ...

1.0 21,61> 3, 7 3,93 0,30 2,30 de la Gironde Vin de 24 heures ... 1.0,5 19,25 4,3 5,15 0,54 2,30 191.0 Vin rosé de moût seul. ... 10,6 1. 7,35 4,9 5,8i 0,57 2.30

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4,55 3,11 0,36

4,15 3,08 0,40

3,96 3,68 0,56

3,49 'ie,72 3,58

3,87 5,24 2,27

3,49 3,68 0,63

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2,93 6,03 2,02

2,!13 4,99 1.,26 2,94 5,50

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4,24 5,37 0,79

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1 : 1 0,20 1 : 0,33 0,42

1. : 2,'.l 1,07 1. : 1,50 . 0,90 1 : 0,43 . O,J4

1 : 1.,50 1.,40 1 : 0,66 1.,22 1 ; 0,1. 1.,H

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(6)

4 J. LABORDE. - VINS ROSÉS ET VINS BLANCS DE RAISINS ROUGES

tanin, donc le rapport des deux matières tanno1·des est 1 à 2. Connaissant ·ce rapport et le poids total des deux matières, on peut calculer, si on l_e désire, le poids exact de chacune d'elles.

La détermination du rapport en question a été faite pour tous les vins dont le tableau ci-dessous contient les résultats analytiques. La plupart de ces vins pro- viennent du Gard et des cépages Aramon et Carignan qui sont lrès employés dans le midi de la France pour la préparation des vins blancs et des vins rosés ( 1) Dans bien des cas, on a fait, avec la même vendange, des vins rouges et des vins rosés, les vins rouges étant produits par la fermentation complète de la vendange entière, les rosés, par la fermentation du moût seul, légèrement coloré, ou par une fermentation de la vendange entière durant vingt-quatre heures.

. La richesse alcoolique des vins rouges est toujours inférieuré à celle des vins rosés ou des vins de vingt-quatre heures faits avec la même vendange, à cause de l'influence du marc bien connue et qui est augmentée par la durée de la cuvai- son. Le rapport alcool-extrait des vins rouges est généralement normal, mais il s'élève sensiblement au dessus de 4,5 pour un certain nombre de vins rosés ou de vingt-quatre heures.· Le vin rosé <le quarante heures est encore dans ce cas : malgré une cuvaison assez prolongée, le rapport atteint

o,2,

et comme la couleur était plutôt celle d'un vin rouge, il pouvait être nettement soupçonné de vinage.

D'autres vins rosés obtenus avec le moût seul ont également des rapports-alcool extrait voisins de 5, mais leur couleur légère permettait de les séparer des cas précédents.

Pour les vins rougès ayant cuvé normalement, il est rare que le poids des matières tannoïdes totales s'abaisse au dessous .de 3 grammes, et il peut aller au delà de 6 grammes par litre. Dans les vins rouges du tableau ]a proportion yari!3 3,5 à 4 grammes environ; seul le _vin rouge d'Aramon 1909 (a) en possède une proportion beaucoup plus faible, 0,94 par litre seulement, Mais,· d'après les renseignements obtenus ultérieurement, ce vin doit être considéré comme vin rosé et 110n comme vin rouge, car il provient d'un moût de queue de pressurage ayant fermenté en dehors du marc, la première partie ayant donné le vin rosé de faible coloration qui l'accompagne dans le tableau.

Les vins de vingt-quatre heures ont naturellement une proportion de matières tannoïdes généralement intermédiaire de celle des vins rouges et des vins rosés.

Si nous considérons le rapport matière colorante à œnotanin dans lequel le premier terme est toujours égal à 1, nous voyons que pour les vins rouges le term~ œnotanin varie entre 1,50 et 3, tandis que pour les autres vins le chiffre s'abaisse plus ou moins aù. dessous du minimum 1,50. C'est surtout dans les vins rpsés véritables et.les vins blancs de raisins rouges (2) que l'œnolanin esL très faible.

Dans les vins de vingt-quatre heures, le rapport atleint rareme'nt celui des vins rouges complètement cuvés, et dans les cas où il y a coïncidence de ce côté, on peut encore distinguer ces vins spéciaux par leur faiblesse relative en matières tannoïdes totales.

En se basant sur ces caractères, on voit que le vin rouge, Aramon 1909 (a) doit bien être classé parmi les vins rosés ; d'ailleurs, son rapport matière

(1) Je dois ces échantillons à l'obligeance de mon aimable collègue M. Astruc qui les a tirés de ses expériences personnelles; je lui adresse ici mes plus vifs remerciements.

(2) Pour les vins blancs de raisins rouges, décolorés par l'acide sulfureux, le terme matière colorante est fourni par la coloration que fait apparaître l'acide chlorhydrique à froid.

(7)

J. LABORDE. - VINS ROSÉS ET VINS BLANCS DE RAISINS l'tOUGES 5 colorante à œnotanin est le même que celui du vin rosé fait dans la même cave.

Quant au vin rosé de quarante-heures, il serait également difficile de le clas- ser comme vin rouge pour les mêmes raisons ; cependant, il y a lieu de faire observer quï] est bon d'éviter un cuvage plus prolongé que vingt-quatre heures quand on veut faire des vins rosés par ce procédé, afin de conserver à ces vins leurs caractères distinctifs.

Caractères des vins de cépages gris.- N'ayant pu me procurer des échantillons de vins de cette catégorie, je n'ai pu faire porter sur elle la même méthode de recherches; cependant on peut dire, a priori, que, puisqu'ils proviennent de la cuvaison prolongée de la vendange entière, s'ils ont peu de couleur, ils doivent posséder une assez forte proportion d'œnolanin, de sorte que leurs matières tan- noïdes totales sont en proportion assez élevée et le rapport de ces matières est inf-érieur encore à celui des vins rouges; donc ces vins ne peuvent-être confon- dues avec les vins rosés ou gris précédents.

Caractères des vins rouges partiellement décolorés par le noir animal. - Ces vins rosés préparés frauduleusement peuvent être différenciés des vins rosés normaux par leur rapport matière colorante à œnolanin ainsi que le montre l'expérience suivante :

On a pris deux vins très différents : le premier était un vin de la Gironde très riche en couleur, cassant même en bleu à cause de l'excès de couleur, et dont le rapport des matières tannoïdes était par suite très élevé et égal à 1; le deuxième était un vin d'Aramon aya~t des caractères opposés car son rapport était 1 : 3.

Ces deux vins ont été décolorés par le noir animal jusqu'à ne présenter plus qu'une légère teinte rosée d'aspect plutôt gris.violacé.

Après traitement par l'acide chlorhydrique des deux témoins et des deux vins décolorés, on a obtenu les résultats ci-dessous.

NATURE Matières tannoïdes Rapport

Matière

AnotanJ matière colorante

DES VINS totales - colorante

1

Anotanin

,

Vin de la' Gironde / Vin primitif. .. 4gr30 1.: 1. 1 2gr1_5 2g-r15

1.909 Vin décoloré ... 0, 50 1.: 2,3 0, 1.5 0,35

Aramon j Vin primitif ... 4,10 1 : 3 1., 02 3, 08

1.909 / Vin décoloré ... 0, 15 1:4 0, 19 0, 56

On voit que dans les deux cas la décoloration a fait diminuer beaucoup le rap- port des matières tannoïdes même dans lA vin d'Aramon, oü il était déjà très faj.

ble. Cela montre que l'action du noir s'exerce plus sur'. la matière colorante que sur l'œnotanin. Les rapports aes deux vins décolorés sont donc très différents de ceux des vins normaux dont la limite minimum est de 1 : 1.5.

Donc, toutes les fois qu'un vin rosé) gris ou paillet présentera un rapport ma- tière colonmle à œnotanin analogue à ceux des vins rouges ayant cuvé com- plètement, ce vin pourra être soupçonné de fraude par décoloration.

La seule exception à cette règle serait le cas où un vin blanc aur-ait ét~ coloré en rose par une addition de vin rouge, mais il n'y a pas intérêt à faire un pareil coupage.

(8)

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6 J. LABORDE.,- VINS ROSÉS ET VINS BLANCS Dl!l RAISINS ROUGES

II. - Caractères des vins blancs de raisins rouges. - On sail que les vi,,s blancs de rai:ïins rouges se distinguent en général assez facilement des vins blancs de raisins blancs à l'aide d'une aJdilion d'acide sulfurique ou mieux, chlorhydrique à froid. Ces acides régénèrenl la légère coloration rouge que possé- dait le vin blanc des raisins rouges avant d'Hre lrailé par l'acide sulfureux, tandis qu'il n ·y a aucune action sur les vins blancs de raisins blancs.

On dit vulgairement que le vin blanc de raisins rouges marque au réactif. Mais on sait aussi que cette coloration ne se produit plus quand on a trait.é le vin par le noir animal pendant ou après la fermentalion pour lui enlenr complètement sa coloration, pour le détacher. Ces vins blancs ne sont pas cependanl dépour- vues complèlement de substance chromogène, car si on fait. agir l'acide chlo- rhydrique à 1.20° et ajoutant ensuite de l'alcool, on obtient toujours une colo- ra1ion plus ou moins intense.

Or, en appliquant la même réaction à des vins blancs de raisins blancs authen- tiques) je n'ai jusqu'à présent trouvé, pour les cépages cultivés couramment dans Ia Gironde, aucun cas oùil y ait eu coloration. En milre, commej' avais établi antérieurement que la. pellicule des raisins blancs encore à l'état vert con- tient des malières tannoïdes chromogènes, c'est-à-dire de l'œnotanin capable de se transformer en matière colorante rouge par l'action de l'acide chlorhy- drique à 1.20°1 j'ai étudié des vins obtenus avec des raisins blancs de même cépage récoltés plus ou moins mûrs, la richesse alcoolique de ces vins étant par exemple de 8 à 1.2°, etjamais je n'ai obtenu de couleur rouge. C'est qu'en effet, au moment de la véraison, la matière chromogène des raisins blancs subit comme celle des raisins rouges une transformation d'ordre physiologique; wais tandis que dans la pellicule des raisins colorés, il se produit de la matière colo- rante rouge, dans celle des blancs l'œnotanin paraît s'oxyder et s'insolubiliser en grande partie; la partie soluble dans le vin est une sorte de matière colorante jaune de nature tannoïde également, mais incapable de donner de la couleur rouge par le traitement à l'acide chlorhydrique à 1.20°.

Par conséquent, il semble bien que cette absence de coloration avec les vins des cépages blancs est spécifique; toutefois, on ne pourra l'affirmer compléte- ment que lorsque la réaction aura été essayée sur les vins de tous les cépages blancs des diverses régions viticoles et d'années différentes.

En même t€mps, il y aurait lieu de rechercher quelle peut être l'influence d'une proportion variable de raisins rouges mélangés à la vendange blanche, car, il est évident que le vin résultant de ce mélange contiendra une quantité corres- pondante de rnalière chromogène qui pourra par suite fausser les conclusions dans une cerlaine mesure. ,

Pour que le vin puisse conserver ses droits à l'appellation vin blanc de raisin blancs, la proportion des raisins rouges doit être faible, et l'on peut admettre que 1.0 % est une tolérance largement suffisante pour le mélange accidentel des cépages rouges avec les blancs. Dans ces conditions la cause d'erreur paraît devoir être négligeable d'après les résultats suivants :

ün vin blanc de raisins blancs a été additionné d'une proportion croissante de vin rosé fourni par du moùt de raisins rouges fermenté en dehors du marc, puis ces di vers mélanges ont été traités ensuite,par l'acide chlorhydrique à 1.20°. Pour des additions même un peu supérieures à 10 % aucune coloration rouge bien sensible ne s'est produite.

Enfin, la réaction peut-être appliquée à la caractérisation de•vins blancs pro-

(9)

J. LABORDE. - VINS ROSÉS ET ViNS BLANCS DE RAISINS ROUGES 7 venant de vins rouges décolorés complètement par le noir animal. La eoloration rouge que l'on obtient encore dans ce cas, ajoutée aux autres caractères tant organoleptiques que chimiques que présentent ces vins, permet de conclure avec plus de certitude sur leur origine.

Ilf. - Conclusions - Les résultats de ce travail montrent que l'analyse des vins telle qu'on la pratique couramment doit être complétée par 1 étuoe des matères tannoïdes quand il s'agit de vins rouges, rosés ou blancs de raisins rouges d'origine douteuse. Le dosage en bloc de ces matières el la détermina- tion du rapport de leurs constituants peuvent aider beaucoup l'expert dans ses conclusions.

Des recherches plus étendues permettronl sans doute d'attribuer à la réaction 'fournie par l'acide chlorhydrique à 120° une spécificité complète pour caracté- riser les vins blancs de raisins rouges traités par le noir animal ou les vins rouges décolorés par le même procédé.

J. LABORDE,

Directeur adjoint de la station agronomique et œnologique de Èot'deaux •

Paris. - Imprimerie Levé, rue Cassette, 17.

(10)
(11)

REVUE DE VITIC-ULT-URE

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PRINCIPAUX COLLABORATEURS

La "REVUE DE VITICULTURE", qui groupe autour d'elle une Réaaction absolu•

ment unique dans la Presse viticole, comprend comme Collaborateurs, pour la plupart, exclusifs, les Savants les plus éminents, los Spécialistes les plus autorisés et les Viti-- culteurs praticiens les plus réputés des cliverses régions viticoles de la France et de l'Etranger:

MM.

G. ADAM.

l\fi• D'ALAUZIER.

R00 D'ALEXANDIIY.

J11i• D'ANDIGNÉ.

E. ANDRÉ.

APFELBAUl\1.

D' ARBLAY BURNEY.

AncnAMBEAUD.

P. AR:>!AUD.

ARNOULD.

ASTIER.

AsTRUC.

AUDEBERT.

AUGÉ, ancien député.

Ch. BACON.

BAILLERGEAU.

A. BARBIER.

P. BARON.

BARSACQ.

BÉRARD.

A. BERGET.

BERNE.

BERTHAULT.

A. BERTRAND.

Daniel 13ETH1110NT.

BE URET.

BEZANÇON.

Dr BLAREZ.

Dr G. lluUCIIAllDAT BOUCOIRAN.

BOUÉ.

A. llOUFFARD.

BOUHEY-ALLEX, député.

BRÉIIÉRET.

F. BRIN.

BnoussE, député.

Raymond BRum:T.

BRUNETON.

BUCHET-D ESFORGES.

F. BürrL.

J.-M. BUISSON.

J. BuRNAT.

CALVET, sénateur C,urnzET, député.

J. CAPUS.

GARDONNE.

G. CARLE.

CASTEL.

C,le DE CASTILL0:-1.

Don Luiz DE CAsrno.

P. CAUSSE.

G. CAZEAUX-CAZALET, ancien député.

J. CAZELLES.

Dr CAZENEUVE, sénateur.

M. CERCELET.

G. CuANDON DE BRIAILLES.

J .-B. CHAPELLE.

A. CIIATAIGNER, A. CHEVALIER.

CINCINNATO DA COSTA.

A. CoNDEllllNAL.

F.CONVERT

L. COSTE

COUANON

.!IIM.

COUDON.

COUPAN G. CURTEL DAIIHEL.

DEéKER-DAVID, anc. député.

G. DEPERRIÈRE.

DESMOULINS.

[r. DESNOS.

DE Do~IPIERRE D'HonNOY.

DONON.

A. DORCHAIN L. DORl\lEAll.

G. DOUMEHGUE, sénateur, ancien ministre

J. DROUHAULT.

J. Dunou11nrnu DucLERT.

J. Ducos Gabriel DuFAURE.

J. DUGAST.

DUPLESSIS.

E. DUPONT.

E. DURAND.

ÜUVERG!Ell DE HAUllANNls.

ELIE.

L. 1<'AASS8 B. FALLOT.

FARCY.

E. FENOUIL.

A. FEUILLEIIAT.

Dr FEYTAUD.

o. DE FILLOL FONDA RD.

FUUGERAT.

FOUILHOUX.

fnAIMBAULT.

Armand GAUTIEU, de l'i 1Jst.

Jules GAUTIER.

u. GAYON.

Prosper GEHVAIS.

GÈZF..

P GILLE.

C. GmAUD.

II. GLORIA.

E. GODOT.

A. Gourn.

E. GOt;TAY.

J. GRi-:c.

L. Gni-:LLET GUÉNIER.

GUÉRAUD DE LA HAR!'E GUIGNARD, de l'lnslitut.

J.-1f. ÛUILLON.

A. GUY.

J. HENNESSY, député.

A. HËRON.

RusSENOT.

JOUET.

JOUVET.

F JULLlEN.

KAYSEll C LABERGERIE.

J. LAilORDE.

G. LAFl'OllGU81

IL DE LAPPAflENT.

MM.

F. LARNACD8.

DE LAROQUE.

p, :::._.,.RUIL LASCOUX.

A. LAUHENT.

G. LAVERGNE.

1:1. LECOMTE.

J. LEENIIAflDT-POl\11lrn.

Olivier LECQ.

l\iis DE LEGARDA.

L8MARIÊ.

LESl'I:\ ASSE.

LINDET.

Félix LIOUVILLE.

G. LOCIIE.

or R. LORH8YTE l\lAIIOUX.

D•· MAISONNEUVE.

l\L\LAVIALLE, député. MALDANT.

V. MALÈGt;E.

l\f. DE MALGLAIVE.

MANCEAU.

L. MANGIN.

Hoger MARÈS.

J. MAllQUÈS D8 CAllVAl.110.

MAnt\8.

P. MARSAIS.

Dr 1\-IAnTIN.

V. l\lAHTINAND.

MAllTY.

MASSIGNON.

L. MATHIEU.

MAZADE.

MAZÉ.

Mi,:sTnE.

E. Mm, sénateur.

i\IOIIEAC.

A. MüNTZ, de l'Institut.

N. 1 .\CGÊ.

J. DE EUVILLE.

NICOLLE.

ÜBERLI:'\.

Comte D'ÜNCIEU DE LA BATHIE.

Cu. ÜRDON:'iEAU.

ÜSTERllEYER.

P. PACOTTET.

PARISOT.

PASQCET.

J. PASTRE, PAULSEN.

P ELLIS, E, dépu tè.

J. i>ERRAUD.

L. PEHR!Ell DE LA BATHIE.

PERllUCHOT.

E. PETIT.

Or PETON.

PEYTEL.

PONSART.

E. PRILLIEux, de l'Institut.

G. PnovosT-DUMAncnAIS.

PRUNET.

G. RABAULT.

HAYNACD.

.l\HL RIGAL füGAUD.

IIINGELMANN RIVIÈRE.

ROLLAND.

M. D8 LA flOCHE-MAGE·.

Xavier HocQuEs.

Houe EUHEILLE-AUBIN.

L. Huos.

RüSENSTIEIIL.

ROUGIER.

HOUSS8AUX.

HOUVIER, sénateur J'r Houx.

Gustave BOY.

J. HoY-C11EVlllER.

Colonel SABOURAUD

P. SAGOUIIIN.

D8 SAINT-ARROMAN.

F. DE ST-CIIAHLES.

SAINT-P111x.

H.SAINT-BENÉ-TAILLANDIEP, DE SAINT-ROMAN.

L. SALAS y AMAT.

E. SALOMON.

R. SALOMON.

o. SAHCOS.

C. SAt;VAGEAU.

SAV01.

SC!llllBAUX.

A. SEIGNOUHET SËMICIION.

StWEGHAND.

R. SÉVÉlllN.

C. SILVESTRE.

SrntPÉ8.

Ch. Siu \YINs1,1.

TACUSSEL.

TELEKI.

P. TmnAuo.

LJr 'fRABUT.

TnOUARD-füOI.LE.

TROUCITAUD-Y ERDI EH.

TuRREL, ancien ministre.

TuzET.

J. Perestrello Dt1 VAs- CONCELLOs.

\'ASSILLIÈRE.

VAVASSEUfl.

[I. YEHDIÊ.

VERMEIL.

V. VEIUIOREL, sénateur.

A. YERNEUIL.

P. YIALA.

P. VILLA.

Dr E. YmAL.

YlDAL.

Dr P. YIGNÉ D'ÜCTu'.'!.

Comte DE YILLENEUVE, Philippe DE Y1LMORIN YINCENS.

E. \"1:-iET.

ZACIIAREWICZ:

L. ZIRILLI.

ZOLLA.

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REVUE

DE

VITICULTURE

ORGANE DE L'AGRICULTURE DES RÉGIONS VITICOLES PUBLIÉE SOUS LA DIRECTION Pll:

P. VIALA

Inspecteur Général de la Viticulture,

Professeur de Viticulture à l'Institut National Agronomique, Membre de la Société Nationale d' Agriculture, Docteur ès sciences.

CONSEIL DE RÉDACTION Jean Cazelles, Membre du Conseil supérieur

de l'Agriculture, Secrétaire gén1 des Viticul- teurs de France, Prop.-Viticulteur (Gard).

G. Cazeaux-Cazalet, ancien Député, Prési- dent du Comice viticole de Cadillac, Proprié- taire-Viticulteur (Gieonde).

Gaston Chandon de Briailles, Pror!'ié- taire-Viticulteur (Champagne).

F. Convert, Professeur à l'Institut National agronomique, Pro prié taire-Viticulteur (Ain).

U. Gayon, Correspond' de l'Institut, Professr- Doyen à la Faculté des Sciences de Bordeaux.

·p. Gervais, Membre de la Soc. N lo d' Agri- culture, V1ce-Présid. des Agriculteurs et des Viticulteurs de France, Prop.-Vit1c. (Hérault).

J .-M.Guillon,Inspecteur dela Viticulture, o~cte laStat. vitic.deCognac,Prop.-Vitic.(Charev~e'.

H. de Lapparent, Inspecteur Général de l' Agriculture, P ropriét-Viticnlteur (Cher).

F. Larnaude, Professeur à la Faculté de droit de Paris, Propr.-Viticulteur (Gers).

A. Müntz, Membre de l'Institut, Professeur à l'Institut National agronomique, Proprié- taire-Viticulteur (Dordogne).

P. Pacottet, Chef des travaux à l'In~titut agronomique, Maître de conférences à l'Ecole d'Agric. de Grignon,Prop.-Vitic.(Bourgogne).

J. Roy-Chevrier, correspond. de la Société nation.d"Agric., Prop-.Vitic. (Saône-et-Loire).

L. Sémichon, Ing. agronome D• de la Station œnologique deNarbonne, Prop.-vitic. (Aude).

A. Verneuil, Correspondant de la Société nationale d'Agriculture, Lauréat de la Prime d'honneur, l'ropr.-Vitic. (Charente-Inférre).

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL : Raymond BRUNET Ingénieur aµ-ronome, Propriétaire-Viticulteur (Gironde)

La REVUE DE VITICULTURE, l'organe le plus important et le plus auto- risé de la Viticulture française, paraît, à Paris, le Jeudi de chaque e;emaine. Elle forme, par an, ,leux magnifiques volumes de 1500 à

1600 pages chacun, avec planche.& en couleur et nombreuses gravures.

Elle publie :

1. 0 Des Articles de Fond sur toutes les questions viticoles, économiques et agricoles intéressant les régions viticoles; ·

Des Actualités qui permettent à ses Lecteurs de suivre, dans tous ses détails, le mouvement viticole et agricole;

3° Une Revue commerciale pour tous les vignobles français et pour

!'Etranger.

La REVUE DE VITICULTURE répond gratuitement aux demandes de Renseignements de ses Abonnés; ses nombreux Services spéciaux lui permettent de faire, graoieusenrnnt, pour ses Lecteurs, l'analyse du calcaire des terres, l'exa- men des vins 1nalade.,;, des maladies de la vigne, de l'authenticité des plants de v~qnes, etc.

La REVUE DE VI'l'JCULTURE publie chaque année un agenda viticole

et

œnologique qvi est un aide mémofre indispensable pour les viticulteurs et les

négociants en vins dont le prix de 1 fr. 10 franco est réduit à O fr. 60 pour les abonnés.

ABONNEMENTS

FRANCE: Un an, 1.5 fr.; Recouvré à domicile, 15 fr. 50. - UNION POSTALE, i8 fr.

PR1x nu NuMÉRo : 50 centimes.

On peut s'abonner llans f1·ais dans tous les bureaux de poste.

rtTIDACTION ET ADMINISTRATION DE LA " REVUE DE VITICULTURE "

PARIS-~e - 35, Boulevard Saint-Michel, 35 - PARIS-56

Téléphone N° 81 O.:J~

Paris. - Imprimerie Levé, rue Cassette, 17.

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