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(a) Les bosons peuvent se trouver tous dans l’´etat avec ´energie nulle qui correspond `an= 0, donc pour un syst`eme de N bosons l’´energie totale est Eb0= 0

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Texte intégral

(1)

ecanique quantique II Serie 12´ Correction

Exercice 1 Seconde quantification, cas d’un syst`eme p´eriodique

1. Le Hamiltonien s’´ecrit :

H=

N

X

i=1

p2i 2m 2. Les ´energies possibles pour une particule s’´ecrivent :

En= ~2kn2 2m = ~2

2m

L n2

n= 0,±1,±2, . . . et la fonction d’onde normalis´ee peut ˆetre choisie du type

ψn(x) = 1

Leiknx

3. (a) Les bosons peuvent se trouver tous dans l’´etat avec ´energie nulle qui correspond `an= 0, donc pour un syst`eme de N bosons l’´energie totale est

Eb0= 0.

En effet, les conditions aux bords p´eriodiques autorisent l’existence d’une fonction d’onde constante, non nulle, d’´equiprobabilit´e dans toute la boˆıte. L’´energie de cet ´etat est bien nulle.

(b) Pour des fermions, il faut remplir deux fois jusqu’`a (N 1)/2, si N est impair (on se place dans ce cas pour simplifier la proc´edure).

E0f = 2

(N−1)/2

X

n=0

2~2 mL2 n2 On peut calculer exactement la somme desP premiers carr´es,

P

X

n=0

n2 = 1

6P(P+ 1)(2P+ 1)

on peut d´emontrer ce r´esultat en calculant successivementP3(P1)3 = 3P23P+ 1, (P 1)3(P 2)3 = 3(P 1)23(P 1) + 1. . . En sommant les P termes de cette suite, on trouve P3 = 3P

n23P

n+P, ce qui donne le r´esultat. Ici,P = (N 1)/2, d’o`u

(2)

E0f = 1 6

π2~2

mL2(N 1)(N + 1)N

A la limite thermodynamique, le nombre d’´etat N n’est plus d´efini, mais on connaˆıt` seulement la densit´e d’´etat ρ. Dans cette limite, la somme se transforme en int´egrale:

E0f = 2 Z ρL/2

−ρL/2

2~2 m

n L

2

dn= ρ3π2~2 6m L

On peut passer de la somme `a l’int´egrale en remarquant que le terme ∆n qui devrait apparaˆıtre dans la somme est ´egal `a 1 (il vaut (ρL/2(ρL/2))/N =N/N = 1).

Remarque: l’´enonc´e fait mention de l’´energie de Fermi. La r´eponse `a cette question est trivialement l’´energie de l’´etat le plus haut occup´e, `a savoir E(N−1)/2 pour unN impair.

4. (a) Le calcul est le mˆeme pour des bosons et des fermions, il suffit de remplacer (1)P par 1 ou vice versa

Hψ(x) =

N

X

i=1

(i~i)2 2m

X

P

(1)P pN!Q

iNi!ψn1(xP(1)). . . ψnN(xP(N))

=

N

X

i=1

(i~i)2 2m

X

P

(1)P pN!Q

iNi!ei2Lπ(n1xP(1)+···+nNxP(N))

=

N

X

i=1

~2 2m

i

L 2X

P

(1)P pN!Q

iNi!(nP(i))2ei2Lπ(n1xP(1)+···+nNxP(N))

Le termen2P(i)sort car xi ne sera pas forc´ement en face deni, selon la permutation. En revanche, pour un i0, on aura tous les ni diff´erent en face de chaque fonction d’onde, dont notamment ni0. Si on redistribue tous les ni0 trouv´es dans les autres sommes sur les permutations des autresi, on peut r´e´ecrire l’´equation comme suit.

=

N

X

i=1

~2 2m

L ni2X

P

(1)P pN!Q

iNi!ei2Lπ(n1xP(1)+···+nNxP(N))

=

N

X

i=1

EiX

P

(1)P pN!Q

iNi!ψn1(xP(1)). . . ψnN(xP(N))

=

N

X

i=1

Eiψ(x1. . . xN)

(b) On applique le hamiltonien d’une particule libre sur un syst`eme de N particules telles que P

mNm =N et EM l’´energie du dernier niveau occup´e. Le calcul consiste simplement

`

a appliquer de fa¸con successive le commutateur entre an et an pour faire passer an `a droite (et obtenir un 0 en l’appliquant sur |0i.

2

(3)

H|ψi=

X

n=0

EnananY

m

(am)Nm

Nm! |0i

=

X

n=0

En

1 Q

m

Nm!(a1)N1. . . anan(an)Nn. . .(aM)NM|0i

=

X

n=0

En 1 Q

m

Nm!(a1)N1. . . an

an, an

+anan

(an)Nn−1. . .(aM)NM|0i

=

X

n=0

En 1 Q

m

Nm!(a1)N1. . .(an)2

1 +anan

(an)Nn−2. . .(aM)NM|0i

=

X

n=0

En 1 Q

m

Nm!(a1)N1. . .(an)2 1 +

an, an

+anan

(an)Nn−2. . .(aM)NM|0i

=

X

n=0

En 1 Q

m

Nm!(a1)N1. . .(an)3

2 +anan

(an)Nn−3. . .(aM)NM|0i

=

X

n=0

En 1 Q

m

Nm!(a1)N1. . . Nn(an)Nn. . .(aM)NM|0i

=

X

n=0

EnNnY

m

(am)Nm

Nm! |0i

=

X

n=0

EnNn|ψi

On voit donc que les deux calculs, fait dans les deux formalismes diff´erents, donnent bien le mˆeme r´esultat. L’´energie de l’´etat, en seconde quantification, est comprise dans l’´etat lui-mˆeme (puisque le hamiltonien ne comprends pas cette information).

On note aussi que pour ce calcul sp´ecifique, la seconde quantification n’est pas forc´ement plus facile de manipulation. Ce n’est toutefois pas pour faire ces calculs que ce formalisme a ´et´e introduit, mais bien pour pouvoir traiter des probl`emes plus g´en´eraux.

5.

H =X

n

Enanan+X

ij

aiVijaj+1 2

X

nmlp

anamVnmlpalap

(1) On peut essayer de comprendre de fa¸con plus intuitive pourquoi le terme d’interaction `a deux corps a besoin de quatre op´erateurs de cr´eation et annihilation. Cela peut en effet paraˆıtre paradoxal au premier abord.

C’est cependant logique. L’interaction `a deux corps fait passer deux particules de leur ´etat initial respectifl etp `a leur ´etat final m et n. Pour cela, il faut d´etruire les deux particules initiales (al etap) et cr´eer les particules dans l’´etat final (am etan).

3

(4)

Avec ce formalisme, rien ne nous empˆeche de d´ecrire une interaction du type 21, o`u deux particules initiales se m´elangent pour ne faire plus qu’une seule. Le nombre de particules n’a pas `a ˆetre conserv´e, puisque nos fonctions d’ondes vivent dans l’espace de Fock qui englobe tous les nombres de particules possibles.

4

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