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Une Antiquité tardive noire ou heureuse ?

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Jeudi 13 novembre 2014

Païens et chrétiens : violences, polémiques et appropriations 9h-9h 30 : B. Amiri, Université de Franche-Comté,

« Temples et cultes païens dans la Rome chrétienne : modalités d’appropriation et de transformation » 9h 30-10h : St. rAtti, Université de Franche-Comté,

« Saint Augustin a-t-il voulu interdire le Querolus ? »

10h-10h 30 : discussion et pause

11h-11h30 : B. CAseAu, Université Paris IV Sorbonne,

« Violence religieuse et destruction de bâtiments religieux »

12h-14h : déjeuner

14h-14h 30 : G. LAbArre, Université de Franche-Comté,

« Nouveautés archéologiques et épigraphiques de l’Antiquité tardive en Pisidie : l’église de Bindeos » 14h 30-15 h : A. busine, Université Libre de Bruxelles (Belgique),

« Julien et les martyrs d’Antioche »

La dernière Antiquité tardive : les Ve et VIe siècles 15h-15h 30 : L. Desbrosses, ISTA-Besançon,

« Le syncrétisme de Sidoine Apollinaire : les braises de la résistance païenne au Ve siècle ? »

15h 30-16h : discussion et pause

16h-16h 30 : J.-Y. GuiLLAumin, Université de Franche-Comté,

« Servius : un intellectuel et le bonheur dans l’Antiquité tardive » 16h 30-17h : B. bLeCkmAnn, Université de Düsseldorf (Allemagne),

« Les religions après Justinien dans la perspective de Ménandre le Protecteur » 17h : J.-M. CArrié, EHESS,

« Conclusions »

une antiquité tardive noire ou heureuse ?

Colloque organisé par stéphane ratti

institut des sciences et techniques de l’antiquité 30 rue Mégevand – 25 000 Besançon

salon Préclin

Besançon, 12 et 13 novembre 2014

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Problématique du colloque

Thématique principale

La christianisation progressive de l’Empire romain dans l’Antiquité tardive (du IIIe au VIe siècles) correspond-elle à un modèle de développement spirituel et à une évolution historique

« heureuse » que l’on peut considérer comme une délivrance et un progrès ou au contraire comme une période « noire » où règnent les persécutions, les violences, les censures et les masques ?

Actualité du sujet

Les recherches actuelles sur l’influence de la christianisation dans l’Antiquité tardive se par- tagent en deux volets. On assiste d’une part à un débat revivifié par les ouvrages récents de P.

Veyne (Comment notre monde est devenu chrétien, 2007) et de M.-F. Baslez (Quand notre monde est devenu chrétien, 2008) sur le moment véritable de la naissance d’un nouveau monde chrétien, installé par les décisions politiques et juridiques de Constantin (305-337) ou bien préparé en amont par les intellectuels chrétiens de l’époque apostolique ou par saint Paul. Un second débat, d’autre part, focalise l’attention sur les IVe et Ve siècles et porte sur les conséquences sociales, spirituelles et culturelles de la christianisation menée autoritairement par l’empereur Théodose (378-395). Trois ouvrages récents et antagonistes proposent à ce sujet deux visions divergentes dans leur interprétation de l’évolution de ces temps. D’un côté A. Cameron (The Last Pagans of Rome, 2011) se veut le père d’une nouvelle doxa anglo-saxonne présentant l’évolution du chris- tianisme comme un fait historique naturel qui ne rencontra aucune opposition véritable. D’un autre côté P. Athanassiadi (Vers la pensée unique, 2010) insiste sur la montée de l’intolérance et de la violence liée à l’installation du christianisme et St. Ratti (Antiquus error. Les ultimes feux de la résistance païenne, 2010 ; Polémiques entre païens et chrétiens, 2012) souligne l’importance des résistances intellectuelles et littéraires face à la volonté universaliste de la nouvelle religion.

On escompte, dans ce colloque, dont les Actes seront publiés aux Presses Universitaires Franc- Comtoises, recueillir des réflexions qui pourraient poursuivre le sillon creusé ces dernières années par quelques colloques internationaux de grande importance et, peut-être, infléchir ou compléter leurs conclusions.

Programme

Mercredi 12 novembre 2014

9h 30 : André mAriAGe, Doyen de l’UFR SLHS, et Antonio GonzALes, Directeur de l’ISTA Accueil des participants

10h-10h 30 : S. rAtti, Introduction

« Une Antiquité tardive libre ? De Herbert Bloch à aujourd’hui »

Historiographie et questions de périodisation 10h 30-11h : G. zeCChini, Université Catholique de Milan (Italie)

« L’Antiquité tardive : périodisations d›un âge noir et heureux »

11h-11h 30 : H. inGLebert, Université Paris Ouest Nanterre-La Défense

« Les historiens et les clairs-obscurs de l’Antiquité tardive »

11h 30-12h : Discussion 12h-14h : Déjeuner

14h-14h 30 : P. AthAnAssiADi, Université d’Athènes

« Antiquité tardive : rouge et noire »

14h 30-15h : P. mAstAnDreA, Université de Venise

« Agostino e Macrobio, due modi opposti di vedere il passato (e il futuro) » 15h-15h30 : Discussion et pause

Regards de l’Antiquité tardive sur son passé 16h-16h 30 : P. JAiLLette, Université de Lille

« Aux origines du Code Théodosien »

16h 30-17h : R. FrAkes, Clarion University of Pennsylvania (Etats-Unis)

« Approaching the Collatio Legum Mosaicarum et Romanarum as an Example of Late Antique Culture »

17h : Discussion

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