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TOUT UN ONDE D’A OUR DE LA USIQUE M
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D’un ma iage heu eux, au conse vatoi e
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TOUT UN ONDE D’A OUR DE LA USIQUE M
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D’un ma iage heu eux, au conse vatoi e
1
Les sœurs jumelles Camille et Annabelle Herman marchent dans le couloir et arrivent les premières devant la porte ouverte de la chambre d’Isabelle Bonnelle.
— C’est là ! lance Camille en passant la porte ouverte de sa chambre.
— T’entres comme ça toi ? s’étonne Violette Herman.
Camille, bouquet de violettes en mains et Annabelle boite de chocolats FAVORINA en mains arrivent dans la chambre d’Isabelle, suivies de Violette et ses proches…
— Ah, bonjour, les sœurs jumelles ! approchez, appro- chez, je vous en prie !
— Bonjour, monsieur Capucin !
— Bonjour, monsieur Capucin !
— Bonjour, monsieur Capucin ! Félicitations à vous ! lance Violette en lui faisant la bise.
— Bonjour, ma chère Violette ! Et merci beaucoup !
— Comment s’appelle-t-il ? interroge Violette.
— Abel ! lui répond Jérôme.
— Abel comme Isabelle, c’est marrant!
— Oui ! Abel, c’est le fils d’Adam et Eve dans la bible ! ajoute Jérôme en posant sa main sur son épaule.
— Bonjour, messieurs-dames ! Violette Herman en- chantée !
— Bonjour, Violette, enchantée, moi c’est Rosa Bon- nelle la maman d’Isabelle ! Elles s’embrassent.
— Félicitation à vous !
— Merci, à vous! Je vous présente Roger Bonnelle, mon mari !
— Bonjour, monsieur Roger Bonnelle ! Enchantée !
— Bonjour, Violette ! Enchanté de faire votre connais- sance !
Violette et ses proches continuent de se présenter les uns aux autres.
— Je suis Jeannette Capucin, la maman de Jérôme !
— Enchantée, Jeannette, moi c’est Violette Herman, la maman des jumeaux Léo et Léa, je suis la femme de Maxime Herman et la professeure d’Anglais des sœurs jumelles Camille et Annabelle Herman au conservatoire !
— Parfait ! J’adore votre robe ! la complimente Jean- nette.
— Merci, je vous retourne le compliment ! J’adore votre robe est magnifique! Les deux femmes se sourient.
Violette s’approche du lit sur lequel Isabelle et alitée avec son bébé Abel.
— Bonjour, ma chérie, Isabelle!
— Bonjour, Violette, tu es magnifique !
— Je te remercie ! Ton bébé est très beau Isabelle !
— C’est un magnifique prénom que vous avez choisi ! Bonjour, Abel !
(Le bébé pleure).
— Il a l’air content de me voir ! plaisante Violette.
— Bonjour, Jérôme ! Félicitations à vous deux pour le bébé !
— Bonjour, Maxime ! Je te remercie Maxime ! Tous les proches de Violette se saluent. Maxime et ses beaux-parents font les présentations avec les parents d’Isa- belle Bonnelle, Roger Bonnelle et Rosa Bonnelle et les pa- rents de Jérôme Capucin, Jacquie Capucin et Jeannette Ca- pucin dans le même temps, Jérôme se sert un verre de jus d’oranges et se retourne.
— Vous voulez boire quelque-chose les filles? inter- roge Jérôme. Nous avons du jus d’oranges, du jus de pommes et du jus de raisins, que voulez-vous ?
— Oui, moi je veux bien du jus de raisin, s’il vous plaît monsieur Capucin ! répond Camille.
— Oui, du jus de raisins pour moi aussi, monsieur Ca- pucin! répond Annabelle en posant sa boîte de cho- colats FAVORINA sur la table de chevet à côté du lit d’Isabelle.
— Qu’elles sont bien élevées ces jumelles ! lance-t-il en ouvrant sa bouteille de jus de raisins.
— Oh oui ! Très bien élevées ! répond Jacquie.
— C’est pour toi les chocolats de la part de tout le monde! lance Annabelle en s’approchant du lit d’Isabelle et Abel.
— Je te remercie, Annabelle ! Il est magnifique ton bouquet de violettes Camille !
— Oui, nous les avons achetées chez le fleuriste avec Annabelle, pour toi !
— Merci beaucoup, ma chérie mets-le dans le vase là!
lui répond Isabelle.
— Oui !
Camille s’approche du joli vase posé sur la table, bou- quet de violettes en main.
— Bon, ils veulent boire quelque chose, Maxime, Vio- lette et ses parents ? interroge Jérôme en donnant un verre de jus de raisin à Annabelle.
(Les parents de Violette Solange, Annick et Hervé So- lange discutent avec les parents d’Isabelle Bonnelle).
— C’est votre premier petit garçon ? interroge Annick Solange.
— Oui, c’est notre premier petit garçon ! répond Rosa Bonnelle.
— Papa, maman, vous voulez boire quelque-chose ? interroge Violette.
— Oui ! Oui ! Du jus de pommes! répond Annick.
— La même chose que ma femme ! répond Hervé.
— Je vais mettre de l’eau dans le vase !
Pendant qu’Annabelle va mettre de l’eau dans son vase, Jérôme serre un verre de jus de pommes qu’il donne à An- nick.
— Merci, mon cher monsieur Capucin !
Cloé, une infirmière de l’hôpital privé pousse la pous- sette double des bébés jumeaux dans le couloir, sur le côté du mur de la chambre d’Isabelle pour laisser passer une femme allongée sur un lit médicalisé, prête à accoucher.
Son mari marche à côté du lit.
— Tiens bon, ça va aller ma chérie ! rassure-t-il.
La bouteille de champagne est restée posée sur le sol, sur le côté de la table des boissons. Maxime se sert un verre de jus de pommes.
— Fini l’alcool ! dit-il.
— Tu as bien raison, mon garçon, je suis très fier de toi ! le félicite Hervé, un verre de jus de pomme en main...
— Merci pour la bouteille Hervé, il ne fallait pas ! lance Jérôme en s’approchant de lui.
— C’est offert de bon cœur, mais c’est vrai que tout le monde n’aime pas l’alcool, ici.
— C’est pour cela que tu en as acheté une, Hervé.
— Oui, Annick ! C’était pour nous.
Jérôme lève son verre de jus d’oranges en regardant Isabelle et son fils Abel.
— À Abel ! crie-t-il.
Tous ses proches font la même chose en levant leur verre.
— À Abel ! répètent-ils tous en chœur.
Plume aboie dans la chambre au moment même où l’in- firmière Cloé passe dans le couloir. Elle passe sa tête dans la chambre d’Isabelle et ses proches.
— Les chiens sont interdits dans l’enceinte de l’hôpital privé ! lance-t-elle.
— Je vais la remettre dans son panier dans ce cas !
— Le mieux, c’est que vous sortiez madame, si mon directeur vous voit dans la chambre avec votre chienne, je vais me faire taper sur les doigts, précise l’infirmière.
— Bon, d’accord, d’accord ! Allez viens ma Plume, on s’en va ! lance Annick en saisissant sa chienne pour la remettre dans son panier en osier.
Annick, Plume et ses proches passent les portes de l’hô- pital privé Les Bonnettes. Et se retrouvent sur le parking.
— Quel manque de tolérance envers les animaux !
— On te la déjà dit, maman. C’est un hôpital privé, pas un zoo !
— Oui ! Bon, rentrons à la maison ! lance Annick en marchant vers l’arrêt du bus Docteur Forgeois avec ses proches.
Maxime pousse la poussette des bébés jumeaux Léo et Léa sur le parking jusque sur le trottoir proche de l’arrêt de bus Docteur Forgeois. Il est 18 heures passé. La ligne 2 du bus en provenance du centre commercial et à destina-
tion de Varlet s’approche de l’arrêt du bus du Docteur For- geois. Il s’immobilise sur la route proche du trottoir. Le chauffeur du bus appuie sur le bouton rouge pour ouvrir les portes à l’avant. Violette monte la première à bord du bus.
— Bonjour, monsieur !
— Bonjour, messieurs-dames !
— Quatre tickets duos, s’il vous plaît !
— Quatre tickets duos 8 €, s’il vous plaît, madame ! Pendant que le charmant chauffeur du bus aux yeux bleus sort quatre tickets duos, Violette sort son por- tefeuille de son sac à main. Elle sort 4 pièces de 2€
qu’elle donne au chauffeur du bus.
— Merci, madame !
Violette valide les tickets duo et puis tout le monde s’installe à bord de la ligne 2 du bus à destination de Var- let. Celui-ci roule au gaz naturel de voiture. Maxime reste debout à tenir la poussette double des bébés jumeaux, Léo et Léa, proches des portes au centre du bus. Annick, Her- vé, Violette et les sœurs jumelles occupent les places as- sises. La ligne 2 du bus roule dans les rues de la ville d’Arras pour arriver dans la rue Saint Aubert ; les sœurs jumelles assises côte à côte se lèvent et s’approchent de Maxime.
— Maxime ! On peut descendre au théâtre ? demande Camille.
— Oui, mais qu’est-ce que vous voulez faire ? inter- roge-t-il.
— On voudrait t’acheter un cadeau pour ton anniver- saire !
— Oui !
Camille appuie sur le bouton rouge pour demander l’ar- rêt du bus…Au théâtre, Annabelle appuie sur le bouton rond lumineux situé sur la porte devant elle. Les portes s’ouvrent !
— Au revoir, messieurs-dames ! lance Annick en re- gardant le chauffeur de bus et les gens encore pré- sents dans le bus.
Ils répondent la même chose qu’elle.
— Dites-nous ou vous allez les jumelles ? interroge Violette.
— On va au Furet du Nord acheter le CD de Soprano ! répond Camille.
— Oh mince ! dit-elle en mettant sa main devant sa bouche.
— C’est une excellente idée, Camille ! lui assure Maxime.
— Moi aussi je vais t’acheter un CD de Muse ! lance Annabelle.
— Allez-y, on se rejoint à 19 heures, à l’arrêt du bus Théâtre ! lance Violette.
Camille et Annabelle marchent vite sur le trottoir, pour aller au Furet du Nord pendant que Violette et ses proches vont chercher un cadeau d’anniversaire à Maxime chez Nocibe… À 18 h 55, tout le monde se retrouve à l’arrêt du bus Théâtre devant la bijouterie Pandora. Toutes et tous ont acheté un cadeau d’anniversaire à Maxime... Chacun porte un sachet en main. Camille et Annabelle regardent les beaux bijoux dans la vitrine de la bijouterie Pandora.
— Elles sont trop belles ces boucles d’oreilles t’as vu, Camille ?
— Oui, Annabelle ! Viens, on rentre ! ajoute Camille.
— Oui ! Les sœurs jumelles s’apprêtent à rentrer dans la bijouterie Pandora.
— La ligne 2 du bus arrive, les filles ! lance Violette en sortant ses tickets duos de son sac à main. Les sœurs jumelles décident de rester avec Violette et leurs proches. On reviendra une autre fois les filles ! ajoute-t-elle.
— Oui, mais moi, je voulais les essayer tout de suite ! insiste Annabelle.
— Oui, mais la bijouterie va fermer ma chérie donc on ira mardi ! assure Violette.
La ligne 2 du bus arrive à 18 h 57 à l’arrêt du bus Théâtre. Il s’immobilise, Alexis le beau chauffeur de bus aux beaux yeux bleus ouvre ses portes avant. Violette monte à bord de la ligne 2 du bus et présente ses tickets duos au chauffeur du bus pour pouvoir terminer son voyage avec ses proches. Tout le monde est monté dans la
ligne 2 du bus à destination de Varlet. Maxime, proche des portes centrales du bus se penche sur Léo (pour voir s’il a fait pipi ou caca dans sa couche). Il fait la même chose avec Léa. La ligne 2 du bus roule dans la rue Gambetta avant d’arriver à la gare des bus. Il passe à côté de l’agence commerciale ARTIS.
— On peut manger chez Arthur, Violette ? interroge Camille.
— Non, j’ai prévu de nous faire quelque chose à man- ger ! répond Annick.
— Tu ne t’appelles pas Violette, maman !
— C’est pareil ma chérie, répond Annick.
— Tu vas faire quoi à manger? interroge Annabelle.
À la maison, dans la cuisine, Annick fait chauffer l’huile de friture dans une casserole et y plonge doucement les bricks à la feta, deux par deux, quelques secondes, le temps qu’elles dorent. Elle égoutte ensuite les bricks à la feta sur du papier absorbant qu’elle sert aussitôt dans une grande assiette. Vin conseillé St-Véran à 12°C
Annick pose la grande assiette de bricks à la feta au centre de la table de la salle à manger autour de laquelle se sont attablés ses proches.
— Bon, je retourne en cuisine, je vais nous faire des blancs de poulet aux amandes et des cookies au chocolat et aux noisettes pour le dessert, mes en- fants ! Mangez tant que c’est chaud !
Annick retourne en cuisine faire ses blancs de poulet aux amandes dans un premier temps. Vin conseillé Pessac-Léognan blanc à 10 °C. Violette passe la porte de la cuisine avec sa grande assiette vide à la main.
— On a tout mangé, maman. C’était trop bon !
— Vous avez tout mangé ? l’interroge-t-elle.
— Oui maman, on t’en a laissé deux pour toi.
— Ah, quand-même ! Tiens, ma chérie, tu peux porter le plat dans la salle à manger s’il te plaît ?
— Oui maman, je vais servir tout le monde ! dit Vio- lette en saisissant le plat de blancs de poulet aux amandes.
— J’apporte les tagliatelles. Et tu donneras des cro- quettes à ta Plume !
— Oui maman !
Violette passe la porte de la salle à manger avec son plat entre les mains. Elle s’approche de la table de la salle à manger et pose son plat sur un dessous de plat. Pendant ce temps, Annick en cuisine apporte les tagliatelles dans la salle à manger. Elle pose le plat de tagliatelles sur un des- sous de plat.
— Je vais préparer les cookies au chocolat et aux noi- settes !
— Maman, fais une pause, je vais te remplacer en cui- sine !
— Oui, ma chérie ! Je vais goûter mes bricks à la feta.
Violette se lève et sort de table pour aller dans la cui- sine préparer les cookies aux noisettes. Annick a déjà sorti les ingrédients. Vin conseillé Loupiac à 7 °C.
Violette retourne dans la salle à manger pour continuer de manger son plat de poulet aux amandes. Annabelle donne un bout de poulet à Plume assise sur ses cuisses.
— Je t’ai servi une assiette de tagliatelles, ma chérie !
— Merci, maman ! J’ai mis les cookies dans un cul de poule en inox!
— T’as fait comment pour mettre les cookies dans un cul de poule ? interroge Annabelle.
— Dans le cul de poule en inox ! Je précise.
— Il est très ouvert le cul de la poule, lance Maxime.
— Oui, c’est cela !
Violette porte sa fourchette à sa bouche et goûte le plat de sa maman. : Les blancs de poulet aux amandes.
— Hum, c’est très bon, maman !
— Je te remercie, ma chérie ! Je suis contente que cela vous plaise !
— Je vais partir à Barcelone samedi prochain, le 6 juillet.
— On vient avec toi Maxime ! lance Annabelle en donnant un bout de poulet à Plume assise sur ses cuisses.
— Tout seul. Je pars tout seul ! ajoute-t-il.
— T’es sérieux ? Et les jumeaux ? demande Violette.
— T’es là et tes parents aussi. Vous serez à 5 pour vous occuper d’eux.
Camille se met à pleurer.
— On ne part pas sans toi Maxime ! lance Camille en se levant pour aller l’étreindre.
— Je pars que deux jours, les filles, vous allez me re- voir après !
— Et puis là-bas, il y a plein de beaux mecs, Maxime!
lance Annick en se frottant les mains.
— C’est cela, belle-maman !
Maxime rigole avec sa belle-maman.
— Maman, s’il te plaît!
— Bah quoi, c’est la vérité ma chérie!
— Oui, mais on est mariés maman ! lance Violette en agitant son alliance face à sa mère.
— Tu te souviens de notre petit week-end en amoureux à Barcelone, Hervé ? interroge Annick.
— Oui !
— Je m’étais faite draguer par un beau mec bodybuildé derrière le bar, c’était juste avant que je rencontre ton père, Violette. Il était beau, bronzé, magnifique, vraiment, un très bel homme. Hein Hervé ?
— Oui ! C’était le barman Lorenzo c’est cela ? inter- roge Hervé.
— Oui ! Lorenzo, je cherchais son prénom !
— Il n’a fait que de me regarder pendant toute la soirée au bar, je crois qu’il était gay.
— Gay ? T’es sûr, Hervé ? interroge Annick.
— Oui, oui, oui, c’est cela !
— Mince, je pensais que c’était moi qu’il…
— Bon, moi je vais chercher les cookies au chocolat et aux noisettes! lance Violette en se levant et en sor- tant de table.
— Oui, ma chérie, excellente idée ! Violette passe la porte de la cuisine...
— Ça sent super bon le chocolat ! lance Camille.
— Oui, on va se régaler ma petite chérie ! lance Hervé.
Violette revient avec une grande assiette de cookies entre ses mains.
— On va manger au restaurant le jour de ton anniver- saire Maxime ? interroge Annabelle.
— Oui ! À Couleur des champs, lui répond-il.
— C’est dans la rue des Balances Couleur des champs, Isabelle m’avait parlé de ce restaurant elle y avait très bien mangé avec Jérôme, dit Violette en posant sa grande assiette de cookies sur la table. Servez- vous avant que cela ne refroidisse !
Annabelle saisit un cookie au chocolat et aux noisettes en main.
— C’est déjà froid ! constate-t-elle.
Violette prend un cookie au chocolat et aux noisettes en main.
— Ah oui, ils sont déjà froids ! Vous ne vous brûlerez pas, mes enfants! précise-t-elle en donnant un bout de cookie au chocolat et aux noisettes à Léo installé dans sa chaise haute.
— Hum. On aime ça, mon bébé ! Maxime prend un cookie au chocolat et aux noisettes dans l’assiette posée sur la table devant lui et puis il en croque un bout avant de le donner à son bébé Léa.
Annabelle fait la même chose que Maxime, elle croque dans son cookie au chocolat et aux noisettes avant d’en donner un bout à sa chienne Plume. Plume se régale alors que c’est interdit.
— Non, ne lui donne pas de chocolat à manger ! lance Annick. C’est très mauvais pour les chiens. Tu de- vrais le savoir ma chérie, ajoute-t-elle.
— Oui. C’est bon, je ne suis pas Einstein ! Je n’ai pas la science infuse !
Et c’est ainsi que la soirée du 29 juin 2019 se termine.
2
Deux jours plus tard, c’est le premier juillet 2019, le jour de l’anniversaire de Maxime. Le soleil brille dans le ciel, il est 11 h 30, Maxime regarde Les Z’amours sur France.2 à la télévision, assis dans le canapé lit d’angle du salon. La coupe de championne de France de tir à l’arc de Violette est toujours posée sur le meuble de la télévision.
Quand tout à coup, le smartphone de Maxime assis dans le canapé lit d’angle du salon sonne dans la poche avant de son jean. Il le sort et répond à son appel en saisissant la té- lécommande pour baisser le son.
— Allo ? Bonjour, Maxime, c’est papa !
— Bonjour, papa !
— Bon anniversaire, mon grand garçon !
— Merci papa!
— Qu’est-ce que tu fais de beau ? interroge Philippe.
— Écoute, là je regardais la télé.
Annick et Violette font une salade de fusillis, haricots verts et chorizo dans la cuisine. Les sœurs jumelles Ca- mille et Annabelle passent la porte de la cuisine.
— Hum, ça sent bon ! lance Camille.
— Oui, eh bien mettez la table les filles !
— Oui, Annick !
— Oui, Annick !
Camille s’approche du placard de la cuisine et l’ouvre.
Elle saisit six assiettes pendant qu’Annabelle sort six four-
chettes et six couteaux du tiroir de la cuisine. Annabelle met les couverts sur la pile d’assiettes que Camille tient entre ses mains. Et puis Camille passe la porte de la salle à manger pour aller dresser la table de la salle à manger.
Annabelle s’occupe de sortir les verres du placard pour aller les mettre sur la table de la salle à manger. Maxime donne un biberon de lait au chocolat tiède à Léo assis dans le canapé lit d’angle du salon, pendant qu’Hervé donne un biberon de lait au chocolat tiède à Léa assis dans le canapé lit d’angle du salon à côté de lui. Plume mange ses cro- quettes dans sa gamelle posée sur le carrelage de la salle à manger. Elle boit de l’eau dans sa gamelle d’eau.
— Après, on ira ouvrir tes cadeaux d’anniversaire dans la chambre des jumeaux ! lance Hervé.
— Oui, Hervé !
— Je t’ai acheté du parfum, j’espère que tu vas l’ai- mer ! ajoute-t-il.
— Oui !
Maxime se lève avec Léo et son biberon vide entre ses mains.
— Je vais aller le remettre dans sa chambre, dit Maxime en marchant dans le salon…
— Oui, moi aussi ! dit Hervé se lève du canapé avec Léa et son biberon vide entre ses mains. Ils marchent et passent la porte du salon, puis ils ar- rivent en bas de l’escalier tout comme Maxime qui
monte les marches de l’escalier avec son bébé Léo dans ses bras.
Violette passe la porte de la salle à manger avec son pi- chet d’eau entre les mains. Les sœurs jumelles Herman ont fini de dresser la table. Camille se penche sur Plume pour la prendre entre ses mains. Violette pose son pichet d’eau sur la table de la salle à manger. Sa maman Annick arrive par derrière avec sa salade de fusillis, haricots verts et cho- rizo, un plat de saison vu que nous sommes en été depuis maintenant dix jours. Annick commence à servir une as- siette de salade de fusillis, haricots verts et chorizo, aux sœurs jumelles Camille et Annabelle s’attablent. Les maris d’Annick et Violette arrivent en bas des marches de l’esca- lier. Maxime n’a pas encore ouvert ses cadeaux et pour cause, il attend la fin du déjeuner avec ses proches pour les déballer…Tout le monde s’est attablé dans la salle à man- ger.
— T’as ouvert tes cadeaux ? interroge Camille en don- nant un morceau de chorizo à Plume assise sur ses cuisses.
— Non, pas encore, j’attends le goûter de 16 heures.
Qu’est-ce que tu vas nous faire de bon à goûter, chef Annick ?
— Du pain perdu aux épices ! répond Annick en ser- vant un verre d’eau à sa fille Violette.
— Merci maman !
— Les jumelles, je vous sers un verre d’eau ?
— Oui !
— Oui ! répondent-elles.
— D’accord. Annick sert un verre d’eau à Camille.
— Merci !
Et puis ensuite, elle sert un verre d’eau à Annabelle.
— Merci !
Annick repose son pichet d’eau sur la table de la salle à manger.
— Et nous, on n’a pas le droit d’avoir de l’eau ? inter- roge Maxime.
— Mais si, bien sûr !
Annick saisit son pichet d’eau pour servir un verre d’eau à Maxime.
— Merci belle-maman !
— Je t’en prie mon beau-garçon !
Elle sert ensuite un verre d’eau à son mari.
— Merci ma femme !
— Je t’en prie mon mari!
Annick repose son pichet d’eau sur la table de la salle à manger.
— Vous vous régalez, mes enfants ? interroge Annick.
— Oui, c’est très bon Annick ! répond Camille en por- tant sa fourchette à fusillis à sa bouche.
— J’aime beaucoup le chorizo ! complimente Anna- belle.
— Je suis ravie que notre plat vous plaise les filles ! lance Annick en portant son verre d’eau à ses lèvres. En dessert, je vais nous faire des macarons au café, ajoute-t-elle.
— Vous aimez le café, les filles ? interroge Annick.
— Bien sûr qu’elles aiment le café ! répond Hervé.
— Moi je n’aime pas le café ! lance Camille.
— Ce n’est pas grave, je remplacerais dans les deux préparations le café et l’extrait de café par de l’arôme pistache et de la pistache concassée, ou du sirop de framboise et de la purée de framboises, ou encore par du cacao en poudre.
— Oui ! se réjouissent Camille et Annabelle.
Quelques minutes plus tard, pendant que Violette dé- barrasse la table de la salle à manger avec les sœurs ju- melles, Annick en cuisine prépare ses macarons au café (en s’aidant de son livre de recettes, dont le titre est :
« BEST OF Gourmand COLLECTION SAISON 1 350 RECETTES SAVEURS Des idées pour tous les jours et toutes les saisons »).
Vin conseillé Vouvray mousseux à 9 °C.
Camille et Annabelle passent la porte de la cuisine avec les assiettes, les couverts et les verres entre les mains.
— On peut goûter tes macarons ? interroge Camille.
— Oui ! C’est fait pour ça ! répond Annick.
— Avant, vous faites la vaisselle les jumelles ! lance Violette en arrivant par derrière avec le pichet d’eau entre les mains.
— Oui !
— Oui !
Violette pose son pichet d’eau sur la table de la cuisine et saisit un macaron aux framboises.
— Merci maman!
Elle le porte à ses lèvres.
Pendant ce temps-là les sœurs jumelles Herman font la vaisselle dans l’évier…
Il est 15 h 35 et Violette en cuisine, aide sa maman An- nick à la préparation du goûter, Annabelle et Camille prennent chacune un macaron aux framboises dans la grande assiette posée sur la table de la cuisine.
— Merci Annick !
— Merci Annick !
Et puis, elles sortent de la cuisine.
Annick et Violette dressent le pain perdu aux épices dans 6 belles assiettes posées sur la table de la cuisine. (Vin conseillé Champagne rosé à 7°C).
— On va ouvrir notre restaurant ma chérie ! lance An- nick.
— Oui !
— Chez Annick ! ajoute-t-elle.
— T’es sérieuse maman ? Et ça va aller avec ton tra- vail de professeure de Français au lycée Français Charles de Gaulles à Londres? interroge Violette. Et moi j’ai déjà mon travail de professeure d’Anglais au conservatoire.
— Ah oui, c’est vrai ma chérie, on ne peut pas se dé- doubler.
Maxime passe la porte de la cuisine.
— Vous parlez de moi?
— Oui, on parlait de toi et de ton clone ! plaisante Vio- lette.
— Ah oui !
— Sérieusement, maman pensait ouvrir son restaurant
« Chez Annick », tu vois, mais comme elle n’a pas de clone et qu’elle a déjà son travail de professeure de Français au lycée Français Charles de Gaulle à Londres et que moi j’ai déjà mon travail au conser- vatoire, tiens Maxime tu peux servir les assiettes ! lance-t-elle en lui donnant les deux premières as- siettes avec les couverts, fourchettes et couteaux po- sés sur le pain perdu aux épices.
— Oui !
Maxime passe la porte de la salle à manger.
— Je sais ce que je vais faire ! lance Maxime en s’ap- prochant de la table, sur laquelle sont posés ses ca- deaux d’anniversaire.
— Oui, on t’écoute ?
— Beau-papa, je vais ouvrir mon restaurant ! lance-t-il en posant une assiette de pain perdu aux épices sur la table devant son beau-père.
— Merci mon grand ! Et félicitations à toi Maxime ! dit-il en saisissant sa fourchette et son couteau.
— C’était notre idée avec notre fille! lance Annick en apportant deux assiettes de pain perdu aux épices supplémentaires à la table de la salle à manger.
— Et puis tu as déjà ton travail d’animateur au conser- vatoire ! lance Violette en portant ses deux assiettes pleines de pain perdu aux épices…
— Oui ! Mais j’ai un clone !
— Ça change tout alors ! lance Annick. En posant les assiettes de pain perdu aux épices et les couverts sur la table devant Camille et Annabelle.
— Merci !
— Merci !
Plume est assise sur les cuisses de Camille.
— Bon appétit, tout le monde ! souhaite Violette.
— Merci ! répondent ses proches.
Violette s’attable. Les sœurs jumelles Camille et Anna- belle Herman se regardent et puis regardent Maxime pour lui souhaiter un joyeux anniversaire.
Joyeux anniversaire Maxime, joyeux anniversaire Maxime, nos vœux les plus sincères Maxime, joyeux anniversaire ! chantent-elles avec leurs proches.
— Merci les sœurs jumelles!
— Tu peux ouvrir tes cadeaux Maxime ! lance Camille en saisissant son couteau et sa fourchette plantées dans son pain perdu aux épices dans son assiette.
— Oui ! Je vais ouvrir le tien en premier, Camille ! Maxime saisit le CD d’Annabelle emballé dans du papier cadeau.
— C’est le mien celui-là !
— Ah !
Maxime l’ouvre quand-même.
Qu’est-ce que c’est ? se demande-t-il.
— Mais, on te l’a déjà dit ce que c’était ! lance Camille en louchant.
— Ah Muse super génial, j’adore ! Merci Camille ! Maxime déballe maintenant l’autre CD que lui a offert Annabelle pour son anniversaire.
— Soprano ! Merci beaucoup Annabelle ! Venez me faire un bisou les filles !
Camille prend Plume entre ses mains et se lève de table en même temps qu’Annabelle pour aller faire la bise à Maxime.
— Je vais aller voir nos jumeaux, Maxime! dit Violette en se levant et en sortant de table.
— Oui !
— Mon cadeau c’est celui-là ! lui montre-t-elle. C’est une eau de toilette ! ajoute-t-elle.
— Oui ! Merci !
Violette passe la porte du salon et arrive en bas des marches de l’escalier.
— On n’ouvre pas la bouteille de champagne rosé ? in- terroge Hervé.
— Pour accompagner le pain perdu aux épices ? Al- lez ! répond Annick en se levant de sa chaise.
— Oh non pas de champagne rosé! rage Camille.
— On n’aime pas ça ! lance Annabelle.
— Bon, on se la boit à trois alors ! dit Annick en sor- tant de table.
Les bébés jumeaux, Léo et Léa dorment chacun dans leur berceau, dans l’ancien bureau de Violette (transformé en chambre à coucher). Violette pousse la porte de la chambre de bébé Léo et bébé Léa. Ces derniers dorment à poings fermés dans leur berceau respectif. Violette s’ap- proche du berceau de Léa et remonte sa couverture rose bonbon sur elle. Elle se redresse et puis après, elle s’ap- proche et se penche sur le berceau de Léo pour remonter sa couverture bleue ciel sur lui. Elle décide alors de les laisser dormir. Violette passe la porte de sa chambre à cou- cher , elle s’approche de sa table de chevet sur laquelle est
posé son deuxième roman d’amours pour adolescents inti- tulé : Sex on the beach. Il y a un doudou posé dessus. Elle saisit le doudou et le roman entre ses mains et puis elle sort de sa chambre avec son roman et son doudou entre ses mains. Violette passe la porte de la chambre de ses bébés jumeaux Léo et Léa. Elle s’approche du berceau de Léo et se penche dessus pour lui donner son doudou. L’ordinateur portable de Violette est posé sur son bureau. Elle s’ap- proche de son bureau, s’y installe et puis elle pose son ro- man d’amour pour adolescents à côté de son ordinateur portable. Elle appuie sur le bouton Power, l’écran de son ordinateur portable s’allume.
Annick pose 4 flûtes à champagne sur la table de la salle à manger.
— Je ne sais pas si elle boit du champagne rosé ? inter- roge Annick en ouvrant sa bouteille de champagne rosé à 7°C.
— Tu veux que je lui pose la question ? interroge Maxime.
— Oui !
Maxime se lève de sa chaise et puis il sort de table pen- dant qu’Annick remplie une flûte à champagne.
— Il y a quoi ce soir à la télé ? demande Camille.
— Je ne sais pas du tout, regarde dans le programme télé! répond Annick.
— Oui !
Camille se lève se sa chaise pour aller regarder le pro- gramme télé posé sur la table basse du salon. Elle le saisit entre ses mains et puis l’ouvre en le feuilletant vite fait.
Aux pages centrales, Camille trouve un dépliant de l’asso- ciation :
S.0.S Amitié
@ L’écoute 24h/24 UN MAL. DES MOTS.
Elle prend le dépliant entre ses mains, pose le journal télé sur la table basse du salon.
— J’ai trouvé ça, Annick !
— Qu’est-ce que c’est ? interroge Annick.
— C’est S.O.S Amitié ! répond Camille.
— Ça doit être ta fille, je pense ! lance Hervé.
— Oui, elle nous avait dit qu’elle voulait rejoindre S.O.S Amitié, se souvient Annick en posant une flûte à champagne rosé devant Hervé. Je ne sais pas si elle l’a rejointe au final, ajoute-t-elle.
— Finalement, je crois que je n’en veux plus !
— Il faut savoir Hervé ! lance Annick en reprenant sa flûte à champagne.
— Je vais lui poser la question pour savoir !
— Oui, va y, va lui poser la question!
— Tu viens Anna ?
— Oui ! Annabelle se lève de sa chaise et va rejoindre sa sœur jumelle Camille.
— Tu aimes bien que je t’embrasse dans le cou ! lance Maxime en faisant un bisou dans le cou de Violette.
— Oui !
Maxime continue d’embrasser Violette debout dans la chambre des jumeaux.
— Arrête, Maxime, on va les réveiller !
Camille passe la porte de la chambre des jumeaux avec le dépliant de l’association S.O.S Amitié entre ses mains.
— Violet…Oh pardon!
— Oui Camille !
— On a trouvé ça sur la table du salon.
— Ah oui, c’est vrai que je devais rejoindre S.O.S Amitié. Donne-moi le dépliant.
Camille lui remet le dépliant S.O.S Amitié en mains propres.
— Donc, tu ne bois pas de champagne rosé ?
— Oui voilà, c’est cela ! Tu peux me ramener un verre d’eau de la source à la Kilienne ?
— Oui bien sûr ma femme !
— On peut y aller avec toi Maxime ? demande Anna- belle.
— Oui ! Vous allez m’aider à remplir les bouteilles vides !
Maxime sort sa Citroën C3 blanche de son garage. Ca- mille porte un sac avec des bouteilles d’eau vides dedans.
Annabelle porte elle aussi un sac rempli de bouteilles d’eau vides. Maxime gare sa voiture dans l’allée du ga- rage. Il ouvre la portière et puis il sort de sa voiture.
— Mettez-les dans le coffre de ma voiture, les filles ! Camille s’approche du coffre de la voiture de Maxime qu’elle ouvre avant de mettre son sac de bouteilles vides à l’intérieur, tout comme Annabelle. Elle fait la même chose qu’elle avant de refermer le coffre de sa voiture. En voi- ture, Maxime met le CD de Soprano, dans sa composition, dont le titre est : À la vie à l’amour qu’Annabelle lui a of- fert. La musique commence, Maxime roule dans la rue des Vosges à Beaurains, pour en sortir et ensuite prendre l’ave- nue d’Amiens. Annick débarrasse la table de la salle à manger. Elle sort de cette salle à manger avec ses assiettes à dessert entre les mains. Elle arrive dans la cuisine et s’approche de l’évier pour les mettre dedans. Hervé arrive par derrière avec deux flûtes à champagne entre les mains.
Il pose les flûtes à champagne à côté de l’évier… Une grosse Audi A6 blanche entre dans la voie de Bussang.
C’est Jérôme Capucin qui conduit. Il se gare juste devant la maison des voisins. Il coupe le moteur de sa voiture, en- lève sa ceinture de sécurité, saisit son faire part de mariage dans une enveloppe posée sur le siège avant côté passager.
Jérôme ouvre la portière avant de sa voiture, il la referme derrière lui. Et puis il marche avec son faire part de ma- riage en main jusqu’à la maison de la famille Herman. Il glisse l’enveloppe dans la boîte aux lettres avant de repar- tir dans sa voiture. Hervé, torchon entre les mains, essuie la vaisselle derrière Annick.
Violette arrive en bas de l’escalier. Elle s’approche de la porte d’entrée pour voir s’il y a du courrier. Elle ouvre la première porte et puis elle se penche sur la boîte aux lettres pour saisir l’enveloppe que Jérôme Capucin vient tout juste de mettre. Violette ouvre l’enveloppe entre ses mains et sort le faire-part de mariage de Jérôme et Isa- belle. Elle l’ouvre entre ses mains.
Jérôme Capucin et Isabelle Bonnelle sont très heureux de vous inviter à leur mariage civil, qui aura lieu le same-
di 27 juillet 2019 à 15 heures à l’hôtel de ville d’Arras, 4 Place des Héros, 62000 Arras.
Venez célébrer l’arrivée d’Abel le fils d’Adam et Eve dans notre jolie petite famille.
À très bientôt !
Isabelle Bonnelle et Jérôme Capucin.
— C’est au même endroit que nous en fait. Regardez papa et maman, c’est le faire-part de mariage d’Isa- belle et Jérôme, mon directeur !
Annick essuie ses mains avec une serviette avant de la poser sur le radiateur de la cuisine et de prendre le faire- part de mariage entre ses mains.
— Abel le fils d’Adam et Eve, dit-elle. En tout cas, il est très joli regarde Hervé ! ajoute-t-elle.
Hervé prend le faire-part de mariage de Jérôme Capu- cin et Isabelle Bonnelle entre ses mains.
— Oui, c’est très joli écrit en violet ! lance-t-il.
— Je vais appeler le restaurant Couleur des champs pour nous réserver une table pour huit, pour ce soir, dit Violette en passant la porte de la cuisine pour al- ler chercher le téléphone fixe posé sur le meuble de la télévision dans le salon.
— Une table pour huit ! répète sa mère en la suivant dans le salon.
Violette saisit le téléphone fixe entre ses mains.
— Tu veux que je te donne le numéro de téléphone du restaurant ? demande Annick.
— Oui, s’il te plaît maman ! J’ai dû le noter dans mon agenda le numéro de téléphone, va voir sur mon bu- reau maman !
— Oui ! Annick passe la porte du salon et se retrouve en bas des marches de l’escalier qu’elle monte à pieds de chaussettes.
Arrivés à Warlincourt-lès-Pas, Maxime gare sa voiture sur la pelouse d’un petit parking à l’ombre d’un arbre. Ca- mille et Annabelle descendent de la voiture et puis elles courent ensemble jusqu’à la source de la Kilienne. Elles doublent une femme et son mari portant un sac rempli de bouteilles d’eau vides pour les remplir. (La première arri- vée à la source doit éclabousser l’autre…) Maxime ouvre le coffre de la voiture pour porter les deux sacs de bou- teilles vides. Camille descend les quelques marches qui la séparent de la source de la Kilienne en courant.
— J’ai gagné, j’ai gagné ! se réjouit-elle en passant de l’autre côté de la source.
Les sœurs jumelles commencent à s’éclabousser en se criant l’une sur l’autre, l’une en face de l’autre :
— Arrête !
— Mais toi, arrêtes, je vais être toute mouillée Ca- mille !
Maxime arrive par derrière la femme et son mari. Les jumelles continuent de s’éclabousser.
— Bonjour, messieurs-dames !
— Bonjour, monsieur!
— Bonjour !
— Ce sont vos filles ? demande la femme.
— Oui ! Camille tu arrêtes d’éclabousser ta sœur !
— C’est elle qui a commencée ! se défend Annabelle.
— Vous avez quel âge les filles, franchement ?
— C’est vrai qu’il fait chaud ! lance la femme.
— Ça fait du bien de se rafraîchir, rappelle son mari.
Annick donne l’agenda de Violette avec le numéro de téléphone du restaurant Couleur des champs d’Arras qu’elle a écrit sur un post-it. Violette compose le numéro de téléphone du restaurant Couleur des champs et puis elle porte son téléphone fixe à son oreille et près de sa bouche.
« Allo ! Bonjour je m’appelle Violette et j’aimerais ré- server une table pour huit personnes pour 19 heures au nom d’Herman, s’il vous plaît. J’ai deux jumeaux d’un an. »
« Félicitations madame ! » « Je vous remercie ! » « Tout est noté ! À toute à l’heure ! »
Violette met fin à son appel avec le directeur du restau- rant.
— Il est très gentil ! dit-elle en reposant le téléphone fixe sur son socle. Très gentil, répète-t-elle.
— T’as dit que tu avais des jumeaux ?
— Oui maman ! Ah, j’aurais dû lui dire que j’avais des jumelles aussi.
— Tu plaisantes ma chérie ?
— Mais oui maman !
Camille et Annabelle remplissent chacune une bouteille d’eau de la source de la Kilienne.
— Vous avez des enfants? interroge Maxime.
— Oui, on a deux grands garçons de 38 ans et 28 ans, répond Christelle.
— Ah d’accord. Nous avons deux petits jumeaux d’un an bientôt. Bon, vous vous dépêchez les filles?
s’impatiente Maxime.
— Ah, on a tout notre temps hein Jacques ?
— Oui, nous sommes en vacances au camping de la Kilienne, sans les enfants !
— Qu’elle chance ! lance Maxime.
Camille et Annabelle continuent de remplir chacune leurs bouteilles d’eau de la source. Camille bouchonne sa bouteille d’eau de source avant de la remettre dans son sac posé sur le muré (aidée de sa sœur jumelle). Le smart- phone de Violette sonne dans son sac à main posé sur son bureau. Les bébés jumeaux Léo et Léa se mettent à pleurer de concert…Violette passe la porte du salon avec son agenda entre les mains.
— Mon téléphone, vite ! Violette monte les marches de l’escalier en courant…Elle passe la porte de la chambre des bébés jumeaux.
— Shut up please, my babys! supplie Violette en sor- tant son smartphone de son sac à main posé sur son bureau.
Elle répond à son appel en sortant de la chambre des bébés jumeaux.
« Allo, bonjour, je suis Thérèse d’SOS Amitié. »
« Allo, oui bonjour, Thérèse ! »
« Nous aimerions vous rencontrer dans un premier temps avec ma directrice Murielle pour connaître vos motiva- tions et pour vous poser quelques questions au sujet de l’association S.O.S amitié. »
« Oui, oui, très bien ! Quand voulez-vous qu’on se ren- contre? » demande Violette. « Le mercredi 17 juillet 2019, à 14 heures, ça vous va ? » de- mande Thérèse au téléphone. « Oui, attendez, je regarde dans mon agenda.
Violette passe la porte de la chambre des bébés ju- meaux en regardant dans son agenda pour trouver un crayon dans son sac à main (pour noter son rendez-vous...)
Je note, rendez-vous avec madame Thérèse à 14 heures.
Ce sera ou ? » demande Violette.
« Ce sera à la maison des sociétés 16 rue Aristide Briand à Arras. » « À la maison des sociétés à Arras, c’est noté ! »
« Belle soirée, madame Violette Herman et à dans deux se- maines ! » « Bonne soirée, à vous aussi, madame Thérèse! Et à bientôt ! »
Violette met fin à son appel avec Thérèse. Elle remet son smartphone dans son sac à main avant de se pencher sur le berceau de Léo pour lui remettre sa tutute en bouche. Elle fait ensuite la même chose avec Léa. Elle se
penche sur son berceau pour lui remettre sa tutute en bouche. Les bébés jumeaux ne pleurent plus.
— Allez, au revoir, messieurs-dames!
— Tu peux porter le sac ? interroge Camille en haut des marches.
— Oui ! Vous avez qu’à porter l’autre sac à deux.
— Oui, Maxime ! répond Annabelle.
Maxime marche en portant le sac de bouteilles pleines de l’eau de la source, suivi de Camille et Annabelle por- tant un sac à elles deux, en mode accéléré jusqu’à la voi- ture…Maxime ouvre le coffre de sa voiture et met le sac rempli des bouteilles d’eau de la source à l’intérieur, tout comme Camille et Annabelle. Maxime referme le coffre et tout le monde remonte en voiture. Maxime fait marche ar- rière en mode accéléré et puis s’en va. Le ciel change vite de couleur, il s’obscurcit.
3
Maxime, Violette et leurs proches marchent dans la rue des balances et ils arrivent devant la porte d’entrée du res- taurant Couleur des champs. Camille porte sa petite chienne Plume entre ses mains. Violette lit le menu affiché sur la vitrine.
Plat du jour : Salade croustillante « Poulet-Maroilles » Pana cotta.
— On va se régaler mes enfants ! lance-t-elle en pous- sant la porte du restaurant d’un monde qui change.
Violette et ses proches sont attablés à une table de huit personnes, les bébés jumeaux Léo et Léa biens habillés ont été installés sur une chaise pour bébé proches de leurs pa- rents.
— Une dame d’S.0.S amitié m’a appelée toute à l’heure, j’ai rendez-vous avec elle et sa directrice le mercredi 17 juillet, à 14 h à la maison des sociétés.
— Est-ce qu’elles t’ont expliqué un peu l’association ? interroge Maxime.
— Oui, vite fait.
Le serveur Billy apporte un plateau de boissons à la table de Violette et ses proches.
— J’ai deux menthes à l’eau !
— C’est pour moi !! lancent Camille et Annabelle en levant leur main en même temps. Le serveur Billy
pose les deux verres de menthes à l’eau sur la table devant Camille et Annabelle.
— Merci monsieur ! lui répondent-elles.
Il y a quatre bouteilles de Perrier fines bulle posées sur le même plateau pour les adultes.
— Je t’ai montré le faire-part de mariage d’Isabelle et Jérôme ? T’as vu, elle a écrit en violet parce que je m’appelle violette ?
— Oui. Elle est fan de toi, merci ! lance Maxime en saisissant la bouteille de Perrier fines-bulles pour s’en servir un verre.
— T’as déjà mangé du maroilles, maman ?
— Non. Mais quelqu’un m’a dit que c’était fort en bouche.
— Oui, c’est cela maman !
— C’est dans le film « Bienvenue chez les ch’tis que Dany Boon avait dit que c’était plus fort en bouche que l’odeur. Je l’ai en DVD, je vous le montrerais en rentrant à la maison.
— Oui ! répondent Annick et Hervé.
— Dany Boon c’est un acteur Français ? interroge An- nick.
— Oui belle-maman ! Il est originaire de la région des Hauts-de-France !
Le carillonneur du beffroi d’Arras se met à sonner la mélodie des 19 heures.
Le serveur Billy apporte trois belles assiettes de salade croustillante à la table de Violette et ses proches. Assiettes qu’il pose sur la table devant Annick.
— S’il vous plaît, madame !
— Merci monsieur !
Et sur la table devant Violette, la salade croustillante.
— S’il vous plaît, madame !
— Merci monsieur !
Et la troisième salade croustillante pour Camille.
— S’il vous plaît !
— Merci !
Billy le serveur va chercher les autres salades crous- tillantes en cuisine.
— Tu vois, c’est ça que j’aimerais faire ma chérie.
— Oui, j’ai compris maman, ouvrir un restaurant !
— « Chez Annick » ! vante-t-elle.
— Il faudrait que je lui fasse rencontrer le professeur Legagneur, il va te cloner belle-maman ! lance Maxime.
— Me cloner ? interroge Annick.
— Oui, dans le cloneur d’êtres humains ! assume-t-il Le serveur Billy arrive à la table de Violette et ses proches en portant trois nouvelles assiettes de salades croustillantes pour Annabelle, Hervé et Maxime.
— S’il vous plaît, mademoiselle !
— Merci monsieur !
— S’il vous plaît, monsieur !
— Merci !
— S’il vous plaît, monsieur !
— Merci !
— Bon appétit, messieurs-dames !
— Merci !!! répondent Annabelle et ses proches.
— J’ai pris des photos du cloneur d’êtres humains pour vous le montrer.
— Oui, et bien après Maxime on mange ! lance Vio- lette.
Tout le monde mange sa salade croustillante avec ses couverts, même Plume assise sur les cuisses de Camille se régale du bout de bacon grillé qu’elle lui a donné du bout des doigts.
La place des Héros est magnifique toute illuminée de rose…Quelques touristes léchant la vitrine du magasin de vêtements Styl’Man rue de la justice (il est fermé le lundi).
Un couple de quinquagénaires pousse la porte du restau- rant Couleur des Champs, 10 rue des balances à Arras. Le serveur Tom, s’approche d’eux pour les accueillir.
— Bonsoir, messieurs-dames ! Vous avez réservé ? in- terroge Tom.
— Oui ! Nous avons réservé une table pour deux per- sonnes au nom de Clarisse.
— Oui ! À quel nom ? interroge le serveur Tom.
— Clarisse ! Je viens de vous le dire ! insiste Georges.
Camille et Annabelle rigolent entre elles.
— Très bien, suivez-moi !
Violette et ses proches finissent de manger leur salade croustillante. Le serveur Billy s’approche de la table de Violette et ses proches.
— Tout s’est bien passé, messieurs-dames ? demande le serveur.
— Oh oui, très, très bien ! répond Violette.
— On s’est régalé ! complimente Annick.
— C’était très bon ! complimente Camille en caressant la petite tête de sa chienne Plume.
— J’ai adoré la salade ! lance Annabelle.
— Merci !
Le serveur Billy débarrasse les assiettes à la table de Maxime et ses proches…Il apporte ensuite les trois pre- mières assiettes de poulet-maroilles à la table de Camille et ses proches. Il pose la première assiette de poulet-ma- roilles sur la table devant Camille et Plume assise sur ses cuisses.
— S’il vous plaît !
— Merci monsieur !
Le serveur Billy pose une seconde assiette de poulet- maroilles sur la table devant Annabelle.
— S’il vous plaît !
— Merci monsieur !
Il pose sa troisième assiette de poulet-maroilles sur la table devant Violette.
— S’il vous plaît !
— Merci monsieur !
— Je vais chercher le reste ! lance le serveur Billy en marchant vers la cuisine.
— Ça sent très bon en tout cas ! complimente Violette en se frottant les mains.
— On va venir avec vous au mariage de Jérôme et Isa- belle ? interroge Camille.
— Bien sûr que oui ! répond Maxime. Je crois que tout le monde est invité, ajoute-t-il.
— Parfait ! Tu vas voir maman comme c’est fort le maroilles !
— Oui, j’ai hâte de goûter ! Ça sent vraiment très bon ! Le serveur Billy porte trois nouvelles assiettes de pou- let-maroilles à la table d’Annick et ses proches. Il pose une assiette de poulet-maroilles sur la table devant Annick.
— S’il vous plaît !
— Merci monsieur !
— Je vous en prie !
Il pose ensuite une assiette de poulet-maroilles sur la table devant Maxime.
— S’il vous plaît !
— Merci monsieur !
Il pose sa sixième assiette de poulet-maroilles sur la table devant Hervé.
— S’il vous plaît !
— Merci monsieur !
— Je vous en prie ! Bon appétit, messieurs-dames !
— Merci !! lui répondent Annick et ses proches.
Le serveur Billy retourne derrière le comptoir du bar.
Annick goûte au maroilles, elle porte sa fourchette à sa bouche.
— Hum, c’est délicieux !
— J’étais sûre que ça allait te plaire, maman !
— Et vous les filles, vous aimez ? demande Violette.
— Oui ! Oui ! répondent-elles.
Camille donne un bout de blanc de poulet à sa Plume.
— Régale-toi ma chérie !
— Tu ne lui donnes pas tout après, tu vas dire que tu as faim ! lance Maxime en regardant Camille et sa chienne.
— Avec tout ce qu’on a mangé aujourd’hui, si elles ont encore faim après le dessert. Je ne comprends plus rien, lance Annick.
— C’est vrai qu’on a beaucoup mangé aujourd’hui.
Tout ce que nous avons cuisiné ensemble, la salade de fusillis, haricots verts et chorizo, les macarons
aux café et aux fruits, le pain perdu aux épices pourraient figurer à la carte de ton restaurant ma- man !
— Oui, oui, oui je sais ! Bon, mangez, mes enfants avant que tout cela refroidisse ! lance Annick.
Tous ses proches mangent dans le silence. Tout le monde se régale. Entre temps, Camille sirote sa menthe à l’eau. Violette et ses proches adultes se servent un verre de Perrier fines-bulles pour s’hydrater. Les jumeaux boivent chacun leur biberon de jus d’oranges entre les mains. À la fin, le serveur Billy s’approche de la table de Violette et ses proches. Camille fait lécher son assiette à Plume assise sur ses cuisses.
— T’aimes bien le maroilles, hein ?
— Elle va avoir une haleine de maroilles, après ! s’amuse Annabelle
— Nous aussi on va l’avoir l’haleine de maroilles, souffle Maxime dans sa main pour la sentir. Ah oui!
Il porte son verre de Perrier fines bulle à ses lèvres.
— Tu veux la mienne d’assiette, Camille? interroge Violette, la voyant faire…
— Oui !
Le serveur Billy tente d’en placer une…
— Tout s’est bien passé, messieurs-dames ? demande le serveur Billy.
— Oui ! Oui ! lui répondent Annick et ses proches.
— On va pouvoir passer au dessert ! ajoute-t-il en ré- cupérant ses assiettes vides et ses couverts, four- chettes et couteaux entre les mains.
Le serveur Billy retourne en cuisine avec ses assiettes et ses couverts entre les mains.
— Elle est à quoi la pana cotta ? interroge Annabelle.
— T’as qu’à demander au cuisinier ! répond Camille.
— Oui ! Annabelle se lève de sa chaise et sort de table.
— Elle va lui demander ! lance Violette voyant Anna- belle marcher jusqu’à la cuisine du restaurant Cou- leur des champs.
— Annabelle pousse la porte de la cuisine.
— Bonsoir, monsieur le cuisinier ! C’est ici que vous transformez les gens ?
— Bonsoir, jeune fille ! C’est ici qu’on forme les gens, oui!
— Génial ! Elle est à quoi la panna cotta ? interroge Annabelle.
— Alors la Panna cotta, mousse au chocolat et com- pote de framboises !
— Merci monsieur le cuisinier !
— C’est quoi ton prénom ? interroge Christophe.
— Annabelle !
— Annabelle ! Tu nous diras si tu as aimé notre panna cotta !
— Oui monsieur, je vous le dirais ! ajoute Annabelle en retournant dans la salle du restaurant. Annabelle, le sourire aux lévres retourne s’attabler à sa place.
— Alors, elle est à quoi la panna cotta ? interroge Vio- lette.
— Mince, j’ai oublié !
Le serveur Billy apporte trois coupelles de panna cotta à la table d’Annick et ses proches.
— Panna cotta, mousse au chocolat et compose de framboise, dit-il.
— Voilà, c’est ça ! se souvient Anna.
Le serveur Billy dépose la coupelle de panna cotta sur la table devant Annabelle.
— Merci ! Le cuisinier m’a dit de lui dire si j’ai aimé sa panna cotta.
— Oui ! Je pense que vous allez l’adorer !
Le serveur Billy dépose la coupelle panna cotta sur la table devant Camille.
— Merci monsieur le serveur !
— Je t’en prie ! Et puis il dépose une troisième cou- pelle de panna cotta sur la table juste devant Vio- lette.
— Je vous apporte la suite, bon appétit !
— Merci ! lui répondent-elles.
— On va vous attendre quand même pour la manger, dit Violette. En tout cas, c’est joliment présenté ! ajoute-t-elle.
— Oui ! Ça donne envie ! assure Annick.
Le serveur Billy ressort de la cuisine en apportant trois jolies coupelles de panna cotta à la table d’Annick et ses proches.
Il s’approche d’Annick.
— S’il vous plaît ! Et pose sa coupelle de panna cotta, mousse au chocolat et compote de framboises sur sa table devant elle.
— Merci !
Il s’approche alors d’Annick.
— S’il vous plaît, madame ! Il pose la pana cotta sur la table devant elle.
— Je vous remercie !
Violette reçoit une alerte sonore sur son smartphone.
(Ce dernier émet une jolie petite mélodie.)
Ah! Qu’est-ce que c’est ? Se demande-t-elle en sortant son smartphone de son sac à main marron. Le serveur finit de servir la panna cotta à son père.
— Merci beaucoup monsieur ! C’est très gentil de votre part !
— T’enflammes pas, je suis là ! lance Annick (voyant Hervé draguer le jeune et beau serveur.)
— Ah ! C’est : Talents Sur La Scène! Je vous lis la pu- blication.
— Oui !!!!
Auditions des Talents Sur La Scène saison 13, les ju- melles c’est pour vous. Vous avez des talents de chanteur (chanteuse), danseur (danseuse).Vous avez envie de mon- ter sur la scène ?
— Oui !! se réjouissent les filles.
Venez vite nous rejoindre ! Talents Sur La Scène Beau- rains. Inscription avant le 26 juillet 2019 : Sur ce site ru- brique nous contacter, affirme Violette.
— Tu vas nous inscrire, Violette ? demande Camille en portant sa cuillère à panna cotta en bouche.
— Oui, je vais tous vous inscrire ! Même toi Maxime !
— Moi aussi ?
— Oui, tu m’as bien comprise !
— Et comment on va faire avec l’association française de tir à l‘arc? demande Maxime. Avec les répéti- tions et tout, ça va être chaud, ajoute-t-il.
— Ah oui. Eh bien on verra !
— Tu ne veux pas t’inscrire toi aussi, tant qu’on y est, tu sais chanter et danser Violette ? interroge
Maxime.
— Oui, mais, je ne sais pas me quintupler ! répond- elle.
— Te quintupler, te cloner tu veux dire ? la reprend Maxime.
— Ah mais arrête avec tes clones ! Je vais juste ins- crire les jumelles dans un premier temps et après on verra pour toi !
— Oui c’est cela ! goûte Maxime à sa panna cotta, cuillère à café en main.
Smartphone entre les mains, Violette inscrit les sœurs jumelles Herman aux auditions des Talents Sur La Scène.
— Tu sais quelle chanson tu vas chanter, Annabelle ? interroge Camille en donnant sa cuillère à café de panna cotta à Plume. Elle porte la cuillère de panna cotta à sa bouche.
— Oui ! Je vais chanter : Etats d’amour d’Amir !
— Alors elle est bonne la panna cotta ma belle Anna ? interroge Hervé.
— Oui !!
— Il faudra le dire à Christophe ! lance Billy en faisant un clin d’œil à Annabelle en essuyant un verre à eau derrière le comptoir du bar.
— C’est vrai qu’elle est très bonne ! complimente Vio- lette, cuillère de panna cotta en main souriant à Maxime.
— C’est pour cela que je t’ai épousé !
— Ah, tu fais de la panna cotta, Violette ?
— Mais bien sûr, maman !
— Tu pourras nous en faire à la maison Violette ? in- terroge Camille.
— Il faudrait que le cuisinier me donne sa recette !
— Annabelle, va lui demander en cuisine ! lance Her- vé.
— Ah, mais je croyais que tu en faisais.
— Parce que je t’ai dit que j’en faisais maman ?
— Bah, bafouille Annick cuillère de panna cotta en main.
— Voilà, tu as ta réponse maman.
Violette et ses proches continuent de déguster leur des- sert jusqu’à la dernière cuillère. Annabelle se lève de sa chaise.
— Je vais lui dire que j’ai adoré sa panna cotta !
— C’est cela, va lui dire qu’on l’a tous adoré sa panna cotta ! lance Camille. Plume la première ! ajoute-t- elle.
Annabelle marche vers la cuisine du restaurant Couleur des champs. Elle passe la porte de la cuisine du restaurant et s’approche du cuisinier Christophe.
— On a tous adoré votre panna cotta, monsieur le cui- sinier !
— Oh je te remercie, c’est très gentil !
— Même Plume elle a aimé !
— Plume ?
— C’est notre petite chienne, c’est un bichon maltais.
— D’accord.
— Je ne savais pas que les chiennes aimaient la panna cotta.
— Elle aime tout, c’est notre poubelle de table ! sourit Annabelle.
— Elle a bien mangé tes restes notre poubelle de table.
— Maxime ! Je t’interdis de dire ça sur ma chienne !
— Bah quoi c’est vrai !
— Ma chienne n’est pas une poubelle de table ! la dé- fend Violette. Viens avec maman mon ange ! dit- elle en se levant pour aller récupérer Plume assise sur les cuisses de Camille. Violette prend Plume entre ses mains. Annabelle revient de la cuisine du restaurant le sourire aux lèvres.
Violette s’assoit à sa place avec Plume entre ses mains.
Elle la pose sur ses cuisses et puis regarde Annabelle qui retourne s’assoir à sa place.
— Alors ma chérie, tu lui as dit que tu as aimé sa pan- na cotta ? interroge Violette.
— Oui, je lui ai même dit que Plume c’était notre pou- belle de table et qu’elle l’avait adoré.
Maxime rigole. Violette se décompose.
Le serveur Billy s’approche de la table de Violette et ses proches.
— Vous désirez boire un café pour terminer, mes- sieurs-dames ? interroge-t-il.
— Oh non merci! On ne va plus dormir la nuit, lance Violette.
— Oui, c’est vrai qu’on a bien mangé, dit Annick.
— Pourrait-on avoir l’addition, s’il vous plaît ? inter- roge Hervé.
— Très bien, je vous apporte l’addition !
Le serveur Billy s’en va chercher l’addition derrière sa caisse. Dans le même temps, Violette reçoit une nouvelle alerte sonore sur son smartphone.
— Excusez-moi, ça doit être le président de Talents Sur La Scène, dit-elle en sortant son smartphone de son sac à main marron.
Bonjour,
Nous avons bien reçu votre demande d’inscription aux auditions des Talents sur la scène et nous vous en remer- cions, lit-elle smartphone entre les mains. Nous vous contacterons très prochainement pour vous fixer un ren- dez-vous avec moi-même et les répétiteurs.
Bonne soirée.
Cordialement, ajoute-t-elle en levant les yeux vers les sœurs jumelles.
Le serveur Billy apporte l’addition à la table d’Hervé et ses proches.
— S’il vous plaît, monsieur ! Merci !
— Tu te mets toute nue dans le restaurant maman ?
— Qu’est-ce qui te prend, ma chérie ?
— C’est bien ce que tu faisais en Angleterre !
— Violette, non je ne vais pas me mettre toute nue.
— S’il te plaît, Annick !
— S’il te plaît, Annick !
— J’ai dit non, les filles !
— T’étais mieux quand t’étais gentille, jure Anna.
— Oui, avant ça fonctionnait sans qu’on te le de- mande ! lance Camille.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? I’m not your toy ! Je le fait que quand je connais les gens !
— Ça y est, elle va vouloir se déshabiller, la belle-ma- man !
— Bon allez, on s’en va !
Tout le monde ressort du restaurant Couleur des champs à 21 h 11. Et c’est ainsi que la soirée se termine.
Deux semaines plus tard, le dimanche 14 juillet 2019, il est 21h55, Violette et ses proches se retrouvent à la Base de Loisirs des Grandes Prairies.
Annabelle porte son bichon maltais Plume entre ses mains.
— Tu crois qu’elle va avoir peur des feux d’artifices, Plume ? interroge Annabelle.
— Oh oui, elle va être morte de peur ! répond Maxime.
— Ah Maxime ! Elle est habituée au bruit ! défend Violette.
Annick tient Léa entre ses mains, elle l’embrasse sur son front avant de l’allonger dans son berceau.
— Bonne nuit, ma petite chérie ! Fais de beaux rêves ! Elle remonte sa couverture sur elle.
Léo est déjà allongé dans son berceau, il a une couver- ture bleue ciel sur lui et un doudou entre ses mains. Hervé se tient debout près d’Annick.
— Allez bonne nuit, nos petits jumeaux ! souhaite-t-il.
Les feux d’artifice sont tirés dans la base de loisirs des grandes prairies. Il y en a de toutes les couleurs, de toutes les formes et de toutes les tailles. Plume cache sa petite tête dans le creux de l’épaule et la poitrine d’Annabelle.
Maxime et Violette s’embrassent sur la musique de Martin Garrix featuring Bonn : High on life. Camille continue d’admirer les magnifiques feux d’artifice qui s’offrent à elle et à ses proches. Annick et Hervé en pyjama, re- tournent dans le salon. Le canapé-lit d’angle est fait au carré. Les deux quinquagénaires s’installent dans leur lit.
Le bouquet final de ces feux d’artifice du 14 juillet est tiré au-dessus de toutes les têtes et le regard émerveillé des sœurs jumelles Herman en dit long sur le bonheur qu’elles ont d’être présentes ici avec leurs proches au milieu d’un parterre de personnes de tous âges, petits et grands profi- tant jusqu’au bout de ce magnifique spectacle pyrotech- nique.
— Bonne nuit, Hervé !
— Bonne nuit, Annick !
Annick et Hervé s’embrassent sur les lèvres. Annick appuie sur le bouton pour éteindre la grande lampe faisant office de lampe de chevet sur le côté des fenêtres donnant
