• Aucun résultat trouvé

33 14. 8. 2013

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "33 14. 8. 2013"

Copied!
34
0
0

Texte intégral

(1)

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editorial 1195

Fin de vie: la réalité d’abord

FMH 1197

Psychiatrie hospitalière – papier de position de la FMH sur l’évolution du tarif TARPSY

Nouvelle étude suisse 1203

Décisions médicales relatives à la fin de vie

Tribune 1225

Das Gespräch mit den Patienten ist entscheidend

Horizons 1232

Le chat du docteur Frankenstein:

modifications biotechnologiques de nos amis les bêtes

«Et encore…» par Erhard Taverna 1234

Le business

33

14. 8. 2013

(2)

S O M M A I R E

FMH

Editorial

1195 Fin de vie: la réalité d’abord Samia Hurst

Questions tarifaires

1197 Psychiatrie hospitalière – papier de position de la FMH sur l’évolution du tarif TARPSY

Bettina Holzer

La psychiatrie disposera bientôt aussi de son propre sys- tème de rémunération forfaitaire TARPSY. Celui-ci pren- dra mieux en compte les besoins de la psychiatrie hospi- talière. La FMH a défini une prise de position qui énonce les attentes du corps médical.

Organisations du corps médical

1199 La psycho-oncologie a-t-elle SSPO changé l’oncologie?

Ursula Rohrer, Diana Zwahlen

Cela fait 30 ans que la psycho-oncologie existe en Suisse et dix ans que la Société suisse de psycho-oncologie a été fondée. Cette dernière a donc organisé une commémo- ration dans le cadre d’un congrès afin notamment de dé- finir les futurs défis à relever pour développer cette disci- pline.

RCC Net

1201 Das Renal Cell Carcinoma Network (RCC Net)

Sacha Rothschild, Frank Stenner

Le réseau RCC Net regroupe des médecins exerçant en Suisse et intervenant dans la prise en charge de patients atteints de carcinome rénal, avec pour objectif d’harmo- niser les standards de qua- lité, d’améliorer la qualité du traitement et de permettre un transfert de connais- sances.

Autres groupements et institutions

1203 Décisions médicales relatives à la fin de vie M. Schmid, U. Zellweger, M. Bopp,

G. Bosshard, K. Faisst, S. Hurst et al.

Les décisions médicales relatives à la fin de vie font l’ob- jet d’une nouvelle étude menée conjointement par l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Univer- sité de Zurich et l’Institut d’éthique biomédicale de l’Université de Genève. Au travers de cet article informa- tif, l’équipe de recherche appelle le corps médical à sou- tenir ce projet.

Swiss TPH

1205 Ein Höhepunkt der Schweizer Umwelt- Gesundheitsforschung

Nino Künzli

Table ronde du BMS

1206 Sind Ärzte noch die Experten in der Medizin?

Les médecins sont-ils encore les experts en médecine?

Qui d’autre? demanderont certains d’entre eux. Or l’ex- pertise des médecins subit toujours plus la concurrence des autres professions médicales et des connaissances acquises à travers les nouveaux médias. La table ronde qui se tiendra le 5 septembre à Berne cherchera donc à savoir si l’expertise médicale est en crise. N’hésitez pas à participer au débat! La participation du public repré- sente une part essentielle des tables rondes organisées par le BMS.

Courrier / Communications

1207 Courrier au BMS 1210 Communications

FMH Services

1212 Seminare / Séminaires / Seminari 2013 1214 Emplois et cabinets médicaux

Uniklinik Essen, H. Rübben

(3)

S O M M A I R E

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

Internet: www.fmh.ch Production Schwabe AG, Muttenz Marketing EMH

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

Abonnements Membres de la FMH

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Abonnements EMH

EMH Editions médicales suisses SA Abonnements, Case postale, 4010 Bâle Tél. 061 467 85 75, fax 061 467 85 76 Courriel: abo@emh.ch

Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2013 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

Paraît le mercredi

I M P R E S S U M

Tribune

Point de vue

1223 curafutura regarde vers l’avenir Ignazio Cassis

L’élection d’Ignazio Cassis à la tête de Curafutura, la nouvelle association des assureurs-maladie, a fait des re- mous. Dans cet article, le conseiller national, ancien mé- decin cantonal du Tessin et ancien vice-président de la FMH, motive son choix.

Compte rendu de conférence 1225 Das Gespräch mit den Patienten

ist entscheidend Felicitas Witte

Voici un bref compte rendu d’un séminaire consacré à l’observance médicamenteuse où les partici- pants ont tenté de répondre aux questions suivantes: pourquoi les patients ne prennent-ils pas systé- matiquement leurs médicaments et comment les aider à mieux ob- server leur traitement?

1227 Spectrum

Horizons Thème

1228 Vom Bekanntschaftsnetz zum

«Managed Care»-Netzwerk:

persönliche Erfahrungen Werner Sulser

A l’occasion du 150e anniversaire de leur association, les membres de l’Association des médecins de Werdenberg/

Sargans ont rédigé une publication commune retraçant librement l’histoire de leurs disciplines respectives. Le ré- sultat, dont vous découvrirez un extrait ici, est varié, per- sonnel et ludique.

Horizons

Notes de lecture

1231 «Lustig ist das Zigeunerleben …»

Erhard Taverna

«Une histoire entre fascination et mépris»: tel est le sous- titre de l’ouvrage présenté ici pour lequel l’auteur a reçu le prix européen pour la compréhension interculturelle.

1232 Le chat du docteur Frankenstein:

modifications biotechnologiques de nos amis les bêtes

Johann Roduit

Dans son livre, la journaliste américaine Emily Anthes propose un tour d’horizon des transformations possibles d’animaux (de laboratoire) par les nouvelles technolo- gies. Quel en est l’utilité et quels sont les problèmes?

Et encore…

1234 Le business Erhard Taverna

Hélas, il règne toujours l’anarchie des labels, des Execu- tive MBA, des MCA, MFA, MaHM, MaHE, M.Appl.Inf. et M.D.R.A., des M.Mus, M.Ed et M.Sc, des nombreux CAS et des diplômes et maîtrises des universités du monde entier. Quel est le but de cette prolifération?

Anna

(4)

E d i t o r i a l

F M H

Comment meurt-on en Suisse? Chacun d’entre nous a sans doute des craintes et des souhaits. Chacun d’entre nous a aussi des expériences personnelles. Songez à un patient que vous avez accompagné en fin de vie: ce sera sans doute à une situation qui a marqué, peut-être profondément, votre pra- tique ultérieure.

Lorsqu’il s’agit de discuter de comment accompagner au mieux ceux qui partent, ces expériences personnelles co- lorent nos avis. Nous pensons à ce qui s’est passé – mieux ou moins bien – dans les cas que nous connaissons. C’est légi- time, mais notre expérience personnelle a des limites. Nous ne voyons pas tous les cas possibles, mais ceux que nous connaissons. Songez aux discussions publiques, vous mesure- rez combien certaines sont éloignées de votre expérience.

Comment devrions-nous pouvoir mourir en Suisse?

Autant que possible, sans souffrir. Mais dans combien de cas le soulagement de la souffrance est-il disponible, efficace?

Devrions-nous pouvoir mourir sans technologie médicale?

Déjà nous ne serons plus tous d’accord. Une mort plus ou moins «bonne» l’est-elle dans la mesure où elle est plus ou moins «naturelle», liée au terme spontané de la vie? Ou bien l’est-elle dans la mesure où elle reflète plus ou moins fidèle- ment les choix de vie de la personne qui meurt, y compris peut-être celui d’avoir recours le plus longtemps possible à tous les moyens de la médecine de pointe? Peut-être faudrait- il que nous puissions chacun déterminer, autant que pos- sible, ce que représente pour nous une mort meilleure qu’une autre [1]? Quelle est cependant l’implication réelle des pa- tients dans les choix qui vont déterminer leur fin de vie?

Dans les discussions sur comment accompagner au mieux les personnes qui partent, une série de questions factuelles sont essentielles.

Répondre à ces questions forme le socle d’une discussion saine sur les moyens, légaux et matériels, à mettre au service d’une mort qui puisse être la meilleure possible. L’étude sur les «Décisions médicales relatives à la fin de vie», financée par le FNS dans le cadre du PNR 67 et décrite dans ce numéro, est donc bienvenue. Etudier comment décèdent les personnes en se basant sur les témoignages des médecins ayant signé leurs certificats de décès, c’est à présent le gold standard internatio- nal. Dans un nombre croissant de pays, ces études ont permis de recentrer le débat sur plus de réalité. Les décisions en fin de vie sont importantes: dans 23 des cas, la mort est attendue et précédée d’une forme ou d’une autre de décision, en général une décision de limiter les moyens technologiques de la mé-

decine de pointe [2]. Pour prendre un autre exemple, on a pu montrer pour la première fois en Belgique que légaliser la mort volontaire ne conduisait pas à plus de décès, mais à moins de silence [3]. On y a aussi constaté la progression des soins palliatifs après la légalisation de l’euthanasie [4].

Faire de bons choix sociétaux, donner les moyens d’une mort décente, voilà qui doit se fonder dans la réalité. Lorsque cette réalité est difficile à percevoir, des décalages se des- sinent. Ces décalages ne sont pas inévitables, mais le prix pour les diminuer est que nous soyons prêts à décrire, claire- ment et réalistement, ce qui s’est réellement passé dans un

certain nombre de cas où des médecins suisses auront accom- pagné leur patient jusqu’au bout. Comment meurt-on en Suisse? Ces données seront importantes. C’est finalement ce qui nous angoisse, ce comment. Plus que le fait même de mou- rir, semble-t-il. Cela mérite que nous y portions notre atten- tion, aussi réticente qu’elle soit devant un tel sujet.

Prof. Dr Samia Hurst, Institut d’éthique biomédicale, Faculté de médecine, Genève

Références

1 Hurst SA, Mauron A. The ethics of palliative care and euthanasia: exploring common values. Palliat Med.

2006;20(2):107–12.

2 Van der Heide A, Deliens L, Faisst K, Nilstun T, Norup M, Paci E et al. End-of-life decision-making in six European countries:

descriptive study. Lancet. 2003;362(9381):345–50.

3 Chambaere K, Bilsen J, Cohen J, Onwuteaka-Philipsen BD, Mortier F, Deliens L. Trends in medical end-of-life decision making in Flanders, Belgium 1998–2001–2007. Med Decis Making. 2011;31(3):500–10.

4 Pardon K, Chambaere K, Pasman HR, Deschepper R, Rietjens J, Deliens L. Trends in end-of-life decision making in patients with and without cancer. J Clin Oncol. 2013;31(11):1450–7.

Samia Hurst est médecin, professeure de bioéthique et depuis peu membre de la rédaction du Bulletin des méde- cins suisses, ce dont je me réjouis particulièrement. Elle présente ici le Programme national de recherche «Fin de vie» (PNR 67) du Fonds national suisse de la recherche scientifique, qui a pour objectif d’acquérir plus de connais- sances sur les décès, pour en particulier mieux évaluer les soins médicaux donnés, et mieux comprendre les évolu- tions sociales, et tenter de rendre plus humaine cette dernière phase de la vie. Le PNR 67 s’adresse en particulier aux groupes professionnels impliqués.

Dr Jürg Schlup, président de la FMH

Fin de vie: la réalité d’abord

Faire de bons choix sociétaux, donner

les moyens d’une mort décente, voilà

qui doit se fonder dans la réalité.

(5)

Psychiatrie hospitalière – papier de position de la FMH sur l’évolution du tarif TARPSY

Les diverses institutions de psychiatrie hospitalière de tout le pays sont tenues de facturer à l’avenir leurs prestations à l’aide d’un système uniforme de rémunération forfaitaire. Cette exigence demande cependant de relever d’importants défis. Avec TARPSY, il s’agit en effet de développer un système tarifaire le mieux à même de prendre en compte les besoins de la psychiatrie hospitalière. Le groupe d’observa- tion TARPSY de la FMH participe au développement de ce système, et à ce titre, il a défini une prise de position qui énonce les attentes du corps médical.

Nouveau modèle tarifaire sous l’égide de la société SwissDRG

Dans le cadre de la révision partielle de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal) dans le domaine du financement hospitalier, le législateur exige un sys- tème de rémunération forfaitaire lié aux prestations applicable de manière uniforme à toute la Suisse. Ce- pendant, les exigences posées à une structure tari- faire pour les soins de psychiatrie hospitalière se dis- tinguent de celles du système tarifaire SwissDRG avec lequel les hôpitaux facturent leurs soins somatiques aigus depuis le 1er janvier 2012. Actuellement en cours de développement sous l’égide de la société Swiss- DRG SA, la structure tarifaire nationale pour la psy- chiatrie hospitalière TARPSY devrait être introduite à l’horizon 2015/2016 [1]. La conduite de ce projet a été confiée à H+ et à la Direction de la santé du can- ton de Zurich.

Eléments cardinaux de la structure tarifaire Les travaux préliminaires ont permis de définir les éléments cardinaux de la classification. Le premier consiste à obtenir le moins possible de PCG (Psychia- tric Cost Groups), chacun devant être homogène en termes de coûts et défini d’après les groupes de dia- gnostics principaux selon la CIM-10 GM [2], le second point déterminant de la structure étant la gravité du cas. Le comité de pilotage TARPSY collabore avec l’As- sociation nationale pour le développement de qua- lité dans les hôpitaux et les cliniques (ANQ) qui, en matière d’assurance-qualité, utilise des instruments

d’évaluation par le médecin et d’autoévaluation [3]

par le patient pour déterminer la gravité d’un cas, celle-ci permettant de différencier un traitement ordi- naire d’un traitement intensif. Par ailleurs, le système tarifaire doit tenir compte des particularités de caté- gories telles que les enfants et les adolescents ou les patients en milieu carcéral (forensique). Enfin, la struc- ture tarifaire à venir prévoit une combinaison de for- faits par cas et de forfaits journaliers par PCG.

Etat actuel du projet

Près de 20 cliniques-pilotes spécialisées en psychia- trie de l’adulte, de l’enfant et de l’adolescent parti- cipent à la collecte des données 2013. Dès 2014, toutes les institutions de soins psychiatriques seront tenues de fournir leurs données pour le développe- ment ultérieur de TARPSY. Actuellement, la Haute école zurichoise de sciences appliquées (ZHAW) éva- lue les fichiers de données de 2012. Les résultats de- vraient être présentés au groupe de travail PCG de TARPSY en octobre 2013. Ce n’est qu’à ce moment-là que la qualité des données fournies permettra de dé- terminer si la collecte des données et les instruments de mesure nécessitent des adaptations. Sur la base de ces résultats, il faudra également examiner si le sys- tème tarifaire répond aux besoins particuliers des en- fants et des adolescents, et si d’éventuelles modifica- tions s’imposent quant à la planification du projet.

Des logiciels de groupage et des règles d’application de TARPSY devront par ailleurs être développés.

Implication du corps médical

Elaboré par le groupe d’observation TARPSY de la FMH, le papier de position suivant reflète la position du corps médical et constitue l’argumentaire de base pour défendre le point de vue des médecins dans les différents organes du projet TARPSY, mais également dans le conseil d’administration et les autres com- missions de SwissDRG SA. Le Dr Matthias Hilpert, Bettina Holzer

Tarifs et économie de la santé pour les médecins hospitaliers

Correspondance:

Dr Bettina Holzer FMH

Froburgstrasse 15 CH-4600 Olten Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 tarife.spital[at]fmh.ch

«Les exigences posées à une structure tarifaire pour les soins de psychiatrie hospitalière se distinguent de celles du système tarifaire SwissDRG.»

Q u e s t i o n s t a r i f a i r e s

F M H

(6)

Q u e s t i o n s t a r i f a i r e s

F M H

médecin adjoint en psychiatrie générale à la Clinique psychiatrique de Königsfelden, et le Dr Jürg Unger- Koeppel, médecin-chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent des Services psychiatriques d’Argovie, représentent la FMH à titre d’observateurs au sein du comité de pilotage du projet TARPSY.

Références

1 Hilpert M. TARPSY – un nouveau système tarifaire pour la psychiatrie hospitalière. Bull Méd Suisses.

2012;93(49):1811 ou www.fmh.ch → Tarifs hospitaliers

→ Publications → 2012 → TARPSY – Un nouveau système tarifaire pour la psychiatrie hospitalière.

2 ICD 10 GM – Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé, 10e révision, German Modification, base de la codification des diagnostics dans la statistique médicale suisse.

3 www.anq.ch → Psychiatrie → Psychiatrie pour des adultes → Informations de mesure → HoNOS (Health of the Nation Outcome Scales, instrument d’évalua- tion externe) et BSCL (Brief Symptom Check List, instrument d’autoévaluation). www.anq.ch

→ Psychiatrie → Psychiatrie d’enfants et d’adolescents

→ Instruments de mesure → HoNOSCA (Health of the Nation Outcome Scales Child and Adolescent, instrument d’évaluation externe) et HoNOS-SR (Health of the Nation Outcome Scales Child and Adolescent-Self Rating, instrument d’autoévaluation).

Papier de position de la FMH sur le système tarifaire Psychiatrie (TARPSY)

Le présent papier de position énonce le point de vue de la FMH au sujet de l’introduction de la structure tarifaire TARPSY à l’échelle nationale pour la psychiatrie hospitalière. Ce document a été élaboré par le groupe d’observation TARPSY de la FMH dans lequel siègent les représentants médicaux de la psychiatrie de l’adulte ainsi que de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Il a été approuvé par le Comité central et par l’Assemblée des délégués respectivement en mai et en juin 2013.

1. Garantie et promotion de la qualité

a. Les médecins mais aussi les processus de traitement doivent répondre à des exigences de qualité; cela im- plique notamment de définir les procédures thérapeutiques dans le respect des lignes directrices et de les évaluer. Cette qualité doit faire l’objet d’une rémunération adéquate dans le système tarifaire TARPSY.

b. Les patientes et les patients bénéficient de la thérapie requise en fonction de la gravité du cas pendant la durée de traitement nécessaire.

c. La situation particulière de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent est prise en compte.

d. La structure tarifaire doit permettre l’octroi et le financement adéquat de congés thérapeutiques.

e. Les cliniques psychiatriques de jour ou de nuit sont intégrées dans le système tarifaire TARPSY.

f. La psychiatrie se délimite clairement de la médecine somatique aiguë, de la médecine psychosomatique et de la réadaptation psychiatrique afin que le patient bénéficie d’un traitement optimal dans une cli- nique adéquate.

g. Une recherche concomitante est capitale afin de détecter suffisamment tôt les éventuels effets négatifs de la nouvelle structure tarifaire et de mettre en place les mesures nécessaires pour les corriger.

2. Rémunération en adéquation avec les prestations

a. Déterminée en fonction des diagnostics et de la gravité du cas (traitement ordinaire ou traitement inten- sif), la rémunération des traitements psychiatriques dépend de la durée de traitement.

b. L’indemnisation des comorbidités somatiques et des maladies intercurrentes pendant le séjour psychia- trique est garantie.

c. Les procédures thérapeutiques demandant d’importants moyens financiers et personnels font l’objet d’une ré- munération adéquate.

d. Le financement des enseignants pour la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent est garanti.

e. Les prestations de base fixes nécessaires aux urgences psychiatriques sont financées en adéquation avec les prestations.

f. La rémunération de la formation médicale postgraduée et continue est garantie. Le temps nécessaire à la formation est mis à disposition.

g. La structure tarifaire doit être régulièrement développée afin de tenir compte des progrès actuels de la mé- decine.

3. Saisie facilitée des prestations

a. La charge administrative reste dans des limites raisonnables. La documentation des prestations doit être simple et praticable.

b. La saisie des diagnostics s’effectue sur la base du système de classification CIM de l’Office fédéral de la sta- tistique. Par ailleurs, il faudra examiner le bénéfice que peut procurer l’utilisation supplémentaire du système de classification multiaxiale en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.

--- --- --- --- ...

...

Articles ....

interactifs

Vous souhaitez commenter cet article? Il vous suffit pour cela d’utiliser la fonc- tion «Ajouter un commen- taire» dans la version en ligne. Vous pouvez égale- ment consulter les remarques de vos confrères sous: www.bullmed.ch/

numero-actuel/

articles-interactifs/

(7)

Congrès Suisse de Psycho-oncologie 2013 pour le 10

ème

anniversaire de la SSPO

La psycho-oncologie a-t-elle changé l’oncologie?

30 ans de psycho-oncologie en Suisse, dix ans de Société Suisse de Psycho-Oncologie:

la SSPO a profité de cette occasion, dans le cadre d’un congrès national, pour faire le point, mais aussi pour approfondir les différents sujets et définir les étapes à fran- chir pour développer une psycho-oncologie de qualité.

La Société Suisse de Psycho-Oncologie (SSPO) avait convié en Juin à St-Gall à un congrès de jubilé de deux jours, qui remporta un vif succès. 220 participantes et participants s’étaient réunis à l’Hôtel Einstein pour assister aux nombreuses conférences et ateliers re- prenant les thèmes actuels de psycho-oncologie. Des conférenciers en provenance de Suisse, d’Allemagne et d’Autriche ont enrichi le programme de leur pré- sence.

C’est un grand succès, pour la modeste SSPO d’autrefois, d’avoir réussi à organiser aujourd’hui un congrès de cette envergure, souligna avec plaisir Dr Brigitta Wössmer, présidente de la SSPO, dans son dis- cours de bienvenue aux membres de la Société, actuel- lement au nombre de 200. «Nous ne devons cepen- dant pas nous reposer sur nos lauriers», continua-t- elle. Après l’établissement réussi de la formation continue interprofessionnelle en psycho-oncologie, il faut maintenant garantir la mise en œuvre de di- rectives nationales en psycho-oncologie et le finance- ment des prestations psycho-oncologiques. Brigitta Wössmer anticipa la question directrice du congrès en y répondant par: oui, la psycho-oncologie a changé l’oncologie – en bien.

Une invitée de marque, Heidi Hanselmann, conseillère d’Etat et chef du département de santé de St-Gall, rendit hommage à la psycho-oncologie, par- tie intégrante de l’oncologie, qui continue coûte que coûte à placer le patient au centre des préoccupa- tions. «Si la SSPO n’existait pas, il faudrait l’inventer immédiatement», souligna la politicienne en souhai- tant à la jeune Société motivation, croissance et reconnaissance.

Le Prof. Jakob Passweg, président de la Ligue Suisse contre le Cancer, fit un rapide retour en arrière sur le siècle passé. Le combat contre le cancer utilisait sou- vent un vocabulaire vraiment guerrier. C’est grâce à la psycho-oncologie que l’on utilise de nos jours un autre langage. Elle lui a appris l’importance de la com- munication.

Elargissement des centres d’intérêt:

de la durée de vie à la qualité de vie

Le Prof. Thomas Cerny, président de la fondation de la recherche suisse contre le cancer, a lui aussi appelé les participants à revenir à l’époque pionnière de l’onco-

logie, lorsque le cancer était une stigmatisation so- ciale et que le président Nixon mobilisait pour la «War on Cancer». Il vanta clairement le professeur de méde- cine bernois Rolf H. Adler et son livre «Psychosomatik als Wissenschaft» précurseur d’une nouvelle perspec- tive, qui a pu trouver sa place en Suisse plus tôt que chez ses voisins de l’Europe d’après-guerre. C’est le grand mérite de la psycho-oncologie si aujourd’hui l’on ne s’attache plus seulement à la durée de vie des patients cancéreux, mais aussi à leur qualité de vie.

Après ce passionnant retour en arrière, le Prof.

Anja Mehnert, chef de la section oncologie psycho- sociale à la Clinique universitaire de Leipzig, se concentra sur le présent. Elle mentionna le manque de temps croissant des médecins et la surcharge de travail du personnel soignant. Il y a un vrai hiatus entre la médecine de plus en plus technologique et le besoin qu’ont les patients de soutien humanitaire.

«On n’a pas le temps d’écouter», souligna la psycho- logue qui rappela que les besoins en soutien non satisfaits entraînaient plus de symptômes, plus de consultations et plus de comportements dangereux pour la santé. En psycho-oncologie, l’on s’oriente selon les besoins des patients. Car «en fin de vie, ce ne sont plus nous, les experts, mais bien le patient, qui devient notre professeur le plus important».

L’après-midi fut consacré à différents ateliers. Les participants ont ainsi pu approfondir les sujets tels que la pleine conscience, la médecine complémen- taire, la manière d’aborder les modèles de dysfonc- tionnement familial ou encore les questions sur l’ac- ceptation de la psycho-oncologie en oncologie. Au cours du symposium «groupes spéciaux», le Dr Stefan Essig, de l’Institut de médecine préventive et sociale à l’Université de Berne, et le Prof. Alexander Kiss, mé- decin-chef en psychosomatique à l’Hôpital universi- taire de Bâle, ont offert un aperçu intéressant du tra- vail avec des adolescents et des difficultés de commu- nication entre les jeunes et les médecins et soignants. Les adolescents, groupe de patients en- core peu exploré, souffrent aussi du conflit engendré à la fois par leur émancipation imminente et leur be- soin de soutien. Stefan Essig, non seulement méde- cin, mais aussi concerné, évoqua le thème de la ferti- lité, trop souvent négligé pendant les entretiens avec les jeunes.

Ursula Rohrer a, Diana Zwahlen b

a Psychologue assistante, BSc, département d’oncologie, Hôpital universitaire des deux Bâles

b Psychologue, département d’oncologie psychosoma- tique, Hôpital universitaire des deux Bâles

Correspondance:

Diana Zwahlen Département d’oncologie Hôpital universitaire des deux Bâles Petersgraben 4 CH-3041 Bâle

diana.zwahlen[at]usb.ch

S S P O

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

(8)

S S P O

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

La conférence d’Elisabeth Andritsch, de la Cli- nique universitaire de Graz, portait principalement sur les enfants de parents cancéreux. Elle souligna l’importance du coaching des parents ayant des pro- blèmes de communication et de comportement face à la maladie dans leur famille. Le Dr Christoph Hürny de la Clinique gériatrique de St-Gall parla des aspects psycho-sociaux chez les personnes âgées souffrant du cancer. Il rappela que ce groupe important de pa- tients n’est pas toujours en mesure de suivre le rythme du milieu médical et qu’il a besoin de plus de respect envers ses besoins spécifiques. Parlant de dé- pressions, il nous fit réfléchir sur le fait que celles-ci se manifestent souvent chez les personnes âgées par des symptômes physiques.

La présidence de la SSPO à Judith Alder, le prix de la recherche à Corina Rüegg

C’est la première fois qu’un symposium scienti fi que avait lieu pendant un congrès de la SSPO. Six jeunes scientifiques présentèrent leurs travaux de recherche devant un jury professionnel composé de trois membres. Au cours de la soirée de gala, on remit à Corina Rüegg, étudiante PhD à l’Institut de médecine sociale et préventive de Berne, le prix de la recherche doté de 1500 Francs pour son travail sur l’importance de problèmes chroniques de santé pour la qualité de vie de jeunes adultes ayant souffert de cancer pendant leur enfance. (Titre de la présentation: Health-Rela- ted Quality of Life in Survivors of Childhood Cancer:

The Role of Chronic Health Problems).

Un autre temps fort du congrès, l’assemblée géné- rale de la SSPO. La présidente Brigitta Wössmer, qui a dirigé la Société avec discernement et engagement pendant les 10 premières années, transmit les rênes à Judith Alder, PD Dr phil., élue nouvelle présidente à l’unanimité.

La psycho-oncologie soutient la préparation à une situation palliative

Le deuxième jour du congrès offrait également un large programme. Entre autres, lic. phil. Christophe Rieder, psychologue en chef de la clinique bernoise Montana, a parlé des besoins des patientes et pa- tients, vus sous l’angle de la réadaptation station- naire. En ce qui concerne la compatibilité entre leurs revendications et leur potentiel, il peut leur être utile d’ajuster leurs revendications. La réadaptation sta- tionnaire et la psycho-oncologie peuvent les aider à entreprendre des changements dans cette direction.

Le sujet de la médecine complémentaire suscita un vif intérêt. Le Dr Marc Schläppi, chef du centre de médecine intégrative à l’Hôpital cantonal de St-Gall, fournit des informations sur les points forts et les dan- gers les plus importants de cette approche de traite- ment très controversée. Selon lui, dans le cadre d’un traitement intégratif, la médecine complémentaire aurait une influence positive sur le déroulement de la maladie par le biais de l’auto-efficacité ressentie par les patients.

Le Dr Roland Kunz, médecin chef des soins pallia- tifs à l’Hôpital d’Affoltern, parla du passage aux soins palliatifs, souvent difficile pour les patients. Il intro- duisit la notion de prise en charge psycho-palliative, qui représente un accompagnement global du patient et de sa famille. Selon lui, la tâche de la psycho-onco- logie consiste en particulier à préparer le patient à sa nouvelle situation, à temps et hors de l’«agitation mé- dicale», et à encourager son autodétermination. Au cours d’un atelier portant sur ce même thème, il fut possible de discuter des différents aspects. La défini- tion des différentes phases du traitement curatif et palliatif et «end-of-life care» s’avéra déjà probléma- tique. De plus, les participants discutèrent de l’impact possible de structures existantes sur l’accompagne- ment psycho-oncologique. C’est ainsi que le transfert à un centre de soins palliatifs signifie souvent l’arrêt de la prise en charge psycho-oncologique. Souvent, les informations psycho-oncologiques ne sont pas transmises aux professionnels des soins palliatifs.

Le Prof. Martin Fey, de l’Hôpital de l’Ile de Berne, se pencha sur le travail interdisciplinaire. Outre l’ac- compagnement psycho-oncologique des patients can- céreux, il souligna également l’importance de l’ac- compagnement de l’équipe médicale et soignante et leur formation en communication. Il lui semble in- dispensable que la psycho-oncologie soit diffusée dans l’équipe en tant que partie intégrante de l’on- cologie. Dans son bilan, il mentionna qu’il ne suffi- sait pas de s’arrêter uniquement au rapport revenus- dépenses. Des équipes stables s’avèrent souvent aussi utiles.

Le comportement envers des patients gravement malades est un devoir social En fin de congrès, les spécialistes en psycho-oncolo- gie et en oncologie portèrent un regard sur l’avenir de cette jeune discipline. Brigitte Baschung, directrice suppléante de la Ligue Suisse contre le Cancer, nomma les objectifs de la SSPO qui lui tiennent le plus à cœur, à savoir la reconnaissance académique de la forma- tion continue interdisciplinaire et son étendue à la Suisse romande et au Tessin, l’élaboration de direc- tives nationales, l’encouragement de la recherche et une politique de santé novatrice.

Le Dr Mark Häfner de l’Hôpital de Bülach parla du problème de succession, de la garantie et de la répar- tition des offres ambulatoires, pendant que Dr San- dra Sieber du Centre hospitalier du Haut-Valais osait regarder dans une boule de cristal. Elle y vit des onco- logues et des psycho-oncologues travaillant en étroite collaboration, des procédés de screening fonction- nant bien et une garantie de financement pour les prestations psycho-oncologiques.

Le dernier mot du congrès revint au Prof. Fritz Stiefel du CHUV de Lausanne. Il appela les partici- pants du congrès à ne pas se satisfaire d’un statu quo, mais de considérer le comportement envers la mala- die et envers les patients gravement malades comme un devoir social.

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous!

Dans la rubrique forum nous présentons régulière- ment des sujets d’actua- lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé.

Donnez votre avis ou commentez les affirmations de vos confrères. Pour accéder au forum:

www.bullmed.ch/forum/

(9)

Das Renal Cell Carcinoma Network (RCC Net)

Einleitung

Das Nierenzellkarzinom (früher Hypernephrom) ist der häufigste maligne Nierentumor und ist für ca. 85 % aller Malignome in diesem Organ verant­

wortlich. Die Inzidenz in der Schweiz liegt bei 792 Neu erkrankungen pro Jahr, wobei Männer fast dop­

pelt so häufig betroffen sind wie Frauen. Das Nieren­

zellkarzinom ist in der Schweiz für rund 2 % aller krebsbedingten Todesfälle verantwortlich [1]. Das Nierenzellkarzinom ist somit eine seltene Erkran­

kung, weswegen es auch nur wenige Fachärzte in der Schweiz gibt, die auf die Behandlung dieser Pa­

tienten spe zialisiert sind. Die Behandlung des Nie­

renzellkarzinoms hat sich durch das verbesserte biologische Verständnis der Erkrankung in den letz­

ten Jahren gewandelt. Seit 2005 wurden sieben neue Medikamente zur Behandlung des fortgeschritte­

nen und/oder metastasierten Nierenzellkarzinoms zugelassen. Dazu kommen auch chirurgische und interventionelle Therapieoptionen. Die Behand­

lung von Patienten mit Nierenzellkar zinom wird dadurch zunehmend komplexer und bedarf der engen Zusammenarbeit von Spezialisten verschie­

dener Fachdiszi plinen, unter anderem Hausärzte, Urologen, Nephrologen, Radiologen, interventio­

nelle Radiologen, Pathologen, medizinische Onko­

logen und Radio­Onkologen.

Organisation

Das RCC Net ist eine unabhängige, nicht gewinn­

orientierte Organisation in der Rechtsform eines Vereins. Das RCC Net wird von folgenden Unter­

nehmen mit einer nicht zweckgebundenen Zuwen­

dung unterstützt: Bayer HealthCare, GlaxoSmith­

Kline, Novartis, Pfizer. Der Verein wird von Pro Me­

dicus GmbH als Geschäftsstelle betreut.

Das RCC Net steht allen medizinischen Onkolo­

gen und anderen Fachärzten offen, die Nierenzell­

karzinompatienten behandeln. Anfragen können an die Geschäftsstelle (rccnet[at]promedicus.ch) gerich­

tet werden. Weitere Informationen sind in den Sta­

tuten zu finden, die auf der Website www.rccnet.ch verfügbar sind.

Zielsetzungen

Das RCC Net hat sich folgende Ziele gesetzt:

– Einen Beitrag leisten zur Verbesserung der Prä­

vention, Diagnostik, Therapie und Nachsorge von Patienten mit Nierenzellkarzinom;

– Angebot einer schweizweiten Plattform zur Dis­

kussion wissenschaftlicher und praxisrelevanter Aspekte zum Nierenzellkarzinom;

– Erarbeitung und Verbreitung von ausgewogenen, objektiven Informationsgrundlagen und Hilfe­

stellungen zu diesem komplexen Krankheitsbild;

– Etablierung des RCC Net als Berufs­ und institu­

tionenübergreifende Plattform für alle medizi­

nischen Fachpersonen, die Nierenzellkarzinom­

patienten behandeln und betreuen.

Website www.rccnet.ch

Das RCC Net wurde 2011 gegründet von Ärzten ver­

schiedener Fachdisziplinen, die in der Betreuung und Behandlung von Patienten mit Nierenzellkar­

zinom involviert sind. Als Plattform des Netzwerks dient die Website www.rccnet.ch. Die Website dient Sacha Rothschild,

Frank Stenner Universitätsspital Basel, Medizinische Onkologie, Basel

Interessenkonflikte

SR: Honorare von Bayer, Pfizer, GlaxoSmithKline und Roche für Advisory Boards.

FS: Honorare als Berater für Pfizer, Bayer, GSK, Novartis und Roche.

Korrespondenz:

Dr. med. et Dr. phil. nat.

Sacha Rothschild Universitätsspital Basel Medizinische Onkologie Petersgraben 4 CH­4031 Basel Tel. 061 265 50 74 Fax 061 265 53 16 sacha.rothschild[at]usb.ch

Le Renal Cell carcinoma network (RCC Net)

Le réseau RCC Net regroupe des médecins exerçant en Suisse et intervenant dans la prise en charge de patients atteints de carcinome rénal, avec pour ob- jectif d’harmoniser les standards de qualité, d’améliorer la qualité du traitement, de permettre un transfert de connaissances entre les différentes disciplines impliquées dans la prise en charge de patients atteints de carcinome rénal et de participer à l’élaboration de la formation postgraduée dans ce domaine.

Die Behandlung wird zunehmend komplexer und bedarf der engen Zusammenarbeit von Spezialisten verschiedener Fachdisziplinen.

R C C N e t

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

1 nicer – Foundation National Institute for Cancer Epidemiology and Registration (database on the Internet). 2012.

(10)

R C C N e t

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

der Informationsverbreitung, beinhaltet eine Lite­

raturdatenbank mit aktuellen Artikeln aus medi­

zinischen Zeitschriften, die von Mitgliedern des Netzwerkes verfasst wurden und ist auch die Kommu nikationsplattform mit den Mitgliedern des Netz werkes, zum Beispiel im Rahmen des neuge­

schaffenen vir tuellen Tumorboards.

Virtuelles Tumorboard

Das RCC Net bietet fachärztlichen Kolleginnen und Kollegen an, ihre Nierenzellkarzinompatienten Mit­

gliedern des RCC NET im Rahmen eines virtuellen Tumorboards vorzustellen und zu besprechen. Mit­

glieder des RCC Net besprechen die vorgestellten Fälle und geben anschliessend eine schriftliche Stel­

lungnahme ab und stehen auch für weitere Fragen zum Fall zur Verfügung. Das Pilotprojekt unter der Leitung von PD Dr. med. F. Stenner hat im Januar 2013 gestartet und es konnten bereits mehrere Fälle diskutiert werden. Anfragen für Fallbesprechungen können gerichtet werden an tumorboard[at]rccnet.ch.

Innert 24 Stunden nach Eingang der Anfrage wird mit dem behandelnden Kollegen Kontakt aufgenom­

men und im kurzen Intervall eine Antwort gegeben.

1st Annual Meeting – interdisziplinäre Fortbildung

Die erste Jahresversammlung des RCC Net findet am 19. September 2013 (13.30–18.30 Uhr) am Flug­

hafen in Zürich statt und ist als interdis zi plinäre Fortbildung gestaltet. Diese halbtägige Veranstal­

tung richtet sich an Mediziner(innen) jeglicher Fachrichtung, die sich für das Nierenzellkarzinom interessieren und/oder Nierenzellkarzinompatien­

ten behandeln. Anerkannte Spezialisten der ver­

schiedenen Fachrichtungen aus der Schweiz und dem Ausland werden zu Diagnose, Therapieoptio­

nen und laufenden Forschungsprojekten berich­

ten. Zudem sollen interessante Fälle vorgestellt und diskutiert werden. Diese Veranstaltung ist von allen involvierten Fachgesellschaften (SGIM, SGMO, SGN, SGR, SGU, SRO) anerkannt, und es werden entsprechende Fortbildungscredits vergeben. Das Programm steht auf der Website www.rccnet.ch zur Verfügung. Die Online­Anmeldung ist eben­

falls auf der Website verfügbar. Teilnehmer haben auch die Möglichkeit, eigene Patientenfälle vor­

zustellen und mit den Referenten zu besprechen.

Zwecks optimaler Vorbereitung sollten die Fälle vor dem Meeting eingereicht werden (rccnet[at]

promedicus.ch).

Histopathologie eines hellzelligen Nierenzellkarzinoms.

Das RCC Net steht allen medizinischen Onkologen und anderen Fachärzten offen, die Nierenzellkarzinompatienten behandeln.

CDC/Edwin P. Ewing

(11)

Nouvelle étude suisse

Décisions médicales relatives à la fin de vie

Le thème des décisions médicales en fin de vie va être examiné par l’Institut de méde- cine sociale et préventive de l’Université de Zurich et par l’Institut d’éthique biomédi- cale de l’Université de Genève lors d’une étude réalisée en collaboration à ce sujet.

L’équipe de recherche demande au corps médical de la soutenir dans cet important projet et de prendre le temps de répondre au questionnaire, qui sera adressé per- sonnellement. Nous souhaitons vous informer sur les enjeux de cette étude et la ma- nière dont elle se déroulera.

Les médecins doivent souvent prendre de difficiles décisions éthiques. Lorsque la fin de la vie est proche, il faut parfois prendre des décisions pour ou contre un traitement médical, qui va influencer sur la durée fi- nale de la vie du patient. Pour la Suisse alémanique, cela a été nettement démontré [1–3] par l’étude EU- RELD* en 2001 déjà. Il est à présent important de faire le point de la situation actuelle dans la pratique médicale, et de le faire cette fois à l’échelle de toute la Suisse. Nous avons en effet vu dans l’intervalle des modifications des conditions-cadres, une évolution sociale accélérée, comme par ex. l’explosion démo- graphique, le nouveau droit de la protection de la personne, la création accrue d’instituts spécialisés tels que centres de soins palliatifs.

Décisions médicales relatives à la «fin de vie»

L’Institut de médecine sociale et préventive de l’Uni- versité de Zurich mènera en collaboration avec l’Ins- titut d’éthique biomédicale de l’Université de Genève entre août 2013 et janvier 2014 une étude intitulée

«Décisions médicales relatives à la fin de vie: fréquence et tendances en Suisse» [4], comme projet partiel du programme national de recherche (PNR) 67 «Fin de vie» [5]. Cette étude devrait permettre de récolter des informations fiables sur la prise de décisions dans la pratique réelle. La nouvelle étude englobe – contrai- rement à celle de 2001 – toutes les parties du pays, de sorte qu’elle va permettre de faire des comparaisons entre les différentes régions linguistiques. Les ques- tions centrales du questionnaire sont inchangées par rapport à l’étude de 2001 et sont formulées dans une forme également identique à celles d’études menées dans ce domaine en Hollande et en Belgique (ainsi qu’en France avec certaines restrictions). C’est pour- quoi cette nouvelle étude va permettre une mise en perspective non seulement nationale mais également internationale, ainsi qu’une comparaison avec les ré- sultats de l’étude 2001.

L’étude est soutenue par l’Académie Suisse des Sciences Médicales et par la FMH. L’Office féd. de la statistique (OFS) apporte également son importante contribution dans la réalisation du projet.

Une étude sur la base des cas de décès

L’OFS effectuera chaque semaine, dès août 2013 et pour une période de 6 mois, une sélection aléa- toire des certifications de décès annoncés par les offices d’état civil. Il sera tenu compte de décès d’in- dividus âgés d’ un an ou plus. Au total, 9000 décès seront explorés par un questionnaire remis dans toute la Suisse aux médecins traitants (Suisse aléma- nique 5000, Suisse romande 3000, Suisse italienne 1000). Un échantillon de cette ampleur est nécessaire pour pouvoir se faire une idée fondée sur les déci- sions.

Le questionnaire tient sur quatre pages et englobe avec ses 33 questions les thèmes suivants: pour ou contre quelles mesures le médecin a-t-il décidé? Quel était le but de ces décisions? Qui a été impliqué dans le processus de la prise de décision? Il faut au maxi- mum une quinzaine de minutes pour remplir le questionnaire. Lorsqu’il s’agit d’un décès subit et inat- tendu, le questionnaire est encore plus rapidement rempli avec moins de questions, qui demandent peu de temps pour répondre. Il concerne un cas de décès, qui dans 90 pourcent des cas a eu lieu moins de 3 se- maines auparavant.

Du fait que l’échantillonnage est basé sur un poin- tage aléatoire des cas de décès et non pas sur un choix au hasard des médecins, il est possible que certains d’entre vous soient inscrits plusieurs fois pour parti- ciper à cette enquête. Les résultats d’un sondage ont montré que les deux tiers de tous les médecins inclus sont appelés à remplir le questionnaire une seule fois, 25 % deux ou trois fois et environ 10 % plus de trois fois. Afin que les résultats soient représentatifs pour toute la population, il est important de ne pas s’arrê- Margareta Schmid a,

Ueli Zellweger a, Matthias Bopp a, Georg Bosshard c, Karin Faisst a, Samia Hurst b, Milo Puhan a, Felix Gutzwiller a

a Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Zurich

b Institut d’éthique biomédicale de l’Université de Genève c Clinique de gériatrie Hôpital

universitaire de Zurich et Zentrum Alter und Mobilität, Universität Zürich und

Stadtspital Waid

* EURELD (Medical End-of-Life Decisions in 6 European Countries)

Correspondance:

Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Zurich

Dr Margareta Schmid Hirschengraben 84 CH-8001 Zurich schmid[at]access.uzh.ch

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

(12)

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

ter après le premier questionnaire, mais de remplir également les autres le cas échéant.

Protection des données

L’enquête est entièrement indépendante des informa- tions en lien avec les causes du décès, qui sont auto- matiquement enregistrées par l’OFS auprès des méde- cins. Les réponses données dans le cadre de cette étude ne pourront jamais être mises en lien avec la statis- tique des causes de décès, ni lors de l’étude ni à l’ave- nir. L’OFS fournit par contre à l’avance certaines in- formations d’ordre démographique concernant la personne décédée à l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Zurich.

L’étude est conçue de manière à préserver l’ano- nymat des données à tous les échelons et en tout temps. Dès lors que chaque questionnaire est pourvu d’un code individuel, l’on a opté pour un procédé de sauvegarde de l’anonymat à quatre niveaux:

– Le questionnaire rempli est envoyé à l’Académie suisse des sciences médicales (ASSM). Il ne ren- ferme aucune information qui permette à qui- conque d’identifier le médecin traitant, ni la per- sonne décédée.

– L’ASSM indique au fur et à mesure à l’Institut de médecine sociale et préventive le code chiffré de chacun des questionnaires qui lui sont remis.

– L’Institut de médecine sociale et préventive efface de sa banque de données chaque code, nom et adresse du médecin, numéro d’enregistrement du

décès ainsi que les dates de la naissance et du dé- cès. Dès lors, il n’y a plus aucune possibilité pour personne de retrouver d’une manière ou d’une autre le médecin traitant ni la personne décédée.

– C’est seulement dans un deuxième temps que l’Académie transmet à l’Institut de médecine sociale et préventive les questionnaires pour leur analyse.

La Commission cantonale d’éthique du canton de Zurich a examiné l’étude et atteste que sa conception et son déroulement sont irréprochables du point de vue de l’éthique (KEK-StV-No 23/13). Le chargé de la protection des données du canton de Zurich confirme que lors de la vérification des exigences relatives à la protection des données, il a été reconnu que les mesures et conditions prévues sont remplies.

Remarque finale

Lors de la prise de décision dans les cas de fin de vie, différents critères interviennent. Parmi eux, les expé- riences, émotions, croyances et appréciations des valeurs de la part des médecins, d’autres profession- nels de la santé, des patients et de leurs proches. Cette étude vise à fournir des bases scientifiques, ainsi qu’un éclairage rationnel et objectif, aux thèmes dif- ficiles qui accompagnent les décisions médicales en fin de vie. Pour que cet éclairage donne une image exacte de la réalité, il est bien sûr important que le plus possible de médecins soient contactés pour par- ticiper à l’enquête et que le plus possible de question- naires soient dûment remplis et renvoyés. Cela avait été le cas il y 12 ans: à tel point que la participation et la qualité des indications ont été considérées en Suisse comme excellentes dans la comparaison internatio- nale.

L’équipe de recherche remercie d’ores et déjà tous les participants pour leur contribution à la réussite de cette étude.

Références

1 van der Heide A, Deliens L, Faisst K, Nilstun T, Norup M, Paci E, et al. End-of-life decision-making in 6 European Countries. Descriptive Study.

Lancet. 2003;362:345–50.

2 Bosshard G, Faisst K, Fischer S, Minder R, Zellweger U, Tschopp A, et al. Begrenzung lebenserhaltender Massnahmen bei Patienten am Lebensende in der deutschsprachigen Schweiz – Resultate einer Todesfall- studie. Dtsch Med Wochenschr. 2005;130:1–6.

3 Faisst K, Fischer S, Bosshard G, Zellweger U, Bär W, Gutzwiller F. Décisions médicales en fin de vie dans six pays européens: Premiers résultats. Projet européen

«Medical End-of-Life Decisions: Attitudes and Practices in 6 European Countries». Bull Méd Suisses.

2003;84(34):1730–2.

4 www.nfp67.ch/F/projets/decisions-motifs-attitudes/

decisions-medicales-fin-vie-frequence-tendances- suisse/Pages/default.aspx

5 www.nfp67.ch/F/Pages/home.aspx Pour que cet éclairage donne une image exacte de la réalité,

il est important que le plus possible de médecins participent.

(13)

Die Fachwelt tagt in Basel

Ein Höhepunkt der Schweizer Umwelt- Gesundheitsforschung

Der Fortschritt der epidemiologischen Forschung der letzten 30 Jahre zeigt sich deutlich im neuen Global Burden of Disease (GBD 2010) [1]. Während der erste GBD von 1990 nur zehn Risiken berücksichtigen konnte, standen dem aktuellen GBD nun die epide- miologischen Grundlagen für eine vergleichende Analyse von 67 Risikofaktoren für Morbidität und Mortalität zur Verfügung. Insgesamt 20 beziehen sich auf die Umwelt (inklusive Arbeitsplatz). Nach den ernährungsbedingten Risiken rangieren global die Innen- und Aussenluftverschmutzung (zusammen- genommen) als zweitwichtigste Ursache verlorener Lebensjahre. In vielen Ländern des Südens und Ostens steht die Luftverschmutzung auf Platz 1, wäh- rend sie in Westeuropa dank der Luftreinhaltepolitik Platz 9 einnimmt. Global folgen hoher Blutdruck, Rauchen (inkl. Passivrauchen) und Alkohol in den

«Top-5».

Die Schweizer Umwelt-Gesundheitsforschung hat in den letzten 25 Jahren weltweit grosse Aufmerksam- keit erfahren. Die Erfolgsgeschichte verdanken wir dem Schweizerischen Nationalfonds (SNF), der vor bald 25 Jahren mit dem Nationalen Forschungspro- gramm 26A, «Mensch-Gesundheit-Umwelt» eine nach haltige Basis schuf. Insbesondere die Schweizer Luftverschmutzungsforschung, ergänzt durch Risi ko- analysen und begleitet von wissensbasierten For- derungen seitens der Ärzteschaft (vor allem der vor 25 Jahren gegründeten Organisation Ärztinnen und Ärzte für Umweltschutz, AefU) haben hier die politi- sche Umsetzung einer aktiven Luftreinhaltepolitik beschleunigt. Die Luftqualität hat sich seither nach- haltig verbessert, wovon die Gesundheit erwiesener- massen profitierte [2, 3].

Das Schweizerische Tropen- und Public Health- Institut (Swiss TPH), das durch die Integration des vormaligen Instituts für Sozial- und Präventivmedizin ins damalige «Tropeli» auch zu einem Zentrum der Umwelt-Gesundheitsforschung wurde, hat sich 2010 erfolgreich um die Jahreskonferenz dreier weltweit führender Fachgesellschaften im Bereich Umwelt und Gesundheit beworben. Im August 2013 finden sich nun die International Society of Environmental Epi- demiology (ISEE), International Society of Exposure Sciences (ISES) und International Society of Indoor Air Quality (ISIAQ) erstmals in ihrer Geschichte zu einer gemeinsamen Konferenz (www.ehbasel13.org) in Basel ein. Im Einklang mit der am Swiss TPH geleb- ten Tradition globaler Vernetzung läuft die Konferenz unter dem Titel «Environment & Health – Bridging

South, North, East and West». Das SwissTPH hat sich auch der Durchführung einer möglichst umwelt- gerechten und klimaneutralen Konferenz verschrie- ben [4].

Die hohe Zahl von 2100 eingereichten Beiträgen und nunmehr mehr als 1600 eingeschriebenen Teil- nehmern aus mehr als 70 Ländern zeugen von einem regen Interesse an der Thematik. Die Konferenz mar- kiert somit einen Höhepunkt der interdisziplinären Schweizer Umwelt-Gesundheitsforschung. Die The- men reflektieren sowohl die Interessen der drei Gesell- schaften als auch die, gemäss GBD, wichtigsten glo- balen Herausforderungen [1]. Das Eröffnungssympo- sium des Gastgebers Swiss TPH widmet sich in zwei Keynotes (Prof. Majid Ezzati, Imperial College und Mitglied des GBD Kernteams und Prof. Nicole Probst- Hensch, SwissTPH) der kritischen Auseinanderset- zung mit dem GBD. Entsprechend der Bedeutung der Luftverschmutzung befassen sich mehr als 40 Prozent aller Beiträge mit diesem Thema. Andere Swiss TPH- Kernthemen wie elektromagnetische Strahlen, Lärm und die Gen-Umwelt-Interkationsforschung nehmen einen wichtigen Platz ein. Die Gesundheit aus Sicht von Wasser- und Bodenverschmutzung, die Folgen von Kälte- und Hitzewellen sowie die Nutzung mo- dernster Messtechnologien zur Erfassung von Umwelt und Gesundheit bilden Schwerpunkte, die in mehr als 750 Vorträgen und 1250 Posterbeiträgen diskutiert werden.

Der Austausch in Basel stärkt auch die Umsetzung des Wissens in der Politik. Dies ist für jene Länder ent- scheidend, die bei ungenügender Umweltpolitik die grössten Umweltprobleme aufweisen. Die Ausgaben für die damit verbundenen Gesundheitsschäden sind um ein Vielfaches höher als die Kosten nachhaltiger Umweltpolitik. Dies wurde insbesondere für die Luft- verschmutzung mehrfach belegt und stellt Länder wie China oder Indien vor grosse Herausforderungen.

In deren Grossstädten liegen die mittleren Staubbelas- tungen (PM10) 5- bis 20fach über den von der WHO geforderten Zielwerten von 20 µg/m3 PM10.

Das Patronat der Konferenz teilen die Schweizeri- schen Akademien der Wissenschaft (a+), die Swiss School of Public Health (SSPH+) sowie die Euro- päische Kommission (Directorate Research & Innova- tion). Für das Swiss TPH stellt die Konferenz einen Baustein der Strategie dar, mittels wissensbasierter Prävention, Therapie, Gesundheitssystemorganisa- tion und Politik die globale Gesundheit zu verbes- sern.

Nino Künzli

Vizedirektor Schweizerisches Tropen- und Public Health- Institut (Swiss TPH), Basel

1 Lim SS, Vos T, Flaxman AD, Danaei G, Shibuya K, et al.

A comparative risk assessment of burden of disease and injury attributable to 67 risk factors and risk factor clusters in 21 regions, 1990–2010:

a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2010. Lancet. 2012;

380:2224–60.

2 Bayer-Oglesby LG, Gassner M, Takken-Sahli K, Sennhauser FH, Neu U, Schindler C, et al. Decline of Ambient Air Pollution Levels and Improved Respiratory Health in Swiss Children.

Env Health Perspect.

2005;113:1632–7.

3 Downs SH, Schindler C, Liu LJ, Keidel D, Bayer- Oglesby L, et al. Reduced exposure to PM10 and attenuated age-related decline in lung function.

N Engl J Med. 2007;357:

2338–47.

4 Künzli N, Ragettli M, Röösli M. The Vision of a Green(er) Scientific Conference.

Env Health Perspect. 2013;

http://ehp.niehs.nih.gov/

Korrespondenz:

Prof. Dr. med. et phil.

Nino Künzli

Schweizerisches Tropen- und Public Health-Institut Socinstrasse 57

CH-4051 Basel Tel. 061 284 81 11 Fax 061 284 81 01 nino.kuenzli[at]unibas.ch

S w i s s T P H

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

(14)

Podiumsdiskussion der Schweizerischen Ärztezeitung in Zusammen- arbeit mit dem Institut für Medizingeschichte der Universität Bern

Sind Ärzte noch die Experten in der Medizin?

In allen Lebensbereichen und auf allen Ebenen wird nach Experten gerufen, und deren Ratschläge füllen unsere Talkshows, Websites, Zeitungen und Bücher- regale. Dies betrifft insbesondere auch die Medizin.

Doch gewähren diese Urteile selten die gewünschte Eindeutigkeit und Sicherheit. Zu widersprüchlich sind die Aussagen der selbst- oder fremdernannten Experten, zu unklar die Anforderungen an den Exper- tenstatus, zu stark der Wunsch nach einer Demokra- tisierung der Expertise.

Dies betrifft ganz speziell die Ärzteschaft. Kann und will sie überhaupt noch einen eindeutigen Ex- pertenrat geben? Wie verhält sie sich zu den Exper- tisen, die in anderen Medizinalberufen und in den neuen Medien wachsen?

Diskutieren Sie mit

Die Podiumsdiskussion geht der Frage nach, ob wir in einer Krise der Expertise stehen. Woher kommt das Bedürfnis nach vielen Ratgebern? Wie gehen Ärzte damit um? Wer gilt als Experte? Wie positio- niert sich die Universitätsmedizin? Gibt es einen Verteilkampf um Aufmerksamkeit? Welches ist die Rolle der Medien?

Mit dem Berner Podium möchten die Schweize- rische Ärztezeitung und das Institut für Medizinge- schichte der Universität Bern zu einer fundierten Auseinandersetzung mit diesen und weiteren Fragen rund um das Thema der medizinischen Expertise und den Expertenstatus von Medizinern beitragen.

Der Einbezug des Publikums in die Diskussion ist zen- traler Bestandteil des Konzepts der SÄZ-Podiumsver- anstaltungen.

Datum / Zeit / Ort

Die Podiumsveranstaltung mit anschliessendem Apéro findet statt am Donnerstag, 5. September 2013, 18.30–20.30 Uhr, im Hörsaal 3 (Medizin, Sahli), Eingang 34 (Operationstrakt Ost),Inselspital, Univer- sitätsspital Bern.

Anmeldung

Der Eintritt zur Veranstaltung ist frei, eine Anmel- dung ist aber erforderlich. Anmeldungen können bis Dienstag, den 3. September 2013, via E-Mail an redaktion.saez[at]emh.ch oder via Fax an 061 467 85 56 erfolgen. Bitte Ihren Namen und die Namen allfälliger Begleitpersonen sowie das Stichwort «An- meldung zum SÄZ-Podium vom 5. September» ange- ben. Auch telefonische Anmeldungen sind vormit- tags unter 061 467 85 72 möglich.

Veranstaltungspartner

Die Podiumsdiskussion wird in Zusammenarbeit mit dem Institut für Medizingeschichte der Universität Bern im Rahmen der Jahrestagung der Schweizer Me- dizinhistoriker (SGGMN) zum Thema «Medizinische Expertise im 20. und 21. Jahrhundert» (5.–7. Septem- ber, www.sggmn.ch) organisiert. Die Durchführung des Anlasses wird möglich dank grosszügiger Unter- stützung durch Interpharma, den Verband der for- schenden pharmazeutischen Industrie. Die Verant- wortung für Konzept und Inhalt des Podiums liegt ausschliesslich bei der Schweizerischen Ärztezeitung.

Podiumsgäste

Auf dem Podium diskutieren unter Leitung von SÄZ-Redaktor PD Dr. rer. soc. Eberhard Wolff:

– Prof. Dr. Heinz Bonfadelli, Institut für Pu- blizistikwissenschaft und Medienforschung, Universität Zürich

– Dr. med. Christoph Bosshard, Mitglied Zentralvorstand der FMH, Facharzt für Ortho- pädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungapparates

– Prof. Dr. med. Dr. h. c. Daniel Candinas, Klinikdirektor Universitätsklinik für Viszerale Chirurgie und Medizin, Bereich Viszeralchir- urgie, Inselspital Universität Bern

– Dr. med. Brigitte Muff, Vorstandsmitglied Schweizerisches Institut für ärztliche Weiter- und Fortbildung SIWF, Chefärztin Chirurgie, Spital Bülach

– Maya Shaha, PhD, RN, Wiss. Mitarbeiterin, Direktion Pflege, MTT, Universitätsspital Bern;

MER, Institut universitaire de formation et de recherche en soins, Universität Lausanne Heinz

Bonfadelli

Christoph Bosshard

Daniel Candinas

Brigitte Muff

Eberhard Wolff Maya

Shaha

TA B L E R O N D E D U B M S

Références

Documents relatifs

Godtfred veut savoir combien de briques seront nécessaires pour construire une pyramide à vingt étages.. En testant chacune des formules par les valeurs

En Décembre, une manufacture de jouets augmente sa production de 20 % par rapport à celle de Novembre, et en Janvier elle diminue sa production de 20 % par rapport à celle du mois

À l’aide du tableur, calcule la valeur des angles pour la représentation de ces données sous forme d'un diagramme circulaire :.. • en utilisant les valeurs des cellules de la ligne

Quel autre triangle équilatéral est-on certain d'avoir sur la

Quel autre triangle équilatéral est-on certain d'avoir sur la

Calcule une valeur approchée au dixième de la longueur de ruban nécessaire pour parer l'oeuf de ce joli ruban.. 2 Dans chaque cas, construis tous

Calcule une valeur approchée au dixième de la longueur de ruban nécessaire pour parer l'oeuf de ce joli ruban.. 2 Dans chaque cas, construis tous

Trouve, en justifiant, deux autres paires d'angles complémentairesc. 3 Parallèles