• Aucun résultat trouvé

RFID, la solution industrielle qui tend à s’imposer S

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "RFID, la solution industrielle qui tend à s’imposer S"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

RFID, la solution industrielle qui tend à s’imposer

p.2

Les systèmes d’identifi cation boostés par la traçabilité

p.3

L’identifi cation par radiofréquence (RFID) plus performante

p.5

L’identifi cation par radiofréquence ou RFID

p.6

Les trois piliers du système inductif

p.7

Identifi cation inductive : comment ça marche ?

p.8

Avantage à la technologie RFID

p.9

Système RFID : faire le bon choix

p.10

Schneider Electric propose la solution Ositrack®

(2)

boostés par la traçabilité

L’automatisation du processus d’identifi cation des produits se développe, avec pour moteurs essentiels la réduction des coûts d’exploitation et les exigences croissantes en matière de traçabilité des produits. Mais là ne sont pas les seules raisons : cette solution industrielle permet

aussi de fi abiliser et d’optimiser les processus de fabrication qui requièrent de la fl exibilité ; elle améliore également la gestion des fl ux d’informations liés aux produits comme celle des éléments mobiles du processus mis en œuvre.

Mais là ne sont pas les seules raisons : cette solution industrielle permet aussi de fi abiliser et d’optimiser les processus de fabrication qui requièrent de la fl exibilité ; elle améliore

également la gestion des fl ux d’informations liés aux produits comme celle des éléments mobiles du processus mis en œuvre.

(3)

L’identification par radiofréquence (RFID) plus performante

Parmi les systèmes existants, l’identifi cation par radiofréquence, par nature répartie et évolutive, est la plus performante. Elle ouvre de nouvelles possibilités : en plus de la lecture, elle permet l’écriture d’informations sur l’étiquette

électronique qui accompagne le produit ; elle autorise l’organisation de l’automatisme sous la forme d’îlots autonomes ; de plus, elle assure la traçabilité des produits dans le processus de fabrication.

Trois facteurs concourent au développement de la RFID

- La standardisation des fréquences de communication - Les systèmes RFID sont caractérisés par leurs fréquences de travail.

Comme c’est le cas pour les canaux utilisés par les chaînes de radio et de télévision, par les services d’urgence, l’armée…, les fréquences radio de la RFID sont attribuées par des organismes de régulation qui fi xent des règles très précises concernant leur utilisation.

Ces fréquences radio sont désormais standardisées. En haute et ultra haute fréquence (850 à 950 Mhz et 2.4 à 5 Ghz), le standard européen est 2.45 Ghz (900 Mhz aux USA) ; en moyenne fréquence (10 MHz à 15 MHz), le standard mondial est 13.56 Mhz ; en basse fréquence (100 Khz à 2 Mhz), le standard mondial est 125 Khz.

- La normalisation du dialogue avec

l’étiquette et de son encodage - Parce qu’elle permet la réalisation de produits à bas coût, la technique inductive est actuellement utilisée dans le cadre de la norme générale ISO 14443 (A & B) et ISO 18000-3.

La norme ISO défi nit :

• les fréquences radio (puisque la fréquence conditionne la portée, la norme ISO faisant la différence entre “proximité” : 0 à 10 cm et

“voisinage” : 10 à 70 cm) ;

• la phase d’initialisation de la puce (écriture) ;

• les méthodes de dialogue utilisées entre le lecteur et le tag RFID ;

• l’anti-collision pour éviter les erreurs quand plusieurs cartes sont lues simultanément.

- Le grand choix et la baisse du coût des étiquettes électroniques - D’une part, l’offre en étiquettes électroniques s’élargit ; mais, de plus, le prix des étiquettes de grande diffusion est déjà descendu à 0,10 / pièce sur le marché. Avec la normalisation des étiquettes, les coûts continuent de baisser et deviennent concurrentiels par rapport aux autres technologies de l’identifi cation automatique.

(4)

Etiquette électronique ou

radiofréquence :

(transpondeur, étiquette RFID), est composée d’une puce (en anglais

“chip”) reliée à une antenne, encapsulées dans un support (RFID Tag ou RFID Label). Elle est lue par un lecteur qui capte et transmet l’information par ondes radio.

Cette technologie de l’identifi cation inductive est parfaitement adaptée aux ambiances industrielles (*) ; surtout, elle permet l’échange (lecture et écriture) sans visibilité d’un très grand nombre d’informations (jusqu’à plusieurs kilooctets) qui peuvent évoluer, mais à une distance assez courte : de quelques millimètres à quelques centimètres.

Compte tenu de ses performances, la technologie RFID est en train de prendre l’avantage sur le code à barres. D’où la forte croissance de ce marché : les investissements en systèmes d’identifi cation augmentent de 30 % par an, et le nombre de tags RFID vont passer de 2-3 milliards d’unités aujourd’hui à 6-7 milliards en 2008.

(*) La technologie utilisant l’hyperfréquence est toutefois sensible à l’environnement métallique.

(RFID) plus performante

Technologies “sans contact” :

l’étiquette électronique RFID prend

l’avantage sur le code à barres

Code à barres :

sa technologie repose sur deux éléments : l’étiquette imprimée qui contient des informations codées et la station de lecture optique (capteurs CCD ou balayage laser) Très largement diffusée, la technologie “code à barres” présente plusieurs avantages : économie (faible coût de l’étiquette), standardisation, distance de lecture variable de quelques millimètres à plusieurs mètres, mais aussi des inconvénients : sensibilité à l’environnement ambiant, faible volume d’informations véhiculées, usage limité à la lecture.

(5)

L’identification par radiofréquence ou RFID

RFID

est un acronyme - “traduction” de Radio Frequency Identifi cation - qui désigne couramment les systèmes d’identifi cation par radiofréquence.

La technologie RFID permet d’identifi er un objet, d’en suivre le cheminement (traçabilité),

d’en connaître toutes les caractéristiques, et ceci, à distance et en un temps très court.

Un système RFID est basé sur trois composants principaux : un lecteur (station de lecture / écriture) qui capte et transmet l’information ; une antenne radio ; une étiquette électronique.

Quand l’étiquette électronique passe dans le champ généré par le lecteur, elle détecte le signal et échange les données (lecture ou écriture) entre sa mémoire et le lecteur.

(6)

La structure fonctionnelle d’un système inductif qui fonctionne en basse ou moyenne fréquence se compose de trois éléments : la station de terrain, l’antenne et l’étiquette électronique.

La station de terrain

(station lecture / écriture) assure le dialogue avec l’automatisme (serveur de données sur le réseau) ;

elle alimente et pilote le système inductif ; elle permet la signalisation d’état (Led), la confi guration en fonction du type d’étiquette et de l’automatisme (réseaux).

L’antenne

génère un champ

électromagnétique qui alimente l’étiquette ; elle permet le dialogue avec l’étiquette.

Il en existe plusieurs versions, adaptées aux différents modèles d’étiquettes ; elle est parfois intégrée à la station (version productique), comme par exemple pour la gamme “Ositrack” de Telemecanique.

L’étiquette

exécute les ordres en provenance de la station (lecture ou écriture des données) ; elle transmet les données demandées vers la station.

Une étiquette est composée de trois éléments : un circuit électronique, une antenne connectée au circuit électronique et un support mécanique adapté au type d’application visé. La partie

(7)

Identification inductive : comment ça marche ?

Pour fonctionner, l’identifi cation inductive s’appuie sur trois fonctions : l’alimentation en énergie de l’étiquette ; l’échange de données entre station et étiquette ; enfi n, la mémorisation des données.

L’alimentation de l’étiquette

L’énergie produite et transmise par la station est captée par l’antenne de l’étiquette.

Transformée en énergie électrique, elle alimente alors les circuits internes (mémoire, circuit de commande, etc.)

La mémorisation des données

Le circuit électronique de l’étiquette comporte une mémoire qui stocke les informations. Cette mémoire, le plus souvent évolutive (EEPROM,

FERAM), peut avoir une capacité comprise entre 256 bits à 32 Koctets. Il existe plusieurs types de mémoire qui, chacun, présente des avantages et des inconvénients (Cf. tableau ci-dessous).

L’échange de données entre station et étiquette

Attachée ou incorporée à l’objet, l’étiquette permet la transmission instantanée et à distance d’une multitude d’informations. Ces étiquettes sont de deux types : à codes fi xes ou à codes

évolutifs “haute capacité”. Dès qu’elles sont alimentées, les premières déroulent leur contenu de façon automatique et en continu.

Les secondes, plus sophistiquées, contiennent un microcontrôleur.

RAM

- Nécessite une alimentation permanente pour conserver les données (pile ou accus).

- Nombre d’écritures infi ni.

- Vitesse d’écriture élevée due à sa structure d’adressage parrallèle.

- Capacités élevées (plusieurs Koctets).

EEPROM

- Les informations stockées sont permanentes (pas de pile).

- Le nombre d’écritures est limité (100 000) pour chaque mot mémoire.

- La vitesse d’écriture est ralentie par la nécessité d’effacer avant d’écrire (pulse électrique).

- L’accès aux données se fait en mode série.

Ferro-électrique FERAM Combine les avantages de la RAM et de l’EEPROM :

- Stockage permanent des informations (pas de pile).

- Nombre de lectures/écritures très élevé (1010)

- Capacité importante (plusieurs Koctets).

- Vitesse d’accès élevée.

(8)

La RFID (Radio Frequency Identifi cation), c’est l’utilisation de la transmission radio pour identifi er et localiser les objets, mais aussi les êtres vivants, hommes ou animaux. Si la RFID est le secteur qui a la plus forte croissance dans le domaine de l’identifi cation automatique, si elle connaît déjà de multiples applications, c’est que cette technologie présente de réels avantages concurrentiels par rapport aux codes à barres électronique et autres pistes magnétiques.

Stockage d’un grand volume de données

- Le principal avantage de la technologie RFID, c’est la grande quantité d’informations (numéro de série, temps de stockage, date de péremption, prix…) qui peut être stockée dans l’étiquette électronique (jusqu’à 64 fois plus qu’un code

à barres). Ce volume est d’ailleurs évolutif : les puces électroniques peuvent être enrichies d’informations nouvelles tout au long de la vie du produit.

Par ailleurs, l’utilisation de la RFID permet d’éliminer les erreurs de saisie et d’enregistrement, mais aussi d’accélérer ces deux opérations. Elle apporte également une réduction des tâches manuelles de traitement des données. Ainsi, cette technologie réduit les coûts d’exploitation par l’automatisation du processus d’identifi cation des produits.

Lecture sans contact physique

Autre avantage déterminant : attachée ou incorporée à l’objet, l’étiquette électronique n’est pas en contact avec le lecteur. Ce qui présente un double intérêt pour l’utilisateur : il peut la placer à l’intérieur de divers objets, l’orienter à sa guise ; il peut aussi abriter son lecteur derrière un écran de protection (si les matériaux ne sont pas ferreux ; ex. : plastique, verre, bois, peinture, liquide…).

Les fréquences de la RFID

Chacune des gammes d’ondes utilisées par la RFID présente des avantages et des inconvénients et correspond à des applications

“type”. Toutefois, la moyenne fréquence semble mieux tirer son épingle du jeu.

- Haute fréquence : système utilisé en cas de grande distance (jusqu’à 30 m) et de haute vitesse, il est coûteux et délicat à mettre en œuvre.

- Moyenne fréquence : ce système présente plusieurs avantages : étiquettes très

économiques, temps d’accès aux données très rapide et distances de lecture jusqu’à un mètre ! Toutefois, il est sensible aux environnements métalliques.

- Basse fréquence : très répandu, peu sensible aux ambiances diffi ciles comme aux environnements métalliques, ce système s’emploie plus particulièrement dans le cas d’applications à performances réduites.

(9)

Système RFID : faire le bon choix

Au moment de défi nir le “cahier des charges”

d’un système RFID, il est important de prendre en compte la confi guration de la zone de dialogue (taille, forme…), sachant que celle-ci détermine notamment la distance maximale entre l’antenne et l’étiquette électronique comme la distance minimale entre les étiquettes.

Ces critères décident en effet des capacités du système ou du type de fréquence.

Ainsi, par exemple, le nombre maximum d’informations qui peuvent être lues est-il tributaire de la taille de cette zone de dialogue (mais aussi de la vitesse de passage de l’étiquette).

De même, le dialogue entre l’antenne et l’étiquette est-il lié à la présence de matériaux métalliques ; dans ce cas, l’infl uence du métal sur la zone de dialogue varie avec la fréquence du système RFID et la structure des antennes.

Donc, avant d’opter pour tel ou tel système RFID, il convient de s’intéresser à un certain nombre de paramètres, notamment :

• Vitesse de passage de l’étiquette.

• Environnement (température, métal,..)

• Taille mémoire de l’étiquette

• Stockage des informations (code fi xe en lecture seule ou en lecture / écriture)

• Nombre d’écritures (choix du type de mémoire : EEPROM / FERAM)

• Forme et taille de l’étiquette

• Distance de dialogue (choix de l’antenne)

• Interface logicielle avec le lecteur (protocole et réseau)

Les trois avantages clés d’un système RFID

• La réduction des coûts d’exploitation par l’automatisation du processus d’identifi cation des produits ; d’où :

• L’élimination de l’erreur humaine,

• Une vitesse de traitement élevée

• Une meilleure maîtrise de la qualité (traçabilité)

• La réduction des défauts de fabrication d’applications à performances réduites.

(10)

la solution Ositrack ®

Les systèmes RFID présentent de réels avantages par rapport aux autres modes d’identifi cation automatique. Fort de ce constat, Schneider Electric conforte son offre RFID : après l’Inductel 85 (900 Khz) et l’Inductel 2000 (1,5 Mhz), le groupe lance la solution moyenne fréquence Ositrack®.

Totalement compatible avec le standard mondial RFID 13,56 Mhz, les stations de lecture compactes Ositrack® sont ouvertes à toute la variété des étiquettes ISO disponibles sur le marché (étiquettes autocollantes à bas coût, étiquettes personnalisées…).

Qui plus est, le champ d’application de la solution Ositrack® est très large : infrastructures et bâtiments industriels (contrôle d’accès à une zone automatisée, logistique…), machines (presses, laminoirs, etc.), systèmes et processus (chaînes d’assemblage, systèmes de gestion de fl ux, processus multi-sites, etc.)

Technologie RFID : de multiples applications, de nombreux secteurs concernés La technologie RFID intéresse tous les secteurs d’activité qui ont besoin d’identifi er et de suivre à distance la production ou la distribution de chacun de leurs produits ; en ce sens, l’application “n°1” sera la traçabilité.

- Applications - Répondre aux exigences de traçabilité des produits, fi abiliser et optimiser les processus qui requièrent de la fl exibilité, améliorer la gestion des fl ux d’informations liés aux produits, améliorer la gestion des éléments mobiles d’un processus… Les applications de la RFID sont d’autant plus nombreuses et variées que l’étiquette radiofréquence permet, sans contact,

l’identifi cation et le suivi individualisé de l’objet.

- Secteurs - L’industrie (automobile, informatique, pharmacie, textile, agroalimentaire…), la distribution (alimentation, habillement, librairie…), le transport (logistique…),

la santé (pharmacie, hôpitaux…), le sport (lecture des dossards…) :

de multiples secteurs requièrent la technologie RFID, pour cause d’exigences croissantes en matière de traçabilité.

Progressivement, la technologie RFID s’est d’ailleurs discrètement répandue dans une multitude d’applications.

• Badge d’accès dans les stations de ski (remplace le code à barres)

• Porte-clé pour l’accès au parking ou à l’entrée des immeubles

• Anti-vol de voiture (remplace la clé de contact sur certaines voitures)

• Identifi cation des animaux domestiques

Références

Documents relatifs

Ainsi, l’information n’est plus mémorisée à l’aide d’une puce, comme on peut le rencontrer dans les tags RFID traditionnels, mais directement «inscrite»

L’interface SPI du microcontrôleur n’étant faite que pour lire et écrire sur la mémoire EEPROM (et uniquement pour cela), la solution c’est d’utiliser cette mémoire

Objectif : reconnaître un mot et les lettres qui le composent en script majuscule. Consigne 1 : entoure le

Objectif : reconnaître un mot et des lettres en script majuscule et cursive minuscule. Consigne 1 : entoure le

La discussion en dit beaucoup sur la centralisation du pouvoir d'initiative en France, du moins dans les quelques mois suivant l'entrée en fonction d'un nouveau Président. Elle

Nous arrêterons là notre exposé puisque nos lecteurs se rendent compte que /es conditions mentionnées pour un bon apprentissage de fa lecture sont celles-là même que

Cette réduction de la discussion sur le terrain étriqué de la seule lecture trouve spontanément une large assise consensuelle dans la mesure où l’illusion de la possibilité

À cette double fin, nous proposons d’élargir les champs d’applications ordinaires de la coupe urbaine avec l’apport d’un outil qui se veut à la fois une pratique de terrain,