• Aucun résultat trouvé

Développement d'une fonction en série ordonnée suivant les puissances entières et positives d'une autre fonction

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Développement d'une fonction en série ordonnée suivant les puissances entières et positives d'une autre fonction"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

P. Z ERVOS

Développement d’une fonction en série ordonnée suivant les puissances entières et positives d’une autre fonction

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 4 (1904), p. 200-205

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1904_4_4__200_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1904, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

[Dlb]

DÉVELOPPEMENT DUNE FONCTION EN SÉRIE ORDONNÉE SUIVANT LES PUISSANCES ENTIÈRES ET POSITIVES D'UNE AUTRE FONCTION;

PAR M. P. ZERVOS.

I. Soit par une transformation conforme de l'inté- grale de Cauchj, soit directement on peut démontrer la formule

r f(z) , .f(x) Jc *(*) — 9{x) cr'(x)

où nous supposons : i° que la fonction f{z) est holo- morphe comme la fonction <?(z) (la dernière prenant une détermination) à l'intérieur du domaine limité par un contour C; 2° qu'il n'y ait pas de racine de <r'(.r)

(3)

( 201 )

dans le même domaine; 3° que la fonction o"(*) — ^C*") et le contour C soient tels qu'un point quelconque x/ du domaine soit la seule racine de la fonction <*(z) — ^(^i) dans ce domaine; une telle fonction, par exemple, est Ja fonction z2 — x2 à l'intérieur d'une aire dont le contour ne coupe pas un des deux axes.

II. Démonstration directe de la formule

c

JG <

Décrivons de x comme centre un cercle y de rayon p, intérieur à l'aire G. Nous aurons

où le rayon p peut être aussi petit qu'on veut. Nous développons les fonctions /(z) et v(z) au voisinage du point x. Alors nous aurons

JG <7(

ou, séparant la seconde,

= f— l

-I

idb.

(4)

( 202 )

De celles-ci la seconde est nulle parce que nous voyons que, d'après nos hypothèses, il est facile de démontrer que l'on peut trouver un nombre positif M tel que l'inégalité

;M

soit vraie pour tout point de la circonférence y, et aussi un nombre positif m tel que l'inégalité

a'(x) -h - — e"(&) - + - . . . > m

soit vraie pour les mêmes points, en rappelant que nous avons supposé <x'(#) 7^ o pour tout point du domaine G.

Ainsi l'intégrale considérée est moindre que p 2TU — • Donc la seconde intégrale du second membre de l'éga- lilé (1) est rigoureusement nulle, p étant aussi petit que Ton veut.

Pour la première, je remarque que l'on a

1, £ L _

d

,-

ƒ

!pe«' + . . . )

En se servant de la même manière que précédemment, nous pouvons voir que le second membre est nul. Par conséquent l'égalité (1) devient

III. Nous pouvons, par cette formule, calculer intimé-

(5)

diatement plusieurs intégrales; par exemple /•"*"• x sinrnx ,

J x*+a* X ( ^ > o , « > o ) . Pour cela, il suffit de calculer l'intégrale

zemzi

dz,

a*

effectuée le long du périmètre d'un demi-cercle tracé dans le demi-plan. Nous l'écrirons sous la forme

J iï=

Le demi-cercle considéré est une aire dans laquelle le facteur (z -\- ai) ne s'annule jamais.

Nous pouvons donc appliquer la formule précédente et nous aurons

x

zemzl . .aie~dz — 1TZI r—ma

IV. Une application de cette formule, que je crois intéressante, est le développement d'une fonction «n série ordonnée suivant les puissances positives d^une autre fonction. Pour cela, prenons l'identité

Alors la formule ( ï ) devient

z -+- . ƒ r*Y .t dz •+•.

c

)]« f ƒ(«)

lizi ' ïa(z} — a(xW \a(z\Vi+i

(6)

Si donc nous prenons nos hypothèses telles que le terme complémentaire

]»+* f f(zf(z) dz

tend vers zéro pour n infini, nous aurons un dévelop- pement de ~T—r en une série ordonnée suivant les puis- sances positives d'une autre fonction o*(x).

D'autre part g) f(x)

= ^TiJ( S{Z)\1(Z)-<J{

Si l'on divise par Ax et qu'on prenne la limite pour À.r = o, nous aurons

'{.T)/ 2 W» VC

Supposons qu'il y ail une racine de la fonction <r(x) dans le domaine C. Soit

(a) <r(a) = o.

Alors on peut déduire de la formule (2) la formule m «*(«)ƒ'(«)-/(«K(«) • r /(*) d.

De même de la formule (2) nous déduirons avec l'hy- pothèse (a)

(7)

(

a

°5 ) «

d'où, si Ton considère l'égalité (3), nous déduirons là valeur de l'intégrale

En continuant de la même manière on peut trouver l'inté- grale I iç}*\-indz exprimée en fonction des valeurs

et alors la fonction 4T—\ se développe sous la forme

• At <J(

Quant à celte dernière application, nous pouvons remarquer qu'il est facile de voir quelles sont les diffé- rences essentielles entre notre méthode pour la recherche des coefficients du développement et celles pour la série de Buruianii.

Références

Documents relatifs

Neumann soin très intéressants, parce qu'ils donnent, pour la première f o i s que je sache, des séries aux termes analytiques dont les domaines de convergence ne sont pas des

Nous avons le premier fait connaître ( ! ) la forme générale des coeffi- cients des différentes puissances de P dans les polynômes entiers en P qui m u l t i p l i e n t

(Pour sim- plifier nous pouvons supposer que la courbe C^ ne présente pas des pointes, mais cela n'est pas nécessaire pour ce qui suit. De même les courbes Cp et C^ peuvent se couper

Zervos : Sur le développement d'une fonction en série ordonnée suivant les puissances entières et positives d'une autre/onctionM. Bricard : Sur les six rapports anharmoniques de

^?ft(x) et fm{^) étant les polynômes de degrés m—i et m qui rendent cette expression de l'ordre le plus élevé possible en

^ ' Les raisonnements assez longs qu'exige cette démonstration nous paraissent faciles ; ils sont tout à fait analogues a ceux que nous avons employés dans notre Mémoire Sur

Par exemple, si l'on veut s'arrêter après la seconde transformation, il suffira de calculer dans o o2 (x) et v i2 (x) les termes de degré inférieur à 8 ; il sera inutile de

Dans un article Sur le développement des Jonctions en série ordonnée suivant les puissances du sinus et du cosinus de la variable, publié dans le Journal de Crelle-Fuchs (t.5. Ici