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Pratiques critiques. Atelier de projet Faculté d architecture La Cambre Horta (ULB)

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Academic year: 2022

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Atelier de projet Faculté d’architecture La Cambre Horta (ULB) 2021–2022

Pratiques critiques

Pratiques critiques est un environnement pédagogique qui place au centre de ses préoccupations la dimension critique des

pratiques de l’espace ; l’atelier propose aux étudiant·e·s de

réfléchir et d’agir en termes de pratiques critiques, envisageant le champ de l’architecture et des architectes de manière ouverte, spéculative, socialement engagée, historiquement ancrée et localement située.

Une pratique critique est une pratique active, informée, ouverte, engagée, spéculative et basée sur une définition élargie et poreuse de la culture architecturale.

Une pratique critique a un caractère exploratoire, toujours en mouvement, en devenir et en tension avec sa réalité

contemporaine.

Une pratique critique assume ses désirs, donne envie, provoque un questionnement.

Une pratique critique se construit par sa force propositionnelle.

Une pratique critique convoque autant les moyens de la

découverte par le faire que ceux des investigations intellectuelles, les entrecroisant.

Une pratique critique démarre toujours des conditions de

l’existant, les accepte en tant que telles de prime abord, puis en propose une lecture décalée, alternative, informée.

Une pratique critique invite à prendre en compte les déplacements épistémologiques qui rendent visibles les logiques systémiques de domination, d’oppression, de subalternisation, de stigmatisation (anthropocentrisme, classisme, hétéropatriarcat, racisme, …) et leurs inscriptions matérielles, spatiales, économiques, sociales, intellectuelles, dans le champ de l’architecture.

Une pratique est indissociable d’une critique et réciproquement.

Une pratique critique prend n’importe quelle forme de projet et en dessine le cadre.

Une pratique critique est à la fois empathique et impertinente.

Une pratique critique...

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multiple. L’atelier fonctionne selon des modalités diverses : laboratoire de production, club de réflexion, lieu d’exposition, d’échange, d’accueil d’interve- nant·e·s internes ou externes à la Faculté. Il incite les étudiant·e·s à en être les coproducteurs et coproduc- trices, voire le moteur.

(in)discipliné. Enseignant·e·s et étudiant·e·s analysent et questionnent les paradigmes discipli- naires de l’architecture, de sa fabrication et de son enseignement. Disciplinés ou indisciplinés, ou encore

« interdisciplinés », les projets prennent position dans ces champs disciplinaires de manière consciente et critique.

a-thématique. Il n’est pas donné de thème-bannière particulier, ni de site de projet unique auxquels les étudiant·e·s seraient d’emblée confronté·e·s. Seul point commun a priori : les pratiques critiques, qui assument à la fois le rôle d’objectif, de méthode et de sujet de chaque projet.

Exemple : la revue éphémère SOFT, questionnant l’identité de genre à l’œuvre dans le monde de l’édition et du design. La revue a été conçue, lancée, performée et mise à mort en l’espace d’une semaine à Montréal, en été 2018, par un groupe animé par les rédactrices de la revue Girls Like Us.

Exemple : le projet Art Net de Peter Cook (cofondateur du groupe et revue Archigram), tenu à Londres entre 1974 et 1976, fonctionnant à la fois comme galerie d’architecture, salle de conférences, publication, « podium

précoce ». Autres exemples : La Cédille qui sourit du Robert Filliou ou le Poïpoïdrome.

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Exemple : la revue d’architecture AA Files, non thématique : « I prefer the juxtapositions you get when you place ostensibly mismatching texts next to one another. », dit l’ancien rédacteur Thomas Weaver. La juxtaposition de projets de nature différente crée néanmoins un dialogue entre eux, une forme d’identité plurielle de l’atelier, définie par l’ensemble des étudiant·e·s qui y participent.

Pour ne pas contraindre les étudiant·e·s à travailler sur un sujet, un site ou un programme unique, le programme pédagogique pour 2021–2022 est articulé autour des qualificatifs suivants :

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pratique. La matière première de l’atelier est tangible. Elle se base sur des éléments existants ou fictionnels, construits ou trouvés. Elle est ques- tionnée par manipulation physique ou pensée. Elle est liée aux expérimentations, aux glissements idiosyncrasiques ou hiérarchiques et aux insistantes tentatives non déterminées de fabriquer.

« Pratique » aussi comme praxis, action, démarche, mise en mouvement, prise de risque, assertion : en sortant de la pureté d’une idée on se salit les mains, on se heurte à des écueils, on négocie avec les conditions du projet qui ne se laissent pas plier.

prospectif. Quelle que soit sa nature, son contexte physique et intellectuel, chaque projet bouge les lignes en témoignant d’une force propositionnelle. Il produit de nouvelles connaissances et stimule une réflexion, une réaction, un débat.

critique. Dans son processus de conception et dans son aboutissement le projet provoque un questionne- ment, une « crise » dans les valeurs, les narrations établies et les attendus disciplinaires. Il ne prend pas le « beau » et le « bien » comme acquis, ni le « vrai » : il est une machine à douter de tout et à provoquer par là des idées non convenues, dérangeantes, enthou- siasmantes.

Exemple : le projet Learning from Las Vegas, conduit par Denise Scott Brown, Robert Venturi et Steven Izenour en 1968 avec leurs étudiant·e·s de Yale, pour questionner une urbanité et une architecture jusque-là répudiées dans les milieux intellectuels de l’architecture.

Exemples : l’expérimentation in situ et en temps réel avec l’Ampliación de la casa del carbonero de Smiljan Radic (et autres projets, voir Obra gruesa, 2020) ; la mise en parallèle d’artistes des pays non dotés de musée et des artistes occidentaux de Jean-Hubert Martin et l’exposition Magiciens de la terre (Centre Pompidou, 1989).

Exemple : La maquette Alteration to a Suburban House de l’artiste Dan Graham (1978), qui crée un court-circuitage entre l’architecture de verre des sièges d’entreprise des centres-villes américains et l’habitat suburbain créé par les mêmes conditions économiques.

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L’atelier est un espace d’expérimentation, sur base d’explorations réflexives, pratiques et/ou intellec- tuelles – autant de démarches actives et donc inscrites dans des documents et artefacts collectés ou produits de natures variées : textes autographes, notes de lecture, collections de documents trouvés, travaux photographiques, productions graphiques et matérielles, maquettes, etc. Ces pièces sont collec- tées, discutées et affichées, exposées dans l’atelier.

La définition et le développement de ces démarches, individuelles ou collectives, sont issus du dialogue et des débats initiés au sein de l’atelier, et donc jamais déterminés a priori.

L’atelier est un espace propice à des ‘rencontres’

multiples – des lectures, des lieux, des cas d’étude, des paradoxes… – considérées comme autant de prétextes heuristiques pour le développement des projets et de la culture des étudiant·e·s. Il se porte garant de l’existence des conditions favorables au débat à partir de ces rencontres.

En tant qu’espace critique, l’atelier interroge son environnement, ses modes opératoires, ses condi- tions d’existence, de conception, de production, d’usage, de réception ; il interroge le contexte social, économique, culturel et pédagogique, y compris la relation entre étudiant·e·s et enseignant·e·s, et avec l’institution universitaire.

L’atelier pousse les étudiant·e·s à prendre position face aux défis et potentiels nouveaux paradigmes auxquels la discipline architecturale est confrontée et à se mettre en condition de les identifier et d’en saisir les enjeux. Il propose de comprendre les dispositifs d’un contemporain protéiforme, en lien avec des pratiques issues d’autres champs disciplinaires. Il refuse de se satisfaire d’une exclusive autoréférentia- lité disciplinaire et propose de s’inscrire dans une culture contemporaine plus large, pour permettre une prise de conscience des conditions de la pratique architecturale et de l’interrelation qu’elle entretient avec ses histoires et ses théories, et plus largement les humanités.

L’atelier comme environnement

« Scientists find evidence of how platinum metals form under 60 million year old Scottish volcano ».

Planche de concours de la proposition de Hector Horeau pour les halles de Paris,1851, Archives de l’Académie d’architecture de France.

L’Atlas des Régions Naturelles de Éric Tabuchi et Nelly Monnier (extrait).

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Avant tout, il s’agit d’être dans la création perma- nente. Nous nous rappelons des propos de Marianne Staffeldt Filliou qui a un jour affirmé : « Tu es artiste quand tu crées. Mais quand tu t’arrêtes, tu n’es plus artiste ». Nous les acceptons pour l’architecture.

La production inhérente au projet d’architecture est la condition sine qua non à tous les échanges d’atelier et à l’engagement de chaque étudiant·e. Cette création permanente est sans cesse en évolution.

Nous travaillons à deux dimensions du projet en parallèle. D’une part la fabrication de vos projets en soi et d’autre part le cadre qui leur est nécessaire.

Pour cela, et pour susciter des expérimentations dans un maximum de liberté, nous mettons l’accent sur la

« programmation » des activités de l’atelier – pour des séances communes, de présentation et d’échanges de vos projets.

Ce calendrier permet de consacrer du temps à la fabrication d’une problématique, d’une obsession, d’un désir, d’une itération ou de tout autre point de questionnement lié à une production mais également à la définition commune du cadre de vos projets et donc de l’atelier.

Nous espérons que cet atelier soit une proposition démontrant l’intérêt de développements personnels comme base pédagogique.

Nous favorisons un agissement de l’à-côté. Qu’il frôle l’absurde s’il le doit, le projet est immanent et le cadre en découle.

Exemple : Hector Horeau et le concours pour les halles de Paris. Il changea l’implantation prévue dans le règlement pour utiliser la Seine dans l’achemine- ment des denrées, créa un souterrain de distribution ferroviaire et des halles de structure innovante. Le projet fut copié par l’architecte retenu.

Nous encourageons également des sources inédites (mineures ou d’ailleurs), tels que pourraient l’être des néologismes, des fictions créées, …

Exemple : Donna Haraway et l’utilisation des écrits de science-fiction de Ursula K. Le Guin. Les machines du Dr Schreber, la fabrication du rôle de l’enseignant et de la matière par Hassenfratz, les notions histori- co-philosophiques chez Benedicte Savoy, we are all lichens de Scott Gilbert, les découvertes archéolo- giques, … et toutes démarches épistémologiques, les

espaces en tant que tels, les conditions d’un site précis.

Nous considérons les bibliothèques et tout autre lieu où on peut placer du savoir comme extension de l’atelier. Pas forcément d’architecture donc. Et autres lieux : manufacture des idées, cours du collège de France et des cours de l’ENA, mais également Atlas des Régions Naturelles (Tabuchi et Monnier) ou lieux banals.

En ça, Pratiques critiques considère que l’architecture est partout.

Un état des lieux permanent sera également en cours dans l’atelier, où la matière introduite dans chacun des projets sera visible de tous, en permanence.

La discipline est ici en question, non comme un sujet ou sa démiurgie mais comme une définition de son cadre propre au projet.

Le projet comme objet d’échanges

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Déroulement

L’année est répartie en trois périodes consécutives, chacune se concluant par une remise cotée.

Période 1 : explorations critiques (septembre–

octobre)

La première période, de 6 semaines, est consacrée à la familiarisation des étudiant·e·s avec le champ des pratiques critiques. Elle vise des recherches et expérimentations en tout genre, en groupes de 4 à 6 personnes issues de différentes années d’études. Au sein de chaque groupe sont développés 2 à 3 projets distincts, menés individuellement ou à plusieurs.

Cette configuration permet à chacun·e de travailler sur un projet particulier, tout en responsabilisant l’ensemble du groupe vis-à-vis de ces projets, ce qui permet la discussion, l’échange et la transmission de savoirs et de savoir-faire au sein du groupe.

« Projet » n’est pas ici entendu au sens strict de conception architecturale. Plutôt, chaque « projet » correspond à une exploration critique précise mais ouverte au questionnement, à la découverte et même à l’inachevé, à partager avec l’ensemble de l’atelier.

En parallèle, chaque groupe est chargée de

l’organisation d’une activité commune à l’ensemble de l’atelier, d’une heure environ (sauf exceptions).

Par exemple, la tenue d’une discussion sur un sujet cher au groupe, une présentation basée sur des recherches préalables, un brainstorming collectif pour accumuler de la matière à élaborer par la suite, un exercice en bibliothèque, etc.

La période se conclut par une semaine intensive (« semaine projet » du 25–29 octobre) permettant à chaque groupe de donner une forme livrable à chaque projet.

Période 2 : scénarios de projet (novembre–décembre)

Les explorations de la première période permettent à chaque étudiant·e (ou groupe) d’élaborer le scénario de son projet de fin d’année, en tirant parti des productions et acquis de l’ensemble de l’atelier, les convoquant et les actualisant dans un projet d’archi- tecture. Le but de cette seconde période est d’identi- fier, pour chaque projet, ses questions propres, ses méthodes, le matériel nécessaire, etc., afin de

terminer le quadrimestre avec un projet à forte teneur propositionnelle, défini dans les grandes lignes, prêt à être développé lors du deuxième quadrimestre.

« Projet » est ici entendu au sens architectural, même s’il ne correspond pas nécessairement au choix d’un site, d’une échelle d’intervention et d’un programme, ni à un rendu final basé sur les instruments conven- tionnels des plans, coupes, perspectives et

maquettes. À savoir, le scénario de chaque projet sera éminemment lié à un ou plusieurs champs opératoires de l’architecture, du logement au terri- toire, de l’histoire à la déontologie professionnelle, etc. De ce(s) champ(s), il doit en constituer une

« pratique critique », prospective, (in)disciplinée.

La remise finale des élaborés est prévue fin décembre, sous la forme d’une présentation générale, avec intervenant·e·s extérieur·e·s.

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Période 3 : développement du projet (février–mai)

Dans cette période, chaque étudiant·e (ou groupe) développe son projet en vue du jury de fin mai. Les activités et remises intermédiaires serviront initiale- ment à tester la validité du scénario, et éventuelle- ment à l’adapter pour le rendre plus faisable et efficace ; ensuite, à pousser chaque projet à intensi- fier ses points de force et ses lignes de tension, en choisissant les outils les plus performants entre autres pour sa présentation au jury.

Le déroulement de cette dernière période sur l’entiè- reté du deuxième quadrimestre laisse à chacun·e une marge de manœuvre importante pour le développe- ment du projet, ce qui permet des allers-retours avec la matière élaborée au premier quadrimestre, des investigations plus approfondies, des fausses pistes, des à-côtés… Autant de démarches bénéfiques tant aux différents projets qu’à l’atelier dans son

ensemble, entendu comme projet collectif d’échanges et d’émancipation.

Un pré-jury intermédiaire est prévu. La remise finale est prévue lors des jurys de fin d’année, dans la semaine du 25 mai pour les BA3 et MA1, et dans la suivante pour les MA2.

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Objectifs pédagogiques Intervenant·e·s

Pratiques Critiques est un projet pédagogique de Jean-Didier Bergilez, Vincent Brunetta, Sara Crémer, Jean-Sébastien De Harven, Carlo Goncalves, Carlo Menon.

Le suivi en atelier est assuré au quotidien par deux membres par quadrimestre, à rotation, les autres membres gravitant autour pour des sessions ponctuelles.

Les enseignants de cette année sont Carlo

Goncalves et Carlo Menon (premier quadri), Vincent Brunetta et Carlo Menon (deuxième quadri).

Sont prévues en outre 4/5 conférences, ainsi que des sessions d’échange – pour les remises intermédiaires et les jurys, etc. – avec des invité·e·s internes et externes à la faculté, dont certain·e·s seront choisi·e·s en concertation avec les étudiant·e·s.

Pratiques critiques entend apporter aux étudiant·e·s une contribution critique dans le cadre de leur cursus.

Plus spécifiquement, cet environnement pédagogique entend s’attacher au développement d’une attitude réflexive et productive enrichissant leurs approches de la pratique architecturale, informée par une culture ancrée dans la condition architecturale

contemporaine.

Cet ensemble pédagogique entend ainsi, à partir de ce spectre large,

– ouvrir à l’apprentissage et à la compréhension de l’architecture dans ses multiples dimensions, envisagée à la lumière des humanités architectu- rales ;

– conforter les connaissances en matière de culture architecturale ;

– conforter les connaissances en matière d’his- toires et de théories contemporaines de l’archi- tecture ;

– offrir un cadre pédagogique propice à l’apprentis- sage de l’écriture sur et de l’architecture ;

– offrir un cadre pédagogique propice à l’expéri- mentation, à l’auto-détermination d’outils et de savoirs situés ;

– ouvrir aux recherches épistémologiques liées à la constitution de savoirs renouvelés sur l’architec- ture ;

– favoriser les approches diachroniques et synchro- niques de la discipline et de disciplines

connexes ;

– soutenir les étudiant·e·s dans leur capacité à développer un regard critique face à la production architecturale à laquelle ils et elles sont (et seront) quotidiennement confronté·e·s.

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Transversalités Évaluations

Deux modes d’évaluation sont prévus :

1. Une évaluation continue portant sur le travail fourni par l’étudiant·e (avec remises intermé- diaires, aux dates convenues, de l’état d’avance- ment des recherches et projets de groupe et individuels) et sa participation active et engagée durant les ateliers, tant autour de son propre projet qu’autour des autres projets ou lors des autres activités. Des évaluations partielles seront communiquées à l’étudiant·e tout au long de l’année, à l’issue des moments-clé, avec une synthèse de celles-ci à l’issue du premier semestre.

2. Lors des jurys de fin d’années, une évaluation finale du projet dans sa globalité, prenant en compte non seulement le projet final, mais également la démarche réflexive qui l’a précédé.

La pondération entre ces deux modes suit les règles internes de la faculté, communes à tous les ateliers de projet.

L’équipe de Pratiques critiques entend apporter une attention particulière aux collaborations avec d’autres équipes pédagogiques dans le cadre de l’enseigne- ment du projet, et en particulier avec l’équipe CUMA.

Aussi, le projet pédagogique de Pratiques critiques se construit en parallèle à celui des Questions d’architecture HTC offrant aux étudiant·e·s qui le souhaitent un environnement conjoint, permettant d’approfondir leurs connaissances et savoirs eu égard aux spécificités pédagogiques qui distinguent l’atelier et les questions d’architecture.

Plus largement, l’atelier veillera à identifier des thématiques de projet pouvant être alimentées par certains axes de recherche développés (ou à investiguer) au sein du laboratoire hortence.

Pratiques critiques se veut également chambre d’écho de l’actualité culturelle architecturale et se fera le relai des expositions, conférences, rencontres, débats, publications qui égrènent toute année

académique, en résonance avec les sujets portés par les étudiants.

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Le but de l’atelier est d’explorer le champ du discours architectural, plus que de le prescrire. Cette biblio- graphie propose donc une série de publications visant à stimuler la recherche d’autres sources, proches à l’étudiant·e et au contexte de son travail.

Dans ce sens, une bibliographie significative sera compilée à la fin de l’année.

AGREST, Diana, Architecture from Without:

Theoretical Framings for a Critical Practice, Cambridge, MIT Press, 1991.

BERGILEZ, Jean-Didier et Iwan STRAUVEN,

Congruence & Distorsion. La présence critique de l’architecture, Les cahiers d’hortence, hors-série 1, Laboratoire d’Histoire, Théorie et Critique, Faculté d’architecture La Cambre Horta, ULB, 2011.

BORASI, Giovanna, The Other Architect: Another Way of Building Architecture, Montréal, CCA, 2015.

COCKER, Emma, The Yes of the No, Sheffield, Site gallery, 2016.

COLQUHOUN, Alan, Recueil d’essais critiques : architecture moderne et changement

historique, Bruxelles, éd. Pierre Mardaga, 1985 (1981).

DARS, Sophie et Carlo MENON, « La marge de manoeuvre, le pêcheur de perles et

l’indiscipline ». In Dithyrambes. ReNouveaux Plaisirs d’Architecture #3, dir. Jean-Didier Bergilez, Bruxelles, CIVA-ULB, 2013, pp.

134–143.

DE HARVEN, Jean-Sébastien, La présence critique de l’architecture. Discussions, constructions, lectures, TFE, Faculté d’Architecture La Cambre Horta, ULB, 2012.

FILLIOU, Robert, Teaching and Learning as Performing Arts, facsimile, 1970.

FOUCAULT, Michel, « Des espaces autres »

(conférence au cercle d’études architecturales, 14 mars 1967) in Dits et Écrits II, Gallimard, Paris, p. 1571.

FRAMPTON, Kenneth, « Towards a Critical

Regionalism: Six Points for an Architecture of Resistance ». In: The Anti-Aesthetic: Essays on Postmodern Culture, dir. Hal Foster, Bay Press, Washington, 1983.

FRICHOT, Hélène, (How to Make Yourself a) Feminist Design Power Tool, Baunach, AADR, 2019.

HAYS, Michael, Architecture Theory Since 1968, Cambridge, MIT Press, 2000.

HAYS, Michael, « Critical Architecture Between Culture and Form », Perspecta, vol. 21,1984, p.

14–29.

HIRSCH, Nikolaus et Markus MIESSEN (dir.), What Is Critical Spatial Practice?, Sternberg, Berlin, 2012.

KIESLER, Frederick J, Endless Space, dir. Peter Noever, Berlin, Hatje Cantz, 2001.

RADIC, Smlijan, Obra Gruesa, Santiago, Puro Chile / Hatje Cantz, 2020.

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TARKOS, Christophe, L’enregistré, Paris, POL, 2014.

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VIDLER, Anthony, James Stirling: Notes from the Archive, Montréal, CCA, 2010.

Bibliographie

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Robert Filliou, la Non École de Villefranche-sur-mer

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Contacts

Jean-Didier Bergilez (ccordinateur administratif) Jean-Didier.Bergilez@ulb.be Vincent Brunetta

Vincent.Brunetta@ulb.be Sara Crémer

Sara.Cremer@ulb.be Jean-Sébastien De Harven

Jean-Sebastien.De.Harven@ulb.be Carlo Goncalves

(délégué épreuves BA3/MA2) Carlo.Goncalves@ulb.be Carlo Menon

(cordinateur pédagogique) Carlo.Menon@ulb.be

Références

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